Quand Gautier Larsonneur a quitté le Hainaut pour le Forez, le VAFC avait deux fois plus de points que l'ASSE (24 contre 12) et n'avait pris que 14 buts en 17 matches, au point que bon nombre de supporters valenciennois raillaient le choix sportif du Finistérien.

Depuis son départ, Valenciennes a encaissé 28 buts, n'a gagné qu'une seule fois en 13 matches et compte désormais 3 points de retard sur les Verts avant de défier dans 8 jours une autre équipe en chute libre (Annecy).

Alors que le numéro 30 de l'ASSE n'a pris que 12 pions en 12 matches et a déjà réussi quasiment autant de clean sheets avec Sainté (5) qu'avec VA (6), Stefan Bajic a pris 21 pions en 10 matches depuis ses retrouvailles avec Jérémie Janot.

Même s'il encaissait déjà 2 buts en moyenne par match quand il était dans les cages de l'équipe première stéphanoise, n'accablons pas trop le gardien vainqueur de la Coupe Gambardella, souvent abandonné par sa défense pourtant dirigée par Mathieu Debuchy.

Si le gardien prêté par Bristol s'est fait cartonner hier par le Paris FC (5 buts encaissés), il a réalisé plusieurs parades décisives. Nul doute qu'il aura à coeur de prendre moins de buts lors de la dernière journée du championnat dans le Chaudron...

Mené par Toulouse, le Stade Brestois s'est finalement imposé 3-1 à Francis Le Blé contre le club de Damien Comolli et Philippe Montanier. Comme le rapporte Ouest-France, Franck Honorat a été l'homme du match.

"Le détonateur brestois s'est distingué par une frappe du gauche sur le poteau (18’), une frappe du droit de 25 m claquée par Dupé (25’), puis ces puissants coups francs qui ont permis à Jérémy Le Douaron (63’) et Mahdi Camara (85') d’inscrire les 2^es et 3^es buts finistériens."

Prêté par l'ASSE, ce dernier n'avait plus scoré en L1 depuis son renversant doublé réalisé dans le Chaudron contre... le Stade Brestois de Franck Honorat, qui avait ouvert le score ! Pour rappel, c'est également à Geoffroy lors du terrible barrage retour contre Auxerre que Mahdi Camara avait trouvé pour la dernière fois le chemin des filets...

Le LOSC a battu le FC Lorient (3-1) cet après-midi au stade Pierre-Mauroy. Auteur de son 5e pion de la saison de L1, Rémy Cabella a ouvert le score dès la 13e minute d'un tranquille plat du pied gauche et s'est montré bien plus adroit que son coéquipier Jonathan Bamba, qui a raté l'immanquable à la 80e. Entré en jeu à la 67e minute, le Merlu Adil Aouchiche n'a pas inquiété les Dogues. L'ancien protégé de Claude Puel devra encore attendre pour se montrer décisif cette saison dans l'élite...

Resté sur le banc des Lions de l'Atlas contre le Brésil et le Chili, Benjamin Bouchouari avait des fourmis dans les jambes hier. Après avoir joué tout le match (son 25e en vert) contre les faibles Chamois Niortais, le milieu de terrain est revenu pour le journaliste Antar Abdelwarit sur sa récente expérience en sélection marocaine.

"Franchement, c'était bien, j'ai appris beaucoup de choses. Ça s'est bien passé, le groupe est très sympa. C'était bien pour moi de voir comment ils jouent, ce dont j'ai encore besoin, ce que je dois encore améliorer. C'était bien, malheureusement je ne suis pas rentré. C'est le mektoub, on travaille inchallah pour le futur, ça va le faire. Le prochain objectif c'est la CAN U23 au Maroc. Devant notre peuple, inchallah on va faire tout pour gagner. C'est possible, on a une bonne équipe avec des bons joueurs. C'est à nous de le montrer inchallah. Mon message pour le peuple marocain ? Je vous aime. Inchallah, je veux vous rendre fiers inchallah."

La CAN U23 se déroulera du 24 juin au 8 juillet. Outre le pays hôte, sont qualifiés le Congo, le le Ghana, la Guinée, l’Égypte, le Niger, le Mali et le Gabon, qui a éliminé aux tirs au but le Cameroun de Bryan Djile. On aura noté que la fédération camerounaise de football a posé une réserve auprès de la CAF, accusant un joueur gabonais d'avoir une double identité et d'avoir en fait 25 ans. Dans un communiqué paru avant-hier, la fédération gabonaise a affirmé que le joueur concerné a bien 19 ans. Décidément, l'âge des footballeurs africains fera toujours débat...

Champions de MLS en titre et auteur de 6 pions en 7 matches officiels joués cette saison avec le Los Angeles FC, Denis Bouanga a évoqué son expérience stéphanoise ce week-end dans un entretien accordé à RMC. Extraits.

"En partant de France, j'ai laissé Saint-Etienne en deuxième division…  J’y pense toujours. Ce n’est pas dans ma nature de faire descendre une équipe telle que l’AS Saint-Etienne. Je me sentais vraiment bien là-bas, c’est pour cela que j’y suis resté trois ans malgré des opportunités. Je voulais vraiment oublier cette descente, j’étais touché pour la ville qui pue le football, pour les supporters. Je comprends ces supporters qui voulaient des explications, parfois plus que des explications et ça pouvait devenir dangereux.

Cette descente m’a suivi un bon bout de temps car je ne suis pas parti de suite. J’ai joué un match de Ligue 2 et je me suis fait expulser, j’avais toujours une haine en moi d’avoir fait descendre le club. L’arrivée de Pascal Dupraz m’avait remis sur des bons rails mais ç’a été malheureux pendant quelques mois après la descente.  Je suis toujours le club. J’ai encore des amis là-bas et c’est un club auquel je resterai attaché… même si je fais partie de ceux qui ont fait descendre le club. J’espère qu’ils remonteront."

Se retrouvant à jouer le maintien en N3 après avoir caressé l'espoir de viser la montée, la réserve de l'ASSE reste sur deux défaites. Avant de recevoir Chambéry cet après-midi, Razik Nedder espère dans Le Progrès que ses protégés vont renouer avec le succès.

"On va jouer un match très important à domicile ce dimanche, ce sera un match couperet. Contre Rumilly-Vallières, il nous a manqué le joueur capable de faire la différence dans les vingt derniers mètres où nous avons été trop tendres. On espère être plus armés dans ce genre de match et ce dès dimanche. On veut retrouver notre efficacité offensive pour bonifier nos temps forts et ainsi prendre des points importants en cette fin de saison."

Impliqué dans l'ouverture du score de son club formateur en ayant donné le ballon à Jean-Philippe Krasso qui a parfaitement servi Ibrahima Wadji, Dylan Durivaux a été ciblé par son entraîneur Bernard Simondi à l'issue de la rencontre. "On pouvait espérer davantage mais on a fait preuve de maladresse dans la sortie de nos ballons et certains de nos choix nous ont été préjudiciables, notamment sur le premier but encaissé. Ce n'est pas les Verts qui ont marqué, mais nous qui leur avons offert" à pesté celui qui a terminé sa carrière de joueur à l'ASSE en 1984.

Directeur du centre de formation du MHSC après avoir exercé les mêmes fonctions à l'ASSE (de 2000 à 2003), à Sedan, au PSG et à, Monaco, Bertrand Reuzeau (57 ans depuis hier) parle du nécessaire accompagnement des jeunes qui ne signeront pas de contrat pro dans l'excellente rubrique Prolongation du quotidien régional Ouest-France. Extraits.

"Tous nos joueurs au centre de formation sont sous convention de formation. On a une obligation d’avoir une formation sportive et une formation qualifiante professionnelle, à côté. On met en place pas mal de choses. À la sortie, pour ceux qui ne sont pas conservés, il y a plusieurs orientations. Pour ceux en fin de contrat aspirant, généralement en terminale, le but, c’est de leur faire intégrer une université et de les faire devenir des étudiants lambda. Il n’y en a pas beaucoup, ils ne sont généralement pas très chauds à l’idée de faire ça parce qu’ils ont encore l’objectif de devenir professionnels.

En fonction des centres, le joueur peut également intégrer un club professionnel un peu moins huppé. Troisième opportunité, ceux qui ne réussissent pas peuvent être recrutés par des clubs amateurs, après leur contrat stagiaire. Il y a également une autre possibilité mise en place avec la fédération. Pour quelques élèves en fin de terminale, qui veulent un projet vraiment différent, il y a la possibilité de les intégrer dans les universités américaines pour jouer au foot et être pris en charge financièrement pour faire leurs études. On leur propose, on leur dit d’aller faire les concours.

On sensibilise tous les jeunes à la possibilité d'un échec. Il y a les entretiens individuels, environ deux ou trois par saison, les évaluations en interne, avec les staffs. On les prévient, en leur disant que les objectifs ne sont pas encore atteints. Il ne faut pas trop de joueurs dans les centres de formation. Notre plus gros boulot en fin de saison, ce n’est pas de s’occuper de ceux qui réussissent. Pour eux, c’est facile. On passe beaucoup de temps à s’occuper des autres en fonction de leurs souhaits et de leurs possibilités. On propose aussi, avec la fédération et la Ligue, on envoie une liste de tous les joueurs qui ne sont pas conservés. Notre date butoir, pour proposer un contrat à un joueur, c’est le 30 avril. À partir de début mai, on fait suivre la liste aux autres clubs pour ceux qui pourraient être intéressés.

Est-ce que les parents sont lucides sur le niveau de leur enfant ? Ça dépend des familles. Souvent, c’est compliqué. Surtout, à partir d’un certain âge, ils ont tous un agent. Ces conseilleurs leur disent qu’ils peuvent leur trouver d’autres clubs en Europe. Je trouve que l’entourage manque beaucoup de lucidité. Parfois le père rêvait de faire une carrière et vit celle de son fils par procuration. Il est très présent. Le football véhicule beaucoup d’argent, certains parents se disent que leur fils va leur permettre de s’en sortir socialement. Ça pose des problèmes sur le plan psychologique pour des gamins de 15 à 17 ans.

Dans tous les clubs où je suis passé, on avait un psychologue. Souvent, on a un référent socio-éducatif. On a une obligation de rendez-vous avec le psychologue au moment où le joueur entre au centre de formation. Ensuite, il est à disposition des jeunes, en fonction des besoins. L’accompagnement en France est plutôt bon. On leur apporte beaucoup pendant leur formation. Ils sortent presque tous avec des diplômes, des formations. Ils ont, en plus du football, quelque chose entre les mains. Comme un élève lambda de leur âge. Le plus difficile, c’est de leur faire comprendre qu’il y a autre chose que le football.

Il faut être plus sélectif pour les jeunes qui entrent dans les structures de haut niveau en formation. Vous aurez toujours le même nombre de joueurs qui finit pro. Ce n’est pas la peine d’augmenter les effectifs. Ça n’aura pas d’incidence sur le nombre de contrats professionnels. Au contraire, il y aura encore plus de joueurs en échec. S’il y a moins de joueurs dans les centres, ça nous permettra de nous occuper encore mieux d’eux.

Il y a le potentiel, le talent mais également le mental pour vouloir réussir. Si on les compare aux jeunes de leur âge, au lycée, il n’y en a pas beaucoup qui savent concrètement ce qu’ils veulent faire de leur vie. Ils ont la chance d’avoir la possibilité d’être footballeurs. En plus, ils poursuivent leurs études. Un gamin qui choisit une bonne structure, il aura une chance d’être professionnel, mais il aura également une vraie valeur ajoutée avec les diplômes obtenus. J’ai l’exemple d’un de mes enfants. Il a été dans un centre de formation, il n’a pas réussi et aujourd’hui il est aux États-Unis, il va finir son cursus universitaire. C’est aussi grâce au football."

Alors que son équipe était menée 4-0 à domicile par le PSV Eindhoven, Oussama Tannane a magnifiquement sauvé l'honneur de NEC Nimègue ce soir en marquant deux buts lors de la 27e journée de Eredivisie : le premier d'une frappe du gauche aussi enveloppée que lui en pleine lucarne, le second d'un coup franc tellement puissant que l'ancien milieu offensif stéphanois a dû céder sa place sur blessure après l'avoir tiré !

Restant sur deux victoires tandis que la réserve stéphanoise vient d'enchaîner deux défaites, Chambéry espère s'imposer ce dimanche après-midi au centre Robert-Herbin lors de la 20e journée de N3, comme l'attestent ces déclarations de l'entraîneur savoyard Cédric Rullier parues dans Le Dauphiné Libéré.

"Le maintien se jouera entre 6 équipes, puisqu’entre Domérat 11^e et la réserve de Saint-Etienne 6^e , il n’y a que 7 points d’écart et il reste 7 rencontres à disputer. On est sorti de la zone rouge et nous nous concentrons sur le match à Saint-Etienne. Les Verts sont 3 points devant nous, si nous gagnons, nous reviendrons à leur hauteur. Pour arriver à nos fins, nous nous concentrons sur notre jeu. Lors des deux dernières rencontres, nous avons, de nouveau bien défendu, laissant très peu d’occasions à nos adversaires. Il faudra continuer sur cette dynamique face à cette belle équipe stéphanoise qui fait partie, des trois ou quatre meilleures équipes de la poule. En ce moment nous sommes en difficulté devant le but adverse, tant nous ratons un trop grand nombre d’occasions, nul doute que la rentrée de Nikola Volic et le travail effectué cette semaine devraient payer."

L'inoxydable Nassim Akrour, qui fêtera dans 3 mois ses 49 ans, sera lui aussi du déplacement !

Thierry Laurey, avec le Paris FC, était de retour à Valenciennes, où il a joué de 1981 à 1986.

Cette 29ème journée, favorable aux Verts vainqueurs (2-0) les Chamois Niortais qui comptaient dans leurs rangs Dylan Durivaux, mais pas Tyrone Tormin, a été marquée par le triplé de Morgan Guilavogui : ce dernier a permis au Paris FC de Thierry Laurey (qui avait titularisé Yvann Maçon), futur adversaire des Verts, samedi prochain à Charléty, de s'imposer au nez et à la barbe (4-5) des Valenciennois du capitaine Mathieu Debuchy. Stefan Bajic est donc allé chercher cinq fois le ballon au fond de ses filets.
Les Verts devancent désormais le premier relégable, Laval de cinq points et même six si l'on admet que le goal-average extrêmement favorable génère un point supplémentaire. Les Mayennais, sans Pierrick Cros, ont été battus (1-0) par les Messins d'Habib Maïga, désormais 2èmes avec un point d'avance sur Bordeaux qui jouera lundi soir contre Guingamp.  Les Anneciens du capitaine Vincent Pajot , laminés (4-0) à Nîmes, pointent maintenant à trois points des Verts et voient se rapprocher le spectre de la relégation, tout comme les Palois de Didier Tholot (qui avait titularisé Henri Saivet), battus par le leader havrais. Hauts Savoyards et Béarnais s'enfoncent et devancent Laval de seulement deux petits points.  
Autre équipe mal en points, mais qui relève la tête : les Ruthénois, futurs adversaires des Verts le 29 avril, ont battu Quevilly Rouen (1-0) : Alpha Nelson Sissoko était, comme d'habitude, titulaire chez les Normands. 
Enfin, les Grenoblois de Vincent Hognon, à la faveur de leur victoire (2-1) sur une équipe d'Amiens qui n'a plus qu'un petit point d'avance sur les Verts, poursuivent leur bonhomme de chemin, bien calés dans le haut du classement.

Les résultats de la soirée de L2 ont été très favorables aux Verts, qui ont logiquement battu la faible lanterne rouge dans l'après-midi. L'ASSE compte désormais 5 points d'avance sur le premier relégable Laval (battu à Metz), 3 sur Pau (battu par Le Havre), Annecy (écrasé 4-0 à Nîmes) et Valenciennes (battu 5-4 par le Paris FC) et 2 sur Rodez (qui a battu QRM). Seule équipe de la seconde partie de tableau à ne pas avoir une différence de buts négative alors que Niort est à -21 et les autres relégables à -11, l'ASSE a désormais 95% de se maintenir en Ligue 2 selon les savants calculs de Fabien Torre.

Titularisé par Thierry Laurey aux côtés d'Yvann Maçon, Morgan Guilavogui a marqué trois buts à Stefan Bajic avant de délivrer une passe décisive ce soir au nez et à la barbe de Mathieu Debuchy, capitaine d'un VAFC qui est revenu trois fois au score avant de concéder un 5e but fatal à la 90e sous le regard atterré de Jérémie Janot.

L'ancien latéral  des U17 de l'ASSE a claqué 13 pions cette saison en L2, soit un de moins que Jean-Philippe Krasso, détrôné ce soir par Georges Mikautadze (auteur contre Laval de son 15e but de la saison). On invite le petit frère de Josuha à se calmer samedi prochain à Charléty pour la venue des Verts....

Brandon Nativoha, auteur d'un doublé pour son retour. (Photo de Thomas 99)

Jean-Philippe Primard refusait de se réfugier derrière cet argument, mais il faut bien admettre que son équipe U15 était amputée de cinq éléments importants opérant avec les U16 (victorieux contre Grenoble), à savoir Maël Massé, Nathan Mouton, Tom Teillol, Paul Eymard et Sonny Yvars, ne parlons pas de Djylian N'Guessan depuis longtemps habitué aux joutes des U17 nationaux. Faire le nul (2-2) sur le terrain de l'AS Saint-Priest, un excellent club formateur, relève donc d'une belle performance, d'autant plus méritante que les Verts ont su revenir au score à deux reprises. 

Les Stéphanois ont fait une belle entame de match, présents dans le jeu et maîtrisant l'aspect défensif. Ils devaient cependant s'incliner à la 22ème, à la suite d'un corner repris de la tête du point de penalty. Le revenant, Brandon Nativoha, allait permettre aux siens d'égaliser à la 35ème minute : après une série de dribbles, il se faisait crocheter à 25 mètres du but sanpriod. Il tirait le coup-franc, logiquement accordé, du gauche et sa frappe enroulée trouvait la lucarne. 1-1, tel était le score au repos. 

La deuxième période a été plus difficile pour les Verts qui perdaient trop rapidement le ballon. Mais solidaires, ils restaient dans le match avant de céder à cinq minutes du coup de sifflet final sur une belle action dans l'axe conclue du droit au ras du poteau par un Sanpriod. Alors que l'on croyait le match perdu, c'est Brandon Nativoha qui, parti à 40 mètres du but, s'échappait, dribblait, pénétrait dans la surface de réparation, et, fauché, obtenait un penalty qu'il s'empressait de transformer. C'était la 80ème minute, le match s'achevait sur ce score nul de 2 à 2. 

La composition : Colombet - Favier, Mical, Granier, Cros - Charros, Poyet (Chakroun, 77ème), Nativoha - Ploton (Patry, 70ème), Chakroun (Castro, U14, 55ème), Patry (Lebrun, U14, 55ème).

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Je suis satisfait du résultat. C'était un match de bon niveau, un match difficile face à une bonne équipe. Nous avons fait une bonne entame mais avons encaissé un but sur corner à la 22ème minute. C'était plutôt équilibré avec des occasions de part et d'autre. Nous avons égalisé peu avant le repos. La deuxième mi-temps a été plus difficile, nous avons "pioché", ayant du mal à garder le ballon. Nous avons cru le match perdu quand Saint-Priest a pris l'avantage à cinq minutes de la fin. Mais Brandon Nativoha a réussi à égaliser sur un bel exploit. Vu le contexte, c'est un belle performance obtenue avec un bel état d'esprit. Les joueurs n'ont jamais abdiqué face à une belle équipe qui nous avait inquiétés à l'aller." 

Sonny Yvars a inscrit un doublé

Les U16 de Kevin De Jesus recevaient en fin de matinée leurs homologues grenoblois qu'ils avaient largement battus à l'aller, le 9 octobre dernier (0-5). Ils ont confirmé cette victoire, même si elle n'a pas été aussi large (3-1) et restent donc sur une dynamique positive avec 4 victoires et un nul pour leurs 5 dernières rencontres. 

Tout s'est joué en première période. Les Verts prenaient rapidement l'avantage avec deux buts du U15 Sonny Yvars bien servi respectivement par Ylan Solvery (9ème) et Kilyan Venière-Jusseron (29ème). Maysson Méité aggravait la marque à la 34ème toujours sur une passe de Kilyan Venière-Jusseron, avant que Grenoble ne réduise l'écart sur un coup-franc excentré, peu avant le repos, à la 40ème.
En seconde période, les Isérois poussaient un peu, mais leurs intentions étaient annihilées par une équipe stéphanoise toute en maîtrise qui remportait donc logiquement le gain de ce match.

La semaine prochaine les U16 défendront leur titre au tournoi de Montaigu.

La composition : Massé - Teillol, Ali Ahamada (Dodote, 60ème), Mouton, Grillot - Eymard, Guerroudj, Venière-Jusseron - Solvery, Yvars, Méité.

La réaction de Kevin De Jesus : "Nous avons fait une bonne entame de match qui nous permet de marquer rapidement et de nous mettre rapidement à l'abri avant que Grenoble ne réduise la marque à quelques minutes de la mi-temps. Cette première mi-temps m'a donné satisfaction avec une bonne maîtrise dans le jeu et des intentions qui ont été concrétisées au tableau d'affichage. Après le repos, Grenoble a poussé pour revenir au score, mais nous avons gardé la maîtrise du match sans toutefois marquer de nouveau. Nous avions une équipe jeune avec 5 joueurs U15, c'est donc un résultat positif qui marque bien notre progression."

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur notre forum : à défaut d'avoir renoué avec un succès qui les fuit depuis deux mois, les U17 ont arraché le nul cet après-midi sur le terrain de Castelnau Le Crès.

Si les Verts ont eu la première occasion de cette rencontre (tête de Bradley Ruiz arrêtée par le gardien), les Héraultais ont profité des largesses de la défense stéphanoise pour ouvrir le score dès la 10e minute. Malgré les percussions d'un Helmi Ben Tiba très actif, les Verts ont souffert en première période face au vent et à un adversaire qui a obligé Lubin Gonnet Leard à sortir le grand jeu pour maintenir son équipe dans le match.

Le portier stéphanois a encore réalisé une parade décisive au début d'une seconde période dominée par des Verts entreprenants mais hélas approximatifs dans le jeu et encore plus sur les coups de pied arrêtés (très mal tirés). A peine entré en jeu à la place d'un Kévin Pédro auteur de beaux jaillissements mais blessé à la cheville droite, Maxime Pérard a raté une première balle d'égalisation à l'heure de jeu, et une seconde vingt minutes plus tard.

Entretemps l'avant-centre U15 Djylian N'Guessan s'est vu refuser pour un hors jeu peu évident un but marqué de la tête sur un bon centre de Helmi Ben Tiba. A force de pousser avec un vent favorable, les Verts ont logiquement égalisé à la 89e sur une frappe de leur latéral droit Farès Ben Rahem qui a été détournée par un défenseur avant de lober le gardien des Bleus. Toujours 3e, l'ASSE compte 2 points de retard sur Monaco (qui reçoit demain l'ASPTT Marseille) et 10 sur le leader niçois, qui a battu le Gazelec Ajaccio.

La compo : Gonnet - Ben Rahem, Camara, Pedro (Pérard, 59'), Gallo - Fernandes, Depalle (Tatuszka, 69'), Ruiz (Prud'homme, 53') - Ben Tiba, N’Guessan, El Jamali.

La réaction de Patrick Moreau : "Les conditions de jeu n'étaient vraiment pas faciles, il y avait beaucoup de vent. Nos adversaires en ont bénéficié en première période, on en a profité en seconde mi-temps. C'est dommage qu'on n'ait pas pu concrétiser les deux ou trois face à face qu'on a obtenus, ça aurit sans doute permis de l'emporter. Mais je suis satisfait du comportement des garçons, ils ont essayé tant bien que mal de produire du jeu. Les garçons ont fait mieux pour ramener un point à Saint-Etienne."

Auteur de ses 7e et 8e buts de la saison après être entré à la mi-temps, Ibrahima Wadji a réalisé une performance peu commune. Il devient le premier Vert à réaliser un doublé en entrant en jeu depuis près de 5 ans. A l'époque, en avril 2018, Robert Beric avait offert la victoire aux Verts contre Troyes (2-1).

En battant Niort 2 buts à 0 cet après-midi à Geoffroy-Guichard, l'ASSE enchaîne un 8e match consécutif sans défaite.

Devant 24 000 spectateurs - record cette saison - les hommes de Laurent Batlles ont affiché un beau visage tout au long de la rencontre. Au coup d'envoi, Saidou Sow prenait la place dans l'axe gauche de Léo Pétrot (suspendu) et Dennis Appiah le remplaçait axe droit. Kader Bamba était préféré à Ibrahima Wadji pour accompagner Jean-Philippe Krasso.

Mais les Verts n'ont pas su forcer le verrou en première période malgré plusieurs occasions. Ils ont même failli se faire punir en contre mais par deux fois, les frappes niortaises n'étaient pas cadrées.

A la mi-temps, Wadji remplaçait Bamba, blessé. Un changement qui a fait basculer la rencontre. Cinq minutes plus tard, Jean-Philippe Krasso profitait d'une perte de balle des Niortais dans leur camp pour lancer Wadji. L'attaquant ne tremblait pas et ajustait Michel d'une frappe sous la barre (1-0, 51e). Sur le coup d'envoi, Wadji à nouveau lancé en profondeur, était plaqué au sol avant sa frappe. L'arbitre accordait un pénalty que Jean-Philippe Krasso envoyait dans le Kop Sud, son premier raté dans l'exercice cette saison.

Les Verts continuaient de pousser et à la 72e minute, Krasso lançait Niels Nkounkou sur le côté gauche. Son centre ras terre trouvait Wadji qui n'avait plus qu'à pousser le ballon dans les filets (2-0, 72e).

Les Stéphanois n'avaient plus qu'à gérer une rencontre parfaite, ponctuée d'une victoire sans but encaissé ni aucun carton reçu. Au classement, l'ASSE est toujours 12e mais avec temporairement 5 points d'avance sur le premier relégable.

Comme le souligne aujourd'hui le site Grenoble Foot Info, l'ASSE est leader de L2 au classement des "expected goals" (xG), probabilités qu'une occasion soit convertie en but. Alors que les Verts affichent un xG de 1,77 par match, le GF 38 a le plus faible ratio du championnat (0,95). Ce qui n'empêche pas les hommes de Vincent Hognon de compter actuellement 8 points d'avance sur les protégés de Laurent Batlles...

Comme l'avait fait son défenseur central Terence Kongolo quelques jours plus tôt, l'entraîneur havrais Luka Elsner est revenu en conférence de presse sur le dernier match de son équipe, attendue ce soir à Pau.

"Le scénario de notre match contre Saint-Etienne a vexé et secoué mes joueurs. Tant mieux ! C'est un scénario qui permet d'enclencher une réflexion, en tout cas d'apprendre une leçon. Quand tu manques de vigilance... On a pris une belle leçon tout en ayant malgré tout pris un point qui nous permet de poursuivre notre série d'invincibilité. C'est aussi pour nous un apprentissage. On a fait vivre ce genre de scénario à quelques équipes cette saison, on l'a vécu nous mêmes face aux Verts... C'est bien."

Entraîneur d'une équipe ruthénoise qui recevra l'ASSE le 29 avril lors de la 33e journée, Didier Santini évoque la lutte pour le maintien dans Centre Presse Aveyron avant d'accueillir une équipe de QRM (8e avec 39 points) n'ayant plus grand chose à craindre ou à espérer.

"On a enchaîné 3 succès avant la trêve internationale, ça nous a permis de sortir de la zone rouge mais on a le même nombre de points que Laval, premier relégable. La lutte pour le maintien concerne de nombreuses équipes car on voit bien que même Saint-Etienne qui est 12e n'a que 2 points de plus que nous. On doit aller chercher 12 points pour se maintenir car je pense que ça devrait se jouer à 43 points. Il faut prendre les points rapidement, et notamment à la maison."

Antépénultième à 5 points du premier relégable et à 7 points de l'ASSE, le DFCO, qui se déplace ce soir à Caen, est bien parti pour descendre en National. Au point qu'un ancien entraîneur stéphanois a failli débarquer lors de la trêve internationale selon la dernière édition du Bien Public.

"A dix journées de la fin du championnat, Olivier Delcourt a bien songé à provoquer le fameux électrochoc inhérent à un changement d'entraîneur. L'idée de faire appel à un pompier de service a taraudé le président du DFCO. Le CV de Pascal Dupraz est arrivé sur son bureau, suscitant une certaine réflexion. Finalement, le choix a été fait de laisser Omar Daf aux manettes."

Après avoir lâché leurs premiers points dimanche dernier à Yzeure dans les dernières secondes, les Vertes doivent à tout prix se relancer ce dimanche à domicile face à Toulouse si elles veulent garder la 1ère place au classement.

En effet, le nul des Vertes conjugué à l'écrasante victoire des marseillaises face à Albi (6-0) a totalement relancé le suspens pour l'accession à la D1. Seulement 3 points séparent désormais les Amazones des sardines, à 6 matchs de la fin du championnat (avec notamment un déplacement à Marseille lors de l'avant dernière journée...).

Espérons une 16ème victoire pour nos Vertes afin de mettre la pression sur Marseille qui jouera 2h après à Nice.

ASSE - Toulouse

Dimanche 2 Avril 

13H

Stade Salif Keita - L'Etivalliere

Le youtubeur Samos a posté hier un sympathique reportage de 23 minutes sur l'ASSE. Il a profité de sa plongée dans la fièvre verte pour recueillir à GG les propos de plusieurs supporters dont Parasar, cofondateur de Poteaux Carrés et auteur de La Passion selon Saint-Etienne (éd. en Exergue).

Entraîneur du Stade Malherbe de Caen, 6e de L2 avec 7 points de retard sur le 2e Bordeaux mais 10 points d'avance sur le 12e Saint-Etienne, Stéphane Moulin évoque la lutte des Verts pour le maintien dans la dernière édition du quotidien Ouest-France.

"Je considère qu’on fait pour l’instant une bonne saison, on a 8 points de plus au même stade. Notre objectif était de faire mieux. On est en capacité de le réaliser et il le faut. Le championnat n’est joué pour personne. Il y a 30 points en jeu, on veut déjà dépasser la barre des 50. Quand je vois Dijon et Saint-Étienne... Personne n’est à l’abri. Il ne faut pas fanfaronner !"

S'apprêtant à faire son retour dans le Chaudron 10 mois après le terrible dénouement de la dernière saison, l'ancien Auxerrois et actuel Chamois Quentin Bernard s'est confié au Courrier de L'Ouest. Extraits.

"Quand Birama Touré marque le dernier tir au but, j’ai voulu courir vers Donovan Léon mais quand j’ai vu la foule arriver, on s’est vite réfugié dans le couloir des vestiaires. On voyait au fur et à mesure des tirs au but que des supporters commençaient à envahir le terrain. Pour eux, c’était un drame. Quand tout va bien, le Chaudron peut être une des plus belles ambiances d’Europe. Mais, à l’inverse, il y a une telle passion qu’il y a eu ce soir-là des débordements excessifs. On a été bloqué pendant deux heures dans les vestiaires, alors qu’on n’avait qu’une envie, c’était prendre le chemin du retour, pour fêter la montée au stade avec les supporters.

Quand j’étais au pôle Espoir à Châteauroux, j’avais 13 ans, on avait visité le centre d’entraînement à L’Etrat et le Chaudron. Une partie de ma famille vit à Saint-Etienne, d’autres membres, qui sont à Poitiers, font partie de clubs de supporters des Verts. Et pour tout footballeur, c’est un club qui fait rêver. Et même si j’étais évidemment très content de monter avec Auxerre, voir les Verts descendre, ça fait un peu mal au cœur. Ce samedi, je vais de nouveau croiser leur route mais le contexte est complètement différent. Je porte un autre maillot, même si on est un peu dans le même état d’esprit que l’AJA il y a dix mois.

On n’a rien à perdre, personne ne nous voit gagner dans le Chaudron, 8 ou 9 personnes sur 10 pensent qu’on va descendre. Mais si on arrive à faire un exploit malgré les blessés, les suspendus, on revient à 4 points. Ce sera la plus belle ambiance de la saison. Il faut que cela nous galvanise. Il y aura d’ailleurs presque autant de spectateurs pour ce Saint-Etienne – Niort, opposant le 12e de Ligue 2 à la lanterne rouge, que lors du barrage retour contre Auxerre il y a 10 mois. Cela montre bien que ce n’est vraiment pas un club comme les autres !"

Comme le rapporte Le Progrès, Laurent Batlles a évoqué en conférence de presse le ramadan, qui ne concerne que 8 joueurs stéphanois cette saison contre 14 la saison dernière.

"Je les ai rencontrés individuellement. La cellule de recherche et de performance ainsi que le diététicien en ont fait de même. J’avais prévenu les joueurs : on travaille totalement normalement. Après, bien évidemment qu’on regarde si jamais on sent que quelque chose ne va pas. Le ramadan ne guide pas mes choix. Lers joueurs sont responsables et c’est aussi à eux de gérer au mieux le bien manger et le bien dormir. Chacun le vit différemment et nous, on leur apporte notre soutien et on tente de les accompagner au mieux."

Alors que la Premier League va accorder des pauses durant les rencontres afin que les footballeurs de confession musulmane puissent rompre le jeûne durant la période de ramadan, la Fédération française de football et la Commission fédérale des arbitre ont rappelé aux officiels l'interdiction de cette pratique selon la dernière édition de la Pravda.

La Pravda, La Nouvelle République et Le Progrès annoncent le même onze de départ stéphanois contre Niort, à une exception près concernant le joueur qui épaulera Jean-Philippe Krasso en attaque. Le quotidien sportif titularise Ibrahima Wadji, la presse régionale lui préfère Kader Bamba.

La compo probable des Verts contre les Chamois : Larsonneur - Appiah, Briançon, Sow - Cafaro, Bouchouari, Fomba, Lobry, Nkounkou - Wadji ou Bamba, Krasso.

Titulaire comme Falaye Sacko et Wahbi Khazri, Arnaud Nordin a ouvert le score ce soir au Vélodrome dès la 12e minute sous les yeux de Jordan Veretout (titulaire) et de Dimitri Payet (entré en jeu à l'entame dun dernier quart d'heure). Fort de son 5e pion claqué cette saison avec les pailladins dans l'élite, l'ancien numéro 18 de l'ASSE a battu lors de ce match nul son modeste record stéphanois (4 buts marqués en L1 en 2020-2021 et en 2021-2022).

GOL DO MONTPELLIER!

Após longa checagem do VAR, o gol do Arnaud Nordin foi validado para os visitantes!

Olympique de Marseille 0 x 1 Montpellier

🏆 Campeonato Francês

🎥 Reprodução pic.twitter.com/vwofOLRAOj

— Goleada Euro (@goleada_euro) March 31, 2023

Les Niortais sont fortement pressentis pour être les premiers adversaires des Verts à prendre 0 point sur 6 contre Sainté (Laval est le seul autre club qui peut encore nous offrir ce bonheur lors de cette triste saison). Mais ne vendons pas la peau des Chamois avoir de les avoir tués !

Même si elle est lanterne rouge, même si elle est la seule défense de L2 encore plus perméable que celle des Verts, même si elle sera privée demain de quatre joueurs importants (notamment de son meilleur joueur Bilal Boutobba, impliqué dans 48% des buts inscrits par le club des Deux-Sèvres), la formation de Bernard Simondi caresse l'espoir de ne pas repartir bredouille d'un Chaudron qui devrait battre demain son record d'affluence de la saison.

S'apprêtant à revenir à Geoffroy-Guichard 10 mois après y avoir joué aux côtés de Gaëtan Charbonnier lors du terrible barrage remporté aux tirs au but par l'AJA, Quentin Bernard ne s'avoue pas vaincu d'avance lors de ce match d'ouverture de la 29e journée de L2. "Il nous reste dix finales à jouer. Et si on arrive à faire un exploit à Saint-Etienne, malgré nos absents, on revient à quatre points des Verts" a déclaré dans Le Courrier de l'Ouest le latéral gauche de 33 ans.