

Sur son site, la Ligue qu'on adule a dévoilé aujourd'hui la programmation des matches des 5e et 6e journées de L1. L'ASSE recevra le SCO d'Angers de Yoann Andreu le dimanche 10 septembre à 15h00 avant de se déplacer chez le DFCO de Cédric Varrault le samedi 16 septembre à 20h00.
Alors que son club l'a mis en vente il y a un mois, Henri Saivet veut rester chez les Magpies, promus en Premier League. Non convoqué lors de la première journée contre Tottenham et resté sur le banc lors de la deuxième contre Huddersfield Town, l'ancien flop stéphanois a joué 120 minutes avant-hier en League Cup contre Nottingham Forest. Le Sénégalais s'est confié à Newcastle TV à l'issue de la rencontre.
"Je vais me battre pour l'équipe, pour les supporters, pour tout le monde. Je veux jouer mais ça dépend de moi. Je dois travailler dur pour montrer au coach Rafael Benitez que je peux jouer. Je suis déçu par cette élimination en League Cup. On voulait gagner car on a perdu nos deux premiers matches de championnat. On avait l'opportunité de montrer qu'on avait progressé. Il faut qu'on continue de bosser. La chose la plus importante, après nos trois défaites, c'est de travailler. Il faut se projeter sur notre prochain match contre West Ham."
Reste à savoir si l'ancien numéro 11 des Verts va rester sur les bords de la Tyne cette saison. Sur son compte twitter, le journaliste de La Dépêche du Midi Rémi Buhagiar nous apprend qu'un agent français l'a proposé hier à Toulouse, mais le TFC l'a refusé.
Yoric Ravet en Bundesliga ? C'est ce que le site de la RTS annonce comme imminent. Eliminé avant-hier en barrage de la C1 avec son club, les Young Boys de Berne contre le CSKA Moscou, l'ancien Stéphanois (2011-2013) devrait s'engager dans les heures qui viennent avec le SC Fribourg, club où ont opéré Patrick Guillou (1988-1990) et Gelson Fernandes (2013-2014)
Arrivé en Turquie en janvier, Carl Medjani quitte déjà Trabzonspor : l'ancien défenseur stéphanois est en effet libéré de son contrat, nous annonce DZ Foot.
Avant de défier son compatriote Neymar ce soir au Parc, le milieu relayeur des Verts Hernani s'est confié au quotidien sportif brésilien Lance !. Extraits.
"Ce match à Paris sera très difficile en raison de la qualité de l'équipe du PSG et de l'euphorie qui les a gagnés avec l'arrivée de Neymar, mais nous devons imposer notre rythme et essayer de marquer à l'extérieur. C'est compliqué de marquer un joueur du niveau de Neymar, mais nous nous entraînons au jour le jour à essayer de réduire les espaces, de réduire les chances de laisser des occasions de but à l'adversaire. Je ne pense pas que lui demander de mettre la pédale douce nous aidera (rires). Je dois donner le meilleur de moi-même pour qu'il passe une mauvaise soirée sur le terrain.
On a vraiment un très bon groupe à Saint-Etienne, on s'entend très bien en interne donc ça facilite les choses sur le terrain. Mes coéquipiers sont tous de très bons joueurs et nous pouvons mettre en pratique ce que l'on travaille au jour le jour à l'entraînement, de sorte que les résultats suivent. Nous continuerons à travailler pour maintenir ce rythme, en essayant de prendre au plus vite le maximum de points possibles.
L'arrivée de Neymar met le championnat de France à un autre niveau, c'est une superstar planétaire. Les équipes de Ligue 1 avaient déjà des joueurs de haut niveau, mais la venue de Neymar va beaucoup contribuer à faire grandir le championnat de France et son attractivité. Je ne doute pas que ce soit l'un des facteurs qui m'a fait accepter la proposition de Saint-Etienne, pour profiter de ces moments et jouer des matches importants comme celui-ci.
L'ASSE, c'était le meilleur choix possible. Les joueurs et les autres personnes qui travaillent au club m'ont très bien accueilli, ça a facilité mon intégration. Je suis venu ici en sachant que j'étais dans un grand club, l'un des plus grands en France, où les infrastructures ne laissent pas à désirer. Nous avons ici des conditions de travail optimales. En ce qui concerne la langue, il est important de m'améliorer pour mieux communiquer avec mes partenaires. J'ai l'intention d'étudier le français et de l'apprendre progressivement et quotidiennement.
Nous savons que le PSG est le grand favori pour le titre vu les investissements élevés qu'ils ont réalisés et les stars qui figurent dans leur équipe. Mais nous avons vu que dans certains championnat étrangers, des clubs ont réussi à créer la surprise et à devenir champion. En ce moment, nous partageons la tête avec le PSG et Monaco, et nous espérons qu'à la fin du championnat, nous serons devant ces deux clubs pour soulever le trophée."
Depuis la saison 2006-2007, au cours de laquelle il avait disputé ses premiers matches en pro, Stéphane Ruffier a réalisé un impressionnant total de 986 parades en Ligue selon Opta. Comme le souligne l'agence de statistiques sportives, les trois autres gardiens ayant aligné le plus d'arrêts dans l'élite sur la même période sont Cédric Carrasso (886) et Nicolas Penneteau (834).
Evoqué par France Football puis par la Pravda, le transfert d'Emmanuel Rivière de Newcastle au FC Metz a été officialisé aujourd'hui par les Grenats. Agé aujourd'hui de 27 ans, celui qui n'a plus claqué le moindre pion depuis 27 mois s'est engagé pour deux ans avec l'avant-dernier de L1, où évoluent trois autre ex (Benoît Assou-Ekotto, Renaud Cohade et Nolan Roux).
Comme l'avait fait hier la LFP, Opta met aujourd'hui en exergue les qualités défensives de toute l'équipe stéphanoise. Après trois journées, l"ASSE est l'équipe qui a effectué le plus de tacles. 76 exactement, exécutés par 11 joueurs.
Pierre-Gabriel : 16
Janko et Selnaes : 9
Perrin et Tannane : 8
Diousse et Dabo : 6
Bamba et Maïga : 4
Théophile-Catherine et Hamouma : 3
L'entraîneur des Verts vit reclus à l'Etrat selon la Pravda du jour. Extraits.
"Après avoir fréquenté deux établissements stéphanois à son arrivée en raison notamment d’un problème de climatisation, l’Espagnol a déniché une maison, à proximité du centre d’entraînement et de vie de l’ASSE à L'Étrat, où il passe de longues journées. Ses joueurs y sont aussi assidus : l'entraîneur leur a imposé des déjeuners collectifs, en plus du petit déjeuner, déjà obligatoire entre 8 heures et 9 heures sous l’ère Galtier.
Sitôt l’entraînement terminé, Garcia dissèque les séances à la vidéo avec ses trois adjoints, tous espagnols comme lui, auxquels est venu se greffer Alain Ravera, l’entraîneur français, connaissant bien la Ligue 1, parlant anglais et un peu espagnol qu’il réclamait. S’il maîtrise le français - sa femme étant française et originaire d’Aix-en-Provence –, Garcia bénéficie des services d’un assistant interprète (Baptiste Girard).
S’il vit donc reclus à L’Étrat, sans sa femme et ses deux filles, restées en Catalogne, le technicien ne fonctionne pas en autarcie pour autant. Selon Dominique Rocheteau, "il est souvent avec ses adjoints, mais ils restent très ouverts aux autres. Oscar Garcia discute beaucoup avec les cadres, avec lesquels il se montre assez conciliant."
S'il était titulaire il y a trois jours lors de la victoire du VAFC contre le Stade de Reims en Coupe de la Ligue, Loris Néry (26 ans) est resté scotché sur le banc lors des quatre premières journées de L2 au grand dam de Mohamed Benchetouya, entraîneur du club amateur de Valenciennes Dutemple, interrogé aujourd'hui dans La Voix du Nord.
"Laurent Dos Santos lui est préféré en ce début de saison, c'’est ce qui m’embête. A Saint-Etienne, Loris était très proche de Faouzi Ghoulam. Je connais très bien les Ghoulam, J’allais chez eux quand j’étais plus jeune. J'aime la générosité de Loris, sur le terrain comme en dehors. À chaque fois que je lui demande son maillot, à la fin d’un match, pour un gamin du quartier, il me le donne. Tous les joueurs ne le font pas. Il est proche des supporters et salue le kop à chaque fois. C’est un joueur qui ne triche pas. Il n’est pas venu chez nous pour faire de la figuration, il mouille le maillot. Il a aussi pour lui une bonne patte droite et une magnifique qualité de centre. Quelques petites blessures l’ont freiné depuis qu’il est à Valenciennes. À Saint-Etienne, il était vraiment bon. Je pense que ses meilleures années sont à venir. Il est encore jeune. Lens était sur lui cet été, ça n’est pas pour rien."
Dans un entretien accordé au quotidien auvergnat La Montagne, l'attaquant montluçonnais Eliott Gattier revient sur son récent retour chez les Verts marqué par la défaite de son équipe contre la réserve de Lolo Batlles.
"J'ai grandi dans le foot à l'ASSE, des 14 ans au CFA. C'était forcément spécial de revenir là-bas dimanche dernier, j'ai dit bonjour à tout le monde. Je connaissais les trois quarts des joueurs adverses. J'avais envie de leur donner des regrets. Personnellement, je n'ai pas eu beaucoup de ballons en première mi-temps car on a subi. Réduire le score à 2-1 nous a permis de garder espoir et de nous remobiliser en seconde période. J'ai eu alors de meilleures sensations. Je pense qu'on n'a pas à rougir de notre prestation et ça doit nous donner confiance pour la suite. L'important, c'est que l'équipe soit parvenue à se mettre au niveau de la N3, la marche n'était pas trop haute.
C'est super agréable d'évoluer dans cette équipe de Montluçon. Après avoir connu le monde pro où tout le monde veut réussir et où c'est souvent chacun pour soi, je découvre le côté "amateurs". Les relations sont plus faciles, on peut compter sur le partenaire. On vit bien ensemble. On m'a demandé la semaine dernière sur un forum des supporters des Verts [ndp2 : sur notre site] si j'avais fait une croix sur une carrière pro. La porte n'est jamais fermée, ça peut aller vite. Je pense à un attaquant de Limonest à qui on a proposé un contrat pro en Ligue 2. Pour l'instant, je suis à Montluçon avec une équipe qui a les capacités de faire de bons résultats."
Dylan Saint-Louis s'est confié hier sur le site officiel de son nouvel club, le Paris FC d'Idriss Ech Chergui.
"Je souhaite enchaîner les matchs dans un club où j'aurai du temps de jeu. Après deux expériences en Ligue 2 (ETG et Laval), je souhaitais effectuer une année de confirmation. Je ne vais pas découvrir ce championnat et cela a aussi compté dans mon choix. Je suis un joueur qui aime percuter, avec une bonne pointe de vitesse et adroit devant le but. Jonathan Bamba, qui avait été prêté au Paris FC il y a deux ans, m’a dit du bien du club. Cela m’a conforté dans mon choix.
Dans la dernière édition du Progrès, Loïc Perrin explique pourquoi Léo Lacroix parle de plus en plus à défaut de jouer.
"On a beaucoup de joueurs étrangers dans l'effectif. Il y a toujours la barrière de la langue. Certains joueurs sont bilingues ou trilingues à l’image de Léo Lacroix qui fait la traduction. J’ai l’impression qu’ils se sentent bien ici. Ils se sont bien intégrés. On a vu des joueurs comme Assane, arrivé un peu au dernier moment, qui a fait un super premier match. Gabriel Silva et Hernani ont aussi fait une bonne entrée face à Amiens. C’est bien pour le groupe, c’est ce qui fait avancer une équipe. On essaye de parler un peu anglais dasn le vestiaire. On arrive à se comprendre. Quand on n’y arrive pas, on demande à traduire. Mais tout se passe bien."
Dans la dernière édition du Parisien, le latéral gauche stéphanois Gabriel Silva évoque ses imminentes retrouvailles avec Neymar. Extraits.
"J’ai eu le privilège d’évoluer avec lui avec les moins de 20 ans de la sélection brésilienne. C’est un joueur qui a un talent pur impressionnant. Déjà, à l’époque, il était au-dessus des autres. Il avait un potentiel immense, toutes les qualités requises pour devenir l’un des tout meilleurs du monde. C’était juste une question de temps et de travail. comporte pas comme une star. Il était très apprécié. C’est un garçon qui amène la joie de vivre Je ne suis absolument pas surpris de le voir à un tel niveau aujourd’hui. On a déjà eu l’occasion de se recroiser, j’étais prêté la saison dernière à Grenade, en Espagne, et on a joué contre le Barça. On a pu échanger.
C’est un grand plaisir de jouer contre lui. Ça peut aussi être une grande crainte pour notre équipe ! (rires) On a vu contre Toulouse qu’il était déjà en forme. Avant la rencontre, je vais lui demander de se calmer, d’y aller piano-piano. Sa première au Parc des Princes,il a été phénoménal, j’espère vraiment que contre nous, il va jouer plus tranquille. A la fin du match, j’espère aussi qu’on pourra échanger nos maillots. On le connaît tous. Je n’ai pas de recette miracle pour le stopper, pas de conseil particulier à donner pour s’occuper de lui. Et puis, ce n’est pas comme si à Paris c’était le seul à surveiller… Mais on va jouer crânement notre chance au Parc."
Jordi Cruyff, qui a joué au Barça avec Oscar Garcia avant de le retrouver en Israël, ne tarit pas d'éloges sur le nouvel entraîneur des Verts dans la Pravda du jour.
"Oscar est quelqu'un de très intelligent, technique, à même de lire les situations. Ses caractéristiques de joueur étaient plus pour des équipes qui jouaient depuis l'arrière. Au Maccabi Tel-Aviv, il lisait très bien le jeu et faisait toujours les changements adéquats. Notre première année, avec le titre du Maccabi pour la première fois depuis dix ans, a été un succès. Son expérience à Salzbourg lui a fait du bien parce que là-bas la philosophie est un peu différente. Ils jouent en 4-2-2-2, comme toute la famille Red Bull. Cela lui a permis d'essayer différents systèmes de jeu, de connaître différentes cultures de foot. Du coup, il arrive à Saint-Étienne bien préparé."
La Pravda du jour nous donne des nouvelles de Christophe Galtier. Extraits.
"Remis de son opération à la hanche, réalisée le 29 mai, l'ancien entraîneur des Verts est retourné vivre à Cassis où il a effectué sa rééducation chez un ami kiné. Il profite de son temps libre pour faire et voir beaucoup de sport. Quand il ne court pas ou ne pédale pas, il assiste à des matches, à Monaco et à Marseille. Il a également suivi l'étape du Tour de France Briançon-Izoard dans la voiture de course de ses amis d’AG2R La Mondiale, le 20 juillet. "Je continue à suivre Romain Bardet sur la Vuelta" glisse Galtier, qui s’offre également du bon temps chez ses amis. Il se trouve, depuis mercredi et jusqu’à lundi, à Empuriabrava, sur la Costa Brava, à 40 kilomètres de la frontière franco-espagnole. Aujourd’hui, il a prévu d’aller se balader sur les Ramblas de Barcelone. Il neverra donc pas le match des Verts en direct. "J’ai regardé celui contre Nice. Leur départ est exceptionnel et il leur permettra de se rendre au Parc des Princes dans un contexte très favorable", se réjouit Galtier."
Selon la dernière édition de la Pravda, Anderlecht et Ludogorets ont transmis une offre de prêt concernant Robert Beric. Cherchant à recruter un attaquant doté d'un profil correspondant au style de jeu prôné par Oscar Garcia, l'ASSE espérait recevoir une proposition d’achat ferme de l’ordre de 5 M€ de la part de Hanovre. Mais l'ancien club allemand de Mevlut Erding et Allan Saint-Maximin ne l'a pas transmise. "On n’a pas eu d’offre concrète pour Beric", se désole-t-on au club. "S’il est à vendre, Beric risque de ne pas être vendu" dixit le quotidien sportif. Ce dernier précise que l'attaquant slovène figure a été retenu dans le groupe contre le QSG après avoir rencontré les dirigeants stéphanois hier matin.
Dans la Pravda du jour, Jordan Veretout commente sa volte-face. Extraits.
"L’an dernier, j’ai passé une superbe saison à Saint-Étienne. Un grand club que j’admire, avec de superbes supporters, un super staff et des supers coéquipiers. Dans cette histoire, j’ai peut-être des torts, j’avais donné ma parole, certes, mais je n’avais pas imaginé que quelques heures plus tard la Fiorentina allait appeler. J’avais ce besoin de découvrir un autre Championnat.
Je ne suis pas quelqu’un d’irrespectueux. J’ai beaucoup réfléchi avant de prendre ma décision. La meilleure solution pour moi, àce moment-là, c’était la “Fio ”. Je n’ai pas manqué de respect à Saint-Étienne. Je sais ce que je leur dois. Ils m’ont accueilli l’an dernier. Je les en remercie. Je ressentais le besoin de découvrir un nouveau style de jeu, une autre culture du football. Je sais que ça peut me faire progresser et me faire passer un palier.
Le discours du coach Oscar Gracia m’avait beaucoup plu. Il aurait pu me faire progresser aussi, j’en suis sûr, mais j’ai fait ce choix. Mon souhait, c’es t d’aller le plus haut possible. Je suis encore jeune, et pour aller le plus haut possible ensuite, je pense que la Fiorentina était le meilleur choix. Je vais regarder le match des Verts contre le PSG et je leur souhaite le meilleur. J’ai gardé beaucoup d’amis là-bas."
Julien Ielsch, qui a découvert la Ligue 1 à 34 ans samedi dernier, restera marqué à vie par son expérience dans le Chaudron.
"J'ai vécu ce match comme un cadeau de fin de carrière. Ça m’a fait plaisir de pouvoir évoluer au moins une fois en Ligue 1. Je ne me suis pas mis de pression supplémentaire" explique le latéral gauche amiénois dans la dernière édition du Courrier Picard. "On m’a dit en début de saison que je n’aurai pas beaucoup de temps de jeu, alors j’en ai profité ! Vivre ça au stade Geoffroy-Guichard, ça ne s'oublie pas, surtout avec les deux kops ouverts. C’est sûr qu’il y a pire pour une première !"
Sélectionné comme Faouzi Ghoulam pour une double confrontation contre la Zambie lors des éliminatoires de la Coupe du Monde, Idriss Saadi se réjouit d'avoir trouvé le chemin des filets en L1 sur le site officiel de son nouveau club.
"Je découvre la ville de Strasbourg petit à petit. C’est joli et j’espère la faire découvrir bientôt à ma femme et à mes enfants qui sont encore à Saint-Etienne en ce moment. C’est un peu difficile car, en attendant, je vis au centre de formation. Je me réjouis de savoir qu’on pourra s’installer tous ensemble à partir du mois de septembre. Au club, tout le monde m’a bien accueilli. A part Benjamin Corgnet, que j’ai un peu croisé à St-Etienne, je ne connaissais personne dans le vestiaire. C’est toujours une expérience nouvelle. C’est important d’arriver assez tôt dans une saison pour prendre ses marques."
On m’a beaucoup parlé de ce but à Montpellier, mon premier en L1. Est-ce que c’est un déblocage ? Je n’en sais rien. En tout cas, ce n’est pas un aboutissement. Pour moi, ça reste un but parmi d’autres dans une saison. Il rapporte un point, c’est ça qu’il faut retenir. Marquer, bien sûr, c’est une obsession, comme pour tous les attaquants. On est jugé là-dessus, comme un gardien pour ses arrêts. Mais s’il faut faire la passe, je fais la passe. Sinon, oui, je me suis fixé un objectif. Il est secret. C’est Dimitri Payet qui m’a incité à fixer un nombre de buts à atteindre sans l’annoncer. Sans quoi, c’est un boulet qu’on traîne toute la saison."
Oscar Garcia a retenu vingt joueurs pour créer l'exploit demain soir au Parc en match d'ouverture de la 4e journée. Comme prévu, Vincent Pajot fait son retour dans un groupe dont fait encore partie Robert Beric malgré les supputations de la Pravda. Pour rappel, c'est ce dernier qui avait permis à Sainté d'arracher le nul dans le même stade et au même stade de la compétition.
Ruffier, Moulin, Maisonnial - Janko, Théophile-Catherine, Perrin, Lacroix, Gabriel Silva, Pierre-Gabriel - Maïga, Dioussé, Selnaes, Dabo, Pajot, Hernani - Diony, Tannane, Bamba, Hamouma, Beric.
On compte sur Hernani pour refaire le coup d'un autre joueur passé comme lui à l'Atlético Paranaense...
Selon le site du quotidien Ouest-France, l'ASSE et l'OGC Nice ont formulé une offre pour s'attacher les services du Canari Prejuce Nakoulma, mécontent de son faible temps de jeu depuis l'arrivée à Nantes de Claudio Ranieri. Auteur de 6 buts en 11 matches de L1 la saison dernière, l'attaquant international burkinabé de 30 ans avait ouvert le score à Geoffroy-Guichard et aurait mérité d'obtenir un péno en fin de match le 9 avril dernier. Est-il prêt à revenir pour en obtenir sous le maillot vert ?
L'agence de statistiques sportives Opta nous bombarde de statistiques guère réjouissantes pour présenter le choc de demain soir :
Paris s’est imposé à 36 reprises face à l'ASSE en Ligue 1. Il n’a fait mieux que contre Metz (37) & Sochaux (41). A l’inverse, Sainté n’a remporté que 18% de ses matches contre Paris dans l’élite (13/72), son plus faible ratio contre un adversaire actuel de l’élite.
Le QSG n’a perdu qu’un seul de ses 17 derniers matches face à Sainté en Ligue 1 (11 victoires, 5 nuls), c’était le 3 novembre 2012 (1-2).
Paris n'a perdu que 3 de ses 36 réceptions de Sainté dans l’élite (23 victoires, 10 nuls), le 27 février 1972 (1-3), le 25 février 2007 (0-2) et le 3 novembre 2012 (1-2).
Le QSG a inscrit 18 buts lors de ses 6 dernières rencontres de Ligue 1 contre les Verts, soit une moyenne de 3 buts par match.
Paris a trouvé le chemin des filets lors de 18 de ses 19 dernières réceptions des Verts en L1. Seule exception : le 25 février 2007 (0-2).
Le QSG a gardé sa cage inviolée lors de 5 de ses 7 derniers matches de Ligue 1 contre les Verts. Seules exceptions : le 25 octobre 2015 (4-1) et le 9 septembre 2016 (1-1).
Paris est invaincu lors de ses 25 derniers matches à domicile en L1 (19 succès, 6 nuls), son dernier revers datant du 20 mars 2016 contre Monaco (0-2). C’est la meilleure série en cours.
Surclassé, le 98 Ronaël Pierre-Gabriel fait partie comme le 96 Jonathan Bamba et le 97 Allan Saint-Maximin des 24 Bleuets retenus par Sylvain Ripoll pour affronter le Chili (le 1er septembre à 18h30 à Laval en amical) puis le Kazakhstan (le 5 septembre à 18h30 au Mans lors des éliminatoires de l'Euro Espoirs 2019)
N'ayant pas joué la moindre minute lors des trois premières journées de L1, Robert Beric ne fait pas partie des joueurs slovènes retenus pour affronter la Slovaquie (le 1er septembre) et la Lituanie (le 4 septembre) lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2018.
Double finaliste malheureux de la Coupe Gambardella avec l'ASSE (en 2011 et en 2012), Bilel Aouacheria (23 ans) a annoncé aujurd'hui sur son compte twitter qu'il venait de s'engager pour trois ans avec Moreirense, club de l'élite portugaise jouant en vert et blanc comme le Sporting Portugal, où il évoluait depuis la saison dernière en équipe réserve.
"Anderlecht est le choix numéro 1 de Robert Beric" déclare son agent Amir Ruznic dans la dernière édition du quotidien belge La Dernière Heure avant d'ajouter : "Pour l’instant, Saint-Etienne ne veut parler que d’une vente définitive mais la vérité d’un jour n’est pas celle du lendemain en fin de mercato."
Le prestigieux quotidien britannique The Guardian a publié ce lundi un papier sur nos Verts. Merci aux potonautes Alex Dias et Nanesse pour la traduction !
Oscar García libère libère Saint Etienne d’une approche sans vie
L’ancien entraîneur de Brighton n'a pas importé les qualités esthétiques de Barcelone dans le Forez, mais il y a au moins apporté une joie de vivre qui faisait défaut depuis longtemps.
En regardant Saint-Étienne contre Amiens samedi, il était difficile d’imaginer que les Verts jouaient à la maison contre un promu, et encore moins que Saint Etienne avait gagné tous ses matchs depuis le début de la saison. Dans les premières phases de jeu, la défense et le milieu de terrain ont multiplié les passes longues, pour lancer en profondeur leur attaquants dans l'axe comme sur les ailes. Un effort qui ne s'est guère avéré payant contre les Picards. Les Verts ont certes ouvert le score sur un penalty converti par le jeune Jonathan Bamba, mais l'impression générale était celle d’un jeu qui s'inscrivait dans la continuité du style terne de l'ancien entraîneur Christophe Galtier. Un tel manque d'imagination était loin d’être ce qu'on aurait pu attendre lorsque le club a annoncé la signature de l'ancien joueur de Barcelone Óscar García pour remplacer Galtier cet été.
La philosophie de jeu de Barcelone, en particulier pendant et après le règne du regretté Johan Cruyff, a notamment été la possession et le jeu de passes, sachant allier avec succès les fulgurances individuelles de joueurs de talent avec une approche méthodique. García ne s’est pas écarté de cet héritage tactique par le passé, notamment à Brighton du côté de l'Angleterre, où le succès n'a pas pourtant pas toujours été au rendez-vous, comme en témoigne son incapacité à assurer la remontée de l’équipe anglaise. Il a certes obtenu des titres, championnats et coupes, en Israël et en Autriche, mais l'Espagnol partait dans les deux cas avec un avantage significatif en entraînant des clubs (le Maccabi Tel Aviv et le Red Bull Salzbourg) qui disposaient de ressources financières bien supérieures à celles de leurs principaux concurrents nationaux.
Son arrivée du côté du Stade Geoffroy-Guichard a même été vue par beaucoup comme un prix de consolation, comme Patrick Vieira avait rejeté les avances du club avant le recrutement de García. Bien que García n'ait pas été le premier choix du club, il n’a pas laissé cela affecter sa motivation, et s’est mis à appliquer, non sans aplomb, les leçons de Cruyff à une Ligue 1 plus intense physiquement, avec un Saint-Étienne actuellement à égalité de points avec Monaco et Paris Saint-Germain, et un bilan parfait après trois matchs. Cette série pourrait s’achever très prochainement avec le déplacement ce vendredi au Parc des Princes, mais même en cas de défaite contre les leaders provisoires du championnat, García conservera une vraie chance d'améliorer le classement de son équipe par rapport à sa huitième place décevante sous Galtier en fin de saison dernière.
Ce n’est pas seulement ce classement final de l'équipe qui avait créé la frustration dans le Forez, mais plutôt les méthodes de Galtier, qui avaient fini par se révéler passablement indigestes et ennuyeuses. Ce morne état des lieux, conjugué à des relations compliquées avec Bryan Dabo et Oussama Tannane, a sonné la fin de l'ère Galtier malgré ses impressionnants résultats. Compte tenu du pedigree de García, beaucoup attendaient un Sainté transformé et revitalisé, avec une approche axée sur la possession, et non ce qui a été proposé contre Amiens samedi. Pour autant, on aurait tort de croire que ce nouveau Saint-Étienne ne doit rien aux enseignements de Cruyff.
Ce n'est pas du "Football Total", pour être honnête, mais les statistiques de possession et de passes enregistrées par Saint-Étienne sont un peu trompeuses, car elles masquent l'importance d'un des principes fondamentaux du système de Cruyff, celui de la récupération de balle. À maintes reprises, samedi, les hôtes ont su récupérer la possession avant de perdre rapidement la balle quelques instants plus tard. La différence de qualité entre, par exemple, un Saidy Janko et un Dani Alves signifie que la balle a été perdue plus fréquemment, mais l’empressement des joueurs et la fluidité au milieu de terrain signifient que, même sans possession, les Verts n'étaient jamais loin de contrôler à nouveau le jeu, et souvent de se créer des opportunités dangereuses.
À maintes reprises, les trois milieux de terrain, Dabo, Ole Selnaes et Assane Diousse, se sont déplacés vers l'avant, permettant au trio d'attaque d'élargir et d'étirer le jeu, en tentant d’arracher le ballon à la défense amiénoise. Même quand Sainté a montré une plus grande maîtrise en seconde mi-temps, ils ont continuer à miser sur cette dépense d’énergie, en s’en remettant peut-être un peu à la chance. En effet, Kévin Théophile-Catherine avait déjà dégagé sur sa ligne dans la première période, et Tanguy N'Dombélé avait également tiré sur la barre. L'écart au score final pourrait même sembler un peu flatteur pour Saint-Etienne qui a marqué, de nouveau sur penalty, grâce à Dabo et a aussi profité de l’incapacité du gardien d'Amiens, Régis Gurtner, à conserver le ballon à la moitié de la seconde mi-temps, permettant ainsi au bondissant Dabo de creuser l’écart.
Les sceptiques pourraient aussi souligner le faible calibre des adversaires auxquels Saint-Étienne ont fait face lors de leurs deux victoires précédentes. Caen et Nice ne sont certainement pas des favoris pour la relégation, mais aucune des deux équipes ne s'est distinguée en attaque cette saison. En effet, les Normands pouvaient se considérer comme malheureux le week-end dernier, ayant également frappé le poteau, comme Amiens, lors de leur défaite face aux Verts.
Pourtant, García mérite les félicitations pour la façon dont il a façonné cette équipe, non seulement dans son approche du jeu, mais aussi en termes de composition. Il a habilement mélangé nouveaux joueurs et jeunes pousses avec la base plus expérimentée de l'équipe, et un sentiment d'unité et d’enthousiasme est déjà bien présent. Loïc Perrin, Stéphane Ruffier et Théophile-Catherine restent toujours aussi solides, alors que l'inventivité de Romain Hamouma est encore la clé de l'attaque, mais d'autres visages moins familiers ont également attiré l'attention.
Le premier d’entre eux : le jeune arrière Ronaël Pierre-Gabriel, qui a principalement joué à gauche cette saison, après avoir impressionné l’année dernière à droite en remplacement de Kévin Malcuit. Plein d'énergie en attaque mais aussi discipliné sur le plan défensif, RPG a également été rejoint par le produit du centre de formation Jonathan Bamba en attaque et par le tout jeune milieu Diousse. Bamba avait impressionné lors de son prêt à Angers la saison passée, et semble poursuivre sa trajectoire ascendante, et s’épanouir grâce à l’approche libérée et directe de García. Diousse, en position de milieu de terrain central à la place du blessé Vincent Pajot, fait preuve de la même présence et énergie.
Lors la conférence de presse d'après-match, García a exprimé son enthousiasme et sa confiance en la jeunesse (Selnaes, Janko et Tannane ont tous 23 ans ou moins), en déclarant : "Pour moi, tout le monde est au même niveau. Peu m'importe que le joueur soit ancien dans le vestiaire, un nouvel arrivé ou un produit du centre de formation. J'aime travailler avec de jeunes joueurs, mais je ne m'intéresse pas à l'âge de mes joueurs. Ce qui est important pour moi, c'est que les joueurs s’entraînent bien et progressent, et c'est actuellement le cas ".
S'il est vrai que rajeunir une équipe aguerrie a indéniablement été bénéfique, García a aussi été aidé par les retours de Dabo et Tannane. Ecartés par Galtier, les deux joueurs avaient très peu joué la saison dernière. Dabo en particulier, acheté 4 millions d'euros, soit un investissement important pour un club comme Saint-Etienne, avait été considéré comme l'un des transferts les plus décevants de la saison. Cette saison, il est de retour à son meilleur niveau, celui qu’il affichait à Montpellier, sa longue foulée lui permettant de couvrir d'énormes distances en milieu de terrain, et d’à la fois créer des espaces et aider l'attaque. Tannane, qui n'a pas joué samedi, a également impressionné ce début de saison, en débutant le match contre Nice et décrochant une passe décisive. Il risque toutefois de se retrouver sur le banc car Loïs Diony, recrue la plus coûteuse cette saison, Hamouma et Bamba devraient vraisemblablement être le premier choix de l’attaque stéphanoise.
Si l’on peut considérer que Saint-Étienne s’en est remis à la chance contre une opposition moyenne ces trois premières journées, cette série de trois victoires n’en est pas moins impressionnante, et en dit long sur l'influence de l’entraîneur. En lâchant plus la bride à ses joueurs que Galtier, García a nettement amélioré l’état d’esprit et les performances de l'équipe. S'il n'a pas importé les qualités esthétiques de Barcelone dans le Forez, il y a au moins apporté une joie de vivre qui faisait défaut depuis longtemps. Encore une fois, le déplacement à Paris sera beaucoup plus révélateur que les premiers matchs, mais García et Saint-Étienne, qui joue libéré des attentes, sont la première surprise de la Ligue 1, et voilà certainement quelque chose à savourer après l'austérité qui a caractérisé son passé récent.
Si les Verts ne pratiquent pas encore un jeu aussi spectaculaire qu'Oscar Garcia le souhaiterait, ils savent bien défendre. Comme le souligne aujourd'hui sur son site la Ligue qu'on adule, l'ASSE est première au classement du nombre de tacles effectués et du nombre de tacles réussis depuis le début de saison. Ronaël Pierre-Gabriel dispose du 2e meilleur pourcentage de tacles réussis (80%), il a également remporté 80% de ses duels au sol disputés (5e meilleur bilan). A l'instar d'Assane Diousse, RPG a réussi 9 tacles cette saison, soit le 4e meilleur total de l'élite.
Titularisé aux côtés d'Eysseric, le tout violet Veretout a perdu 3-0 contre l'Inter dimanche dernier au stade Giuseppe Meazza lors de la première journée de Série A. A nouveau associé à l'ex-Aiglon hier soir lors d'un match amical perdu 2-1 contre le Real Madrid, l'ancien numéro 14 de l'ASSE a ouvert le score du gauche dès la 4e minute de jeu au stade Santiago Bernabeu.