Loulou Nicollin évoque le prochain déplacement de Montpellier à Sainté lors d'un entretien publié aujourd'hui dans Le Midi Libre.

"Dans trois matchs on saura si on peut être européens ou non, puisque ça vous tient tant à cœur ! Trois matchs : on va à Saint-Etienne, mission presque impossible ; on reçoit Rennes, que je crains beaucoup ; et on va à Bordeaux. Là, on saura. Mais déjà à Saint-Etienne, je signe pour un match nul tout de suite. Parce que le Chaudron, ça va y aller de nouveau !"

Dix-septième extrait de "Vert de Rage" (éd. Calmann-Lévy), livre de Jean-Michel Larqué publié le 27 janvier dernier.

"Je pense que beaucoup de mes anciens coéquipiers ont connu des déboires faute d'avoir su passer à autre chose. Aujourd'hui, la société accélère formidablement les évènements, mais elle a, parallèlement, un pouvoir d'oubli incroyable. Du jour au lendemain, on peut n'être plus rien. Si on pense encore représenter encore quelque chose pour la société, alors qu'elle en a fini avec vous, on va droit dans le mur. Mon ancien coéquipier de Saint-Etienne, Hervé Revelli, est persuadé qu'il est toujours l'avant-centre de l'équipe de France. Ses enfants aussi, d'ailleurs. C'est un garçon adorable et marrant, mais il n'a jamais su tourner la page. Il est entraîneur à Feurs, en CFA2. Christian Lopez dont je suis très proche a eu beaucoup de mal lui aussi à la fin de sa carrière de joueur professionnel. D'autres, comme Ivan Curkovic, Christian Synaeghel ou Gérard Farison sont passés à autre chose du jour au lendemain."

Par le tempo possédé, sur la piste verglassée, da da dap dap, Roland Romeyer s'est confié dans le France Football du 12 février. Audace, indécences exigées,on apprend qu'il s'est fait tatouer une panthère sur l'épaule ! On l'a sollicité, ses bas instincts suscités. Roro ne fait pas de blocus pour qui souhaite s'immiscer !

"Avant, nos joueurs, on ne les traitait pas en êtres humains. L'ASSE, je la sers et je ne m'en sers pas. Je suis payé par le plaisir. Je fais les choses avec mon coeur pour que nous puissions reconquérir le football français, être régulièrement dans les cinq premiers. Et pour voir les supporters heureux."

Rictus crispé du gars qui a failli se faire jeter, Damien Comolli apprécie le président du directoire de l'ASSE. "C'est un homme qui a réussi dans ses affaires. Il a le sens du management et des responsabilités. Il est complètement désintéressé. Ce que j'aime chez lui avant tout ? Son honnêteté et sa franchise. Et le fait qu'il dise les choses en face."

Une critique en creux de Nanard ? Tout en vice et versa, Bernard Caïazzo à ces quelques mots sur Roro : "Dans ma vie, je n'ai pas connu plus de cinq personnes aussi honnêtes que Roland."

Sylvain Kastendeuch (coprésident de l’UNFP) et Pierre Repellini (vice-président de l’UNECATEF) ont participé le 9 février au lancement de la campagne de sensibilisation et de formation aux gestes de premiers secours en cas d’arrêts cardio-respiratoires.

Ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE, Marco Randriana s'investit pour cette cause qui lui tient particulièrement à coeur : http://www.foot-gestespourunevie.fr/nos-videos/marco-randriana/.

Marek Heinz a marqué ce week-end son troisième but de la saison lors de la 20ème journée du championnat autrichien. Mais son équipe Kapfenberg a concédé sur le terrain de l'Austria de Vienne sa 12ème défaite (4-3) de la saison et reste scotchée à l'avant-dernière place...

Les U17 (1994) de l'ASSE disputent actuellement la quatrième édition du tournoi Clyde Best (http://www.poteaux-carres.com/potin-B8920100209071227-Des-Stephanois-en-bermuda.html). Perturbée par les intempéries, la compétition a bien commencé pour les protégés de Romain Revelli et Gilles Rodriguez : les Verts ont battu West Ham 2-0.

"Classy French get off to a flying start" titre aujourd'hui le journal bermudien The Royal Gazette pour résumer la rencontre. Elu "homme du match", Brahim Touati a ouvert le score sur une passe de Sofiane El Moudane avant de délivrer une passe décisive à Bilel Aouacheria, bien aidé par une cagade du portier londonien.

Deux mois et demi après avoir quitté le Mouloudia d'Alger pour Al Shamal, Alain Michel vient de quitter son poste d'entraîneur de la lanterne rouge cramoisie (différence de buts : - 44 !) du championnat qatari.

L'ancien entraîneur stéphanois s'explique aujourd'hui dans le quotidien algérien Liberté : "Je m’apprête à quitter le Qatar, mais je dois, d’abord, régler une procédure administrative pour pouvoir quitter le territoire de ce pays. Je dois ensuite rejoindre la France pour m’enquérir de ma famille, puis je ferai un saut à Alger pour régler ma situation financière avec les dirigeants du MCA. Je n’ai pas encore fixé la date de ma venue, mais dès que j’aurai réglé mes affaires personnelles, je retournerai avec un grand plaisir en Algérie. La direction du Mouloudia doit honorer ses engagements avec moi. J’ai toujours entretenu de bonnes relations avec tout le monde au Mouloudia. C’est pour cette raison que je ne veux pas que la situation s’envenime ou  devoir me référer à la justice pour récupérer mon argent. Je pense que j’étais très correct avec les dirigeants du Mouloudia et ils le savent très bien. Il faut qu’ils me payent maintenant, j’ai trop attendu."

Bakary Sako a marqué hier d'une minasse chronométrée à 112 km/h par Canal Plus ! Une frappe exceptionnelle à (re)voir ici : http://www.mercatoshow.com/article.php?id=2416.

La réaction de Christophe Galtier à l'issue de la défaite de Sainté à Bordeaux : "Bien sûr, nous savions que ce serait très compliqué face à un champion en titre qui était au pied du mur et avait besoin de réagir. L'entame de match a fait craindre le pire pour nous car nous étions largement dominés. Mais nous revenons au bon moment dans le match sur un beau coup-franc, et réalisons ensuite 25 minutes de très bonne facture en seconde période où les joueurs se sont lâchés mais où nous manquons trop d'occasions. Le penalty n'étant que l'illustration de notre gâchis. Face à un tel adversaire cela ne pardonne pas. Sur la manière employée j'ai de bonnes raisons d'espérer, même si nous concédons trop de fautes et de coups-francs et que nous encaissons les deux premiers buts sur des ballons arrêtés. Nous connaissions la force de Bordeaux dans ce domaine. Ce match me laisse beaucoup d'espoir, mais en même temps, il me fait chier."

L'ancien milieu offensif stéphanois Ignacio Piatti a marqué hier le (joli) but de la victoire d'Independiente contre l'Estudiantes de La Plata lors de la 4ème journée du Clausura (matches retours du championnat argentin) : https://www.youtube.com/watch?v=lt3ymxwDBZ8.

En quart de finale de la Coupe de France, l'ASSE se déplacera à Lens ou à Brest (les deux clubs s'affrontant mercredi en match en retard).

Si les Verts n'ont jamais croisé la route des Finistériens dans cette compétition, ils ont déjà rencontré à plusieurs reprises les Sang et Or. Battus 3-0 à Reims en 32ème lors de la saison 1947-1948, les Stéphanois se sont bien rattrapés depuis ! Sainté a gagné sa première Coupe de France en 1962 après avoir balayé les Ch'tis 3-0 à Paris en 1/8ème de finale. En 1975, ils ont remporté pour la cinquième fois l'épreuve en battant les Artésiens lors d'une finale illuminée par une somptueuse reprise de volée de Larqué. Les deux clubs se sont retrouvés en 1/8ème de finale en 1985. Après avoir tenu Lens en échec à Bollaert, la bande à Kasperczak avait gagné le match retour.

Les U19 de l'ASSE ont tenu en échec (2-2) le leader monégasque cet après-midi lors de la 17ème journée du championnat.

Malgré une bonne entame de match, les Stéphanois ont concédé l'ouverture du score à la 18ème minute. Astucieusement servi par Fayçal Chaouki, Idriss Saadi a égalisé à la 20ème. Les Monégasques ont profité d'une main de Pierrick Cros pour reprendre l'avantage sur coup franc à la 69ème minute. Sur une passe de Faouzi Ghoulam, Jessim Mahaya a permis aux Verts d'arracher un match nul mérité à la 81ème.

La compo de l'ASSE : Brioude - Pellet, Cros, Néry, Ghoulam - Ben Khalifa, Bencheick, Nze M'Baba, Bulut (Maouche, 75')- Chaouki (Mahaya, 63'), Saadi.

La réaction d'Abdel Bouhazama : "On a fait un bon match nul chez le leader, les deux équipes se sont livrées avec beaucoup d'énergie et sans arrière-pensées. On a été menés deux fois au score et on a eu les ressources mentales pour revenir. On avait battu Monaco à l'aller, aujourd'hui on les tient en échec chez eux. Mais je regrette qu'on ait encaissé des buts sur des erreurs. Sur le premier, au lieu de jouer vers l'avant, on perd bêtement le ballon en faisant une passe latérale à l'adversaire. Sur le second, Cros prend le ballon à la main car il pensait qu'il était sorti en touche. C'est une faute de jeunesse, un joueur n'est pas là pour arbitrer. Ces deux erreurs étaient évitables, on donne le bâton pour se faire taper dessus ! Je suis quand même content du résultat face à une belle équipe, qu'on retrouvera sur le même terrain samedi à 14h30 en coupe Gambardella. Ce sera un autre contexte et sans doute une autre équipe en face. De mon côté, j'ai aligné aujourd'hui l'équipe la plus compétitive du moment. L'AS Monaco était privée de trois joueurs de 1991 qui évoluaient hier avec l'équipe réserve. Quoi qu'il en soit, on jouera le coup à fond et on défendra crânement nos chances !"

Le tirage des quarts de finale de la Coupe de France aura lieu ce dimanche en direct durant l'émission Stade 2 (France 2). Il sera effectué par la championne du monde 2009 de judo (poids légers) Morgane Ribout ainsi que par un joueur du XV de France de rugby qui reste à désigner.

Pour rappel, la liste des clubs encore en lice : Saint-Etienne, Monaco, PSG, Auxerre, Sochaux, Boulogne, Quevilly et le vainqueur de Lens-Brest. Les quarts de finale sont programmés les mardi 23 et mercredi 24 mars.

... il la tourne ! Loïc Chavériat (Béziers) a marqué hier contre Tournefeuille (Haute-Garonne) son quatrième but en sept matches. Passeur décisif sur le premier but biterrois, Chavegoal a inscrit de la tête le but de la victoire. Il en profite pour reprendre... la tête du groupe F de CFA2.

Seizième extrait de "Vert de Rage" (éd. Calmann-Lévy), livre de Jean-Michel Larqué publié le 27 janvier.

"Le 28 décembre 1993, je participe à un tournoi en salle des anciens Verts. Mon coach, Jacques Santini, m'appelle et me demande : "Es-tu au courant qu'Yves Guichard veut me virer ?" Il ne pense pas un seul instant que j'ignore tout des desseins de Guichard. J'ai beau lui répondre qu'il me l'apprend, il ne me croit pas. Je lui réponds : "Sois-tranquille, si tel est le cas, je réagirai." Quelques jours plus tard, Jacques a rendez-vous au stade, dans le bureau du président qui jouxtait le mien. Je demande au président de me rencontrer à l'issue de son entretien avec Jacquot. Santini sort enfin du bureau de Guichard et me confirme qu'il veut le virer. Je lui répète que je ne suis pas au courant et file voir Guichard. "Président, lui dis-je, je suis le directeur général du club ou une simple marionnette ? Vous souhaitez vous séparer de l'entraîneur sans m'avertir ? Du coup il me témoigne de la suspicion. Je passe pour un menteur. Ou vous le virez et je pars avec lui, ou vous le gardez et je reste."

Il l'a gardé, mais, au bout de six mois, les dés étaient pipés. Je n'ai pratiquement plus eu de rapports avec le président, mais mon amitié avec Jacques est demeurée intacte. On passe toujours de bonnes soirées ensemble ! C'est un boute-en-train, un homme adorable. Nous avons joué dix ans sous le même maillot. Sans en avertir quiconque, Yves Guichard a quitté le club, en mai 1994. Il a disparu du circuit. Est arrivé un nouveau président, Michel Vernassa, directeur de la Caisse d'épargne Loire-Drôme-Ardèche, qui a décidé de virer Santini, auquel il restait un an de contrat. Jacques, dont le fils Stéphane jouait dans l'équipe, m'a dit : "Stéphane part avec moi." – Où veux-tu l'emmener, je ne vois pas le rapport avec ton départ ?", me suis-je étonné.

Voilà un exemple d'amalgame que Jacques Santini est capable de faire. Il est adorable, malin et très sensible, mais compliqué parfois. Il faut toujours s'expliquer avec lui. Il pense que si je suis ami avec quelqu'un qu'il n'aime pas, lui et moi ne pouvons être amis. Dernièrement, on participait ensemble au tournoi de golf des anciens Verts à Saint-Etienne. Au déjeuner qui suivait, je ne le vis pas. On m'apprit qu'il n'était pas venu parce qu'il n"aurait pas été averti du repas par la personne qu'il voulait… Il est devenu susceptible, ce qu'il n'était pas lorsque nous jouions ensemble.

A partir du licenciement de Jacques Santini, j'ai décidé, de mon propre chef, de ne plus assister aux réunions du comité directeur. Cette saison, l'équipe a terminé à la onzième place du chapionnat, ce qui n'était pas déshonorant. Ma décision de partir, je l'ai prise à ce moment-là. En juillet, je vis Vernassa et lui dis que je démissionnais. Il me restait quatre années de contrat. J'ai été payé jusqu'en septembre 1994. Dès lors que j'arrivais au côté du président Yves Guichard avec Jacques Santini comme entraîneur et que, douze mois plus tard, l'un et l'autre n'étaient plus là, quels que soient mes sentiments à leur égard, je ne me sentais pas le courage d'avaler des couleuvres pendant quatre ans."

Mercredi, Pascal Feindouno jouait son premier match sous ses nouvelles couleurs (Al Nasr). En quart de finale de la coupe du prince Faisal d'Arabie, il a ouvert le score de la tête : https://www.youtube.com/watch?v=LGsFCWMbyH8. Mais notre ancien artiste guinéen a été éliminé 2-1 après prolongation par Al Hilal, club entraîné par Erik Gerets. 

L'AS Valence accueillait l'équipe réserve de l'ASSE cet après-midi sur le terrain synthétique de Briffaut. Convaincants en première mi-temps et médiocres en seconde période, les Verts se sont imposés 3-2.

Si les locaux ont ouvert la marqué dès la 5ème minute, Quentin Lendresse a réalisé un doublé (20', 30') sur deux passes décisives de Sidi Sagna. Lancé en profondeur par Lounis Lanseur, Clément Jouve a permis à l'ASSE de faire le break à la 35ème minute. Les Verts auraient pu corser l'addition avant la pause mais Malick Faye a raté un péno obtenu par Quentin Lendresse. Valence a réduit le score d'un tir lointain à la 75ème minute.

La compo de l'ASSE : Lardon - Paye, Tavlaridis, Lanseur, Dos Reis - Sagna (Charbonnier, 46'), Mansaly, Lavialle (Charmasson, 30'), Jouve (Draoui, 75') - Faye, Lendresse (Bojang, 75').

Censé jouer le titre (cf. déclarations de Grégory Coupet en début de saison), le PSG occupe la 15ème place du classement après 23 journées, juste devant l'ASSE. Paris a perdu ses quatre derniers matches de championnat, au grand dam de Zoumana Camara, interviewé aujourd'hui dans Le Parisien.

"Quand tu regardes le contenu des matchs, il y a de bonnes choses. Malheureusement, on ne parvient pas à faire basculer les rencontres du bon côté. Le groupe paraît parfois résigné et l’ambiance entre les joueurs se dégrade… Sportivement, on vit des moments critiques. Mais entre nous, ça va. On ne doit pas accepter cette situation. Il faut se rebeller. On manque de force de caractère (...) En ce moment, on n’a plus de bloc défensif. Le milieu est livré à lui-même et les attaquants ne sont plus soutenus. Après je ne sais pas pourquoi notre bloc a disparu.

Lorsque j’ai participé à mon premier entraînement collectif après mon indisponibilité, j’étais perdu. Je savais que ce serait long et délicat. Mais je n’étais pas plus inquiet que cela et je ne le suis toujours pas. Mon problème, c’est que ma blessure est intervenue en pleine préparation, je le paie encore maintenant. Mais je suis d’une nature optimiste. Je me suis battu pour venir à Paris et je m’inscris toujours dans le projet du club. Il peut et va y arriver."

A Sion, le poste d'entraîneur est encore plus précaire qu'à Sainté. Didier Tholot qui vivra demain son 307ème jour d'affilée comme entraîneur du club valaisan, bat le record de longévité sur le banc depuis le retour de Christian Constantin à la présidence en 2003. L'ancien attaquant stéphanois commente cette performance aujourd'hui dans le quotidien suisse Le Nouvelliste.

"Franchement, je m'en fous complètement de ces chiffres. Je ne compte pas les jours. Mon seul objectif est de m'impliquer à cent pour cent afin d'apporter quelque chose au club. Les seuls résultats intéressants sont les matches gagnés, les autres statistiques animent les discussions sans contribuer à la progression d'un groupe.

Tout va tellement vite dans le football. Vous êtes le roi pendant dix mois, puis trois défaites de suite vous condamnent sans aucune considération pour le passé. C'est la donne du sport aujourd'hui, elle n'est pas difficile à vivre. Tu le sais quand tu t'engages dans cette profession, j'ai totalement intégré ce facteur. Un entraîneur qui y pense montre déjà un signe d'impuissance. Mon environnement proche y est plus sensible.

La pression est peut-être plus forte ici, mais je l'ai choisie sans aucune obligation. Je venais de vivre un licenciement à Reims, un deuxième échec en un an m'aurait tué. C'était rebondir ou mourir. Encore une fois, le nombre de jours ne m'intéresse pas. Si j'ajoute une qualification en coupe d'Europe à une victoire en coupe de Suisse et au maintien sur un an et demi, l'aboutissement sera bien plus significatif que ma durée à la tête de l'équipe. Il me reste beaucoup de matches et encore plus de travail pour compléter ce tableau cette saison."

Quinzième extrait de "Vert de Rage" (éd. Calmann-Lévy), livre de Jean-Michel Larqué publié le 27 janvier.

"En 1993, je suis sollicité par Yves Guichard pour devenir directeur général. L'aventure me tente bien. J'arrive seul. Peut-être n'ai-je pas été assez prudent, n'ai-je pas posé assez de questions, notamment sur le souhait de Casino de reprendre les choses en main de façon claire, nette et précise. J'ai donc eu du mal à comprendre le fonctionnement compliqué du club. J'ai compris petit à petit que l'on confiait la tête du club à Yves Guichard pour l'éloigner de Casino. En quelque sorte, on lui avait donné un os à ronger. J'ai demandé au moins vingt fois au président d'étudier la possibilité de concéder un bail emphytéotique au club pour les terrains de l'Etrat, qui appartiennent à Casino, mais jamais Yves Guichard ne m'a répondu.

Côté sportif, dans l'équipe de l'ASSE, il y avait des joueurs comme Grégory Coupet, Laurent Blanc, Joseph-Antoine Bell, Roland Wohlfarth. Je pensais qu'on avait tout pour réussir. Mon entraîneur s'appelait Jacques Santini. Mon but était de poursuivre la construction et la structuration du club. On avait une équipe, un stade, un public. Il fallait aller plus loin. On a donc mis en place et perfectionné le recrutement des jeunes grâce à Christian Larièpe. On a amélioré le fonctionnement du centre de formation. Deux ans plus tard, les 17 ans étaient d'ailleurs sacrés champions de France et gagnaient la coupe Gambardella. En toute modestie, je pense que le boulot fourni en 1993-1994 avait porté ses fruits."

Christian Lopez et Pierre Repellini participeront le mardi 16 février à 18h00 à une table ronde sur "la profession d'agent sportif" organisée par la commission culturelle de l'Assemblée Nationale.

Retransmise en direct sur le site officiel de la chambre basse du Parlement (http://www.assemblee-nationale.fr/13/commissions/commissionsdirect.asp), la conférence aura lieu dans la salle 6238 du Palais-Bourbon, au deuxième sous-sol.

A cause d'importantes chutes de neige à l'Etrat, le match de CFA2 ASSE-Thiers programmé initialement ce dimanche a été reporté. Pour garder le rythme, l'équipe réserve jouera demain à 13h30 un match amical à Valence, club dans lequel évoluent actuellement Sylvain Flauto, Bertrand Fayolle et Julien Gensel, qui a marqué 6 buts en 11 matches cette saison.

"On jouera sur le terrain synthétique de Briffaut contre une bonne équipe, solide leader de son groupe en DH. C'est une bonne préparation car notre prochain match de championnat à Dijon se jouera également sur un terrain synthétique" nous a indiqué ce soir Jean-Philippe Primard.

Ilan a foulé pour la première fois la pelouse de Boleyn Ground mercredi soir et a participé (un peu) à la victoire des marteaux de West Ham 2-0 contre Birmingham.

Les Hammers retrouvaient également à cette occasion Ilunga qui revenait de blessure.

Ilan, remplaçant, est rentré à la 66ème à la place de Mido. West Ham est désormais 14è avec 24pts en 25 matchs.

Llacer, Mettomo, Alex, Pedron…Pavon, Alicarte, Laslandes, Wiltord.

La dernière victoire verte chez les Girondins en championnat nous ramène à une époque où les Verts du Nouz' pétillaient sur tous les prés de l’hexagone. Grâce à Aloisio et Boudarène, l’ASSE s’était imposée 2-1 à Lescure en Novembre 1999. De la feuille de match émerge un nom, celui d’un rescapé : Ramé, qui, déjà gardait les cages bordelaises. Les Verts, sémillants promus avaient déjà tenu tête aux ténors au Vélodrome ou à Louis II et la folle sarabande allait se poursuivre quelques semaines plus tard dans le Chaudron en feu contre Marseille.

Dimanche, plus de dix ans après, les Verts auront du mal à renouer avec la victoire face à des Bordelais très remontés, mais personne ne leur en voudrait de ramener un nul.  

A Bordeaux, les cadres se rebiffent. "Capitaine de vie", Mathieu Chalmé espère que les Verts feront les frais de la révolte girondine après-demain.

"On redescend sur terre, on en avait sûrement besoin. Avec ces points d'avance, tout le monde nous encensait, on s'est pris au jeu, on s'est vu trop beau. À nous de revenir à la réalité. Dimanche, c'est un rendez-vous qu'on s'est fixé entre nous pour, justement, montrer qu'on a à coeur de réagir. On a envie de faire un bon match, de gagner pour éliminer les doutes actuels. Je peux vous annoncer que dimanche, à 21 heures, on sera présents au niveau de l'état d'esprit. On a déjà envie d'y être."

Quatorzième extrait de "Vert de Rage" (éd. Calmann-Lévy), livre de Jean-Michel Larqué publié le 27 janvier.

"Quand je reviens à Saint-Etienne en 1993, je retrouve un club fragilisé par ce que j'appelle, moi, l'affaire Roger Rocher, et non l'affaire de la caisse noire. Bien que j'eusse quitté le club plusieurs années avant qu'elle n'éclate en 1982, j'ai été entendu comme témoin dans cette affaire. On m'a demandé comment fonctionnaient les contrats, qui établissait les salaires, comment se passaient les matches amicaux, on m'a posé un tas de questions. Je pouvais facilement répondre à certaines, mais pas à d'autres. Je ne suis pas objectif concernant le président Roger Rocher. Il a trop donné à ce club pour tolérer que l'on s'acharne sur lui de cette manière. Et, jusqu'à preuve du contraire, personne ne peut l'accuser d'avoir mis de l'argent dans sa poche. C'était une souffrance de le voir ainsi montré du doigt. J'ai eu du mal à accepter cela. Sur un plan humain. Et pourtant, Dieu sait que nous nous sommes opposés, voire "frités" tous les deux ! Il ne méritait pas le dixième de ce qu'il a subi. Il en a souffert jusqu'à la fin de sa vie. Il était bouleversé. Je l'ai vu. Ce sont les conséquences de cette affaire que j'ai mal vécues. Ce n'était pas normal ! Pas pour du foot ! D'autant que les intérêts en jeu n'étaient pas énormes. Cette histoire m'a marqué. Tout le monde y a laissé des plumes."

Jean-Louis Triaud a réagi hier soir au micro de RMC suite à l'élimination de Bordeaux en Coupe de France.

"Cette épreuve nous tenait à coeur et nous sommes attristés de devoir la quitter ainsi mais la victoire de Monaco, c'est une évidence, ne souffre aucune contestation. Maintenant, il faut se remettre au travail et nous concentrer sur les trois autres objectifs qui nous restent. Et je préfère avoir perdu ce soir que contre Saint-Etienne. Ce qui sous-entend que dimanche soir, tout faux-pas sera interdit. Mais je ne suis pas inquiet. L'an passé, nous avons aussi connu un passage à vide, mais nous avons su rebondir assez rapidement et enchaîner par onze victoires consécutives. Je pense que nous réagirons rapidement cette année encore."

Allez les Verts, prouvez-lui le contraire !

Mac-Mahon s'était illustré en gagnant à Magenta (Italie) contre les Autrichiens en juin 1859. Deux siècles et demi plus tard, Alain Moizan brille à l'AS Magenta. Il a en effet remporté pour la deuxième fois consécutive le championnat de Nouvelle-Calédonie. L'ancien joueur de l'ASSE voit la vie en rose. Etonnant ? Non ! Le magenta est la couleur complémentaire du vert...