Invité par le Canal Football Club à revoir le premier but qu'il avait claqué avec les Verts contre Créteil, l'élégant Bafé Gomis en a profité ce soir pour remercier sur le plateau Frédéric Antonetti.

"C'était une belle époque, on était en D2. Le coach Antonetti m'a fait confiance. Il y a une image qui m'est restée. J'avais marqué ce premier but avec les pros contre Créteil à Casagrande. En rentrant aux vestiaires, tout le monde m'a félicité, moi j'étais content. Le coach m'a dit : "Bafé, il faut que ça dure quinze ans !" Cette exigence-là m'a servi toute ma carrière donc je tiens à le remercier devant tout le monde."

Après avoir complimenté l'actuel meilleur buteur du championnat turc, Anto a glissé quelques mots sur le match d'avant-hier soir.

"J'ai lancé Bafé chez les pros en 2003. Il a marqué quatre buts et a beaucoup contribué à la montée (...) J'attends des adversaires de Paris ce qu'a proposé Saint-Etienne, c'est-à-dire un schéma qui contrarie le jeu du PSG. Moi je trouve que Saint-Etienne a fait un bon match. N'oublions pas que Jonathan Bamba a eu l'égalisation au bout du pied alors que Paris n'a fait qu'un seul tir lors de la première mi-temps !"

Tyrone Tormin, auteur d'un doublé

Pour les U17 Nationaux de Razik Nedder, c'était la rentrée officielle. Après une brillante série de matches amicaux, autant par les résultats que par la manière, ils recevaient aujourd'hui à l'Etivalière leurs homologues de l'Olympique de Valence. Ils ont quelque peu déçu leurs supporters au terme d'une rencontre qu'ils ont certes dominé, mais qui s'est terminée sur le score nul de 2-2.

Disons que les Verts n'ont rien fait pour se faciliter le match car ils auraient dû se mettre à l'abri dès le premier acte, en convertissant les nombreuses occasions qu'ils se sont créées. Ils ont ouvert la marque à la 20ème minute par Tyrone Tormin, à la réception d'un centre de Dylan Durivaux. (1-0, 20ème). Quelques instants plus tard, le gardien valentinois permettait à son équipe de rester dans le match et d'atteindre le repos sur ce score flatteur.

Dès la reprise, les Verts manquaient de peu le break. Et les visiteurs ne se faisaient pas prier pour égaliser sur corner. (1-1, 50ème). Pire même, jouant parfaitement un contre face à des Stéphanois ne respectant pas les équilibres, ils prenaient l'avantage. (1-2, 55ème). Cette prise d'avantage décupla leurs forces. Les Verts se ruaient à l'attaque, mais la barre, les arrêts du gardien annihilaient leurs tentatives. C'était un jour sans, ils n'arrivaient pas à retrouver la fluidité habituelle de leur jeu, et la rigueur leur faisait défaut. Mais ils allaient trouver la force suffisante pour ne pas perdre ce match. Dans les ultimes minutes, Steven Leleux débordait sur son couloir, servait Marvin Tshibuabua, monté aux avant-postes, qui centrait : Tyrone Tormin reprenait acobatiquement pour égaliser. (2-2, 88ème). Et derrière, Victor Petit était à deux doigts de donner la victoire aux siens.

La composition  : Bajic - Chaigneau (Urie 58ème), Tshibuabua, Roubat - Durivaux, Petit, Benkhedim, Kiran (Aymar 56ème), Leleux - Tormin, Bellakhdar (Messili 75ème)

La réaction de Razik Nedder : "On n'entame pas notre championnat de la meilleure des manières dans un match frustrant où l'on aurait dû se mettre à l'abri dès la première mi-temps. Le football est juste quand tu fais preuve de suffisance et que tu manques d'exigence. On a été sanctionné sur un coup de pied arrêté et un contre, cela en cinq minutes. Malgré cette prestation très moyenne, on se crée beaucoup d'occasions, ce qui aurait dû nous permettre de remporter cette rencontre, mais c'était un jour sans. On a le mérite de s'être accroché jusqu'à la fin pour tirer le match nul. C'était un match formateur pour les garçons, match qui va les faire grandir. Il ne faut pas tout jeter."

Les Verts ont concédé le nul cet après-midi sur un vieux et petit terrain synthéthique du Sporting Club de Toulon.

Les Verts ont logiquement ouvert le score à la demi-heure sur une belle frappe sous la barre de Zinédine Touati (photo) bien décalé côté gauche par Adrien Fleury. Lors de cette première période, Zakaria Bengueddoudj a failli trouver lui aussi le chemin des filets mais sa tête décroisée est passée juste à côté du poteau.

Alexandre Valbon (tir à côté) puis Wesley Fofana (pointu sur le gardien) ont eu l'occasion de tuer le match en début de seconde période. Les Varois ont égalisé à la 71e minute sur un penalty concédé par Wesley Fofana, dont la passe latérale avait été interceptée par un attaquant. Avant que le parfait homonyme du rugbyman jaunard ne se fasse expulser à la 88e, les Verts auraient pu bénéficier d'un peno pour une main.

En fin de match, Habib Koné s'est fait rattraper in extremis alors qu'il avait le ballon de la gagne au bout du pied. Alexandre Valbon a lui aussi eu une de balle de match mais Nathan Crémillieux a sauvé son équipe en détournant un coup franc d'une belle claquette à l'entame du temps additionnel.

La compo : Crémillieux - Mezaber, Fofana, Saliba, Mohamed - Moueffek (Vogt, 67'), Fleury - Valbon (Mersel, 82') - Abi, Bengueddoudj, Touati (Koné, 60').

La réaction de Lilian Compan : "On a fait une bonne première mi-temps, on a su répondre présent dans les duels face à cette athlétique équipe toulonnaise. Il y avait beaucoup d'intensité. C'était un match d'hommes. C'est dommage qu'on n'ait pas réussi à convertir nos balles de break. C'est frustrant de ne pas repartir avec la victoire, elle était méritée. On repart malgré tout avec un nul."

Malgré les titularisations de Benoît Assou-Ekotto, Renaud Cohade et Nolan Roux, le FC Metz a concédé hier chez Patrice Garande sa 4e défaite de la saison. Dans le quotidien Luxemburger Wort, l'ancienne pipe stéphanoise Luc Sonor fait un appel du pied à la lanterne rouge grenat.

"Avec l’effectif actuel, je doute que Philippe et le FC Metz puissent s’en sortir. N’importe quel autre entraîneur serait en difficulté. Je lis de plus en plus de critiques en direction de Philippe via les réseaux sociaux mais il fait avec ce qu’on lui donne et si on ne lui offre pas plus de moyens il ne fera pas de miracle. J’ai l’impression que le FC Metz a commencé à travailler un peu trop tard sur son recrutement. Là, il faut vraiment se réveiller. La défense messine m’inquiète vraiment et je pense que c’est dans ce domaine que des changements doivent s’opérer. Il y a quelque chose qui cloche dans le jeu grenat. Pourtant, je suis persuadé que l’arrivée de Nolan Roux va profiter à l’équipe et que Renaud Cohade est un très bon joueur qui peut servir ce même Roux dans de bonnes conditions.

Je rêve de revenir à Metz et d’y travailler pour le club ! J’avais sollicité Philippe Hinschberger pour le rejoindre mais il avait déjà son staff au complet. J’ai joué neuf ans sous le maillot grenat, il faut que les mentalités évoluent. Lyon et Marseille ont compris qu’ils avaient besoin d’anciens professionnels pour travailler avec eux. Le président Bernard Serin doit également savoir que son club a besoin d’une âme, de personnes qui aiment ce club et qui sont capables d’avoir un relationnel avec les supporters ou les partenaires extérieurs. J’ai l’impression que le club se laisse aller mais il faut savoir qu’il faut très peu de temps pour retomber dans ses travers. C’est vrai qu’il est facile pour moi de parler ainsi et que les conseilleurs ne sont pas les payeurs, mais je ne voudrais pas que le FC Metz retrouve la L2."

Selon le site altiligérien La Commère 43, Roland Romeyer a assisté hier à un tournoi organisé au stade René-David de Bas-en-Basset pour honorer la mémoire de trois anciens jeunes footballeurs de l'US Bassoise (ancien club de Clément Cabaton), morts dans l'explosion d'une maison abandonnée en 2015.

Oussama Tannane, qui avait envisagé l'été dernier de jouer pour le QSG, n'a pas brillé contre cette équipe avant-hier soir au Parc, comme l'atteste cette compilation du site maroacain Mountakhab.

Dans la dernière édition du Progrès, Kévin Théophile-Catherine livre son analyse de la première défaite des Verts de la saison. Extraits.

"Il y a ce penalty et le second but inscrit sur un coup franc sur lequel on aurait dû être plus attentif à la retombée du ballon. Déjà que c’est dur à Paris, alors si on prend des buts sur des décisions… enfin, on n’est pas aidé. Le troisième but est anecdotique. Tout n’est pas à jeter, loin de là. On a notamment bien su ressortir le ballon par moments. La différence entre les deux équipes se situe dans les 30 derniers mètres. On était peut-être surpris de s’y retrouver aussi facilement. On est ensemble depuis deux mois seulement. Des joueurs sont arrivés, d’autres sont partis. Il y a un nouveau coach, une nouvelle philosophie. On travaille bien au quotidien. On ne va rien lâcher. Je ne sais pas si on a contrôlé cette équipe du PSG mais c’était assez serré. Cela prouve que notre travail paye. On ne peut toutefois pas se contenter de ce constat. On va travailler dur, avec humilité afin d’améliorer ce qui doit l’être."

Dans son analyse de la défaite des Verts au Parc, le Sphinx met en cause dans Le Progrès l'arbitrage de Clément Turpin. Extraits.

"C’est du classique, il ne faut pas toucher les Parisiens notamment Cavani qui sait parfaitement tomber. Il a même bien plongé. Cela m’agace. C’est dommage car le match se décante en faveur des Parisiens grâce au cadeau de l’arbitre. Il faudra s’en souvenir lors du match retour et mobiliser le public. C’est d’autant plus regrettable que l’ASSE a bien joué, il n’y avait pas de trous flagrants dans l’organisation. Elle a fait preuve d’une belle solidarité. Il est dommage qu’elle n’ait pas su concrétiser ses occasions. Le petit reproche que l’on peut faire aux Verts est qu’ils auraient pu se montrer un peu plus déterminés, un peu plus conquérants lorsque les Parisiens jouaient au ralenti. Mais, compte tenu du contexte, malgré l’ampleur du score, ce match est encourageant."

Le Progrès du jour commente les pistes Cabella et Nakoulma évoquées par Yahoo Sport et Ouest-France.

"Rémy Cabella a été proposé à l’ASSE, mais, si les dirigeants stéphanois s’étaient déjà penchés sur cette piste, "c’est un joueur ciblé", il ne correspond pas au profil recherché, un attaquant qui amène de la percussion et des buts. Cabella préfère par ailleurs Nantes qui pourrait libérer Préjuce Nakoulma dont on parle aussi à Saint-Étienne. Même si, à 30 ans, lui non plus n’a pas le profil du joueur jeune et d’avenir espéré."

Dans la Pravda du jour, l'attaquant strasbourgeois Idriss Saadi glisse un tacle à l'ASSE et cite les vilains en exemple.

"Saint-Etienne ? C'est mon club formateur. Point. Encore que, quand on sort si peu de joueurs, dont un phénomène, Kurt, qui aurait réussi n’importe où, je n’appelle pas ça un club formateur. Trois titularisations et quinze bouts de match, quand est-ce que j’ai eu ma chance chez les Verts ? Il a fallu que Bamba parte Angers pour réussir en L1. Je n’ai aucune rancœur. Je constate et je ne comprends pas. Surtout quand tu as l’exemple à côté de Lyon qui, lui, fait  preuve de patience avec ses jeunes."

Défait 2-0 par le Borussia, le Hertha Berlin n'aura tenu qu'un petit quart d'heure en début de soirée à Dortmund, le temps pour Pierre-Emerick Aubameyang de claquer son 6e pion de la saison (le 2e en championnat) en 4 matches toutes compétitions confondues.

Enfin, des anciens Verts mais qui ont le coeur toujours vert.

L'ASF Andrézieux,  pour le compte de la 3ème journée du championnat de National 2 a battu la réserve du QSG sur le score de 1 à 0. Nicolas Markut, Clément Cabaton, Romain Reynaud, le capitaine Maxence Chapuis, Romain Spano (passeur décisif), Anthony Vacheron, entré en jeu à la 77ème, ont permis à notre club partenaire de conserver sa place de leader. Rappelons aussi que l'ASF Andrézieux est coachée par Romain Revelli assisté de Florent Guillaud.

 Après une opposition interne la semaine dernière, c'était aujourd'hui sur le synthétique de l'Envol le 1er match amical pour les U15 Elite de Jean-Philippe Primard qui n'avait pas choisi la facilité en leur opposant les U16 de l'ASF Andrézieux. Les jeunes Verts ont bien répondu aux attentes de leur coach en obtenant un bon match nul sur le score de 2 à 2.

C'est Marie-Gaël Mukanya, fraîchement arrivé cet été de l'AS Savigneux-Montbrison, qui ouvrait le score au quart d'heure de jeu : suite à un centre, il réussissait, au milieu d'une forêt de joueurs, à placer un pointu victorieux dans le petit filet. (0-1, 15ème)

Les U16 de la plaine trouvait la faille à la 40ème : une mauvaise relance plein axe du gardien mettait son défenseur en difficulté, le ballon était récupéré par un attaquant adverse qui venait égaliser. (1-1 40ème)

Les Verts reprenaient l'avantage à la 55ème minute : un centre de Raphaël Ressicaud était coupé de la tête au 1er poteau par Mouad Ouroui.(1-2, 55ème)

Une nouvelle erreur individuelle allait permettre à Andrézieux d'égaliser consécutivement à une hésitation coupable du latéral droit. (2-2, 75ème)

La composition de départ : Moulineau - Camara, Bendriss, Ahmane, E.Mouton - M.Moueffek, Morel, Ressicaud, Moyo - Marwan Ouroui, Mukanya.

Entrés en jeu : Ouenass, Mouad Ouroui, Lamrabtine, Yahiaoui.

Grillet, Marsac, Hilaire étaient absents suite à de petites blessures.

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Je suis dans l'ensemble satisfait de cette rencontre. Nous avons fait un match costaud contre une bonne opposition U16. Nous avons mis en place le jeu que l'on voulait. Notamment en 2ème période, notre organisation défensive s'est révélée efficace, avec de bonnes sorties du ballon. Nous avons fait 2 erreurs individuelles qui nous ont coûté les buts, mais au-delà je retiendrai surtout notre collectif qui a été très positif. Les erreurs individuelles, on peut les corriger assez facilement, cela donne des pistes de travail. En tous cas, on s'est bien étalonné : c'était la première vraie confrontation de la saison, contre de surcroît une opposition de qualité."   

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur notre forum grâce aux potonautes thomas99 et zimako, envoyés spéciaux à l'Etrat : l'équipe réserve de l'ASSE a concédé en début de soirée un match nul et vierge face à son homologue de Bourg-Péronnas.

Malmenés dès l'entame dans la touffeur de l'été forézien par de pressants Bressans sur le champ de labour Aimé Jacquet mais rassurés par les interventions d'Anthony Maisonnial, les Verts ont d'abord répliqué sous l'impulsion de Mahdi Camara et sur des coups francs de Kenny Rocha Santos et Dylan Chambost avant que Rayan Souici ne mette une tête juste à côté de la cage.

Suite à une déviation de la tête de Hugo Roussey, Lamine Ghezali a failli ouvrir le score en début de seconde période. Le portier visiteur a dû s'employer vingt minutes plus tard pour détourner un tir de Mahdi Camara. Seul au point de penalty, Kenny Rocha Santos s'est ensuite emmêlé les pinceaux. Malgré une tête de Benjamin Aulagnier et une tentative de lob de Kenny Rocha Santos, les Verts n'ont pas réussi à trouver la faille.

La compo : Maisonnial - Panos, Petrot, Gomis (Martin-Pichon, 46'), Landini - Souici, Chambost, Camara, -  Rocha Santos, Roussey (Baghdadi, 63'), Ghezali (Aulagnier, 82').

La réaction de Laurent Batlles : "Ma réaction est forcément mitigée. Je suis à la fois content d'avoir pris un point et de ne pas perdre, mais je regrette qu'on ait fait un match plus que moyen techniquement. Depuis le début de l'année, c'est sans doute notre match le plus pauvre d'un point de vue technique. Dans ces conditions, ça devient compliqué de gagner des matches. Les joueurs ont certes fait beaucoup d'efforts, mais ils ont perdu beaucoup de ballons. On n'a pas perdu mais on avait l'ambition de gagner. Bourg-Péronnas a joué avec un bloc très bas, ils nous attendus. Contre de telles équipes, il faut être meilleurs dans le camp adverse. Et quand on a des possibilités de marquer, il faut y arriver. Il ne faut pas attendre d'avoir dix occasions pour la mettre au fond."

Onze ans après nous avoir tapé (dans l'oeil), Rémy Cabella va-t-il signer à Sainté ? Selon le compte twitter de Yahoo Sport France, l'ASSE négocie avec l'OM le prêt du milieu offensif de 27 ans, vainqueur de la Coupe Gambardella en 2009 et champion de France en 2012 avec Montpellier. Mais Canal + a annoncé avant le match Canaris vs Vilains que le joueur devrait plutôt se diriger vers Nantes.

Sous contrat avec le club phocéen jusqu'en 2020, l'ancien Magpie a fait l'objet aujourd'hui d'un papier dans La Provence. Extraits.

"Barré par Clinton Nje et Lucas Ocampos, le natif d'Ajaccio n'entre plus dans les plans de Rudi Garcia. Placé en tribunes à Ostende et utilisé 4 minutes à Ljubljana, le milieu offensif n'a eu droit qu'à deux apparitions en L1 : 5 minutes à Nantes et 14 minutes contre Angers. Restant déterminé à s'imposer à Marseille, le joueur n'envisage qu'un prêt (avec ou sans option d'achat) pour rebondir. Deux clubs français, deux italiens et deux espagnols sont sur les rangs. Sa situation devrait se débloquer rapidement, a priori en début de semaine prochaine."

Sur son compte twitter, le journaliste de RTL Bertrand Latour a reléyé les principaux propos tenus hier par Nanard sur l'atoproclamée première radio de France.

"Je préfère les critiques aux louanges. Les critiques permettent de se mobiliser et d'avancer. Le coach Oscar Garcia s'étonne de voir personne le dimanche à l'Etrat. En France, on ne travaille pas sept jours sur sept. Personne n'aurait imaginé il y a 3 ans que la moitié de notre effectif soit constitué d'étrangers. Si vous vendez Malcuit 9 M€,vous pouvez acheter Diony 7 M€.Il y a 3 ans, on l'aurait vendu pour 3 M€ et acheté pour 2 M€. En France, on voudrait pouvoir gagner la Ligue des Champions avec les moyens de Luzenac... On a dit à Oscar Garcia "on veut du jeu". Pas d'objectif au niveau du classement."

Annoncé hier par la RTS, le transfert de Yoric Ravet (27 ans) des Young Boys de Berne au SC Fribourg a été officialisé aujourd'hui par le club allemand où ont évolué deux autres anciens Verts, Patrick Guillou et Gelson Fernandes. "Je fais un grand pas dans ma carrière en rejoignant la Bundesliga" se réjouit l'ancien attaquant stéphanois, auteur de 43 pions et 58 passes décisives lors de ses quatre années passées en Suisse.

Evoqué il y deux semaines dans Le Télégramme, le transfert de Kévin Mayi de NEC Nimègue (D2 néerlandaise) au Stade Brestois a été officialisé aujourd'hui par le club où évoluait avec bonheur un certain Neal Maupay la saison dernière. Agé de 24 ans, "Le Colonel" s'est engagé pour trois saisons avec l'actuel 11e de Ligue 2.

Naguère à côté de Sarko mais hier proche de Hollande, Nanard était à fond dans le match, comme l'atteste ce cliché de l'agence Bestimage.

Chirac n'était pas là mais Roro a vu Patrick.

Après avoir résilié son contrat avec Trabzonspor, Carl Medjani (32 ans) s'est engagé hier pour deux saisons avec Sivasspor, défait hier 3-0 par son ami et ancien coéquipier stéphanois Bafé Gomis.

... on aurait mis Paris en bouteille. En zone mixte, le latéral du QSG Thomas Meunier est revenu hier soir sur le tournant du match d'ouverture de la 4e journée de L1.

"On a eu un peu de mal face à un bloc défensif de Saint-Etienne qui était très bien organisé. Si on n'avait pas eu le penalty, je ne sais pas comment on s'y serait pris pour débloquer le score. Avec un peu de patience, on a fait la différence. 3-0 à domicile, c'est quand même pas trop mal. C'est la preuve qu'on a des qualités individuelles et collectives offensivement. On a fait le match qu'il fallait, sans plus."

Sur RMC, Joël Quiniou a donné son avis sur ce penalty.

"C’est vraiment un léger contact de la main gauche de Janko sur le coude de Cavani. C’est la chute de Cavani qui a incité l’arbitre à siffler penalty. Ce petit contact-là a entraîné une amplification de ce geste. C’est vraiment limite. Cette amplification là n’est pas très, très logique. C’est ça qui m’ennuie."

Passeur décisif puis buteur (sur penalty), Bafé Gomis a contribué hier soir à la large victoire (3-0) du leader Galatasaray contre Sivasspor. L'ancien attaquant stéphanois est actuellement en tête du classement des buteurs du championnat turc avec quatre pions claqués en trois journées.

Dans la Pravda du jour, le milieu de terrain strasbourgeois Benjamin Corgnet raconte la mise à l'écart qu'il a vécue à Sainté la saison passée. Extraits.

"Ma première année à Sainté s'était très bien passée, j'avais eu de bonnes stats. Mais dès la deuxième année, je me suis rendu compte que je n'étais pas un cadre, que je pouvais être sorti de l'équipe. Puis ma situation s'est dégradée peu à peu et j'ai senti que le club ne comptait plus forcément sur moi. J'ai essayé de donner le maximum quand je jouais pour la réserve, par respect pour les jeunes de l'équipe et le coach Laurent Batlles. Je n'étais pas le pro qui débarque en CFA2 et qui joue en dilettante…

Heureusement j'ai vécu tout ça avec mon pote Jérémy Clément qui vivait la même situation que moi. On se soutenait mutuellement. J'ai le souvenir d'un déplacement à Borgo où on s'est retrouvé à jouer sur un synthétique alors qu'il y avait eu des inondations en Corse quelques jours plus tôt. Le public était au bord du terrain, dans une ambiance un peu folklo. Quand on est entrés sur le terrain avec Jérémy, on s'est regardés et on s'est dit qu'il fallait faire abstraction de tout ça, sinon tu cogites trop…

En fait, Jérémy et moi, on n'a jamais été tenus à l'écart du groupe. Symboliquement, c'était important. On s'entraînait toute la semaine avec les pros et le week-end on jouait en CFA2. C'était dur de sentir que, quoi qu'on fasse aux entrainements, ça ne changeait rien à notre situation, alors que certains n'en branlaient pas une et ils étaient assurés de jouer. Mais ce n'est pas mon genre de bouder. L'objectif, c'était d'être prêts si on avait besoin de nous.

Le groupe est parti en stage sans nous et on s'est retrouvés tous les deux seuls avec Jérémy dans le bâtiment pro. Quand on arrivait dans le vestiaire, il n'y avait personne. Bon, on essayait d'en rire. J'avais plein de potes dans le groupe. Mais c'est vrai que j'avais parfois du mal à regarder leurs matches. Celui qu'ils ont disputé à Old Trafford, je n'ai pas pu. Ce match, c'est mon plus grand regret. S'il y a vraiment une équipe qui me faisait rêver quand j'étais jeune, c'était Manchester United. Le fait d'être écarté pour cette rencontre, je l'ai vécu comme une sanction.

La semaine suivant notre élimination de l'Europa League, le coach est venu me voir en me disant : "Es-tu prêt à revenir ?" Je lui ai répondu : "Je pense que je vous l'ai montré depuis six mois, en ne lâchant aucun entraînement et aucun match avec la réserve." A partir de ce moment-là, je n'ai plus quitté le groupe pro, ce qui est paradoxal car je n'avais pas l'impression de faire de meilleurs entraînements. Etre mis à part puis revenir comme ça sans explication, c'était bizarre !

Avec ma famille, je faisais des efforts pour ne pas montrer que j'étais au fond du trou. Certaines situations dans ce milieu du foot ne sont pas simples à vivre, même quand tu gagnes beaucoup d'argent. Je savais que ce genre de situation existait, des potes à moi l'avaient connue, mais tant que tu ne l'as pas vécue toi-même, tu ne t'en rends pas compte. Aujourd'hui ça me fait du bien de ressentir la confiance d'un club."

Il y a deux mois, le supporter des vilains était revenu sur le tacle qu'il avait mis à l'attaquant stéphanois David Brockers lors d'un derby "amical" disputé en juillet 1990 à Feurs. Dans la dernière édition du Progrès, Hervé Bayet explique que c'est son pire souvenir d'arbitre.

"J’étais au centre. Sur une action, un joueur de l’ASSE élimine plusieurs adversaires pour s’en aller vers le but de l’OL. Soudain, un supporteur lyonnais franchit la main courante et tacle le Stéphanois pour éviter le but. Il y avait beaucoup de skinheads sur la touche, et cela a commencé à dégénérer. Ça tournait au cauchemar. Je voulais arrêter le match, mais Philippe Tibeuf, alors capitaine des Verts, m’a demandé de poursuivre la rencontre."

Dans la Pravda du jour, l'ancien milieu de terrain parisien Vincent Guérin salue la prestation stéphanoise d'hier soir.

"Ce qui est intéressant pour les Verts, c’est qu’ils ont tenu leur organisation du début à la fin. Leur bloc équipe a été assez sérieux, ils ont été intelligents dans leurs déplacements, on sent un gros travail de la part d’Oscar Garcia, l’entraîneur. Le PSG a longtemps manqué d’intensité et de vitesse et c’est en partie à cause de cette tactique. Même si, à l'arrivée, ça fait quand même 3-0, j’ai bien aimé Selnaes, Perrin et le petit Bamba. L’ASSE a une équipe homogène et dégage une grosse solidarité. C’est très intéressant pour la suite."

Dans la dernière édition du Progrès, Vincent Pajot livre son analyse de la première défaite de la saison.

"Le contenu ne reflète pas forcément le score. C’est frustrant. On prend un penalty litigieux. Après, c’est difficile de courir après le score face à Paris. Avec un peu plus de réussite, cela aurait pu tourner différemment. On a des principes que l’on respecte. On n’a pas déjoué. On a fait ce que le coach nous avait demandé. Avec plus de réussite et si on avait mieux joué les contres, le score aurait été différent. C’est un bon début de championnat. Comme nous a dit le coach, ce soir c’était un petit plus. On n’avait rien à perdre et on aurait aimé un autre résultat. Mais notre début de saison est plutôt satisfaisant. Paris nous laisse une impression mitigée. Il a fait de meilleurs matches mais il a des joueurs de qualité qui font la différence. Paris donne le sentiment de ronronner mais a des fulgurances qui font la différence. On doit continuer à travailler et on sera récompensé."

Unai Emery a tenu à saluer la résistance de l'ASSE hier soir à l'issue de la victoire du QSG au Parc des Princes.

"Avec l’arrivée de Neymar, les équipes évoluent de manière encore plus regroupée face à nous mais cela n’enlève rien au mérite de l’ASSE dans le travail accompli. Ils étaient coleaders avec nous avant ce match, ils se sont bien  renforcés avec une défense plus forte. C’est une équipe qui ne concède pas beaucoup d’occasions et c’était le match le plus difficile pour nous jusqu’ici."

Pascal Despeyroux commente la défaite des Verts à Paris dans la Pravda du jour.

"La tactique stéphanoise  était intéressante pour densifier le jeu et essayer de bien ressortir le ballon. Certes, cela a permis de réduire les espaces en première période et de limiter les occasions parisiennes. Mais, ensuite, quand le PSG a mis davantage de rythme, c’est devenu beaucoup plus dur pour les Stéphanois, qui avaient reculé d’une bonne vingtaine de mètres. Et ils ont eu trop peu d’occasions, malgré les deux de Bamba. À l'arrivée, 3-0 sera sans doute le tarif habituel…"

En conférence de presse, Oscar Garcia est revenu hier soir sur la lourde défaite de son équipe au Parc des Princes.

"Je suis très fier de la manière dont nous avons opéré avec quatre joueurs formés au club dont trois très jeunes. J’avais demandé de jouer avec courage et je crois que nous l’avons fait. Sinon, on n’aurait pas pu avoir huit tirs à Paris en première période. Le score est très lourd pour nous. Le premier but est un penalty pour une faute en dehors de la surface, le deuxième est pris sur un coup de pied arrêté et le troisième en fin de match. Nous avons eu des opportunités de marquer, mais le gardien du PSG a été très bon. Tout le monde aurait signé pour neuf points après avoir joué Paris, Nice plus Caen à l’extérieur. Je suis content mais nous sommes loin de ce que je veux. On va progresser et on verra si on a quelques cadeaux avant la fin du mercato. On ne peut pas tout changer."

Sans démériter, l'ASSE s'est inclinée 3-0 ce soir au Parc des Princes en match d'ouverture de la 4e journée de L1. Auteurs d'une très bonne première période, les Verts ont concédé l'ouverture du score sur un pénalty sévère obtenu et transformé par Edinson Cavani à la 20e minute suite à un léger contact avec Saidy Janko. Lancé en profondeur par Habib Maïga, Jonathan Bamba a failli égaliser à la 25e mais Alphonse Aréola a détourné le tir du numéro 14 stéphanois. Sur un coup franc concédé par Kévin Théophile-Catherine et tiré par Neymar, Thiago Motta a inscrit le but du break suite à une remise de la poitrine de Marquinhos à la 50e. Alors que Jonathan Bamba a perdu son second duel avec le gardien parisien à la 73e, Edinson Cavani a réalisé le doublé d'une talonnade à la 89e.