Razik se souvient de Wesley

13/04/2023
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Razik Nedder est revenu pour 90 Football sur les vertes années de Wesley Fofana, une fois n'est pas coutume en grande souffrance hier face à l'attaquant du Real Vinicius lors de la défaite de Chelsea à Madrid en quart de finale aller de la Ligue des Champions.

"A l’époque c’était son grand père qui s’occupait de lui. C’est vrai qu’il a accepté assez rapidement de nous rejoindre alors que c’était un garçon qui était déjà pas mal sollicité. Pendant ses années 14-15, ce sont des joueurs qui restent dans leur club amateur, qu’on ne récupère qu’en U16. Souvent dans leur club amateur ils sont tellement importants ces joueurs-là qu’ils jouent à des postes-clés. Il jouait au milieu de terrain.

Wesley avait une détermination au-dessus de la moyenne, une agressivité que normalement un jeune de 12 ans n’a pas forcément. C’est ce qui a aussi été difficile à gérer dans son parcours car c’est un garçon impulsif. On ne gère pas Wesley comme on gère le reste d’un groupe. Le problème, c’était les règles. Quand il y a beaucoup de règles à assimiler, c’est dur pour lui. L’idée, c’était de lui dire : « Attention, tu ne respectes aucune règle ». L’idée, c’était de lui mettre un petit coup de pression pour lui faire peur. Je pense que ça a marché. C’est un épiphénomène, ça a été très court.

Il a fallu avoir une discussion avec lui. En lui disant : « Tu feras sûrement carrière au milieu. Par contre tu peux devenir un joueur de Ligue des Champions dans l’axe. Tes qualités peuvent faire de toi un défenseur moderne et de très haut niveau. On pense pouvoir t’emmener faire une grosse carrière à ce poste-là." J’ai le souvenir de séances quasiment dédiées à lui. Il y a tout le monde sur le terrain mais on ne travaille quasiment que pour lui. Il répète des sorties de balle avec le gardien qui lui met les ballons dans ses 5m50, des mecs qui sortent sur lui au pressing. Cette individualisation-là, le fait qu’il l’assimile, je pense que ça a été un tournant dans sa formation.

Je me souviens d’un match de Gambardella où on est mené au score 3-1 contre l’AJ Auxerre, on est à 10 contre 11. Pour beaucoup on était mort parce qu’on est à la 87e ou à la 88e minute. On a un fait de jeu, il se trouve qu’on a un joueur qui se blesse. Tout le monde se réunit un peu devant le banc de touche. Et là j’harangue tout le monde en disant « les gars, je sais qu’on va le faire ! ». Et là il y a Wesley qui relaie le truc : « Hey les gars, il a raison ! » Et c’est parti quoi, on renverse le match parce que t’as ces joueurs-là. Il avait été monstrueux sur la campagne de Gambardella. Il avait un truc fort, Wesley, c’est qu’il est apprécié d’un groupe. Le climat et le contexte dans lequel il est lancé en pro était propice à sa réussite. Sur ses premières apparitions, il a la chance de jouer dans une équipe qui tourne coachée par Jean-Louis Gasset, entouré de joueurs comme Loïc Perrin et Yann M’Vila. Automatiquement, ça rend les choses plus simples."

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