
Cabella chez Duga
16/10 20:16

Tu as raté l'intervention du numéro 10 des Verts ce soir sur RMC ? On te l'a retranscite !
"Pour l’instant tout va bien, je suis vraiment content de mon adaptation à Saint-Etienne. Les résultats sont là pour l’instant. On a peut-être fait un faux pas la semaine dernière à Troyes mais on s’est bien repris ce week-end contre Metz. J’espère que ça continuera car on le mérite. Notre première mi-temps a été difficile, mais le coach a eu les mots à la mi-temps et même entre nous on s’est dit que ce n’était pas normal d’être mené au score à domicile. On est revenu avec un autre état d’esprit, ça s’est vu en deuxième mi-temps. La victoire était là et le stade était en folie, c’est des bonnes émotions.
Parfois on se dit qu’il faut bien rentrer dans le match le plus vite possible et après garder le score et mettre pourquoi pas un deuxième et un troisième buts. Mais c’est vrai qu’à chaque fois, on est mené et on revient. Je pense que c’est dû aussi au fait qu’on est une équipe qui est très jeune. Il y a des joueurs qui n’ont pas encore l’expérience. Je pense que ça y fait. A l’entraînement, on essaye de le travailler. On essaye d’avoir un peu plus d’expérience et de mieux gérer les matches. On a un objectif, c’est de gagner. Si on est mené au score à domicile à chaque fois, ce n’est pas normal.
On est troisième à égalité avec Marseille et Nantes. On a laissé quelques points contre Angers, Rennes et Troyes mais maintenant, c’est passé. On a un match qui arrive vendredi, il faut rattraper. Il faut faire une série de trois ou quatre victoires pour rester en haut du classement et être réguliers. Je pense qu’on a les joueurs et l’effectif pour y arriver. J’y crois. On va tout faire pour avoir cette régularité. C’est important d’avoir les trois points à chaque match.
Viser la Ligue des Champions tout de suite, maintenant ? On va déjà essayer de garder cette troisième place. Après, il y a Marseille qui est là aussi. C’est une belle équipe que je connais bien. Je sais que derrière ça pousse, on se tient tous à un ou deux points. On ne va peut-être pas se projeter de suite sur la Ligue des Champions mais être troisième à la trêve serait énorme. Je pense qu’on a les qualités pour, il faut progresser sur la régularité. Pour rester troisième il faut faire des séries de trois ou quatre victoires et après un nul. Il ne faut pas perdre des points bêtement à domicile ou à l’extérieur quand on se retrouve à onze contre dix.
A nous d’apprendre aux jeunes à être compétiteurs et à vouloir tout gagner. On peut le faire. On a aussi un coach qui aimerait qu’on joue plus, qu’on se régale. Le coach nous fait travailler à l’entraînement la recherche du jeu en permanence. Des phases de jeu à base de ballon, de conservation, du jeu vertical vers l’avant. Mais parfois c’est difficile car on se retrouve face à des équipes bien en place. Il trouve toujours un moyen pendant le match de changer la compo pour trouver la solution. Ça a marché quelquefois, c’est ce qu’il faut ! Le foot c’est le jeu, aller vers l’avant, se créer des occasions.
Je reprends du plaisir à jouer au football. C’est ce que j’ai recherché. C’est ce que j’avais dit au coach au début de saison, j’ai beaucoup parlé avec lui. J’ai dit que moi, à ce stade de ma carrière, je ne veux pas me contenter d’être là, de rentrer ou quoi. J’ai dit : « moi, je suis un compétiteur, j’ai envie de jouer, de gagner, de tout casser. C’est aujourd’hui ce que je retrouve à Saint-Etienne. Du temps de jeu mais aussi du plaisir. Je me suis retrouvé moi-même, c’était important. J’ai envie de continué à progresser, à être décisif, à, marquer, à faire marquer. C’est ça que j’ai dans la tête. Je veux gagner, je veux être le plus haut possible au classement. C’est ma mentalité. Franchement, je me sens vraiment bien.
Rester après le prêt ? Pour l’instant c’est un prêt sans option donc je retournerai à Marseille. Mais pour l’instant je me consacre à 1000 % à Saint-Etienne. Je donnerai tout jusqu’à, la fin de saison pour être le plus haut au classement. Après, on ne sait pas ce qui peut arriver. Seul l’avenir nous le dira. Pour l’instant, je vis le moment présent. On fera les comptes à la fin de saison et après on discutera de comment ça s’est passé et on verra.
Retourner en équipe de France ? Là, pour l’instant, je ne sais pas si c’est un objectif. Moi j’ai envie de faire une grosse saison. J’ai beaucoup d’ambitions. Je suis quelqu’un qui vise haut. A moi d’être bon comme je l’avais fait à Montpellier, de mettre des buts et de faire marquer. Si j’arrive à mettre autant de buts qu’à Montpellier, à faire une belle saison et à finir en haut du classement, on ne sait pas ce qui peut arriver. Le football, ça va très vite. Je l’ai connu, dans un sens comme dans l’autre. C’est une ambition. J’ai vécu la Coupe du Monde, quelque chose d’exceptionnel au Brésil. Je fais en sorte de me donner les moyens pour y arriver."
Andreu a de vilaines envies
16/10 19:07

Invité hier de J+1, le latéral gauche angevin Yoann Andreu est revenu sur ses vertes années avant d'évoquer les clubs qui lui font envie.
"J’ai été formé à Saint-Etienne. Je suis passé pro là-bas et en parallèle j’ai eu des sélections nationales. J’ai vécu de très belles années chez les Verts. Ça s’est mal fini car j’ai connu malheureusement beaucoup de blessures. Mais ça m’a forgé un mental, j’ai toujours continué d’avancer. Quelque part ma progression a un peu stagné mais j’ai réussi à repartir de l’avant. C’est ce qui m’a permis de rebondir. J’ai eu de graves blessures au genou, une pubalgie. En 2012, alors que j’étais en fin de contrat avec Sainté, je me fais les ligaments croisés. J’ai hésité à arrêter complètement le foot. Ma famille était là pour me soutenir, ma compagne aussi. J’ai essayé de reprendre du plaisir. Je suis parti en Belgique puis au Gazelec Ajaccio où il y avait un beau challenge. J’y ai vécu de belles années, j’ai rebondi et aujourd’hui je m’épanouis à Angers. Je confirme le niveau que j’avais déjà Saint-Etienne. J’aurais pu avoir une carrière un peu plus flambante mais je n’ai aucun regret. Les blessures font partie du jeu. Mon prochain objectif ? L’équipe de France ! (Rires) Non mais des clubs comme Lyon, Marseille, Nice, Bordeaux font partie des top clubs en France. Ce sont des clubs très regardés qui font envie."
Un premier Oscar pour Garcia ?
16/10 15:09
17 points après 9 journées. Les Verts de Garcia font aussi bien que ceux de Galette il y a 7 ans.
Souvenez vous, après l'éternel 100ème derby, et un joli nul contre Marseille (1-1), les Verts s'étaient déplacés au stade du Ray pour s'y faire rouler dans la farine par l'arbitre le 17 octobre 2010.
Menant 1-0 suite à un pénal d'un Payet marchant sur l'eau il avaient très vite subi l'étonnante et injuste expulsion de Bergessio et avaient fini par s'incliner 2-1.
Une 2ème défaite dans la saison qui les laissait donc à 17pts après 9 journées.
Depuis, les hommes de Galette n'avaient jamais fait un aussi joli premier quart de saison.
Cette saison 2010/2011, les Verts avaient ensuite concédé le nul contre Caen 1-1 lors de la 10ème journée.
Une victoire des Verts vendredi soir contre les Poubelles Boys permettraient donc d'écrire une magnifique première page au Garcia book of records, avec le meilleur total de points au 21ème siècle pour Sainté après 10 journées.
Alléchant non ?
Rennes aimerait la Galette
16/10 11:49
La valse des entraîneurs n'a pas encore commencée, mais le brouhaha monte d'un cran à chaque journée. Ce matin, c'est un coup de biniou qui déchire l'air de la Ligue 1 : Rennes, ex-aequo avec le premier relégable, vient encore de perdre à Guingamp.
Gourcuff père est donc plus que jamais sur la sellette selon Ouest France : parmi les pistes étudiées pour occuper le poste ayant appartenu 4 ans à Fred Antonetti, celle menant à Christophe Galtier susciterait "un intérêt assez marqué".
Au moins, il n'y aurait pas besoin de se faire mal à la tête pour adapter l'hymne officiel du club.
Ghoulam et Zouma attaquent l'ASSE (3)
16/10 10:24
... et c'est la défense qui l'emporte!
Bien que les plaignants soient défenseurs de formation, ils ont bien été déboutés par le Tribunal des prud'hommes.
Les juges ont en effet estimé qu'il y avait prescription pour ces affaires pour lesquelles les plaintes avaient été déposées plus de 2 ans après les faits!
Faouzi Ghoulam et Kurt Zouma devront en outre verser chacun 3'000 € à leur club formateur pour procédure abusive.
Bryan a l'habitude de l'ouvrir
16/10 07:11
Dans Le Progrès du jour, Vincent Pajot revient sur le tardif mais mérité succès de Sainté contre Metz. Extraits.
"Mon égalisation ? C’est un but de billard, il ne faut pas se mentir. Le ballon me revient dans les pieds. Je tire. Ça passe entre les jambes d’un Messin. Le 1er but est souvent le plus dur à mettre. On aurait bien sûr espéré le mettre un peu avant. Cette égalisation nous a mis sur le bon chemin. On n’a pas eu le temps de douter après le penalty raté puisqu’on marque vite derrière. Bryan a l’habitude de l’ouvrir, là je ne sais pas pourquoi il a fermé. Mais derrière, il s’est tout de suite racheté. C’est cool ! On fait une bonne opération. On avait à cœur de se racheter après la défaite à Troyes. On revient dans le bon wagon."
Alors que Rémy Cabella et Romain Hamouma auraient aimé tirer le péno, Bryan Dabo a voulu s'en charger personnellement. "Parce que ma chérie était dans les tribunes" a déclaré le meilleur tchatcheur des Verts au micro de Canal Plus.
C'est bon pour le moral
16/10 07:00

Robert Herbin revient sur la victoire des Verts contre les Grenats dans la dernière édition du Progrès.
"Les Verts ont inscrit trois buts. C’est le côté positif de ce match. Mais il est quand même inquiétant de constater que l’on a eu de grosses difficultés pour battre un adversaire qui est dernier de la L1. Les Verts occupent un classement très positif qui doit être de nature à les rassurer. C’est bon pour le moral de l’équipe et des joueurs. Il y a eu un changement de position qui a réveillé les qualités de Rémy Cabella. Sur le côté, j’ai l’impression qu’il a un sentiment de frustration. Il ne le dit pas mais ça se ressent.
Diony doit être capable de réagir. Il faut que ça rentre. Cela passe par un travail à l’entraînement pour acquérir un peu plus d’assurance. On n’a pas l’impression qu’il demande vraiment le ballon, qu’il le veut. Il ne va pas suffisamment le chercher. C’est peut-être de la timidité. Il s’agit d’un petit problème. Est-ce à lui de le résoudre ou est-ce que c’est le coach qui doit lui parler pour le mettre en confiance ? Je ne sais pas. Soderlund a fait une bonne entrée. Il a apporté, oui, mais dans des circonstances qui étaient très favorables pour lui. Les Messins étaient vidés, ils n’avaient plus rien dans les jambes."
National 3 : Ain Sud a pris cinq scuds (2)
16/10 06:48

Envoyé spécial à L'Etrat, le potonaute thomas99 a immortalisé quatre des cinq buts marqués hier par l'équipe réserve contre Ain Sud. Merci à lui !
Ghoulam et Zouma attaquent l'ASSE (2)
16/10 06:41

Faouzi Ghoulam, auquel s’est joint Kurt Zouma, saura ce matin si le conseil des prud’hommes requalifie le CDD qu'il a effectué à Saint-Étienne, son club formateur, en CDI. La Pravda du jour revient sur cette ténébreuse affaire. Extraits.
"L’origine de cette affaire, dont la procédure a été enclenchée à l’été 2016, remonte au 30 janvier 2014, jour de la signature de Faouzi Ghoulam à Naples, pour quatre ans et demi et un salaire de 1,6 M€ par an. Pour obtenir sa lettre de sortie, ce Stéphanois de naissance avait dû renoncer à toucher sa commission sur l’indemnité de transfert (5,4 M€) qui s’élevait à 5 %, soit 270 000 €. Comme l’explique l’un de ses frères, la famille Ghoulam n’a jamais digéré d’avoir vu ses dirigeants « profiter du fait que le mercato d’hiver allait fermer pour nous mettre le couteau sous la gorge ». Elle n’a également pas apprécié de voir que le club ne lui a jamais versé ses congés payés.
La famille a donc décidé de récupérer ces sommes en attaquant le club aux prud’hommes. Intime des Ghoulam, Kurt Zouma, lui aussi formé chez les Verts, s’est joint à sa démarche. Pour parvenir à leurs fins, les deux joueurs réclament la requalification de leur contrat à durée déterminée (CDD) en CDI. Ils estiment qu’il y a eu rupture abusive de leur contrat de travail, fin janvier 2014. Mis bout à bout – rappels de salaire, primes, congés payés, indemnités de licenciement et dommages et intérêts – Ghoulam réclame 1,1 M€ à l’ASSE et Zouma, 1,7 M€.
Pendant que Romeyer se déclare meurtri de se voir traîner devant un tribunal par deux anciens jeunes du club, Prosper Abega, leur avocat, défend le bien-fondé de leur action : "Il est surprenant de voir que certaines personnes s’en émeuvent, s’interrogent sur la moralité de leur attitude, et se disent : ce sont des actions par pure opportunité. Quand les entraîneurs ou éducateurs l’ont fait, ça n’a ému personne. Les joueurs expriment le même droit, leur droit."
Les deux anciens Stéphanois se sont engouffrés dans une faille. Elle date de décembre 2014. Jusqu’ici, dans le football professionnel, le CDD, dit d’usage, s’imposait. "Il y avait une espèce de “gentleman agreement” jusqu’à ce que quelqu’un dise non", rappelle Thierry Granturco, avocat spécialiste du droit du sport. Ce fut Michel Padovani. Après dix-sept années passées au sein du SC Bastia à occuper de multiples fonctions, il attaque son employeur et demande la requalification de son CDD en CDI. Il obtient gain de cause auprès de la Cour de cassation. Une sorte de rappel à la loi au monde du foot. "À savoir que le CDI est le grand principe et le CDD l’exception", explique Prosper Abega.
Moins d’un an plus tard, le 27 novembre 2015, une nouvelle loi est adoptée. Elle stipule que le CDD est obligatoire pour tout entraîneur ou sportif professionnel. La fin des problèmes. Ou presque. Chaque contrat signé avant cette date répond de la jurisprudence Padovani. Les demandes de requalification s’enchaînent. « Tous les clubs, ou presque, ont été condamnés à droite à gauche », assure Didier Lacombe, avocat auprès de l’UNECATEF, le syndicat des entraîneurs. Cela concerne rarement le coach de l’équipe fanion, mais plutôt ceux des équipes de jeunes, ou des adjoints."
Payet débloque son compteur
15/10 23:23
Dimitri Payet, qui n'avait pas encore trouvé le chemin des filets cette saison, a ouvert le score dès la 5e ce soir à La Meinau en match de clôture de la 9e journée de L1. Malgré ce but, l'OM reste a été tenu en échec par les hommes de Thierry Laurey, privé de Benjamin Corgnet et Idriss Saadi (blessés). L'ASSE conserve donc la troisième place du podium à la différence de buts (+4 pour les Verts, +3 pour les Phocéens, + 1 pour les Canaris).
Les U17R ont été renversants
15/10 22:08
Pour les U17 Honneur Ligue de Gilles Rodriguez, c'était le derby. Comme leurs camarades U17 Nationaux de Razik Nedder, ils ont largement rempli leur contrat en tenant la dragée haute aux vilains au terme d'un match à rebondissements terminé sur le score de 4-4, match qu'ils ont globalement dominé mais qu'ils auraient pu perdre, l'égalisation survenant à la dernière minute.
Gilles Rodriguez avait particulièrement insisté sur l'entame de match qui ne lui avait pas donné satisfaction la semaine dernière contre Nivolet. Les Verts, privés au dernier moment d'Eros Mongelli, blessé, étaient d'entrée dans le match, jouant avec un bloc plutôt bas pour ne pas laisser d'espace aux vilains. Effectivement, ils étaient rarement mis en danger, se créant des occasions. A force d'insister, ils trouvaient la faille par Abdoulaye Sidibé qui frappait au ras du poteau à la suite d'un décalage d'Yvan Bonnemain. (1-0, 36ème).
Maxence Rivera enfonçait le clou peu après sur coup-franc direct, comme la semaine dernière. (2-0, 40ème). C'était le score au repos et il était largement mérité.
Les vilains revenaient dans le match à la suite d'un lointain coup-franc, repris de la tête. (2-1, 48ème).
Mais les Verts réagissaient et repartaient à l'offensive. Une vilaine main était sanctionnée d'un pénalty que Saidou Sow ne se privait pas de transformer. (3-1, 62ème).
Ce même Saidou Sow voyait rouge à la 70ème : après avoir perdu un ballon, il faisait une grossière faute pour le récupérer, et laissait donc ses coéquipiers terminer le match à 10.
Les vilains réduisaient l'écart, encore à la suite d'un coup-franc, tiré plein axe dans la boîte. (3-2, 76ème).
Ils se voyaient accorder un pénalty sévère pour égaliser (3-3, 82ème), avant de prendre l'avantage, toujours à la suite d'un coup-franc, excentré, repris au 2ème poteau. (3-4, 86ème).
Les Verts jetaient alors toutes leurs forces dans la bataille et obtenaient un corner dans le temps additionnel : Maxence Rivera le tirait, les vilains n'arrivaient pas à dégager le ballon, et le gardien Yanis Bourbia (photo), monté aux avant-postes, en héritait : il se retournait et sa frappe victorieuse libérait toute une équipe. (4-4, 90ème + 4)
La composition : Bourbia - Trevez, Khoutri, Sow, Calodat (Rivera 87ème) - L.Mouton, Saban, Rivera (Fakili 80ème) - Raymond (Fatah 46ème), Bonnemain, Sidibé.
La réaction de Gilles Rodriguez : "Je suis partagé entre deux sentiments : frustration quand je me demande comment ce match a pu nous échapper, mais aussi évidemment satisfaction d'avoir trouvé les ressources pour revenir au score. Notre entame a été bonne, j'y avais particulièrement veillé : j'avais opté pour un bloc assez bas pour ne pas laisser d'espace à notre adversaire. Nous nous sommes créés des occasions et n'avons pas été mis en danger, si ce n'est sur les balles arrêtées. Mais l'exclusion de Saidou Sow, que je ne conteste pas, et le pénalty, sévère, ont relancé le match. Nous avons manqué de métier : cela caractérise souvent les matchs de 1ères années."
Les U15 intraitables contre Roannais Foot
15/10 21:15
Les U15 Elite de Jean-Philippe Primard effectuaient leur 4ème déplacement sur 6 matchs en se rendant chez les voisins partenaires de Roannais Foot 42. Même si le classement est anecdotique, ils savaient qu'une victoire leur permettrait de revenir à hauteur de leurs vilains voisins battus contre toute attente hier à domicile par Saint-Priest. Les Verts, malgré les absences de Kaïs Bendriss et Esteban Mouton, blessés, n'ont pas raté le coche en s'imposant largement (0-4) au terme d'une prestation aboutie.
Ils ouvraient rapidement le score à la suite d'un débordement de Ermias Hilaire qui centrait pour Yassimi Moyo, lequel du gauche, plaçait le ballon sous la barre du gardien roannais. (0-1, 7ème).
Les Verts faisaient le break peu après : Ermias Hilaire, encore lui, alertait Marie-Gaël Mukanya (photo), de retour après un mois d'absence, qui lobait le gardien adverse. (0-2, 15ème). Les Verts maîtrisaient parfaitement ce 1er acte, se créant de nombreuses occasions.
Ils allaient baisser de rythme en 2ème période, les joueurs roannais étant revenus sur le terrain avec des intentions plus affirmées. Mais les Verts ont su rester solides et même reprendre peu à peu le dessus. Marie-Gaël Mukanya confirmait cette emprise retrouvée d'une frappe pied droit qui se logeait sous la barre. (0-3, 74ème).
Alors que la rencontre arrivait à son terme, les Stéphanois aggravaient le score par Jordane Morel qui, de la tête, contrait un dégagement roannais suite à un cafouillage. (0-4, 80ème).
La composition : Moulineau - Camara, Grillet, Ahmane, Yahiaoui - Morel, M.Moueffek, Ressicaud (Mukanya 55ème), Moyo - Hilaire (Mouad Ouroui 70ème), Mukanya (Lamrabtine 25ème, Marwan Ouroui 70ème).
La réaction de Jean-Philippe Primard : "Nous avons fait un bon match, avec notamment une première mi-temps pleine de maîtrise collective qui nous a permis de nous créer de belles occasions. Nous avons été sérieux pour contenir les rapides contres adverses. Roanne est revenu en deuxième période avec beaucoup plus d'envie. On a eu du mal à ressortir les ballons. Nous étions moins bien, mais nous avons su rester solides et au fil des minutes, nous avons repris le dessus. Je suis satisfait de notre prestation qui marque une bonne progression sur les 2 dernières rencontres."
En Chine, Boumal a du mal
15/10 21:10

Le Lion Indomptable Olivier Boumal aura attendu son 8e match pour ouvrir son compteur buts avec avec le club chinois Liaoning Yuandong FC. L'ancien attaquant de l'équipe réserve de l'ASSE, qui touche désormais près de 170 000 euros par mois, a marqué hier d'un joli coup franc du gauche à la 42e minute de jeu contre le Shanghai SIPG. Malgré cette égalisation à 2-2, son club reste lanterne rouge de L1 chinoise et n'a quasiment plus aucune d'éviter la relégation à trois journées de la fin du championnat.
Pour voir son pion, avancez le résumé vidéo à 3:17 dans ce résumé de 6:08
National 3 : Ain Sud a pris cinq scuds
15/10 17:08

Vous avez pu suivre cette rencontre en direct sur notre forum grâce au potonaute thomas99, envoyé spécial à l'Etrat : sous les yeux de Jonathan Bamba, assis dans les tribunes d'Aimé-Jacquet, la réserve a écrasé Ain Sud 5-0.
Les protégés de Lolo Batlles n'ont pas traîné pour plier ce match face à l'antépénultième. Après avoir ouvert le score dès la 3e minute de jeu sur un centre de Léo Pétrot, Hugo Roussey (photo) a permis à son capitaine Dylan Chambost de faire le break à la 12e. Ce dernier a failli réaliser un doublé à la demi-heure de jeu suite à un excellent travail de Mickaël Panos. Rayan Souici et Adrien Fleury ont également eu l'occasion de corser l'addition avant la pause.
Malgré l'entrée en jeu en début de seconde période du revenant Eirin Pinheiro, les Verts ont été inquiétés plusieurs fois. Après une parade décisive d'Alexis Guendouz, Léo Pétrot puis Mickaël Nadé ont sauvé leur camp in extremis. Mais Hugo Roussey a réalisé le doublé à la 72e sur une superbe ouverture de Cyril Martin-Pichon. Ce dernier a délivré une nouvelle passe décisive à Vagner Goncalves à la 89e. Sur penalty, Rayan Souici a clotûré le score dans le temps additionnel.
La réserve reste deuxième après six journées, à deux points du leader berjallien.
La compo : Guendouz- Panos (Pinheiro, 50'), Karamoko (Rahmani, 79'), Gomis, Nade, Pétrot - Souici, Martin-Pichon, Chambost, Fleury (Vagner, 75') - Roussey.
La réaction de Laurent Batlles : "Je suis satisfait du résultat en lui-même, gagner 5-0 n'est pas anodin. Mais le contenu est perfectible. J'ai dit à mes joueurs qu'on doit faire mieux. On a fait ce qu'il fallait en marquant deux buts rapidement mais derrière on doit mieux maîtriser le ballon. On a eu des temps faibles sans prendre de but. Mais face à une équipe plus mature et plus en confiance, ça aurait été plus compliqué à gérer. Les joueurs ont fait un gros match dans l'intensité, mais on ne peut pas se contenter de ce qu'on a montré aujourd'hui dans la maîtrise technique et dans les sorties de balle. Je suis content car des joueurs blessés de longue date ont fait une bonne rentrée, ça montre qu'on a un bon groupe, assez étoffé."
U17N : les Verts ont battu les vilains !
15/10 16:37
Vous avez pu suivre le derby des U17 nationaux en direct sur notre forum grâce au potonaute thomas99, envoyé spécial à l'Etrat : encouragés par de nombreux supporters (dont les Magic fans et les Green Angels), les Verts ont logiquement battu les vilains 1-0.
Après une première demi-heure équilibrée et et assez fermée, les Stéphanois ont pris l'ascendant sur les banlieusards grâce à l'intenable duo Tyrone Tormin - Bilal Benkhedim. Le premier s'est procuré la première grosse occase de ce derby à la 36e sur une passe du second mais le portier visiteur a détourné le ballon en corner. Deux minutes plus tard, ce dernier n'a pu que détourner un tir de Tyrone Tormin et Bilal Benkhedim en a profité pour insrcire du pied droit l'unique but de la rencontre, son 14e de la saison en 8 journées !
Dominateurs en seconde période, les Verts auraient mérité de faire le break mais le gardien des vilains a remporté quatre face à face (contre Tyrone Tormin à deux reprises, Bilal Benkhedim et Samy Messili) et a été sauvé par la barre sur une tentative de Tyrone Tormin. Solides défensivement, les Verts n'ont quasiment jamais été inquiétés. Le gardien de l'équipe de France Stefan Bajic, qui n'a eu qu'une seule parade à effectuer, s'est encore montré très rassurant dans ses sorties et ses prises de balle sous les yeux d'Oscar Garcia et de Julien Sablé.
La compo : Bajic - Tshibuabua, Petit (Gago, 61' puis Bellakhdar, 80'), Leleux (c) - Durivaux, Kiran (Moueffek, 52'), Aymar, Bardel - Benkhedim - Messili, Tormin.
La réaction de Razik Nedder : "On n'a pas fait aujourd'hui notre meilleure prestation de la saison mais c'est bien sûr la satisfaction d'avoir remporté le derby qui prime, avec 8 joueurs de notre 11 de départ issus de notre pré-formation et de notre école de foot. On a été correct dans le jeu. Mais ce n'est pas évident pour un gamin de quinze ou seize ans de gérer un match aussi spécial que celui-là. Il y avait beaucoup de monde. Les supporters, la famille... Il y avait un petit peu de pression. Pour certains des garçons, c'est la première fois qu'ils jouaient devant un public aussi nombreux et avec autant de bruit. Remis dans le contexte, la prestation est intéressante. Notre victoire est méritée, le score aurait pu être plus sévère. On a eu plusieurs grosses occases en seconde période mais on a manqué d'efficacité. Cela aurait facilité la fin de match. La satisfaction, c'est que l'OL ne s'est créé aucune grosse occase. Les rares fois que les Lyonnais ont essayé de nous inquiéter, Stefan Bajic a très bien maîtrisé la situation, que ce soit sur les coups de pied arrêtés ou dans la gestion de la profondeur. Le soutien du public nous a donné de la force, de l'énergie mais aussi de la fierté. Les garçons ont conscience qu'ils pourraient faire le tour de France, il n'y aurait aucun autre endroit avec une telle ambiance pour un match de U17 ! C'est exceptionnel, on a conscience de la chance qu'on a. C'est bien aussi car ça montre aux garçons l'importance d'un derby et l'importance des supporters chez nous. Nos garçons doivent être prêts à jouer chez nous à Geoffroy-Guichard. Aujourd'hui, à une échelle bien plus petite, ils ont goûté à ce que c'était que de jouer avec des supporters. Les garçons ont su gérer ce contexte à part : le public, la présence d'Oscar Garcia et des médias. Dans notre évaluation du match, on doit tenir compte de tous ces paramètres extérieurs. Quand tu joues en championnat sans trop de pression, c'est beaucoup plus simple de ressortir les ballons. J'ai trouvé mes garçons plutôt costauds car ils n'ont pas trop eu peur de jouer même s'ils étaient un peu crispés. Ce derby a provoqué pas mal de casse car plusieurs joueurs sont sortis sur blessure. Josué Gago a dû quitter le terrain alors qu'il était entré en jeu, j'espère qu'il n'a qu'une entorse au genou."
Bahebeck bat Heerenveen
15/10 12:31
Alors que le décevant Loïs Diony n'a toujours pas ouvert son compteur buts sous le maillot vert, plusieurs anciens attaquants stéphanois ont réalisé un doublé hier : Aubame, Bafé... et, plus étonnant, Jean-Christophe Bahebeck, victorieux 3-1 contre Heerenveen lors de la 8e journée du championnat néerlandais.
C'est la première fois de sa carrière professionnelle que l'ancien attaquant stéphanois arrive à marquer plus d'un but lors d'un même match en club. Il avait réussi à le faire deux fois avec les Bleuets lors du Festival Espoirs de Toulon en 2014, contre le Chili et face au Brésil.
Ouammou, waouh !
15/10 11:46

Toujours leader de National 1 après 10 journées, Rodez a réussi à préserver son invincibilité avant-hier soir face à Boulogne en remontant un handicap de deux buts. Comme le week-end dernier en Coupe de France, l'ancien milieu de terrain stéphanois Nassim Ouammou a marqué sur un joli coup franc du gauche.
Djouahra football
15/10 10:34
Auteur d'un but de trois passes décisives cette saison avec les U19, le milieu offensif des Verts Naïs Djouahra s'est confié à Foot Mercato. Extraits.
« Le foot c’est toute ma vie. C’est plus qu’une passion.Tous les jours, je me lève puis je vais à l’entraînement. Quand il y a des matches, je les regarde. Parfois, je joue aux jeux vidéo et c’est encore du foot. C’est tout le temps du foot. Le foot, c’est une histoire de famille. C’est venu grâce à mes parents et à mon grand frère Yanis. Il a été joueur puis coach. Donc à force d’aller près des terrains, de regarder les matches, je me suis lancé. J’ai fait mes débuts à l’âge de 6 ans. C’était à Ruy-Montceau, à côté de Bourgoin-Jallieu. Puis j’ai rejoint justement Bourgoin. J’y ai passé 5 ou 6 ans avant d’être recruté par Saint-Étienne en U14. On m'a remarqué lors d’un tournoi de futsal. À la fin du tournoi, un recruteur est venu me parler et m’a demandé de venir faire des essais. J’en ai effectué un premier, puis un second et ils m’ont demandé de signer.
L’ASSE est un club avec beaucoup de valeurs. C’est très familial. Quand j’y suis allé, c’était un critère important pour moi. On est très bien accueilli, on fait tout pour qu’on s’y sente bien. Le centre de formation a un bon niveau. Il y a de bons joueurs là-bas. Ça permet de nous faire évoluer. Ma pré-saison et ma saison se sont bien passées. J’en suis à trois buts. Tout va bien. Je veux essayer de continuer à marquer et être décisif. Je veux gravir les échelons et viser le plus haut possible. Rejoindre l'équipe professionnelle, c’est un rêve bien sûr. J’aimerais y arriver avant la fin de la saison si c’est possible. Mais il y a encore du travail. En tout cas, je veux rester dans le monde du foot. J’aimerais passer des diplômes d’entraîneur car mon frère l’a fait. Mon grand frère m’a entraîné quand j’étais en U11. Aujourd’hui, il veille encore sur moi."
Piège de Christelle
15/10 09:46

Dans le nouveau bimestriel Journal du Sport, Jean-François Larios revient sur ses vertes années, marquées notamment par sa liaison dangereuse et fatale avec Christelle Platini. Extraits.
"C’est à Saint-Etienne que j’ai été formé, par Robert Philippe et le père de Thierry Oleksiak. On était arrivés à trois de la Jeanne d’Arc du Béarn avec Dominique Vésir et Patrick Soubis. C’est le père de Jean-Michel Larqué qui m’avait aiguillé sur Saint-Etienne et le passage de Pierre Garonnaire avait fini par me convaincre. Je pouvais aller à Bordeaux ou à Nantes mais j’ai choisi les Verts parce qu’il y avait Jean-Michel qui venait du même club.
J’étais quand même un bon joueur de foot, non ? A l’ASSE, j’ai marqué pas mal de buts et offert encore davantage de passes décisives, même si on ne les comptabilisait pas à ce moment-là. On évoluait dans un état d’esprit totalement différent, avec des valeurs autres, un vrai amour du maillot, ce qui impactait forcément sur nos choix de carrière. J’ai su après coup que plusieurs grands clubs européens me voulaient.
Au hasard d’une rencontre avec un dirigeant madrilène, j’ai appris que le Real était prêt à mettre sept millions de francs pour me recruter en 1981, ce qui était beaucoup à l’époque. Le président Rocher s’est bien gardé de m’en parler. Je lui en ai voulu toute ma vie ! Quand je pense à ce qu’il m’a fait, ce qu’il m’a caché… Au final, et avant de savoir tout ça, je me suis engueulé avec lui et j’ai racheté mon contrat en 1983 pour gagner ma liberté.
Je ne peux pas oublier notre qualification en Coupe d’Europe face au PSV Eindhoven après avoir perdu 2-0 chez eux. On gagne 6-0 chez nous après avoir marqué trois buts dans les cinq premières minutes. Et c’est moi qui mets le premier… Franchement, tous les matches sous le maillot vert ont été un vrai plaisir pour moi, que ce soit en Coupe d’Europe ou contre Valenciennes. J’abordais le foot comme un jeu, pour m’éclater.
Mes ennuis avec Platini ont évidemment impacté ma carrière. Je suis resté deux ans avec sa femme Christelle, forcément que ça a joué… En trois ans, j’ai été appelé 17 fois en équipe de France, j’avais été élu meilleur joueur de l’année en France en 1980. J’étais parti pour vivre une cinquantaine de sélections mais du jour au lendemain, tout s’est arrêté… Les circonstances de la vie en ont voulu autrement. Je n’ai pas de regrets.
Cette histoire a longtemps été taboue dans le milieu. Je l’évoque aujourd’hui publiquement parce que j’ai décidé de tout dire dans un livre qui sortira en novembre prochain. Je n’en connais pas encore le titre, et les avocats se penchent encore dessus, mais ce sera l’occasion de dire ma vérité. Sans aigreur ni regret.
Je suis toujours ce que fait l’ASSE. Je ne suis pas revenu à Geoffroy-Guichard depuis longtemps, mais lorsque j’étais agent de joueurs, j’y venais régulièrement. Je rencontrais Roland Romeyer ou Bernard Caïazzo sur Paris. Cette saison, ils réalisent un très bon début de championnat. J’espère que le nouveau coach leur permettra de franchir un palier. Pour le moment, on sent qu’il stabilise l’équipe, il semble faire du bon boulot.
Si les Verts finissent dans les quatre premiers, on oubliera vite la période Galtier, même si tout le monde s’est accordé pour dire qu’il avait fait du bien au club. Les anciennes générations n’oublient pas la grande époque des Verts, et les nouvelles espèrent que l’ASSE pourra redevenir un grand club. Et je pense qu’un jour ce sera le cas, que financièrement il pourra rivaliser avec les meilleurs. Il faut être patient.
A soixante et un ans, je ne suis plus en activité. Même si je continue de bosser un peu, je suis à la retraite et me soigne. Je me suis fait opérer trois fois en un an et demi, j’ai failli être amputé à cause des effets de la cigarette. Je dois me reposer et accepter de vivre sous médicaments. En plus je viens de perdre ma mère récemment donc j’ai besoin de repos."
Niakhaté a craqué
15/10 08:39
Dans Le Républicain Lorrain, le défenseur messin Moussa Niakhaté revient sur la victoire des Verts contre les Grenats.
"En première mi-temps, on a été costaud, on sentait qu’il ne pouvait rien nous arriver. On a respecté les consignes du coach à la lettre. Après la pause, les choses se sont compliquées. Je pense que l’entraîneur de Saint-Etienne a dû pousser une soufflante. Les Stéphanois étaient beaucoup plus déterminés. On a longtemps résisté, mais on a fini par craquer."
Cabella emballé
15/10 08:05

"C'était magique ! Vivre ça, c'est énorme ! Je ne pense d'ailleurs pas avoir déjà vécu ça dans ma carrière !" déclare dans la Pravda du jour Rémy Cabella, emballé par les vingt dernières minutes emballantes d'hier soir, sur le terrain comme dans les tribunes.
Dans la dernière édition du Progrès, Léo Lacroix rend hommage au numéro 10 des Verts, excellent contre les Grenats. "On a la chance d’avoir un joueur comme Rémy qui peut jouer dans plusieurs rôles et qui a beaucoup de qualités. Cela nous aide pas mal."
Des couilles et des bisous
15/10 07:38
"Au Nord, c'était les cojones !"
Dans la dernière édition de la Pravda, Bryan Dabo savoure le renversant succès des Verts contre les Grenats.
"Le public nous a sifflés à la pause, moi j'aurais sifflé dès la première minute. Notre première mi-temps a été insipide. On a manqué de mordant et eu le contrôle du match pour rien. Mais après, on s'est fait des bisous. Tu as beau être Guardiola, si les joueurs n'ont pas envie sur le terrain, tu perds 4-0. On s'est dit nos quatre vérités dans le vestiaire et on est passé d'un 4-3-3 à un 4-2-3-1. Ce changement tactique nous a très, très bien réussi. On a étouffé les Messins comme un prédateur étouffe sa proie. Le penalty ? Il n'y a pas de tireur attitré et moi j'ai des couilles. La LFP a attribué notre deuxième but à Cafu contre son camp. Mais les gens vont le voir à la télé et dire que c'est Bryan qui a marqué."
Bamba privé de National 3
15/10 07:17

Privé de Grenats hier soir, Jonathan Bamba n'a pas été retenu pour jouer en contre Ain Sud cet après-midi à l'Etrat lors de la 6e journée de National 3. La Pravda du jour rappelle que le numéro 14 des Verts reste toutefois à la disposition de la réserve "jusqu'à nouvel ordre."
En conférence de presse, Oscar Garcia n'a pas caché qu'il aimerait récupérer sans tarder son international Espoirs.
"C’est une décision qui nous pénalise sur le plan sportif, c’est évident. Cette décision est celle des dirigeants. Ils me l’ont expliqué, j’ai compris pour quelles raisons ils ont agi de la sorte. J'ai parlé avec le joueur, il connaît ma position ainsi que mes dirigeants. J’espère que, tous ensemble, nous allons arranger cette situation pour trouver une solution positive."
Bafé en tenue de Gala (7)
14/10 22:39

Grâce un doublé victorieux de Bafé Gomis sur le terrain de Konyaspor, Galatasaray a conforté son statut de leader ce soir. Ayant claqué 9 pions en 8 journées, l'ancien attaquant stéphanois est le meilleur buteur du championnat turc, ex aequo avec l'international macédonien Adis Jahovic (Göztepe).
Les Verts renversent les Grenats
14/10 22:23

Très médiocres en première période et menés au score de la 21e jusqu'à la 74e minute par des Grenats combatifs mais limités et faiblards, les Verts se sont imposés 3-1 ce soir à Geoffroy-Guichard. Après l'égalisation de Vincent Pajot, c'est sur un autre corner que Bryan Dabo a donné l'avantage aux Verts alors qu'il avait loupé dix secondes plus tôt un peno obtenu par Gabriel Silva. Sur une excellente remise d'Alexander Söderlund (qui s'est vu refuser auparavant un but pour un hors jeu dicutable), Habib Maïga a marqué à la 94e minute dans un Chaudron peu garni mais en liesse. Les Verts chassent les vilains du podium et ne comptent plus que deux points de retard sur Monaco !
Aubame, il a doublé !
14/10 21:08

Malgré un doublé de Pierre-Emerick Aubameyang, le Borussia Dortmund, défait à domicile par Leipzig, n'est plus invaincu cette saison en Bundeslige et ne compte plus que deux points d'avance sur le Bayern, qui a écrasé 5-0 quelques heures plus tôt le Fribourg de Yoric Ravet, entré en à la 71e minute. Fort de ses 10 pions, Aubame en profite malgré tout pour doubler Robert Lewandoswki au classement des buteurs du championnat allemand. PEA a déjà claqué 15 pions toutes compétitions confondues depuis le début de saison !
Douline claque contre le HAC
14/10 19:44

Passeur décisif sur l'ouverture du score et auteur du dernier but de son équipe, l'ancien milieu stéphanois David Douline a été l'un des principaux artisans du succès de Clermont Foot contre Le Havre (3-0) cet après-midi lors de la 11e journée de L2. Les Auvergnats en profitent pour remonter à la 4e place, à un petit point du troisième Brest, deux autres ex-finalistes de la Coupe Gambardella eux aussi titulaires s'étant neutralisés hier soir à Francis Le Blé (Kévin Mayi et Pierre-Yves Polomat).
Domenech mise sur les Verts (3)
14/10 10:32
Comme en février dernier, Raymond Domenech mise sur trois Verts pour la 9e journée au "Contest à 11". Le principe de ce jeu rappelé par son organisateur Winamax : "avec un budget de 300 M€, former une équipe de onze joueurs pour participer à un ou plusieurs contests (5 €, 10 €, 50 €) afin de gratter une part des 15 000 € garantis".
"Le match qui peut rapporter gros ? Saint-Étienne - Metz. Il y a toujours deux ou trois matches à cocher, dont forcément ceux avec Paris. Il faut donc trouver le match et les joueurs pour faire la différence dans le classement. Je mise cette fois sur les Verts à domicile qui ont des milieux capables de marquer comme Rémy Cabella" explique l'ancien défenseur et entraîneur des vilains sur le site de l'ancien sponsor maillot de l'ASSE. "La pépite ? Stéphane Ruffier. On n'en parle pas beaucoup depuis qu'il a eu des propos malheureux sur l'équipe de France, mais il prouve à chaque match que c'est l'un des meilleurs gardiens tricolores."
Lubo toujours vert
14/10 09:58

Dans une interview parue hier sur le site Foot d'Avant, Lubomir Moravcik est revenu longuement sur ses vertes années avant d'évoquer un possible retour à Sainté. Extraits.
"Une fois que les communistes sont tombés en Europe de l’Est, cela a donné l’occasion d’être libre pour partir dans un pays étranger. Avec la Coupe du monde 1990 en Italie, nous avions une chance énorme d’être repérés. Une grande partie des joueurs tchécoslovaques a été transférée après cette Coupe du monde. Moi j’ai été transféré à Saint-Étienne. A l’époque, Bernard Bosquier était en contact avec mon agent. Suite à un match de la Coupe du monde, Saint-Étienne m’a contacté et on s’est mis d’accord avant les quarts de finale. Quand je suis venu à Saint-Étienne en juillet 1990, j’ai définitivement signé mon contrat.
C’était dur au départ car je suis parti tout seul en laissant ma femme et mon fils en Slovaquie. Au début, j’étais à l’hôtel et il y avait un homme d’origine tchèque qui s’occupait de moi. Il m’expliquait comment les choses allaient se passer. Puis quand ma famille est arrivée, on m’a proposé une maison temporaire. Au bout de trois mois, nous avons loué notre maison. Les choses ont vite avancé même si au début je ne comprenais pas beaucoup la langue française. Sur le terrain j’ai vite compris les consignes : faire des passes, recevoir des ballons, faire des centres. La langue sur le terrain n’est pas difficile à comprendre.
Pour mon premier match à Geoffroy Guichard en juillet 1990, on avait fait 0-0 contre Rennes. L’année où je suis arrivé, plein de nouveaux joueurs venaient de rejoindre le groupe. Je me souviens qu’après la rencontre, toute l’équipe avait mangé ensemble. Même si je ne comprenais rien aux conversations, je restais avec le groupe. J’étais prêt à tout pour m’intégrer.Au début quand je suis arrivé, le stade n’était pas complètement plein. Mais lors des grosses affiches, il y avait une superbe ambiance avec 40 000 supporters. C’était vraiment chaud derrière les buts avec le kop et les gens qui restaient debout. J’aimais leur passion. Notre club de supporters nous suivait partout en France. C’est un club qui est beaucoup aimé.
Au début les gens ne m’ont pas reconnu tout de suite en ville. Mais quand j’ai failli signer à Marseille, je suis devenu le joueur emblématique du club. Je me rappelle que les supporters avaient marqué sur un mur du centre d’entraînement "Lubo, on t’aime, on t’adore, ne pars pas". C’était touchant. J’étais resté pour cet amour mais aussi parce que j’avais un bon contrat à Saint-Étienne. A l’époque, Marseille me proposait quasiment la même chose. Le président m’avait aussi convaincu de rester au club en me disant : "on veut être dans les trois premiers de première division, on a besoin de toi, on veut que tu restes".
Il y avait beaucoup de choses positives à Saint-Étienne. Sur le terrain, peut-être qu’il nous manquait un buteur capable de marquer plus de buts. Il y a eu Roland Wohlfarth pendant un moment mais il était en fin de carrière. Malheureusement l’international français Philippe Tibeuf s’est blessé gravement. L’élimination des Verts en demi-finale de Coupe de France en 1993 nous a coûté cher car le président André Laurent s’est fait limoger et cela a tout cassé. Ensuite, il y avait moins de stabilité au club.
Mon meilleur souvenir chez les Verts ? Je n’en ai pas car je n’ai rien gagné avec Saint-Étienne. Mais je retiens plutôt l’ensemble et les supporters extraordinaires qui nous supportaient même dans les matchs difficiles. J’ai été très heureux à Saint-Étienne. J’ai toujours de très bons amis. Ça m’a plu la mentalité de Saint-Étienne. Le club et les supporters m’ont accueilli à bras ouverts. Ça m’a beaucoup touché. J’aime beaucoup ce club et cette région. Tout me plaît là-bas que ce soit la ville ou les gens qui sont gentils et très ouverts. J’aime aussi la France en général car c’est un pays magnifique.
La dernière saison, je n’ai pas joué les quatre derniers matchs suite à un carton rouge et ça a été difficile. Les mauvais résultats entraînaient de mauvaises réactions de la part du public ou de ma part. En prenant un carton rouge en fin de saison, je n’ai pas rendu service au club. Je pense que le départ d’André Laurent a provoqué la descente quelques années plus tard. Il avait stabilisé le club et donné beaucoup d’énergie à Saint-Étienne. Je me souviens au début quand je suis arrivé, il m’avait invité dans sa maison avec ma femme et mon fils. Après son départ, de mauvaises décisions ont été prises au club. Il y avait aussi des gros problèmes financiers, puisqu’on avait un trou de 20 millions de francs et cela a presque tué le club. Quand l’ASSE est descendue, j’étais obligé de partir pour faire baisser la masse salariale. Si je n’étais pas parti, le club aurait peut-être été rétrogradé en troisième division. J’ai rendu service au club car j’ai laissé tombé quelques sous.
Je suis retourné en Slovaquie et j’ai passé mes diplômes pour devenir entraîneur professionnel. Entre 2005 et 2007, j’ai entraîné les moins de 17 ans de la sélection slovaque. Puis mon contrat s’est terminé, alors j’ai eu une opportunité d’entraîner en première division mais je ne suis resté que six mois. Je me suis fait limoger car les résultats n’étaient pas bons. Entre 2008 et 2016, j’ai été un peu agent de joueurs. Sans grands succès, c’était dur. Depuis 2016, je suis entraîneur adjoint en deuxième division. J’ai d’abord été à Sered et maintenant je suis à Zvolen. J'aime beaucoup Bastia et la Corse, mais si je devais revivre à l’étranger, je reviendrais à Saint-Étienne à côté de mes amis que j’adore. Mon passage en France a été un grand plaisir. Mais après je ne veux pas quitter mon pays que j’aime beaucoup. Je suis très content en Slovaquie."
La nalyse en carton
14/10 09:35

En conférence de presse, Vincent Pajot a tenté d'expliquer pourquoi les Verts sont avant-derniers au classement du fair play (17 cartons jaunes et 3 rouges).
"Nous exerçons un pressing assez haut, le coach nous demande beaucoup d’efforts dans ce pressing et parfois, forcément, on manque de lucidité sur la longueur du match et ça amène à faire des fautes. Mais on est quand même des gentils garçons. Je ne veux pas faire de polémique mais il me semble que les cartons sont distribués facilement. Sur certaines fautes le carton rouge tombe plus rapidement. Les arbitres devraient prendre du recul. À peine on met une semelle qu’on prend un jaune. Il faut qu’il y ait une prise de conscience au niveau de l’arbitrage sur certaines actions. Les arbitres sont parfois trop protocolaires dans leur fonctionnement. Les joueurs trichent souvent ? C’est devenu courant. On est aussi des acteurs. Cela joue, en effet. C’est comme lorsque le public siffle. Cela amène les arbitres à prendre certaines décisions."