Le Progrès revient aujourd'hui sur le prêt avec option d'achat d'Oussama Tananne à Las Palmas.

"Son départ n’est pas surprenant dans la mesure où l’ASSE compte quatre éléments pour jouer sur les côtés : Monnet-Paquet, Bamba, Hamouma et Cabella. D’autant moins surprenant qu’Oscar Garcia n’avait guère apprécié le comportement de Tannane d’abord lorsqu’il fut remplacé par Diony (62e) à Caen puis au cours des jours qui ont suivi."

Herman Van Holsbeeck commente le passage de Robert Beric des Verts aux Mauves dans la dernière édition de La Dernière Heure.

"Nous sommes très contents d’avoir les deux meilleurs buteurs du championnat passé, plus un garçon - Beric - qui a envie de montrer ses qualités. Les critiques à l’égard de Beric m’ont dérangé. Mais c’était la même chose avec Spajic. C’est en fin de saison que les prix se distribuent. Je peux vous dire que ce n’a pas été facile du tout de trouver un accord avec Saint-Etienne pour Beric. On n’a pas obtenu d’option d’achat, mais on a un an pour négocier, comme pour Spajic."

Le directeur sportif d'Anderlecht fait notamment allusion au commentaire méprisant de l'écrivain polémiste Herman Brusselmans lâché dans le quotidien Het Laatste Nieuws. "En panique, le club a acheté un énorme loser, un certain Robert Beric venant de Saint-Etienne qui a autant de nez pour marquer des buts que ma tante Sonja pour conduire un hors-bord."

Avant-dernier de National 1 après cinq journées, le FC Chamby a Planté (entraîneur des gardiens) mais ne sait pas planter (acun pion marqué en cinq journées). Le club de l'Oise a donc annoncé aujourd'hui sur son compte facebook la signature de l'ancien attaquant stéphanois Hamidou Keyta. Son nouvel entraîneur Bruno Luzi ne cache pas sa satisfaction.

"Christophe Galtier l’a fait jouer quatre fois en Ligue 1 la saison dernière, deux comme titulaire, deux en le sortant du banc, mais également dans les Coupes. Christophe Galtier souhaitait le faire prolonger mais le changement d’entraîneur à l’ASSE a mis Hamidou Keyta sur le marché. C’est une très belle opportunité. Je suis le parcours d’Hamidou depuis son passage remarqué à Trélissac car on me l’avait signalé à l’époque. Le départ de Benji Santelli nous imposait de recruter un attaquant excentré, et le hasard a bien fait les choses car c’est à ce moment précis qu’on nous a proposé Hamidou. Je n’ai pas hésité cinq secondes…"

A l'instar de la Pravda et du Progrès, Le Télégramme revient aujourd'hui sur le transfert avorté de Yannis Salibur à Sainté.

"Les clubs étaient d'accord autour d'une indemnité de transfert de 8 M€, + 2 M€ de bonus. "On avait négocié et conclu avec l'AS Saint-Étienne", confirme Bertrand Desplat, le président d'EAG. Jusqu'à autoriser le joueur à se rendre dans le Forez. Mais les négociations entre Yannis Salibur et les dirigeants stéphanois ont donc capoté, peu avant minuit, jeudi soir. Un coup dur pour l'ancien Clermontois qui, en janvier, avait vu son transfert vers Hull City avorter à la toute dernière seconde. À l'époque, parce que le club anglais (pourtant d'accord avec En Avant sur une indemnité de 10 M€) avait tardé à transmettre les documents nécessaires à la validation du transfert.

"Il est très déçu, on est déçu pour lui, mais je n'ai maintenant qu'une envie : avancer avec lui", explique Antoine Kombouaré, le coach d'EAG, qui laissera à son joueur "le temps de digérer" avant de le solliciter à nouveau. Car, à 26 ans, Yannis Salibur est potentiellement l'un des plus gros atouts offensifs d'En Avant. Apprécié de ses dirigeants et de ses partenaires, l'ailier aura encore la porte entrouverte lors du prochain mercato hivernal. Mais il est lié jusqu'en 2020 avec le club de l'Argoat, et pas sûr qu'il s'engage à nouveau dans un transfert de dernière minute, avec tout ce que cela comporte d'incertitudes."

Le Maroc a écrasé le Mali 6-0 hier soir à Rabat lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2018. Entré en jeu à la 74e minute alors que les Lions de l'Atlas menaient déjà 4-0 face à des Aigles réduits à neuf, Oussama Tananne n'est pas impliqué dans les deux derniers pions claqués par son équipe. Mais la fraîche recrue de Las Palmas a failli être décisive sur son premier ballon, parfaitement dévié de la tête pour Younès Belhanda qui a tiré au-dessus. Le Maroc prend la tête de son groupe en attendant le choc qui opposera aujourd'hui les Eléphants (avec Max Gradel) aux Panthères (sans Aubame).

Dans la dernière édition du Progrès, Roro commente le transfert avorté de Yannis Salibur.

"On a réussi à faire signer Cabella, Kita est mauvais. Salibur ? Je suis dur en affaire mais quand on se met d’accord, c’est fini. On s’est fait chier toute la journée à discuter. On s’est mis d’accord avec Guingamp sur le transfert, les bonus. Tout ça pour rien… Il ne faut pas regretter ce joueur vu son comportement. Salibur dit être ambitieux et il refuse Geoffroy-Guichard. Son agent est un gars bien. Mais Salibur était en contact avec des conseillers, son père… Je ne comprends pas. On lui donnait beaucoup plus que ce qu’il a à Guingamp."

Si Rémy Cabella a enfin pu signer à l'ASSE le dernier jour du mercato estival, les Aiglons ont tenté de le recruter. Selon la Pravda, Lucien Favre a appelé le joueur mercredi soir avant que ce dernier ne parte le lendemain en direction de Saint-Etienne, qui prendra en charge l'intégralité de son salaire (200 000 €, primes fixes comprises).

La Pravda du jour dévoile les dessous du transfert avorté de Yannis Salibur à Sainté. Extraits.

"L'ASSE s'était mis très vite d'accord avec Guingamp dans la journée pour racheter les trois dernières années de son contrat. Le deal avait été conclu sur la base d'une indemnité de transfert de 8 M€ plus 500 000 € de bonus en cas de qualification européenne et 10% sur une éventuelle plus-value à la revente. L'idée des Verts consistait à aider Salibur à flamber afin d ele revendre de préférence en Angleterre, où il rêve de jouer, avant le terme de son contrat. Alors qu'il détenait un mandat pour ce pays, Damien Comolli, ancien directeur sportif de l'ASSE, ne lui a toutefois trouvé aucun club de Premier League cet été. Avec l'autorisation de l'EAG, les dirigeants stéphanois sont entrés en négociation avec Salibur.

Prétentions salarailes du joueur : 150 000 € brut mensuels. L'ASSE a proposé 70 000 € de salaire fixe, soit 5 000 € de plus que ce que Salibur gagne en Bretagne. Après avoir touché une grosse prime à la signature, celui-ci avait toutefois ses revenus à 90 000 €. Salibur et son agent on fait une autre proposition : 90 000 € brut mensuels, plus 250 000 € de prime annuelle soit un fixe d'un peu plus de 110 000 €. L'ASSE a poussé son offre à 90 000 €, prime fixe comprise et toujours hors prime de classement. L'affaire a finalement capoté pour 20 000 € mensuels et c'est comme ça que Bertrand Desplat, le président de l'EAG, est de nouveau passé à côté d'une formidable plus-value sur un joueur acheté 400 000 € à Clemrmont le 2 janvier 2015."

Lors d'une interview accordée aux U12 de Galatasaray et parue ce soir sur le site officiel du club turc, Bafé Gomis a fait plusieurs allusions à ses vertes années. Extraits.

"Je porte le numéro 18 depuis mes débuts à Saint-Etienne car je suis arrivé à 13 ans dans ce club grâce à mon frère de 5 ans plus âgé. C'était aussi le numéro de Shabani Nonda à Monaco, un joueur dont je me suis inspiré. J'ai grandi à Toulon dans un quartier difficile, j'aurais pu mal tourner. Ma seule chance de m'en sortir était de jouer au football. Ma force vient de l'époque où j'étais jeune à Saint-Etienne. Je viens du même monde que vous, j'ai été au collège. Je m'entraînais, j'avais des matches le week-end mais parfois je n'entrais même pas sur le terrain. Certaines nuits j'en ai pleuré. Mais j'avais la farouche volonté de réussir. Je voulais jouer et j'ai travaillé tous les jours pour y arriver. J'ai attentivement écouté mes formateurs, j'ai respecté leurs régles. La discipline est très importante. Si vous travaillez de façon disciplinée, vous pouvez devenir très forts.

Vous ne pouvez pas comparer Saint-Etienne et Lyon avec Galatasaray et Fenerbahçe. Parce que Lyon est une équipe qui joue régulièrement en Ligue des Champions, alors que Saint-Etienne joue d'autres compétitions. J'ai quitté Saint-Etienne car le club avait des difficultés financières à l'époque. Pour remédier à ce problème, Lyon m'a fait une offre et je l'ai acceptée. Cette offre a été profitable à Saint-Etienne et elle m'a donné l'opportunité de jouer en Ligue des Champions. Mais je peux vous assurer que je ne jouerai jamais pour Fenerbahce. Je ne revivrai pas les relations entre Saint-Etienne et Lyon. J'ai eu la chance de jouer dans différents endroits dans ma carrière et de connaître différents publics. Les supporters qui m'impressionnent le plus sont les Turcs. Selon moi, les fans turcs sont les fans les plus chauds et les plus enthousiastes. Je m'en suis rendu compte dès mes premiers matches ici."

Le nouveau numéro 36 d'Anderlecht Robert Beric s'est exprimé aujourd'hui en anglais lors d'une conférence de presse dont nous avons traduit les principaux extraits.

"Mon genou va bien, je n'ai plus aucun problème physique. Je pense avoir fait le meilleur choix en signant ici. Anderlecht est le meilleur club de Belgique. Il pratique un football offensif, la plupart du temps il a la possession du ballon. J'aime ce type de jeu et je pense pouvoir m'adapter facilement à cette équipe. Dans le football moderne, un attaquant doit courir, faire des sacrifices. Je suis prêt à faire tout que le coach me demandera pour aider l'équipe.

Tout joueur rêve de jouer en Ligue des Champions, c'est une compétition très relevée. Mais je ne suis pas venu juste pour ça. Anderlecht est un gros club, ce n'est pas un choix difficile de venir ici. J'ai joué chaque saison l'Europa League. J'ai joué contre quelques bonnes équipes comme Manchester United, Paris-Saint-Germain. J'ai une bonne expérience mais pas en Ligue en Champions.

Tout joueur veut jouer. Je sais qu'il y aura ici aussi de la concurrence à mon poste. Le coach fera ses choix. Il y aura beaucoup de matches, je pense que chacun de nous deux aura sa chance. Je ne sais pas ce qui me différencie de Lucas Teodorczik, je ne réfléchis pas à ça. On verra bien. Je ne me considère pas comme une machine à scorer, ce n'est pas comme ça que je me définirais. Je donne le meilleur de moi-même pour aider l'équipe à gagner. Je suis un compétiteur, la gagne est ce qu'il y a de plus important.

Un nouveau coach est arrivé à Saint-Etienne, il ne me voyait pas dans l'équipe donc pour moi c'est un bon choix d'être ici, Anderlecht est un gros club. Jouer ici, ça représente quelque chose. J'espère qu'Anderlecht fera la même saison que l'an dernier, ça voudra dire que j'aurai un trophée. Saint-Etienne a décidé de me prêter sans option d'achat mais je ne prête pas attention à ça. Je suis ici, ma tête est à Anderlecht, je suis entièrement concentré sur cette nouvelle saison avec les Mauves et on verra ensuite ce qui se passera. Je ne me préoccupe pas de cela." 

L'équipe de France Espoirs a été tenue en échec par son homologue chilienne en début de soirée lors d'un match amical à Laval. Titulaire, Jonathan Bamba a profité d'une action initiée par Allan Saint-Maximin pour délivrer avec l'aide d'une jambe adverse une passe décisive sur l'ouverture du score des Bleuets dès la 9e minute.

Après que la Roja a égalisé malgré un hors jeu évident, le numéro 14 des Verts a failli redonner l'avantage à son équipe d'un bel enchaînement contrôle frappe du gauche à la 25e. Jo a été cédé sa place à l'heure de jeu mais Ronaël Pierre-Gabriel  est entré en jeu à la 72e minute, honorant ainsi sa première sélection en Espoirs.

Pour rappel, Jo et RPG défieront au Mans le Kazakhstan le 5 septembre à 18h30 dans le cadre des éliminatoires de l’Euro 2019.

Après avoir suivi des tribunes les matches des Verts, Alexandros Katranis est resté sur le banc ce soir lors de la victoire 2-0 de l'équipe de Grèce Espoirs sur le terrain de la Biélorussie lors des éliminatoires de l'Euro 2019. Reste à savoir si le latéral gauche stéphanois aura enfin l'occasion de jouer lundi contre la Moldavie...

Evoqué quelques heures plus tôt par le site espagnol El Desmarque, le prêt d'Oussama Tannane à Las Palmas a été officialisé cet après-midi par l'ASSE. Le club précise que l'actuelle lanterne rouge de la Liga dispose d'une option permettant d'acheter l'international marocain, actuellement sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2020.

Alexandre Barthe (31 ans) n'aura disputé qu'une quinzaine de matches avec le FC Universitatea Craiova. Moins de 8 mois après son arrivée en Roumanie, il s'est engagé aujourd'hui avec le CSKA Sofia. Victime des Verts en 1976, les Rouges ont réservé un accueil de star à leur recrue en soulignant sur leur site officiel le palmarès du défenseur central.

"Ce produit du centre de formation de Saint-Etienne est le joueur étranger le plus titré de l'histoire du football bulgare avec un total de 12 trophées. Il a été 6 fois champion de Bulgarie : 2 fois avec Litex (2010 et 2011) et 4 fois avec Ludogorets (2012, 2013, 2014 et 2015). Il a aussi remporté 3 fois la Coupe de Bulgarie (2009, 2012, 2014) et 3 fois la Super Coupe (en 2010, 2012 et 2014)."

Alors que La Provence annonçait dans sa dernière édition que le néo-Vert Rémy Cabella pourrait affronter l'OM cette saison, le site Le Phocéen a infirmé cette information à la mi-journée après avoir questionné sur ce point le président marseillais Jacques-Henri Eyraud.  La dernière recrue stéphanoise serait donc sans famille (d'origine ou d'adoption) les 17e et 25e journées. Pour rappel, de tels accords de principe existent souvent avec les joueurs prêtés. A titre d'exemple, la saison dernière, Jonathan Bamba n'était pas dans le groupe angevin contre Sainté et Allan Saint-Maximin n'était pas dans le groupe bastiais contre Monaco.

Selon le site sportif espaganol El Desmarque, Oussama Tannane est sur le point de s'engager à Las Palmas, club de Liga où a évolué un autre international marocain ayant porté le maillot vert : Nabil El Zhar.

En marge de l'entretien qu'il nous a accordé au sujet de Rémy Cabella, l'ancien gardien stéphanois Baptiste Valette nous a expliqué hier pourquoi il a préféré les Crocodiles aux Sangliers.

"Je suis très heureux d'avoir signé à Nîmes car j'ai eu des galères l'année dernière. Suite à une grave blessure, j'ai mis beaucoup de temps à me remettre. En fin de contrat à Virton, je n'ai pas prolongé. J'ai alors travaillé avec mes agents pour essayer de trouver un challenge en National.  J'avais de très bons contacts avec plusieurs clubs évoluant dans cette division, ils me voulaient mais ils ne pouvaient pas financièrement assumer le salaire. Quand on est professionnel à l'étranger et qu'on revient en France, on doit signer un contrat fédéral d'une certaine somme et ça met des barrières aux clubs de National qui investissent peu d'argent à ce poste de gardien. J'avais des sollicitations émanant de divisons inférieures mais je n'ai pas hésité quand Nîmes s'est présenté.

J'ai saisi l'opportunité de revenir en France au niveau professionnel dans un club qui a fait une saison exceptionnelle la saison dernière en jouant la montée jusqu'à la fin. En plus, je reviens dans ma région, moi qui suis né à Sète et ai été formé à Montpellier. Psychologiquement, je pense que ça va beaucoup m'aider. Cela fait un peu plus de deux semaines que je suis ici, je prends beaucoup de plaisir aux entraînements, je travaille bien, dans d'excellentes conditions. J'ai signé en tant que numéro trois mais je vais bosser un maximum, après on verra bien ce qui se passe. J'ai l'ambition de faire la meilleure saison sur le plan sportif et voir ce qui se passe après. C'est un challenge, je le relève, on essaye d'aller le plus haut possible."

S'étant vu infliger un sévère 4/10 par la Pravda mais aussi par So Foot, Ole Selnaes a commenté hier sa prestation contre le QSG dans le quotidien norvégien Dagbladet.

"J'ai l'impression d'avoir fait un bon match, j'ai été bon. Bien sûr il y a des choses qui auraient pu être meilleures, mais globalement je suis satisfait. Il faut admettre qu'on a affronté une meilleure équipe que la nôtre. L'équipe du PSG est l'une des meilleures du monde, c'est génial de se frotter à elle. C'est un match plaisant à jouer. Je ne pense pas du tout que la domination du PSG soit un problème pour le championnat de France. C'est inspirant et motivant de se mesurer à une telle équipe. Quand on affronte les meilleurs joueurs du monde, on peut s'étalonner. On peut comparer la situation du PSG à celle de Rosenborg en Norvège. Beaucoup de petits clubs s'en plaignent mais je suis en désaccord avec eux."

Le Télégramme nous rappelle aujourd'hui que Yannis Salibur vient de vivre son deuxième transfert avorté en six mois.

De façon moins appuyée que son ex-acolyte Bernard Bosquier, l'ancien gardien stéphanois Georges Carnus tacle quand même Roger Rocher dans un entretien paru aujourd'hui sur le site de So Foot. Extraits.

Mon départ et celui de Bosquier avaient été annoncés par la presse alors qu'il restait encore plusieurs journées de championnat. Je ne sais pas qui avait parlé, mais ça s'est su. Avec Bosquier, on a été les deux premiers à bénéficier de CDD dans le football ! On est tombés au moment où il fallait. Avant ça, on était transférés sans nous demander notre avis. On nous disait : "Allez là-bas. Si ça se passe bien, tant mieux."  Et si on ne plaisait pas, on nous gardait ou on nous jetait ailleurs. J'ai fait une émission de télé pour expliquer mon choix avant la fin du championnat. C'était inédit pour un joueur de faire ça, mais il faut un début à tout.

Contre Bordeaux, je prends un but bidon à la fin, il nous restait quatre matchs à jouer, et Rocher a dit : "Tous les deux, Carnus et Bosquier, à partir d'aujourd'hui, vous prenez vos affaires et vous partez. Je ne veux plus vous voir." S'il nous avait gardés tous les deux pour les quatre derniers matchs, on aurait été champions. A la fin du match, pour aller à ma voiture, les gens m'attendaient. Ils pensaient qu'on avait fait exprès de faire un mauvais match. L'année d'après, quand on jouait à Marseille et qu'on venait jouer à Saint-Étienne, on était aussi sifflés tous les deux, pendant tout le match.

Bien sûr, tous les joueurs de Saint-Étienne nous soutenaient et étaient derrière nous. Au départ, ils ne savaient pas trop quoi dire, ils avaient peur de prendre parti. Je suis né à Gignac-la-Nerthe et j'habite à Marignane. Mon rêve de toujours, c'était de jouer à l'OM. Et l'occasion s'est présentée quand j'étais libre, donc je suis allé à Marseille, voilà, c'est tout. Le transfert s'est fait tout seul. Rocher n'a pas accepté les conditions qu'on avait proposées pour re-signer, et Leclerc les acceptait. Voilà la différence. Si Rocher avait accepté, j'aurais signé à Saint-Étienne et c'était fini. Je n'aurais jamais joué à Marseille."

Selon la dernière édition de La Provence, "l’accord entre l'OM et l'ASSE ne prévoit pas que Cabella, qui sera resté deux saisons à Marseille et laissera un sentiment de gâchis, rate les rendez-vous contre les Verts. Il devrait être gonflé à bloc au moment des retrouvailles, début décembre au Vélodrome." Un stade où Sainté ne s'est plus imposé ldepuis le 10 août 1979 ! Et si Cabella succédait aux Platini, Rep, Rocheteau et autres Zimako ?

La Pravda revient aujourdhui sur le transfert avorté du Guingampais Yannis Salibur. Extraits.

"L'ASSE avait décidé de concrétiser le transfert de Salibur, à qui il restait un an de contrat à Guingamp. L'affaire semblait réglée hier soir, avant qu'elle ne capote au dernier instant. Le club breton s'était mis d'accord avec Saint-Etienne sur une indemnité de transfert de 8 M€, plus 2 M€ de bonus, dès le début de l'après-midi d'hier. Des exigences salariales de dernière minute du joueur seraient à l'origine de l'échec de l'opération. Salibur n'a jamais caché ses envies d'Angleterre. Il disposait également de touches du côté de la Roma (Italie) et du Borussia Dortmund (Allemagne). Si un juteux contrat de quatre ans l'attendait dans le Forez, il ne rêvait pas des Verts.

De leur côté, les dirigeants de l'ASSE ne semblaient pas disposer de liquidités suffisantes pour boucler le plus gros transfert de leur histoire. Pour y parvenir, il leur fallait alléger leur masse salariale et vendre un joueur. Mais le départ du latéral gauche Cheikh M'Bengue (29 ans, 110 000€ bruts mensuels, primes comprises) n'est toujours pas acté. Pas plus que la vente sur le fil de l'un de ses joueurs. Celle-ci peut toujours intervenir. S'il est clos depuis hier soir en France, le marché des transferts reste ouvert en Espagne jusqu'à ce soir, jusqu'au 8 septembre en Turquie et jusqu'au 30 au Qatar."

Dans la dernière édition du Progrès, Rémy Cabella dévoile les dessous de son arrivée à Sainté.

"Le coach m’a demandé où j’aime jouer. Il m’a parlé de son système de jeu, de la manière dont il veut jouer. Cela a énormément joué dans ma décision. J’aime le jeu, prendre du plaisir. C’est le plus important. Mon poste de prédilection est sous l’attaquant. Ma seule envie est de jouer, d’aider. Je me donnerai à mille pour cent. J’ai essayé de ne pas trop stresser ces derniers jours. De nombreux clubs m’ont sollicité, notamment en France. Saint-Étienne est celui qui me correspondait le mieux. Je sais que j’ai fait le meilleur choix.Je suis vraiment ravi d’être ici. Je veux rendre la confiance que l’on m’a accordée. Je ne me fais pas de souci, j’ai confiance en moi. L’ASSE m’a déjà contacté par le passé. Cette année, l’opportunité s’est présentée, je l’ai saisie. En plus l’ASSE réussit un très bon début de saison."

Selon Le Progrès du jour, le dossier de la prolongation de Jonathan Bamba n'avance pas. "Les exigences de ses conseillers pour une prolongation apparaissent démesurées à ses dirigeants".

Alors que les départs d'Oussama Tannane et Cheikh Mbengue sont possibles, Kévin Monnet-Paquet devrait rester à Sainté selon Le Progrès. Le quotidien régional nous apprend que l'ancien Sang et Or et actuel numéro 22 des Verts a refusé de rejoindre un RC Lens en plein échec (zéro pointé après cinq journées malgré les efforts de Jérémy Vachoux). Selon la Pravda, KMP a également décliné une offre du FC Nantes.

Après avoir annoncé une heure plus tôt que le milieu Yannis Salibur s'était engagé pour quatre ans avec l'ASSE, Le Progrès a rétropédalé en toute fin de soirée. "A 23h30, le joueur a posé de nouvelles exigences salariales, que les dirigeants stéphanois n’ont pas acceptées." Trop gourmand, le milieu offensif de Guingamp ne rejoindra donc pas William Saliba (photo).

Convoité par Sainté, le milieu de terrain amiénois Tanguy Ndombele a été prêté ce soir avec option d'achat aux vilains comme le rapporte le site officiel des banlieusards. On souhaite à l'international Espoirs de perdre beaucoup d'autres matches 3-0 que celui du 19 août dernier, à part ceux qu'ils jouera aux côté de Jo et RPG avec les Bleuets...

L'un des longs feuilletons de l'été a connu un épilogue sans suprise ce soir : après avoir prolongé jusqu'en 2020 son contrat avec le Stade Malherbe de Caen, Yann Karamoh (19 ans) a été prêté pour deux ans avec option d'achat à l'Inter Milan.

Ça a négocié dur pour Salibur mais l'ASSE et l'EAG ont fini par tomber d'accord sur le transfert du milieu offensif de 26 ans, qui vient de s'engager pour quatre ans avec les Verts selon Le Progrès. Pour rappel, Sainté avait déjà mis le grappin il y a deux ans et demi sur William Saliba, aujourd'hui international U17 et considéré comme l'un des plus gros espoirs du centre de formation.

Outre les cas Tannane et M'Bengue, le Progrès nous donne des nouvelles de l'avancement du dossier Salibur. Alors que l'heure tourne et que le mercato est presque clos, l'ASSE et Guingamp ne s'entendent encore pas sur l'indemnité de tranfert, les bretons en demandant 10M€.