



Sur France Bleu Saint-Etienne Loire, Philippe Hinschberger a évoqué le déplacement de son équipe à Saint-Etienne.
"L'efficacité n'est pas au rendez-vous. On n'a marqué que trois buts depuis le début de saison ! Il n'y a pas beaucoup de coachs en Europe qui auraient survécu à nos cinq défaites inaugurales. Je remonte le moral de mes joueurs par les images. Je ne serais déjà plus entraîneur du FC Metz depuis longtemps si nos contenus étaient tristes. En plus, on joue mieux que l'année dernière. Mais ils nous manque Diabaté et Sarr qui ont mis 13 buts à eux deux sur la deuxième partie de saison. Manu Rivière s'est blessé contre le PSG à son premier match. Mais quand on observe nos matchs, les joueurs et moi, il y a au moins la moitié de ce qu'on fait qui est bonne.
Renaud Cohade, Benoît Assou-Ekotto, Nolan Roux, Emmanuel Rivière. On aime les ex-Stéphanois ! Ce sont des garçons qui sont partis de Saint-Étienne honnêtement frustrés, un peu moins Assou-Ekotto. C'est vrai que concernant Renaud Cohade qui est déjà revenu l'année dernière, et surtout Nolan Roux, ils auront certainement à coeur de se montrer. Ce sont des garçons intelligents, qui savent prendre du recul. C'est comme ça dans le football, on est désirable, on devient indésirable...Ils ont trouvé aujourd'hui un autre projet. Leur objectif n'est pas de régler des comptes avec Saint-Étienne, mais de gagner des matchs avec Metz..."
Dans une interview accordée à Eurosport, Aulas, tout en soutenant son (très contesté) coach Bruno Génésio, lui a aussi mis la pression, démontrant au passage à quel point, en banlieue, tout tourne toujours autour de la rvialité avec Sainté :
"Il est trop tôt pour prendre des décisions, on fera le point après le derby (ndp2 : le 5 novembre). Tous les entraîneurs sont en danger, on est dans un club ambitieux. Si je devais changer, je n'aurais pas d'état d'âme. Si les résultats sont meilleurs, on poursuit. Si on ne peut pas revenir, je ferai autrement. Mais il n'y a pas d'urgence. Monaco n'est qu'à six points et on va les accueillir. Je vous dis qu'on sera à l'arrivée là où on veut être, avec ou sans Bruno, parce qu'on a signé un super recrutement et qu'on a un super stade."
Et des supers supporters... Non on déconne !
Déjà présents le mois dernier pour les deux amicaux de l’Équipe de France U17, Stefan Bajic et William Saliba sont rejoints par Tyrone Tormin dans la liste de 20 joueurs communiquée par Patrick Gonfalone pour participer au premier tour qualificatif pour l'Euro U17 2018.
Ils se déplaceront en Biélorussie pour affronter cette nation le 22 octobre, trois jours après avoir joué le Kazakhstan et trois jours avant d'être opposé à la Slovénie.
Tout jeune septuagénaire, notre légendaire Jean-Mimi ne prend pas encore sa retraite mais quitte brutalement la présidence du district des Pyrénées Atlantiques. Pas à cause de l'âge, rapporte La République des Pyrénées : à cause de Saïd Ennjimi.
L'arbitre (qui ne sourit pas toujours aux Verts) est en effet également président de la Ligue Nouvelle-Aquitaine ; entre les présidents des deux échelons locaux, le torchon brûlait. Selon footamateur.fr, le président du district de Lot-et-Garonne a claqué la porte pour les mêmes raisons.
Dans son numéro d'octobre, So Foot a donné la parole à 150 personnalités, leur demandant d'expliquer les raisons de leur passion pour le foot. Ramzy Bédia rend un joli hommage aux frères Revelli :
"Moi, mon amour du foot, il naît vraiment avec les frères Revelli, quand Saint-Etienne joue le Bayern en Coupe d'Europe. Je devais avoir six ou huit ans.
Je me souviens qu'il faut que Sainté garde le ballon. Il neige, le ballon est orange, et les Revelli, ils font exprès de tomber sur le ballon pour gagner du temps.
Ils trouvent tous les vices possibles pour gagner des secondes...Ils se battaient avec ce qu'ils pouvaient. Le foot, le sang, dans la neige, dans le froid, je trouvais ça héroïque.
Et que ce soit deux frères qui fassent la carotte, c'était magnifique...."
On se demande cependant si Ramzy, né en 1972, ne ferait pas plutôt référence à un match de Sochaux...
28 ans après sa dernière participation à la Coupe du Monde, l'Egypte a composté hier son billet pour la Russie en battant sur le fil le Congo de Dylan Saint-Louis. Titulaire pour sa première sélection, l'ancien attaquant stéphanois a été remplacé à la 92e, trois minutes avant le penalty victorieux des Pharaons.
Avant la rencontre, l'attaquant du Paris FC a expliqué aux Dépêches de Brazzaville pourquoi il avait décidé de jouer avec les Diables Rouges.
"Mon père est Haïtien et ma mère est congolaise. il y a quelques années, les Grenadiers m'ont approché mais à l'époque, je ne voulais fermer aucune porte, y compris celle de l'équipe de France. Ensuite, je me suis blessé, ma progression a été freinée et je me suis fait une raison. Mais quand Haïti est revenu à la charge, j'étais réticent, je n'ai pas eu le désir de les rejoindre. Je me suis concentré sur mon parcours en club afin d'avoir la chance d'évoluer au niveau international.
Tout le monde connaissait mon choix et l'a respecté. Sentimentalement, les deux pays comptent pour moi, forcément. Mais sportivement, il n'y avait pas match, c'était le Congo. Dans ma tête, mon choix allait vers le Congo. J'attendais le bon moment. Quand j'ai été "identifié" par le staff des Diables rouges, le sélectionneur est entré en contact avec moi et j'ai tout de suite accepté. Je n'ai pas pu venir dès la première invitation, car je voulais d'abord régler ma situation en club. Je savais que ce n'était que partie remise."
Dans la dernière édition du Progrès, Roro ne tarit pas d'éloges sur son nouvel entraîneur avant d'évoquer les discussions avec les joueurs actuellementb sous contrat jusqu'en 2018. Extraits.
"J’ai vécu l’intersaison la plus difficile depuis ma nomination à la présidence, en 2010. Quatorze joueurs sont partis, sept sont arrivés ainsi qu’un nouvel entraîneur. Vous restez parfois sur votre faim au niveau du contenu ? II faut laisser du temps au temps. Je fais souvent référence à deux joueurs qui ont marqué le club ces dernières années : Aubameyang et Gradel. Et pourtant ! Aubameyang, après six mois passés chez nous en prêt, n’avait aucune autre sollicitation. Nous l’avons recruté avec la réussite que l’on sait. Gradel a eu des détracteurs à son arrivée avant d’être reconnu. Les recrues ont besoin de temps pour s’adapter. Elles n’ont pas été choisies au hasard. Je suis assez optimiste pour la suite par rapport à ce que le staff et les joueurs nous ont montré.
Oscar Garcia et son staff arrivent au centre d’entraînement à 7h00, en partent à 20h00 Je n’ai jamais vu des techniciens bosser comme ils bossent. Oscar m’a sidéré lors de cette première prise de contact, il connaissait notre effectif. Lorsqu’il a signé, il avait un plan pour le traçage des terrains d’entraînement, la vidéo, les conditions de travail. Il est exigeant mais ouvert, comprend les contraintes financières. C’est un plaisir de travailler avec un professionnel comme lui, avec son staff. Il améliore le fonctionnement avec par exemple l’apport d’un nutritionniste une fois par semaine qui travaille avec notre médecin. C’est un perfectionniste. Nous avons rencontré pas mal d’autres entraîneurs. Il a fallu faire un choix. On a retenu Oscar Garcia parce que c’était le choix numéro un.
Cinq joueurs arrivent en fin de contrat en juin prochain On est en contact avec leurs agents. On souhaite les prolonger. Le cas de Jonathan Bamba ? On en est au même stade qu’avec les quatre autres (ndp2 : Anthony Maisonnial, Kévin Théophile-Catherine, Florentin Pogba et Kévin Monnet-Paquet] On discute. On l’a rencontré récemment avec ses deux agents et son frère. Il nous a dit qu’il était très heureux à Saint-Etienne, qu’il souhaitait rester. On verra. Que ce soit pour lui ou les autres des décisions seront prises dans la semaine. "
Déjà éliminée, la Norvège a battu l'Irlande du Nord 1-0 ce soir à Oslo lors de la dernière journée du groupe C des éliminatoires de la Coupe du Monde 2018. Alors qu'il n'avait plus démarré un match depuis son match nul contre les Tchèques du 10 juin dernier, Alexander Söderlund a joué l'intégralité d'une rencontre de piètre niveau. Rarement dangereux et souvent approximatif dans ses prises de balle, l'avant-centre stéphanois s'est vu refuser un but car son passeur était hors jeu.
Mais il était aux premières loges pour assister au magnifique csc de Chris Brunt. Idéalement servi par Ole Selnaes (entré en jeu à la 83e), le numéro 23 de l'ASSE a raté dans le temps additionnel une balle de break qui lui aurait permis d'améliorer un peu ses faibles stats en sélection nationale (seulement 2 buts en 29 matches).
Toujours aussi bavard, au point de parfois radoter voire de se contredire, Nanard était ce soir sur beIN Sport 1. Vous avez raté ses longues interventions ? Pas de panique, on les a retranscites !
"On avait retenu quatre coaches. Le premier qui disait oui, on signait. Parce que sinon, vous attendez des mois et des mois, c’est pas possible ! Le premier qui a dit oui, c’est Oscar Garcia. Il l’a dit en ayant beaucoup de réflexion. Moi je suis très content d’Oscar pour plusieurs raisons. Oscar pour moi c’est un très bon choix. Déjà parce que nous avons des origines catalanes communes. Aujourd’hui moi j’ai une très grande satisfaction. Oscar, c’est quelqu’un de sérieux, travailleur, qui apporte des méthodes nouvelles. Ça mettra du temps, il le dit, mais je suis sûr et certain qu’Oscar Garcia réussira à Saint-Etienne. Oscar Garcia est catalan à 300%. C’est un de ses qualités. Les catalans de caractère sont des personnes qui sont dans ce type de caractère c’est-à-dire extrêmement fiables, extrêmement honnêtes. Des gens qui sont pas tordus, qui sont vraiment rigoureux et qui disent ce qu’ils pensent. C’est une grande qualité dans le football d’aujourd’hui.
J’aurais été complètement satisfait de notre début de saison si on avait fait un résultat à Troyes. J’ai été très déçu par ce match. J’ai eu du mal à m’en remettre, Roland Romeyer aussi. Quand votre adversaire se retrouve à dix à la 30e minute, il faut être suffisamment intelligent pour faire tourner le ballon et ne pas se jeter dans la gueule du loup, ne pas se prendre une contre-attaque et se retrouver dans un mauvais scénario alors que neuf fois sur dix vous gagnez ce match. Il faut tirer les conséquences de ça. C’est un peu bête car on est à deux points du troisième, on aurait pu être troisième seul. On a deux matches à domicile qui arrivent, il va falloir se rattraper et travailler. On ne peut pas demander à Oscar Garcia en l’espace de deux mois de révolutionner les niveaux tactique et technique.
L’ASSE est un club qui est 4e au classement européen UEFA derrière le PSG 9e, Monaco 21e, Lyon 21e et Saint-Etienne 48e. Nous sommes devant l’OM, devant Bordeaux grâce à trois ou quatre campagnes européennes très réussies grâce à Christophe Galtier aussi, je lui tire mon chapeau car là-dessus il a fait un excellent travail. Continuons à progresser ! Christophe Galtier, il avait à jouer jeudi-vendredi, il l’a joué 36 fois en 3 saisons. Il a eu 55 matches ou 53 par saison à jouer. C’est pas pareil quelqu’un qui est dans la conjonction jeudi-dimanche de la Ligue Europa et quelqu’un qui est sur un rythme hebdomadaire. Christophe Galtier avait à gérer cette situation, il l’a très bien fait. C’est pour ça qu’on est 4e. Si c’était Garcia qui était à la place de Galtier resté chez nous sept ans, et si c’était Galtier qui arrivait aujourd’hui, Christophe Galtier aurait de très bons résultats. A un moment donné, c’est pas la personne et ses méthodes, c’est le changement et ce que ça demande. C'est comme si vous avez un très bon prof d’anglais, à un moment donné ça fait quatre ou cinq ans, il faut changer et vous avez quelqu’un qui apporte une vision différente, avec ses qualités et ses défauts. Et c’est bien de le faire comme ça !
On n’a pas d’objectif cette année. On ne peut pas définir un objectif quand on a un nouvel entraîneur qui construit. Par contre, notre objectif est de conserver notre quatrième rang européen. Et pour ça il faudra bien retrouver l’Europe. On a un salary cap mais aujourd’hui on est dans un système ou il y a des primes à côté et trois ou quatre joueurs sont au-dessus. Après, la vérité, la vérité, c’est que Nice a des investisseurs nouveaux, Nice à le 7e budget et Saint-Etienne le 8e. Nice n’est plus comme il y a deux ou trois ans, c’est un club qui a beaucoup progressé. C’est comme le PSG avant l’arrivée des Qataris et après. Ce qui s’est passé à Monaco, ce qui s’est passé à Marseille, ce qui se passe à Nice… Tous les clubs qui ont eu une forte progression ont eu du sang nouveau grâce à des investisseurs qui ont injecté et mis du charbon dans la locomotive. C’est l’objectif que nous poursuivons à l’ASSE. On a un programme là-dessus, nous souhaitons aboutir d’ici un an maximum. C’est indispensable, c’est capital, c’est vital et crucial. Vous ne pouvez pas maintenir le niveau d’un top club français si vous n’avez pas d’arrivée d’investisseurs français ou étrangers, plutôt étrangers car malgré tout c’est très difficile d’en avoir des français.
Le fonctionnement de l’ASSE est très simple. Roland Romeyer et moi, nous nous parlons tous les jours. Nous avons entre nous deux une confiance absolue et une affection fraternelle depuis toutes ces années que nous avons passées ensemble. Roland, c’est plus qu’un ami. S’il a mal, j’ai mal. Quand il va bien, je vais bien. Le football, c’est une passion pour nous. Roland est passionné de toujours de l’ASSE, moi je suis un passionné de l’ASSE et du football. On a cette passion, on la partage ensemble avec beaucoup de bonheur depuis maintenant presque une quinzaine d’années. Nous pouvons avoir une différence de points de vue, c’est comme dans un couple, comme avec votre femme. Mais nous avons suffisamment d’affection quoi qu’il arrive pour écouter, entendre le point de vue de l’autre et avoir une discussion qui nous amène souvent à la solution. On ne risque pas de divorcer, on a passé l’âge.
Je ne pourrais pas quitter l’ASSE pour un autre club. C’est impossible ! Je n’aurais pas la fibre. Ce serait tricher, je ne pourrais pas faire ça. Les loges au PSG, c’était une invention. Après on l’a fait à Strasbourg, à Saint-Etienne, à Nantes, etc. Le marketing à l’OM ? C’est pareil, c’était un travail. Je n’étais pas propriétaire. J’ai Saint-Etienne dans le cœur, maintenant ça fait quinze ans. On est passé du stade de l’amour à ce qu’on appelle ensuite la relation de synergie qui fait qu’on ce club dans la peau. C’est impossible d’imaginer un autre club. Je me sentirais me trahir moi-même, je ne pourrais pas me sentir bien.
Présider un club est un métier extrêmement difficile. On voit le bon côté, le tapis rouge, les loges, les VIP, les vestiaires, taper dans la main des joueurs. Ça, c’est simplement la face apparente. Mais derrière c’est un métier extrêmement difficile. C’est un métier qui fait perdre des années de vie à chacun. A la suite de la défaite de Troyes, j’étais furieux. Pour moi, quand on est en supériorité numérique dès la 30e minute et que derrière on perd le match, c’est vraiment une énorme déception. Après, c’est comme les victoires, ça ne dure pas plus de deux, trois ou quatre jours. Mais ça reste quand même ancré. La troisième place était en jeu, elle est aujourd’hui à deux points. Il va falloir essayer d’aller le rechercher. On va jouer deux fois de suite à la maison. Le prochain on reçoit Metz. Il n’y a aucun match facile en Ligue 1. Mais bon, samedi, il faut un résultat les amis ! Mais je sais qu’Oscar Garcia travaille très bien, il travaille dans la durée. L’évolution d’un club, ça demande beaucoup de travail. On lui fait confiance de façon absolue.
On sait qu’avec le travail on va arriver à avoir des résultats intéressants. Je rappelle quand même que l’ASSE est le 4e club français au ranking UEFA derrière le PSG 8e, Monaco 21e, Lyon 29e, Saint-Etienne 48e devant l’OM, Bordeaux, etc. Tout le travail qui a été fait les quatre dernières années, il faut remercier Christophe Galtier. Maintenant il faut essayer de passer une étape, passer un cap supplémentaire. C’est que Roland et moi avec les personnes qui travaillent autour de nous avons comme objectif pour les prochains mois et les prochaines années. Il faut regarder ce qui s’est passé au PSG, à Monaco, à Marseille, à Nice. La réalité, c’est qu’on n’échappera pas à l’arrivée d’investisseurs dans notre football. Aucun club qui a des ambitions n’y échappera. Celui qui ne met pas de charbon dans la locomotive aura automatiquement un handicap par rapport aux autres.
Ça fait partie de la stratégie, c’est un peu mon job. Autant Roland a le job du quotidien, autant moi j’ai le rôle de savoir comment va être demain. Ça fait partie de mon job d’essayer de construire ça, d’avoir d’abord une arrivée d’investisseurs qui nous permettent de passer un cap dans les prochaines années. L’ASSE est une marque forte, c’est l’un des rares clubs en Europe de ce niveau qui n’a pas dans son capital d’investisseurs étrangers. Il faut préparer tous les dossiers, ils sont en préparation depuis la fin de cet été de façon excellente avec la banque Lazard et Deloitte and Touch, avec un gros cabinet d’avocats. Maintenant, la série de contacts va commencer aussi bien sur la Chine que sur les Etats-Unis et différents pays. Je suis sûr et certain que nous avons suffisamment d’attractivité pour attirer des investisseurs étrangers à l’ASSE.
Nous sommes le seul club en France qui a un musée depuis maintenant six ou sept ans. Tous les clubs devraiebt avoir un musée. En Espagne, le Barça a son musée, le real, l'Atlético, etc. Dans beaucoup de pays il y a des musées. Le Hall of Fame des Anglais, c'est très connu. Le musée, c'est fait pour honorer les anciens joeurs du club. Honorer les anciens, c'est être dans la situation où si vous voulez que vos enfants se comportent avec vous comme il faut dans le futur, il faut que vous vous ayez vis-à-vis de vos parents et de vous grands-parents le même comportement. C'est donc montrer aussi à tous nos jeunes joueurs, à tout l'environnement, que jamais l'ASSE n'oubliera ceux qui ont joué ou qui ont vécu à l'ASSE. Les poteaux carrés font partie de l'histoire du club. Roland Romeyer s'est occupé d'aller les chercher, rendons à César ce qui lui appartient. Il a fallu batailler, je crois qu'on a payé ça 20 000 ou 25 000 euros. C'était hors de prix ! Ils étaient en Ecosse. Nos amis écossais n'ont pas usurpé leur réputation..."
Louis Mouton et Yvan Bonnemain, il y a 3 ans !
Les U17 Honneur Ligue de Gilles Rodriguez avaient bien réagi la semaine dernière contre Bourgoin (victoire 5-0), après les 2 défaites contre Bourg-en-Bresse et Vaulx-en-Velin. Ils avaient à coeur de confirmer aujourd'hui à Bassens (Savoie) contre le FC Nivolet. Ils ont réussi dans leur entreprise en s'imposant largement sur le score de 5 à 0.
Dans le premier acte, les Verts se créaient de nombreuses occasions qu'ils avaient du mal à convertir. Ils allaient cependant parvenir à ouvrir la marque en fin de mi-temps par Yvan Bonnemain, à la réception d'un centre de Brahim Fatah. (0-1, 40ème).
Juste avant le repos, Maxence Rivera permettait aux Verts de faire le break sur un coup-franc direct. (0-2, 44ème). Les Stéphanois menaient donc, sans avoir fait une grosse prestation, mais leurs adversaires avaient beaucoup couru et laissé sûrement quelques forces qui allaient leur faire défaut par la suite.
Peu après la reprise, Yvan Bonnemain convertissait en but une passe de Maxence Rivera. (0-3, 52ème).
Mohamed Areg, tout juste entré en jeu, coupait la trajectoire d'un centre de Maxence Rivera pour inscrire le 4ème but. (0-4, 75ème).
Ce même Mohamed Areg voyait un de ses tirs frapper le poteau, mais Yvan Bonnemain, qui avait suivi, clôturait la marque, inscrivant un triplé. (0-5, 81ème). Les Verts avaient donc engrangé de la confiance avant le derby de dimanche prochain.
La composition : Bariol - Mongelli (Areg 71ème), Khoutri (Rolland 68ème), Sow, Bernocolo - Fatah (Raymond 52ème), L.Mouton (Fatah 84ème), Rivera - Sidibé, Bonnemain, Saban.
La réaction de Gilles Rodriguez : "Je suis satisfait par le résultat, moins par le contenu. On mène 2-0 à la mi-temps en marquant en toute fin de période alors qu'on avait eu énormément d'occasions, malheureusement non concrétisées. Je regrette également quelques erreurs d'appréciation. Mais nos adversaires étaient déjà émoussés au repos et en deuxième mi-temps, cela a été plus facile. Nous nous sommes imposés sans faire un grand match. Nos entames sont trop timides. Il faut se mettre plus rapidement en route, et ce, dès dimanche prochain lors du derby qui nous verra affronter une toute autre opposition."
Après leur déconvenue de la semaine dernière à Annecy, les U15 de Jean-Philippe Primard avaient à coeur de se racheter face à la solide équipe de Vénissieux-Minguettes. Ils y sont parvenus sur le synthétique Georges Bereta de l'Etrat en s'imposant sur le score de 2 à 0.
Ce ne fut pourtant pas simple, les Vénissians, bien organisés, n'ont craqué qu'en fin de rencontre sous la pression des Verts. Après une 1ère mi-temps correcte, bien maîtrisée collectivement, le score était vierge au repos, les jeunes Stéphanois ayant manqué de percussion dans la phase offensive.
Le match allait se décanter alors qu'il arrivait à son terme. A 10 minutes de la fin, Raphaël Ressicaud, décalé sur son côté droit, débordait, centrait entre le point de pénalty et la ligne des 5,5 m : un Vénissian détournait la ballon dans sa cage. (1-0, 70ème).
En toute fin de rencontre, Jessime Yahiaoui, côté gauche, centrait et Ibrahim Lamrabtine, (photo) reprenait de l'intérieur du droit un ballon qui terminait sa course dans le petit filet. (2-0, 77ème)
La victoire avait été longue à se dessiner, mais elle était amplement méritée.
La composition : Moulineau - Camara, Bendriss (M.Moueffek 10ème), Ahmane, Yahiaoui - Morel, Grillet, Ressicaud, Moyo - Marwan Ouroui (Mouad Ouroui 30ème, Lamrabtine 60ème), Hilaire.
La réaction de Jean-Philippe Primard : "Nous avons affiché une belle maîtrise collective, mais avons manqué de percussion en phase offensive dans la surface adverse. En deuxième période, j'ai demandé à mes joueurs de mettre plus de profondeur dans leur jeu, et cela a été mieux. Ils ont réussi à concrétiser leur domination en fin de rencontre, validant ainsi un second acte de bonne facture."
Le Sainté-Metz de samedi prochain donnera lieu à un joli match dans le match entre les numéros 10 des Verts et des Grenats. Comme le souligne le site Du Stade Aux Stats, Rémy Cabella et Renaud Cohade sont sur le podium des joueurs ayant remporté le plus de duels lors de la 8e journée de L1.
Fort de ses 96 ballons touchés au stade de l'Aube, le joueur prêté par l'OM a l'ASSE figure par ailleurs dans l'équipe type des plaques tournantes, entouré par les Brésiliens Neymar et Malcom. On espère que le duel des RC tournera à son avantage, comme le 22 novembre 2015 (photo).
Prochain adversaire des Verts (le samedi 14 octobre à 20h00 dans le Chaudron), le FC Metz a battu Charleroi (ex-club de Lynel Kitambala) 3-0 avant-hier lors d'un match amical à Amnéville. Classés actuellement à la deuxième place du championnat belge, les Zèbres ont concédé l'ouverture du score à la 12e minute de jeu sur un centre de Lemouya Goudiaby repris par Nolan Roux, titulaire comme Renaud Cohade.
Ayant grandement contribué à faire remonter Chainat dans l'élite du football thaïlandais, l'ancien attaquant stéphanois Florent Sinama-Pongolle (32 ans) s'est confié cette semaine dans Le Journal de l'Ile de la Réunion. Extraits.
"A trois journées de la fin, on a déjà assuré la montée. C'était un challenge excitant et périlleux pour moi qui avais fait le choix de rester au club. J'avais une pression un peu particulière car j'étais conscient des attentes mais aussi de la difficulté de pouvoir remonter en Premier League avec un effectif rajeuni. Ce n'était pas évident avec un nouveau staff, un nouveau système, un football davantage basé sur le plaisir du jeu... Je suis venu à Chainat avec la rage de vaincre. Je voulais montrer aux supporters ce que je pouvais faire. On a toujours été confiant malgré une petite passe difficile. On pratique un football plus alléchant qui offre du plaisir à tout le monde.
Cette saison, j'en suis à 11 buts officiellement, mais en réalité j'en ai mis 13. Il y a un club contre qui j'ai réussi le doublé qui a mis la clé sous la porte. Ils ont annulé toutes les "stats" du match... C'est sûr que j'ai joué beaucoup tourné. J'ai joué devant, au milieu... Parfois j'ai moins commencé aussi à cause de mon genou. On s'adapte tout en harmonie avec le coach et pour le bien de l'équipe. Après quatre années où j'ai quand même galéré physiquement, c'est un bonheur d'évoluer dans un pays chaleureux, qui aime le foot. Le tout en compagnie de coéquipiers et d'un staff qui ont confiance en moi, des supporters qui m'apprécient... Je retire beaucoup de points positifs de l'aventure."
Dans la dernière éditionn du Progrès, Roland Romeyer (72 ans) évoque le dossier du stade et l'arrivée d'un investisseur. Extraits.
"Le maire n’a jamais voulu entendre parler de vente ou de bail emphytéotique. On discute sur un bail de longue durée qui nous permettrait d’améliorer le marketing, le confort, la sécurité. De nous développer tout simplement, de développer les ressources du club à travers divers grands événements. C’est vital. J’ai lu qu’actuellement notre loyer s’élève à 1,4 M€. Ce chiffre est exact mais il ne s’agit que du fixe. À cela, il convient d’ajouter le variable : la location du musée, des espaces privatifs. En réalité, cela nous coûte 2,342 M€. Le Conseil de développement a écouté toutes les parties ces dernières semaines, il va rendre ses conclusions. Une réunion technique à laquelle, ni le maire ni moi ne participerons, va se tenir à la fin du mois. Après, nous nous verrons avec Gaël Perdriau afin de se mettre d’accord ou non.
Les années passent, on n’est pas éternel. Au départ, nos statuts stipulaient que l’âge limite de la présidence du Directoire était fixé à 70 ans. On a fait une assemblée générale au cours de laquelle on a voté à l’unanimité de prolonger cette date jusqu’à 80 ans. Au cours de cette même assemblée, j’ai dit que je souhaitais faire entrer un investisseur minoritaire. L’objectif est d’ouvrir la porte à un investisseur qui monte progressivement dans le capital jusqu’à prendre la possession du club. Nous ne ferons pas n’importe quoi, nous n’ouvrirons pas les portes à n’importe qui. Nous n’avons pas d’urgence, tout sera clair. Nous avons confié le dossier à la banque Lazard. Dès que quelqu’un nous sollicite, nous le mettons en relation avec la banque. Il y a déjà eu pas mal de contacts, le plus récent remonte à lundi dernier."
Battu 3-0 par le Maroc à Casablanca, le Gabon a dit adieu ce soir à la Coupe du Monde en Russie. Alors qu'Oussama Tannane est resté sur le banc, Pierre-Emerick Aubameyang a joué l'intégralité de la rencontre. Sur son compte twitter, PEA a révélé que les Panthères souffraient de maux de ventre après avoir bu un jus d'orange suspect au petit déjeuner... Les Lions de l'Atlas profitent du match nul et vierge de la Côte d'Ivoire (privée de Max Gradel) au Mali pour prendre la tête de leur groupe avec un point d'avance sur les Eléphants, qui les recevront lors de la prochaine et dernière journée.
Alors que Didier Deschamps a titularisé pas moins de quatre ex-vilains ce soir à Sofia, c'est l'ancien Vert Blaise Matuidi qui a marqué dès la 3e minute l'unique but de la victoire des Bleus en Bulgarie. Gardant la tête de son groupe avec un point d'avance sur la Suède, l'équipe de France est assurée d'être au pire barragiste et devrait décrocher son billet pour la Russie dès mardi contre la Biélorussie.
Comme l'avait fait avant-hier son coéquipier stéphanois Alexandros Katranis, Assane Diousse a encore ciré le banc de son équipe nationale ce soir. Désormais en tête de leur groupe suite à leur victoire 2-0 au Cap Vert, les Lions de la Teranga sont en ballottage très favorable pour décrocher leur qualification pour la Coupe du Monde. L'Afrique du Sud ayant battu le Burkina Faso, le Sénégal compte en effet deux points d'avance sur les Etalons et les Requins Bleus et quatre sur les Bafana Bafana, qu'ils affronteront à deux reprises, la FIFA ayant décidé de faire rejouer le match aller perdu par les Sénégalais.
Vous avez pu suivre cette rencontre en direct sur notre forum grâce au potonaute baba-42, envoyé spécial à L'Etrat : les U19 se sont inclinés à cet après-midi sur le score de trois buts à un face aux Crocodiles Nîmois.
Les Verts ont dominé la première période mais ont été tactiquement contrariés par des Gardois bien organisés. Et comme en début de saison, faute de transformer leurs occasions les Stéphanois ont fini par se faire surprendre. Sur un centre venu de la droite, la reprise d'un attaquant nîmois a été déviée par Ryan Bouallak mais le ballon après être monté en cloche, est finalement rentré dans le but (0-1, 30ème).
La pause a permis aux Verts de faire des ajustements tactiques qui se sont rapidement traduits par une pression plus importante sur les Nîmois. Mais ces derniers ont à nouveau fait preuve de beaucoup d'efficacité en transformant leur deuxième occasion du match. Un contre sur le côté gauche a abouti à un centre imparablement repris de la tête au deuxième poteau (0-2, 60ème). Les Stéphanois ont finalement réussi à faire plier l'excellent gardien gardois sur un centre de Naïs Djouahra, Habib Koné (photo)a réduit la marque en deux temps (1-2, 83ème). Les Verts ont alors jeté toutes leurs forces dans la bataille pour revenir, se créant plusieurs situations intéressantes. Mais alors que Mickaël Nadé était monté aux avants-postes, les Nîmos ont planté un troisième contre victorieux dans le temps additionnel (1-3, 93ème).
La composition : Bouallak - Etchebar, Halaïmia, Nadé, Mezaber - Bangoura, Fleury, Fofana, Abi - Ghezali (Koné, 40ème), Djouahra.
La réaction de Lilian Compan: "C'est dommage, ce résultat n'est pas vraiment mérité, c'est un stop sur notre série. Nous sommes retombés dans nos travers, on a manqué d'efficacité offensive et en plus on touche trois les montants dans ce match. En première période ils nous ont génés tactiquement, on a eu du mal à les manoeuvrer. C'était beaucoup mieux après le changement tactique effectué à la pause, les garçons ont gagné plus de duels au milieu. Il y a vraiment eu un très bon investissement en deuxième période, on a été très bon dans le jeu même si Nîmes est toujours resté solide et que son gardien a fait un gros match. On s'est créé beaucoup de grosses occasions. Il faut retenir la deuxième mi-temps très intéressante mais il y a eu trop de différence entre les deux mi-temps. C'est dommage car nous sommes exempts le week-end prochain et on risque de se retrouver en difficulté au classement."
Suivant les équipes de France pour le compte du Figaro, le journaliste Benjamin Quarez nous a appris hier sur son compte twitter que Ronaël Pierre-Gabriel se prend pour Loïc Perrin et Romain Hamouma : son forfait avec les Bleuets est en effet dû à une douleur au mollet. Il est par ailleurs précisé que c'est par précaution que la décision de déclarer forfait aurait été prise.
Vous avez pu suivre cette rencontre de la 7e journée du championnat des U17 nationaux sur le compte twitter de Jérémie Janot : les Verts ont consolidé leur nouveau statut de leaders en s'imposant 2-0 à Auxerre cet après-midi sur le terrain annexe de l'Abbé-Deschamps.
Suite à un débordement de Steven Leleux, Bilal Benkhedim (photo) en deux touches de balle a claqué à la 11e minute de jeu son 13e pion de la saison. Rythmée et équilibrée, cette première période a été marquée par les arrêts décisifs de Stefan Bajic et par la balle de break ratée par Tyrone Tormin à la 26e.
Rassurés par les nouvelles parades effectuées en début de seconde période par le gardien de l'équipe de France U17, les Verts ont doublé la mise à la 63e grâce à un tranquille plat du pied de Samy Messili suite à un gros travail de Bilal Benkhedim, sorti sous les applaudissements du public à la 82e.
En pleine confiance, la bande à Razik Nedder accueillera lors de la prochaine journée les vilains le dimanche 15 octobre à 13h00.
La compo : Bajic - Tshibuabua, Petit, Saliba - Durivaux, Aymar (Kiran, 72'), Gago, Leleux (c) - Benkhedim (Urie, 82') - Messili (Bellakhdar, 70'), Tormin.
La réaction de Razik Nedder : "En préambule je tiens à dire qu'on a une pensée particulière pour Rémy Chaigneau, qui n'a pas pu être dans le groupe. Ce n'était pas forcément notre meilleur match, on n'a pas fait une super première mi-temps. Le terrain bosselé ne favorisait pas le jeu qu'on produit d'habitude. Les garçons ont voulu quand même insister et persister là-dedans, à vouloir sortir tous les ballons proprement. Il y avait pourtant beaucoup de densité et il y avait beaucoup de faux rebonds donc de déchets techniques. On n'a pas eu de fluidité. En seconde période, on a pratiqué un autre football, plus pragmatique. On allait plus vite de l'avant, on a mois été dans des temps de conservation. Aujourd'hui, le contexte faisait que c'était la bonne solution. On a fait une bonne deuxième mi-temps, on a concédé peu d'occases après la pause. Stefan nous a soulagés sur tous les coups de pied arrêtés. Il a été monstrueux, il a tout pris, et au pied il nous a régalés. Face à une équipe athlétique, il fallait aujourd'hui y aller un peu plus en guerriers que par le jeu. Les garçons ont sur le faire, ça m'a plu. On a vu un autre visage de l'équipe. On va maintenant pouvoir préparer le derby. On sait que ça sera un match engagé, comme chaque derby. A nous de jouer avec nos armes ce derby-là, qui sont le jeu qu'on pratique depuis le début de saison. C'est par là quon gagnera ce derby. Mais je sais que mon équipe est capable d'aller au combat. Je sais que défensivement on sera fort et solide. En tout cas ça va être un beau match à jouer, on est pressé d'y être !"
Comme l'a relevé le site Du Stade aux Stats, Saidy Janko est le joueur de L1 qui a délivré le plus de centres dans le jeu lors de la 8e journée. Le hic est que le numéro 15 des Verts n'en a réussi que 3 sur 11 au stade de l'Aube. Depuis le début de saison, seuls 11,5 % des centres du latéral droit stéphanois ont trouvé preneur. Ce manque de précision et de concentration n'est pas propre à l'ancien joueur du Celtic. Présentant le très médiocre ratio de 14,7 %, l'ASSE est en effet antépénultième au classement des centres réussis dans le jeu depuis le début de saison. Les pires équipes dans ce domaine sont le LOSC de Kévin Malcuit (14,5%) et le SC Amiens de Mathieu Bodmer (10,9%).
Le Progrès nous apprend que Loïc Perrin et Jessy Moulin sont venus à Monistrol-sur-Loire pour encourager les six "Flying Carpettes" qui participeront dans moins de deux semaines à la Diagonale des Fous, mythique épreuve d'ultra-trail à La Réunion.
"Une reconversion dans le trail ? Pourquoi pas. Si physiquement, j’en suis capable, après ma carrière, c’est quelque chose qui pourrait m’intéresser. J’apprécie l’ambiance conviviale qu’il y a dans les courses. Cela dit, je sais que la Diagonale des fous porte bien son nom et, pour l’instant, je ne me vois pas courir de telles distances" déclare le capitaine des Verts dans le quotidien régional.
"Je pourrai me laisser tenter après avoir raccroché les gants. J’aime bien l’effort, mais ce qui me semble le plus intéressant, c’est le côté partage, les encouragements entre les coureurs. Et puis là, à La Réunion, ça doit être super au niveau des paysages" souligne de son côté la doublure de Stéphane Ruffier.
Auteur d'un excellent début de saison à la tête d'Andrézieux en National 2, le jeune quadra dynamique Romain Revelli revient sur ses vertes années dans la dernière édition du Progrès. Extraits.
"J’arrive en 2007, grâce à Alain Blachon, que j’appelle ma bonne étoile. Je m’occupe des 17 ans, ça se passe bien, on forme des joueurs, on rafle des titres. Je prends mon pied. Il y a besoin d’un deuxième poste d’adjoint chez les pros. « Blache » est sur la fin, j’intègre le staff de Christophe. Je me sentais à l’aise. Ça s’est bien passé avec les pros. Ils vous testent d’entrée. J’étais plus jeune par exemple que Lolo Battles que j’entraînais ! Tu as deux ou trois mois pour faire tes preuves. Sinon… J’ai énormément appris de Christophe. C’était une aventure de fous furieux, du matin au soir. Quand j’en reparle, j’en frissonne. Il était très exigeant. Mais il croyait en moi, m’a poussé à passer mon diplôme, m’a appris sur le management des hommes.
On se complétait bien. J’étais son homme de terrain. On a eu des résultats magnifiques pendant quatre ans. Et puis, comme toutes les belles histoires… La vérité, c’est qu’on a eu deux derniers mois difficiles pour des conneries. Lui aussi a son caractère, le club grossissait, il y avait beaucoup de monde autour de lui. J’aurais aimé avoir le Christophe des débuts, plus proche de moi. De mon côté, je grandissais, je prenais du caractère et au final, pour des désaccords de boulot, d’organisation du staff, on s’est engueulé. Le ton est monté. On est resté sur nos positions, comme des têtes de cochon. C’était lui, le boss, c’était à moi de m’effacer. Mais que ce soit Christophe ou Roland, ils ont été nickel par rapport à ma dernière année de contrat.
Le temps fait son œuvre. On va se reparler, avec grand plaisir. Je n’oublie pas que c’est lui qui m’a donné ma chance. Ces trucs de dingue qu’on a pu faire. Comme ce voyage improvisé à Milan pour superviser l’Inter, qu’on affrontait en Ligue Europa. Il m’avait passé un coup de fil un soir et on était parti en voiture, tous les trois, avec Alain Blachon, pour les superviser contre Naples. Je ne suis pas retourné à Geoffroy-Guichard. Je ne suis même pas allé faire un tour à Sainté. En revanche, j’ai vu tous leurs matches. Je suis un fou de ce club. On est partenaire avec Andrézieux. Oscar Garcia est un très bon choix mais il lui faut du temps. Il sera jugé sur les résultats et l’atmosphère qu’il saura créer dans le groupe. L’âme qu’il lui donnera."
Lundi, les Bleuets affrontent le Luxembourg à Esch-sur-Alzette dans le cadre des éliminatoires de l'Euro Espoirs. Ce sera sans Ronaël Pierre-Gabriel, annoncé forfait sur le compte twitter de l'équipe de France. Il ne reste plus qu'à croiser les doigts pour espérer que sa blessure reste légère....
Officiellement en sursis depuis que son président, en début de semaine, a évoqué les 2 matchs contre Sainté et Dijon avant de faire le point, Philippe Hinschberger est revenu, dans le Républicain Lorrain sur la situation de son équipe à 8 jours du prochain Sainté-Metz :
"On est en sursis depuis deux mois ! Un entraîneur l’est toujours quand il ne gagne pas. Prenez Christian Gourcuff. Rennes a 6 points, alors que 37 millions d’euros ont été investis cet été. Le mec est en danger, c’est évident. Moi, je vois le comportement des joueurs, leur attachement au projet de jeu, et je n’ai pas d’inquiétude. C’est même très rassurant. Mais l’important, c’est d’avancer.
Le président préside et prend des décisions. Il a plutôt bien analysé la situation. Aujourd’hui, sur le plan comptable, c’est nul, mauvais, mais il y a aussi des circonstances défavorables, des mouvements tardifs au mercato, des faits de jeu, des décisions contre nous…
Enfin bon, on ne va pas pleurer. Mon rôle, c’est d’apporter des correctifs et de trouver des solutions. On fera le point dans deux matches. Mais tout n’est pas à jeter.
Sur l’aspect défensif et le comportement de l’équipe, on est meilleur que la saison dernière. On a fait de bonnes choses, mais il nous manque quatre, cinq points. On voit d’ailleurs que c’est difficile pour tout le monde car on n’est pas décroché. Pour moi, le seul problème, c’est l’efficacité. Contre Angers et Troyes, on a dix occasions, on met un but…
C’est chiant. Si on avait battu Troyes, ce qu’on méritait de faire, et gratté un point à Nantes, qu’on méritait aussi, on aurait sept points aujourd’hui et on ne serait pas en train de discuter.
Il n’est pas question de tout remettre en cause bêtement, mais on ne va pas continuer dans quelque chose d’improductif. C’est logique. Mon rôle, c’est d’amener l’équipe à se créer ces occasions. Après, on ne sait jamais si le but sera marqué. Je n’ai pas de prise là-dessus. Pourtant, on travaille beaucoup devant le but à l’entraînement.
Alors on peut changer de système, aménager certains secteurs de l’équipe… Mais l’animation offensive ne se fait pas en claquant des doigts. On a vendu Sarr, on a eu du mal à recruter et, résultat, tu commences la saison avec Gauthier Hein qui joue en L2 aujourd’hui. Pour moi, c’est l’image. L’an dernier, notre saison, c’est 13 points en 7 matches avec Erding qui marche sur l’eau. Après sa blessure, on prend 6 points en 12 matches, avec Diallo et Vion, avant de nous appuyer sur Sarr et Diabaté. Voilà. Cet été, on a mis du temps pour remplacer Sarr, Rivière est arrivé à moitié blessé, Roux n’avait pas joué durant cinq mois… Encore une fois, on joue avec une animation reconstituée. Il ne faut pas s’étonner si on ne trouve pas la bonne carburation d’entrée.
Pourtant, on a les occasions ! On aurait dû faire mieux mais il ne faut pas me dire qu’on devrait avoir huit points de plus. On ira à Saint Etienne pour faire le meilleur résultat. Il faut prendre des points."
Dans Le Progrès du jour, le directeur du centre de formation évoque sa collaboration avec l'entraîneur de l'équipe première.
"On souhaite former des joueurs pour les voir endosser le maillot vert des professionnels, mais aussi avoir le label d’un bon centre de formation comme par le passé, être reconnu pour cela mais aussi pour avoir de bonnes idées et des éducateurs très compétents. Et puis financièrement, pouvoir bénéficier de plus de moyens, même si nos dirigeants sont à l’écoute et font le maximum. Bien sûr, nous échangeons beaucoup avec Oscar Garcia, il vient, dès qu’il le peut, voir jouer les équipes de jeunes et n’hésite pas à faire confiance aux joueurs que nous lui recommandons. C’est un gros travailleur et un passionné qui s’intéresse vraiment à la formation tout en nous laissant les mains libres."
L'équipe de Grèce Espoirs s'est imposée 2-0 contre la Moldavie hier soir à Chisinau. Comme lors des deux précédents matches de sa sélection, Alexandros Katranis est encore resté scotché sur le banc.
Georgi Dimitrov (58 ans) continue de suivre l'ASSE, comme il l'explique aujourd'hui dans Le Progrès.
"Je connaissais Saint-Etienne avant d’y signer. J’avais joué contre elle avec le CSKA Sofia à la fin des années 1977. À cette époque, l’ASSE était très connue en Bulgarie. Elle avait la réputation de pratiquer un football plaisant et de nombreux grands joueurs ont porté ses couleurs dont, bien évidemment Michel Platini. De nos jours, les Bulgares qui s’intéressent à la Ligue 1 lorgnent plutôt du côté de Paris et de Monaco, mais Saint-Etienne n’est pas aux oubliettes, loin de là. Je regarde tous ses matches à la télévision. Si elle avait bien commencé le championnat, elle est moins à son aise depuis quelques matches, notamment lors du dernier à Troyes. L’année dernière également elle avait perdu de son allant au fil de la saison. Elle joue beaucoup sur le physique et on ne peut tenir toute une saison à ce rythme. Il lui faudrait quelques joueurs techniques, notamment au milieu de terrain."
Pour rappel, l'ancien défenseur central stéphanois avait déjà déploré ce manque de technicité en janvier dernier sur le site Novspor.
L'agent Christophe Hutteau a taillé le numéro 9 des Verts hier sur SFR Sport 1 lors de l'émission Le Vestiaire.
"Moi j'ai vécu l'infidélité du joueur, le manque de reconnaissance. C'est pour ça que c'est toujours très difficile d'être agent. Vous pouvez vivre de réelles injustices. On a parle de celle de Mathieu Valbuena, j'en aurais combien à vous en raconter d'autres... La plus récente d'entre elles, c'est Loïs Diony. Formé par Bordeaux, viré par Bordeaux, il va à Nantes, viré par Nantes. Il va à Mont-de-Marsan, c'est à 70 km d echez moi, en CFA. Je vais le voir, je vais voir l'équipe parce que je m'occupe de Pierre Aristouy, le coach de l'époque qui a rejoint Nantes depuis. Je vois ce garçon, je me dis "il a des qualités". Je me mets en relation avec Dijon, il signe à Dijon. C'est déjà extraordinaire. Le garçon était rejeté partout, de CFA, il va à Dijon en Ligue 2 à ce moment-là. Il commence à faire ses matches, il en fait une dizaine. Au bout de dix matches, il a la tête qui explose et il me dit : "écoute, Christophe, je gagne à peu près 4 000 euros par mois". Il en gagnait 500 ou 600 à Mont-de-Marsan donc déjà il y avait eu une sacrée culbute.
Il me dit : "Je veux gagner 15 000 euros comme les autres." Je lui dis : "quoi ?". Il me dit : "oui, il faut que t'ailles voir le président, sinon je te vire." Je lui dis : "tu peux me virer de suite, moi je ne vais pas voir le président. T'as fait 10 matches en L2, faut rester sérieux. Travaille, prouve, et une fois que t'auras prouvé, au lieu de demander 15 000 euros, on demande peut-être 20 000 ou 25 000 euros. Chaque chose en son temps." Le garçon, à la fin du contrat, il m'a viré. Et aujourd'hui il a signé à Saint-Etienne pour 10 millions d'euros. Bon, j'aurais gagné beaucoup d'argent, ça fait partie de la règle du jeu. Diony a eu les 15 000 euros à Dijon, mais un an et demi après. Le cordon est complètement coupé avec ce joueur. Pour moi, Diony est un idiot bête, tant pis pour lui. On verra ce qu'il fera, je ne lui souhaite que du bien. Même à mon pire ennemi, je ne lui souhaite pas de mal. J'observe juste qu'il a déjà quelques petites difficultés à Saint-Etienne."