Dans Le Progrès du jour, Patrick Guillou revient sur le match d'avant-hier soir. Extraits.

"En première période, l’essentiel a été assuré. Très peu d’espace entre les lignes, entre les joueurs, bonne fermeture des couloirs, bonne prise à deux. Des vertus élémentaires comme la solidarité et le dévouement ont pu être observées sur la pelouse. Une interrogation sérieuse demeure quant à l’utilisation du ballon dans la zone de vérité adverse. La deuxième période n’a été qu’un long frisson. La correctionnelle a été frôlée moult fois face aux coups d’accélérateur lillois. Ce point arraché permet de mieux respirer. Deux faits de matches ont été extrêmement favorables (penalty accordé et non-exclusion de Debuchy). Nos bien-aimés restent sur une série de neuf matches sans victoire."

 

Au sortir du match nul de son équipe contre Lille, Claude Puel s'est agacé en conférence de presse qu'on explique les résultats par l'âge de son équipe, comme le souligne aujourd'hui Le Progrès.

"A Brest, Romain et Wahbi étaient suspendus, Trauco était arrivé la veille d’Amérique du Sud et Mathieu Debuchy revenait après sept semaines d’arrêt. Personne n’est écarté, il n’y a pas de jeunes ou moins jeunes. Contre Lille j’ai vu un groupe et une équipe avec des jeunes et des plus expérimentés au diapason, qui ont fait un très bon match. Arrêtons de focaliser ! Quand on voit une autre équipe, est-ce qu’on demande s’il y a des jeunes et des moins jeunes ? En agissant de la sorte on a plus tendance à les opposer. Je compte sur tout le monde."

 

Désormais dernier ex aequo au classement des gardiens de L1 dans la Pravda du jour et dans le France Football de demain, Jessy Moulin a reçu ce soir le soutien de Jérôme Alonzo sur le plateau de L'Equipe d'Estelle.

"Il n’y a pas de problème Jessy Moulin. C’est un gardien qui a été doublure pendant dix ans d’un club 5^e, 6^e ou 7^e de Ligue 1. Aujourd’hui, c’est un gardien qui a le niveau d’une doublure pendant dix ans d’un club 5^e, 6^e ou 7^e de Ligue 1, ce n’est pas plus compliqué que ça ! Une décision a été prise, il y a eu l’affaire Ruffier, Jessy Moulin est au milieu de tout ça. On lui : "tu joues", il joue. Il a quand même fait des très bons matches, il avait très bien commencé.

Et même l’intérim de la saison dernière, avant l’arrêt dû au Covid, il était très bon. Jessy n’a pas le niveau d’un gardien du top 3 de Ligue 1. On lui dit de prendre le costume de numéro un dans un club comme Saint-Etienne qui n’est pas un club anodin car il a une histoire. Pour moi il n’y a pas de problème Jessy Moulin. Il y a une décision à prendre maintenant. Est-ce qu’il peut être le gardien qui va permettre aux Verts de se maintenir ? Moi je le pense sincèrement."

 

Les Verts défieront dimanche après-midi une lanterne rouge qui leur réussit particulièrement en Ligue 1. L'ASSE, qui n'a jamais perdu en championnat contre le DFCO, l'a emporté 7 fois et concédé 2 nuls.

Sainté a remporté les 5 matches qu'il a disputés dans l'élite à Gaston-Gérard, toujours par un but d'écart : 2-1 en décembre 2011 (buts de Sinama-Pongolle et Gradel), 1-0 en mars 2017 (but de Veretout), 1-0 en septembre 2017 (péno de Bamba), 1-0 en février 2019 (but de Subotic), 2-1 le 10 août 2019 (buts de Hamouma et Aholou).

On compte sur les protégés de Claude Puel pour perpétuer cette chouette tradition et renouer ainsi avec un succès qui les fuit depuis leur historique triomphe au Vélodrome de l'été dernier (soit 9 matches sans victoire).

 

Finaliste malheureux de la dernière édition, Sainté n'est pas sur le point de rejouer en Coupe de France vu les propos tenus il y a trois jours par Noël Le Graët sur France 3 Bretagne.

"Pour certains clubs, le 5e tour n’est pas fait [ndp2 : les clubs de L1 comme l'ASSE auraient dû entre en lice début janvier en 32e de finale, soit au 9e tour]. Ce n’est pas tellement un problème d’argent. Il y a les buvettes évidemment, mais pour eux, la Coupe de France, c’est la fête dans le village ou les villes, je pense qu’on va avoir du mal à rattraper le retard. Je pensais qu’on aurait pu jouer un peu plus vite. On ne pourra pas reprendre l’entraînement avant le 20 ou le 21 janvier, ça fait démarrer en février. C’est presque cuit. Je ne vois pas comment disputer cette compétition dans les dates sauf à jouer jusqu’à fin juillet [ndp2 : le hic est que l'Euro a lieu du 11 juin au 11 juillet]. La décision d’hier soir mérite une réunion importante pour imaginer un calendrier qui puisse tenir la route, aussi bien pour le football pro que pour le football amateur."

 

Le prometteur défenseur central stéphanois Israel Kinunga Mbona fait partie des 31 joueurs convoqués par Lionel Rouxel en équipe de France U17 pour un stage à Clairefontaine du 7 au 10 décembre en vue de préparer les éliminatoires du championnat d'Europe 2021 (phase finale du 6 au 22 mai à Chypre). Le tour de qualification opposera au mois de mars la France à l'Écosse (hôte du groupe 13) et au Pays de Galles au mois de mars prochain en Andorre. Le vainqueur sera qualifié pour l'Euro.

Alors qu’Arsenal s’affiche à une piteuse 13ème place en Premier League, Arteta continue de se passer des services de Saliba.
Si l’équipe première s’est inclinée hier à domicile 1-2 face aux Wolves les U23 de Willo se sont imposés 3-1 face à Derby County. Les suiveurs de l’équipe réserve des Gunners ont apprécié la perf de notre regretté ex-défenseur central, mais il est loin d’être garanti que cela fasse changer Arteta d’avis.
S’il devait être prêté cet hiver Saliba ne serait pas totalement hors de condition, car il a disputé vendredi soir son 5eme match avec les U23.
Quant à Arteta, alors qu’il s’apprête à disputer 9 matchs en décembre (dont 6 en championnat), on peut penser qu’il devra peut-être faire un peu tourner son effectif. L’autre espoir pour Saliba d’entrevoir la lumière serait que son coach se fasse virer, hypothèse de plus en plus plausible désormais….

 

Denis Bouanga se confie dans le dernier numéro de Onze Mondial. Extraits.

"C’est un autre monde, un autre projet, une autre étape à franchir. Juste en entendant le nom du club, je voulais y aller, c’est un club mythique. Quand les dirigeants m’ont appelé, j’étais obligé d’écouter leur discours. J’ai adhéré direct. Ensuite, quand j’ai annoncé la nouvelle à mon père, comme il était fan des Verts, il a poussé pour que j’y aille parce que Rennes était aussi intéressé. J’ai écouté tous les avis. J’avais regardé les matchs de l’équipe, ils m’ont trop donné envie. Surtout le match où Wahbi Khazri a marqué face à l’OM, tous les supporters sont ensuite descendus. Ça m’a marqué. À l’époque, j’avais tweeté sur ça sans même savoir que Saint-Étienne était intéressé. Voilà pourquoi j’ai signé à Saint-Étienne.

Si beaucoup de jeunes sont arrivés dans le groupe pro, c’est qu’ils ont le potentiel pour jouer. Je sais que ce sont de bons joueurs de football. Is ne sont pas arrivés ici par hasard, ils ont bien travaillé aussi. Ils vont apprendre, découvrir la Ligue 1 et pourquoi ne pas s’y imposer et tout casser. On parle beaucoup des difficultés financières du club mais ça ne m’inquiète pas. Je suis bien dans ma vie, j’ai la chance de vivre de ma passion et de bien gagner ma vie. Mon travail, c’est de jouer au foot. Je m’y concentre sur le terrain. Le reste, je n’y prête pas attention. Je ne suis pas assez calé pour ça. Tant que je joue sur le terrain, ça me plaît !

Claude Puel, c’est plus qu’un entraîneur, c’est un formateur. Ses qualités de coach ne sont plus à présenter. Mais son côté formateur est vraiment spécial. Il a ce truc : il repère le jeune, ensuite il fabrique le joueur. Il le fait de toutes pièces et une fois qu’il est prêt, il le lance dans les meilleures conditions en lui distillant les bons conseils. Il m’a beaucoup apporté aussi. Il m’a donné de la confiance, il m’a transmis sa confiance. J’ai su lui rendre sur le terrain la saison dernière. Cela fait plaisir de voir que le coach m’accorde autant d’importance. Il m’a fait progresser en tant que piston aussi, u poste que je ne connaissais pas du tout. Son discours m’a permis de jouer à ce poste-là et m’a apporté une nouvelle panoplie dans mon jeu.  

Je viens de faire deux bonnes saisons avec des stats, du coup je suis attendu. Je le savais, chaque bon joueur est attendu. À moi de créer des brèches et d’être bon sur le terrain. Je sais que je suis efficace, si j’aide l’équipe et si Sainté monte au classement, je serai peut-être plus regardé et l’un des meilleurs. Je me considère comme un bon joueur de Ligue 1, je fixe comme objectif de m’installer parmi les meilleurs joueurs de L1. Je me considérerai comme un très bon joueur si je deviens meilleur buteur ou passeur du championnat."

Depuis le début de saison, le numéro 20 des Verts a marqué seulement deux buts (contre Marseille et Starsbourg) et n'a pas délivré la moindre passe décisive, même si c'est lui qui a lancé hier Wahbi Khazri sur le penalty obtenu et transformé par le Tunisien contre Lille.

 

Ryad Boudebouz s'est confié à la mi-journée sur Téléfoot au lendemain du match nul des Verts contre les Dogues.

"En commençant ce match contre Lille, on voulait absolument prendre les trois points. Après, quand tu regardes l’équipe que tu joues actuellement, Lille, qui est sur une bonne lancée, c’est bien de prendre un point. On a mis les ingrédients, on s’est retrouvé dans ce qui nous manquait depuis quelque temps. Ça fait du bien de retrouver une équipe, de retrouver un groupe. En première mi-temps on a eu quelques opportunités. Lille avait joué jeudi, il fallait en profiter.

C’était sûr qu’en mettant plus de rythme en début de match on allait les mettre en difficulté. C’est bien de stopper la série négative face à une belle équipe du championnat. Maintenant, il va falloir continuer, on a un match à Dijon qui est très important. J’espère qu’on ne fera pas comme on l’a fait après le match de Lyon. Il y avait de bonnes choses dans le derby mais après à Brest on s’était écroulé.

Quand tu vois notre onze de départ, avec Wahbi, Romain, des joueurs qui ont beaucoup de matches en Ligue 1, c’est sûr que c’est différent ! Quand il y a un moment difficile sur le terrain, ces joueurs savent gérer un peu plus la situation. Ça fait partie d’une équipe, d’un groupe. Aujourd’hui on est dans la difficulté, on a besoin de points, c’est bien de retrouver un onze comme ça.

Contre Brest, je ne savais pas que j’allais démarrer. Après quatre mois, c’était compliqué. Après, j’ai toujours la chance de jouer et de me sentir bien, je vis dans un bon groupe, avec un groupe de potes donc j’essaye de profiter à max. C’est vrai que j’ai eu une période difficile mais aujourd’hui je profite et je n’ai pas envie de me prendre la tête. On est dans l’urgence, on doit prendre des points, il va falloir profiter en gagnant des matches.

Je me sens bien ici, j’ai fait un an et franchement, il y a eu ce qui s’est passé avec le Covid, je n’ai pas voulu partir sur cette situation. J’ai envie de faire plus, je veux essayer de démontrer plus. J’ai eu une opportunité de partir, je suis allé voir mais ce n’est pas ce que je recherche. J’ai envie de rester encore ici et prouver que j’ai ma place dans ce club.

Quand on est dans la difficulté, avoir des joueurs d’expérience qui peuvent tenir la balle et savent un peu mettre le pied sur le ballon, c’est sûr que ça aide tout le groupe, pas que les jeunes mais toute l’équipe. C’est important dans les moments difficiles, il faut s’entraider, se tirer vers le haut. J’ai connu dans ma carrière beaucoup de moments comme ça, j’essaye personnellement d’apporter mon expérience.

On a les capacités pour ressortir, pour s’éloigner de cette zone, pour aller jouer un peu plus haut. Mais il va falloir continuer à faire les efforts. Quand on se relâche un peu, c’est là où on perd les matches. J’essaye de travailler sereinement, de ne pas me prendre la tête parce qu’il y a des choses plus graves dans la vie. Moi je vais tout donner pour ce club, j’ai envie de faire beaucoup ici. Y’a un grand club, y’a des supporters, tout est réuni pour réussir.

J’espère jouer le maximum et surtout être efficace pour le groupe. Il y a eu une réunion la semaine dernière. Je pense que les joueurs ont dit au coach ce qui n’allait pas et le coach aussi. C’est une discussion constructive d’après ce que j’ai pu entendre. Directement après on prend un point contre Lille. C’est bien mais dans le foot il y a beaucoup de paroles, c’est beaucoup mieux les actes. Maintenant on sait ce qu’on a à faire, on est des joueurs avec beaucoup de matches.

Je ne me fixe pas d’objectifs cette saison à Saint-Etienne. Je veux jouer. C’est sûr que je veux être titulaire, je veux aider l’équipe. Ce serait bien de s’éloigner de cette zone rouge. Il faut prendre des points. Le match contre Dijon, c’est notre championnat. Dijon est allé gagner à Nice donc on sait que ça va être un match très difficile. Il va falloir faire un match très solide là-bas."

C’est tout le mal qu’on lui souhaite. Pour l’instant Wahbi Khazri l’a seulement rejoint, en marquant hier son 17eme but sous le maillot Vert en championnat comme notre Manu.
Tous deux figurent à la 13ème place des buteurs Verts de ce 21ème siècle.
En ligne de mire pour Wahbi, la 11ème place co-détenue par Erding et Payet avec 19 buts. Pour rentrer dans le top 10, il faudra aller chercher les 23 pions de Piniok.

Selon la dernière lettre hebdomadaire de l'Observatoire du football du CIES, la valeur de Wesley Fofana (Leicester) a grimpé de 8,8 M€ en un mois. L'ancien défenseur stéphanois vaut désormais 42 M€, joli clin d'oeil à son club formateur. Titularisé 5 fois cette saison en Premier League, il recevra ce soir Fulham pour tenter de revenir à hauteur du duo de leaders à 21 points (Tottenham et Liverpool).

 

Si Mathieu Debuchy a été vaillant hier pour sa première titularisation depuis la victoire au Vélodrome, c'est l'international Ruben Aguilar qui occupe le poste d'arrière droit dans l'équipe de la 12e journée selon la Pravda. Vainqueur 3-0 contre Nîmes, l'ancien réserviste stéphanois est récompensé pour sa passe décisive à Gelson Martins et ses 6 dernières passes avant un tir.

Costil (Bordeaux) - Aguilar (Monaco), Marcelo (vilains), Congré (Montpellier), Muzinga (Dijon) - Fofana (Monaco), Rongier (OM), Guimaraes (vilains), Ben Arfa (Bordeaux) - Toko Ekambi (vilains), Baldé (Dijon).

Avec une note moyenne de 5,91, l'ancien protégé d'Abdel Bouhazama est le 13e meilleur joueur de champ de l'élite cette saison. On aura noté la 3e place de Jonathan Bamba (6,27) juste derrière le duo de leaders Amavi-Mbappé (6,29), Franck Honorat (6) occupant une belle 9e place, sept rangs devant le meilleur Stéphanois (Yvann Maçon, 5,83).

Guère rassurant contre les Dogues, Jessy Moulin (4,75) est désormais dernier au classement des gardiens, ex aequo avec le Lorientais Paul Nardi et le Strasbourgeois Bingourou Kamara.

Après avoir remercié sur notre forum les potonautes qui l'ont aidé financièrement à renouveler son matériel photo, clements a utilisé ce dernier pour la première fois hier à l'occasion de l'encourageant match nul des Verts contre les Dogues. Le message des Magic Fans et des Green Angels est manifestement bien passé...

 

Au micro de Téléfoot, le capitaine stéphanois Mathieu Debuchy a mis en exergue le bon état d'esprit de son équipe contre son club formateur.

"On a maîtrisé la première mi-temps, on a défendu ensemble et on s'est procuré des occasions. En deuxième, on a baissé de pied physiquement et on était moins en place et Lille a élevé son niveau de jeu. On retient ce bon match nul avec une belle prestation du groupe, solidaire, avec un autre état d'esprit.

Mon action de la 52e minute où Christophe Galtier réclame le carton  rouge ? Bien sûr que je fais une faute sur Araujo mais pour moi y'avait pas à mettre de carton. Après, c'est mon avis ! On peut débattre des heures là-dessus mais pour moi ça ne mérite pas un carton..

En première mi-temps, on a mis beaucoup de longs ballons dans le dos de Bradaric pour Khazri notamment. C'était travaillé et voulu. Ils ont une bonne défense mais on savait qu'on pouvait jouer dans leur dos, derrière leurs défenseurs centraux, sur le côté, car ce ne sont pas des joueurs qui sont très rapides. On a essayé de jouer là-dessus pour les mettre en difficulté."

Leader du championnat grec, le milieu de terrain Yann M'Vila (30 ans) évoque son passage à Saint-Etienne dans le Pravda de ce lundi.

"C'est un regret de ne pas avoir arraché la C 1 avec l'ASSE, en 2019, par rapport aux points bêtes qu'on a donnés. Mais on finit quatrièmes, on fait une saison extraordinaire. Toute l'année, le coach Gasset a été obligé de bricoler. Il avait quoi, quinze joueurs à sa disposition. Mais on sentait qu'on était une famille unie, que rien ne pouvait nous arriver. Et on part de loin, parce qu'on n'avait pas l'effectif pour. C'est Lyon qui finit devant nous et quand je me souviens du match contre l'OL, quand Dembélé marque à Geoffroy-Guichard, pfff... Mais c'était déjà extraordinaire de se qualifier en Ligue Europa.

Je ne regrette pas les conditions de mon départ de Saint-Etienne car ce fut dans le respect et le calme. Avec Claude Puel, on a eu une vraie discussion d'hommes. Il m'a parlé comme j'attendais qu'il le fasse. On s'est dit ce qu'on avait à se dire, on s'est serré la main à la fin. Après, j'ai eu un petit pincement car j'étais attaché au club, j'était proche de pas mal de joueurs, Jessy Moulin,''Debuche'', Loïc Perrin, Wahbi Khazri, Romain Hamouma,''Kolo'', Kévin Monnet-Paquet, les jeunes Nordin, Camara, Fofana, Saliba. Je m'entendais super bien avec le staff médical, le doc'Tarak Bouzaabia, les préparateurs physiques. Des personnes me manquent, c'est vrai."

Au micro de Téléfoot, Claude Puel s'est réjoui que l'ASSE ait cassé la spirale de défaites.

"Un point c'est bien même si l'objectif était de prendre les trois points, en plus à domicile. C'est dommage car on a mis les bons ingrédients, en première mi-temps notamment, avec beaucoup de qualités, de maîtrise, des situations, des occasions. Je suis satisfait de notre première mi-temps. On a su bien rentrer dans ce match, mettre de la qualité et se lâcher. En deuxième, Lille est reparti fort, on a perdu deux ou trois ballons qui nous ont fragilisés un peu et ont permis de remettre cette équipe lilloise en selle. On sait qu'avec les entrants et leur effectif ils peuvent maintenir un rythme très élevé jusqu'à la fin du match. On a été à la merci d'un retour et éventuellement...c'est vrai que ca a été dangereux sur la fin !

Dans tous les compartiments on a été très bons en première période. On a su faire des actions en repartant de derrière avec des bons décalages. C'est un point, un bon point dans la manière. C'est un point qu'il faut capitaliser en ne desecndant pas d'un certain niveau. On s'est monté capable de faire de très belles choses aujourd'hui. J'essaie avec mes joueurs et mon staff de répondre présents, de nous remettre dans un cycle vertueux. On aura un match très important la semaine prochaine à Dijon, en l'occurence un concurrent direct. Il faudra être en capacité d'avoir c emême état d'esprit car c'est un gage de qualité. On a un bon groupe, des joueurs de qualité. On s'est fragilisé pendant cette série de défaites, maintenant il faut remonter, relever la tête."

 

En conférence de presse, Christophe Galtier a contesté le péno de Wahbi Khazri.

Christophe Galtier : "Le penalty pour Saint-Etienne, je considère que c’est une erreur manifeste d’arbitrage de tout le monde. Je suis supris que tout le monde soit tombé dans le piège. On va essayer de rester calme pour ne pas s'attirer les foudres de la fameuse commission... Je comprends qu’un arbitre puisse se tromper. Mais aujourd’hui il y a tellement de gens qui travaillent derrière des écrans. Ne pas le déjuger… Je ne sais pas s’ils ont le droit. Mon défenseur fait une tête en direction de mon gardien qui est le premier sur le ballon. Derrière, le joueur stéphanois, avec évidemment beaucoup d’expérience, vient dans ses jambes alors qu’il n’a plus le ballon, qui est en train d’arriver dans les mains de mon gardien. On peut se tromper mais quand on a un outil qui s’appelle le VAR, des arbitres professionnels qui sont devant un écran… C’est un fait de match important."

Claude Puel lui a répondu au micro de Téléfoot : "C’est peut-être involontaire mais il y a faute car le pied du défenseur traîne derrière. Je vois bien que Wahbi ne fait pas exprès de tomber. C’est peut-être malheureux pour les Lillois mais y’a penalty !"

Sainté a mis fin à sa série de sept défaites consécutives ce soir en tenant en échec le LOSC 1-1 en match de clôture de la 12e journée de L1..

Combatifs, consistants et concernés face à des Dogues très peu mordants en première période, les Verts ont logiquement ouvert le score sur un penalty obtenu et transformé par Wahbi Khazri à la 33e minute.

1-0 W.Khazri #ASSELOSC pic.twitter.com/DKqE94t1EV

— Gaël (@GaelB42) November 29, 2020

Les Lillois, ultra-dominateurs après la pause, ont égalisé à la 65e sur un tir croisé du gauche de Jonathan Ikoné, quatre minutes après que Jessy Moulin a été sauvé par sa barre transversale sur une tête de Benjamin André.

Yılmaz brought the ball down for Ikoné to finish. Great hit by the French international. pic.twitter.com/Xsw2gsFl3Z

— Sergen (@sergenkumas) November 29, 2020

 

Après avoir battu les Dogues (3-2) puis les Verts (4-1), le Stade Brestois a gagné 2-0 ce dimanche sur le terrain d'un FC Metz privé de Vincent Pajot et Habib Maïga (blessés). Titularisé comme Ronaël Pierre-Gabriel, Franck Honorat a réalisé une passe décisive pour Irvin Cardona sur le but du break.

Le but du siècle 😂 @irvin_cardona 😏💪 pic.twitter.com/Kwoh3Db9b4

— Yanis (@Yanni_es) November 29, 2020

Grâce à un penalty converti à la 42e minute, Bafé Gomis a marqué hier le second but de la victoire (2-1) d'Al Hilal contre Al Nasr Riyad en finale de Coupe d'Arabie Saoudite.

 

Claude Puel a beau être souvent innovant et déroutant dans ses choix (et qui dit déroutant dit parfois déroute), Lucas Gourna ne devrait pas jouer en charnière centrale ce soir contre les Dogues même s'il a déjà évolué à ce poste avec les Bleus en U17. Mais le capitaine de l'équipe de France U18 est le numéro 5 au classement des joueurs les plus jeunes ayant joué cette saison dans un des 5 plus grands championnats européens et/ou en Coupe d'Europe, comme le souligne le site vietnamien VOV.

1. Youssoufa Moukoko (Dortmund, 16 ans)

2. Dane Scarlett (Tottenham, 16 ans et 9 mois)

3. Mohamed-Ali Cho (Angers, 16 ans et 10 mois)

4. Rayan Cherki (vilains, 17 ans et 3 mois)

5. Lucas Gourna-Douath (ASSE, 17 ans et 3 mois)

6. Loizos Loizou (Omonia Nicosie, 17 ans et 4 mois)

7. Adam Karabec (Sparta Prague, 17 ans et 4 mois)

8. Jude Bellingham (Dortmund, 17 ans et 5 mois)

9. Yusuf Demir (Rapid de Vienne, 17 ans et 5 mois)

10. Florian Wirtz (Bayer Leverkusen, 17 ans et 8 mois)

D'une belle tête piquée, l'ancien attaquant du LOSC et de l'ASSE Kévin Mirallas (33 ans) a marqué hier son troisième but sous les couleurs de Gaziantep, finalement tenu en échec 2-2 par le Yeni Malatyaspor.

Dans un entretien paru hier sur le site de So Foot, l'ancien attaquant argentin Sergios Rojas se remémore le doublé qu'il avait réalisé contre Sainté le 2 avril 2004.

"Grenoble, c’était merveilleux. Max Marty et Alain Michel m’avaient invité à un match du club pour me convaincre de signer. Je me souviens encore de la découverte des premiers paysages avec ces montagnes et les sommets enneigés, qu’est-ce que c’était beau ! Avec ma femme, mes enfants et certains amis comme Daniel Arenas, nous avons passé trois années fantastiques. À ma propre échelle, je me sentais aimé comme Maradona à Naples ! Dans mes plus beaux souvenirs, il y a ce ciseau retourné contre l’AS Saint-Étienne. J’adorais effectuer ce geste, et je crois que les supporters aimaient aussi quand je le tentais."

Dans la dernière édition du quotidien Sud-Ouest, l'artiste guinéen Pascal Feindouno revient sur son fameux but victorieux à Paris ayant offert le titre de champions de France aux Girondins en 1999. Extraits.

"Je m’en souviens comme si c’était hier. J’étais sur le banc et il y avait 2–2. Elie Baup m’appelle et me dit "Pasqui, lève-toi et va t’échauffer." J’étais surpris, je ne pensais pas rentrer dans les dix dernières minutes parce que ce match-là était comme une finale pour nous. Donc je suis allé m’échauffer. Au bout de quelques minutes, Eric Bédouet m’appelle. Je viens, Elie se met à côté de moi et me dit "Pasqui, tu rentres et tu nous fais gagner." Et je marque sur ma première touche de balle ! Sur la passe de Lilian Laslandes, je contourne les défenseurs parce que j’ai 17 ans et que je vais trop vite (rires).

Je n'avais pas de pression car le Parc des Princes était petit pour moi. J’étais déjà en sélection guinéenne à l’époque, et en Afrique, ça ne se passe pas de la même manière. Il y a beaucoup plus de monde. Si vous perdez, ils cassent les buts, les maisons des joueurs, etc. Donc là, pour moi, c’était tranquille (rires). Moi, je suis tout le temps détendu. Vous avez suivi ma carrière non ? (rires) C'est le plus beau souvenir de ma carrière. Quand tu es champion de France, c’est beau, surtout quand tu as 17 ans et demi !

Ensuite, j’ai gagné une Coupe de France avec Lorient en 2002, il y a aussi eu la qualification en Coupe d’Europe avec Saint-Etienne après 26 ans d’absence. C’était très fort les deux fois. Mais le titre avec Bordeaux, c’est au-dessus ! Ce but au Parc des Princes a changé ma vie, évidemment. Après cette saison-là, j’ai signé pro. Jusque-là, j’étais en contrat espoir. Donc ça a changé ma vie. J’étais parmi les grands, pour de bon. En plus, j’ai aussi gagné le titre avec les 17 ans. C’était pas mal comme saison, non ? (rires)"

Attendu ce soir à Geoffroy-Guichard, Christophe Gatier a un avenir européen selon plusieurs anciens Verts interrogés par Le Parisien. Extraits.

Loic Perrin : "C’est le seul avec qui j’ai bossé plus d’un an et demi à Saint-Etienne. Durer aussi longtemps dans ce club, c’est un signe. Sa plus grande force, c’est le management humain. Il était l’adjoint d’Alain Perrin, celui qui était en relation avec le groupe. Quand il est devenu numéro un, il a su garder ce lien tout en se forgeant une autorité. Il excelle dans sa capacité à fédérer les ego. Ses causeries de gars du Sud, avec du charisme, m’ont marqué. Désormais, il peut aller très loin car il s’est fait un nom comme coach. Il va attirer les convoitises en Europe. Rien n’est inaccessible maintenant pour lui."

François Clerc : "Réussir partout où il passe est un signe. Cela prouve, au-delà de son intelligence tactique, sa capacité à s’approprier les contextes locaux. Maintenant, il est connu et reconnu en France. Pour passer de bon coach à grand coach, il doit vivre une expérience européenne dans un club d’envergure. Il peut la réussir car, au-delà d’un grand tacticien, c’est aussi un grand manageur. À notre époque, si on ne sait pas gérer les hommes, on n’arrive à rien. Galtier sait parfaitement se faire aimer par ses joueurs. Il est toujours équilibré dans le choix de ses mots : il tape juste sans en faire trop."

Alain Blachon : "Il a ce truc inné qui ne s’acquiert pas et qui fait les grands coachs. Ce qui m’a le plus impressionné chez lui, ce sont ses discours à la mi-temps des matchs. En quelques mots ou par un changement tactique, il a renversé des matchs. Ensuite, il cherche toujours à progresser et est toujours en relation avec d’autres coachs. Pour son avenir, je sais que l’étranger l’attire. A Saint-Etienne, il n’était pas encore prêt pour ça. Maintenant si. Il parle anglais et je sais qu’il pourrait faire sa place en Premier League."

Dans Le Progrès du jour, Claude Puel commente la stat d'Opta selon laquelle il est est l'entraîneur de l'élite qui a effectué le plus de changements cette saison (4,90 par match).

"J’essaye d’utiliser le règlement au maximum. C’est une petite gymnastique de savoir si on fait les changements à la mi-temps ou à différents moments. Un match dure 90 minutes, c’est un travail de longue haleine, d’usure. Il faut travailler l’adversaire pour trouver des ouvertures et le fait de pouvoir modifier l’équipe complètement change la donne.

Changer 5 joueurs, ça laisse penser qu’on peut tout renouveler mais c’est plus de possibilités sur des aspects tactiques, expliquait Claude Puel mi-septembre, avant le déplacement à Nantes et le début des problèmes. Mais encore faut-il avoir les moyens et je pense qu’il y a des clubs mieux achalandés que nous pour influer sur le déroulement du match."

Dans la dernière édition du Progrès, Philippe Gastal (conservateur du Musée des Verts) rend hommage à Salif Keita, qui fêtera dans deux semaines ses 74 ans. Extraits.

"Rachid Mekhloufi était peut-être plus complet mais Salif Keita est selon moi le plus grand joueur de l’histoire du club, capable de dribbler trois ou quatre joueurs puis de faire un petit pont sur le gardien. Il faisait basculer les matchs à lui seul, comme les diix ou quinze meilleurs joueurs de l’histoire du football. Les feintes de corps, les déhanchements, l’impression de partir d’un côté puis de l’autre dans des petits périmètres… Tout le monde découvre le phénomène en 1967-1968. Puis, il éclipse tout le monde même Georges Bereta ou Hervé Revelli. Il a fait partie selon moi de l’équipe la plus forte de l’histoire du club avec des passes à dix, des possessions de balles à 60% et puis des scores fleuves !"

Selon la Pravda de ce dimanche, Claude Puel devrait aligner une équipe plus mature que d'habitude pour tenter de renouer enfin avec le succès. Extraits.

"Mardi après-midi, il a réuni ses cadres pour tenter de trouver les solutions permettant de briser la spirale de sept défaites d'affilée des Verts : Mathieu Debuchy, Romain Hamouma, Jessy Moulin, Denis Bouanga, Timothée Kolodziejczak et, plus surprenant, Mahdi Camara et Yvan Neyou, proclamés nouveaux tauliers du vestiaire. Ryad Boudebouz et Wahbi Khazri, n'ont eux, pas été conviés, Puel souhaitant toujours leur départ.

Les anciens auraient rappelé que lorsqu'ils jouaient bas, avec des lignes serrées, avec cette capacité à vite se projeter vers l'avant, ils pouvaient se montrer performants. Après d'incessants changements de schémas, de joueurs et de positionnement sur le terrain, leur volonté est de revenir à des choses simples et basiques. Entouré de ses deux adjoints, Jacky Bonnevay et Julien Sablé, silencieux de bout en bout, Puel aurait encaissé.

Lors de cette réunion, tous les joueurs ont insisté sur l'absence de cohésion et de vie d'équipe, à cause du Covid-19. Des cadres auraient également expliqué que la gestion des départs des anciens les avait marqués. Puel se serait défendu en leur rappelant qu'il était obligé d'agir de la sorte, car le club allait dans le mur.

Les anciens ne semblent pas non plus convaincus du niveau de leurs cadets. Debuchy a d'ailleurs réclamé, jeudi sur Téléfoot, l'arrivée de « deux ou trois joueurs au mercato d'hiver pour compléter cet effectif, pas assez mature et en manque de caractère ». Une sortie publique guère appréciée par son entraîneur : "Il y a six matches super importants d'ici la trêve et on n'a pas à se disperser dans ce genre de considération."

Le onze annoncé par le quotidien sportif : Moulin - Debuchy, Moukoudi, Kolodziejczak, Trauco - Neyou, Camara, Nordin, Bouanga - Hamouma, Khazri

Ayant joué en tant que titulaire les 15 matches disputés cette saison par le LOSC (11 en championnat et 4 en Europa League), Jonathan Bamba pourrait démarrer sur le banc demain soir à Geoffroy-Guichard selon La Voix du Nord.

"On devrait assister au retour de Burak Yilmaz en attaque. Suspendu contre Lorient, l’international turc n’est pas rentré jeudi contre le Milan AC. Le meilleur buteur lillois en Ligue 1 (6 buts) sera normalement associé à Jonathan David. En prévision d’autres grandes échéances très proches (Prague, Monaco), on pourrait aussi assister à la première titularisation d’Isaac Lihadji aux dépens de Jonathan Bamba. L’ancien Marseillais est entré huit fois en jeu (dont six en Ligue 1) depuis le début de saison, souvent avec satisfaction."

Pour rappel, Jonathan Bamba avait marqué un doublé contre les Verts il y a deux ans. Et c'était aux dépens de Sainté qu'il avait inscrit son seul but la saison dernière. Auteur de 5 passes décisives et 4 réalisations cette saison en L1, l'ancien attaquant stéphanois a claqué avant-hier contre le Milan AC son 20e pion toutes compétitions confondues depuis qu'il a rejoint les Dogues.

Titularisé par Laurent Batlles aux côtés de Dylan Chambost, Dylan Saint-Louis a marqué ce soir le second but de la victoire (2-1) de Troyes contre Amiens.

Grâce à cette victoire, l'Estac monte sur le podium et ne compte plus qu'un petit point de retard sur le GF38 et cinq sur le PFC. Malgré les tentatives de Yoric Ravet d'un côté et de Morgan Guilavogui de l'autre, le surpenant match au sommet de la L2 s'est en effet achevé sur un score nul et vierge.