Absents à Nancy (en huitième) et à Guingamp (en quart), les Indians Tolosa 1993 seront présents ce soir à domicile. Mais ils ont annoncé qu'ils feront la grève des chants lors des 30 premières minutes de cette demi-finale d'une Coupe de la Ligue qu'ils souhaitent scalper du calendrier dès la saison prochaine (z'ont bien fait de faire cette annonce, on n'aurait pas entendu la différence dans la folle ambiance du Stadium...). 

Dans La Dépêche du Midi, l'ancien et laborieux joueur de l'ASSE Jean-François Soucasse regrette cette initiative des Indians.  Mais l'actuel directeur général du TFC fume le calumet de la paix avec eux. " Le club entend les revendications des Indians par rapport à la suppression de la Coupe de la Ligue. Lors de ses vœux, le président Sadran s'est d'ailleurs prononcé pour cette suppression. Néanmoins, nous aurons besoin de tout le monde ce mercredi pour battre l'OM et aller au Stade de France. C'est une finale qui nous attend !"

Auteur du mythique but du titre de champion de L2 en 2004, Damien Bridonneau vient de nous donner de ses nouvelles.

"Je suis toujours en rééducation et je ne pourrai pas rejouer d'ici la fin de saison. J'ai encore mal au genou et il faut se rendre à l'évidence, je suis devenu inapte pour le sport de haut niveau. Je peux vous annoncer que je mettrai un terme à ma carrière de joueur pro à la fin de la saison. J'aurais aimé arrêter dans d'autres conditions mais c'est comme ça. Je vais partir m'installer en Corse avec ma famille, peut-être que là-bas je jouerai en amateurs.

En attendant, j'espère avoir l'occasion de revenir dans le Chaudron très prochainement. Je vous avais dit que je rêvais de rejouer contre Sainté avant la fin de ma carrière*. Les hasards du tirage au sort ont rendu ça possible mais si ce match a lieu je ne pourrai hélas pas le jouer. J'espère que les Verts vont se qualifier pour affronter Vannes. La Coupe de France réserve parfois quelques surprises mais je pense que la logique sera respectée. Les Stéphanois vont un peu mieux et ils prendront ce match contre Villefranche très au sérieux. La perspective d'avoir un huitième de finale jouable en cas de qualification les motivera à mon avis.

Si Saint-Etienne se qualifie, je ferai tout pour assister au match. Vraiment, ça me ferait du bien de replonger dans l'ambiance de Geoffroy-Guichard. Je rêverais de pouvoir donner le coup d'envoi de ce match, ce serait un beau clin d'oeil, non ?"

Damien, tu peux compter sur nous pour faire suivre cette bonne idée aux décideurs stéphanois... si l'on gagne ce soir, évidemment ! Car comme dirait l'ancien philosophe rennais Abdeslam Ouaddou : "Il ne faut pas bruler la peau de l’ours avant de l’avoir vendue."

* http://www.poteaux-carres.com/article-C5920090511221107-Bridonneau-Dans-le-Chaudron,-t'as-la-quequette-.html

Dimanche, c'est Hervé Piccirillo qui arbitrera ASSE-Monaco. L'occasion de se réhabiliter après le dernier Le Mans-Sainté (1-1) qu'il avait arbitré avec les décisions très discutables que l'on sait ??

Milieu défensif caladois formé à Gueugnon, Etienne Fournier évoque le match de ce soir dans un entretien accordé à TV5. Il en profite pour chambrer son ancien coéquipier forgeron Helton Dos Reis.

"La Coupe de France est un gros plus ! Déjà l'année dernière, l'équipe est allée jusqu'en seizièmes de finale (défaite 4-1 contre Dijon, ndlr). Cette coupe nous réussit. Et puis, pour les finances du club et pour sa médiatisation, c'est super bien de faire ce genre de parcours. On a eu pas mal de chance au tirage cette saison. On a joué successivement Faubourg Clermont de Roanne (District), Givors (district), Aubenas (district), Toulon les Las (DH), Annonay (DHR) et la Grande Motte (excellence). Donc bon, c'est plutôt logique qu'on en soit là aujourd'hui.

Nous, on voulait jouer une Ligue 1, peu importe laquelle. Le 32e entre Saint-Étienne et Lorient n'avait pas encore eu lieu au moment du tirage. Donc c'est vrai que pour nous, club de la région lyonnaise, on voulait plus jouer l'ASSE. Pas mal de nos supporters et beaucoup de joueurs de l'équipe sont fans de l'Olympique Lyonnais. Il y a un petit esprit de derby mais ca reste très convivial. C'était le meilleur tirage possible pour nous. Dans la ville, on sent que ça bouge. Il y a eu plus de monde aux matches et aux entrainements. On en a parlé de plus en plus dans la presse locale. C'est vraiment sympa d'avoir un peu plus de reconnaissance comme ça.

Même si Saint-Étienne ne tourne pas bien, ça reste un club pro. Ça va être très difficile et ça serait un superbe exploit. On ne se dit pas que leur situation nous donne plus de chance. On sait simplement que c'est possible. Le coach ne nous en a pas parlé avant le lundi d'avant match. Il voulait nous garder sur l'objectif championnat. On va essayer de jouer, c'est sûr. Faire un beau match et puis ne pas oublier de se faire plaisir.

On s'entraîne tous les jours donc ça va aller. Par contre, on sait que l'on sera fatigué en fin de match. Et puis même si on n'est pas bien physiquement, face à une Ligue 1, la tête va obligatoirement prendre le relai. Depuis quelques jours, ça monte crescendo. Il y a les amis qui vous appellent pour avoir des places, la presse qui en parle de plus en plus. Je pense quand même que comme nous ne sommes pas favoris, nous n'avons pas le stress du résultat. Je vois un petit 1-0 pour nous. Même pas en prolongations. Après dire si je me vois marquer... c'est autre chose (Rires). En tout cas, ça ne sera pas de la tête, ça c'est sûr !

Pour nous, c'est super bien. J'espère faire un bon match déjà. Après j'avoue que mon objectif est de retourner dans un club pro. J'ai 20 ans, j'ai signé pour un an ici... Si ce match peut aider ma carrière et celles de mes coéquipiers... Tous les ans, il y a des surprises. Ça a été Colmar, Montceau ou encore Calais. Nous sommes un club de CFA, alors pourquoi pas nous ? On ne part pas en se disant: c'est la fête et puis on va perdre de toute façon. Non, on va jouer notre chance à fond et rester sérieux et appliqués.

Helton Dos Reis n'a pas eu l'occasion de faire beaucoup de matches cette saison. Alors c'est vrai, ça chambre pas mal en ce moment. Comme ils ne vont pas bien, je lui ai dit qu'après la défaite contre nous, mercredi, ça sera définitivement la crise chez eux. Je suis milieu défensif, mais j'irai quand même faire un tour de son côté pour m'occuper de lui et aussi pour aller lui mettre un petit pont..."

Sagnol confondrait-il le vert ("grün") et le gris ("grau") ? J'ai bien peur que Willy. Ich befürchte ja ! S'il n'entrera pas au conseil de surveillance de la langue de Goethe et Wohlfarth, l'ancien joueur de Sainté et du Bayern était l'invité de la 200ème édition de "Karambolage" le 31 janvier à 20h40 sur Arte. Une sympathique émission à revoir ici : http://www.arte.tv/fr/Videos-sur-ARTE-TV/2151166,CmC=3046972.html.

Septième extrait de "Vert de rage" (éd. Calmann-Lévy), livre de Jean-Michel Larqué publié le 27 janvier dernier.

"Cette période où l'ASSE brillait sur la scène européenne m'a permis d'être repéré par quelques grands clubs étrangers. L'entraîneur du Bayern de Munich a approché Saint-Etienne au moment de notre demi-finale en Coupe d'Europe des clubs champions en 1975. J'avais aussi eu un contact avancé avec le Real de Madrid que nous avions battu 3-1 en match amical. Parlant espagnol, j'ai pu discuter avec les dirigeants. J'étais favorable à ce transfert mais il fallait que le Real en parle à Roger Rocher. C'était un rêve pour moi de jouer là-bas. Mais à l'époque les joueurs allaient au bout de leur contrat. Ne pas avoir joué au Real demeure un regret très fort, aujourd'hui encore. J'aurais beaucoup aimé faire un bout de chemin avec ce club mythique."

Morlino, Morlino, et ses écrits plats tout chauds, Morlino, Morlino..

Sur son blog, le journaliste et écrivain Bernard Morlino nous la joue Gilbert Stellardo. Postant aujourd'hui une vidéo de l'envahissement de GG à l'issue du match contre Boulogne, le biographe de Philippe Soupault et Emmanuel Berl se laisse aller.

"Le 22 août 2009, les fans des Verts on envahi la pelouse de Geoffroy-Guichard car ils étaient furieux de voir Saint-Etienne perdre à domicile contre Boulogne, 0-1. Les instances du football français n’ont absolument pas passé en commission ces incidents. Mais dès que des Niçois descendent sur une pelouse les sanctions pleuvent !

Avant même de passer en commission devant les juges de la LFP, le club de l’OGC Nice est condamné. Lisez ce que vient de déclarer son directeur: “Nice est un club qui pose problème” (sic) On nous traite d’emblée comme des coupables. Vous savez tous que quand on veut liquider un chien on dit qu’il a la rage ! On nous taxe de paranos alors que l’on nous donne le rôle du chien. Deux poids, deux mesures.

Quand les fans de l’ASSE descendent sur la pelouse de Geoffroy-Guichard, la LFP et les médias se taisent et deviennent des moines trappistes ! A l’inverse, on gaze les Niçois ! Nice va certainement être sanctionné d’un match à huis-clos, d’une amende et on va nous retirer des points. Nice va permette à LFP de démontrer qu’elle est sévère. Encore une parodie de justice. Jugez Nice ? Pourquoi pas. Mais comment se fait-il que l’on passe sous silence ce qui se passe à Saint-Etienne ?

Qui sème le vent récolte la tempête! Les fans de Nice sont à cran depuis que l’AJA est venu voler trois points au Ray avec la complicité du corps arbitral. Le but fut marqué alors que Jelen était hors jeu. Même l’entraîneur de l’AJA, Jean Fernandez, l’a reconnu… Il n’y a pas marqué CON sur le front des Niçois! Faut quand même pas nous donner tous les torts. Nous sommes des Français comme les autres ! On mérite le respect et non pas une condamnation avant même d’avoir pu nous défendre. Je reste viscéralement Niçois et je n’ai jamais pu supporter l’ostracisme dont les Niçois sont frappés. Il y a la France et Nice, comme il y a la France et la Corse. C’est une réalité. On veut bien payer pour nos conneries mais pas plus que les autres."

Comme Joseph-Antoine Bell, Henryk Kasperczak a souvent été affligé par le niveau de jeu pratiqué à la CAN. L'ancien entraîneur de l'ASSE livre son analyse aujourd'hui dans le quotidien sénégalais L'Observateur.

"Manque de fraîcheur, de rapidité dans les actions, d’efficacité des attaquants (peu de buts), de cohésion et de relation entre les lignes, trop de déchets techniques, la CAN est moins bonne que les précédentes. Tout le monde est déçu. Peut-être, c’est la préparation qui est trop courte. Les joueurs de la Côte d’Ivoire, du Nigeria et du Cameroun n’ont pas récupéré. Il y a aussi un élément important à souligner : c’est le jeu collectif. Il est inquiétant. Individuellement, il y a de bons joueurs, mais le jeu collectif est nul.

Il y a aussi le manque de style et l’absence de meneur de jeu comme il y en avait à l’époque avec Okocha. Il n’y avait pas de joueurs qui ont l’esprit de meneurs. Quelqu’un qui fait jouer les autres. Il y avait, un peu, un manque de personnalité sur le terrain. Il faut donner l’exemple d’Ahmed Hassan, le capitaine égyptien. C’est un meneur de jeu qui a de la personnalité, qui fait jouer les autres et qui fait la différence. C’est ce genre de joueur qui manque dans les autres équipes africaines. L’Egypte profite de la personnalité de ses joueurs de grande qualité comme Hassan. Les Africains aiment l’animation. Il faut aussi trouver une organisation qui correspond aux qualités des joueurs. Mais ce qui manque le plus au football africain, c’est un meneur de jeu comme Okocha.

Le Nigeria, le Cameroun et la Côte d’Ivoire ont de bonnes individualités, mais n’ont pas d’équipe. Comme ce fut le cas quand j’étais au Sénégal, certaines équipes africaines doivent aujourd’hui penser à changer de génération. On ne peut pas le faire brusquement, mais par étape. Certains n’ont plus l’état d’esprit leur permettant de faire des résultats comme avant, il faut une période de transition. Nombreux sont les joueurs qui n’étaient pas en forme."

Entraîneur du FC Villefranche Beaujolais, Jean-Michel Picollet aime les Verts comme il l'explique dans un entretien mis en ligne aujourd'hui sur le site foot69.

"Je soutiens ce club depuis que je suis gamin. Je vais dans le Chaudron de temps en temps. Sinon, je suis les matchs à la TV lorsque mon emploi du temps me le permet. C’est une passion, mais je ne suis pas fanatique au point de faire tous les déplacements. Je suis supporter des Verts, mais entraîneur du FC Villefranche avant tout. Je ferai abstraction de mes sentiments pour être à 100 % le jour du match. Je vis un rêve éveillé, mais j’applique moi-même ce que je dis à mes joueurs : il faut être acteur de ce rêve, ne pas être simple spectateur.

Je ne suis resté à l'ASSE qu’une saison, en 1988-1989, alors que je jouais en cadets. Mes souvenirs sont donc furtifs. J’avais déjà la passion de ce maillot vert bien avant de le porter. Je me souviens notamment avoir joué avec Sébastien Pérez et Titi Camara qui ont évolué en équipe première et qui ont bien réussi par la suite.

L’erreur serait d’anticiper. De penser à cet exploit, aux incidences médiatiques et individuelles qu’il pourrait occasionner. Notre but est de nous focaliser sur nos qualités, de préparer la rencontre en gardant les pieds sur terre. Ici, ce match fait beaucoup parler. On peut sentir l’engouement populaire. La rencontre sera diffusée sur Eurosport… Les joueurs doivent être isolés de ce contexte pour ne pas perdre les pédales. Pour la ville et les bénévoles du club, le match contre l’ASSE est déjà une récompense formidable. Un marchand de bonheur qui donne à tout le monde une grande fierté."

Auteur d'un missile en pleine lucarne au Mans lors de la dernière journée de L1, Paulo Machado espère remettre ça demain au Stadium contre l'OM en demi-finale de la Coupe de la Ligue.  L'ancien milieu de terrain des Verts évoque ce match dans un entretien publié aujourd'hui dans La Dépêche du Midi.

"J'en suis à 5 buts toutes compétitions confondues, j'ai dépassé d'une unité mon record de la saison passée à Saint-étienne. Je me sens très bien avec l'équipe, dans le groupe. Je suis plus à l'aise et je joue aussi davantage en milieu axial, je peux naviguer à droite-à gauche ; je suis un peu électron libre et c'est ce qui me convient le mieux. On vit bien ensemble sur et en dehors du terrain. L'esprit TFC est de retour !

La pression sera plutôt sur Marseille : l'OM doit tout le temps gagner, c'est bien connu. Nous, on s'apprête à jouer un gros match qu'on a envie de remporter. On a l'impression que c'est le bon moment pour prendre Marseille… L'OM est une grande équipe : elle vient de perdre, elle va regagner rapidement. A nous de l'empêcher de le faire au Stadium ; il ne faut pas les laisser revenir, museler Niang et Brandao.

J'ai sacrément envie de connaître le Stade de France. Ce n'est pas tous les jours qu'on peut y aller disputer une finale… C'est un rêve, j'en rêve tous les jours. Mon autre voeu ? La Coupe du monde. Mon ambition est d'y aller."

La série commence à être impressionnante : Monaco, prochain hôte de GG, reste sur 4 victoires consécutives en championnat (contre Montpellier, Sochaux, le PSG et Nice), et est invaincu toutes compétitions confondues depuis 9 matchs (7 en championnat, 2 en coupe).

Et si les Verts, dont le pêché mignon est souvent de relancer les équipes en perdition, inversaient la mécanique ce dimanche ?

Depuis quelques semaines, nous sommes leaders de ce triste championnat à 4 qui se joue avec Grenoble, Boulogne et Le Mans...

Nos 4 points d'avance sur Le Mans et Boulogne nous permettent d'envisager la suite des événements de façon à peu près sereine.

Nos compagnons d'infortune (mettons Grenoble, déja condamné, à part) ont profité du mercato pour étoffer leur effectif. Pour le meilleur (si les recrues percent) ou pour le pire (si le collectif se fissure du fait d'un effectif pléthorique et de la grogne des cireurs de banc).

Ainsi Le Mans a fait signer 4 milieux : le jeune français Ouali (en provenance de Mouscron), l'international suisse Abdi (Zürich), l'international ghanéen Narry (Auxerre) et le placardisé Thomert (Rennes).

De son côté Boulogne a varié les plaisirs en recrutant en L2 (Bellaïd en provenance de Strasbourg, Yatabaré, en provenance de Clermont) au Chili (l'attaquant Lorca) et une vieille gloire perdue chez les Rosbeefs (Kapo, ex-Wigan).

Par comparaison, l'ASSE et son unique (mais efficace) recrue Diakhate a parié sur la réaction de son groupe. Difficile de lui donner tort au regard des nombreux échecs des mercatos hivernaux précédents...

Dans tous les canards, Joseph-Antoine Bell aura canardé la CAN qui s'est achevée dimanche par le troisième titre consécutif de l'Egypte. Hier, c'est dans Le Parisien que l'ancien gardien stéphanois a fait le bilan de cette compétition.

"Quand il y a une alerte à la bombe, on évacue. Le comportement de la CAF est totalement inexcusable et le drame de Cabinda restera à jamais comme une balafre sur la CAN. C’est une CAN ratée. On a tendance à dire : Ça va parce que c’est l’Afrique, mais il y a beaucoup trop de choses qui n’ont pas marché. Les stades n’étaient pas achevés, les pelouses pas encore prêtes… Est-ce que la Fifa accepterait ça pour l’Afrique du Sud et la prochaine Coupe du monde ? Je ne pense pas. La CAF cherche à se couvrir. C’est dramatique, car l’Afrique a laissé échapper l’occasion d’avoir une grande CAN. L’Angola a les moyens et l’ambition de bien faire, mais peut-être dans deux ou quatre ans. La CAF aurait dû sortir de sa routine et ne pas lui accorder cette édition."

Sur RFI, l'ancien goal des Lions Indomptables du Cameroun revient sur l'aspect sportif de la CAN.

"Les Egyptiens ont écrasé la compétition. Ils ont gagné tous leurs matches et marqué à chaque rencontre. Généralement plusieurs buts, un seul en finale. Ils méritaient haut la main cette victoire finale. Le vrai niveau de cette compétition, on le voit avec les autres rencontres : celles qui ne concernent pas l’Egypte justement. Pratiquement toutes ces confrontations n’ont pas été bonnes. On ne sait pas ce que ça aurait donné si les autres avaient été un peu plus forts et mieux organisés. Ce niveau général a en tout cas permis au Ghana de se hisser en finale. Les Ghanéens y sont parvenus en marquant un seul but à chaque match. Et la seule fois où ils n’y sont pas parvenus, ils ont perdu."

Buteur à Verviers le 24 janvier lors de son premier match sous les couleurs de Visé (D3 belge), l'ancien capitaine des U19 de l'ASSE Raphaël Lecomte (21 ans) n'a pas fait de bicyclette ce week-end contre Dessel Sport mais il a encore marqué.

Sixième extrait de "Vert de Rage" (éd. Calmann-Lévy), livre de Jean-Michel Larqué publié le 27 janvier.

"La descente des Champs-Elysées n'a choqué personne à l'époque. Il y aurait eu plus de monde encore si on avait gagné. Cette fête soulignait non seulement la finale de Coupe d'Europe, mais était aussi une sorte de jubilé pour les champions de France que nous étions. Je n'ai pas trouvé ça absurde ou déplacé que le Président de la République nous reçoive. Après avoir descendu les Champs, on a vu arriver Jacques Chirac, alors Premier Ministre, un cartable sous les bras : "Je ne sais pas ce qu'il se passe aux Champs-Elysées, mais il y a une circulation incroyable !" s'écria-t-il. Il ne se doutait pas que tous les gens étaient là pour nous…"

Le chat aime jouer avec une pelote de laine, notre ancienne panthère s'amuse à Pelotas. Hier soir, Alex a marqué son premier but sous ses nouvelles couleurs. Entré en jeu en cours de deuxième mi-temps, il a inscrit le 5ème pion de son équipe contre Esportivo Bento Gonçalves lors de 5ème journée du Gaucho : https://www.youtube.com/watch?v=TzeAXE0oV18.

Ilan vient de s'engager pour six mois avec West Ham, 15ème de Premier League actuellement. Dans ce club londonien, il retrouvera Herita Ilunga, son ancien coéquipier stéphanois de la saison 2006-2007.

L'arbitre Didier Falcone qui s'est "mis en valeur" hier par 2-3 décisions très controversées (qui a dit doux euphémisme ?) lors d'Auxerre-ASSE n'a pas que des amis parmi les entraineurs français.

Ainsi Anto est-il convoqué le 8 février par le CNE suite à ses déclarations à l'encontre de Falcone, l'arbitre du dernier Sochaux-Rennes du 23 décembre. Anto avait entre autres évoqué "trois erreurs d'arbitrage et deux buts qui ne sont pas valables" et expliqué : "Avec les arbitres, on ne peut pas discuter, plus particulièrement M. Falcone. L'humilité et lui, cela fait deux".

Anto a déclaré qu'il ne se rendrait devant le CNE que si Falcone y est également convoqué. Moralité le Stade Rennais devrait économiser un billet de train pour Paris.

Avant qu'on se fasse gentiment enfler en Bourgogne, nos prochains adversaires en Coupe de France, Villefranche, sont eux, allés chercher un point à Toulon en CFA samedi (1-1). Ils sont 12èmes de leur poule.

En renard des surfaces, Bafé Gomis a marqué hier son onzième but de la saison (son septième en championnat) : https://www.youtube.com/watch?v=-o2Q823kn2E. Menés 1-0 jusqu'à la 77ème minute, les vilains ont battu le PSG 2-1.

Cinquième extrait du livre de Jean-Michel Larqué "Vert de rage" (éd. Calmann-Lévy) publié le 27 janvier.

"Je ne suis pas nostalgique et ne regarde pas mes anciens matches. Si on ne me parle pas de cette finale du 12 mai 1976, je n'y pense jamais. J'ai un souvenir très flou de cette finale. Est-ce parce que j'ai tenu à atténuer la déception sur le moment ? Ai-je zappé inconsciemment ce match pour ne plus y penser ? L'excuse des poteaux carrés n'est là que pour entretenir la légende. On ne s'est pas arrêté à ces barres transversales. En plus, ces poteaux n'étaient pas carrés ! Je les ai revus, en visitant Hampden Park lors d'un match Ecosse-France que je commentais : ils sont légèrement arrondis, ovoïdes. On ne s'est pas dit en entrant sur le terrain que les poteaux étaient carrés. On en  parlé après coup ! Je n'ai pas pensé : "Les poteaux sont carrés, il faut calculer l'angle de tir pour que la balle rentre !' On a perdu le match, que les poteaux aient été ronds, carrés ou ovales. "

Les Ch'tis réussissent à Damien Perquis en 2010 ! Buteur contre le LOSC la précédente journée de L1, l'ancien défenseur a égalisé ce soir à Valenciennes lors de la 22ème journée (score final 1-1) : https://www.youtube.com/watch?v=6T6CPgX2D_I. C'est le troisième but de la saison de "Casque d'or", qui avait fait trembler les filets des merlus en octobre.

L'ancien attaquant stéphanois Julien Perrin a marqué hier dans le temps additionnel du match Alfortville-Besançon dans le cadre de la 20ème journée du groupe A de CFA. Un but pour l'honneur, le club de Karim Fellahi (absent de la feuille de match) ayant remporté la rencontre 2-1.

Jacques Santini affiche la couleur (verte, forcément) aujourd'hui dans L'Est Républicain. Il est là pour "décongestionner" (sic) l'ASSE. Et dire que certains lui reprochent son air constipé ! 

"Je suis quelqu'un qui a toujours eu une démarche honnête dans chaque club où je suis passé, y compris avec les Bleus. J'ai accepté une mission très précise. C'est ce que j'ai rappelé à M. Caïazzo dès dimanche. Avec Christophe Galtier, tout se passera bien. On se connaît bien, il a été un de mes joueurs à Lille, nous saurons bosser ensemble et il n'y aura qu'un seul intérêt à défendre. C'est celui du club. J'ajoute que l'arrivée de Willy Sagnol au conseil de surveillance a été capitale dans ma décision.

Mes domaines de compétence seront divers et variés... Tout n'est pas encore ficelé mais je vais me pencher sur la politique sportive en général, le recrutement, la préparation de la prochaine saison mais aussi les orientations du centre de formation. Je crois que ce vécu-là peut être utile. Maintenant, nul ne sait ce que l'avenir peut lui réserver. Je pars simplement du principe qu'il y a une attente légitime autour du club de la part des supporters et de la part de tous ceux qui aiment l'ASSE. Saint-Etienne mérite un autre rang, une place plus élevée dans le foot français."

Annoncé un coup en Tunisie, un coup au Maroc, Elie Baup était ce coup-ci à Coussa pour "la journée des trophées de l'Amicale des éducateurs de l'Ariège".

Dans son édition d'hier, La Dépêche du Midi résume l'intervention de l'ancien entraîneur stéphanois : "Elie Baup a parlé de son expérience professionnelle et a effectué une critique objective et sans concession des clubs où il a travaillé, Nantes, Bordeaux, Saint- Etienne et le TFC. Aux éducateurs présents il a également délivré un message concernant l'apprentissage des jeunes en les incitant à ne jamais oublier le plaisir du jeu avant la préparation physique et technique. L'évolution du jeu du gardien de but a été aussi abordée et il a insisté sur le jeu de relance et la participation du gardien dans la stratégie collective. Quelques questions diverses ont conclu cet échange très fructueux pour l'ensemble des participants."

A La Valette, Michel Platini a distillé quelques réflexions au quotidien Ouest-France.

"La crise économique a mis en évidence la fragilité des clubs européens. Alors que leurs revenus augmentent de 10 % en moyenne, ils doivent faire face à une augmentation des coûts, en particulier des salaires (+ 18 % en 2008). Face à cette situation, l'UEFA se doit de réagir. Le soutien de la Commission européenne et du Parlement renforce ma conviction que c'est aujourd'hui ou jamais qu'il faut agir.

On doit jouer un match de football pour gagner trois points et des titres, pas pour gagner trois points en Bourse et de l'argent. C'est pour cela que je n'ai jamais été favorable à l'introduction des clubs en Bourse. Une défaite ne doit pas devenir un drame économique, comme c'est souvent le cas aujourd'hui. Trop dangereux.

J'essaie maintenant de prendre les mesures qui correspondent à ma philosophie. La délicate situation des clubs était connue depuis longtemps... Il ne s'agit pas d'une situation de transition, mais d'un modèle qui se détériore d'année en année.

Il existe une forte corrélation entre la capacité financière des clubs et leurs résultats sportifs. Elle les pousse à prendre des risques excessifs et souvent à crédit. Nous souhaitons mettre un terme à cette spirale inflationniste avec un organe européen de contrôle et de gestion. L'UEFA a approuvé les principes du « Fair-play financier », qui visent à imposer une discipline financière et à encourager les clubs à vivre avec leurs propres revenus. Un club ne doit pas dépenser plus d'argent qu'il n'en génère. Ce contrôle financier va renforcer la transparence et mettre un frein à l'accroissement des coûts. Sa mise en place se fait sur plusieurs saisons. Des clubs anglais ont commencé à prendre des mesures dans ce sens.

Aujourd'hui, des clubs en Belgique ou en Hollande sont tombés en faillite au milieu de la compétition. D'autres pourraient connaître le même sort ailleurs. Notre objectif est de stopper cette tendance et d'encourager les investissements dans les infrastructures et la formation des jeunes, plutôt que dans les salaires et les transferts.

Investir dans la formation est essentiel. Mais encore faut-il avoir des règles qui protègent les clubs formateurs. C'est un autre combat, tout aussi difficile. On ne doit pas former un jeune pour le vendre, mais pour qu'il s'épanouisse et joue au sein du club dans lequel il a grandi. Après quelques saisons, alors oui, il pourra envisager son avenir à l'étranger. S'il le souhaite."

Quatrième extrait du livre de Jean-Michel Larqué "Vert de rage" (éd. Calmann-Lévy).

"C'est rare de se dire que tous ensemble, on  a réussi quelque chose d'unique. A la fin de certains tours de coupe d'Europe, on a connu des moments d'absolue plénitude, que l'on ne connaîtra jamais plus. Ca ne s'est pas passé une seule fois, mais une dizaine de fois. Je mets de côté le contenu purement athlétique ou technique des matches. Il s'agissait de performances humaines, d'expressions humaines totalement accomplies. C'est pour cela que je ne peux pas avoir de rapports normaux avec ce club. L'ASSE m'a procuré des plaisirs, des jouissances que je n'ai pas retrouvés par la suite."

De nombreux anciens Verts s'affrontaient ce soir lors du derby de la 22ème journée de national entre Fréjus Saint-Raphaël et Cannes.

Après avoir arrêté des tirs de Stephen Vincent, Jessy Moulin a concédé l'unique but de la rencontre à la 88ème minute sur un coup franc dévié concédé par Alexis Gharibian. Les Cannois ont joué le dernier quart d'heure en supériorité numérique, Sébastien Malfleury ayant été exclu pour un tacle épouvantable sur Eric Bauthéac. Entré en jeu à la 62ème à la place d'Akim Orinel, Grégory Dutil a été très discret.

D'une somptueuse reprise de volée en pleine lucarne, Paulo Machado a ouvert le score au Mans (victoire de Toulouse 3-1).

Alors qu'il n'avait marqué que deux fois lors du second semestre 2009, l'ancien milieu de terrain stéphanois vient d'inscrire son troisième pion de 2010. Il avait en effet claqué en coupe de France contre Les Herbiers et en coupe de la Ligue contre Nancy.

Vous avez pu suivre le match en direct sur notre forum grâce au potonaute Stéphanois : les Verts se sont qualifiés dans la douleur pour les 16èmes de finale de la coupe Gambardella cet après-midi à Istres.

Après une première demi-heure médiocre et équilibrée, les Verts ont ouvert le score à la 34ème minute, Kevin Salabiakou profitant d'une passe d'Idriss Saadi pour décocher une frappe croisée au ras du poteau.

Dominateurs en début de seconde période, les Stéphanois ont manqué d'inspiration dans la zone de vérité pour doubler la mise. Après avoir inquiété Vachoux à la 65ème minute, les locaux ont égalisé à la 78ème par Orsatoni. Inquiétés sur coup franc, les Verts ont tenté vainement d'arracher la victoire dans le temps additionnel (trois corners consécutifs infructueux).

Sous le regard attentif de Fouss Diawara et Jean-Philippe Primard, la séance de tirs au but a tourné à l'avantage des Stéphanois. Si le deuxième tireur istréen a raté le cadre, les cinq tireurs stéphanois ont réussi leur tentative : Ghoulam, Cros, Bencheikh, Ben Khalifa... et Saadi, auteur du but qualificatif !

Le tirage des 16èmes de finale sera effectué par Raymond Domenech le 4 février.

La compo de l'ASSE : Vachoux - Luminet, Albert, Cros, Ghoulam (cap.) - Garric (Ben Khalifa, 10'), Bencheikh, Nze M'Baba (Mahaya, 83'), Sebahi (Chaouki, 46') - Salabiakou, Saadi.