Bonne année et bonne santé Olivier !
05/01/2013
Il y a 15 ans jour pour jour, Olivier Baudry éliminait l'ASSE avant de la rejoindre trois ans et demi plus tard. Ayant appris qu'il était atteint d'un cancer du pancréas en février dernier, l'ancien milieu de terrain stéphanois (actuellement entraîneur adjoint aux SR Delémont, club de D3 suisse) raconte son combat contre la maladie dans un entretien paru le 9 novembre dernier dans le quotidien suisse Le Matin.
"Dans ces moments-là, on est censé s’imaginer que tout s’effondre autour de vous. Mais pas moi. Quand la fille qui a pratiqué l’échographie m’a averti qu’il y avait quelque chose, comme une masse, je lui ai répondu: "Super, maintenant on sait, et on va pouvoir traiter". Je suis entré en mode combat. Quand j’ai appris que j’avais un cancer, ma première réaction a été de dire: «On doit appeler les Sports-Réunis de Delémont pour fixer la date de mon retour.» Parce que je suis comme ça. Je n’ai peut-être pas vu la gravité de la chose tout de suite, même si mon grand-père et ma mère sont décédés d’un cancer. Mais je me suis dit: «Moi, il ne m’aura pas.»
Mon passé de joueur m’a aidé. J’ai pris ce qui m’arrivait comme un match qu’il fallait à tout prix gagner. Pourtant, je sais que seuls 5 à 10% des cancers de ce style peuvent être vaincus. Mais fort heureusement, la tumeur ne s’est pas accrochée à un mauvais endroit de mon pancréas. Mon regard sur certaines choses va peut-être être modifié, mais globalement, mon état d’esprit est resté le même. Je ne suis pas sûr que le malade sache prendre le recul nécessaire pour analyser ce qui lui tombe dessus. Par contre, mon cancer a dû changer mon épouse et mes enfants.
Il n’y a rien de plus important que la cellule familiale, c’est pour elle aussi que je me suis battu. On a pris ce qui arrivait comme une épreuve de la vie. Parce qu’on dit les choses chez nous, on n’a rien caché, pas même le fait que cela puisse être fatal. Et on s’est battus. Je suis sorti d’affaire, j’ai eu la chance de battre ce truc-là, mais il ne sera définitivement derrière moi que lorsque je pourrai refoutre les pieds sur un terrain (sic!). Ce moment est plus ou moins proche, mais la maladie m’a appris la patience. J’aurai 40 ans au printemps prochain. Ce serait une belle chose de fêter cet anniversaire en retrouvant la compétition."
"Dans ces moments-là, on est censé s’imaginer que tout s’effondre autour de vous. Mais pas moi. Quand la fille qui a pratiqué l’échographie m’a averti qu’il y avait quelque chose, comme une masse, je lui ai répondu: "Super, maintenant on sait, et on va pouvoir traiter". Je suis entré en mode combat. Quand j’ai appris que j’avais un cancer, ma première réaction a été de dire: «On doit appeler les Sports-Réunis de Delémont pour fixer la date de mon retour.» Parce que je suis comme ça. Je n’ai peut-être pas vu la gravité de la chose tout de suite, même si mon grand-père et ma mère sont décédés d’un cancer. Mais je me suis dit: «Moi, il ne m’aura pas.»
Mon passé de joueur m’a aidé. J’ai pris ce qui m’arrivait comme un match qu’il fallait à tout prix gagner. Pourtant, je sais que seuls 5 à 10% des cancers de ce style peuvent être vaincus. Mais fort heureusement, la tumeur ne s’est pas accrochée à un mauvais endroit de mon pancréas. Mon regard sur certaines choses va peut-être être modifié, mais globalement, mon état d’esprit est resté le même. Je ne suis pas sûr que le malade sache prendre le recul nécessaire pour analyser ce qui lui tombe dessus. Par contre, mon cancer a dû changer mon épouse et mes enfants.
Il n’y a rien de plus important que la cellule familiale, c’est pour elle aussi que je me suis battu. On a pris ce qui arrivait comme une épreuve de la vie. Parce qu’on dit les choses chez nous, on n’a rien caché, pas même le fait que cela puisse être fatal. Et on s’est battus. Je suis sorti d’affaire, j’ai eu la chance de battre ce truc-là, mais il ne sera définitivement derrière moi que lorsque je pourrai refoutre les pieds sur un terrain (sic!). Ce moment est plus ou moins proche, mais la maladie m’a appris la patience. J’aurai 40 ans au printemps prochain. Ce serait une belle chose de fêter cet anniversaire en retrouvant la compétition."

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