Patrice Garande semble avoir oublié qu'Ismaël Diomandé fait partie de son effectif. Non seulement le milieu de terrain ivoirien formé chez les Verts ne compte que 184 petites minutes sous le maillot caennais cette saison, mais il a été oublié par son bus, ce soir, en repartant du stade de la Meinau où il avait observé depuis le banc son équipe être tenue en échec par Strasbourg. Le tout, la faute à une discussion visiblement trop longue avec Idriss Saadi : "Je sors, je ne vois plus le bus. Mais pas d'affolement jusque-là. J'appelle, ils sont partis sans moi. Je parlais avec Idriss Saadi et j'attendais en me disant que le bus n'était pas encore arrivé. Puis je sors et ils sont partis. Heureusement, ils n'ont pas pris le vol sans moi. J'attends, je crois qu'ils vont me déposer à l'aéroport."

En conférence de presse, Julien Sablé a commenté la large défaite de son équipe ce soir à Bordeaux.

"Au bout de 4 minutes, le plan de jeu que l'on avait mis en place a volé en éclat. On est dans une période de grande fragilité, on était les deux équipes dans cette situation-là. Il nous a manqué beaucoup de choses, c'est à la fois de la frustration, de la colère et on sait que dans ces situations-là, il faut rester unis, ne pas s'éparpiller, c'est ce que j'attends des joueurs. On va trouver des solutions, on a un match très important contre Nantes.

Je suis un compétiteur, j'ai la haine de la défaite, je n'aime pas voir mon club dans cet état-là. Mentalement on est dans la difficulté, les éléments tournent en notre défaveur. Je déteste perdre et de cette manière encore plus. Pour le vestiaire, c'est la même chose pour une grande partie des joueurs. C'est mental, il faudra être costauds contre Nantes, ne pas se voiler la face, récupérer, rester unis, solidaires et se réfugier dans le travail."

Alors qu'ils n'avaient plus gagné depuis le 23 septembre et qu'ils étaient privés de trois attaquants (Kamano, De Préville et Laborde), les Girondins ont battu 3-0 des Verts plombés par leur manque d'agressivité défensive et leur médiocrité technique. Cette rencontre de la 15e journée de L1 a été marquée par la sortie sur blessure de Florentin Pogba (touché à la cuisse gauche) et à la première apparition du Capverdien Vagner, entré à la place de Loïs Diony à la 71e minute. Désormais devancés par les Bordelais, les Verts rétrogradent à la 10e place, et basculeront en deuxième partie de tableau si Rennes, Troyes ou Toulouse s'impose demain.

Supporters de foot s'apprêtant à troubler l'ordre public

Le site de supporters alsaciens Racingstub.com nous propose un compte-rendu du déplacement à Geoffroy Guichard, vu par deux fans strasbourgeois venus en indépendants, dont voici quelques extraits :

"Deux jours avant le match, interdiction de déplacement pour les supporters indépendants visiteurs. Le match de notre part, devra donc s'effectuer en tribune locale, et sans signe distinctif de nos couleurs Strasbourgeoise. De plus le maquillage du numéro de département de la plaque d'immatriculation est nécessaire afin d'être certain de pouvoir aller et repartir de Saint-Étienne sans soucis.

Il faut quand même avouer que c'est très particulier de suivre un match dans de telles conditions, pas d'écharpe, pas de manifestation de joie sur les buts des Bleus (en blanc ce soir là) si ce n'est un sourire discret et un regard complice.

Les supporters strasbourgeois arriveront bien escortés environs 45 minutes avant le coup d'envoi, s’installeront, afficheront les couleurs, les bâches des différents groupes (CCS, UB90 et KCB) et donneront immédiatement de la voix. Le fait que la tribune soit très reculée par rapport au reste du stade et la proximité directe avec le Kop Nord (investi par les Magic Fans) fait que lorsque ce même groupe a commencé à encourager son équipe, les chants ont couverts les voix strasbourgeoises.

A part les chamailleries habituelles à coup de chants entre groupe de supporters, il n'y a pas eu de tensions ni de problèmes qui justifiaient cet arrêté stupide et qui n'a pas permis à certains de s'organiser pour ce déplacement et pour d'autres de vivre pleinement leur passion.

Il y a tout de même eu à la sortie du stade un accrochage entre un supporter strasbourgeois (écharpe aux couleurs du RCS) et un groupe de supporter stéphanois, lui reprochant d'avoir affiché ses couleurs en face du Kop des MF91. Accrochage qui n'aurait évidemment pas pu avoir lieu si les autorités avaient laissé ce match se dérouler dans des conditions décentes pour tous."

Sur son compte twitter, Rémy Cabella a posté une photo qu'on qualifiera d'encourageante quant à son prochain retour.

La question étant de savoir ce que bientôt signifie, précisément...

Dans une longue et intéressante interview accordée au blog Main opposée, Jérémie Janot témoigne à nouveau sa reconnaissance envers son ancien entraîneur Jeannot Dées. Extraits.

"J’ai toujours dit que j’étais un gardien de but et pas un footballeur mais ça, c’est terminé. C’est malheureusement cet état d’esprit qui m’a peut-être empêché de franchir un palier dans ma carrière. Je pense que si j’avais eu une autre perception des choses, j’aurais peut-être pu continuer à jouer. Aujourd’hui, j’encourage les gardiens à  s’intéresser au jeu dans son ensemble.

Je m’inspire au quotidien de la rigueur et de la discipline de Jeannot Dées.. C’est ce que doit être un gardien de but de toute façon : rigoureux et discipliné. Il y a quand même cette part de folie chez les gardiens, mais pour moi ce n’est pas de la folie c’est de l’audace, ce n’est pas pareil. Un gardien fou, il va mettre en danger son équipe. La folie, c’est de sortir à 40 mètres et d’avoir 20 mètres de retard, tandis que sortir la tête en avant dans les pieds d’un attaquant qui arrive lancé, c’est de l’audace. Gardien est un poste à part de toute manière, c’est cela qui nous rend unique.

Jeannot Dees n’a pas été un joueur de haut niveau mais il a quand même formé Gregory Coupet, Florent Perraud, Pape Coulibaly, Florent Guillaud qui fait encore le bonheur de l’ASF Andrézieux-Bouthéon. Il y a plusieurs gardiens de Ligue 2 qui sont passés entre ses mains et il m’a clairement donner envie d’entraîner. Tous les jours, je n’avais qu’une hâte, c’était d’aller à son spécifique et quand il me disait qu’on n’en faisait pas, je faisais la gueule. Il savait me gérer lorsque j’étais fatigué ou autres, et c’est ce qui m’a permis d’avoir une longue carrière.

Mon principal critère à moi, c’est d’être bon, je veux des mecs qui veulent réussir. Si le mec gagne ses duels, qu’il est présent, dynamique et qu’il a une bonne relance, alors faites le venir. Qu’il fasse 2m10 ou 1m75, je veux le voir ! C’est d’ailleurs comme ça que j’avais fais signé à Saint-Etienne le jeune Yanis Bourbia qui est aujourd’hui en équipe de France U16. Il avait plusieurs clubs sur lui et je n’ai pas regardé sa taille. J’ai vu sa détermination, je me suis dit que ce gamin avait faim, et c’est exactement ce que je veux.

J'ai vécu mon rêve de devenir footballeur professionnel et d’avoir eu la chance d’évoluer toutes ces années dans un club mythique. 15 ans à Saint-Etienne, ça vaut 30 ans dans un autre club. Cela a toujours été un club où il y a eu de bons gardiens donc c’est aussi un public de connaisseurs. On m’a apostrophé il y a quelques temps sur Twitter en me disant “Toi, t’as jamais rien gagné !”. J’ai répondu à cette personne que j’avais gagné le coeur du Peuple Vert et ça, ça vaut tous les trophées imaginables. J’ai joué 425 matches chez les professionnels, j’ai été un privilégié pendant toute ma carrière, je n’ai pas la moindre raison de me plaindre.

Je n’aurais peut-être jamais dû partir de Sainté. Je voulais jouer, le banc ne m’intéressait pas et en allant au Mans qui était au bord du dépôt de bilan, ça a précipité ma fin. Puis il y a eu également cette fracture de la cheville durant mon passage là-bas. J’y ai tout de même fait de magnifiques rencontres, que ce soit les joueurs comme les entraîneurs. C’est également ce qui m’a permis de passer mes diplômes donc je me dis que c’est un mal pour un bien.”

Chahutés par une partie grandissante du peuple vert, Nanard et Roro bénéficient du soutien de l'ancien défenseur stéphanois Jean-Pierre Cyprien dans le bimestriel Journal du Sport.

"J'aime beaucoup Stéphane Ruffier. C'est l'un des meilleurs gardiens en France. Je me demande d'ailleurs comment ils font pour le garder. Je le trouve tellement bon que je suis étonné qu'il soit encore là. Pour conserver un joueur comme lui, cela prouve qu'il y a aussi de bons dirigeants à l'ASSE. C'est la base dans le football d'avoir un bon gardien."

Dans la dernière édition du quotidien Sud-Ouest, l'entraîneur Jocelyn Gourvennec invite ses joueurs à se transcender contre Sainté pour renouer enfin avec le succès et dépasser les Verts à l'issue de cette 15e journée.

"On sort de deux matches durant lesquels on a montré des choses. On a présenté un collectif plus cohérent. Il y a du mieux, même si ce n’est pas suffisant. On doit persévérer, continuer à croire en nous.  Il faut toujours tenter des choses, parfois modifier les habitudes des joueurs, mais en gardant des repères. On peut faire des choses, mais il faut garder l’axe. On ne peut pas tout inventer, tout réinventer, parce qu’il ne faut pas non plus que les joueurs perdent leurs repères. On doit avoir un peu plus de caractère. Il y a des choses que l’on doit mieux faire. Il nous manque d’être décisifs dans notre surface et dans la surface adverse. Face aux Verts on doit être plus déterminé pour mettre nos occasions au fond, notamment sur nos coups de pied offensifs de manière à ce que la tête de Vuka Jovanovic finisse au fond et non pas sur les pieds du gardien…"

"Nous sommes en discussions avec lui et avec son agent" déclare Dominique Rocheteau dans Le Progrès du jour au sujet de Kévin Monnet-Paquet, en fin de contrat en juin 2018.

Dans le même quotidien régional, le numéro 22 des Verts reste flou et prudent quant à son avenir. "Ai-je un souhait, une préférence pour la suite de sa carrière ? Franchement, je ne sais pas du tout. On verra bien ce qui se passe. Le football, ça va très vite. Les incertitudes sur ma situation contractuelle, j’ai déjà connu cela à Lorient même si le climat du club était plus apaisé. Honnêtement, je n’y pense pas. Je suis dans le travail. Avec les gars, on bosse pour sortir l’ASSE de cette situation et s’améliorer. Pour moi, l’important c’est vraiment qu’on redresse la tête. Les histoires de contrat, on aura le temps de les régler. Ce n’est pas urgent. Il ne faut pas penser à sa personne en ce moment. On doit juste montrer sur le terrain qu’on veut tous s’en sortir ensemble."

En attendant de savoir s'il sera toujours vert la saison prochaine, ce soir on va gagner grâce à Monnet-Paquet, qui fêtera à cette occasion son 300e match en L1.

Dans la dernière édition du Progrès, Juju évoque le proche retour des numéros 10 et 11 de l'ASSE mais ne peut pas garantir qu'il seront là contre les Canaris. "J’espérais leur retour pour Bordeaux. On fait des points tous les matins avec le doc. Il y a des jours où l’on gagne du temps, d’autres non. Je ne peux pas dire s’ils seront là contre Nantes, dimanche prochain." Selon la Pravda du jour, "l’ancien latéral gauche de l’Udinese ne se soigne pas au club, mais en Italie, avec la part d’inconnue que cela implique."

Hernani, qui visait le titre en août dernier dans Lance !, bataille encore pour l'Europe, comme il l'a confié aujourd'hui dans le même quotidien sportif brésilien.

"Avec l'ancien coach, je faisais de bonnes prestations, j'ai même marqué un but mais je n'enchaînais pas les matches, du coup je manquais de rythme. Le nouvel entraîneur est arrivé et m'a donné beaucoup de confiance, en disant qu'il aime mon football. Cela me rend très heureux. Cette responsabilité supplémentaire me pousse à faire de mon mieux sur le terrain. Lors de mon premier match avec lui, j'ai réussi à marquer un beau but, mais malheureusement on n'a pas réussi à gagner. Ce mardi nous avons un match très difficile, loin de chez nous, contre un adversaire traditionnel, mais nous devons imposer notre rythme pour essayer de repartir avec la victoire. Nous avons besoin des trois points pour ne pas nous éloigner des places qualificatives pour la Coupe d'Europe, notre objectif."

Quatre jours après avoir brillé à l'entraînement avec les pros, le prometteur attaquant Lamine Ghezali (18 ans) a rechuté le 18 novembre contre Thiers en National 3 quelques minutes après son entrée en jeu. Victime d'une déchirure à la cuisse comme le 7 octobre dernier avec les U19, l'ancien Torcéen ne devrait pas rejouer avant le mois février, le temps de bien se soigner.

Juju a convoqué un groupe de 19 joueurs pour le déplacement à Bordeaux demain soir (21h, Canal+ Sport).

On note le retour de Bryan Dabo au détriment d'Ole Selnaes, victime d'une contracture musculaire. Parmi les jeunes, Vagner (photo) est reconduit contrairement à Rocha et Souici.  Puisque Maisonnial risque d'assiter au match depuis les tribunes, le cap-verdien sera probablement sur la feuille de match.

Le groupe :

1.Anthony MAISONNIAL ; 16.Stéphane RUFFIER ; 30.Jessy MOULIN.
2.Kévin THEOPHILE-CATHERINE ; 12.Cheikh MBENGUE ; 15.Saidy JANKO ; 19.Florentin POGBA ; 24.Loïc PERRIN ; 29.Ronaël PIERRE-GABRIEL.
5.Vincent PAJOT ; 7.Bryan DABO ; 8.Assane DIOUSSE ; 13.Habib MAIGA ; 20.HERNANI.
9.Loïs DIONY ; 14.Jonathan BAMBA ; 22.Kévin MONNET-PAQUET ; 23. Alexander SODERLUND ; Vagner DIAS GONÇALVES.

Fidèle à sa réputation, Juju Sablé a prononcé un discours mobilisateur en conférence de presse avant le déplacement à Bordeaux demain soir (21h) :

"On a mis 2 buts dans le jeu, c’est la première fois de la saison. C’est positif. Il y a du mieux.

Avec Jean-Louis Gasset et le staff, nous sommes dans un échange permanent et quotidien, de très tôt le matin à très tard le soir. Nous discutons des changements et des différentes options. Je rentre à la maison avec ceci et je décide le lendemain.
Jean-Louis Gasset apporte beaucoup au club. Pas qu’à moi. Dans les matchs il est là pour voir des choses qu’au bord du terrain je ne vois pas.
On est dans la concertation et on est proches dans nos choix.

J'ai rencontré tous les groupes de supporters depuis une semaine. Ils ont rencontré les joueurs. Il y a eu un dialogue, comme dans une famille. Place aux actes. La vérité ressortira toujours des joueurs et de l'équipe première. Il faut se faire violence. Tous les joueurs haïssent la défaite. On est conscient qu’il faut arrêter de prendre des buts, c’est l’affaire de tous. On doit revenir aux bases : être dur à manoeuvrer. Les joueurs n’ont pas perdu ça. Il faut que tout le monde se révolte dès l’entraînement.
Chaque joueur est conscient de la qualité de son match, encore plus aujourd'hui avec le retour vidéo. Le haut niveau est intransigeant. Il faut faire un match quasi parfait dans les intentions et le comportement. Il faut refuser de prendre des buts, ne pas l'accepter, se révolter. Il faut se serrer les coudes, rester unis et refaire les efforts ensemble pour retrouver notre solidité.
Avec Gabriel Silva et Remy Cabella, nous vivons au jour le jour. Nous faisons des points quotidiens avec le doc', rien n'est encore programmé."

 

Dans son incontournable tableau des cartons, le potonaute ozzy nous rappelle que Léo Lacroix purgera demain son troisième et dernier match de suspension tandis que cinq de ses coéquipiers restent menacés, dont Kévin Théophile-Catherine et Assane Diousse.

.... le tableau complet des suspensions (depuis le début de saison) .... ici

quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure

Le quotidien régional Sud-Ouest revient aujourd'hui sur la très mauvaise passe des Bordelais, qui accueillent les Verts demain à 21h00. Extraits.

"Les Girondins n'avaient pas connu une aussi mauvaise série de sept matches (5 défaites, 2 nuls) depuis 29 ans. Comme tout le club, l’entraîneur des Girondins est sous tension. L’heure est à la quête de solutions alors que Saint-Etienne demain et Dijon vendredi arrivent, et que certains joueurs évoluent en dessous de leur niveau et/ou sont en manque de confiance.

Jocelyn Gourvennec a déjà vécu la même chose avec Guingamp - 6 défaites en en 7 journées, en 2014 - avant de trouver le déclic. Mais il n’a jamais été aussi exposé au vu des investissements et objectifs de l’actionnaire ,M6, dont les Girondins sont loin (se battre pour la 3e4e place) ou les ont manqués (phase de groupe de Ligue Europa).

Gourvennec, pas du genre à lâcher ni à se cacher, a deux options demain : la continuité, ou presque, en remplaçant poste pour poste les suspendus (Kamano et de Préville) par Cafu et Mendy, ou des changements plus marquants. Le retour de Jérémy Toulalan en sentinelle en est un possible. Miser sur l’enthousiasme d’un jeune (Zaydou Youssouf), relancer un revanchard (Contento, Poundjé) d’autres plus périlleux.

Le passage au 4-2-3-1, dans la plus mauvaise mi-temps samedi a montré que la variation de système n’était pas forcément la panacée. "Je ne suis pas fou, le 4-3-3 colle bien mieux à ce groupe-là. Il n’y a pas de recette miracle. On parle de composition, de système mais l’important est ce que les joueurs y mettent, ce qu’on souhaite y faire. Fixer à l’intérieur, sauter les lignes, jouer sur la largeur, ce n’est pas une question de système."

Comme l'atteste la vidéo mise en ligne ce dimanche par la chaîne youtube des Mauves, Robert Beric l'a mise trois fois au fond à Anderlecht !

Obligé de faire les poubelles en Belgique, l'attaquant slovène est entré en jeu ce soir à la 81e minute lors carton d'Anderlecht (4-0) contre Courtrai, l'ancien club d'Idriss Saadi. Sous contrat avec les Verts jusqu'en 2019, l'avant-centre n'a joué que 38 minutes depuis qu'il a rejoint le Plat Pays.

Président du Racing Club de Strasbourg, Marc Keller a brièvement évoqué le cas des Verts ce matin sur le plateau de Téléfoot.

"L'ASSE est un club qui a très bien travaillé depuis quelques années avec Christophe Galtier. Les Verts étaient juste derrière les quatre gros. Cette année c'est un peu plus difficile, le public ne l'accepte pas, mais en même temps c'est un peu la réalité économique de Saint-Etienne aujourd'hui. Les supporters se sont habitués pendant quelques années à être cinquièmes ou sixièmes. Dans ce championnat-là, Saint-Etienne était le premier de son championnat. Aujourd'hui ils sont plus en difficulté, et c'est là où il faut beaucoup de patience."

S'il a redit son rêve d'entraîner l'OM, s'est dit attiré par le projet lillois mais a nié tout contact avec le Stade Rennais, Galette a surtout parlé des Verts ce soir au Canal Football Club.

"Je ne crois pas qu’Oscar Garcia soit parti pour les mêmes rasions que moi. Je ne sais pas ce qui s’est passé exactement. Moi, je savais qu’on arrivait en fin d’un cycle et qu’il fallait en démarrer un autre sans moi. C’est pour ça que j’ai pris cette décision-là dès le mois de mars. Après, ce qui s’est passé en interne avec Oscar Garcia, je ne le sais pas. Les médias ont parlé d'ingérence présidentielle ? Quand vous restez huit ans dans un club… Vous croyez que s’il y avait de l’ingérence un entraîneur serait resté huit ans ? Non. Je n’avais pas affaire à des présidents qui intervenaient, j’avais des échanges permanents avec les deux présidents, que ce soit Roland Romeyer ou Bernard Caïazzo. Des échanges permanents. En accord, en désaccord, mais il n’y a jamais eu d’ingérence de la part de mes deux dirigeants.

On ne passe pas huit ans dans un club et on coupe ça rapidement, on arrête l’histoire. Encore aujourd’hui, j’ai des échanges permanents Bernard Caïazzo et aussi avec Roland Romeyer. Mais jamais de la vie on m’a demandé de revenir. Je n’ai pas senti qu’on ait pris la température. On ne m’a pas sollicité pour revenir. J’ai seulement eu des discussions avec les deux présidents mais aussi avec Dominique Rocheteau sur la situation, comment moi je la voyais de l’extérieur. Pas plus. Tous les clubs passent par une période difficile. Quand un entraîneur est resté pas mal d’années, derrière, c’est compliqué. J’ai vu ça avec Lorient quand Christian Gourcuff est parti. Saint-Etienne est un grand club, il y a un super public, et je pense qu’ils vont vite redresser la barre. Il faut laisser le soufflé dégonfler. Le club risque des amendes si Julien Sablé est maintenu entraîneur numéro un ? C’est le règlement."

De corvée médiatique juste avant le match nul contre Strasbourg, Dominique Rocheteau ne s'est pas contenté de parler à la chaîne de la Pravda et Canal Plus Sport sur la pelouse de GG. L'Ange Vert s'est très brièvement confié à TF1, qui a diffusé son intervention ce matin dans Téléfoot.

"Le départ d’Oscar Garcia ? Sincèrement, euh… J’étais quand même très surpris, je ne pensais pas qu’il allait partir comme ça, à un moment un peu difficile. Mais maintenant, on passe à autre chose, avec un jeune entraîneur qui, je suis sûr, va réussir. C’est numéro un, Julien Sablé, numéro deux, euh… Jean-Louis Gasset. Il a, comment dire… accompagné Laurent Blanc. Maintenant Jean-Louis Gasset va accompagner Julie. Euh... Julien."

Nathan Crémillieux a concédé deux buts sur coup de pied arrêté.

Les U19 se sont inclinés deux buts à un à Marseille cet après-midi dans une rencontre jouée par un très fort mistral.

Les Verts ont joué avec le vent en première période et ont complètement étouffé des Marseillais qui sont restés dans le match grâce à deux beaux arrêts de leur gardien. Sur leur première et seule incursion de la mi-temps dans le camp ligérien, ils ont obtenu et transformé un pénalty concédé par Wesley Fofana (1-0, 30ème), malgré une belle intervention de Nathan Crémillieux qui n'a pu faire mieux que dévier le ballon sur l'intérieur de son poteau. Les Stéphanois auraient dû également bénéficier d'un coup de pied de réparation cinq minutes plus tard mais l'arbitre n'a pas sanctionné une faute flagrante sur Aimen Moueffek.

En début de deuxième période les Phocéens ont profité du vent favorable pour mettre plus de pression sur les Verts et ont été rapidement récompensés à la suite d'un corner dévié au premier poteau pour un nouveau poteau rentrant (2-0, 50ème). Les Stéphanois ont commencé à sortir la tête de l'eau et à installer une grosse domination après l'heure de jeu avec en particulier des tentatives en excellente position de Zinédine Touati et Habib Koné. Les occasions se sont enchaînées sans réussite jusqu'à la 75ème minute, moment où les Marseillais se sont retrouvés en infériorité numérique. A 11 contre 10 les Foréziens ont rapidement trouvé la faille sur un centre dévié de Jordi Nsaka repris à bout portant par Zakaria Bengueddoudj (2-1, 77ème). Malgré 15 minutes de Fort Alamo ponctuées par de belles opportunités pour Habib Koné qui a entre autres frappé la barre et une dernière grosse occasion à la dernière minute pour Jordi Nsaka, le score ne devait plus évoluer.

Les Verts sont huitièmes du Groupe D avec 15 points.

La composition : Crémillieux - Mezaber, Vogt, Saliba, Mohamed (Mersel, 82ème) - Valbon, Fofana, Moueffek - Djouhara (Bengueddoudj, 62ème), Koné, Touati (Nsaka, 70ème).

La réaction de Lilian Compan: "Ce fut un match très difficile à cause du vent, le mistral soufflait en rafales à 90 km/h. Je suis déçu du résultat car on a nettement dominé et on était supérieurs à notre adversaire aujourd'hui. On prend deux buts sur deux coups de pied arrêtés sur quasiment les deux seules occasions marseillaises alors que de notre côté, on a eu au moins dix occaisons franches et qu'on aurait dû bénéficier d'un pénalty. En fin de match on est passés à trois derrière et on aurait dû revenir tant on a enchaîné les occasions. Le contenu est malgré des conditions très très difficiles, intéressant. Mais le problème c'est que depuis le début de la saison, on est en difficulté quand on manque les premières occasions. C'est frustrant et c'est embêtant que cela se reproduise. Du point de vue de l'envie et du contenu c'est positif mais maintenant il va falloir bien aborder Toulon et faire un gros résultat."

Les U15 de Jean-Philippe Primard, après leur déconvenue de la semaine dernière contre Thonon Evian, se déplaçaient en vilaine terre, et il faut dire que ce déplacement chez le leader n'était pas le lieu idéal pour se rassurer. Ils se sont certes inclinés sur le score de 2 à 1, mais ils ont su se montrer à la hauteur de l'événement, et sans ce qu'il faut bien qualifier de décisions arbitrales douteuses, ils auraient ramené un match nul mérité.

Les Verts sont bien entrés dans ce derby, ne concédant, en 1ère mi-temps, qu'une seule occasion que Clément Moulineau enrayait dans un face à face victorieux. Par contre, ils s'en créaient plusieurs, notamment par Marie-Gaël Mukanya, qu'ils ne réussissaient pas à convertir. Le score était donc nul (0-0) au repos. 

Les vilains allaient ouvrir le score à la reprise, les Verts ne sortant pas suffisamment sur la montée d'un lyonnais dont la frappe enroulée terminait dans la lucarne. (1-0, 47ème).

Les Stéphanois allaient alors jeter toutes leurs forces dans la bataille et trouver la force d'égaliser : Marie-Gaël Mukanya s'échappait côté droit, centrait  à ras de terre pour Yassimi Moyo (photo) qui, sans contrôle, logeait la balle dans le but adverse. (1-1, 65ème).

La rencontre touchait à son terme mais le syndrome des vilaines fins de match planait sur le stade, avec des coups-francs sifflés à proximité de la surface de réparation, dont un pour une sortie de Clément Moulineau, jugée sévèrement hors de cette fatidique surface. A ce propos, revisionnez le match des pros, vendredi contre Strasbourg, et regardez la position du gardien alsacien sur ses  dégagements, mais en football, Pascal aurait dit :"Vérité en Forez, erreur au-delà de l'A47". Toujours est-il que ce coup-franc sifflé sur la ligne des 16,5 mètres était frappé droit, à ras de terre et finissait dans le petit filet. (2-1, 79ème). 

Les Verts investissaient alors la surface adverse et Yassimi Moyo, se faisait balancer en toute impunité par un adversaire qui ne s'appelait pas .....Pogba. Le match se terminait donc sur cette courte défaite, mais, oh combien frustrante.

La composition : Moulineau - Camara, Ahmane, Fenkrous (U14), Yahiaoui - Morel, M.Moueffek, Hilaire - Ressicaud (Mouad Ouroui 55ème), Mukanya, Moyo

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Je suis déçu du résultat, car nous tenions le nul à 3 minutes de la fin, mais satisfait de ce que l'équipe a fait. Nous avons été solides défensivement, nous avons su les jouer haut. Les joueurs ont respecté le plan de jeu, joué vers l'avant. J'ai apprécie notre état d'esprit et notre rigueur, mais je regrette notre manque d'efficacité offensive. Après l'égalisation, on a réussi à se créer des occasions, cela prouve qu'on n'a pas été attentiste. Malheureusement, des faits de jeu, en fin de match, nous ont été contraires. Malgré la défaite, je retire des éléments positifs. Si on avait été dans un mauvais jour, ça aurait pu faire mal car l'OL a présenté une très belle équipe." 

Les U17 Honneur Ligue de Gilles Rodriguez se déplaçaient aujourd'hui à Saint-Priest et avaient à coeur de confirmer leurs derniers bon résultats (victoires 5-0 contre Vénissieux et 4-0 contre Andrézieux). Encore une fois, ils ont su ne pas encaisser de but, mais leur attaque est restée muette ce qui a donné un score nul 0-0.

Pas grand chose à dire sur cette rencontre sinon que les Verts (privés d'Eros Mongelli et Saidou Sow blessés) se sont créés 3 grosses occasions en 1ère mi-temps qu'ils n'ont pas su convertir et qu'ils n'ont été que très rarement mis en danger.

La composition : Bourbia - Trevez, Khoutri, Rolland, Calodat - Fatah, L.Mouton, Fakili (Areg 45ème) - Saban, Raymond (Bonnemain 45ème), Rivera.

La réaction de Gilles Rodriguez : "Ce fut un match pas très convaincant, assez moyen pour ne pas dire plus. Nous avons peu été mis en danger. Nous n'avons pas concrétisé les occasions que nous nous sommes créées, notamment en 1ère mi-temps, ce qui nous aurait rendu le match facile, comme à Vénissieux où nous avions ouvert le score dès le début. On a donc été rarement mis en danger, mais on n'était pas à l'abri d'un contre et cette impuissance nous a crispés au fil du match."

L'équipe réserve a battu son homologue clermontoise 3-1 cet après-midi lors de la 10e journée de National 3.

Malmenés par les Auvergnats en début de rencontre, les Verts ont néanmoins ouvert le score sur une ouverture d'Erin Pinheiro pour Alexandros Katranis, dont le centre a été repris par Dylan Chambost à la 22e minute. Clermont a égalisé juste sur une action partie d'une touche anodine suivie d'un centre qui n'a laissé aucune chance à Alexis Guendouz. 

Sous les yeux de tout le staff des pros, les Verts ont repris l'avantage à la 56e sur un centre fort de Charles Abi repris par Hugo Roussey. Dix minutes après avoir raté un penalty obtenu par Mickaël Nadé suite à une chevauchée à la Osvaldo Piazza, Mahdi Camara a profité d'un décalage de Cyril Martin-Pichon pour tuer le match à la 85e.

La compo : Guendouz - Panos, Karamoko, Nadé, Katranis - Souici, Pinheiro (Abi, 46'), Camara - Chambost, Roussey (Baghdadi, 77'), Rocha-Santos (Martin-Pichon, 61').

La réaction de Laurent Batlles : "Le résultat est très important parce que déjà on met Clermont à six points. On revient à trois points du leader berjallien, qui s'était imposé hier. Le contenu m'a plutôt plu, il y a eu beaucoup d'intensité. C'était un match de jeunes, il n'y a pas eu beaucoup de fautes, il y a eu beaucoup de rythme. Il y a eu de bons mouvements de chaque côté. On a su faire le nécessaire pour gagner. Deux ou trois fois on a voulu jouer un peu trop, ça nous a porté un peu préjudice. Il faut respecter le football."

Alors que l'entraîneur qui figure sur la feuille du match contre Strasbourg est Jean-Louis Gasset, Julien Sablé a assuré sur beIN Sport qu'il était bien le coach des Verts.

"Je suis entraîneur de l'ASSE, et puis aujourd'hui, Jean-Louis est venu m'accompagner en tant qu'adjoint. On est dans le partage. Je ne suis pas là pour dire "je suis numéro un, les autres n'existent pas." Ce n'est pas du tout ma manière de fonctionner. Le rique d'amende de 25 000 euros par match ? Ce sont des détails administratifs. Même si ce sont des détails administratifs qui sont importants. Tout ça me dépasse, moi je suis vraiment focus sur mon équipe, sur mes joueurs et sur le jeu. C'est moi l'entraîneur, je confirme, on ne me prendra pas à défaut sur ça."

Sur la même chaîne, son capitaine Loïc Perrin n'a pas entièrement dissipé le flou qui entoure le nouvel attelage stéphanois. "Je ne sais pas, je pense que Jean-Louis Gasset est adjoint. C'est clair, c'est Julien le numéro un et lui l'adjoint. Je ne sais pas trop en fait. En tout cas il est arrivé. Ce qui est important c'est surtout ce qu'ils vont faire. Voilà, c'est la jeunesse et l'expérience, j'espère que ça va faire une bonne osmose."

Vous avez pu suivre l'évolution du score en direct sur notre forum grâce au potonaute féfé42, envoyé spécial à l'Etrat : les U17 nationaux ont consolidé en début d'après-midi leur place de leader en écrasant Saint-Priest 4-0.

Azdine Bellakhdar (photo) a profité d'une erreur de la tête pour ouvrir le score à la 21e minute. Après que son gardien Stefan Bajic a arrêté un peno à la demi-heure de jeu, Victor Petit a inscrit le but du break à la 38e d'un coup franc direct de 23 mètres dans la lunette opposée.

Idéalement servi dans l'intervalle par Halkan Kiran, Azdine Bellakhdar a réalisé le doublé à la 52e en remportant avec brio son duel avec le portier san-priot. A la 77e, Tyrone Tormin a corsé l'addition grâce à une passe d'un Abdoulaye Sidibe pas inhibé ayant remplacé un Bilal Benkhedim malade.

La compo : Bajic - Leleux, Tshibuabua, Roubat - Kiran, Durivaux, Petit, Bernocolo (Gueton, 60'), Benkhedim (Sidibe, 66') - Tormin, Bellakhdar (Urie, 64').

Les Verts comptent désormais 7 points d'avance sur les vilains, battus hier à Auxerre !

La réaction de Razik Nedder : "On a fait un bon match, on a été cohérent. On a bien fait circuler le ballon, on a montré davantage de fluidité que lors de nos derniers matches. On a fait vivre le ballon, c'était vraiment intéressant. On a été solide, et on a une nouvelle fois terminé la rencontre sans prendre de but, Stefan ayant arrêté son troisième penalty de la saison. On a bien maîtrisé, je pense que c'était une rencontre agréable à regarder."

Le site du Progrès nous apprend qu'une centaine de Magic Fans ont débarqué à l'Etrat ce matin à l'entraînement. "Les stadiers leur ont autorisé l'accès au site et ils ont pu rencontrer les joueurs pendant une demi-heure avant de repartir dans le calme vers midi."

Alors que les deux avant-centres stéphanois Loïs Diony et Alexander Söderlund n'ont toujours pas trouvé le chemin des filets cette saison, Bafé Gomis, meilleur buteur du championnat turc, a claqué hier lors de la 13e journée son 13e pion avec le leader Galatasaray contre Alanyaspor...

Dans la dernière édition du quotidien Sud-Ouest, Benoît Costil espère renouer mardi avec un succès qui fuit les Girondins depuis le 23 septembre.

"Il y a beaucoup de volonté mais trop de déchets avec le ballon. Il y a de la volonté, des efforts mais ce n’est pas suffisant pour sortir de cette série qui est noire, complètement noire. On a des occasions nettes, des faits de jeu qui comptent. Dans ce genre de situation, la solution est de repartir de l’avant, ceci, cela mais c’est plus facile à dire qu’à faire. En ce moment, on encaisse tout, on prend tout dans la gueule. Il va falloir repartir. Il faut aller chercher la victoire, tout mettre en application comme on l’a fait contre Marseille. On n’est pas réaliste dans les deux surfaces, c'est ce qui nous manque. Sincèrement, tant mieux que l’on rejoue mardi, ça laissera moins de temps pour gamberger car ce sont des séries pas évidentes du tout. Contre Saint-Etienne, il faudra gagner. Peu importe la manière il faudra des combattants pour gagner le match. Le reste…"

Sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2019 mais prêté à Chaves (L1 portugaise) sans option d'achat, Jorginho (22 ans) n'a claqué qu'un petit pion et délivré une passe décisive en neuf matches (dont seulement trois titularisations) depuis le début de saison. Dans le quotidien sportif portugais Record, son ancien président Carlos Pinho précise que sa vente à l'ASSE pour plus d'un million d'euros a permis au petit club d'Arouca de renflouer ses caisses et présenter cette saison un budget de 2,5 M€.