Si elle a malgré tout de bonnes chances de s'imposer ce soir à René-Gaillard, l'ASSE restera assurément le plus gros flop de la phase aller, complètement largué par les deux autres relégués. S'ils ont désormais 9 longueurs de retard sur le solide leader havrais, les Bordelais (33 points) sont les dauphins du club doyen et les Messins (31 points) sont sur le podium. Alors qu'ils n'avaient que 15 points après 13 journées, les Grenats en ont plus du double aujourd'hui. Dans la dernière édition du Républicain Lorrain, leur directeur sportif Pierre Dréossi nous rappelle cruellement que c'est leur victoire contre les Verts du 7 novembre lors de la 14e journée qui a lancé leur remontada.

"On vient de réaliser quelque chose d'assez exceptionnel en prenant autant de points depuis novembre, 16 sur 18 possibles. Il est nécessaire de rappeler que pratiquement aucun des joueurs de notre effectif n'avait joué ensemble la saison dernière. On a découvert notre équipe autant que cette équipe s'est découverte. Certains ne jouaient pas, d'autres étaient prêtés, il y avait des blessés. Dans ces conditions, construire quelque chose de cohérent prend du temps. Aujourd'hui, je crois que le FC Metz est devenu une équipe.

L'équipe s'est constituée petit à petit avec des joueurs qui n'étaient pas sépcialement prévus au départ mais qui se sont imposés. D'autres ont perdu leur place et des jeunes sont arrivés en apportant leur dynamisme. Peut-être que le calendrier depuis novembre nous a été un peu plus facile que celui du mois d'octobre où on a affronté Bordeaux, Sochaux ou Le Havre. Avant notre match de Coupe de France à Raon-L'Etape qui précédait la réception de Saint-Etienne, on était au fond du trou."

Comptant actuellement 27 points d'avance sur l'ASSE de son homologue et ancien coéquipier stéphanois Loïc Perrin, le directeur sportif havrais Mathieu Bodmer s'est confié hier à Paris-Normandie. Extraits.

"Boucler la phase aller avec 42 points et une seule défaite, jamais je ne l'aurais imaginé ! Pourtant je suis le plus grand optimiste de la Terre et je n'avais aucun doute sur les compétences du coach et des joueurs. Ce groupe a été dessiné sur la base de joueurs qui jouaient peu la saison passée mais si on les prend un par un, il n'y a finalement pas de surprise pour nous. Pour Opéri [latéral gauche pisté par Sainté au printemps 2019 et l'hiver 2020 , ndp2], on le connaissait. Desmas, quand on l'a pris, je lui ai dit que je ne voulais pas du Arthur Desmas de L1, mais celui de L2 qui a contribué à l'accession de Clermont. Gautier Lloris, il a été mon coéquipier et je m'entends très bien avec son frère Hugo, notre préparateur physique l'a retapé. Ouali El Hajjam, il a aussi été mon coéquipier. Partout où il est passé, il est monté.

On est très heureux que les joueurs soient très heureux, et très heureux que nos supporters soient également très heureux. Et puis on s'appuie sur l'académie et nos jeunes. Face à Nîmes, tu fais entrer Antoine Joujou et sur son premier ballon il fait une passe dé. Cela valorise tout ce qu'on fait, tout ce que font les joueurs. On va tout faire pour aller au bout même si ça ne sera pas simple. Le danger, ce serait de penser qu'on est arrivés, de s'endormir, de travailler un peu moins. En L2, chaque match est une bataille. Si on veut aller au bout, il va falloir proposer autre chose offensivement. Ici les conditions de travail sont idéales. Quand on est arrivé avec Jean-Michel Roussier, Vincent Volpe nous a laissés travailler.

C'est un top club, il y a une histoire, un centre de formation extraordinaire, un super stade, un centre d'entraînement. Mais tout le monde s'était mis dans une certaine routine. On a passé les deux premiers mois à bouger les gens, à ramener du sourire. Vous savez, quand les gens arrivent au bureau et que vous êtes déjà là, quand ils repartent, et que vous êtes toujours là, inconsciemment, tout le monde en fait un peu plus. Il n'y a pas de mystère. Quand tu travailles, que t'es sérieux, honnête et droit, en général, tu es récompensé."

En cas de victoire ce soir à René-Gaillard, les Verts n'auront plus que 6 points de retard sur Guingamp (13e). Alors qu'ils caressaient l'espoir de se mêler à la lutte pour la montée, les Costarmoricains en plein déclin sont partis pour jouer le maintien. Comme l'a relevé aujourd'hui Le Télégramme, les Bretons sont plombés par leurs très mauvais résultats à domicile. Depuis la fin de l'été, l'EAG n'a pris que 2 points en 6 matches de L2 joués à la maison. Les Guingampais n'ont plus gagné au Roudourou en championnat depuis leur succès décroché contre les Verts il y a quatre mois...

Sonny Yvars (au centre) a ouvert le score

C'est la trêve pour les jeunes de la préformation, l'occasion donc pour organiser des matchs amicaux afin de garder le rythme de la compétition. Les U15 de Jean-Philippe Primard se déplaçaient samedi matin à Chasse sur Rhône pour affronter les U15 de Villefranche sur Saône, une très bonne équipe qui domine sa poule de R1. Ils présentaient un onze amoindri par les absences de Liam Favier, Paul Eymard et Nathan Mouton qui opéraient avec les U16, alors que Tom Teillol, Brandon Nativoha et Kelyan Granier étaient blessés. Ils l'ont malgré tout emporté sur le score de 2 à 1.

Après un début mitigé, les Verts ont ouvert le score à la 30ème minute. Sonny Yvars s'échappait sur le côté, rentrait vers l'intérieur, dribblait un dernier joueur et réalisait un piqué qui lobait le gardien. La mi-temps se terminait sur ce score de 1 à 0.
Les Verts allaient réaliser une meilleure seconde mi-temps et Mathéis Piskor allait doubler la mise à la 55ème minute. Il récupérait un ballon à 30 mètres du but, s'avançait et, des 20 mètres, décochait une frappe qui terminait dans la lucarne caladoise.  Les Verts continuaient leur pression. Noah Moulin, voyant le gardien avancé, plaçait un tir qui trouvait la transversale. Peu après, Sonny Yvars trouvait lui aussi la barre sur un joli coup-franc. Villefranche allait réduire l'écart à la 65ème sur un cafouillage consécutif à un corner. Par la suite, le score n'évoluait plus, le match se terminant sur une victoire des Verts (2-1), chèrement acquise.

La composition : Mace (Colombet, 40ème) - Ploton, Mical (Cros, 54ème), Maisonneuve, Cros (Jolivet, U14, 25ème) - Poyet (Charros, 54ème), Charros (Lebrun, U14, 25ème), Yvars (Chakroun, 54ème) - Patry, Chakroun (Piskor, U14, 25ème), N.Moulin

La réaction de Jean-Philippe Primard : "C'était un match intéressant contre une très bonne équipe de Villefranche qui domine sa poule de R1 et qui nous a bien bougés en première mi-temps, dans l'envie et  en se créant de belles situations. Nous avons eu du mal à rentrer dans cette rencontre, mais nous avons toutefois ouvert le score. Nous menions donc au repos, même si ce n'était pas forcément très logique. Nous avons été beaucoup mieux en deuxième mi-temps. Nous avons rapidement doublé la mise et manqué d'aggraver le score avec deux frappes repoussées par la barre. C'était une opposition idéale pour un match de rentrée. La deuxième mi-temps m'a satisfait, plus que la première où nous avons eu du mal à rentrer dans le vif du sujet."

Le SCO, qui a concédé ce week-end sa 11e défaite consécutive en L1, a bouclé la phase aller avec 8 points (soit 4 de moins que la lanterne rouge stéphanoise la saison dernière au même stade de la saison). Bien parti pour connaître à nouveau une descente, le portier angevin Paul Bernardoni fait à nouveau référence à son passage chez les Verts dans la dernière édition du Courrier de l'Ouest.

"Je ressens beaucoup de frustration. Combien de matchs a-t-on perdu à pas grand-chose ? Mais au final, c’est aussi révélateur des raisons pour lesquelles on est à cette 20e place. On n’est pas assez tueurs dans les deux surfaces. Il faut être réaliste, on ne doit se fixer que sur le premier non relégable. Il ne faut pas chercher plus haut. Il faut vite combler ces 7 points d'écart pour au moins lutter. Il va falloir performer, voire surperformer. 

Strasbourg a réussi à faire tourner cette réussite à Lyon. Nous, ce n’est pas impossible. Je l’ai vécu à Saint-Etienne. Mais mentalement, il va falloir être très costaud. En tout cas, je ne vois pas des mecs lâcher sur le terrain. Le public est revenu plus en nombre, mais l’atmosphère reste compliquée, avec des chants hostiles au président. Je ai connu ça à Saint-Etienne, en pire. Ça fait partie du décor et des aléas du foot, malheureusement, dans ces moments-là."

Dans sa dernière édition, La Voix du Nord évoque la probable arrivée de Stefan Bajic au VAFC. Extraits.

"En relâchant de manière assez incompréhensible une frappe molle du Dijonnais Idrissa Camara qui a fini sa course dans son but, Hillel Konaté a commis une énorme bourde qui a causé la défaite de son équipe ce week-end. Etait-il aussi prêt qu’il a bien voulu le croire alors que la succession de Gautier Larsonneur, homme fort du bon début de saison de VA, pèse quand même un certain poids ? L’affaire est plus complexe qu’un simple ballon qui glisse des mains et renvoie à la gestion d’un club capable de se séparer de son meilleur élément en dégageant l’impression de n’avoir pas vraiment décidé de la suite à donner entre donner sa chance à Konaté ou trouver vite un numéro 1.

VA voulait se laisser le temps de la réflexion mais la semaine qui vient de s’écouler a changé la donne. L’oiseau rare s’appellera-t-il Etienne Green ? Sur le départ à Saint-Etienne, son nom avait été évoqué dans la transaction avec Gautier Larsonneur mais la piste n’a a priori pas connu de suite. VA devrait en revanche réactiver celle menant à Stefan Bajic, lui aussi formé à Saint-Etienne et déjà très proche de rejoindre Valenciennes l’été dernier avant de rejoindre Bristol en Championship.

Son expérience se passe moins bien que prévu : l’international Espoirs de 21 ans n’a joué aucun match de championnat en Angleterre et reste coincé au troisième rang de la hiérarchie des gardiens du club. Prêté lors de la deuxième partie de saison dernière au Pau FC par l’AS Saint-Etienne, Stefan Bajic y avait été performant. Il pourrait rapidement retrouver le championnat de Ligue 2 à Valenciennes."

Arrivé vendredi à Sainté, et déja convoqué dans le groupe qui défiera Niort ce soir (20h45), Niels Nkounkou (22 ans) n’a disputé aucun match professionnel en France, où il est donc un (presque) parfait inconnu. S’il arrive en prêt, celui-ci est assorti d’une option d’achat. De quoi nous encourager à fouiller dans les archives de la presse pour comprendre à qui on a affaire.

Formé à Marseille, et considéré alors comme un espoir, le joueur avait eu droit en février 2020 à un portrait dans La Provence : sa silhouette rappelle celle d'un certain Taye Taiwo, arrivé à Marseille, en 2005. Ses sautes de concentration et ses approximations tactiques, aussi. Mais Niels Nkounkou  n'a pas seulement les mêmes défauts ou le même poste de latéral gauche que l'ex-Olympien. Il en a également certaines qualités, à savoir la capacité à multiplier les courses, une grosse frappe ou encore une bonne qualité de centre. Arrivé à l'OM en 2017 en provenance de Brest, où il n'a passé que quelques mois au centre de formation en raison d'un écart de conduite, Nkounkou, originaire de Cergy-Pontoise, s'est progressivement imposé dans les différentes équipes olympiennes. Ainsi, la saison passée, il a été l'une des satisfactions de l'équipe réserve de l'OM en National 2. Et c'est donc assez logiquement que les dirigeants olympiens lui ont proposé un premier contrat pro de trois ans. Une offre que l'intéressé et son entourage ont refusée, soucieux de privilégier "le projet sportif", dixit un proche du dossier au moment des faits.

Cela n'a pas empêché André Villas-Boas de l'embarquer avec le groupe pro lors de la préparation estivale, où il a disputé 65 minutes durant les différents matches amicaux. Nkounkou a été "une vraie surprise". "Intrinsèquement, Nkounkou est impressionnant, confiait plus récemment Bouna Sarr. Il est puissant, il va vite, il frappe fort et centre bien, il fait penser à Ben' Mendy. Mais il doit continuer à progresser, surtout au niveau de la concentration..." Un peu comme samedi, contre Endoume (3-0), où il a été lobé sur un corner rentrant alors qu'il était positionné au second poteau. Pour le reste, Niels a été plutôt timide. Mais il a déjà montré qu'il était capable de faire mieux. Beaucoup mieux."

De son côté le directeur du centre de formation de l’OM, Nasser Larguet, expliquait les espoirs placés dans le joueur : "C'est un fort potentiel, il va très vite et sa technique est très intéressante. En revanche, il a besoin d'être placé au sein d'un collectif. Il doit mettre son potentiel au service de l'équipe, être capable de faire gagner un match. On pense qu'il a quelque chose, et maintenant, il doit le montrer sur le terrain avec les pros, avec qui il s'entraîne tous les jours. Niels doit maintenant comprendre que c'est l'efficacité qui doit primer, pas seulement son potentiel. Concernant son contrat, c'est une discussion entre ses représentants et les dirigeants."

Finalement, à la fin de la saison 2020, le joueur, jamais testé en équipe 1, ne donne pas suite aux propositions de Marseille et file à l’anglaise en signant pour 3 ans à Everton. 

Chez les Toffees, il dispute une saison quasi blanche avec deux matchs en Premier League. A l’été 2021, après avoir été convoqué avec les Bleuets aux JO, il est prêté au Standard de Liège où, après des débuts compliqués, il réalise enfin une vraie saison en disputant 25 matchs (20 titularisations).

A son retour l’été dernier, Everton décide de le prolonger puis de le prêter de nouveau, à Cardiff (en Championship) cette fois ci où il a disputé 18 matchs (15 titularisations dont la dernière à Stoke City le 10 décembre) au sein d’une équipe qui lutte pour ne pas descendre à l’étage du dessus. Aux notes obtenues dans la presse, il est le 8^ème joueur de Cardiff.

C'est donc la 3ème fois qu'Everton prête un joueur qui a sans doute besoin de se poser un peu. Espérons que ses 5 mois en Vert lui en donnent l'envie...

Dans un article publié samedi, le site de la RTBF indique que le gardien anglais Josef Bursik en provenance de Stoke City, pensionnaire de deuxième division anglaise, a signé pour les champions de Belgique un contrat jusqu'en 2027.

International espoir anglais, Bursik, 22 ans, a joué 16 rencontres cette saison pour Stoke, encaissant 22 buts et conservant ses filets inviolés à cinq reprises. À Bruges, il sera la doublure du Diable Rouge Simon Mignolet.

A moins que Green ait envie de faire le n°3 aux bords de la Venise du Nord, on peut imaginer que cette piste n'est plus à l'ordre du jour.

Si Rui Almeida officie en France seulement depuis 2015 (il a successivement entraîné le Red Star, Bastia, Troyes et Caen avant de rejoindre les Chamois), le Portugais de 53 ans suivait les Verts du temps de leur splendeur, comme il l'explique dans la dernière édition de La Nouvelle République.

"L'ASSE, cela reste une équipe avec une grande histoire dans le football français et un beau palmarès. Je me rappelle que je regardais Saint-Étienne quand j’étais jeune, quand ils gagnaient leurs titres. Nous avons tout le respect pour cet adversaire, mais nous ferons notre job pour gagner. Le plus important est d’être compétitif face à un adversaire qui avait un autre objectif en début de saison. Leur entame de championnat n’a pas été ce qu’ils rêvaient, l’important c’est maintenant. Ils ont pris de nouveaux joueurs pour remonter au classement le plus vite possible. On ne veut pas qu’ils réalisent cet objectif sur le prochain match."

La Nouvelle République et Le Progrès annoncent le 4-3-3 stéphanois suivant ce soir à René-Gaillard : Larsonneur - Appiah, Briançon, Sow, Nkounkou - Monconduit, Moueffek, Bouchouari - Krasso, Charbonnier, Cafaro.

Le Courrier de l'Ouest rapporte aujourd'hui les propos tenus hier par l'entraîneur niortais Rui Almeida, qui accueille les Verts ce soir à 20h45 en clôture de la phase aller du championnat de L2.

"Bien sûr, on veut gagner, on a l’ambition de le faire, et si on y parvient, on comptera cinq points d’avance sur Saint-Etienne, on réduira aussi la distance avec les équipes qui nous précèdent et on dépassera l’adversaire devant nous. Si on prend un point, on se rapproche de Rodez et Pau. On ne joue pas avec le classement. Sinon, on commence à trembler. Il faut en faire abstraction. Et il reste encore vingt matches. Sur les cinq derniers matches, nous avons pris six points. Ce n’est pas magnifique, mais c’est mieux qu’avant. Il faut continuer à prendre des points, et nous savons ce qu’il faut faire en termes de jeu pour y parvenir.

Même s’il faut attaquer tous les matches de la même manière, on sait que les adversaires sont différents. Mais le plus important vraiment, c’est de se concentrer sur notre équipe. On peut faire de bonnes choses en étant concentrés, en faisant mal à l’adversaire, en défendant bien quand on n’a pas le ballon. Il faut aussi faire preuve d’humilité et garder notre dynamique du moment, continuer à prendre des points. Le stade sera plein, c’est important pour nous d’avoir nos supporters derrière nous. L’ambiance a fait la différence sur les derniers matches. On compte sur le public pour nous aider à gagner le match contre les Verts."

Expulsé hier à 0-0 à la très verte 42e minute pour un pied haut dans la tête du jeune Canari Nathan Zézé, Wahbi Khazri a plombé des Pailladins défaits 3-0 à la Mosson. C'est la 7e fois de sa carrière professionnelle que l'ancien capitaine de Sainté voit rouge. Pour rappel, ça lui était arrivé à deux reprises quand le Tunisien défendait les couleurs de l'ASSE : contre Lille à Geoffroy et contre Lens à Bollaert.

Ancien défenseur central des Chamois, Bertrand Piton revient dans Le Courrier de l'Ouest sur un match remporté il y a 22 ans par Niort contre Sainté avant de mettre en exergue la ferveur verte.

"Notre quart de finale de Coupe de la Ligue remporté face aux Verts à René-Gaillard est resté dans les annales du club et dans les mémoires, avec un stade plein, une qualification à l’issue d’un match à rebondissements. J’ai le souvenir de l’envahissement de terrain à la fin et qu’on n’avait pas pu fêter la qualification avec nos supporters à cause des débordements. Ce lundi soir, le stade sera plein et il y aura au moins 300 supporters stéphanois dans le parcage. Les Verts, ça reste les Verts. Même mal classés, ils attirent les foules, il y a une ferveur qu’il n’y a pas dans les autres clubs, ça va au-delà du foot."

Le Progrès évoque le cas d'Etienne Green, passé cette saison de gardien numéro 1 à numéro 3 voire 4.  Actuellement sous contrat jusqu'en 2025, le natif de Colchester aurait une piste dans le Plat Pays qui n'est pas le sien. Extraits.

"Un temps pisté par Valenciennes qui s’apprête à recruter Stefan Bajic, il jouit encore d’une petite cote. Afin de préparer la succession de Simon Mignolet (34 ans), le Club Bruges s’est penché sur le cas du portier stéphanois. Si Laurent Batlles ne compte plus sur Green, les dirigeants stéphanois, eux, continuent de croire en son potentiel. Roland Romeyer l’apprécie mais les Verts seront tout de même à l’écoute si une offre venait à se présenter."

Pour rappel, Sainté avait tenu en échec à Bruges ce club jouant en bleu et noir le 27 novembre 2008 en Europa League. C'est David Gigliotti qui avait marqué le but stéphanois sur une belle passe de Daisuke Matsui.

Maxime Pérard, auteur d'un doublé pour son retour

Hier, les U16 de Kevin De Jesus se déplaçaient ,en amical, à Villefranche sur Saône, histoire de meubler la trêve et de garder le rythme. Après un match dominé, et au cours duquel ils ont mené 4-1, les Verts se sont finalement imposés par 4 à 3.

Les Verts prenaient rapidement la direction des opérations. Maxime Pérard, de retour après une longue absence, ouvrait le score sur une passe de Kylian Venière-Jusseron. (Villefranche - ASSE : 0-1, 4ème).
Dix minutes plus tard, les Caladois égalisaient. (Villefranche - ASSE : 1-1, 15ème).
Maxime Pérard redonnait vite l'avantage aux Verts par un but de la tête sur un centre du revenant Ilan Solvery (Villefranche - ASSE : 1-2, 21ème). C'était le score au repos.
Un quart d'heure après la reprise, Mathis Grillot creusait l'écart en reprenant un ballon repoussé sur corner par le gardien. (Villefranche - ASSE : 1-3, 60ème).
Dix minutes plus tard, Nadir El Jamali profitait, dans la surface, un ballon donné par Paul Eymard  pour donner aux Verts un avantage conséquent. (Villefranche - ASSE : 1-4)
Peu après, une action de Noam Fajr aurait pu aggraver le score mais sur le contre, Villefranche réduisait l'écart. (Villefranche - ASSE : 2-4, 75ème). 
Les Verts se permettaient le luxe de manquer un penalty avant que les caladois ne réduisent encore l'écart. (Villefranche - ASSE : 3-4, 80ème).

 La composition : Ricignuolo - Favier (Grillot, 55ème), Gardant, Ali Ahamada (Boukadida, 55ème), N.Mouton - Tatuszka, Poble (Camara, 55ème), Venière-Jusseron - Méïté (El Jamali, 55ème), Pérard (Fajr, 45ème), Solvery (Eymard, 45ème).

La  réaction de Kevin De Jesus :  "Après une première mi-temps de reprise qui a mis du temps à démarrer, même si nous avons rapidement ouvert le score. La seconde période a été plus rythmée des deux côtés, avec de meilleures intentions." 

La préparation pour le match face à Marseille du 22 Janvier prochain continue de parfaitement se dérouler pour nos Vertes. Elles se sont imposées hier, pour leur 2ème match amical, face à La Roche-sur-Yon (D2) 3-0 grâce à Louann Archier et aux revenants Laury Jesus et Esther Okoronkwo. 

Du côté de Marseille, les phocéennes aussi ont bien commencé leur année en se qualifiant pour les 8ème finale de la Coupe de France en disposant du TFC 4 à 0.

Le choc du 22 à l'Etivalliere devrait tenir toutes ses promesses...

Invaincus depuis trois mois et une défaite lors de la 9^ème Journée à Montpellier, les Verts, 6^ème (23 points) et vainqueurs 3-1 au match aller, se déplaçaient à Colomiers (8^ème, 20 points) avec la possibilité de se rapprocher de la tête du classement en cas de victoire.

Une première mi-temps totalement ratée et l’équipe de Jean-Luc Dogon regagnait les vestiaires à la pause avec une partie déjà bien compromise. 3-0 

A la reprise, l’équipe repartait avec de nouvelles intentions et des changements, Le passage à 4 défenseurs et trois remplacements (entrées de Tenniche, Bouderbane et Pama Djobo, sorties de Bile, Seda Mfukumoko et Benramdane). Avec plus d’allant, les jeunes Verts se créaient des occasions et bénéficiaient d’un pénalty que transformait Jules Mouton. Dominateurs, les stéphanois réduisaient le score sur une réalisation de Louis Pama Djobo (notre photo) et pensaient même égaliser, mais le but était finalement refusé. Score final 3-2.

Les U19 sont dorénavant 7^ème avec 23 points, rejoints par leur adversaire du jour et auront l’occasion le week end prochain de se racheter devant leur public, avec la réception de Marseille, 3^ème, 29 points.

La réaction de Jean luc Dogon :

« On a fait une très mauvaise première mi-temps. Manque de rigueur, manque d’agressivité, des buts largement évitables. Avec les changements effectués à la mi-temps, ça été mieux. On a retrouvé du jeu, des choses intéressantes, avec des situations. Maintenant, on ne peut pas gagner en ne faisant qu’une mi-temps sur un match. Ca nous était déjà arrivé cette saison. Il faut qu’on arrive à faire des matchs plus complets »

Composition :

Boustouler- M Bemba, Mouton J, Benramdane (Tenniche 46è)- Bladi,Jetishi, Seda M Fukumoko (Bouderbane 46^ème), Achour- Guechi – Bile(Pama Djobo 46^ème), Mayilla. Remplaçants : Houngbo Civier, N Gongolo.

Djylian N'Guessan (à gauche), auteur du 2ème but

C'était la reprise pour les U17 de Patrick Moreau, nouveaux leaders, depuis leur victoire à Monaco le 14 décembre dernier. Face à une équipe de La Duchère pointant à la 9ème place, ils l'ont emporté, sans difficulté, sur le large score de 4 à 0. Cette 5ème victoire consécutive conforte leur position en haut du classement, permettant de garder l'écart de 2 points avec Monaco, petit vainqueur à Grenoble (1-2).

Les Verts s'installent très vite aux commandes de cette rencontre, témoin ce tir sur la barre  dès l'entame. Cette emprise va se concrétiser par Prince N'Geleka, opportuniste pour profiter d'un tir repoussé par le gardien lyonnais et glisser une reprise victorieuse sous la barre.  (ASSE-La Duchère : 1-0, 11ème).
Peu après, Luan Gadegbeku, l'international U16, inquiète les visiteurs d’une tête sur corner,  puis d’une frappe de peu à côté.
Cinq minutes avant le repos, Prince Ngeleka adresse un centre sur la tête de Djylian N’Guessan qui fait le break. (ASSE-La Duchère : 1-0, 38ème) 
Juste avant le repos, Yanis Mimoun enfonce le clou d'une belle frappe qui fait mouche (ASSE-La Duchère : 3-0, 45ème).

Avec cette confortable avance, le coach va puvoir donner du temps de jeu à ses remplaçants. C'est ainsi que Quentin Prud'homme est tout près de corser l'addition, suite à un service d'Axel Dodote. Ce n'est que partie remise. Le danger se fait pressant sur la cage des visiteurs sauvés par leur poteau. Kevin Pedro va clore le score sur un penalty obtenu par Quentin Prud'homme, parachevant une victoire largement méritée. (ASSE-La Duchère : 4-0, 90ème).

La composition : Sabathié - Gallo, Pedro, Fernandes, Hornech - Gadegbeku (Ruiz, 58ème), Dodote (Sissoko, 70ème), Mimoun - Ngeleka (Méïté, 70ème), N’Guessan (Prud’homme, 64ème), Agesilas. 

La réaction de Patrick Moreau (sur le site officiel de l'ASSE) :  "On a manqué de justesse technique, de mouvements. On a réussi malgré tout à concrétiser nos occasions, surtout en première période, mais j’ai dit aux garçons qu’on doit être capables de faire mieux pour progresser sur cette deuxième partie de saison. Malgré tout, ça reste un match de reprise. C’est bien de l’emporter."

Comme lors de leur précédent déplacement à Annecy, les Verts risquent fort de jouer sur un terrain pourri et détrempé demain soir en clôture de la phase aller du championnat de L2. C'est ce qui ressort des propos tenus par l'entraîneur Rui Almeida et relayés ce soir par Le Courrier de l'Ouest.

"La météo très pluvieuse du début d’année n’a pas ménagé les terrains de football. Le passage de la tempête Gérard dans la nuit de dimanche à lundi n’augure guère de conditions idéales pour réception des Verts ? Le terrain à René-Gaillard n'est peut-être pas en très bon état mais il sera le même pour les deux équipes, nous aurons le même problème. Ce n’est sans doute pas le meilleur terrain de Ligue 2. Mais cela ne change pas grand-chose. On doit faire en sorte de s’adapter, et mieux que l’adversaire qui connaît moins le terrain.

Notre capitaine Charles Kaboré est de nouveau forfait mais j’ai l’habitude de ne pas pleurer sur les absences. Il faut trouver les solutions en travaillant avec les joueurs qui sont disponibles. On ne connaît pas vraiment le Saint-Etienne d’aujourd’hui. Nous avons pu nous habituer sur deux matches seulement, contre Caen et Laval. Certes, on connaît l’entraîneur, les individualités. Mais quoi qu’il arrive, on ne joue pas en fonction de l’adversaire. On se repose à 80-90 % sur nous. Et le plus important est de faire notre job, donner notre maximum."

Le groupe retenu par Laurent Batlles pour aller mater, demain lundi à 20h45, les Chamois niortais sur leurs terres était impatiemment attendu. Les recrues de la semaine seraient-elles présentes ? La réponse est affirmative. Kader Bamba et Niels Nkounkou sont bien dans le groupe et pourraient fouler la pelouse du stade René-Gaillard pour aider les Verts à ramener trois points importants du déplacement dans les Deux-Sèvres. 

Chez les gardiens, Laurent Batlles maintient Boubacar Fall en doublure de Gautier Larsonneur.
En défense, c'est Mickaël Nadé qui fait les frais de l'arrivée de Niels Nkounkou. Confiance est maintenue en Jimmy Giraudon et Saidou Sow et évidemment à Denis Appiah. 
En milieu, pas de surprise. Louis Mouton n'est pas présent, à cause du retour de Thomas Monconduit et de la montée en puissance d'Aïmen Moueffek.
En attaque, Kader Bamba est d'emblée intégré et pousse Lenny Pintor hors du groupe.
Un groupe séduisant qui devra confirmer sur le terrain !

Avant de l'accueillir ce soir au Roazhon Park en match de clôture de la phase aller du championnat de Ligue 1, Bruno Genesio a encensé en conférence de presse Christophe Galtier, de 9 jours son aîné (ils sont nés l'été 1966).

"J’ai beaucoup de respect pour son parcours. C’est pour moi le meilleur entraîneur français sur la durée. Sur ce qu’il a fait à Saint-Etienne, à Lille, ce qu’il est en train de faire avec le PSG... C’est quelqu’un avec qui je m’entends bien au-delà de l’aspect professionnel. On a été adjoints, même s’il a plus d’expérience que moi, parce qu’il a commencé plus tôt au très haut niveau. On est passé numéro dans le club où on était adjoint. Et il a grandi petit à petit de par les expériences qu’il a eues. Dans chaque club où il est allé, il a rempli les objectifs et même fait mieux. J’espère faire la même chose."

Il y a quatre jours, Oussama Tannane (28 ans) a marqué d'un puissant coup franc direct le premier but de la large victoire (4-0) de NEC contre Omniworld (L2 néerlandaise) en Coupe de Hollande.

Oussama Tannane legt aan van een meter of 30..👀#almnec pic.twitter.com/dMafGuXQbE

— ESPN NL (@ESPNnl) January 11, 2023

Aujourd'hui, l'ancien milieu offensif stéphanois a été expulsé dès la 23e minute lors du derby contre Vitesse Arnhem (0-0).

🟥 Derbide ortalık karıştı!
🇲🇦 Oussama Tannane, Kacper Kozlowski'ye yaptığı bu hareket sonrası kırmızı kart gördü. NEC Nijmegen 10 kişi kaldı.#VITNEC pic.twitter.com/v66GDJh0KK

— ' Burak | #Eredivisie 🇹🇷🇳🇱 (@hollandaligleri) January 15, 2023

Le Marocain n'avait plus vu rouge depuis son match du 6 novembre 2016 sous le maillot vert chez les Grenats, qui s'était également achevé sur un nul et vierge.

Promu capitaine par son nouvel entraîneur angevin Abdel Bouhazama, l'ancien gardien stéphanois Paul Bernardoni s'est confié à Ouest-France avant de recevoir le Clermont Foot ce dimanche. Extraits.

"Je travaille beaucoup, quand tu as une ligne de conduite ça finit toujours par payer. Notre qualification en Coupe de France a été une vraie bouffée d'oxygène. Ma dernière séance de tirs au but, c’était avec Saint-Etienne ​en barrage. Ça avait été compliqué pour nous ​et derrière j’ai mis un peu de temps à m’en remettre. Donc ça m’a fait du bien d'être décisif à la Meinau.

J'ai la confiance du coach, je sens qu’il m’apprécie et je fais tout pour le lui rendre. Il s’appuie sur moi dans la vie de groupe. Le brassard, j’ai pris ça comme un signal positif, d’autant que c’était le premier de ma carrière. C’était un beau signe de la part du coach, il m’apporte beaucoup de confiance et je lui rends tous les jours sur le terrain, je fais le maximum."

Avant d'assister demain soir à René-Gaillard au match de clôture de la phase aller du championnat de L2 qui opposera ses deux premiers clubs pros, Anthony Gauvin (49 ans) a livré ses impressions au Courrier de l'Ouest.

"C’est fou de voir le nombre de Stéphanois à l’extérieur ! Quand tu es supporter des Verts, tu l’es à vie, peu importe le niveau, ou la position au classement. Même s’ils étaient en National, il y aurait cet engouement. Saint-Etienne est une institution, et il y a un peu de fanatisme, de génération en génération, les anciens ont transmis leur passion aux plus jeunes. Quand tu dis Saint-Etienne, tout le monde pense au football.

Cela m’attriste que le match de ce lundi oppose deux équipes en difficulté. En étant Niortais, et en ayant eu la chance de porter le maillot de Saint-Etienne, on espère toujours que ces deux clubs soient mieux classés et visent autre chose que le maintien en Ligue 2. J’aurais donc préféré que ce match-là ait lieu dans d’autres conditions."

Comptant de nouveau 8 points de plus que les Verts et 4 longueurs d'avance sur le premier relégable (sa victime ruthénoise d'avant-hier) en attendant le match Niort-Sainté de demain soir, l'entraîneur lavallois Olivier Frapolli s'exprime dans la dernière édition du quotidien Ouest-France. Extraits.

"Après trois défaites, on est dans une situation inconfortable quand on est coach. Là, pas du tout. Après nos matches perdus contre Dijon, Laval et Saint-Etienne, on a eu des échanges très riches avec mon président. On n’est pas toujours d’accord, mais on a pu préparer sereinement ce match contre Rodez. On finit cette phase aller à la 14e place avec 23 points. À date, on est dans les objectifs, mais sans marge importante. Il faudra sans doute faire aussi bien. Avec 46, 47 points, ça devrait être jouable pour le maintien. On a fait la moitié du chemin à mi-championnat."

Ancien défenseur des Chamois Niortais et des Verts, Damien Bridonneau se remémore le dernier match entre les deux clubs dans Le Courrier de L'Ouest.

"C’est un énorme souvenir. On gagne 1-0 grâce à un but de raccroc de Fred Mendy, et on officialise la montée, chez moi ! Je finis en slip le soir du match car j’ai tout donné, maillot, short, chaussettes, aux supporters. Saint-Etienne compte des sections de supporters dans toutes les régions, les Green Angels et les Magic Fans se déplacent partout.

En Ligue 2, on jouait à guichets fermés partout, et Niort fera lundi sa meilleure affluence de la saison. Partout en France, les Verts sont accompagnés d’une même ferveur qui ne se dément pas d’année en année. Il y a le souvenir de l’épopée européenne. Se dire que Saint-Etienne joue le maintien en Ligue 2, ça fait quand même mal au cœur."

Fondateur de la Légende des Verts, qui regroupe quatorze anciens joueurs des années 70, Patrick Koclaym (à droite sur la photo) tacle Roland Romeyer dans un entretien accordé à But !. Extraits.

"Romeyer faisait souvent référence aux anciens Verts lorsqu'il est arrivé au club et beaucoup, beaucoup moins après. Il ne faut pas oublier, non plus, que depuis l'arrivée de Romeyer, certains anciens comme Osvaldo Piazza et Patrick Revelli n'ont plus remis les pieds à l'ASSE. Roland Romeyer se moque des anciens Verts de 76, voilà mon sentiment. Ce qui est pour le moins étrange quand on sait que tous ont beaucoup plus apporté au club que lui.

Je n'ai aucun rapport avec le club, si ce n'est les courriers recommandés que m'envoie l'ASSE... Le club ne veut pas entendre parler de nous. Et considère qu'on leur fait de l'ombre, qu'on profite de leur notoriété. Ce qui est un comble. Romeyer, je l'ai découvert il y a des années lorsque ce Monsieur m'a demandé des places gratuites pour un concert de Johnny Hallyday. ce qui fut fait, sans qu'il me rende jamais la pareille et qu'il me fasse même payer des places pour la finale de la Coupe de la Ligue au Stade de France.

Lorsque j'ai crée la Légende des Verts, en 2014, il était convaincu que c'était un coup de Pierre Repellini et Patrick Revelli. Il voyait ça d'un très mauvais oeil. Alors que je proposais au club de faire un partenariat pour monter des événements à but caritatif avec les anciens Verts. que l'on mette fin à nos activités ! J'ai déjà eu deux mises en demeure qui ne servent strictement à rien puisque la Légende des Verts est une marqué déposée et qu'elle m'appartient. L'ASSE peut continuer à m'envoyer des courriers, je continuerai. Et Roland Romeyer peut même intervenir auprès de certains sponsors pour ne pas travailler avec nous, rien ne m'arrêtera.

Quand les anciens Verts sont au stade, à l'exception de Jean-Michel Larqué et Hervé Revelli, ils demandent des places ou se débrouillent eux-mêmes pour en avoir ! Le club ne les invite pas ! Jean-Michel Larqué ne fait pas partie de notre association, pas plus que Hervé Revelli. Quatorze joueurs de la très, très belle époque sont avec nous, mais pas les deux. Je ne sais pas pourquoi. Larqué ne veut pas avoir de contact avec moi. C'est comme ça.

Le plus gros projet de à venir de la Légende des Verts, c'est un long-métrage sur l'histoire fabuleuse de cette génération de joueurs qui a marqué la France entière. Cela couvrirait les années 1970-1976. Autre souhait, qui est déjà lancé, c'est la remise de l'ordre national du mérite à l'équipe de 1976. C'est avancé et c'est dans les tuyaux de l'Elysée. Il faut encore attendre."

Schadenfreude ! Alors que les Verts sont invaincus cette année, les vilains n'ont pris qu'un point en trois matches en 2023. Défaits (0-1) dans leur antre par Clermont dès le 1er janvier, ils se sont encore inclinés (1-2) en banlieue ce soir face aux Strasbourgeois. Sous les yeux de son coéquipier Ronaël Pierre-Gabriel, c'est l'autre ancien Vert Jean-Eudes Aholou qui s'est distingué au Cochonou Stadium en ouvrant le score d'une belle reprise de volée.

Sous les yeux de son coéquipier Dimitri Payet et de son adversaire Adil Aouchiche (entrés en jeu tous les deux quelques minutes après son but, Jordan Veretout a marqué ce soir à l'heure de jeu d'une mine du gauche le 3e et dernier but de la victoire (3-1) des sardines contre les Merlus lors de ce poiscaillico de la 19e journée. Pour rappel, l'ancien numéro 14 de l'ASSE avait déjà inscrit le but du break marseillais il y a trois jours contre Troyes.

Comptant actuellement 45 joueurs professionnels sous contrat selon notre décompte, l'ASSE va très probablement voir partir certains éléments d'ici la fin du mercato hivernal, comme le rappelle Le Progrès.

"Étienne Green, dont le nom a circulé à Lorient, semble forcément candidat au départ depuis que Gautier Larsonneur est arrivé, d’autant que Boubacar Fall et Matthieu Dreyer sont toujours dans la rotation. Mickaël Nadé est quant à lui surveillé du côté de la Russie, de la Turquie et des États-Unis. En novembre, le club avait d’ailleurs refusé une offre de Charlotte, en MLS. La porte pourrait s’ouvrir pour lui d’ici à la fin du mercato, comme pour Saïdou Sow, qui vient cependant de participer aux deux derniers matchs des Verts. Enfin, Sergi Palencia, Gabriel Silva et Charles Abi restent indésirables, les deux derniers ne s’entraînant même plus avec le groupe professionnel."