Seul joueur stéphanois du top 50 de l'élite selon France Football à paraître demain, Romain Hamouma (5,71) occupe la 21e place au classement des Etoiles dominé par Kylian Mbappé (6,67), qui devance les Dogues Renato Sanches (6,57) et Jonathan Bamba (6,36), Ruben Aguilar (5,8) occupant une très honorable 13e place. Au classement des gardiens de l'autoproclamée "bible du football", Jessy Moulin (5) rétrograde à l'avant-dernière place (ex aequo avec le Strasbourgeois Bingourou Kamara), ne devançant que le Rémois Predrag Rajkovic (4,9).

 

Auteur de 7 pions cette saison avec Krasnodar, Rémy Cabella explique à France Football pourquoi il a quitté Sainté.

"Les commentaires sur mon départ, il y en a eu, mais c'était : pourquoi part-il de Saint-Étienne alors qu'il y était bien ? Je comprends énormément cette phrase. Car, à la base, ce n'était pas prévu. Je voulais faire ma saison avec Saint-Étienne, on était en Ligue Europa. Je m'étais fixé l'objectif d'aller en Ligue des champions. Se qualifier pour la C3, c'était monstrueux. Mais je voulais tellement jouer la Ligue des champions... On avait une grosse équipe, il y avait Wahbi, Yann, avec Denis Bouanga qui venait de signer : ça allait être monstrueux. Krasnodar jouait la qualification pour la Ligue des champions. J'ai demandé quelques jours de réflexion. Mais il faut aussi savoir une chose : à Saint-Étienne, la première année, lorsque Jean-Louis Gasset est arrivé, j'ai évolué à un poste où j'étais libre, où le jeu passait beaucoup par moi.

La deuxième année, on a eu des nouveaux joueurs, mais le jeu avait un peu changé. En préparation, je le ressentais, je trouvais que le jeu allait passer moins par moi. C'était différent. Dans ma tête, ça ne m'avait pas trop plu. Ce n'était pas que j'étais triste, mais je sentais que je n'allais pas m'épanouir, moins jouer mon jeu. Cela m'avait mis un coup. Et j'ai eu cette proposition qui a fait que le choix s'est fait comme ça. Ç'a fait tilt. Si le jeu n'avait pas changé, je n'aurais jamais pensé à partir. Tu aurais pu m'amener n'importe quelle proposition, je serai resté. Mais le fait de se sentir moins utile, de faire moins ce que je voulais dans le jeu, je n'étais pas bien dans ma tête."

 

Nabil El Zhar (34 ans) a marqué avant-hier un doublé victorieux pour Al Ahli sur le terrain d'Umm Salal. L'ancien réserviste stéphanois est désormais en tête du classement des buteurs du championnat qatari (5 pions claqués en 6 matches).

Le magazine Onze Mondial a concocté le 11 des Verts des dix dernières années :

Ruffier - Debuchy, Bayal, Perrin, Ghoulam - M'Vila, Guilavogui, Matuidi - Aubameyang, Hamouma, Gradel.

Espérant faire son premier match officiel avec le GF38 (5e de L2) demain contre l'ASNL (15e), Loris Néry se confie dans la dernière édition du Dauphiné Libéré. Extraits.

"C’est un joli clin d’œil d'avoir joué mon premier match avec Grenoble en amical contre l'ASSE à L'Etrat le 13 novembre dernier. J’ai fait toute ma formation là-bas, j’y ai évolué deux ans en pro, ça m’a rappelé de jolis souvenirs. Ça a été une intersaison compliquée. J’étais en fin de contrat avec Nancy et ce n’était pas l’année pour l’être.

J’ai beaucoup d’amis qui sont restés sur le carreau ; moi, ça s’est fait à la dernière minute. À la base, je cherchais plutôt quelque chose à l’étranger. Je n’ai pas eu trop de sollicitations. Et quand Grenoble m’a appelé, c’était une bonne opportunité. À moi de me faire une place dans cet effectif.

Je manque encore de temps de jeu, ça s’est vu sur mes 45 minutes à Saint-Étienne. C’était difficile dans l’enchaînement des courses, mais ça va venir avec le temps. Dans ma carrière, j’ai joué autant à gauche qu’à droite. Je pense que j’ai été recruté pour ça, je suis polyvalent."

Selon Les Dernières Nouvelles d'Alsace, Thierry Laurey jouera son maintien sur le banc strasbourgeois le week-end prochain lors de la réception d'un Stade Rennais mal en point(s) depuis sa nette victoire à GG.

Malgré sa 9e défaite concédée (hier à Montpellier) cette saison en 11 journées, l'ancien milieu et recruteur stéphanois s'est voulu pugnace au sortir de la Mosson.

"Je suis très content de l'état d’esprit des joueurs, ils font tout pour s’en sortir. On va préparer le match de Rennes comme on prépare chaque match, en travaillant sérieusement, avec beaucoup d’ambition et d’abnégation, sans négliger quoi que ce soit, martèle-t-il. On a marqué trois buts ici à Montpellier, c’est quand même une performance. Mais on en a pris quatre… Voilà, j’en suis désolé. J’espère que l’on aura de la réussite contre Rennes. On va essayer de la provoquer, sans faire n’importe quoi. Si ce n’est pas le cas, que voulez-vous que je vous dise ? Tout le monde est dans le même bateau et tout le monde s’accroche. Vous pouvez voir des changements où vous voulez, moi je suis payé pour être entraîneur et préparer l’équipe du mieux possible pour que les joueurs donnent le maximum sur le terrain."

Le Racing Club de Strasbourg est actuellement avant-dernier de L1 et compte 4 points de retard sur l'ASSE, 16e.

 

Nous l'avions surnommé "Charles deux goals" pendant la préparation estivale, marquée par ses doublés contre Rumilly, Nice et Bordeaux. Las, Abi n'arrive toujours pas à décoller en Ligue 1 : aucun but et aucune passe décisive en 23 matches dans l'élite (dont 9 en tant que titulaire), soit 898 minutes de disette !

S'il a claqué pas mal de pions avec les U19 (dont 5 lors du parcours victorieux en Gambardella), force est de constater que le natif de Clermont a plus de mal à scorer en match officiel chez les seniors.

Auteur d'un seul but en 30 matches disputés en pro (contre le Paris FC en Coupe de France), il n'avait auparavant trouvé le chemin des filets qu'à 4 reprises avec la réserve en 25 matches dont 14 en tant que titulaire (soit 1 390 minutes).

Gageons que notre grand Charles va résister à ces stats et aura davantage d'occasions de la mettre au fond lors de ses prochains matches !

 

Au classement des entraîneurs de la saison actuelle de Ligue 1 établi par la Pravda, le maître-chien Christophe Galtier (5,91/10) est en tête ex aequo avec le coach monégasque Nico Kovac. Ex aequo avec Jean-Louis Gasset et Rudi Garcia, Claude Puel (5,09) ne devance que David Guion (5), Christophe Pélissier (4,91) et Thierry Laurey (4,82).

En ce qui concerne les joueurs de champ, on aura noté que Romain Hamouma (5,86) est 18e (ex aequo avec le Lensois Jonathan Clauss), Kylan M'Bappé (6,83) dominant ce classement devant Jordan Amavi (6,33) et Jonathan Bamba (6,27).

Jessy Moulin (4,82) est quant à lui l'antépénultième gardien de l'élite, seuls le relégable trasbourgeois Bingourou Kamara (4,75) et le barragiste lorientais Paul Nardi (4,73) sont moins bien notés que l'ultime rempart des Verts.

 

Après avoir écrasé 4-0 les Merlus grâce à la 5e passe décisive d'un Jonathan Bamba excellent depuis le début de saison, Christophe Galtier a évoqué ce soir son retour à Geoffroy-Guichard programmé dimanche prochain en clôture de la 12e journée.

"On va d'abord se concentrer sur le match contre le Milan AC, en espérant qu'on puisse obtenir une qualification dès jeudi soir. Ensuite on sera dans l'obligation de faire un résultat à Saint-Etienne si on veut toujours se battre pour le podium. Je vais aller dans le Chaudron avec beaucoup de détermination, faire abstraction des sentiments que l'on peut avoir quand on revient dans un club où on a passé sept ou huit saisons avec de belles réussites. Le contexte est particulier avec un stade vide, avec un Saint-Etienne qui ne va pas bien.

Mais je ne vais pas m'endormir là-dessus, je sais que Claude Puel va monter une équipe très compétitive. J'ai vu un Saint-Etienne très compétitif dans le derby, j'ai vu un Saint-Etienne en dfficulté à Brest mais comme nous. On verra ce qui se passera jeudi soir, j'espère que tout le monde sera en forme pour le match de dimanche car dans cette série prendre des points est important pour basculer à la trêve. Après, ce qui se passe à Saint-Etienne... En fait ça se passe dans beaucoup de clubs. Il y a des équipes qui gagnent, il y a des équipes qui perdent. On verra bien."

L'ancien entraîneur stéphanois Ivan Hasek (57 ans) est revenu aujourd'hui sur sa verte saison (2006-2007) pour la radio tchèque Cesky Rozhlas.

"Je dois dire que ce fut l'une des plus belles années de ma carrière. J'étais enthousiasmé par l'atmosphère et la façon dont la ville vit par le football. Lorsque tu entres sur le terrain à Saint-Étienne et que le stade est plein, tu as la chair de poule."

Au micro de Téléfoot, Claude Puel a commenté de façon lapidaire sa 20e défaite en 43 matches toutes compétitions confondues sur le banc stéphanois.

"On se devait d'être conquérant, agressif, défenseur. On ne l'a pas été. Quand on est aussi peu agressif, automatiquement on s'expose à ce genre de déculottée..."

 

Sur le plateau de la chaîne Téléfoot, Loïc Perrin a donné ce soir son avis sur l'inquiétante série de défaites des Verts.

"Sept défaites consécutives, j'ai connu ça en 2008. Je ne sais plus exactement quand on s'en est sorti et sur quel match [ndp2 : le 30 novembre 2008, victoire 2-1 à Nancy grâce à Paulo Machado et David Gigliotti]. Je pense que dans des situations comme celle-ci, il faut faire un match solide défensivement, avec un peu de réussite. Il faut se concentrer sur le fait de ne pas prendre de but, un peu à l'image de ce qu'à fait Nîmes aujourd'hui à Reims. Nîmes a eu de la réussite, Reims a touché deux fois les montants. Il faut l'accepter, ça permet d'avoir un petit déclic et de repartir sur une série. Mais ça ne revient du jour au lendemain en faisant un football léché."

Mathieu Bodmer a rebondi après avoir entendu la parole divine.

"Le problème des Verts, c'est que lorsqu'on les voit jouer, on a l'impression qu'ils sont septièmes du championnat. Ils ont le ballon, ça joue tranquillement, ils défendent moyennement, ils n'attaquent pas trop. Je ne pense pas que tout le monde ait conscience qu'ils sont réellement en danger."

 

Mathieu Bodmer a commenté la défaite de Sainté à Brest ce soir sur le plateau de la chaîne Téléfoot.

"Les Brestois, eux, quand ils attaquent, ils sont nombreux. Faivre, Honorat, Mounié, Cardona, devant ça va très vite. Ils ont en plus des latéraux qui se projettent, notamment Romain Perraud sur le côté gauche. C'est vraiment une équipe agréable à voir jouer. Le prochain adversaire des Verts, c'est Lille. Pour Saint-Etienne, ce n'est peut-être pas plus mal. En général contre les grosses équipes les Verts sont plutôt bons. On l'a vu contre Lyon, à Marseille. Contre les équipes de leur niveau, de leur championnat, c'est un peu plus difficile.

Sept défaites consécutives, on avait connu ça en 2013 à Nice avec Claude Puel. On se retranche dans le travail, il va faire travailler son équipe au maximum pour préparer le match contre le LOSC. Mais la confiance n'est clairement pas là actuellement. Il y a trop d'erreurs et il manque des leaders. On avait le chef des leaders la saison dernière. Loïc Perrin leur manque énormément, c'est une certitude. Le retour de Mathieu Debuchy va quand même leur faire du bien, en espérant qu'il sera cette fois titualire le week-end prochain."

Vivant désormais à Bali, l'ancien attaquant Vincent Péricard (38 ans) ne regrette pas son choix d'avoir quitté les Verts à moins de 18 ans pour rejoindre la Vieille Dame l'été 2000, comme il l'explique dans la Pravda.

"J'ai conscience d'avoir vécu une expérience unique avec la Juventus de Buffon, Zidane et Del Piero. Cela témoignait de mon niveau à cet âge. La Juve ne m'a pas recruté par hasard. Je ne pense pas que ma carrière aurait été différente si j'étais resté un an ou deux à Saint-Étienne pour parfaire ma formation. Le problème n'a pas été l'exposition médiatique mais mon départ de la Juve. Vous connaissez l'histoire, j'ai envoyé un sms à la femme du directeur sportif et nous sommes entrés en conflit. Cela n'avait rien à voir avec mes qualités footballistiques. Aller là-bas est un choix que je ne regrette pas du tout.

Je conseille aux jeunes joueurs de saisir l'opportunité d'aller à l'étranger car ceux qui recrutent maintenant dans les grands clubs évaluent le potentiel du jeune mais aussi son niveau de maturité, s'il peut jouer avec des adultes, s'il résiste à l'exposition médiatique. Ils regardent tout ça. Il faut saisir cette opportunité car des choses magiques peuvent arriver au lieu de rester dans son confort. Je leur dirais "take your chance !".

A Sainté, on ne m'a pas donné ma chance. La Juve m'a proposé un contrat professionnel contrairement à Saint-Étienne. Quand les dirigeants stéphanois ont appris que j'étais allé à Turin, que la Juve me donnait tout, ils se sont réveillés : "on va te faire jouer, on va t'offrir un contrat..." C'était trop tard, je n'avais pas senti leur confiance. S'ils m'avaient tenu ce discours avant, je suis sûr que je serais resté à Sainté car j'étais fier et content d'être là-bas, j'avais toute ma famille, mes amis."

Des propos qui font réagir Gérard Soler dans le même quotidien.

"C'est un départ qu'on ne voulait pas et nous lui avions proposé un contrat professionnel. Robert Nouzaret lui avait donné sa confiance et l'avait lancé [ndp2 : il l'avait fait entrer en jeu à Metz avant de le titulariser à Strasbourg]. On avait reçu ses parents et une convention sous seing privé avait également été signée entre les deux parties. Vincent est l'exemple même à ne pas suivre. Dans le football, il n'y a pas que de belles histoires à la Mbappé."

Les Verts ne sont pas les seuls à avoir sombré hier soir. Désormais antépénultième et relégable, Genclerbirligi s'est fait écraser à domicile par Fenerbahce (1-5) lors de la 9e journée du championnat turc. Titularisé pour la 6e fois de la saison, Pierre-Yves Polomat a fait une vilaine relance dans l'axe sur le péno du 2-1 des visiteurs et a fait preuve de passivité sur leur 5e pion.

 

Patrick Guillou tacle une nouvelle fois les Verts dans Le Progrès suite à leur naufrage à Brest.

"La première période a été cataclysmique et abyssale. Pas de stabilité défensive, un équilibre fragile, aucun automatisme dans les placements défensifs, une implication chancelante, aucune âme et aucun épanouissement dans le jeu. Un désastre, un fléau et un maelström. Une véritable hérésie footballistique. Le pire c’est que même l’entraîneur n’a plus d’explications."

 

Rien ne nous sera épargné cette saison en championnat ! Balayée 4-1 hier dès le premier acte à Francis-Le Blé, l'ASSE n'avait plus encaissé 4 pions en première mi-temps d'un match de L1 depuis 25 ans. Le 19 novembre 1995, les Verts avaient réussi cet exploit à GG lors d'une terrible déroute face à l'AJA (0-5). Cafie de jeunes pas au niveau requis pour l'élite et pas toujours aidés par les rares joueurs expérimentés, cette équipe stéphanoise avait fini cette saison-là reléguée en D2... Gageons que l'équipe actuelle ne connaîtra pas un destin aussi funeste !

 

Titularisé pour la 10e fois de la saison sous le maillot rouge et blanc de l'Olympiakos, Yann M'Vila a remporté 1-0 son derby contre le Panathinaïkos hier une heure et demie après la nouvelle débacle des Verts à Brest. Leader du championnat grec, l'ancien numéro 6 de l'ASSE recevra Manchester City dans trois jours en Ligue des Champions.

 

Sur le plateau de TF1, Franck Leboeuf a commenté en fin de matinée l'interminable série de défaites des Verts.

"Saint-Etienne, ça m’inquiète. Les Verts avaient bien démarré le championnat, les joueurs ont suivi les idées de Claude Puel. Le problème, c’est que Saint-Etienne a eu besoin d’argent, à un moment donné, et a vendu Fofana. Quand t’enlèves un des piliers de la maison, tu dois t’attendre à un moment donné à ce qu’elle s’écroule. C’est ce qui est arrivé.

Il faut vite réagir. Sans doute que Claude Puel doit revoir sa copie. Il l’a fait. N’oublions pas qu’à Nice il a eu une série de sept défaites et Nice s’en est sorti [en finissant 17^e avec 42 points soit 2 points de plus que le premier relégable, ndp2]. Il faut donc lui faire confiance. Il faut une réaction très rapidement. Les Verts doivent considérer à partir de maintenant qu’ils doivent se sauver. Ils ne doivent penser qu’au maintien et à rien d’autre car ça devient catastrophique.

Lille a connu ça, il y a eu un changement avec Bielsa qui est arrivé et qui a voulu imposer des jeunes, ça n’a pas fonctionné. Il est parti, ils ont rectifié le tir et ça a super bien marché après. Claude doit réagir, trouver une solution. Il faut le faire vite, dimanche, justement contre Lille."

Selon une stat d'Opta relayée aujourd'hui par Ouest-France, l'ASSE est l'équipe de l'élite qui a réussi le plus de tacles cette saison (211) devant Lorient (205) et Metz (190).

 

Claude Puel a concédé hier sa 17e défaite en 31 matches de L1 sur le banc stéphanois. Avec 1,03 point pris par match (0,91 cette saison), son bilan global n'est pour l'instant guère plus brillant que celui de Ghislain Printant (0,80 point par match). En 2020, il est même pire (0,75) !

Selon la dernière édition du quotidien Sud-Ouest, Paul Baysse (32 ans) fait partie des valeurs en hausse chez les Girondins, actuellement dans le ventre mou avec 5 points d'avance sur l'ASSE. L'ancien Vert fait partie de la 6e meilleure défense du championnat, Bordeaux ayant encaissé 11 pions en 11 journées sont 8 de moins que Sainté...

"Si la réussite a pesé dans la balance – une transversale et un poteau – pour que Bordeaux reparte de Rennes sans avoir encaissé de but, l’état d’esprit affiché par le collectif et la grosse performance de la charnière y sont aussi pour beaucoup. Alors que Laurent Koscielny a une nouvelle fois dégagé une impression mêlant sérénité et facilité, Paul Baysse s’est signalé dans un rôle plus bagarreur mais tout aussi efficace. Avec six duels aériens gagnés et huit au sol (deuxième total du match dans les deux cas), il a plus que tenu la baraque quand Rennes a poussé, dans la dernière demi-heure.

Le Bordelais d’origine a profité de la suspension de Pablo pour gratter une septième titularisation cette saison, soit autant que durant toute sa carrière aux Girondins jusque-là. Lors des huit "clean sheets" de l’équipe, il était titulaire six fois, ce qui commence à ressembler à une tendance. Il n’est pas le plus fiable dans la relance ? Pas sûr que Pablo fasse mieux. Paul Baysse a pour lui un état d’esprit irréprochable et il est un leader de combat. Deux atouts qui comptent, y compris dans la réflexion autour de son contrat, qui s’achève en juin prochain."

 

Dans la dernière édition du Parisien, Loïc Perrin donne son avis sur son ancien coéquipier Wesley Fofana, qui défiera  les Reds à Anfield ce soir (à 20h15).

"Wesley est insouciant et possède de grosses qualités physiques. Il est très grand mais fin (1,90 m, 76 kg), véloce, très rapide sur les premiers mètres et doté d'un excellent jeu de tête, bref c'est un joueur complet. S'il continue d'être régulier dans ses grosses performances au sein d'un club ambitieux de Premier League, il ne sera pas loin de l'équipe de France même s'il existe une très forte concurrence à son poste."

 

Alors que les Verts n'en finissent plus de perdre, Sergi Palencia enchaîne les succès avec Leganés. Sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2023, il a encore été titularisé milieu excentré droit hier lors du succès 2-1 de son équipe à Malaga, qui lui permet de monter sur le podium de la L2 espagnole à deux petits points du leader (Espanyol de Barcelone).

 

S'il a ménagé l'international gabonais et l'entraîneur des Verts, Frédéric Piquionne a taclé la défense stéphanoise hier sur RMC suite au nouveau naufrage de l'ASSE à Brest.

"Je ne sais pas si on peut parler de l'état d'esprit des Verts. L'état d'esprit, ils l'ont. Il y a des joueurs qui sont partis en sélection, qui sont revenus un peu tard. On peut parler de Denis Bouanga. Certes, il était dans l'équipe mais c'était quand même très difficile. Il a dormi à l'aéroport en Gambie, c'est compliqué. Claude Puel, il ne peut pas faire autrement. Cette défense stéphanois a le niveau d'une réserve de professionnels. Le temps qu'ils arrivent à progresser..."

 

Sainté n'a pas toujours été ridicule dans le Finistère ! Le site News Ouest est revenu hier sur le 32e de finale de Coupe de France remporté 5-0 par les Verts à Quimper contre le Stade Léonard Kreisker. Extraits.

"Avant le coup d'envoi, c'était plus de 23 000 spectateurs qui se pressaient le 10 février 1979 dans un stade de Penvillers construit pour en accueillir normalement 7 000. Avec des tribunes archi pleines, les spectateurs se regroupaient sur quatre rangées autour de la main courante. Les plus téméraires se réfugiaient sur les pylones du stade. C'était du jamais vu à Quimper.

Les Verts prouvaient rapidement qu'ils venaient d'une autre planète. Dans le premier quart d'heure, la meilleure équipe de France asphyxiait les Léonards avec un Lyonnais, Bernard Lacombe, auteur de trois buts en cinq minutes, qui pliait la rencontre et enlevait tout suspens. Dans les dix dernières minutes, les Stéphanois ajoutaient deux nouveaux buts par Pierre Repellini et Jacques Borel.

Il y avait dans le onze de départ des Stéphanois de nombreux joueurs qui avaient joué deux ans et demi plus tôt la finale de la Coupe d'Europe à Glasgow contre le Bayern Munich: Osvaldo Piazza, Christian Lopez, Gérard Janvion, Gérard Farison, Pierre Repellini, Jacques Santini, Dominique Rocheteau... Un grand moment nostalgique que les Léonards et les anciens du Stade Q n'oublieront jamais."

On rappellera aux Bretons que Gérard Farison n'avait pas pu jouer à Hampden Park le 12 mai 1976. Pour rappel, Tachan avait été victime huit jours plus tôt d'un tacle du boucher nîmois Denis Mathieu.

 

En conférence de presse relayée par le site officiel et Le Progrès, Claude Puel a évoqué à Brest la prestation de Mathieu Debuchy.

"Il a montré le bon exemple, à savoir ce que devait être un défenseur. En somme, toute la panoplie qu’on n’a pas eue ce soir. Il a été très, très bon. Comme il y a sept semaines qu'il n'avait pas joué, j'ai décidé de le préserver au coup d'envoi. J'ai fait le même choix pour Miguel Trauco qui est seulement revenu hier d'Amérique du Sud. La dernière fois qu'il a joué avec nous après une trêve internationale, il s'était blessé. On peut toujours refaire le match et s'interroger sur la composition de l'équipe qui débute mais je dois prendre en compte tout un contexte pour décider."

Alors que le VAFC avait ouvert le score ce soir au stade du Hainaut grâce à une passe décisive d'Arsène Elogo, un autre ancien milieu de terrain des U19 stéphanois a permis aux visiteurs de repartir avec le point du nul lors de cette 11e journée de L2. David Douline, qui avait déjà scoré avant la trêve internationale contre Auxerre, a en effet égalisé à la 70e en lobant de la tête Jérôme Prior, entraîné par Jérémie Janot.

 

Pas mécontent d'avoir dominé tactiquement son homologue stéphanois, l'entraîneur brestois Olivier Dall'Oglio a commenté en conférence de presse l'écrasante victoire de ses protégés contre des Verts désormais relégués à 5 points des Finistériens...

"Cette victoire va nous permettre de travailler plus sereinement et de s’éloigner de ce fond de championnat. Et puis on marque quatre buts, ça reste toujours intéressant. Sur la première mi-temps, on a été efficace. Les joueurs ont été sérieux et rigoureux. Tactiquement, on voulait éviter ce gros pressing de Saint-Etienne. On a changé un peu de stratégie. Collectivement, il y a un certain équilibre qui est en train de s’installer.

Tout ça s’explique car il y a beaucoup plus de replis défensifs des attaquants. Et c’est intéressant car en plus ils marquent ce soir, ils sont récompensés. Le travail des joueurs offensifs donne le tempo. Quand un attaquant n’a pas le ballon, il devient un défenseur. C’est très important. En deuxième mi-temps, on a encore du mal à garder le ballon pour faire courir l’adversaire et faire mal. On a des axes de progression, j’ai encore du travail ne vous inquiétez pas."

 

Battus successivement par Rennes, à Lens, contre Nice, à Metz, contre Montpellier et chez les vilains, les Verts ont donc perdu leur 7e match d'affilée ce soir à Brest.

Claude Puel avait déjà réussi une telle série sur le banc des Aiglons lors de l'automne 2013. Les Niçois avaient perdu à Bastia, contre Bordeaux, à Paris, contre Sainté (0-1, but d'Erding), à Lorient, contre Monaco, à Reims.

Kolo et ses coéquipiers avaient relevé la tête en battant Sochaux (1-0) grâce à Eric Bauthéac, qui avait claqué un doublé victorieux le week-end suivant contre Evian (3-1).

Et si on rappelait l'actuel ailier de l'Omonia Nicosie pour les deux prochains matches contre les Dogues (le 29 novembre à 21h00 à Geoffroy-Guichard) et le DFCO (le 6 décembre à 15h00 à Gaston-Gérard) ? Pas sûr toutefois que l'ancien réserviste stéphanois accepte d'affronter deux clubs dont il a aussi défendu les couleurs en pro...

Une note d'espoir pour finir : l'équipe de Claude Puel avait fini la saison 2013-2014 à la 17e place, la saison suivante à la 7e, et celle d'après à la 4e (européenne).