Si l'ASSE a omis de le mentionner dans le groupe divulgué hier soir, Robert Beric sera bien du stage à Murcie. Selon la dernière édition de la Pravda, son prêt a Anderlecht a été interrompu. Le Progrès du jour ajoute que l'attaquant slovène sera dans l'avion qui décollera pour l'Espagne cet après-midi.

Pressenti pour devenir le nouveau directeur du centre de formation selon le site zoomdici, l'ancien milieu de terrain stéphanois Christophe Chaintreuil (53 ans) nous a informés ce soir qu'il revenait en fait pour entraîner les U17 régionaux à partir de la fin janvier.

"Je m’apprête à revenir à l’ASSE mais pas comme directeur du centre. Je crois qu’il y a un éducateur qui doit s’en aller [ndp2 : Gilles Rodriguez va se faire poser une prothèse au genou en février par le docteur Philippot qui avait opéré notamment Jérémy Clément].  Au départ ils cherchent un éducateur même s’ils cherchent aussi quelqu’un qui a le diplôme de formateur comme j’ai. Mais actuellement il n’est pas à l’ordre du jour que je prenne la direction du centre. Il s’agit d’abord d’intégrer l’équipe d’éducateurs en place. Normalement, je vais reprendre les U16 jusqu’à la fin de la saison.

J’ai pas mal d’expérience dans le domaine de la formation. Quand j’ai arrêté de jouer, j’ai pris quelques équipes de jeunes mais en amateur vers chez moi dans le Gard. Après, j’ai été trois ans au centre de formation de Bastia, j’ai eu en charge les 17 et les 18 ans. J’ai également une expérience de deux ans en CFA avec Le Pontet. Après je suis parti deux ans au Qatar pour m’occuper à nouveau des jeunes. Et je viens de passer deux ans à Singapour où je me suis occupé aussi des équipes nationales de jeunes. Mon contrat se finit d'ailleurs aujourd’hui.

J’ai récemment rencontré Dominique Rocheteau, Philippe Guillemet et Michel Saez. Même si je n’ai pas encore signé mon contrat du fait de cette période de fêtes, on s’est mis d’accord. En principe je vais m’engager pour 18 mois car je crois que les autres éducateurs sont en fin de contrat en juin 2019. Je dois remonter à Saint-Etienne mardi pour valider tout ça. Comme je n’avais pas encore organisé tout mon déménagement, je vais retourner une quinzaine de jours à Singapour. Je reviendrai à Sainté vers le 20 janvier pour débuter mes nouvelles fonctions.  

C’est un réel plaisir de revenir au club 25 ans après l’avoir quitté. Je ne dirais pas que mon retour est inattendu mais quand même… A cette période-là, au niveau de la formation en général, il y a rarement des changements ou des bouleversements. Par la force des choses, à Saint-Etienne, il y en a eu un petit peu pour diverses raisons... Mon retour en France a coïncidé à leurs besoins. Je n’avais pourtant fait aucune démarche en France car la période ne me semblait pas propice. Je m’étais plutôt orienté encore vers l’Asie. Ça a été une agréable surprise quand l’ASSE m’a contacté. C’est pour ça que j’ai accepté l’entretien et leur proposition."

Comme l'avait annoncé son adjoint Ghislain Printant, Jean-Louis Gasset a retenu un groupe élargi de  25 joueurs (dont 4 gardiens !) pour le stage de 5 jours qui débutera demain à Murcie. Sans surprise, Vagner sera le seul cap-verdien présent, Kenny Rocha-Santos et Erin Pinheiro étant laissés à la disposition de la réserve au même titre que les autres jeunes pros Alexandros Katranis, Dylan Chambost et Hugo Roussey.

Ruffier, Moulin, Maisonnial, Guendouz

Pierre-Gabriel, Janko, Théophile-Catherine, Perrin, Pogba, Lacroix, Silva, Mbengue

Maïga, Selnaes, Pajot, Diousse, Hernani, Dabo, Cabella

Bamba, Hamouma, Monnet-Paquet, Diony, Söderlund, Vagner

On l'oublie parfois mais certains footballeurs vivent au rythme de l'année civile. C'était le cas de huit anciens Verts cette année. Et c'est peu dire que les fortunes ont été diverses. Nous avons déjà souligné la retraite de l'ex flop Lasse Nilsson après une anonyme 8ème place avec Elfsborg, la montée de Sinama-Pongolle en Thailande avec Chainat et la descente de Boumal avec Liaoning.

Pour les plus connus d'entre eux, il s'est agi d'une saison moyenne. Ignacio Piatti s'est distingué en terminant 6ème buteur de la saison régulière avec 17 buts en 28 matchs. Malgré cette performance, l'Impact Montreal n'a pas réussi à atteindre les play-offs, ne terminant que 9ème de sa Conférence. Freddy Guarin n'a, lui, terminé que 11ème avec le Shanghai Shenhua dans une saison où il n'a disputé que 18 matchs, pour tout de même 10 buts.

Enfin, les anciens flops de la post-formation n'ont pas particulièrement brillé. Si Guangzhou (Chine) a terminé à une belle 5ème place, Xiang Baixu n'y a que très peu contribué puisqu'il n'a foulé le terrain qu'à 9 reprises (dont seulement 2 titularisations) pour aucun but. Dovydas Virksas, qui a retrouvé Atlantas (Lituanie) l'été dernier, n'a pas permis à son club d’accrocher l'Europe, un premier échec depuis 5 ans pour son club et une difficulté à se faire sa place pour le jeune milieu de terrain puisqu'il n'a été aligné que 6 fois (dont seulement 4 titularisations). Enfin, Eirik Birkelund était lui un titulaire indiscutable à Sogndal (Norvège) mais ses 28 matchs et son but n'auront pas suffit à éviter le barrage pour le maintien, finalement perdu.

Blaise Matuidi a marqué hier d'une frappe écrasée le premier but de la victoire de la Juventus de Turin (deuxième de Série A à un point de Naples) sur le terrain du Helllas Vérone, qui reste avant-dernier.

Selon Manu Lonjon (Yahoo Sport), Jean-Louis Gasset a appelé Lassana Diarra pour le sonder, au cas où ses contacts avec le QSG n'aboutiraient pas. L'entraîneur des Verts connaît le milieu de terrain âgé de 32 ans pour l'avoir dirigé avec Laurent Blanc en équipe de France. L'ancien joueur du Real Madrid et de l'OM est libre depuis qu'il a rompu son contrat avec Al-Jazira Club (Emirats Arabes Unis) juste avant Noël.

Mundo Deportivo nous apprend qu'Oscar Garcia est en contacts avancés avec l'Olympiakos, qui avait tenté en vain d'attirer Galette il y a six mois. Ayant terminé bon dernier de sa poule en Ligue des Champions avec un seul petit point pris en six matches, l'ancien club de Kévin Mirallas est actuellement en tête du championnat grec mais ne compte qu'une longueur d'avance sur l'AEK Athènes et le PAOK Salonique.

Le 19 février dernier, juste avant d'affronter... les Verts, Ghislain Printant avait parlé de sa relation avec Jean-Louis Gasset dans Le Midi Libre. Extraits.

"Alors que j'étais à l'Allianz Arena avec mon fils pour assister à Nice-Guingamp, j'ai reçu un appel de Jean-Louis qui m'a proposé de l'accompagner au MHSC. Il ne m'a pas fallu longtemps pour accepter. Retrouver les terrains constituait déjà une telle bouffée d'oxygène pour moi... Mais le faire chez moi, à Montpellier et avec un ami de trente ans, comment aurais-je pu refuser ?

Si j'ai été supris ? Plus que ça, interloqué ! J'étais allé voir Jean-Louis trois jours auparavant car après le drame qui venait de le frapper [ndp2 : décès de sa femme], il avait besoin de soutien. Nous avons parlé de son épouse, de ses enfants, de la vie, de football aussi, mais jamais du MHSC. J'étais d'ailleurs à mille lieues de penser que la situation allait bouger aussi vite à Montpellier.

Nous avons partagé tellement de choses. Cela a commencé dans les années 80 où je faisais la préparation des gardiens quand Jean-Louis entraînait la réserve du MHSC. Nous avons ensuite été adjoints ensemble. Nous avons la même philosophie du football, ce besoin de faire progresser et de transmettre. En plus, nous parlons le même langage. Au quotidien, cela profite d'ailleurs au groupe.

Contrairement à ce que l'on pense parfois, lorsque intervient un changement d'entraîneur, les joueurs prennent un coup sur la tête car ils savent que la responsabilité leur incombe. Nous avons dans un premier temps échangé pour essayer de ramener de la confiance. Le groupe était traumatisé car il n'avait pas gagné de match en 2017. Nous avons donc fixé des objectifs à courte échéance, sans trop se projeter."

Cela s'est traduit comment ? D'abord, gagner le premier match de l'année. Ce fut difficile, mais on y est parvenu. Ensuite, on a dit aux joueurs qu'ils avaient tendu la joue à Monaco, au match aller et qu'il était interdit de tendre l'autre. Nous avons perdu, mais l'équipe s'est parfaitement rebellée en deuxième mi-temps. Enfin, l'idée était de savoir comment gagner à l'extérieur. Et là encore, le groupe a apporté une véritable réponse, en réussissant un match très prometteur à Nancy.

Il y a eu quelques réunions avec les joueurs. D'abord collectivement, puis individuellement. Nous voulions faire entendre aux joueurs que nous pouvions les aider, mais qu'ils restaient les acteurs principaux de tout ça. Et là, la personnalité de Jean-Louis a beaucoup compté. Il a su trouver les mots, mais surtout, son statut d'ancien coach du PSG lui a permis de capter totalement l'attention du groupe. Il a imposé un respect aux joueurs. Cela se voit dans leurs yeux."

Comme le rappelle aujourd'hui la Pravda, le tandem Gasset-Printant a réussi sa mission maintien à Montpellier, malgré un bilan médiocre : 5 victoires, 1 nul, 10 défaites.

Après s'être confié à France 3 Rhône-Alpes et à la Pravda, Ghislain Printant a également accordé une interview au Progrès. Extraits.

"Six mois sans travailler, cela commençait à faire long. À cette période de l’année, les techniciens sont sollicités par des clubs en difficulté. Saint-Etienne est une place forte de notre football. On va mettre tous les ingrédients nécessaires pour atteindre nos objectifs, lancer l’opération sauvetage. Je crois à notre projet. Je reste persuadé que nous allons y arriver.

J'ai assisté à quelques matches des Verts cette saison. C’est une équipe qui a perdu totalement confiance. Bien qu’il y ait eu des changements, il n’y a pas eu de rébellion. Pour le groupe, c’est un moment très difficile à vivre. Il faut tirer un trait sur ce qui s’est passé et, surtout, faire en sorte que les joueurs retrouvent de la sérénité, de la confiance.

Je suis l’adjoint de Jean-Louis. On se connaît par cœur. On est habitué à travailler ensemble. J’ai mon expérience avec Bastia. On connaît ce genre de situation. On va essayer d’apporter notre fraîcheur, notre enthousiasme pour amener tout le monde dans notre sillage. Et aller chercher les victoires qui amèneront beaucoup de tranquillité au club.

Le coach décidera si on emmène tout le monde au stage en Espagne mais il ne devrait pas y avoir de surprise, tout le monde sera présent. On souhaite être actif pendant ce mercato. Plus tôt les gens seront là, mieux ce sera. Quant à vous dire s’ils seront dans l’avion où nous rejoindrons plus tard… seul le coach pourrait répondre à votre question. Et, encore, je n’en suis pas certain."

Le Progrès nous apprend qu'Alain Ravera a fait son retour dans le staff hier à l'entraînement aux côtés de Jean-Louis Gasset, Ghislain Printant, Julien Sablé et Thierry Cotte. Pour rappel, l'ancien entraîneur manceau de Jérémie Janot avait été dispensé d'activité par Roro ces quatre dernières semaines.

Si Loïc Perrin et Romain Hamouma étaient bien présents à la reprise de l'entraînement hier matin, le premier n'a pas participé à la séance collective avec ballon de l'après-midi. Le second y a pris part intégralement. Selon Le Progrès, Dieu est resté aux soins à l'instar de Cheikh Mbengue, Ole Selnaes et Kévin Monnet-Paquet.

Selon la dernière édition du Progrès, Robert Beric va bien redevenir Vert. L'attaquant slovène est attendu dès lundi à Murcie après sa très peu concluante première partie de saison chez les Mauves d'Anderlecht (156 minutes de jeu toutes coméptitions confondues, 0 but, 0 passe décisive).

La dernière édition de la Pravda met deux joueurs stéphanois dans le onze des flops de L1 à mi-saison. A l'instar de France Football, le quotidien sportif "récompense" les numéros 9 et 15 de l'ASSE.

Costil - Janko, Abdenour, Kongolo, Coly - Maïa, Tielemans, Araujo, Sneijder - Mitroglou, Diony.

Les commentaires sur les deux Verts : "À Saint-Étienne, les seize premiers matches de Loïs Diony furent un chemin de croix. L’ancien bulldozer dijonnais souffre des maux d’un attaquant en perte de confiance. Au final ? Aucun but, aucune passe décisive. Le latéral Saidy Janko symbolise, lui, la faillite stéphanoise derrière."

A l'instar de France 3 Rhône-Alpes, la Pravda a recueilli les propos du nouvel entraîneur adjoint des Verts Ghislain Printant à l'issue de l'entraînement d'hier.

"Je connais Jean-Louis Gasset par cœur comme il me connaît par cœur. Jean-Louis va manager. Avec le staff, on va entraîner et faire passer les messages de Jean-Louis. On va être sa voix. Julien Sablé est avec nous, il veut continuer à découvrir le métier d’entraîneur. On est tous passés par là, mais il n’y aura aucun problème. Tout le monde doit amener sa pierre à l’édifice. C’est moi qui planifie le contenu des entraînements, mais je suis quelqu’un d’ouverture. On échange, on dialogue avec Fabrice Grange (entraîneur des gardiens), avec Thierry Cotte à la préparation physique… Mais il est bien évident qu’il faut quelqu’un qui planifie et cette planification se fait par rapport à ce que souhaite Jean-Louis. Après, on animera sans problème sur le terrain."

Sur le site officiel des Amarillos, le directeur sportif de Las Palmas Toni Cruz a évoqué aujourd'hui le cas d'Oussama Tannane.

"Notre commission sportive essaye toujours d'être en phase avec l'opinion du coach. La décision de l'entraîneur de se passer des services de Loïc Rémy et Oussama est basée sur des critères sportifs. Pour le reste je peux juste dire que le comportement des deux joueurs a été exemplaire, il n'y a pas eu le moindre incident. Le cas d'Oussama Tannane est plus problématique que celui de Loïc Rémy. Dans les règlements de la FIFA, un joueur peut s'engager avec trois clubs la même saison mais il ne peut jouer qu'avec deux. Loïc Rémy n'a pas joué cette saison avec Chelsea avant de nous rejoindre donc il n'y a pas de souci. Mais Oussama Tannane a joué en début de saison avec Saint-Etienne avant d'être prêté chez nous. Il peut signer ailleurs mais il ne peut pas jouer avec un troisième club. Or il veut jouer la Coupe du Monde. Il faut qu'on arrive à trouver un accord avec Saint-Etienne et le joueur. Il y a des exceptions à cette règle. En ce qui concerne Tannane, il y a notamment des exceptions dans d'autres pays et même dans quelques compétitions européennes. On travaille pour trouver une solution. Jusqu'au 3 janvier il va continuer ici pour voir si on peut trouver une solution entre notre club, celui qui détient les droits économiques et un autre club qui souhaiterait obtenir les droits fédéraux qu'on a sur le joueur. Si on n'arrive pas à trouver une solution, il restera s'entraîner à Las Palmas. On ne peut pas priver de club un joueur."

Passeur décisif contre les Verts le 1er octobre dernier (après avoir enrhumé Dieu !), l'attaquant troyen Samuel Grandsir (21 ans) est sur les tablettes de l'ASSE mais aussi de plusieurs clubs anglais (West Bromwich Albion, Bournemouth, Newcastle) selon L'Est-Eclair. Mais le président de l'ESTAC Daniel Masoni a fermé la porte au coéquipier Bleuet de Jonathan Bamba dans le même quotidien : "Grandsir est suivi par le monde entier, c’est bien connu ! (rires) Aucun joueur cadre ne quittera le club durant ce mercato hivernal. Tout le monde s’est engagé sur un projet de maintien d’une saison. On ne va pas casser ce projet au bout de six mois !"

A l'issue de la séance d'entraînement de ce matin, Ghislain Printant a réservé à France 3 Rhône-Alpes ses premières déclarations d'entraîneur adjoint de l'ASSE.

"J'ai vu les garçons depuis ce matin. J'espère, comme le coach l'a dit, que tout le monde a bien récupéré pendant les fêtes et a lavé un petit peu les têtes parce que la période a été extrêmement difficile. Ce qu'a pu traverser le groupe à travers les résultats, à travers les tensiosn qu'il y a pu avoir à l'extérieur du club et tout autour... Cela n'a pas été évident pour eux. Le plus important, c'est de repartir sur quelque chose de nouveau. On va essayer d'apporter toute notre fraîcheur, toute notre expérience. On souhaite surtout amener les gens derrière nous, avec nous, pour relever ce challenge. Pour moi c'est un challenge qui au départ peut paraître extrêmement difficile, mais j'ai beaucoup d'espoir pour atteindre notre objectif. Ce stage en Espagne va nous y aider, il est fait pour. Après, je pense qu'il avait été programmé un peu par rapport aux conditions athmosphériques qu'on peut rencontrer ici dans la région. Il faudra que je m'y adapte. Vu la nouvelle donne qui a été faite par le club, c'est une bonne chose de se retrouver quatre ou cinq jours tous ensemble. L'opération sauvetage passe impérativement par un bon mercato. Il faut redonner aussi confiance au groupe, aux joueurs qui sont là. Il faut qu'ils retrouvent le goût de la victoire, ça leur manque énormément. On sait que le meilleur remède passe par la victoire."

Loïc Perrin et Romain Hamouma étaient bien présents à la reprise de l'entraînement aujourd'hui, comme l'atteste cette photo du site officiel. Pour rappel, le capitaine stéphanois a raté les trois derniers matches après être sorti sur blessure contre Nantes. Quant à notre gai Luron, il n'a plus joué depuis le cauchemardesque derby qu'il a quitté sur un corner fatal...

Ayant disputé dix matches chez les Verts lors du "Championnat de guerre»" (1939-1945), le plus vieil abonné du Chaudron Emile Robert (96 ans) est à l'honneur aujourd'hui dans la Pravda Mag. Extraits.

"Bloc 33, rang 26, place 143. Depuis la fin des travaux au stade Geoffroy-Guichard, c'est là qu'Émile Robert s'assied sans faute tous les quinze jours. À 96 ans, cet ancien employé en comptabilité, le pas toujours alerte et l'œil vif, a ses petites habitudes: «Je viens très tôt afin de pouvoir garer ma voiture. Puis je vais faire un tour au musée des Verts pour saluer tout le monde, boire un chocolat à la cafétéria, et je rejoins ma place quarante-cinq minutes avant le coup d'envoi.» Près de quatre-vingt-cinq ans qu'il fréquente assidûment ce Chaudron, ultra-haute fidélité dont son voisin de gradin, un chef d'entreprise de la région, ne se doute pas une seconde. «Parce que les boules, ça conserve», sourit malicieusement le nonagénaire, ancien champion Ufolep.

Il y a eu aussi le football, un temps. Cette époque où Émile Robert tapait le ballon sur une esplanade quartier Crêt de Roc, et où un certain René Pasquini, attaquant des Verts, descendait jouer avec lui après avoir vu sa fiancée. À 17 ans, son brevet professionnel en poche, il obtient enfin l'autorisation paternelle de signer lui-même à l'ASSE. «À l'époque je jouais inter droit. Jean Snella (milieu de terrain des années 1940-50) et d'autres disaient que j'étais le plus doué de tous les jeunes... Mais j'étais trop timide. Et puis je suis parti en Autriche...» Le fameux STO qui l'envoie dans le massif du Dachstein construire des barrages à 2 000 m d'altitude. À son retour, il rejoue un an en amateur avant de redevenir simple supporter.

Quand il évoque ses décennies au stade, Émile Robert exhume de sa mémoire des noms que les moins de 70 ans ne peuvent pas connaître : le milieu offensif Ignace Tax, «qui m'a fait rêver» ; le président Roger Rocher, «avec qui je jouais aux billes car sa grand-mère habitait dans l'immeuble de mes parents». Les souvenirs de matches mythiques s'étiolent, eux, davantage : «Les affiches contre le Racing de Paris, Marseille, Sochaux, Lille, et les derbys contre Lyon... Je n'ai jamais perdu la foi, en tout cas. Des émotions fortes, oui, notamment en Coupes!» Mais pas de nature non plus à le faire chanter, crier, sauter sur son siège : «J'étais un gars tranquille, vous savez. De mon temps, c'était bien plus calme. Le public applaudissait, il ne gueulait pas comme maintenant... Je comprends la passion, mais pas les fumigènes, par exemple.»

Sans enfant, Émile Robert décrit une passion solitaire, entretenue par les exploits d'Oswaldo Piazza, Jean-Michel Larqué ou Dominique Rocheteau. Aucun nom de l'époque actuelle, qui le désarçonne un peu : «Le football est certes bien plus rapide et plus technique qu'à mon époque, mais il y a des choses que je ne comprends pas... Comme ce système de toujours repasser par-derrière pour construire.» Malgré tout, il est fidèle au poste pour les matches à l'extérieur. Le poste de sa voisine plus précisément, qui a beIN Sport. C'est là qu'il se verrait bien, en mai prochain, pour «une Coupe de France. Contre Paris, ou contre n'importe qui... Qu'on en gagne encore une!»"

Après TF1 et la Pravda, c'est au tour de France Bleu d'évoquer ce matin la piste menant à l'attaquant Paul-Georges Ntep. Extraits.

"En attaque, les dirigeants des Verts veulent frapper un grand coup en attirant Paul Georges Ntep en prêt. Un joueur capable de sortir l’attaque stéphanoise de sa torpeur. Les contacts avec l’entourage de l’attaquant passé par Auxerre sont réels. D’après nos informations, le joueur se trouvait à Saint-Étienne la semaine dernière. Il joue peu à Wolfsbourg et l'idée de rejoindre l'ASSE, ne lui déplaît pas. Deux freins à son arrivée : l’international français émarge à près de 300.000 euros net par mois et d’autres formations françaises sont intéressées."

... mais c'est pas gagné selon le dessinateur Lasserpe, qui se paye à nouveau la double tête de notre club dans la dernière page de la Pravda du jour.

Selon l'agence de statistiques sportives Opta, Jonathan Bamba est le joueur ayant commis le plus de fautes (27) sans recevoir le moindre carton en Ligue 1 en 2017.

La Pravda du jour veut nous faire croire que la piste menant à l'ailier guingampais pourrait être réactivée cet hiver après avoir capoté dans les dernières heures du dernier mercato estival. Extraits.

"Après ses deux vrais-faux départs vers Hull City, en janvier dernier, puis Saint-Étienne, cet été, Yannis Salibur sait cet hiver 2018 décisif quant à la suite de sa carrière. Le milieu offensif guingampais, sous contrat jusqu'en 2019, suscite des intérêts à l’étranger. En Italie, la Fiorentina, friande des profils français (Jordan Veretout, Valentin Eysseric…), étudie son dossier.  Qui a été soumis également au Séville FC. En Angleterre, l’ancien Clermontois (26 ans) dispose d’une réelle cote, notamment auprès de West Bromwich. Voir Saint-Étienne revenir à la charge ne serait pas une immense surprise. Même s’il n’est pas aujourd’hui le plan A à ce poste. Le montant du transfert est évalué entre 6 et 8 M€."

La Pravda du jour confirme que l'ASSE s'intéresse à l'ancien attaquant rennais Paul-Georges Ntep (25 ans, 2 sélections). Extraits.

"Sous contrat jusqu’en juin 2021, il nourrit donc désormais l’idée de quitter Wolfsbourg cet hiver pour gratter un temps de jeu plus important. Et, dans son esprit, il émerge une préférence : retrouver la Ligue 1. Trois clubs français se sont d’ailleurs récemment renseignés sur la possibilité de le rapatrier dans l’Hexagone : Nice, Saint-Étienne et Bordeaux. Mais différents paramètres restent encore à définir avant d’éventuellement passer du stade d’intérêt à celui de concret. Avec le départ de l’avant-centre Mario Gomez pour Stuttgart, l’entourage du joueur formé à Auxerre attend ainsi de connaître les orientations offensives à venir de Wolfsburg. Le Belge Divock Origi, prêté par Liverpool, pourrait ainsi retrouver la pointe de l’attaque, et donc libérer de l’espace d’expression sur le côté droit où il évoluait le plus souvent ces dernières semaines. Si la situation de Ntep ne s’en éclaircissait pas pour autant, il s’agirait ensuite de connaître la manière dont le club allemand pourrait s’ouvrir au départ de son attaquant tricolore. Au regard du souhait prioritaire du joueur et des moyens dont disposent les clubs de Ligue 1 intéressés, l’hypothèse d’un prêt semblerait la plus propice à lui ouvrir la porte d’un retour en France."

Selon Le Progrès, les Verts reprendront l'entraînement ce matin à L'Etrat sans recrues ni leurs Brésiliens Gabriel Silva et Hernani, qui retrouveront leurs coéquipiers lundi au début du stage à Murcie.

La dernière édition du Progrès évoque l'imminent come-back de Robert Beric. Extraits.

"Un accord est proche pour finaliser ses retrouvailles avec Geoffroy-Guichard ce qui laisse à penser qu’un départ de Söderlund est lui aussi en bonne voie. Beric devrait rejoindre ses nouveaux ex-équipiers lors du stage à Murcie, la semaine prochaine. Le retour d'Oussama Tannane [ndp2 : invité à quitter Las Palmas par son entraîneur et ne pouvant pas s'engager avec un 3e club la même saison] n'est pas une priorité. Cette option sera envisagée uniquement si un attaquant (Bamba ?) émigre sous d’autres cieux. Le retour quasi acquis de Beric, et celui hypothétique de Tannane, se feront en supplément des trois renforts extérieurs souhaités par les décideurs stéphanois. Ce qui, dans le même temps, induit plusieurs départs."

Dans un communiqué paru ce soir sur le site officiel, l'ASSE explique pourquoi elle a décidé de faire appel de la lourde sanction infligée par la commission de discipline à Stéphane Ruffier (4 matches ferme de suspension).

"Après avoir pris connaissance de la notification de la décision de la LFP, le club estime en effet que celle-ci est disproportionnée pour les trois raisons suivantes :
 
1. Le geste de Stéphane Ruffier ne peut être considéré comme un acte d’intimidation. Tous les observateurs sont unanimes pour souligner le fait que le gardien de but de l’ASSE a exprimé sa frustration et son incompréhension en interpellant l’un des arbitres assistants du match face à Monaco après un but accordé à l’équipe monégasque qui lui semblait entaché d’une position de hors-jeu. Sa réaction ne peut être aussi sévèrement sanctionnée alors que des contestations beaucoup plus véhémentes et des gestes inappropriés sont récemment restés impunis.
 
2. Stéphane Ruffier n’a pas tenu de propos blessants, grossiers ou injurieux à l’égard de l’arbitre assistant. C’est bien son statut de capitaine qui l’a encouragé à signaler une situation de hors-jeu qui lui paraissait évidente.
 
3. Il s’agit de la première expulsion de Stéphane Ruffier en 394 matches de compétitions nationales. Depuis le début de sa carrière, le gardien de l’ASSE a toujours respecté le corps arbitral et fait preuve d’un comportement exemplaire.

Six mois après son arrivée à Chypre, Banel Nicolita vient de résilier son contrat avec l'Aris Limassol selon le site roumain Digi Sport. A bientôt 33 ans (il les fêtera le 7 janvier), l'ancien milieu de terrain stéphanois n'a pas marqué le moindre but en 12 matches disputés cette saison sous le maillot vert de la Light Brigade.

Sourire en coin, le nouvel entraîneur lillois Christophe Galtier a évoqué en conférence de presse ses retrouvailles avec Kévin Malcuit.

"Vous me demandez si Kévin sera un bon bras droit ?!  C’est un arrière droit déjà, donc il est du bon côté… Kévin sait comment je fonctionne, je l’ai eu sous ma direction pendant deux ans. J’avais lu ses déclarations me concernant… Je sais que ça a été difficile pour lui la première saison. Il nous a fait une deuxième saison de très bonne qualité. J’aurai des relais dans l’équipe. S’il peut rapidement leur dire ma manière de fonctionner, c’est bien... Mais il va falloir qu’il s’y plie lui aussi !"

L’ASSE avait proposé un triste spectacle à ses supporters lors des matchs à domicile la saison précédente et le Chaudron avait été moins bien rempli qu’auparavant. Est-ce que la première partie de la saison 2017-18 a changé quelque chose ?

En terme du taux de remplissage, le classement de l’ASSE est cohérent avec celui aux points, Geoffroy-Guichard pointant à une triste 14e place avec 64,9%. Certes, les trois (!) huis-clos pour les deux kops (contre Nice, Nantes et Monaco) n’ont pas aidé. Et les résultats et le spectacle n’ont fait qu’empirer la situation.

10 matchs à domicile : 3 victoires, 4 nuls et 3 défaites, dont deux lourdes, le triste derby (0-5) et Monaco (0-4). Pire, les bons résultats sont arrivés en début de saison, à l’exception de la victoire à l’arraché contre Metz (les Verts étaient menés 0-1 avant le dernier quart d’heure), quatre mois se sont écoulés depuis la dernière victoire à GG !

Quant aux buts inscrits, c’est seulement lors des défaites que les Verts n’ont pas marqué. Mais si on regarde plus en détail les 13 buts stéphanois à GG, seulement 7 d’entre eux sont dans le jeu, pas sur penalty ou CPA : un contre Nice, un contre Amiens, un contre Angers, un contre Metz, deux contre Strasbourg et un contre Nantes. Et pendant que l’ASSE marquait 13 buts lors de ces 10 matchs, ses adversaires en claquaient 17…

L’année 2018 commence avec deux matchs à domicile pour les Verts – l’occasion parfaite de rallumer la flamme, de marquer et de gagner pour redonner envie au public de revenir à Geoffroy-Guichard !