Loïc Perrin revient à son tour sur la défaite à Nice dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Par rapport à Metz, on n’a pas eu trop de mal à faire mieux. On a été cohérents. On a bien respecté le plan de jeu mis en place. Nous avons gratté quelques ballons car nous savions que Nice était une équipe très joueuse mais qui prenait des risques par moments. On a récupéré des ballons intéressants et on a réussi à se projeter, à finir nos actions. Il a manqué un petit quelque chose pour égaliser. Il faut continuer comme cela. Si on joue de cette façon, on va gagner des matches. On a fait le match qu’il fallait sans forcément de réussite. Nous allons bénéficier de l'expérience et du talent de nos recrues. Ils viennent juste d’arriver mais nous apportent déjà beaucoup. J’espère qu’ils feront la différence dans les matches à venir. On est en danger, il faut prendre conscience de la situation."

Roro commente l'arrivée du DG Frédéric Paquet dans la dernière édition de France Football. "Il a toute notre confiance et aura des pouvoirs élargis. C'est lui le nouveau patron du club au quotidien. Je lui passe le relais."

Dans la dernière édition du Progrès, Robert Herbin revient sur la défaite des Verts à Nice. Extraits.

"L’attitude à Nice n’a rien eu à voir avec celle que les joueurs avaient eue à Metz. On a lutté, on s’est battu jusqu’au bout. Il y a eu une prise de consience qu’il faut avoir à chaque match. J’ai eu peur que nous perdions nos moyens après l’ouverture du score niçoise. Il n’en a rien été. Nous sommes dans une situation très délicate au classement mais le visage positif montré à Nice, c’est un début de victoire à mon sens. Il y a eu de petites erreurs mais plus d’application, plus de rythme. J’aimerais que Cabella mette de l’ordre dans son jeu. Il bouffe trop le ballon. Dribbler ne doit pas être son objectif mais faire jouer ses partenaires. Une équipe ne peut progresser que collectivement."

Selon la dernière édition du quotidien dijonnais Le Bien Public, le flop stéphanois Loïs Diony devrait être prêté jusqu'à la fin de la saison avec option d'achat à Bristol, actuel 5e de Championship (L2 anglaise), où évolue un autre attaquant passé par la Ligue 1 : l'ancien Angevin Famara Diedhiou.

L'Ange Vert évoque le mercato dans la dernière édition de l'autoproclamée "bible du football". Extraits.

"Jean-Louis Gasset a apporté beaucoup de sérénité. Il est respecté par les joueurs pour son passé dans des grands clubs ou auprès des Bleus. Cette expérience est importante. Il a dédramatisé le contexte, fait retomber la tension, tout en se montrant exigeant sur les fondamentaux sur le terrain ou dans la vie de groupe. Nous cherchions des leaders capables d'apporter leur expérience avec un esprit de revanche et du tonus. Yann M'Vila et Paul-Georges Ntep étaient en pôle position sur nos listes. Ce n'était pas évident par rapport à la forte concurrence. Leur choix prouve l'attractivité de l'ASSE. M'Vila, Ntep et le retour de Beric vont apporter du sang frais dans un groupe qui a vécu le traumatisme de notre première partie de saison. Ils connaissent bien la Ligue 1 et sont francophones. C'est important car ces critères limitent le temps d'adaptation. Maintenant, il nous reste à faire un défenseur puis à dégraisser. Qui dit rentrées dit sorties. Des investissements ont été réalisés et il faut rétablir l'équilibre à la fois financier et sportif. On a un groupe d'une trentaine de joueurs, certains doivent aller chercher du temps de jeu ailleurs."

En match de clôture de la 22e journée de L1, le Paris FC a battu 2-1 l'AC Ajaccio d'Olivier Pantaloni ce lundi grâce à un doublé de Dylan Saint-Louis. Renard des surfaces sur l'ouverture du score, l'ancien attaquant stéphanois a marqué le but du break sur un magnifique coup franc direct excentré. Le club de la capitale en profite pour déloger son adversaire du soir de la 3e place du podium.

France Football à paraître demain fait le point sur la recherche d'un nouvel actionnaire à l'ASSE. Extraits.

"La banque Lazard a été mandatée, au milieu de l'été dernier, pour rechercher des investisseurs ou des repreneurs. Bernard Caïazzo et Roland Romeyer ont engagé cette procédure à travers des spécialistes (le cabinet Deloitte et le cabinet d'avocats Kuperfils sont également concernés) pour "sécuriser l'affaire au maximum et ne pas tomber sur des farfelus comme Mammadov à Lens" d'après un proche du dossier.

"L'ASSE ne peut pas évoluer sans l'arrivée d'un investisseur puissant, continue cet initié. Cela va dans le sens de l'histoire. Qu'on le déplore ou pas, la grande distribution a bouffé le commerce de détail. Ce club en est arrivé au même point dans le foot. Il ne pourra retrouver son rang européen que de cette manière. Sinon, il continuera de jouer le milieu de tableau avec les risques qui vont avec. Saint-Etienne a des atouts qu'il doit mettre en avant pour se vendre."

Mi-janvier, la banque Lazard avait enregistré l'intérêt d'une demi-douzaine de candidats crédibles, dont un groupe américain et un fonds d'investissements anglais piloté par un ancien haut dirigeant du football britannique. Des Chinois ont également sondé le terrain. Le casting devrait être bouclé fin février. Trois candidats seront alors sélectionnés par la banque d'affaires. L'idéal serait de conclure d'ici la fin de saison, même si aucune date limite n'a été fixée ni aucun prix, la recherche étant gérée comme un appel d'offres."

L'autoproclamée bible du football à paraître demain nous apprend que Roro a mis son veto au come-back de Galette souhaité par Nanard.

"Quelques heures après le départ d'Oscar Garcia, Bernard Caïazzo avait convaincu Christophe Galtier de revenir comme manager général à l'anglaise, avec les pleins pouvoirs. Il était O.K., mais Roland Romeyer s'y est opposé."

Très fatigué, Roro se confie dans France Football à paraître demain. Extraits.

"Ça fait presque 2 ans que j’envisage de me retirer. J’avais prévu d’arrêter comme président du directoire à 70 ans. On a dû modifier les statuts pour que je continue. Je suis dans le club depuis 1982. Ma boite est même partenaire depuis 1963. Il arrive un moment où vous êtes fatigué. Je vis très mal tout ça, d’autant que je suis le premier supporter du club, depuis 1957. Moi aussi, j’ai très mal vécu la défaite dans le derby et tout ce qui s’est passé autour. Ce soir-là, je ne suis même pas rentré chez moi. J’ai passé une nuit blanche dans mon bureau à L’Etrat. Je ne dors plus trop, je prends des somnifères. J’ai perdu l’envie. Je ne vais pas laisser ma vie au stade. J’arrive au bout de l’histoire et j’ai besoin de respirer. Il faut savoir transmette dans de bonnes conditions. Le club a bien grandi, il devient lourd à diriger.

J’aurais pu céder mes parts avant, j’ai eu des propositions. Mais je ne l’ai pas fait, car nous avons un pacte d’actionnaires avec Bernard. On a dit qu’on partirait ensemble. Je n’en fais pas une affaire financière. Ce n’est pas l’argent qui me fait avancer. Si je regardais tout ce que j’ai déjà mis dans l’ASSE… Je veux quelqu’un de fiable, qui rendra le club encore plus compétitif dans le panorama du foot actuel. L’ASSE est aujourd’hui l’un des rares clubs de cette dimension au capital 100% français. Comme notre équipementier et notre sponsor principal d’ailleurs. L’idéal serait un nouvel actionnaire local. Il y a toujours eu cet ancrage. Mais je sais que le contexte économique a évolué. Ça se joue surtout à l’étranger. C’est donc la qualité du projet qui fera la différence."

Meilleur buteur de L2 la saison dernière avec 23 pions, l'attaquant troyen Adama Niane était un peu tombé dans l’oubli cette saison, relégué sur le banc par Suk Hyun-Jun. Mais le Coréen s'est blessé sérieusement à la cheville mercredi dernier contre Angers et sera donc absent après-demain contre Sainté. Le Malien, qui a claqué le (joli) pion de la victoire de l'ESTAC contre le LOSC avant-hier soir, espère récidiver en Coupe de France, comme il l'a expliqué aujourd'hui dans L'Est-Eclair.

"Je n’ai jamais douté. Quand je m'étais blessé, Suk avait pris le relais. Il fallait quelqu’un qui soit efficace. Lui ou moi, si on marque, c’est positif pour le groupe. Ma mère est venue me voir dernièrement, elle m’a donné la force. Le coach m’a aussi beaucoup parlé, m’a encouragé. Son discours a toujours été rassurant, même quand nous enchaînions les défaites. J’ai confiance en mon entraîneur, il a changé ma vie. En venant ici, je suis devenu un autre homme. Après avoir donné la victoire à mon équipe contre Lille, j’espère confirmer et enchaîner contre Saint-Etienne. À chaque fois que j’entre sur la pelouse, c’est pour être décisif, rendre la confiance que l’on m’accorde."

Vincent Hognon n'aura été qu'un éphèmère entraineur de l'AS Nancy Lorraine.

Arrivé à la tête de l'équipe première fin août en remplacement de Pablo Correa, l'ancien défenseur central stéphanois vient d'être limogé par le club lorrain au sortir d'une défaite 1-0 face au voisin sochalien.

En 17 rencontres, le désormais ex-coach de Julien Cétout, Jérémy Clément, Alaeddine Yahia et Arnaud Nordin n'aura connu la victoire qu'à 4 reprises, dont 1 seule fois depuis octobre.

Pour le remplacer, le nom d'un autre ancien Vert est évoqué : Didier Tholot.

Défait hier dès son premier match sous le maillot vert, Paul-Georges Ntep positive dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"On n’a pas démérité face à cette équipe niçoise. Je me suis senti bien en début de match. J’avais des jambes, de l’envie. Je vais servir à amener un boost dans le vestiaire et sur le terrain. On part sur un nouveau cycle. J’ai trouvé une équipe consciente de la situation. Il faut que l’on se batte. Il faut prendre le maximum de points, faire le plein pour se rassurer rapidement pour jouer différemment ensuite. Je ne doute pas du fait que l’on va réussir à s’en sortir. Il y a un bel effectif. Il va juste falloir changer la mentalité et les coups du sort. Je suis Stéphanois et content d’être là."

Alors que Jean-Louis Gasset déplore des "fautes impossibles en Ligue 1", Gabriel Silva plaide non coupable dans la dernière édition du Progrès. "On a eu plusieurs occasions de marquer contrairement à Nice qui en a une demi. Sur le coup franc où je fais la faute qui amène le but, je considère qu’il n’y avait pas faute mais l’arbitre siffle et je suis obligé d’en prendre acte."

Féru de statistiques, le potonaute sam42 nous informe que Loïc Perrin a fêté hier à Nice son 300e match officiel en tant que capitaine de l'équipe première de l'ASSE (244 en L1, 31 en Coupe d'Europe, 14 en Coupe de France, 11 en Coupe de la Ligue). Pour rappel, c'est Laurent Roussey qui lui a donné son premier brassard, le 4 août 2007 à Monaco.

Le Progrès du jour nous apprend que Frédéric Paquet a rapidement pris ses fonctions de directeur général de l'ASSE et mené plusieurs réunions avec les dirigeants stéphanois. En grande discussion avec Nanard et l'Ange vert hier à l'Allianz Riviera, il rencontrera ce matin tous les employés du club avant de se pencher sur la fin du mercato de l'ASSE. Roro, dont la suspension prend effet seulement aujourd'hui, n'a pas fait le déplacement à Nice car "il a besoin de souffler" dixit Dominique Rocheteau dans le quotidien régional.

Très médiocre à Sainté, Alexander Söderlund n'a laissé que de bons souvenirs à Rosenborg, qui a émis le souhait de le récupérer dès cet hiver selon la dernière édition du Progrès. "Les dirigeants ont fait une offre à leurs homologues stéphanois qui ne sont pas contre un départ. Le joueur est loin d’être opposé à ce retour à condition de trouver un terrain d’entente financier. Une issue favorable est attendue dans les prochains jours."

Fautif lors des défaites de l'ESTAC à Marseille et à Angers, le gardien troyen Mamadou Samassa a suivi hier soir sur le banc la victoire de son équipe contre les Dogues, Erwin Zelazny lui ayant été préféré pour museler les Dogues de Galette. Mais l'international malien se verra offrir une nouvelle chance dès mercredi face aux Verts, comme l'a confié aujourd'hui son entraîneur dans L'Est-Eclair. "Mamadou rejouera contre Saint-Etienne en Coupe de France, pour nous montrer qu'il a digéré, puis Zelazny sera titulaire à Toulouse. Nous ferons ensuite un point."

Sur le plateau du Canal Football Club, Frédéric Antonetti a commenté ce soir la prestation de son ancien protégé à Nice.

"Je l'ai trouvé bon sur le plan technique. Il faut qu'il retrouve un physique pour aller récupérer un peu plus les ballons. Au niveau des passes, je crois qu'il n'a perdu qu'un seul ballon, je les ai comptés pendant tout le match. Il n'a pas perdu cette qualité. Maintenant, il faut qu'il ait un peu plus de volume. Ntep va lui aussi apporter beaucoup parce qu'il a soif de balllon. Sur deux ou trois actions, il a montré des qualités. Maintenant il faut que ces qualités lui permettent de faire de grandes performances. Le contenu du match des Verts à Nice est encourageant."

Malgré la défaite, Jean-Louis Gasset a tenu en conférence de presse à souligner la bonne prestation de son équipe à Nice.

"Quand on perd on n'est jamais satisfait, mais le comportement des joueurs a été exemplaire. Le foot se joue sur des détails, et il a fallu un coup de pied arrêté pour Nice et un but refusé pour hors jeu, le petit détail qui nous fait perdre. À Metz j'étais inquiet parce qu'on avait abandonné, mais là je sentais qu'on pouvait égaliser à tout moment et que l'équipe poussait.

Avec un état d'esprit comme ça, on est sur un bon chemin pour faire une série et sortir de ce classement. Il nous a manqué un peu de folie et de confiance dans les 30 derniers mètres, mais c'est le plus difficile. M'Vila nous amène de la technique et Ntep va monter en puissance et nous amener de la percussion. Le mercato ? C'est bien avancé sur les négociations pour le défenseur central, on négocie avec deux ou trois."

Approximatifs dans le jeu, les U17 nationaux ont toutefois consolidé leur place de leader cet après-midi grâce à leur victoire 2-0 chez les Caladois.

Les Verts ont ouvert le score dès la 4e minute sur un corner de Halkan Kiran repris de la tête par Samy Messili. Le second but a été inscrit à la 31e par Azdine Bellakhdar suite à un ballon contré.

La compo : Bajic - Chaigneau (Durivaux, 46'), Leleux, Tshibuabua (Bernocolo, 55'), Roubat - Petit - Aymar, Kiran - Messili - Bellakhdar (Urie, 60'), Sidibe.

La réaction de Razik Nedder : "On a sans doute fait aujourd'hui notre pire match de la saison. Dans le contenu, c'était très pauvre, il y a eu beaucoup de déchet technique. La technique, c'est la base quand on joue au foot, c'est notre force, notre atout cette saison. On n'a pas payé cash nos lacunes du jour car on était au-dessus de notre adversaire mais on ne peut se contenter de ça. J'aime trop le football pour être content et satisfait. On a décanté la situation assez tôt, peut-être que c'est ce qui explique qu'on est tombé dans la facilité. Je pense qu'on a manqué de rigueur, les garçons m'ont montré depuis le début de saison qu'ils pouvaient faire beaucoup mieux. Dans une saison il y a des matches sans, c'est bien de les gagner sans prendre de but. C'est ce qu'on a fait, mine de rien c'est le 15e match sans prendre de but !"

Comme l'an dernier, Wylan Cyprien a marqué l'unique but de la victoire des Aiglons contre les Verts cet après-midi à l'Allianz Riviera lors d'une rencontre marquée par la première titularisation prometteuse de Paul-Georges Ntep. Malgré une prestation encougeante dans le jeu face à des Niçois diminués par les absences et amoindris par la rapide sortie sur blessure d'Allan Saint-Maximin, les Stéphanois ont donc concédé leur 11e défaite en 22 journées...

Le U17 Bilal Benkhedim a ouvert la marque d'une frappe enroulée.

Les U19 ont dominé l'US Colomiers sur le score de 3 buts à 1 en fin de matinée.

Les Verts ont eu la mainmise sur le match dès le début de la rencontre et ont logiquement ouvert la marque sur une frappe enroulée aux 20 mètres de Bilal Benkhedim (0-1, 32ème). A la réception d'un corner mal dégagé, un bel enchaînement crochet-frappe croisée a permis à  William Saliba de doubler la mise (0-2, 67ème). Alors qu'ils n'avaient pas été réellement mis en danger jusqu'alors, les Stéphanois ont permis aux Columérins de continuer à espérer en concédant la rduction du score sur un corner mal dégagé et finalement repris de la tête aux deuxième poteau (1-2, 82ème). Lancé dans la profiondeur, Habib Koné a rapidement mis fin à tout suspens d'une frappe puissante sous la transversale.

Les Verts remontent provisoirement à la cinquième place du Groupe D avant les matchs de l'après-midi.

La composition : Green - Mezaber, Saliba, Fofana, Halaimia -Mersel, Valbon, Benkhedim (Gabard, 75ème) - Tormin, Touati (Bangoura, 80ème), Djouahra (Koné, 70ème).

La réaction de Lilian Compan : "On a fait un bon match, avec une grosse maîtrise collective. Je suis satisfait du résultat qui s'inscrit dans la continuité de nos performances en 2018. Je suis satisfait du contenu également même si on aurait dû se mettre à l'abri plus rapidement. Il faut apprendre à rester concentré et à tuer les matchs, il ne faut pas laisser de munitions à l'adversaire pour revenir. C'est le seul petit bémol."

Prêt à voler dans les plumes des Aiglons cet après-midi à Nice, Paul-Georges Ntep est une bonne pioche pour Sainté selon Frédéric Née, qui l'a côtoyé en tant qu'entraîneur des attaquants au Stade Rennais.

"Il n’était pas prêt pour partir à l’étranger, pas suffisamment préparé pour réussir là-bas sur une longue période. Je ne remets pas en cause ses qualités individuelles, notamment athlétiques. Mais au niveau technique, au niveau écoute et au niveau compréhension de ce qu’on lui demandait, il y avait encore beaucoup de travail. Dans l’intelligence de jeu, il devait énormément progresser.  Paul-Georges reste un gentil garçon respectueux avec une bonne mentalité" déclare le Bastiais sur le site de So Foot. " Mais j'avais devant moi un joueur perfectible, et il en a toujours été conscient. Il avait l’impression de tout connaître, de ne pas avoir besoin de bosser, d’être assez fort pour accomplir des performances et de pouvoir se reposer uniquement sur ses capacités physiques. Qui sont exceptionnelles, par ailleurs. C’est une super recrue pour Saint-Étienne. Il a effectivement le profil atypique et idoine pour faire bouillir le chaudron. Sur une courte période, il est capable de tout envoyer. S’il a envie et qu’il est à l’écoute de ses partenaires, il va être très intéressant !'

Buteur sur péno contre les Verts mercredi dernier, Emmanuel Rivière est à l'honneur dans Le Républicain Lorrain avant de défier un autre de ses anciens clubs cet après-midi sur le Rocher.

Frédéric Hantz : "C’est un grand attaquant de Ligue 1 quand il est en pleine possession de ses moyens. Depuis qu’il enchaîne les matches, il fait beaucoup de bien à l’équipe . Il est surveillé comme le lait sur le feu pour une douleur aux ischio-jambiers. Il y a une gestion au quotidien avec le staff. Il a enchaîné les matches, il est un peu dans le rouge en ce moment. Il y a un vrai questionnement par rapport aux rencontres à venir car il faut qu’on l’amène au mieux d’ici la fin de la saison. Janvier et février sont importants, mars et avril sont déterminants, mais le mois de mai est décisif."

Alain Perrin : "Ce n’est pas un exubérant. A Saint-Etienne, j'ai découvert un garçon très réceptif et travailleur. C’était un jeune qui avait envie de réussir. C’est un joueur rapide, capable de franchir les lignes ou de partir dans le dos des adversaires avec ses appels de balle. Je garde un excellent souvenir de Manu. C’était un joker à l’époque. Il était capable de créer des brèches. Jeune, il avait déjà quelques pépins musculaires, il fallait qu’il fasse attention. Il revient bien après deux saisons blanches à Newcastle et Osasuna. Peut-être que sa timidité n’a pas aidé. Il a besoin d’avoir un bon environnement."

La dernière édition de Nice-Matin nous rappelle que les Aiglons seront très amoindris pour la réception de Sainté. Aux Verts d'en profiter pour renouer avec le succès après leur piteuse dernière prestation à Metz !

"Lucien Favre devra composer avec l'hécatombe d'absents qui s'abat sur son effectif. Out pour un mois à cause d'une torsion au genou gauche, Le Marchand a rejoint Jallet et Souquet à l'infirmerie. A la pénurie de latéraux se sont ajoutés les forfaits de Marlon et Tameze. Et pour ne rien arranger, Pléa était abent du dernier entraînement hier. Avec le transfert de Koziello à Cologne et les prêts de Lloris et Walter, pratiquement toute une équipe ne sera pas à disposition de l'entraîneur, sans oublier la blessure longue durée de Le Bihan. 

La défense rouge et noire sera donc inédite face aux Verts. Si l'association Dante-Sarr et la quatrième titularisation de Burner sont dignes de confiance, le couloir gauche suscite davantage d'interrogations. Transféré de Brescia l'été dernier, Racine Coly devrait avoir une seconde chance après sa première compliquée à Arnhem. Il pourrait profiter de son expérience en Série B pour être préféré à Romain Perraud, Toulousain de 20 ans formé au club. Le jeune Andy Pelmard (18 ans) fait quant à lui sa première apparition dans le groupe pro."

Dans un entretien paru aujourd'hui sur le site de So Foot, Lubomir Moravcik revient aujourd'hui sur ses vertes années. Extraits.

"Lors de mes six premiers mois, il y avait des doutes. Nous étions situés dans le bas du classement, entre la 16^e et la 18^e place, et j’avais du mal à enchaîner les passes décisives. Pendant un bon moment, je n’avais même marqué aucun but. Heureusement, la seconde partie de saison était bien meilleure. J’ai mis sept buts, et avec Philippe Tibeuf, nous étions les co-meilleurs buteurs de l’équipe. Philippe était un super joueur, capitaine et international avec la France. Mais à partir du moment où les blessures sont arrivées chez lui, il n’a plus connu le même rendement.

J’étais parfois un peu provocateur, roublard. Une fois, le président Louis Nicollin était venu me voir. Il voulait savoir ce que je comptais faire à l’avenir, parce que ça commençait à aller mal à Saint-Étienne. Moi je lui ai répondu très franchement : « Si vous avez des sous, on peut discuter ! » Et lui m’avait répondu : « Ah ouais, j’ai entendu que tu étais une tête de cochon ! » C’était sympa de sa part, car c’était quelqu’un de passionné. Je l’ai pris comme un compliment, ça montrait que je ne me laissais pas faire.

Tapie s’est alors prononcé pour que je vienne à la place de Piksi, parce qu’il m’avait vu à l’œuvre. C’est normal d’avoir une part de regret je pense, car on ne sait pas comment cela aurait pu se passer. Peut-être que j’aurais signé dans un très grand club comme l’a fait Deschamps ensuite. Mais voilà, le président André Laurent voulait me conserver, son désir de monter une grosse équipe était énorme. J’ai vu mon contrat se renouveler et, sportivement aussi, je me suis mis à croire à ce projet.

À 27 ans, j’avais une bonne situation. Pourquoi aller contre la volonté du club qui m’a ouvert en grand les portes du football de haut niveau ? Je ne pouvais pas leur faire ça. Mais aujourd’hui, avec l’expérience que j’ai connue ensuite, je donnerais des conseils différents à mon fils. Une carrière dans le football, c’est très court. Alors quand il y a une belle possibilité, il faut tenter et tout faire pour y aller ! Pourquoi ? Parce qu’à mon âge, c’était une opportunité unique. À 31 ans, je me suis retrouvé à descendre en D2 avec Saint-Étienne. En clair, j’étais dans la merde.

Laurent Blanc faisait déjà partie des meilleurs joueurs dans son registre, et s’est retrouvé chez les Verts, car il y avait de gros projets à venir. Mais cela ne s’est pas passé comme prévu... À ce moment-là, je parlais déjà très bien français. En 1992-1993, nous étions la meilleure défense du championnat avec Sylvain Kastendeuch et Jean-Pierre Cyprien. Quand je vois Laurent arriver, je me dis qu’il allait jouer en milieu défensif derrière moi en numéro dix. Je suis sûr que cela aurait été extraordinaire.

Mais à l’intersaison, Kastendeuch s’est fait virer par les dirigeants, car le club voulait changer de système de jeu. J’étais fou, je me suis embrouillé avec toute la direction ! J’étais un joueur important de l’équipe, et personne ne m’a demandé mon avis sur le départ de Kastendeuch. Il faut discuter ensemble de ces choses-là ! Franchement, c’était une erreur monumentale. Et d’ailleurs, c’est à partir de là que le club s’est mis à plonger. Petit à petit, les gros joueurs sont partis et je suis resté seul pour encadrer les jeunes en tant que capitaine. À Saint-Étienne, j’ai fini par péter les plombs.

Après la relégation des Verts, je suis parti à Bastia. Rencontrer Fred Antonetti, c’était quelque chose qui m’a donné envie de continuer dans le football, peut-être la meilleure rencontre de ma carrière. Durant l’été, j’ai fait une superbe préparation d’avant-saison et nous avons très vite bien marché. J’avais d’excellents coéquipiers J’ai senti dès mon arrivée qu’ils étaient tous là pour me mettre dans les meilleures dispositions en tant que meneur de jeu. Ça changeait de Saint-Étienne ! C’était une vraie équipe au sens propre du terme."

Je connais bien le football, mais sans CV qui justifie que je suis apte à entraîner l’AS Saint-Étienne, ce n’est pas possible d'entraîner Sainté. Devenir aujourd’hui l’entraîneur des Verts, ça peut bien se passer, mais ça peut aussi mal tourner. Au mois de juin dernier, j’étais à Bastia. Le club est venu pour me poser la question de savoir si je voulais être le coach du club. Là aussi, c’était trop risqué. En revanche, si Antonetti ou Blanc m’appellent pour faire partie du staff là-bas par exemple, je pourrais le faire avec grand plaisir."

Sur le compte twitter de Yahoo Sport France, Manu Lonjon a évoqué hier soir le cas de Loïs Diony.

"Cheikh Mbengue, Florentin Pogba et Loïs Diony sont sur le départ. Pour Loïs Diony, ça ne se passe pas très bien à Sainté. Il n'est plus dans le groupe et a demandé à ses conseillers de lui trouver une porte de sortie à l'étranger, probablement en Angleterre."

Décisif lors des deux dernières journées, Allan Saint-Maximin (20 ans) est désormais 4e meilleur passeur du championnat (5 galettes) derrière Neymar (11), Thauvin (9) et Mbappé (7). Avant de recevoir son club formateur cet après-midi, l'ancien prodige stéphanois s'est confié à l'AFP. Extraits.

"J'ai encore tout à apprendre. Je ne peux pas être plus heureux et plus épanoui qu'aujourd'hui, même si j'aimerais être plus efficace. [ndp2 : ASM n'a claqué qu'un seul pion en 17 matches de L1 cette saison] Le coach prend beaucoup de temps avec moi, même si c'est compliqué, avec un match tous les trois jours. Il essaie de grappiller dix à vingt minutes pour me faire travailler. C'est super important car j'ai tout à apprendre. Je suis plus décisif qu'au début, mais je dois l'être encore beaucoup plus. Quand je revois mes matches, je me dis, "mais pourquoi as-tu fait ça ou ça ?". Sur le terrain, je fais tout un peu trop rapidement. Il faudrait que j'arrive à calculer mes pas et à être plus concentré dans le dernier geste."

Sur le compte twitter de Yahoo Sport France, Manu Lonjon a évoqué hier soir la piste menant au défenseur central de Dortmund Neven Subotic.

"Saint-Etienne avait déjà fait deux offres à Subotic. Les conseillers du joueur ont soumis une troisième proposition à l'ASSE en disant : "voilà, nous, pour signer Subotic, c'est tant, avec telles conditions salariales." C'est très cher par rapport aux habitudes salariales de Sainté. Maintenant, l'ASSE a les cartes en main. S'ils veulent Subotic, c'est tant. La négociation est terminée : si tu le veux, tu connais le prix. Sainté se laisse jusqu'à lundi ou mardi pour réfléchir. Si à cette date-là les dirigeants stéphanois n'ont pas clos le dossier Subotic, ils attaquent autre chose."

Selon la dernière édition du Progrès, ce n'est pas parce qu'il a été écarté par Gasset que Kévin Théophile-Catherine n'est pas du déplacement à Nice. Le quotidien régional nous apprend en effet que KTC est blessé, souffrant d’une grosse béquille au niveau de la hanche droite avec contusion du muscle de la paroi abdominale.