Dans Le Progrès du jour, Fousseni Diawara livre son analyse du match nul entre Sainté et Rennes. Extraits.

"J’aime voir les Verts dans un système plus classique, avec quatre défenseurs. C’est plus facile à assimiler. Après, le système en soi ne pose pas de problèmes si on le maîtrise. Là, on a bien senti qu’ils ne l’ont pas maîtrisé. Quand on met trois défenseurs centraux, il faut forcément un apport offensif des deux joueurs de couloirs. Même si Silva marque, ils n’ont pas eu cet apport. Les joueurs de couloirs dont dispose Oscar Garcia ne sont pas faits pour jouer dans ce système. Ils n’ont pas le profil. Avec l’entrée de Bryan Dabo, les Verts sont revenus dans une organisation qui leur a permis de reprendre le contrôle du jeu et se créer des occasions.

J’ai encore aimé le match de Cabella. Même s’il ne réussit pas tout, c’est le premier à montrer l’exemple, à presser, à tenter des choses. Le penalty vient d’une action de sa part. Après, il faut qu’il y ait du mouvement autour de lui. Il n’y en a pas. Diony ne reçoit pas de ballons. Il est devant, il court, il tente de faire des appels mais il n’est pas servi dans des bonnes conditions. Il doit se rendre disponible, faire les efforts, bien sûr, mais on doit aussi faire en sorte de le trouver. reste un jeune joueur. On aimerait parfois que Bamba simplifie son jeu, qu’il utilise un peu plus ses partenaires, ça va venir avec le temps. C’est à lui de corriger ses défauts."

Dans la dernière édition du Progrès, Robert Herbin revient sur le match nul entre Sainté et Rennes. Extraits.

"Ce match ne m’a pas emballé. J’ai vu, en plus, des gestes agressifs. Et cela s’est fait au détriment de la lucidité. Je n’ai pas aimé cette mentalité. L’agressivité est quelque chose que je condamne. Il est dommage de n’avoir pris qu’un point car Rennes n’a pas montré grand-chose. Cette formation n’est d’ailleurs pas bien placée au classement. Je crois qu’il y avait vraiment mieux à faire pour les Verts. L’ASSE se cherche encore. Dimanche, elle a manqué de cohésion. Techniquement, ce fut un match médiocre, avec beaucoup de déchet de part et d’autre. Selnaes est responsable sur le premier but avec ce ballon perdu. Autant Rémy Cabella avait été assez convaincant lors des matchs précédents, autant dimanche, je l’ai trouvé un peu plus confus. Parfois, les joueurs qui sentent le jeu, qui dribblent et veulent organiser, en font trop. J’ai trouvé que Cabella face au Stade Rennais en avait fait un peu trop."

Selon la dernière édition de la Pravda, le principe de confier l'exploitation totale du stade Geoffroy-Guichard à l'ASSE a été acté lors d'une réunion avec les élus locaux  vendredi dernier. Extraits.

"Gaël Perdriau et Roland Romeyer ont reparlé de la mauvaise qualité de la pelouse du stade Geoffroy-Guichard, point ce crispation récurrent, vendredi dernier à l'hôtel de ville. Romeyer s'y est rendu accompagné du staff dirigeant de l'ASSE au grand complet. Au cours de cette réunion, la vente du stade a été enterrée. Tout comme l'idée d'en confier la jouissance au club via un bail emphytéotique, sur le modèle du stade Raymond Kopa d'Angers, ou sous la forme d'un bail commercial classique. Mais pas le principe d'une exploitation totale du Chaudron par l'ASSE, et sur une longue durée.

Les collectivités garderaient alors la possibilité de l'utiliser lors de grands évènements, comme la Coupe du monde de rugby 2023 (si la France obtient son organisation) et les JO de 2024. Les deux parties se sont donné un mois pour se revoir. Autour du 20 octobre donc, une réunion technique finalisera la forme juridique et le contenu de la future convention. Le gros oeuvre (comme la toiture) pourrait rester à la charge de Saint-Etienne Métropole tandis que l'ASSE assumerait tous les améngements intérieurs (pelouse, sono, viéosurveillance...) à partir du 1er janvier 2018, l'actuel bail de location se terminant le 31 décembre."

Lors d'un court reportage diffusé en fin de soirée lors de l'émission "Late Football Club" sur Canal Plus Sport, Fabien Lemoine est brièvement revenu sur ses vertes années et sur son choix de rejoindre les Merlus.

"Avant même de signer à Sainté, j’étais supporter des Verts, j’étais fan. C’est vraiment un club qui me passionne. J’ai eu la chance de vivre de très grands moments là-bas. J’ai vécu les quatre années les plus intenses de ma carrière. Ça ne s’est pas très bien fini car il y a eu une cinquième où moi, personnellement, j’ai été moins bon. J’ai eu un très bon feeling avec les dirigeants et le coach du FC Lorient. L’aspect qualité de vie a aussi joué, avec beaucoup de connaissances, la famille qui est là, à côté…"

L'ASSE ne sera pas représentée lors de la Coupe du Monde U17 qui se déroulera en Inde du vendredi 6 au samedi 28 octobre. Alors que Nathan Crémillieux n'a pas été retenu par Lionel Rouxel, Gérard Bangoura est le seul joueur du groupe guinéen de la dernière CAN au Gabon à ne pas avoir été rappelé selon Guinée News.

Après leur déconvenue à domicile contre Bourg en Bresse, la semaine dernière, les U17 Honneur Ligue de Gilles Rodriguez se déplaçaient dans la banlieue, à Vaulx-en-Velin où ils comptaient faire oublier leur pâle prestation. Mais, hélas, encore une fois des erreurs individuelles ne leur ont pas permis d'arriver à leur fins et ils ont dû s'incliner sur le score de 3 à 2.

C'était une solide formation qu'ont dû affronter les Verts, le type d'équipe contre laquelle il vaut mieux éviter l'affrontement physique et user de sa technique pour contourner un bloc compact. Ce que n'ont pas su faire les Verts, pourtant mis en garde par Gilles Rodriguez. Préférant les solutions individuelles à la solution collective, ils se sont singulièrement compliqué la tâche.

A la 38ème minute, une perte de balle en milieu de terrain, permettait à un attaquant adverse de dribbler 2 Stéphanois et de remporter son face-à-face avec Yanis Bourbia, fraîchement rentré de son séjour avec l'équipe de France. (1-0, 38ème).

En seconde période, les Vaudais doublaient la mise à la suite d'un long ballon qui retombait sur la tête d'un défenseur stéphanois en train de se replier, avant d'échouer dans les pieds de l'adversaire qui n'en attendait pas autant. (2-0, 60ème).

Dix minutes après, un manque de couverture et de concentration de la défense verte permettait à Vaulx-en-Velin d'aggraver le score. (3-0, 70ème). 

Les Stéphanois allaient réagir : Eros Mongelli, à la sortie d'un cafouillage, trouvait la lucarne adverse. (3-1, 83ème).

Dans le temps additionnel, Maxence Rivera plaçait un tir victorieux à la sortie d'une série de dribbles. (3-2, 90+1ème). Les Verts lançaient leurs dernières forces et frôlaient l'égalisation dans les ultimes instants.

La composition : Bourbia - Trevez, Sow, Rolland (Sidibé 85ème), Calodat - L.Mouton, Fatah (Fakili 45ème), Rivera - Sidibé (Mongelli 77ème), Raymond (Areg 45ème, Raymond 80ème), Mongelli (Bonnemain 45ème).

La réaction de Gilles Rodriguez : "Nous avons eu du mal à gérer ce genre d'équipe solide contre lesquelles il faut arriver à jouer ensemble, collectivement et éviter de jouer individuellement sa propre partition. Encore une fois, comme contre Bourg, nous avons fait trop de cadeaux à notre adversaire. Malgré tout, nous sommes bien revenus et avons frôlé l'égalisation. On doit s'appuyer sur notre technique, et il est très dommageable de ne pas le faire. Il faut éviter de tomber dans les duels, jouer avec sa tête, préférer les solutions collectives. On se complique la tâche et les erreurs individuelles ne pardonnent pas."

Averti contre Rennes, Ole Selnaes devra se tenir à (pascal) carreau les trois prochaines journées faute de quoi il sera suspendu. Dans son incontournable tableau des cartons, le potonaute ozzy nous rappelle que Bryan Dabo et Gabriel Silva seront suspendus ce dimanche à troyes. Au regard du tarif habituel pour un rouge direct, le latéral brésilien risque également de rater la réception de Metz. Injustement averti dimanche dernier, Saidy Janko sera suspendu pour ce match de la 9e journée... à moins que la grosse commission n'annule cette sotte biscotte !

quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure

Nous tout ce qu'on veut c'est être heureux avec l'arbitrage. Celui de Nicolas Rainville, qui sera au sifflet dimanche au Stade de l'Aube, nous a longtemps irrités. Pour rappel, il avait oublié un péno flagrant à Aubame en 2012, provoquant l'ire de Galette. En 2013, il avait vu rouge sur une faute anodine de Fabien Lemoine. Le 15 août 2015, il avait préféré donne une biscotte à Jean-Christophe Bahebeck au lieu de lui donner le pénalty qu'il méritait contre Bordeaux. Mais les Verts sont invaincus lors des sept derniers matches dirigés par ce Nîmois de 35 ans. On aura noté par ailleurs qu'avec lui, les Stéphanois ont remporté 5 de leurs 6 succès à l'extérieur. De bon augure pour le match de la 8e journée à Troyes ?

Dans un entretien accordé aujourd'hui à France Bleu, Ole Selnaes a salué le travail de son entraîneur et mis à l'honneur deux de ses coéquipiers. Extraits.

"Le coach fait preuve de bienveillance à mon égard. Il connait le football, ça se sent. Tout son staff est très professionnel, ils savent ce qu’ils veulent de nous. Ça fait du bien, et pas qu’à moi. Quand on joue bien on est solide. Mais on doit s’améliorer. C’est un peu tôt pour vraiment juger. Mais jusqu’ici c’est bien. Florentin Pogba est toujours de bonne humeur, il rit tout le temps. Il crée une bonne atmosphère et met l'ambiance. Le plus doué ballon au pied, c'est Jonathan Bamba. Je ne le connaissais pas parce qu’il était prêté la saison dernière. C’est un bon joueur.

On a de très bons joueurs. J’ai le sentiment qu’on peut battre n’importe qui. Quand on a un nouvel entraineur, cela peut prendre du temps. J’ai toujours su qu’on ferait une bonne saison et on aurait pu croire qu’il y aurait un temps d’adaptation pour assimiler les nouveautés. J’apprends beaucoup avec le nouveau coach et son staff. On s’amuse aussi en s’entrainant. Le plus amusant, c'est de jouer. Et si on gagne nos matches, ça nous amènera en Coupe d’Europe la saison prochaine avec encore plus de matches."

Le latéral droit montpelliérain Ruben Aguilar (24 ans), qui n'aura jamais eu sa chance avec les pros à Sainté, est en train de s'imposer lentement mais sûrement en Ligue 1. Blessé lors de la préparation estivale du MHSC, le finaliste de la Coupe Gambardella 2012 était resté scotché sur le banc lors des trois premières journées avant de jouer le dernier quart d'heure à Toulouse. Celui qui avait éliminé les Verts de la Coupe de France la saison dernière avec Auxerre vient d'enchaîner trois titularisations convaincantes. La dernière en date, contre le QSG, lui vaut même de figurer dans l'équipe type de la 7e journée de la Pravda. Le quotidien sportif souligne que l'ex-protégé d'Abdel Bouhazama n'a pas commis une seule faute alors qu'il était souvent au duel avec Kylian Mbappé. Un joueur très propre au pays des bennes, de quoi surprendre chez Nicollin !

Dans notre très satisfaisant début de saison, une stat est particulièrement frappante : celle du nombre de pénals, obtenus et concédés par les Verts.
4 de nos 9 buts marqués et 3 de nos 6 pions encaissés ont été inscrits sur pénal soit respectivement 44% et 50%.
Un homme se distingue plus précisément : Jo Bamba.
Avec 4 buts marqués, il est très bien entouré, puisqu'il figure avec Neymar et Balotelli à la 6ème place du classement des buteurs de Ligue 1.
3 de ses 4 buts ont été inscrits sur pénal, il est avec le Toulousain Durmaz n°1 aux nombre de pénals marqués.
Enfin, fait amusant, ce décompte de 3 pénals inscrits place déja Bamba au même niveau que notre plus gros scoreur sur pénal de la saison dernière : Nolan Roux.
Il reste 31 journées à Jo pour fair mieux. C'est jouable !

Alors que la rencontre avait été disputée à huis clos la saison dernière à cause de l'entêtement répressif des instances, le Sainté-Rennes d'hier après-midi s'est déroulé devant 31 043 spectateurs, record de l'exercice en cours à GG !

Avec 29 167 spectateurs de moyenne depuis le début de saison, l'ASSE a la cinquième affluence derrière le QSG (47 067), l'OM (45 183), les vilains (37 887) et le LOSC (30 258).

A l'issue de cette 7e journée, le Chaudron (69,44%) devance désormais le Vélodrome (67,94%) et le Groupama Stadium (66,48%) au classement des taux de remplissage.

Dieu et Jo figurent dans l'équipe type de la 7e journée de L1 concoctée par Le Figaro :

Samassa - Sakai, Hilton, Perrin, Roussillon - Moutinho, Bourigeaud, Tauvin, Ocampos - Toko-Ekambi, Bamba.

Le quotidien explique pourquoi il a décidé de récompenser les numéros 24 et 14 de l'ASSE.

Loïc Perrin : Le capitaine de l’ASSE a eu un rôle important dans cette rencontre. Car les Verts n’étaient pas dans un grand jour, spécialement derrière. Et le défenseur stéphanois a su rassurer ses partenaires lorsque le bateau tanguait. Toujours bien placé, il a récupéré le plus de ballons dans son équipe (9) et a été intelligemment pour remiser un corner vers Gabriel Silva sur le but du 1-1.

Jonathan Bamba : Auteur du seul but stéphanois à Dijon la semaine dernière (0-1), Jonathan Bamba a encore été décisif avec les Verts en transformant le penalty du 2-2, même si le portier rennais a effleuré le ballon. Par ailleurs très actif devant, ce pur produit stéphanois s’est procuré les meilleures situations de son équipe et a tiré le plus de fois au but (5, stat Opta)

On ne se lancera pas dans un très difficile exercice d'explication, mais le constat est cruel : les Verts accumulent les cartons depuis le début de saison, et pointent à l'avant-dernière place du classement du fair play. Seul l'OM fait pire.

Avec 16 jaunes et 2 rouges en 7 matches, les Verts 2017/2018 sont les plus mauvais garçons depuis ceux de 2011/2012, qui comptaient 18 jaunes et 3 rouges au même stade.

Revenons deux semaines en arrière : 1ère minute de jeu, pour ses débuts, Cabella ouvrait le score face aux Angevins.

Le potonaute sam42 a dépoussiéré sa lampe de mineur pour plonger tout au fond des entrailles de l'histoire Verte, et en tirer cette conclusion : Rémy Cabella est bien le joueur qui a marqué le plus rapidement après ses débuts à l'ASSE.

Le classement des ébranleurs (de filets) précoces :

- Cabella 1'
- Barthélémy 2'
- Bodmer et Grousseau 3'
- Saint Georges 4' (match qui n'apparait plus comme officiel suite à leur retrait du championnat de D2 en 1935)
- Perrone 5'
- Keita Salif 7'
- Hamouma 10'
- Keyta Hamidou 13'

Notons également, parmi les 55 plus rapides :
- Alex 18'
- Pedron 21'
- Lagrange 29'
- N'Jo Lea et Nordin 40'
- Zanon 47'
- Aloisio 52'
- Bangoura 60'
- Revelles 68'
- KMP 70'
- N'Diaye 89'


D'autres joueurs ont marqué lors de leur 2ème match, mais avec un temps cumulé très court :
- Beric après 13' sous le maillot vert (9' de jeu contre Montpellier et il marque à la 4ème minute pour son 2ème match contre Rosenborg)
- Tannane après 24'

Enfin, dernière (més)aventure moins drôle : Christian Lopez a marqué son 1er but lors de son premier match à la 54' mais c'était un but contre son camp. Tout le monde lui a pardonné.

Comme le rapporte aujourd'hui Radio Scoop, les joueurs de Côte-Chaude n’ont pas pu aller au bout de la rencontre de Coupe de France qui les opposait ce week-end à l’ES Trinité, dans le 8ème arrondissement de Lyon. Les Stéphanois menaient 2-0 à la 47ème minute, lorsque des banlieusards ont envahi le terrain. Célèbre pour son mythique 32e de finale contre le PSG, le club partenaire de l'ASSE devrait obtenir le gain de ce match sur tapis vert. Ce quatrième tour a également été marqué par l'écrasant succès d'Andrézieux (9-0) à Aurec-sur-Loire, Romain Spano ayant réalisé un doublé.

Déçu de n'avoir pris qu'un point hier vu la physionomie du match, Christian Gourcuff a critiqué en conférence de presse le manque de maturité de son équipe et évoqué un arbitrage maison.

"Sur les quatre cinquièmes du match, c'est très satisfaisant mais parfois, face à la pression, de tout ordre, on lâche, ce qui ne nous permet pas de revenir avec les trois points. Mais sur les quatre cinquièmes du match, on a cherché à jouer, on a joué chez nos adversaires, on a été plus performant même si sur le plan offensif on a manqué de fluidité dans les échanges pour créer des décalages nets. C'est un manque de maturité dans l'équipe mais dans ce contexte de tension, on voit un manque de sang-froid que l'on paie.

Ismaïla Sarr a pris beaucoup de coups, on aurait préféré l'avoir tout le match. Le carton rouge à la dernière minute ne nous sert à rien. Il y a un arbitre qui est là pour arbitrer, on ne va pas en parler et se limiter au football. On a empêché la première relance, on a joué dans la moitié de terrain adverse. Le jeu a été un peu désordonné, on a trop subi. J’aurais souhaité qu’on tienne plus le ballon chez eux. Il n’y a pas d’extérieur ou de domicile. Il y a l’influence du public pour les arbitres mais pour nous le terrain est le même."

En zone mixte, les numéros 7 et 10 de l'ASSE ont déploré les nouveaux points lâchés à domicile hier après-midi.

Bryan Dabo : "Rennes a clairement dominé la première mi-temps. Ils étaient meilleurs dans l’engagement, la qualité technique, l’envie et les intentions. J’ai l’impression qu’ils avaient plus faim que nous. En seconde mi-temps, on est revenu à un système un peu plus classique. C’est ce qui a nous a fait du bien. On a été beaucoup mieux. Il y a eu un sursaut d’orgueil. C’est ce qui a fait la différence. On a un sentiment amer car on était à domicile et chez nous, on n’a pas envie de faire des matchs nuls. On a poussé dans les quinze derniers minutes mais il ne faut pas faire la fine bouche."

Rémy Cabella : "En première période, nous avons eu du mal mais nous nous sommes repris après la mi-temps. Nous sommes frustrés car nous aurions préféré gagner. Je ne suis pas content du résultat nul. Nous avons su revenir deux fois à la marque. C'était important pour l'équipe. Nous tentons des choses sur les systèmes de jeu. Nous avons su changer à la mi-temps et cela a mieux fonctionné en seconde période. Il fallait s'améliorer par rapport à la première période. Il faut gagner à domicile, il ne faut pas laisser des points comme cela, même si c'était une bonne équipe de Rennes, nous nous devions de gagner."

En conférence de presse, Oscar Garcia a commenté le match nul concédé dans le Chaudron face à Rennes.

"Revenir deux fois face à une équipe très bonne comme celle de Rennes, ce n’est pas facile. Mais on a montré beaucoup de caractère pour y parvenir. Il y a eu une réorganisation tactique à la mi-temps. On a raté beaucoup de passes en première mi-temps mais on a la qualité qu’on a. Nous luttons avec nos qualités, avec celles de nos joueurs. Le manque de justesse technique, c’est quelque chose que l’on ne peut pas changer. Nous sommes une équipe qui doit jouer avec beaucoup d’intensité. Si on ne le fait pas, nous sommes une équipe normale. Par exemple, Rennes a une qualité supérieure à nous, mais on a voulu rivaliser sur ce plan."

Lors de la 26e journée du championnat, l'ancien milieu de terrain stéphanois Fredy Guarin (31 ans) a fait apprécier hier sa force de frappe pour claquer son 7e pion de la saison sous le maillot de Shanghai Shenhua.

En zone mixte, le défenseur central rennais Joris Gnagnon a rendu hommage au peuple vert après le match nul.

"Dès le début, c’était bouillant. Ce stade ne s’appelle pas le Chaudron pour rien. Il fallait des hommes sur le terrain dans ces conditions. Et si on s’en tire avec un match nul, c’est la preuve qu’il y a eu pas mal d’hommes quand même."

Selon Opta, Stéphane Ruffier a réussi aujourd'hui contre le Stade Rennais le 1000ème arrêt de sa carrière en L1. L'agence de statistiques sportives précise que cela constitue au moins 178 arrêts de plus que tout autre gardien actuel de l'élite.

"Le maillot noir a été mis en vente le jour où Saint-Étienne s'était échauffé avec lors de la réception d'Angers. Le premier week-end a été un gros succès et en terme de ventes. C'est un record même sur un week-end. On est proches des valeurs du club qui sont des valeurs de respect, des valeurs de ces mineurs qui ont été la base des fondations de ce club" s'est félicité le directeur de la communication du Coq Sportif Jean-Philippe Sionneau en début de semaine sur France Bleu. Mais les Green Angels ont dénoncé le coût prohibitif de ce maillot cet après-midi lors du match contre Rennes. "80 € le maillot "mineurs", stop au business sur nos valeurs !"

Menés deux fois au score, les Verts ont été tenus en échec par le Stade Rennais cet après-midi au terme d'un match heurté.

Cinq minutes après la sortie sur civière d'Ismaila Sarr, victime d'une grosse semelle donnée par derrière par un Kévin Théophile-Catherine tout heureux de n'écoper que d'un carton jaune, Benjamin Bourigeaud a profité d'une incompréhensible perte de balle d'Ole Selnaes pour lober Stéphane Ruffier à la 41e. Sur un astucieux centre en retrait de Loïc Perrin consécutif à un corner de Jonathan Bamba, Gabriel Silva a égalisé juste avant la pause devant le kop sud.

Les Rennais ont repris l'avantage sur un pénalty concédé par KTC et transformé par Wahbi Khazri à la 53e. Nettement pluis convaicants dans le jeu en seconde période qu'en première, les Verts ont égalisé à la 71e sur un autre péno obtenu par Loïs Diony et transformé par Jonathan Bamba. Sauvé par la barre transversale à la 89e, Sainté aurait pu l'emporter la minute suivante, le poteau repoussant un joli coupe de tête de KMP. La fin de match a été ternie par la sévère expulsion de Gabriel Silva.

Dans un entretien accordé à beIN Sport juste avant Sainté-Rennes, Roland Romeyer a reparlé d'Europe après avoir recadré Galette. Vous avez raté l'intervention de Roro ? On vous l'a retranscrite !

"On a eu une intersaison compliquée avec le départ de Christophe Galtier et l’arrivée d’Oscar Garcia, et surtout un effectif remanié avec 14 départs et 7 arrivées. En plus, Dominique Rocheteau a été promu directeur sportif avec sous sa responsabilité la cellule de recrutement qui a été étoffée. Comme il y a eu beaucoup de changements, j’appréhendais un peu ce début de saison. Mais finalement on est 4^e avec 13 points, on est content. On se dit que la transition a été bien faite, j’espère que ça va continuer.  

Christophe Galtier nous a demandé d’arrêter cette saison à Bernard et à moi. On a trouvé un terrain d’entente. Je remercie Christophe pour ce qu’il a apporté au club : quatre qualifications européennes, sachant que la Coupe d’Europe est un peu l’ADN de l’ASSE et puis une Coupe de la Ligue. On n’avait pas gagné de trophée depuis 1981. Il y a eu un gros travail de fait. Je suis heureux d’être le président de l’ASSE car je vois que le club intéresse beaucoup d’entraîneurs. On a été très sollicités, on en a sélectionné une dizaine avec Bernard Caïazzo. Les premiers contacts avec Oscar Garcia ont été très appréciés. C’est la raison pour laquelle nous l’avons choisi.

Les objectifs de la saison ? Comme on a dit que c’est une période de transition avec beaucoup de changements, on a dit qu’il fallait faire le mieux possible. Si on peut encore retrouver l’Europe, on serait heureux. 4, 5, 6… voilà ! Christophe Galtier a déclaré récemment qu’Oscar Garcia avait les moyens que lui peut-être n’avait pas eus ? C’est complètement faux ! A Christophe, moi j’étais au quotidien là-bas, je lui ai accordé tout ce qu’il voulait. Tout ce qu’il voulait ! Non, je ne peux pas lui laisser dire ça ! On a fait le maximum avec Bernard Caïazzo. Avec Oscar, c’est une autre organisation. Il est très pointilleux, il travaille différemment. Il nous a demandé par exemple d’installer la caméra au centre d’entraînement, sur la plaine de jeux et sur terrain Aimé Jacquet. C’est qu’on a fait, voilà ! Mais Christophe ne nous avait jamais demandé de filmer les entraînements. Christophe a fait du bon travail, la réussite est un travail collectif. C’est grâce à tout le club si on a eu des bons résultats les dernières années. J’espère que les prochaines saisons seront tout aussi bonnes pour le nouvel entraîneur et son staff.

Rémy Cabella, on le connaît depuis longtemps, quand il était sur Montpellier. C’est un très bon joueur. La cellule de recrutement avec Oscar Garcia a pensé que ce serait un plus. On a réussi à se mettre d’accord avec les dirigeants de Marseille. Je suis très heureux de son arrivée. Ces quatre dernières années, c’était compliqué pour nous car on jouait tous les trois jours. Cette année, en jouant une fois par semaine, c’est moins compliqué pour les joueurs. C’est le début de championnat, il y a une grosse cylindrée qui s’appelle Paris. Monaco quand même aussi. Les autres matches sont toujours équilibrés, on a vu les résultats hier. Nous allons faire le maximum pour essayer de satisfaire notre public avec du beau jeu, d’engendrer des points.

Comme on dit chez nous, c’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens. On espère pouvoir les payer pour une qualification pour la Coupe d’Europe. Oscar Garcia a pour objectif de briller dans les coupes nationales. Oscar Garcia ne laisse rien à l’improviste. D’abord, lui et son staff sont des travailleurs exceptionnels. Ils arrivent le matin à 7h00, ils repartent à 20h00. Je n’avais jamais vu ça ! Ils ne laissent rien au hasard. On veut jouer tous les matches à fond, c’est clair !"

Sur Eurosport, Dominique Rocheteau invite Loïs Diony à l'imiter.

"Il faut qu'il marque comme il a su le faire avec Dijon. Quand je suis arrivé au PSG, c'était pour jouer avant-centre. Je n'ai marqué mon premier but qu'à la 7e journée et j'en ai inscrit vingt cette saison-là. Je lui ai expliqué cela."

Comptant seulement cinq points après six journées, le Stade Rennais n'a jamais fait pire depuis quinze ans à l'exception de la saison 2012-2013, celle où ils s'inclinèrent face aux Verts en finale de la Coupe de la Ligue...

Faisant partie des nombreux joueurs stéphanois actuellement sous contrat jusqu'en 2018, Kévin Théophile-Catherine est parti pour rester plus longtemps à Sainté selon la dernière édition du Progrès.

"Si le joueur est resté évasif sur le sujet, Dominique Rocheteau, le directeur sportif stéphanois qui est en contact avec l’agent du joueur, estime qu’une prolongation de contrat pourrait se faire très bientôt avec le défenseur central des Verts, qui fait montre d’une belle régularité dans les performances, depuis qu’il s’est installé définitivement dans l’axe en janvier dernier."

La Pravda du jour explique qu'Oscar Garcia attache beaucoup d'importance à la vidéo. Extraits.

"Juchées sur des pylônes, six caméras balayent les sept terrains d'entraînement de L'Etrat depuis une semaine. Trois sociétés - une pour la pose de la fibre optique, une pour l'installation des caméras et la dernière espagnole, pour le logiciel informatique, ont été sollicitées afin de permettre de scruter les moindres faits et gestes des joueurs à l'entraînement. Ce système est un peu cher (195 000 €), mais il s'agit d'un investissement pour la vie" justifie Oscar Garcia, qui a commencé à utiliser la vidéo dès ses débuts d'entraîneur des U19 du Barça.

En plus de filmer les séances des pros, les caméras enregistrent celles de toutes les équipes du centre de formation, ainsi que les matches de National 3. Quatre caméras pouvant fonctionner en même temps, il est possible de zoomer en haute définition sur un secteur de jeu en particulier : le gardien, la ligne de défense, l'attaque... Enfermé dans une petite pièce située en-dessous de la salle de presse, un analyste vidéo règle en détail le dispositif selon les besoins des entraîneurs.

"Le site de L'Etrat se prêtant au mélange des pros et des jeunes, cela permet de les sensibiliser de plus en plus tôt à ce système avant-gardiste" apprécie Julien Sablé, propulsé directeur du centre de formation après avoir obtenu son deuxième degré d'entraîneur en rédigeant un mémoire sur le thème de "l'outil vidéo au service de la formation." Une fois disséquées et analysées, les images aident à corriger les joueurs, de préférence lors d'entretiens individuels. "Preuve à l'appui, c'est plus facile de leur expliquer" constate Garcia.

"A terme, ces corrections pourraient même intervenir en temps réel, mais nous ne travaillons pas encore comme ça. Arrêter les entraînements pourrait couper les jambes des joueurs et nous contraindre à des séances de deux heures" explique l’entraîneur catalan. La vidéo soumet déjà le staff technique à un surcroît de travail conséquent. "C’est pour ça que nous restons jusqu’à 20 heures le soir" souffle-t-il.

Oscar Garcia préfère aussi la vidéo au paperboard lors de sa causerie d’avant-match. "Pas plus d’un quart d’heure. Après, les joueurs déconnectent." Il lui arrive également de leur diffuser des images à la mi-temps, surtout à Geoffroy-Guichard, où le vestiaire est équipé d’un projecteur depuis sa rénovation pour l’Euro 2016. L’un de ses adjoints descend au vestiaire cinq minutes avant la pause. Il isole quatre à cinq séquences de jeu mettant l’accent sur un problème à la sortie du ballon ou sur les coups de pied arrêtés par exemple.

"Contre Caen, le coach nous a montré qu’on avait besoin de plus de monde à la finition. Lors du match suivant, j’y ai pensé sur le terrain. Quand Romain Hamouma est parti en contre, j’ai décidé de le suivre et j’ai marqué contre Amiens. Le travail vidéo a payé" raconte Bryan Dabo. Dès le coup de sifflet final, chacun reçoit les images de son match sur son smartphone. Un mouchard glissé dans l’application permet de savoir qui les regarde. "Les joueurs sont réceptifs car toute cette technologie est nouvelle et n’altère pas mon feeling. Au contraire, bénéficier de beaucoup d’informations le renforce" assure Oscar Garcia, qui préfère revoir les matches plusieurs fois plutôt que parler à chaud aux joueurs.

José Aloisio (42 ans) revient sur ses vertes années dans la Pravda du jour. Extraits.

"Au départ, Gérard Soler et Alain Bompard étaient venus au Brésil pour me superviser une dernière fois avant de me faire signer. Avant le match contre l'Internacional Porto Alegre de Dunga, je suis allé voir Alex pour lui dire : "Petit frère, je vais aller en Europe." Il était content pour moi, mais j'ai senti qu'il voulait casser la baraque pour taper dans l'oeil des Français. Il a fait un super match et Gérard Soler a décidé de nous recruter tous les deux. Les deux entraîneurs qui m'ont le plus marqué sont Luis Fernandez et Robert Nouzaret. Mais j'ai quand même réussi à m'embrouiller avec Robert...

Le joueur le plus fou que j'aie connu dans ma carrière ? Sans hésitation "Bibi". Boudarène, il était dingue. Il pouvait insulter un mec puis vouloir rigoler avec lui dans la même minute. Il était super attachant. Le plus fêtard, c'est mon pote Alex ! Il n'existe pas un seul joueur comme lui. Je pense qu'il n'a pas raté une fête ! Il connaissait toutes les boîtes et tous les bars. À Saint-Étienne, c'était facile mais à Paris, c'était moins évident. Je le chambre en disant qu'il avait la carte premium de toutes les boîtes et des endroits où on faisait la fête. À Paris, il avait trouvé son paradis ! Le joueur perdu de vue que j'aimerais revoir, c'est Lionel Potillon. Je voudrais bien lui donner un abraço. C'était un type bien, vraiment adorable avec les autres. En plus d'être généreux, c'était aussi un bon joueur. Celui que je n'ai pas envie de recroiser, c'est Jean-Guy Wallemme. Je n'avais aucun feeling avec lui. Il était froid, distant.

Mon moment le plus fort en Ligue 1, c'est mon premier match en France, à Monaco. J'ai inscrit un super lob à Barthez sous les yeux du prince. C'était magnifique ! Les gens ont cru que j'allais marquer des bijoux comme ça toutes les semaines. J'avais placé la barre un peu haut. Mon plus gros coup de gueule, c'était lors du match Saint-Étienne - Bordeaux. J'ai raté le penalty de l'égalisation en fin de match et j'étais furieux. J'ai pété un plomb, j'ai craché sur un adversaire et je me suis fait expulser. La défaite qui m'a fait le plus mal ? Lors d'un match à Monaco. On mène 3-1, je marque même le troisième but, et le coach fait n'importe quoi. Il me remplace et j'ai à peine le temps de m'asseoir sur le banc que Monaco nous plante quatre buts en cinq minutes. J'étais fou furieux. C'était vraiment horrible comme sensation."