Kurt Zouma a connu aujourd'hui le bonheur suprême de soulever un trophée ! Les U16 de l'équipe de France ont gagné à Manisa (Turquie) la finale de l'Algean Cup contre le pays hôte (3-1). Le jeune défenseur stéphanois a joué l'intégralité du match en défense centrale.

Selon son père, interviewé dans le quotidien brésilien Gazeta do Povo, Ilan est au Quatar depuis hier et devrait s'engager ce week-end avec Al-Rayyan* jusqu'en mai. Un contrat de courte durée qui lui permettra de retourner au Bresil dès la fin du championnat quatari. Très proche de signer avec le Racing Santander, l'ancien attaquant stéphanois avait aussi des contacts avec l'Internacional, Cruzeiro, Grêmio, Atlético Mineiro, Santos, Palmeiras et Birmingham.

*Al-Rayyan est le club de Pascal Feindouno et l'ancienne formation de José Aloisio

Alors que le destin aurait pu lui donner l'occasion de rejouer dans le Chaudron, Fabien Boudarène a officiellement résilié son contrat avec Vannes. Selon Ouest-France, il n'ira pas à Arles. Selon sa belle soeur, il ne partira pas en Chine. Où vas-tu Bibi ?

Dominique Rocheteau, Jean-Michel Larqué, Dominique Bathenay et Thierry Oleksiak ont joué dimanche dernier avec le Variétés Club de France à Espelette (Pyrénées-Atlantiques). Selon Sud-Ouest, cette rencontre était destinée à financer deux associations humanitaires (Espérance, Les Amis de Boubacar).

Quelques heures avant de retrouver son ancien acolyte du banc stéphanois lors de cette maudite saison 2000-2001, Rudi Garcia a évoqué en conférence de presse ses relations avec Jean-Guy Wallemme.

"Les choses sont claires, on s'entend très bien. Avec Jean-Guy, on a eu des occasions de se voir depuis qu'il a pris Lens. Je trouve qu'il fait du très bon travail, leur objectif est en bonne voie. Ça n'empêche pas - mais pourquoi revenir sur le passé ? - que j'ai toujours dit qu'un binôme à la tête d'une équipe ne pouvait pas fonctionner. Donc voilà, avec l'affaire des faux passeports, les choses étaient compliquées. Mais c'est un match LOSC - Lens, pas Garcia - Wallemme. Je serai heureux de le saluer, et on se concentrera sur nos équipes respectives."

Troisième extrait du livre de Jean-Michel Larqué "Vert de rage" (éd. Calmann-Lévy) sorti avant-hier en librairie.

"Il y avait une super ambiance à Saint-Etienne ! Et j'étais avec de bons copains. Sans doute plus dans les années 1970 qu'aujourd'hui, le moins que l'on puisse dire, c'est que cette ville n'était pas glamour ! Mais je m'y amusais bien. Après les matches, on allait parfois boire un verre au Whisky club... Là-bas, on vit simplement mais agréablement. Et nous, nous étions juste une équipe de garçons modestes et bien élevés. Quand j'entends aujourd'hui que certains joueurs arrivent en retard à l'entraînement, je ne m'y fais toujours pas ! Je suis resté treize ans à Saint-Etienne. Une saison représentant environs 300 jours d'entraînement, j'ai donc eu, peu ou prou, 4000 rendez-vous au club dans ma carrière et je n'ai jamais vu un joueur arriver en retard. Jamais !"

Venus présenter en Angola leur candidature pour la Coupe du Monde 2022, les représentants du Qatar ont annoncé que Roger Milla avait accepté d'être leur ambassadeur. "Le Moyen-Orient n'a jamais eu l'honneur d'accueillir le Mondial. C'est un projet formidable et je veux aider le Qatar à réaliser son rêve" a déclaré l'ancien attaquant stéphanois.

Idriss Saadi fait partie du groupe retenu par Abdel Bouhazama pour le 32ème de finale de coupe de Gambardella qui se déroulera demain à Istres à 14h30.

"J'alignerai l'équipe la plus compétitive du moment. Certains garçons évoluant en CFA2 comme Saadi, Salabiakou ou Ghoulam ont été mis à ma disposition. Seuls Néry (suspendu) et Brioude (blessé) manqueront à l'appel" nous a confié ce soir l'entraîneur des U19.

Homme de champ le plus utilisé cette saison chez les Lionceaux, Damien Perquis va parapher une prolongation de contrat de deux ans  avec le FC Sochaux-Montbéliard. L'ancien défenseur stéphanois explique son choix aujourd'hui dans L'Est Républicain.

"Depuis que Francis Gillot est là, j'ai élevé mon niveau dans beaucoup de domaines : le physique, l'aptitude aux duels et certaines façons d'aborder des situations de jeu... La concentration est le principal défaut de mon être mais ça se gomme au fur et à mesure. J'ai vraiment pris conscience au fil des derniers matchs qu'il était capital d'être concentré de la première à la dernière minute...

La signification de ce nouveau contrat qui va courir jusqu'en juin 2013, elle est simple. J'ai senti la confiance des dirigeants. C'est déjà un bon point ! Je n'oublie pas aussi qu'on m'a accueilli les bras ouverts ici et que depuis tout est OK sur tous les plans : sportif, familial... Je m'entends avec tous mes coéquipiers, le courant passe bien avec le staff, bref j'étais prêt à m'investir...

Par le passé le club a beaucoup vendu : Pedretti, Monsoreau, Paisley, Frau, etc. Là, on s'aperçoit qu'on arrive à préserver la fournée qui arrive. Marvin Martin a prolongé juste avant moi et il y en aura encore d'autres après. Garder les jeunes est un bon moyen de faire passer un cap au club. Grandir avec ce groupe-là est un challenge très intéressant."

Approché par l'ASSE (cf potins d'hier), l'arrière-gauche de Benfica José Shaffer a été prêté à Banfield (Argentine), l'ancien club de Daniel Bilos.

Demain soir, Lens accueille Lille lors de la 22ème journée de L1. Avant de retrouver son ancien co-entraîneur de l'ASSE Jean-Guy Wallemme, Rudi Garcia évoque ce ch'ti derby.

"Je me suis toujours identifié à mes couleurs, dans tous les clubs où je suis passé. Je suis resté six ans au LOSC, ce n’est pas rien. Que ce soit en pro ou en équipe réserve, les derbies contre Lens ont toujours été très disputés. J’en ai de gros souvenirs. Mais j’ai toujours dit qu’il s’agissait surtout d’une affiche pour les supporters. Les joueurs restent de moins en moins longtemps dans leur club, ce qu’il fait que les joueurs du cru sont plus rares. Cela se perd, mais on peut encore jouer sur l’aspect régional avec les joueurs dans la préparation du match en leur rappelant le club qu’il représente et ce que cela comporte."

Bonne nouvelle, pour tous ceux qui ne pourront pas se rendre à Villefranche-sur-Saône pour les 16ème de finale de la Coupe de France : le match sera diffusé en direct sur Eurosport France. L'information a été confirmée ce matin par le service "Relations abonnés" du groupe Eurosport.

Selon le Progrès, c'est aujourd'hui de 14h à 19h au siège du club à Villefranche sur Saone que seront vendus 2000 billets pour le match Villefranche-ASSE du 3 février à 18h. Ces billets à 10€ donnent accès à la main courante.

Par ailleurs 700 billets sont réservés aux sups stéphanois.

Le stade sera évidemment plein, avec environ 3200 spectateurs.

Jacques Santini se livre aujourd'hui dans L'Yonne Républicaine. Extraits.

Avez-vous fait une croix sur votre carrière d'entraîneur ?

Pas du tout, je suis toujours un grand passionné. Je ne désespère pas de retrouver un jour un banc, à condition que je trouve le bon projet, celui qui m'intéresse. Ça compte beaucoup plus que le nom du club ou les personnes qui le composent.

Pourquoi avez-vous répondu à l'appel de l'ASSE ?

C'est mon club de coeur. C'est à Saint-Etienne que je me suis forgé un palmarès et une expérience sportive. J'ai grandi dans ce club à travers des valeurs d'humilité et de travail. Aujourd'hui, c'est à moi de transmettre ce que j'ai appris lorsque j'étais manager à Lyon ou à Tottenham.

Dans quels domaines interviendrez-vous ?

Je n'interviens pas. Je suis simplement là dans un rôle de conseiller, afin d'améliorer les compétences en place, d'envisager la politique du club dans le présent et le futur. La commission technique et sportive que je dirige aura simplement un rôle consultatif auprès des deux présidents. Il n'est pas question que j'intervienne ni sur la composition de l'équipe, ni sur le recrutement.

Il n'y a donc pas de problèmes avec Christophe Galtier ?

Il n'y en a jamais eu. Et je ne rentrerai pas dans ces combats d'arrière-garde. Les rôles sont clairement définis et je le répète, je suis quelqu'un de loyal.

Deuxième extrait du livre de Jean-Michel Larqué "Vert de rage" (éd. Calmann-Lévy) sorti hier en librairie.

Le septuple champion de France stéphanois évoque son premier entraîneur à l'ASSE.

"Jean Snella arrivait aux entraînements avec trois sacs à pommes de terre sur le dos, de gros sacs marron, en toile de jute. Dans chacun, il avait mis dix ballons. De magnifiques balles de la marque Hungaria, en fleur de cuir. Il les avaient dégonflées, fait sécher loin d'une source de chaleur, graissées, regonflées et pesées. Lui, l'entraîneur des pros qui allait être sacré champion de France ! Il sortait dix balles d'un sac et nous disait : "Messieurs, régalez-vous " ! Quand il faisait très beau, l'après-midi, il faisait venir les jeunes, dont Hervé Revelli, Georges Bereta, Aimé Jacquet et moi-même, il nous donnait de bons ballons et nous autorisait à jouer pieds nus sur le terrain d'honneur. C'était notre récompense pour avoir bien bossé à l'entraînement. A cette expérience très tactile, nous prenions beaucoup de plaisir."

Après avoir battu la République Tchèque (3-1) dimanche et la Grèce (6-0) mardi,  l'équipe de France des U16 a remporté aujourd'hui son troisième match de poule contre la Roumanie (2-0) à Izmir.

Le défenseur central stéphanois Kurt Zouma, qui avait disputé l'intégralité des deux premières rencontres, a joué le dernier quart d'heure de ce match sans enjeu. Il a été ménagé en vue de la finale du tournoi contre le pays hôte (Turquie), samedi à 13h00.

Amine Linganzi (20 ans) a signé hier soir un contrat de 3 ans et demi avec Blackburn, actuellement onzième en Premier League. Le milieu de terrain défensif était entré en jeu à trois reprises en L1 la saison dernière sous l'ère Laurent Roussey. La nouvelle recrue des Rovers revient pour nous sur son transfert.

"Autant ça se passait très bien avec Laurent Roussey, qui m'a permis de faire mes débuts en ligue 1 et de taper dans l'oeil des recruteurs anglais, autant ça se passait très mal avec Alain Perrin. J'ai compris cet été lors des matches amicaux qu'il ne comptait pas sur moi. On a eu une brève discussion, il m'a dit que je ne m'investissais pas assez. Je lui ai dit que je n'étais pas d'accord avec ses reproches mais avec lui il n'y avait pas d'échange... J'ai compris que mon avenir n'était plus à l'ASSE. Je garderai malgré tout de bons souvenirs de mes années stéphanoises. J'ai passé plus de trois ans à Sainté. Ce qui m'est arrivé la saison dernière m'aura fait du bien. J'ai fait mes débuts en pro, j'ai été confronté à des blessures (pubalgie, déchirure aux ischios) puis à des attitudes d'entraîneur.

C'était le bon de moment de partir ! Blackburn me voulait vraiment. J'ai fait un test le 8 décembre qui devait durer deux jours, il a duré deux semaines. J'ai été bien accueilli. Ici ils ne se prennent pas la tête, le staff est cool. J'ai également fait un essai à Stoke City mais Blackburn avait ma préférence. Pour moi c'est un rêve de jouer en Premier League. C'est comme si je rejoignais la NBA ! J'ai confiance en moi et j'ai la chance d'être bien entouré. Dans un premier temps, je vais prendre mes marques en équipe réserve mais j'ai bon espoir de postuler rapidement à une place en équipe première. J'ai pas mal galéré la saison dernière mais j'ai bien récupéré physiquement. J'ai faim !"

Selon la presse portugaise l'ASSE serait sur le point de se faire prêter un latéral gauche argentin de 25 ans : José Shaffer.

Shaffer joue (très peu) au Benfica Lisbonne où il est arrivé en début de saison en provenance du Racing Club. Il est annoncé comme rapide et très très rugueux... Sera-t-il assez rapide pour signer avant la fin du mercato ??

Pascal Carrot va fêter ses 50 ans en Février. Comme cadeau Romeyer lui a fait une grosse commission rien que pour lui : tel le secrétaire d'état aux anciens combattants, Pascal Carrot s'occupera des anciens Verts et accessoirement des relations avec nous les mastres et autres sups excités.

A l'occasion de cette nomination surprise rappelons que Carrot est un Appelou (i.e : il est né à Firminy), qu'il fut formé à l'ASSE et fit ses premiers pas en Pro lors de la saison 82-83. Attaquant pivot (à la mode Compan si on en croit sa bio carrée : http://www.poteaux-carres.com/article-C0020060129204049-19-fevrier-1960-naissance-de-Pascal-Carrot.html), il réalisé une saison pleine l'année de la première descente en 1983/84 avec 9 buts au compteur.

Malgré son statut de rare satisfaction verte, il quitta le navire, pour lui aussi échouer en d2 mais à Valence où il claqua 11 buts. Puis, manifestement désireux de continuer à voyager proche, il partit au Puy, alors terreur de d2, où il enquilla 8 buts la première et 3 buts la seconde saison.

Il finit sa carrière à Pont-Saint Esprit. Voila maintenant on espère l'arrivée prochaine de Clavelloux, Ribar, Daniel, Peycelon, Bellus et Ferri au club.

Damien Perquis s'est confié avant-hier dans L'Est-Eclair. Extraits.

"Je suis resté deux ans à l'ASSE mais, franchement, je ne retiens pas grand-chose de mon passage dans le Forez. Si ce n'est d'y avoir disputé mon premier match en L1, et d'y avoir inscrit aussi mon premier but contre le PSG. A Sochaux, les premiers mois ont été difficiles car le coach ne me faisait pas confiance. Mais Frédéric Hanz a été limogé en décembre 2007. L'élément déclencheur a été l'arrivée de Francis Gillot. Ce dernier m'a dit qu'il ne doutait pas de mes qualités. En tout cas, depuis sa prise de fonction, je n'ai pas manqué beaucoup de matches.

Le championnat est homogène, même si Bordeaux survole la compétition. Nous, on est 13e avec un match en retard et 13 points d'avance sur le premier relégable. L'objectif de Sochaux, qui n'a pas un gros budget, est le maintien. Cela étant, c'est un club où il fait bon vivre, qui ressemble à Troyes.

Je ne suis plus forcément le gamin de 19 ans que Faruk Hadzibegic avait lancé dans le grand bain de la Ligue 2. J'ai mûri dans mon comportement, y compris envers les arbitres. Je dois désormais progresser au niveau de la concentration. Cela m'a coûté quelques mésaventures. Je pense au début de match face à Nancy. Je veux aussi être plus régulier sur la durée.

Vous savez, ce n'est pas parce que je joue en L1 que je me prends pour un autre. À vrai dire, je n'ai pas de nouveaux amis. J'ai conservé les anciens, les vrais, les amis d'enfance, sans oublier les potes du foot que sont Benjamin Nivet, Gaël Sanz, Éric Marester ou bien encore Nicolas Dehon. Car Troyes est resté mon club."

Victime d'une gastro, Jérôme Alonzo a abusé de la chasse d'eau pendant que son suppléant fermait les vannes contre Vannes. Jean-Marc Furlan en a profité pour revoir la hiérarchie des gardiens Canaris. Il s'en explique aujourd'hui dans Presse-Océan.

"Qui va à la chasse perd sa place ! Lubos Kamenar n'a pas pris de but contre Vannes et Le Havre, je serais de mauvaise foi de ne pas l'aligner de nouveau. Je le répète, il a un potentiel énorme. Bien qu'introverti, on sent qu'il a fait des efforts. Il dit des mots, des phrases, il commande un peu plus. Il a choisi d'augmenter son impact, notamment dans l'investissement. Ça l'a réveillé." 

Pascal Feindouno a la cote sur la Côte. Didier Ollé-Nicolle : "C’est un garçon qui est heureux sur le terrain et dans le vestiaire. Il nous ferait du bien." Loïc Rémy : "Il peut nous aider à animer le jeu."

Dans Nice-Matin, le photographe officiel des Verts Philippe Masseguin évoquait hier la situation de l'artiste guinéen.

"Le haut niveau lui manque. J’ai récemment été chez lui à Doha, il ne cesse de regarder des matchs de L1 à la télé. Au Qatar, question foot, il s’ennuie un peu. Les stades sont vides, le jeu est moyen... ça ne correspond pas à ce qu’il a vécu, ni à ce qu’il recherche.  Pascal est un mec qui marche à l’affectif. C’est un grand sensible. S’il se sent désiré, il se mettra en quatre. Dans un vestiaire, c’est un soleil. Les autres l’aiment, donc le suivent. L’argent ? Ce n’est pas son moteur. Mais maintenant qu’il est marié (il a aussi deux filles), c’est sa femme qui surveille les chiffres dans ses contrats. Lui, ce qu’il aime, c’est le foot. Je sais qu’il a une étiquette de noceur. C’est vrai, il aime la fête, mais c’est avant tout un grand pro. Regardez son parcours, il est très rarement blessé."

Dans le cadre de dix jours d’animation "spéciale ASSE" à Annecy, Gérald Passi et Lionel Potillon ont participé cet après-midi à une séance de dédicaces au centre commercial Géant Seynod. Dans la galerie marchande de l'hypermarché, une exposition retrace l’histoire des Verts. Et demain il va neiger sur les lacs, pour le plus grand bonheur de Jean-Pierre François.

Après avoir muselé les Dogues, les Verts de Colmar espéraient déboulonner les Boulonnais en 1/16ème de finale. Mais les Alsaciens n'ont pas réussi à rééditer l'exploit du tour précédent. Défaits 2 buts à 1, ils sont tombés avec les honneurs. Sylvain Meslien est le héros malheureus de cette rencontre : en marquent contre son camp, il a permis aux avant-derniers de L1 de faire le break juste avant la mi-temps en marquant.

Le livre de Jean-Michel Larqué "Vert de rage" (éditions Calmann-Lévy) vient de paraître. Chaque jour, nous vous invitons à en découvrir un extrait dans les potins carrés.

Repéré par Pierre Garonnaire après avoir remporté le concours du jeune footballeur en 1964, Jean-Mimi raconte son premier stage avec les Verts.

"J'ai effectué mon premier entraînement avec le feu et la glace, avec le pôle Sud et le pôle Nord, puisque je m'échauffais avec Aimé Jacquet, qui n'était pas encore titulaire, et René Ferrier, joueur international. Je m'en souviens comme si c'était hier... Ferrier n'avait pas une hygiène de vie très rigoureuse. Il aimait les casse-croûte au camembert et le vin rouge, dès le matin. Beaucoup de camembert et beaucoup de rouge ! Il était en fin de carrière.  A ces entraînements matinaux, où l'on courait beaucoup, Aimé Jacquet, toujours très appliqué, arrivait avant tout le monde. Il avait même pris le temps de cirer la semelle de ses chaussures en cuir. Aimé était méticuleux, soigné, il courait sur la pointe des pieds, impeccable. Une fois en place, dès qu'il avait le ballon, Ferrier me l'envoyait d'un pointu soit dix mètres trop à droite, soit trois mètres trop haut. Je n'ai pas compris tout de suite pourquoi il faisait cela. Puis, je me suis aperçu que le temps que j'aille chercher le ballon, il en profitait pour souffler et récupérer... Il a fini l'entraînement, appuyé contre le mur de l'usine, se soulageant la vessie. Quelle prise de contact !"

Dans un communiqué officiel, l'ASSE a annoncé sa nouvelle organisation résultant de l’Assemblée Générale qui s’est tenue aujourd’hui au centre d’entraînement de L’Etrat. On notera les arrivées de Willy Sagnol et Jacques Santini. Une fois n'est pas coutume, Le Parisien a vu juste ! 

Le Conseil de Surveillance, présidé par Bernard Caïazzo, sera constitué de 12 membres :
- Bernard Caïazzo, Président
- Guy Bidoroni
- Emilio Galluccio
- Eric Gousset
- Patrick Guinard
- Alain Martin
- Olivier Petrini
- Willy Sagnol
- Laurent Simon
- Sébastien Trescartes
- L’Association ASSE représentée par Georges Bereta et Guy Talon

Jean Candel, Président de l’Association ASSE, exercera la fonction de censeur.


Le Conseil de Surveillance a nommé le Directoire, qui sera présidé par Roland Romeyer, assisté de Stéphane Tessier.

Le Directoire, en accord avec le Conseil de Surveillance, a décidé de mettre en place différentes commissions qui seront sous la responsabilité de Roland Romeyer :
- Une commission technique et sportive constituée de plusieurs membres et dirigée par Jacques Santini qui accepte de mettre bénévolement à la disposition du club ses compétences et son expérience.
- Une commission de liaison avec les Anciens Verts et les Associations de Supporters dirigée par Pascal Carrot.
- Une commission économique dirigée par Michel Dulac avec notamment des représentants des collectivités locales et régionales (Conseil Régional, Conseil Général, Saint-Etienne Métropole, Ville de Saint-Etienne et Chambres Consulaires).

Roger Milla critique vertemement la sélection camerounaise dans un entretien publié avant-hier dans le quotidien Le Jour.

"On n’a jamais vu les Lions Indomptables jouer aussi mal (...). L'équipe peine parce qu’elle n’est pas physiquement prête, elle n’est pas non plus tactiquement prête. Mais je ne pense pas que ce soit tout, car, nous connaissons Paul Le Guen, c’est un entraîneur qui a fait ses preuves en club, nous connaissons les joueurs qui sont là-bas. Je pense qu’il y a autre choses qui fait que cette équipe n’ait pas sa sérénité.

Ce n’est pas seulement l’encadrement technique qui peut être fautif. Il peut se trouver qu’entre les joueurs, il n’y a pas d’entente. Ceci peut jouer sur certains d’entre eux et détruire le système de l’équipe. Plusieurs personnes semblent l’oublier. Je ne pense pas que tous ces joueurs qui sont en Angola parlent le même langage, je ne le pense pas. Ce sont des choses qu’il faut revoir et en discuter. Il est quand même inadmissible que dans une équipe, des gens ne puissent pas se parler. A notre époque, quand j’avais quelque chose contre Nkono, Bell ou n’importe qui, je partais vers le concerné et je le lui faisais savoir, et on décidait de trouver la paix pour que les choses avancent. Or aujourd’hui, on voit des joueurs qui ne se parlent pas. Je ne sais pas comment ils vont parvenir à marquer des buts sur le terrain. Il faut dire que plusieurs joueurs sont frustrés dans cette équipe, et c’est ce qui met installe climat malsain entre eux. Quand on va dans une compétition, tout le monde doit avoir le même esprit, tout le monde doit avoir un esprit sain, car, ce n’est que comme ça qu’on peut espérer aller loin.

Ribeiro est là pour trouver des matchs à cette équipe, mais je ne vois pas ce qu’il a fait depuis qu’il est là. Son travail à son poste nous a rapporté combien ? C’est ça son travail. Il ne le fait pas. Au contraire, il mange dans les hôtels pour 1000 Euros, il fait venir des femmes dans les chambres. Non ! Il faut qu’on arrête cela. Pour moi, Alexandre Ribeiro, le coordonateur des Lions est un voyou. C’est vraiment le mot. Ce n’est pas une insulte.

C’est normal que certains ne veuillent pas me sentir au sein de cette équipe, car, je serai forcément un trouble-fête pour nombreux d’entre eux. Je pourrai, par exemple, leur empêcher de faire venir des femmes dans les hôtels où ils vivent pendant la compétition. Je pense que c’est de mon droit : je suis un ancien Lion, je suis ambassadeur itinérant de la présidence de la République. J’ai le droit de regard dans cette équipe. S’il y en a qui ne sont pas contents, c’est leur affaire. Le peuple a besoin de résultats." 

Indomptable, le Roi Lion en profite pour tacler l'ancien Vert Yves Colleu, entraîneur adjoint du Cameroun :

"Je déplore qu’un Camerounais ne soit pas l'adjoint de Paul Le Guen. Avec un Camerounais comme adjoint, je pense qu’il va souvent se ressaisir. Je suis déçu que le staff de l’équipe nationale ne soit constitué que de Blancs. Je n’ai rien contre les Blancs. J’ai d’ailleurs joué contre Paul Le Guen en France et quand j’ai appris qu’il venait entraîner les Lions, j’ai été content, car, je savais qu’il allait apporter une discipline de fer. Mais je sens que ce n’est plus ça, on dirait qu’il est entré dans le système. C’est troublant et ça dérange les Camerounais."

Dans La Provence du 15 janvier dernier, on apprend qu' Alain Bompard a chuté en début d'année en sortant de la mairie d'Avignon. Bilan : fracture du péroné et de la malléole. Actuellement adjoint aux Sports, l'ancien Président de l'ASSE est pressenti pour être parachuté premier adjoint de Marie-José Roig (maire de la Cité des Papes). "Sa cote monte lentement mais sûrement ces dernières semaines. Le maire semble voir en lui un "anti-dauphin", chevronné et chenu, capable d'assumer une délégation générale mais sans lui faire d'ombre."

Après avoir éliminé le LOSC de Rudi Garcia, Colmar s'attaque ce soir à d'autres Ch'tis en 1/16ème de finale de coupe de France : Boulogne-sur-Mer. L'arrière-droit alsacien Malik M'Tir en profitepour rendre hommage à l'un de ses coéquipiers dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace : "Oublier les vraies valeurs, ce n'est pas possible chez nous, ça. Avec des "anciens" comme Sylvain Meslien, on ne fait pas les malins. Il nous recadre vite. C'est un bel exemple pour nous."

Yaya Sanogo fête aujourd'hui ses 17 ans. Pour son anniversaire, la dernière perle du centre de formation de l'AJ Auxerre a eu droit à ses premières minutes en Pro contre Sedan en Coupe de France hier soir.

Rentré à la 108è minute, il a (un peu) participé à la qualification de l'AJA pour les 1/8èmes de finale.

A 17 ans, celui qui fut le meilleur buteur du deriner tournoi de Montaigu est considéré comme un prodige, et serait -déja- sur les tablettes d'Arsenal.

Il sera probablement dans le groupe auxerrois (privé hier à la mi-temps de Niculae sorti sur blessure) dimanche contre les Vert, et fera donc face à son homonyme ivoirien.