Lors d'une conférence de presse relayée par But!, Jean-Louis Gasset a évoqué le mercato à la mi-journée.

"Stefan Mitrovic est un défenseur agressif. On en a besoin. Il est bon de la tête et il relance correctement, des deux pieds. Il est bien. J’espère d'autres renforts. On en a discuté. On a ciblé trois joueurs, un par ligne. L’idéal serait de prendre encore un attaquant et un milieu. Je connais bien Yann. Il était titulaire en équipe de France à 20 ans avec Laurent Blanc. C’est le profil de joueur qui ferait du bien, par sa technique, sa solidité mentale. C’est le style qu’il nous faut. Il veut le ballon. Fin 2017, le ballon nous brûlait les pieds. Ce n’est pas le foot que j’aime. Yann aimerait bien travailler avec moi. Le club fait le maximum pour qu’il vienne. Après, c’est des problèmes de papiers. On va voir. On a échangé avec Paul-Georges Ntep. Mais je ne le connais pas. Je ne l’ai jamais eu. Et j’ai eu beaucoup de monde au téléphone. J’ai beaucoup d’amis.Les joueurs ont le respect de l’âge. Certains manquent de temps de jeu. Parmi eux, il y a en a qui visent la Coupe du monde. Je leur ai proposé le challenge. Saint-Etienne, ce peut être une belle vitrine. Ce n’est pas n’importe quel club."

Avant de recevoir les Crocos demain après-midi, l'entraîenur adjoint des Verts Ghislain Printant s'est confié au Midi Libre. Extraits.

"J'ai trouvé un groupe impacté par cette situation difficile. Il est sain mais manque un peu de caractère. On ne lavera les têtes qu'avec des résultats. Il faut repartir de zéro. Moi qui suis allé à Glasgow assister à la mythique finale européenne contre le Bayern, je ressens un peu de fierté d'avoir signé chez les Verts. Je ne redoute pas la pression parce qu'elle me manquait tellement quand j'étais sans travail... On espère un éléctrochoc avec le retour des cadres blessés et quelques renforts au mercato.

Nîmes, ce n'est pas le meilleur cadeau de Noël. C'est un gros piège. Je les ai vus six fois aux Costières cette saison. C'est une équipe à fort potentiel offensif et redoutable sur coups de pied arrêtés avec Téji Savanier à la baguette. Elle est armée pour faire mal. Quand j'ai pris Bastia, mon premier match était contre Montpellier et quand on a repris Montpellier avec Jean-Louis Gasset, on a débuté contre Bastia. Les clins d'oeil, je connais. J'espère juste la même issue. Une victoire, enfin."

On se calme, Roro n'a pas encore destitué Jean-Louis Gasset ! Photo à l'appui, Le Journal de l'Ile de la réunion nous apprend simplement que l'ancien meneur de jeu de l'ASSE Lubomir Moravcik entraîne actuellement des Verts lors d'un stage de détection à Saint-Paul à l'invitation de son ancien coéquipier du Celtic Glasgow Didier Agathe.

Dans son incontournable tableau des cartons, le potonaute ozzy nous rappelle que trois joueurs (Ruffier, Pajot, Söderlund) sont suspendus contre Nîmes et que cinq joueurs (Janko, Mbengue, Pierre-Gabriel, Dabo, Selnaes) rateront le déplacement à Metz s'ils mangent une biscotte lors du 32e de finale de Coupe de France contre les Crocos.

.... le tableau complet des suspensions (depuis le début de saison) .... ici]

quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure

Dans la dernière édition de La Voix du Nord, le nouvel entraîneur lillois Christophe Galtier évoque ses retrouvailles avec Kévin Malcuit. Extraits.

"À l'ASSE, Kévin nous avait rejoints à un poste où d’autres étaient en place. Il avait dû intégrer le niveau, l’exigence, l’intransigeance sur les plans de jeu. Je l’avais sanctionné en le sortant parfois de l’équipe. Il avait dû apprendre à gérer les matchs tous les trois jours. On avait eu beaucoup de discussions et il avait eu le droit à des séances vidéo individualisées. A Saint-Étienne, il a montré de suite qu’il avait envie de progresser, j’espère qu’il aura toujours cette détermination. Sur ce que j’ai vu en début de stage, il va falloir qu’il s’y mette… Kévin a dû digérer son transfert, une évolution salariale, un nouveau statut. Pour l’instant, il n’a pas de concurrence, mais il peut me faire confiance, je vais lui en trouver car c’est indispensable pour progresser."

Dans le même ch'ti quotidien, le latéral droit des Dogues évoque ses relations avec Galette.

"C’est un monsieur pour qui j’ai beaucoup de respect. Il m’a fait débuter en Ligue 1. Je m’entends très bien avec lui. Il y a toujours eu ce feeling et ça ne va pas se perdre. Quand tu sors d’une saison complète, tu as envie de jouer directement. Mais ça ne se passe pas comme ça et Christophe Galtier me l’a appris. Il m’a fait beaucoup bosser le mental, mes problèmes de placement. J’ai attendu mon heure. J’ai pu prendre de l’expérience autour de joueurs confirmés. Jamais je n’ai eu envie de quitter le bateau cet hiver et encore moins maintenant que mon ancien coach est là. Il sait qu’il peut compter sur moi."

Dans la dernière édition du Progrès, Laurent Batlles espère effacer aujourd'hui à Chamalières la piteuse défaite à domicile contre Volvic du 16 décembre dernier.

"J’ai toujours en travers de la gorge la défaite contre Volvic car nous n’avons pas été dangereux. Les séances vidéos de la semaine nous ont permis de voir nos limites dans ce match, et de trouver les solutions pour les mettre en pratique lors des entraînements. Chamalières  une formation similaire à Volvic, regroupée et intéressante sur coups de pied arrêtés. Elle est athlétique et expérimentée, et c’est pourquoi nous allons nous appuyer sur un groupe avec de l’expérience."

C'est le mot d'ordre de Jean-Louis Gasset dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Lorsque je j'étais derrière Julien, je n’ai pas pu donner ce que j’avais à donner. J'ai choisi Ghislain Printant pour me soulager, préparer les séances.  Julien Sablé est comme Pascal Baills, il est les racines du club, l’ancien capitaine des Verts et il mérite d’être là pour apprendre. Je lui ai dit : "si tu te sens mal à l’aise, tu peux refuser." Mais là, je le sens libéré.

Les gars ont vécu un cataclysme avec ce 0-5 contre Lyon. C’est une grande déception qui restera à vie. On a perdu un match mais il faut se relever. Le foot est fait de rebonds. On est là pour réinstaurer de la confiance et retrouver de la qualité technique car les deux vont de pair. Je veux que les joueurs prennent plus de responsabilité dans le jeu. On ne doit jamais croire que l’on est trop grand mais ne pas se voir plus petits que l’on est. Les gars doivent se faire un peu plus violence. On a quand même une bonne équipe. Des recrues vont arriver.

Tout est à améliorer. Tactiquement, techniquement et physiquement. On est allé en Espagne pour faire le plein à la pompe. On va essayer de gagner parce que ça donne confiance et qu’on peut renverser l’idée que les gens se font, à juste titre, de l’équipe. C’est à nous de jouer. Mais pas seulement en mouillant le maillot, plutôt en se montrant irréprochables."

Dans la dernière édition de Onze Mondial, l'attaquant guingampais Yannis Salibur revient sur son transfert avorté à Sainté. 

"Les gens en ont beaucoup parlé alors qu’il y a certaines choses qu’ils ne connaissaient pas. J’étais prêt à y aller, mais, ils m’ont appelé le 31, à 11h00 du matin. Quand tu signes un contrat, de quatre ans en l’occurrence, il y a plein de trucs qui entrent en compte. Il faut que je prévienne ma famille, etc… Je n’ai pas 15 ans. Après, les gens te diront que j’étais démoralisé ou des choses comme ça, mais non, ils ont déformé et mal interprété mes propos. Le président m’a donné un bon de sortie en novembre 2016. Tout le monde savait que je pouvais partir. Certains clubs ont été dérangés par le coût du transfert, mais ça, ça ne me concerne pas. Un club comme Saint-Etienne qui t’appelle le 31 alors qu’il connaît ta situation, il sait que tu es disponible. C’est dommage, mais je n’en veux à personne. C’est les médias qui ont détourné certaines paroles que j’ai pu dire."

L'édition autrichienne du site Spox a publié aujourd'hui une interview de Robert Beric traduite pas nos soins.

"Mon prêt raté à Anderlecht ? Le deal prévoyait que j'allais avoir du temps de jeu. Comme ça n'a pas été le cas, je suis revenu à Saint-Etienne. Je pensais que le championnat belge était le bon endroit pour moi. J'ai donc été surpris qu'on ne me donne pas chance, c'est incompréhensible. Cet été, le Rapid de Vienne a contacté mon agent, il m'en a informé. Mais ça n'a rien donné, l'ASSE et le Rapid ne se sont pas mis d'accord. [ndp2 : directeur sportif du Rapid, Fredy Bickel a déclaré avant-hier au quotidien Kronen Zeitung : "on est plusieurs fois revenu à la charge pour le récupérer, mais financièrement ce n'était pas supportable pour nous."] Je dois maintenant m'imposer à Saint-Etienne mais le Rapid est une option pour moi dans le futur. J'ai de fantastiques souvenirs de ma période viennoise, je me sentais extrêmement bien. Pour moi, le Rapid est sans aucun doute le numéro un en Autriche.

Ma priorité, c'est de retrouver ma place dans l'équipe stéphanoise et l'aider à s'éloigner de la zone de relégation. Les attentes à Saint-Etienne étaient différentes, la première moitié de la saison a été très mauvaise. Maintenant nous voulons travailler pour remonter. On n'est qu'à quatre points du dixième, le championnat est tres serré. Il y a un nouvel entraîneur, j'aurai une nouvelle chance. Le départ d'Oscar Garcia était suprenant, il a pris les joueurs au dépourvu. Vous me dites que comparés aux stats des avant-centres stéphanois cette saison, ceux du Rapid de Vienne passeraient presque pour des bombardiers ? Après tout, le Rapid est troisième, la crise offensive ne doit pas être si grave ! (rires)  Je n'ai pas encore eu l'occasion de visiter le nouveau stade du Rapid, mais mes anciens coéquipiers ne m'en disent que du bien. Si les calendriers de l'ASSE et du Rapid ne se chevauchent pas, j'essaierai d'y aller."

Le site indonésien Goal a révélé aujourd'hui que le prometteur numéro 10 Egy Maulana Vikri (17 ans) effectué un essai à l'ASSE le mois dernier. "J'ai suivi le programme fourni par le club qui incluait un match test, j'ai marqué deux buts pour Saint-Etienne" a déclaré le milieu offensif, qui fait partie comme Kenny Rocha Santos des 60 meilleurs jeunes talents de la génération 2000 selon The Guardian.

"Je n'ai pas de contrat et je ne sais pas quel suite sera donnée à cet essai, cela ne me pose pas de problème d'attendre un mois ou deux la décision du club". D'après son agent Dusan Bogdanovic, l'essai s'est bien passé. "Egy était heureux d'être là-bas, il n'a pas eu de problème avec le froid, la neige et la nourriture. La seule difficulté, c'est la barrière de la langue. Il a eu du mal au début dans le vestiaire."

Ce gaucher d'1m65, pisté par de nombreux clubs espagnols et portugais et sacré meilleur buteur l'an dernier aux championnats d'Asie du Sud-Est U18, y a gagné le surnom de "Egy Messi" grâce à ses qualités de dribbles, de percussion et de conduite de balle. Lors du dernier festival Espoirs de Toulon, l'international indonésien a remporté le trophée de "joueur révélation du tournoi".

Révélés par Mundi Deportivo la semaine dernière, les contacts entre l'Olympiakos et Oscar Garcia ont abouti aujourd'hui comme l'atteste le communiqué officiel de l'actuel leader du championnat grec.

Contacté par Roro pour devenir Directeur Général de l'ASSE, Pierre Dréossi (photo) a décliné l'offre selon Le Parisien. La voie est libre pour Frédéric Paquet, dont le nom a été évoqué par RMC hier et par Le Progrès aujourd'hui ?

Via un communiqué sur le site officiel, le club a confimé ce qui était un secret de polichinelle depuis quelques jours : Stefan Mitrovic va s'engager avec les Verts.

La visite médicale est prévue ce jour.

Ce vendredi, Stefan Mitrovic sera à Saint-Etienne pour passer sa visite médicale et les tests physiques préalables à sa signature officielle. La Gantoise et l’AS Saint-Etienne ont en effet conclu un accord pour le transfert de l’international serbe.

Après le retour de Robert Beric, l’ASSE s’apprête à enregistrer son deuxième renfort du mercato hivernal. Stefan Mitrovic, défenseur central serbe et athlétique (1,88 m, 80 kg), international à 15 reprises avec son pays, était jusque-là un titulaire indiscutable de La Gantoise dont il a porté le brassard de capitaine lors du dernier match face à Anderlecht.

Natif de Belgrade, Stefan Mitrovic effectue ses classes au RAD Belgrade puis vit ses débuts en professionnels au FC Petrzalka, en Slovaquie. Avant de revenir dans son pays natal, sous les couleurs du FC Metalac Gorjni Milanovac, il passe par la République Tchèque, où il défend les couleurs du FC Zbrojovka Brno.

En 2012, il s’engage en faveur du KV Courtrai et découvre l’élite du football belge. C’est là-bas qu’il se révèle. La saison suivante, il attire l’attention des recruteurs du Benfica Lisbonne. Le club portugais, alors récent finaliste de l’UEFA Europa League, l’engage avant de le prêter à Valladollid (Liga).

Après un passage par Fribourg (Bundesliga), en 2014-2015, il retourne en Belgique, où La Gantoise, qui vient de remporter le titre de champion, le recrute. Avec le club flamand, il découvre la Ligue des champions (7 matches), puis l’UEFA Europa League (15 matches). Titulaire indiscutable, il participe également aux rassemblements de l’équipe nationale de Serbie et prend part aux qualifications pour l’Euro 2016 en France.

Stefan Mitrovic a entamé, cet été, sa troisième saison avec La Gantoise où ses qualités défensives et sa capacité à jouer avec les deux pieds en ont fait une pièce maitresse de la ligne défensive. Tout en ayant participé à l’excellente campagne d’éliminatoires de la Serbie pour la Coupe du Monde 2018 (1e du groupe D avec une seule défaite en 10 matches), il sort de deux exercices pleins (41 matches en 2015-2016, 55 en 2016-2017).

Après Acteurs de l'Economie, c'est au tour du Progrès d'évoquer la future gestion du stade Geoffroy-Guichard. Extraits.

"Le Conseil de Développement de Saint-Etienne Métropole a pu étudier les options juridiques possibles, celle de la vente du stade n’étant plus d’actualité. Jamais les domaines n’ont fourni l’estimation que l'ASSE attendait et qui avait été demandée par Saint-Etienne Métropole. Du côté de Gaël Perdriau, on espérait 150 millions d’euros, Roland Romeyer en proposait 60. Le conseil estime qu’une Délégation de service public "n’est pas adaptée" et qu’un bail emphytéotique (allant de 18 à 99 ans) "est très engageant". Une troisième voie a donc été ouverte. C’est celle d’une convention d’occupation du domaine public de longue durée. Dans cette configuration, "le stade est mis à disposition du club à titre exclusif. Les investissements commerciaux et d’entretien sont à sa charge, les investissements d’infrastructure et d’accueil du public restant à celle de la collectivité." Le tout avec une durée du contrat suffisamment longue pouvant aller de 6 à 12 ans "pour permettre l’amortissement des investissements commerciaux. Cela présente la possibilité d’ouvrir des perspectives de retours sur investissement pour le club et une revalorisation de la redevance actuelle" (ndp2 : 1,4 M€ selon la collectivité, 2,342 M€ selon Roro).

Une nouvelle fois en lice pour le titre de meilleur joueur africain de l'année, Pierre Emerick Aubameyang ne sera pas couronné, arrivant en 3e position de ce classement.

Il est (comme anticipé) devancé par les liverpuldiens Mohamed Salah, premier égyptien à remporter ce trophée depuis 1983, et le sénégalais Sadio Mané.

A noter que, comme à chaque mercato, le nom d'Aubame est cité de tous côtés. Récemment, c'est Arsenal qui a été cité. S'il n'a pas gagné de prix, Aubame rapporterait-il quelques euros aux Verts?

Depuis que Nanard a annoncé en conférence de presse que l'ASSE recherchait un "directeur général de haut niveau", Roro a reçu un paquet de candidatures et s'est entretenu avec quelques postulants. "Une décision définitive sera prise en fin de semaine quand on se sera concerté avec Bernard" déclare le président du direcrtoire de l'ASSE dans la dernière édition du Progrès. Le quotidien régional confirme que Frédéric Paquet et Pierre Dréossi figurent bien dans la liste des candidats potentiels contrairement à Alain Roche.

Le Progrès du jour revient sur l'opposition qui s'est déroulée hier matin à la Pinatar Arena (Murcie).

"Jean-Louis Gasset a réuni ses joueurs pour un petit briefing au milieu du terrain avant de passer aux choses sérieuses à savoir une opposition en deux mi-temps d’une demi-heure devant servir à ébaucher l’équipe qui affrontera Nîmes. Le nouveau patron technique des Verts a suivi les débats, assis dans la tribune du terrain d’honneur, s’autorisant des remarques, voire des coups de gueule, lorsque ses recommandations n’étaient pas respectées. Bryan Dabo en a pris pour son grade « tu t’es fait plaisir tout seul avec ta roulette, donne le ballon ! », Rémy Cabella s’est fait reprendre de volée mais on a entendu aussi des « c’est bien, Ole » à l’adresse de Selnaes, des remarques plus techniques sur le jeu « le bloc équipe doit avancer, on est un de plus au milieu » ou « allez, les gars, on donne encore un peu mentalement, même si on est fatigué ». Question confiance, le but inscrit par Loïs Diony sur une belle passe en profondeur de Selnaes, après s’en être vu refuser un autre pour hors-jeu au préalable, peut lui en insuffler. Jessy Moulin a été attentif sur les frappes de Bamba, Soderlund et Gabriel Silva."

L’ASSE ayant fait appel de la sanction (quatre matches ferme) infligée à Stéphane Ruffier à la suite de son expulsion contre Monaco, son cas sera étudié le jeudi 11 janvier par la commission de discipline de la LFP selon Le Progrès.

Comme il l'avait fait hier dans La Voix du Nord, Galette commente dans la Pravda du jour son retour au LOSC. Extraits.

"Reprendre une équipe en cours de saison, ce n’est jamais facile et la situation de confort aurait été d’attendre le mois de mai. Mais ça me démangeait et le LOSC, c’est le LOSC, un club qui a un gros potentiel, des infrastructures, un public… J’ai toujours dit à ma famille que je voulais y retourner. Ces derniers mois sans cette pression d'entraîner, j’ai eu besoin de passer beaucoup de temps avec mes proches. J’ai fait des trucs simples comme me promener avec madame, échanger avec les uns et les autres. Je me levais quand les yeux s’ouvraient, je me couchais quand ils tombaient… C’est la vie d’une personne qui pouvait prendre le temps, j’ai été opéré à la hanche, j’ai repris le sport, j’ai fait aussi un bilan sur le dernier tiers de la saison avec Saint-Étienne. Pour comprendre comment ça s’est dégradé. C’est une remise en question. Être entraîneur engendre beaucoup de choses sur le plan familial. L’absence permanente de chez soi, l’exposition médiatique avec ses répercussions quand on a des enfants, des petits-enfants. On est quelque part pendant sept ans et demi très égoïste et, pendant six mois, j’ai été à la disposition de tous les proches. Mais quand on est arrêté six mois, on veut y replonger. C’est une passion, une drogue."

La Pravda du jour commente l'imminente signature de Stefan Mitrovic avant d'évoquer la suite du mercato hivernal stéphanois. Extraits.

"Le défenseur central international serbe de La Gantoise (27 ans, 11 sélections) a fait l'objet de plusieurs offres des Verts hier. Tout juste de retour de Serbie, où il avait passé les fêtes, il a fait accélérer le dossier en témoignant à ses dirigeants son envie de rejoindre Saint-Étienne. L'ancien joueur de Fribourg (D 1 allemande) doit passer sa visite médicale aujourd'hui et s'engager dans la foulée pour quatre saisons et demie. Le club belge, champion de Belgique en 2015, percevra 3,7 millions d'euros.

Le profil de Mitrovic ? «"C'est un leader, un vrai guerrier, assure Dylan Bronn, international tunisien passé par Niort, qui l'a côtoyé ces six derniers mois. Il se bat à chaque match, jusqu'au bout." Le garçon a tout d'un patron à même de prendre ses responsabilités et de montrer le chemin aux autres, même en dépit d'éventuels pépins. Il a ainsi disputé six matches en décembre alors qu'il souffrait d'une cheville et n'était pas à 100 %.

Au-delà de son tempérament bien trempé – qui l'a poussé à saisir le drapeau de la grande Albanie apporté par un drone lors d'un Serbie-Albanie en 2014 –, Mitrovic possède, aussi, quelques qualités footballistiques. On lui prête notamment d'excellents résultats aux tests physiques effectués lors des stages de pré-saison, ainsi qu'une polyvalence appréciable. À La Gantoise, il se fondait sans difficulté dans le système à trois ou quatre défenseurs. "Il a les deux pieds, complète Bronn, on le voit lorsqu'il joue long. Et, surtout, il prend énormément de ballons de la tête." Les Lyonnais s'en souviennent : ils avaient pu l'apercevoir lors de la double confrontation en phase de groupes de Ligue des champions face au club belge, en 2015 (1-1, 1-2), au cours de laquelle le défenseur avait livré deux copies très solides.

Mitrovic a aussi l'expérience des joutes européennes, et en plus, il parle français [ndp2 : il ne parle que le serbe et l'anglais dixit Jérémy Perbet], ce qui devrait faciliter son intégration. En fait, les échos à son sujet sont si positifs qu'on en viendrait presque à croire que SaintÉtienne, qui pourrait se séparer de Léo Lacroix et Florentin Pogba, a signé hier le premier très bon coup du mercato. "Lorsque La Gantoise évoluait avec trois défenseurs, ceux-là devaient beaucoup construire et Mitrovic était tout de même un peu limité dans ce registre", tempère un observateur. Cela ne l'a pas empêché de disputer deux rencontres avec sa sélection cette année et de contribuer à la qualification des Serbes pour le Mondial en Russie, auquel il est quasiment certain de participer à l'issue de la saison.

Afin de présenter un onze un peu plus compétitif et de redresser sa situation précaire au plus vite, l'AS Saint-Étienne espère aussi concrétiser l'arrivée du milieu défensif international français Yann M'vila (27 ans, 22 sélections), lequel devra d'abord résilier son contrat avec le Rubin Kazan. Deux milieux excentrés et un attaquant sont également espérés."

La Pravda du jour publie aujourd'hui un reportage sur le stage des Verts à Murcie. Extraits.

"Les Verts sont à pied d’œuvre. Ghislain Printant, l’adjoint de Jean-Louis Gasset, n’a pas perdu sa voix. Il anime des exercices faciles pour aider ses hommes à reprendre confiance. Comme au LOSC, autre mal classé (18e), l’idée est à la simplicité. Gasset détend l’atmosphère. Il sait qu’il doit soigner autant les têtes que les pieds. "Va pas trop vite, tu vas te faire flasher", rigole-t-il en voyant Perrin en train de courir. L’entraîneur se contente d’un rôle d’observateur. Là aussi, l’efficacité n’est pas au rendez-vous, même dans des situations anodines… Surprise, trois gamins espagnols, quasiment les seuls présents dans le centre, réclament un autographe à Stéphane Ruffier. Le gardien n’en revient pas. Il a la banane, s’avance, interpelle son coach : "Oh mais je suis international, vous voyez !" Il est le seul à obtenir l’honneur d’un selfie.

Gasset et Printant ont trop traîné. Le bus stéphanois est parti et ils retourneront en voiture dans leurs foyers. Coïncidence : les Lillois finissent tout juste et les croisent à la sortie. Les retrouvailles sont chaleureuses. "Tu nous as piqué du monde ou quoi ?", balance Gasset en voyant Oleksiak, l’ancien Stéphanois. Galtier lui répond sur le même ton : "Tu as récupéré mon appart ?" Puis le second de Laurent Blanc tombe dans les bras de Mike Maignan, le gardien côtoyé au PSG. "Salut mon petit, comment tu vas ?" Maignan l’embrasse, visiblement heureux. Le temps file. Et les complices tchatchent encore. À l’intérieur du car, ça s’impatiente, ça chambre. Certains frappent sur les carreaux pour demander à Galtier de se presser. Fabrice Grange, en charge des gardiens stéphanois, enfourche le vélo pour rejoindre l’hôtel distant d’à peine un kilomètre. Un décrassage tranquille sous une température encore élevée.

Pendant que les Lyonnais en terminent avec une séance ludique avant de s’en aller l’après-midi, que Lille finalise dans son coin, Saint-Étienne effectue une opposition sur grand terrain sous un ciel radieux (plus de 25 °C). Loïs Diony claque deux buts. Gasset et Printant le félicitent. Dominique Rocheteau, le directeur sportif, respire : "Sortir du contexte de L’Étrat, c’était primordial. Les conditions sont super ici et je sens que ce stage va être positif. Jean-Louis (Gasset) fédère, il a un discours qui passe bien et, avec Ghislain, ce sont deux super mecs. On ne sent pas les mêmes joueurs que j’ai quittés après Guingamp (1-2). À l’image de Diony, que je n’ai pas vu de la saison comme ça." Et Gasset de sourire : "Et on n’a toujours pas encaissé un but en 2018…" C’est déjà un bon début…

Joaquin Martinez, l'un des patrons du complexe sportif de la Pinatar Arena, raconte ces stages clés en main. "Le prix moyen par jour et par personne, c’est environ 100 euros, mais ça dépend des équipes et des hôtels, s’ils sont dans un 4 ou 5 étoiles, voire un 3 étoiles pour les équipes de jeunes ou amateurs (ça avait coûté environ 100 000 euros à l’ASSE, l’an passé). Lyon, c’est, par exemple, un 5 étoiles avec un terrain exclusif. L’été dernier, nous avons eu aussi Valenciennes en juillet. C’est la première équipe française venue l’été, comme Saint-Étienne a été la première en hiver l’année dernière. Christophe Galtier est revenu avec Lille. C’est qu’il était content, non ? Les clubs français n'ont pas demandé à être séparés, mais comme on a Saint-Étienne et Lyon, on sait qu’on ne peut pas les mettre ensemble. On connaît la rivalité. Lille et l’ASSE, ça ne pose pas de problème."

Club de David Gigliotti classé actuellement 13e de National 1, Marseille Consolat a annoncé aujourd'hui sur son site officiel la signature de Sofiane Elmoudane (23 ans), qui jouait cette saison au Pontet (National 3). "Quand on m’a proposé cette opportunité, je n’ai pas hésité une seconde ! Je suis confiant à l’idée d’évoluer à ce niveau pour la première fois. Je suis prêt à faire ce qu’il faut pour que le temps d’adaptation soit le plus court possible” a déclaré l'ex-protégé d'Abdel Bouhazama. L'ancien finaliste de la Coupe Gambardella 2012 rejoint ainsi un autre ancien milieu de terrain stéphanois, Driss Zidane (22 ans).

La Pravda annonce que l'ASSE a bouclé ce jeudi soir l'arrivée du défenseur central de La Gantoise Stefan Mitrovic (27 ans). Les deux clubs se sont mis d'accord autour d'une indemnité de transfert de 3,7 millions d'euros pour l'international serbe qui est attendu demain à Sainté pour passer la visite médicale et s'engager pour quatre saisons et demie.

Sur l'antenne de RMC, Jean-Michel Larqué s'est encore lâché sur Sainté.

"La situation de l’ASSE ne m’inspire que tristesse et inquiétude. La tristesse parce que ce club m’a procuré beaucoup de joie et il est en grand danger. L’inquiétude parce que je ne vois aucun coin de ciel bleu à l’horizon. Dans les moments de crise, en général, il n’y a qu’un seul mot, on doit garder sa lucidité, se rassembler. Je peux vous le dire de source sûre, les dissensions, les fêlures, sont apparues clairement.

Si tout le monde est d’accord pour considérer que cette gouvernance bicéphale Romeyer - Caïazzo est une hérésie, je peux vous dire que désormais, ce n’est pas le divorce, c’est carrément la guerre entre les deux hommes. À tel point que Roland Romeyer est découragé et cherche à passer la main. Sablé a été numéro un puis, numéro deux, puis numéro trois. On a connu des gestions de changement d’entraîneur un peu plus sereines.

La cellule de recrutement est à l’agonie. Ses jours sont comptés. Alain Roche, j’ai l’impression que c’est un pas en arrière. C’est un garçon super, adorable. Mais il est fait pour être directeur général comme moi pour être danseur à l’opéra. Alain Roche, c’est un pavé dans le jardin de Dominique Rocheteau. Donc c'est le bordel partout. Quand on est l’ASSE, on cherche les trois moins bonnes équipes que soit en vue de la fin de saison. Je ne les vois pas. Vous comprendrez que mes vacances ont été un petit peu gâchées."

Le Parisien donne ce soir quelques précisions sur la probable arrivée à l'ASSE du milieu de terrain Yann M'Vila (27 ans).

"S’il évolue dans le championnat russe, au Rubin Kazan, l'ancien Rennais n’est plus payé depuis plusieurs mois. Il est désormais en droit de résilier unilatéralement son contrat par lettre recommandée avec copie adressée à la Fifa. Une fois cette formalité accomplie, M’Vila pourra librement s’engager avec le club de son choix. Et il a décidé de prendre la direction de Saint-Etienne où il parapherait un contrat de 18 mois avec une clause de sortie à la fin de la saison. Son salaire en Russie, quand il le touchait, était de 500 000 euros mensuels. Une somme que l’ASSE ne peut lui offrir. Il jouera dans le Forez pour beaucoup moins avec la possibilité de toucher une grosse prime en cas de maintien."

Dans la dernière édition de La Voix du Nord, Galette explique pourquoi il accepté d'entraîner le LOSC. Extraits.

"Le terrain m'a manqué à partir de décembre mais je ne sais pas si c’est un manque ou la crainte de ne pas trouver un projet l’été prochain. À la suite des prises de contact, j’avais refusé des projets. Tout s’est déclenché après mon entretien au Canal Football Club, le 26 novembre dernier. Je veux être clair, mon passage à l’émission avait été validé avant la mise à pied de Marcelo Bielsa. À aucun moment, il n’est organisé en raison de la situation du LOSC. Quand on m’a posé cette question, j’ai répondu ce que je ressentais. Mais je n’ai eu aucun contact avec les dirigeants lillois avant le 20 décembre.

L’après-midi du match contre Nice, j’ai rencontré pendant quatre heures Luis Campos. L’échange a été très intéressant. J’ai répondu aux questions notamment sur les moyens à mettre en œuvre pour sortir de cette situation-là. Les choses ont été très claires, sur l’interdiction de recruter, sur la vente d’un joueur. Tout cela, je l’ai intégré. J’ai quitté l’entretien en me disant "Ça me donne envie". Tout s’est alors enchaîné sur deux jours avant l’appel de M. Lopez, l’actionnaire.

Ce métier a beaucoup de répercussions sur la vie familiale. Pendant sept ans et demi, j’ai été très égoïste avant d’être à disposition de mes proches pendant six mois. Mais au bout de cinq mois, j’ai ressenti un manque, il est physique, il est mental. C’est une passion, une drogue. C’est un tout. Je commençais à être agaçant à la maison. Pendant ma coupure, j’ai quand même regardé beaucoup de matchs. J’ai découvert qu’on pouvait voir tous les championnats à la télé. Mes proches sont contents pour moi, ça fait des années qu’ils m’entendent dire que je voulais retourner à Lille. Quand l’occasion s’est présentée, personne ne pouvait me retenir…"

Le bimestriel Acteurs de l'Economie a dévoilé aujourd'hui les solutions proposées à Gaël Perdriau par le Conseil de Développement de Saint-Etienne Métropole concernant la future gestion de Geoffroy-Guichard. Extraits.

"Les deux points clés, ligne rouge de la négociation, maîtrise de l'outil de travail par l'exploitant et protection du patrimoine de la collectivité, doivent recevoir une réponse adéquate de nature à bâtir un véritable partenariat tant les intérêts des parties convergent à la réussite et au rayonnement du football au bénéfice du territoire" écrivent les membres de l'étude dans leur synthèse.

A la lecture du rapport, il en ressort que le Conseil de développement "ne considère pas la vente du stade (difficulté à établir le juste prix)", comme l'option la plus idoine ni celle du bail emphytéotique ("très engageant") "car la législation offre suffisamment de possibilités en matière de convention d'occupation de longue durée du domaine public pour mettre au point un accord satisfaisant pour les deux parties. Cette convention devra être en ligne avec les préconisations du récent rapport de la Cour des comptes relatif aux conditions d'occupation des stades par des clubs (sociétés privées) tout en étant compatible avec la structure financière du club [..]. Ainsi que prendre en compte par des clauses "parachutes" l'aléa sportif".

Pour justifier de cet avis, les membres de l'organisme estiment que la situation ne peut rester dans l'état actuel et sont convaincus que "l'ASSE doit maîtriser complètement son outil de travail pour répondre aux exigences de la Ligue". Selon eux, le club pourrait ainsi offrir de meilleures prestations, fidéliser ses partenaires, valoriser le marketing et le commercial ainsi que pratiquer une politique de prix différenciée. Ce qui pourrait accroître inévitablement son chiffre d'affaires "comme cela est fait au Parc OL".

Conseil de développement prône pour que le club assume la gestion et l'exploitation du stade, il entend par ailleurs que des garanties soient assurées pour Saint-Etienne Métropole car Geoffroy-Guichard porte un enjeu territorial fort, constitue un vecteur d'attractivité et une composante du rayonnement métropolitain de Saint-Etienne. "Ce changement de mode de gestion ne doit pas nuire à l'image du stade. Il est primordial de faire progresser les résultats sportifs du club et à la collectivité d'organiser des événements."

Les membres du conseil rapportent par ailleurs que des garde-fous doivent être prévus si la question du naming était envisagée et si changement d'actionnaires passe par des investisseurs étrangers. Le rapport estime par ailleurs "qu'il serait opportun de réactiver un partenariat entre le territoire et le club afin de construire une offre d'animation combinée (matchs, musées, restauration, transport)".

Les membres du conseil montrent que cette initiative de capitaliser sur des flux de supporters posséderait des avantages pour toutes les parties prenantes : "un centre-ville animé les jours de matchs pour Saint-Etienne, des supporters occupés à découvrir la ville pour l'ASSE - mais aussi devant être mieux valorisés et considérés -, et un gain de fréquentation pour les commerçants et équipements." Le conseil indique que "cette offre permettrait au club d'aller chercher des ressources supplémentaires en dehors du stade et de séduire des investisseurs potentiels grâce à ce lien étroit avec la ville", indique le conseil.

Enfin, le Conseil de développement démontre que Saint-Etienne Métropole doit définir une ambition pour le quartier du stade avec une cohérence d'ensemble. Ce qui n'a pas été le cas jusqu'à présent. "Les municipalités en font un enjeu de développement économique. Saint-Etienne n'a pas affiché d'ambition en la matière." Bien que la situation soit en train d'évoluer et qu'une dynamique est enclenchée avec le prolongement de la 3e ligne de tramway notamment.

Les éléments de ce rapport serviront-ils à établir la nouvelle convention devant prendre effet à la fin de la saison ? Une conférence de presse commune sera organisée le 8 février et devrait apporter davantage de précisions.

RMC Sport, qui nous propose décidément une journée spéciale ASSE, nous annonce à présent un accord avec Yann M'Vila. Ce serait Jean-Louis Gasset qui aurait permis de décrocher la timbale ; quant aux problèmes contractuels du joueur avec le Rubin Kazan, ils seraient en voie de résolution. Atterrissage espéré pour ce week-end.

Et si de Noël, notre cadeau était Paquet ? En tout cas, le site de RMC Sport annonce des discussions entre le club et l'ancien directeur général du LOSC. Depuis son départ du Ch'Nord en 2015, Frédéric Paquet taquine la petite balle blanche aux USA...mais a surtout mis au point un logiciel permettant de limiter les risques de blessures chez les footballeurs (à lire à la fin de cet article de frenchmorning.com). Une ligne sur le CV qui doit plaire à l'état-major forézien...

RMC Sport évoque aussi la piste menant à Pierre Dréossi, qui a notamment pour particularité d'avoir précédé Paquet aux manettes du chenil, mais aussi celle menant à Alain Roche, "qui ne devrait pas se faire".

Jérémy Clément, qui recevra les vilains après-demain en Coupe de France, revient sur ses vertes années dans L'Est Républicain.

"Pendant toutes mes années au centre de formation de l’OL, j’ai grandi avec cette rivalité Lyon - Saint-Etienne. Certains éducateurs du club nous interdisaient de porter des vêtements verts ! Avant de commencer mon aventure stéphanoise, j’avais une petite appréhension, je me demandais comment j’allais être accueilli. Mais ça s’est vite très bien passé. Je me suis juste fait un peu chambrer au début. J’ai été aidé par le fait d’avoir fréquenté deux autres clubs après Lyon, les Rangers puis le PSG. C’est plus dur pour un joueur qui passe directement de l’OL à Saint-Etienne. Et puis, aux yeux des supporters stéphanois, je n’ai jamais incarné l’OL parce que je n’ai pas été un joueur majeur là-bas. Je pense également avoir fait le nécessaire sur le terrain pour être adopté par les Verts. Je suis un joueur besogneux, c’est mon jeu de mouiller le maillot et de tout donner pour mon équipe.

Je ne suis pas satisfait de moi cette saison. Je peux faire beaucoup mieux ou, plutôt, je dois faire beaucoup mieux. Franchement, ça n’a pas été facile pour moi de quitter Saint-Etienne. Sportivement, j’ai joué régulièrement le haut du classement de la L1 et la Coupe d’Europe. Humainement, j’avais mes repères dans un groupe qui avait grandi ensemble, on se voyait beaucoup en dehors du foot et j’étais proche de Grenoble, ma ville d’origine. J’ai peut-être mis un peu trop de temps à oublier Saint-Etienne, mais mon arrivée à Nancy a changé vraiment beaucoup de choses d’un seul coup. D’autant que l’équipe s’est tout de suite retrouvée dans une spirale négative, en bas du classement. Il m’a fallu par ailleurs digérer ma saison dernière sans temps de jeu à Saint-Etienne. Je me sens mieux aujourd’hui à Nancy, c’est à moi de me faire violence pour apporter bien plus sur le terrain"