Interviewé en novembre dernier par le blog sanscartedepresse.com, Fabien Boudarène répond à la question incongrue "OM ou PSG ?" : "Désolé mais je suis Stephanois et le choix ne peut pas se faire. Aucun des deux. Vert un jour, vert toujours !"

Bibi revient sur ses expériences étrangères. "Je suis allé en Bulgarie de juin 2007 à janvier 2008 pour la coupe d'Europe, ce fut réellement merveilleux. Les gens, leur sincérité, la qualité de vie... C'est un très joli pays. Malheureusement en janvier lors du stage de préparation a Dubai il y a eu un changement d'entraîneur et là ça ne s'est pas bien passé du tout. Comme il voulait que je lui donne de l'argent pour jouer, je l'ai gentiment remercié à coup de tronche et avec ma main droite... Forcément, j'ai été obligé de partir de Bulgarie et je suis allé a Cluj en Roumanie où la vie était tout aussi agréable mais le football corrompu."

Avant de nommer Alain Blachon, l'ASSE avait approché Eric Blahic, entraîneur adjoint de Victor Zvunka à Guingamp, pour qu'il occupe le même rôle auprès de Christophe Galtier. Le club breton s'est opposé au départ de cet ancien adjoint de Guy Lacombe.

Le trihebdomadaire algérien Le Buteur a publié hier une longue interview d'Idriss Ech Chergui. La recrue de la Jeunesse Sportive de Kabylie parle évidemment des Verts !

"Mon objectif à long terme ? C’est incontestablement la sélection nationale. C’est le rêve de n’importe quel joueur. D’autant plus que je n’ai jamais porté le maillot des Verts. Si j’arrive à passer par les A’ ce sera déjà un grand pas pour moi. La qualification en coupe du Monde fut un vrai moment de folie. J’ai eu la chance de vivre cette sensation au pays. C’était magique. Ma femme et moi ne dormions plus. C’était tous les jours la fête.

Le rêve qui me tient le plus à coeur, c’est de pouvoir rendre ne serait-ce qu’un tout petit peu tous les sacrifices de mes parents, mon père en particulier, en portant un jour le maillot national. Il m’a même demandé de lui faire une promesse qui lui tient à cœur. C’est qu’il puisse me voir en sélection avant de mourir.C’est mon objectif. Je souhaite le réaliser pour le récompenser de tous ses efforts, car il a toujours été là pour moi. Il me dit que les millions d’euros que je pourrais gagner n’aurons aucune valeur sans avoir porté le maillot de l’Algérie."

Idriss Ech Chergui n'oublie pas nos Verts... et nos amis girondins !

"A 13 ans j’ai intégré le centre de formation de Saint-Etienne en sport étude. J’ai fait toutes mes classes là bas. A 18 ans, j’ai signé mon contrat professionnel. J’ai passé 7 années inoubliables. Toutefois, je n’ai pas beaucoup joué, ce qui m’a poussé à partir. (...)

L'entraîneur qui m'a le plus marqué dans ma carrière ? Antonetti. J’avais 17 ans, et j’avais connu deux ou trois sélections en équipe de France. Et lui il me prenait avec les pros. J’ai beaucoup appris à ses côtés. Il y a aussi Sarramagna avec qui j’ai gardé le contact.


Mon plus mauvais souvenir ? C’est de ne pas avoir eu ma chance à Saint Etienne. Mon club préféré ? Bordeaux."

"La Coupe, ça va être son championnat à lui, en espérant que ça dure le plus longtemps possible" avait déclaré l'entraîneur des gardiens de l'ESTAC Olivier Tingry au sujet d'Alan Mermillod. Las, l'ancien pensionnaire de la maison verte s'est allongé contre Selongey le 12 décembre dernier, victime d'une lésion au tendon de l'ischio jambier droit. Pour le remplacer, Troyes vient de s'offrir une nouvelle doublure en la personne d'Arnaud Brocard.

Auteur d'une première partie de saison décevante, Eric Bauthéac se confie aujourd'hui dans Nice-Matin. Morceaux choisis.

"J’ai manqué le premier match à Rodez et disputé les trois suivants sur une jambe, à même pas 50 % de mes possibilités. Ensuite, une IRM a montré que j’avais une fissure au péroné et une grosse entorse à la cheville, ce n’est pas rien tout de même. J’aurais dû dire stop avant. Mais j’ai pensé que la blessure n’était pas grave et que ça irait mieux. J’ai voulu forcer. C’est aussi de ma faute. Je l’ai regretté, car j’ai loupé les quatre matches suivants, avant de revenir sur le banc contre Paris FC, fin septembre.

J’ai mis deux ou trois matches à me roder, je jouais avec un peu d’appréhension, à cause de ma cheville. Je ne me reconnaissais pas sur le terrain. Je ne me sentais pas à l’aise. Depuis deux mois, ça va de mieux en mieux. À Creteil, contre Gueugnon et à Troyes, j’ai fait des bons matches. Aujourd’hui, ça va cent fois mieux ! Le coach, Albert Emon, m’a placé en milieu axial pendant les matches amicaux et en début de saison. Je n’avais jamais joué là auparavant. Depuis Créteil, en novembre, je rejoue à gauche, mon vrai poste, le coach l’a vu. Sincèrement, je préfère. J’ai toujours joué là. Dans l’axe, j’avais l’impression de ne pas toucher assez le ballon, que mes déplacements n’étaient pas bons. À gauche, je vais faire ce que je sais faire, déborder, provoquer et centrer pour le grand (Koller).

Moi je pensais qu’on allait survoler le championnat. Parce que franchement, on n’est pas un club de National... La montée ? Ce n’est pas mort : l’an passé, on avait 19 points à la trêve. Et si Louhans ne repart part, on reprend déjà deux points sur les équipes de tête. Il faut être plus agressif. L’an passé, on était un peu plus à jouer notre vie sur le terrain. J’ai l’impression qu’on n’est pas tous comme ça cette saison. Bien sûr je me pose des questions. J’ai encore été approché par des clubs de L2, dont un de haut de tableau. Mon ambition, c’est de jouer au moins en L2. L’été dernier, j’ai resigné pour trois ans à Cannes, mais avec des clauses...  Si Cannes ne monte pas cette saison ? C’est trop tôt pour répondre à cela..."

Sainté-Lorient en Coupe de France, c'est loin d'être un classique. Les deux équipes ne se sont affrontées qu'une seule fois, dans le Chaudron, le 11 Février 2000 en 1/16èmes de finale.

Les hommes de Nouzaret s'étaient inclinés aux pénal après un triste et rare (à l'époque du Nouz) 0-0, devant 9 000 spectateurs.

Janot était déja de la partie mais n'avait pas pu permettre à l'ASSE de passer dans une séance de pénal fatidique qui avait notamment vu Sarr et Guel tirer trop mollement... Seuls Boudarène, Wallemme et Chavériat avaient planté.

La compo verte de l'époque : ASSE: J. Janot – F. Llacer, B.T. Kvarme, B. Carotti (J.G. Wallemme, 91^e), L. Potillon – J. Sablé, P. Sarr, T. Guel, S. Pédron (F. Boudarène, 84^e) – Alex D. (L. Chavériat, 106^e), J. Aloisio. Entraîneur: R. Nouzaret.

Les vilains ont concédé le nul (1-1) face au Club Africain hier lors d'un match amical à Radès (Tunisie). Bafé Gomis a ouvert le score en première mi-temps d'une frappe enroulée au ras du poteau : https://www.youtube.com/watch?v=L82RoSvqKqs.

Monaco a battu Fréjus-Saint-Raphaël cet après-midi à Cogolin (Var). S'il a réduit la marque en début de seconde mi-temps d'un lob astucieux, Grégory Dutil n'a pu empêcher les Monégasques de s'imposer 3-1 : https://www.youtube.com/watch?v=ljelLvNkM3g.

Victime d'une rupture des ligaments croisés du genou droit en septembre 2008, Cédric Horjak (Nîmes Olympique) n'a joué que 6 matches de L2 la saison dernière. Alors qu'il nous avait confié à l'intersaison sa faim de rejouer, l'ancien milieu de terrain de l'ASSE continue hélas de cumuler les pépins physiques.

"J'ai fait une bonne préparation cet été. J'ai joué 90 minutes  début août en coupe de la Ligue (victoire 1-0 à Angers) sans ressentir de douleur particulière. Mais quelques jours plus tard je me suis pété le ménisque droit. J'ai été opéré à Marseille, on m'a fait une méniscectomie. J'ai mis deux mois pour m'en remettre mais j'avais bon espoir de retrouver la forme, j'avais eu la même chose il y a deux ans au ménisque gauche et j'avais pu rejouer sans problème. J'ai repris l'entraînement, j'ai même joué un match avec la réserve il y a un mois et demi mais j'avais trop mal au genou. J'ai passé des examens qui ont révélé une algodystrophie. C'est une espèce d'inflammation qui touche l'os. C'est emmerdant car on peut mettre 3 mois à 2 ans pour s'en remettre ! Je dois prendre des piqûres de calcine. J'essaye de garder le moral, je ne désespère pas de jouer d'ici la fin de la saison mais tout dépendra de l'évolution de ma blessure. J'ai 31 ans et encore un an et demi de contrat, je ne suis pas à plaindre. Mais c'est frustrant de ne pas pouvoir jouer."

Et les Verts dans tout ça ?

"Comme tous les supporters, je souffre. Je continue de les suivre avec attention, j'ai assisté au derby cette saison. Les résultats m'attristent. Je pensais que la qualification en coupe d'Europe avait permis au club de franchir un cap, je croyais les Verts capables de s'installer dans le haut de tableau. C'est tout le contraire qui s'est passé, on se retrouve à jouer le maintien pour la deuxième année consécutive. Je comprends que les supporters soient dépités mais il faut faire bloc derrière l'équipe, il est impératif que les Verts se maintiennent avant de repartir sur de bonnes bases la saison prochaine."

Le quotidien Nord-Eclair publie aujourd'hui une interview de Siaka Tiéné. Chico espère cartonner avec la sélection ivoirienne, à la CAN comme à la Coupe du Monde.

"On a du potentiel mais ça ne suffit pas. C'est sur le terrain qu'il faudra faire nos preuves. Il n'y aura pas de matches retours, pas de droit à l'erreur. Si tu perds, tu es mal barré ! On tombe sur trois formations qui collectionnent les bons joueurs. Le Ghana, qui est la première équipe à s'être qualifiée, a démontré ainsi une grande ambition. Le Burkina Faso, qu'on a battu pendant les éliminatoires, voudra sa revanche. Et le Togo revient doucement... Notre objectif, c'est de remporter la CAN. Mais ce qu'on veut avant tout, c'est profiter à fond de cette formation qui ne sera plus la même dans trois ou quatre ans. C'est maintenant ou jamais ! La CAN nous servira de préparation. Jouer sur ses terres, ça représente beaucoup pour un Africain. On ressent une grande fierté. Et moi, je suis très patriote !"

Recordman du nombre de cartons la saison dernière (14 jaunes et 2 rouges), l'ancien défenseur stéphanois s'est un peu calmé cette saison (6 biscottes quand même à mi-chapionnat).

"Ma première année à Valenciennes était une phase d'apprentissage. J'étais plus agressif sur le terrain, souvent suspendu. Cette saison, je montre de quoi je suis capable et je fais moins de fautes ! Mais je n'ai pas encore atteint mon niveau, je dois continuer à travailler... Mon rêve ? Jouer en Angleterre dans un an ou deux. Là-bas, je prendrai moins de cartons, c'est sûr !"

Victime d'une fracture du péroné la saison passée contre Marignane, Sébastien Malfleury a bien récupéré. L'ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE a marqué avant-hier en match amical le but égalisateur de Fréjus-Saint-Raphaël (classé 5ème en National) contre Nice (score final 1-1).  

Détenteur du DEPF, Jean-Michel Larqué a proposé à l'ASSE de couvrir Christophe Galtier selon Le Parisien. Le club n'a pas donné suite car les Verts ont obtenu une dérogation de la Ligue, Galette ayant promis de passer son diplôme.

Défenseur des U17 de l'ASSE, Kurt Zouma a été retenu dans l'équipe de France des moins de 16 ans qui participera à l'Aegan Cup 2010 du 24 au 31 janvier à Izmir en Turquie. Les Tricolores retrouveront dans le groupe B la République tchèque, la Grèce et la Roumanie. 

Mais qui est donc Kurt Zuma ? Son entraîneur Romain Revelli nous le présente.

"C'est un défenseur central né en octobre 1994. Il a rejoint le centre de formation cet été. Il vient du Pôle Espoirs de Dijon et jouait à Vaulx-en-Velin. Alain Blachon a réussi à l'attirer à Sainté alors que pas mal de clubs étaient dessus.

Kurt a un profil très intéressant. Il est athlétique, a un gros mental. Il est appliqué, déterminé et une approche professionnelle. Il a un vrai sens du jeu et aime défendre. Il doit améliorer son endurance, on lui a concocté un travail spécifique en ce sens à base de courses. Il a parfois un peu mal au dos car il continue de grandir, il est encore en pleine croissance. Comme il a déjà un gabarit impressionnant, ce sera vraiment un géant ! Il doit continuer d'assimiler notre philosophie de jeu, bosser sa tactique défensive et améliorer sa communication sur le terrain.  

C'est un bon gamin, il a toujours la banane et il est humble. Son sens du jeu est très prometteur, il ne se repose pas sur ses seules qualités physiques. Il sait qu'on sera très exigeant avec lui. Sa première sélection en équipe de France ne sera pas la dernière, c'est vraiment un garçon à suivre."

CA exceptionnel qu'y disaient...

Comme préssenti et craint, le CA exceptionnel de cet après-midi n'a fait qu'entériner ce qui avait fuité dans la presse ces derniers jours : Heckle devient président du Conseil de Surveillance et Jeckle du Directoire.

Sinon on aura appris que nos joueurs doivent haïr la défaite et saluer les supporters (parce que eux aussi la haïssent ?) avant et après chaque match.

Sagnol est dans les tuyaux mais ces derniers semblent bouchés jusqu'en avril.

Enfin, Galtier pourtant jugé inexpérimenté par Caïazzo le matin dans FF, est confirmé dans son poste.

Georges Bereta alias "Jojo de Montreynaud" dégaine aujourd'hui dans France Football :

"L'histoire de l'ASSE est un éternel recommencement depuis l'affaire de la caisse noire de Roger Rocher et le dernier titre remporté en 1981. Les saisons passent et le club n'a jamais retrouvé la stabilité qui faisait sa force et qui est indispensable pour la réussite. A chaque fois qu'on pense que c'est reparti, les dirigeants veulent aller plus vite que la musique et brûlent les étapes. On se laisse emporter par l'euphorie et on en oublie l'essentiel, à savoir le terrain. Du coup les joueurs sont affectés par cette situation et ils ne peuvent plus se préparer dans de bonnes conditions, aussi bien physiques que psychologiques.

Les derniers évènements ne contribuent pas à ramener la sérénité. Les dirigeants ont mené un certain nombre de réflexions et ils ont décidé de se séparer d'Alain Perrin et de Vincent Tong Cuong. Ont-ils fait le bon choix ? La question mérite d'être posée. Je constate que cinq entraîneurs sont passés en autant d'années. Vincent Tong Cuong avait fait ses preuves au niveau administratif mais apparemment le club lui reproche d'avoir outrepassé son rôle de directeur général. Pour Damien Comolli, c'est différent. Il ne s'est jamais familiarisé avec l'ambiance stéphanoise et ici on attend de la convivialité de la part d'un directeur sportif.

Beaucoup de joueurs sont passés dans le club mais je n'ai pas l'impression que le taux d'échec en matière de rcrutement soit plus élevé ici qu'ailleurs. Ce qui est dommage pour l'équipe, c'est l'absence d'automatismes, de bases. Ces changements perpétuels nuisent au rendement. Et puis, quand on perd un joueur comme Feindouno, qui faisait la différence, on le paye. Il nous était arrivé la même chose avec Salif Keita. On avait mis deux ans à se remettre de son départ.

La responsabilité des dirigeants est évidemment engagée. Pourtant, Caïazzo avait bien commencé en engageant Hasek, qui était un excellent entraîneur, mais ça n'a pas duré. Les anciens souhaiteraient jouer un rôle, plusieurs se sont proposés mais ils n'ont pas reçu de réponse. Je ne sais pas si ce club a perdu la mémoire, on préfère ce qui vient d'ailleurs. Comme s'il y avait de la jalousie, de la méfiance envers ceux qui ont réussi. Pour la suite, je ne suis pas optimiste. On ne peut pas l'être ! Mais il faut garder la foi. Moi, j'ai confiance en Galtier, je suis sûr qu'il peut redresser la barre. Tout le monde doit être derrière lui, à fond. Il ne faut surtout pas le perturber. Et arrivera ce qui doit arriver."

Non, on se calme, Claude Fichaux ne rejoint pas le nouvelle organigramme de l'ASSE ! Adjoint de Rudi Garcia au LOSC, il retrouve samedi en coupe de France les Verts de Colmar, son club formateur. L'ancien défenseur central de l'ASSE se confie aujourd'hui dans le journal L'Alsace.

"Rudi était l’adjoint de Robert Nouzaret lorsque je jouais à Saint-Etienne, résume le Colmarien, et j’ai continué à entretenir des relations avec lui ces dix dernières années. Il reste que quand il m’a appelé pour me proposer mon nouveau job, c’était la surprise. C’était un vendredi, le 28 je crois, mais j’avais encore un an de contrat avec le Racing. Léonard Specht, qui était le président à cette période, a accepté de me libérer et j’ai attaqué à Lille le 30. Je lui en suis reconnaissant. Au LOSC, je suis en charge de la relation entre le groupe pro et le centre de formation et je suis responsable de la post formation. J’ai donc pu rajouter une corde à mon arc.  Je vis des choses magnifiques même si je n’accompagne pas tout le temps l’équipe fanion, notamment lors des matches de Coupe d’Europe car je prends en charge les professionnels qui ne jouent pas.

J’étais déjà en Alsace quatre jours durant les fêtes et je reviendrai évidemment avec plaisir, mais pour une autre raison. Colmar est une équipe solide et bien organisée avec des joueurs qui ont le même profil que les nôtres. Chez nous, personne ne s’enflamme et on poursuit notre route avec beaucoup de simplicité, de modestie et d’humilité et je retrouve cela à Colmar. Ce match sera pris très au sérieux car il est important pour la suite de la saison. Nous mettons tout en œuvre pour nous qualifier grâce notamment au service vidéo du club qui a fait son travail. Le meilleur moyen de passer est de respecter notre adversaire. Et c’est que nous allons faire."

Sylvain Meslien est prévenu : les Dogues ont encore les crocs !

Avant l'important conseil d'administration de cet après-midi, Bernard Caïazzo s'est confié à France-Football. Morceaux choisis.

"Nous avions décidé, Roland et moi, de confier les clés du club à un trio de direction Tong-Cuong-Comolli-Perrin qui avait les pleins pouvoirs. Nous ne pouvons que constater les dégâts. Les résultats ne sont pas là mais c'est aussi une question de forme. Lorsque je fais des suggestions en matière de recutement, par exemple, on a le droit de ne pas m'écouter mais on a le devoir de ne pas se tromper (...). Au bout d'un moment, j'ai eu la désagréable impression que l'esprit de contradiction était poussé à un point tel qu'ils avaient décidé de faire l'inverse de ce que je leur conseillais.

Nous avions donné mandat à la direction du club afin de rester en retrait dans notre rôle d'actionnaires. Mais, à un moment donné, que voulez-vous, c'est peut-être dans la nature humaine, elle s'est dit : je dirige, donc j'ai l'autorité, donc je fais ce que je veux (...) A la fin ça suffit ! Ils ont sans doute oublié qui les avait fait rois.

Je pense que la notion de club n'a pas été respectée. Pour diriger, il faut de l'ouverture d'esprit, du sens du partage, du dialogue. Je n'ai ressenti que du blocage et de la fermeture. Petit à petit, la situation s'est dégradée avec des marques d'indifférence de plus en plus importantes à notre égard : moins de considération, moins de respect. Comme si Roland et moi étions les deux couillons de service, qui avaient fait leur fortune ailleurs. Sauf que ce n'est pas comme ça ! La compéténce pure n'est rien sans le coeur.

Si on refuse aux anciens le pouvoir de s'exprimer, si on interdit aux médias le droit à la critique et si on reproche aux supporters l'expression de leur souffrance, et bien, on adopte une position de repli et de vengeance ! Et c'est tout le contraire des valeurs que Saint-Etienne doit véhiculer ! Ce système a vécu. Je crois que le duo formé par Vincent et Damien a adopté une démarche clanique et qu'il n'était pas complémentaire (...). C'est le sempiternel problème de l'égo. Regardez l'équipe de France, ce sont les mêmes symptômes ! Conséquence, elle n'arrive pas à mobiliser autour d'elle.

Les actionnaires ont décidé de reprendre la gouvernance qu'ils avaient concédée. Nous nous dirigeons vers un nouvel organigramme : un conseil de surveillance que je présiderai et un directoire dont le patron sera Roland. C'est Roland qui pilotera le sportif, il sera dans l'opérationnel, dans la gestion quotidienne. Je m'occuperai davantage des missions de développement et de la stratégie générale.

L'urgence, c'est de faire l'inventaire de la situation, de tirer toutes les conséquences de notre préparation physique catastrophique et d'insuffler une nouvelle dynamique. Christophe Galtier est un gars bien, droit, courageux et travailleur. Mais mon interrogation concerne son expérience. Etre numéro deux ou un, ce n'est pas du tout la même chose. Quelles sont nos certitudes ? Il y a une opération chirurgicale à réaliser, elle n'est pas facile, et c'est de votre fils dont il s'agit... Maintenant, s'il est en empathie avc le groupe pro, ça pourrait être un élément déterminant. Roland va pouvoir bientôt en juger.

Alain Perrin avait "décroché" pour des raisons que je ne m'explique pas.  En fait, je crois qu'il n'était plus "dans le match", peut-être n'avait-il plus la même motivation. Avec le cumul de toutes ses indemnités depuis quelques années, qui doivent avoisiner les 10 M€, on peut s'interroger sur son envie... Il me semble que ses aspirations le poussent à être davantage dans l'analyse et l'observation du football, dans un rôle de consultant télé.

Pour sortir Saint-Etienne de l'ornière, nous avons besoin d'un dynamiteur, d'un chef de commando. Après le derby, nous sommes rentrés ensemble avec Luis en voiture à Paris. Les cinq heures de discussion m'ont permis de constater qu'il avait mûri, qu'il avait une bonne capacité d'analyse et qu'il était beaucoup moins impulsif que par le passé. J'ai toujours pensé à lui, c'est exact. Je ne suis pas le seul décisionnaire. Pourquoi aurais-je obligatoirement raison ? Il faut être humble et écouter les hommes de terrain. C'est à Roland de déterminer, auprès de Galtier et du groupe de joueurs, ce qu'il y a lieu de faire. Il défend lui aussi les intérêts du club et, en tant que président du directoire, ce sera à lui de choisir les hommes. Nous allons très probablement repartir avec Galtier, et les faits nous diront rapidement si nous avons eu raison ou non. Il aura sa chance, à lui de la saisir.

Nous avons commis des erreurs, sans doute. Je crois que nous sommes des personnes trop gentilles, qui ont eu tendance à trop faire confiance et trop largement. D'où l'énorme frustration que je ressens. Voyez-vous, il vaut mieux mourir avec ses idées plutôt qu'avec celle des autres, surtout lorsque c'est son propre argent qui est engagé. Je vis la pire période de ma vie de dirigeant. Nous serons au taquet car je ne suis pas dans la béatitude et très conscient des réalités. L'heure est à la mobilisation générale, au rassemblement et à l'unité de toutes les entités du club, y compris les supporters. Notre opération commando commence dès ce mardi."

Samedi soir, la météo s'annonce glaciale à Geoffroy et la pelouse probablement gelée. Marama Vahirua n'aura pas l'occasion de s'y adonner à son sport favori : le pagayage. Blessé à la cuisse contre Valenciennes avant la trève, il passera une IRM aujourd'hui et ne sera pas de retour avant mi-janvier.

Par ailleurs le milieu algérien Mansouri, "canisé" sera également absent.

Le 28 décembre, Christian Dafreville a quitté son poste d'entraîneur de la Jeunesse Sportive Saint-Pierroise (club formateur de Dimitri Payet). Champion de la Réunion avec les Cigognes en 2008, l'ancien défenseur central de l'ASSE commente son départ dans Le Journal de l'Ile de la Réunion : "J’ai montré que j’étais digne d’entraîner la Saint-Pierroise. Personne ne le contestera. Maintenant une nouvelle équipe est arrivée. On ne veut plus de moi. C’est la vie. Bon vent à eux ! Je suis arrivé par la petite porte, je pars par la petite. Mais il y a des liens qui se sont tissés avec des gens de cette ville. J’en garde un très bon souvenir. Je n’ai surtout pas d’ennemis." "Daf" pourrait retrouver du taf : il a reconnu être en contact avec la Saint-Pauloise, club dans lequel Laurent Roussey a fait ses débuts d'entraîneur.

Les anciens Verts joueront contre leurs homologues ponots le 10 avril prochain au stade de la Darne à Coubon (43). L'Eveil de la Haute-Loire annonce aujourd'hui la présence de Georges Polny, Georges Bereta, Yves Triantafilos, Hervé Revelli, Christian Synaeghel, Eric et Guy Clavelloux, François Makita et Patrick Guillou.

Stéphane Hernandez (30 ans) n'en finit plus de dévisser ! Au sommet du national en début de saison avec Evian-Thonon-Gaillard, l'ancien défenseur de L1 (à Sainté) puis de L2 (à Amiens) vient de quitter les Alpes pour le Cantal en signant à Aurillac, laborieux 15ème du groupe B de CFA.

L'ex doublure de Vincent Hognon et Zoumana Camara jouera désormais avec l'ancien réserviste de l'ASSE Frédéric Dugand, capitaine promu également entraîneur adjoint lors de ce mercato hivernal.

Dans le Progrès du jour, versant outre A47, est évoqué le mercato lyonnais. Le nom de Dabo est cité avec ce commentaire de Puel : "ce n'est pas encore d'actualité, mais c'est vrai son prix n'est pas spécialement élevé"...

Potillon étant de nouveau disponible, en cas de départ de Dabo à l'ennemi, on tient là son remplaçant (gros soupirs...).

Présenté par le site officiel comme le "nouvel adjoint de Christophe Galtier" en début de soirée, Lionel Potillon "ne sera pas l'entraîneur adjoint de Christophe Galtier" nous explique maintenant le site officiel !

"La popote, la famille, un bon chez-soi, nous étions heureux" écrivait Apollinaire. Popote tenant à son bonheur, c'est Alain Blachon qui secondera Galtier...

Entraîneur de Blois, Maurice Bouquet parle des Verts aujourd'hui dans La Nouvelle République.

"A l'exception de Jérémie Janot, les joueurs qui composent l'équipe actuelle n'ont pas la fibre club. On a plutôt affaire à des mercenaires. Quand le club de Saint-Étienne ne respecte plus les valeurs qui sont les siennes, c'est-à-dire le travail et l'humilité, il ne trouve plus sa place. Aujourd'hui, ce sont d'autres clubs qui incarnent ces valeurs : Lorient ou Valenciennes. Et ils évoluent beaucoup plus sereinement. 
                              
Saint-Étienne est en train de perdre son identité. Le club existe par son passé, mais aussi par son public. Ce public, magique, il ne faut pas le perdre. J'ai récemment assisté à l'assemblée générale de la section blésoise des supporters de l'ASSE. La salle était pleine de gens qui n'hésitent pas à faire 400 ou 500 km pour aller voir jouer leur équipe. Des gens qui vivent pour Saint-Étienne. Il faudrait que les joueurs viennent à ces assemblées pour rencontrer ces supporters.                                  
                               
Aujourd'hui, je regarde les choses d'un peu loin. Je vois que la grande lessive a commencé. Mais les problèmes de fond sont ailleurs. Avant, la formation permettait de sortir de jeunes joueurs. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Et puis comment peut-on laisser à l'écart quelqu'un comme M. Herbin, avec tout ce qu'il a fait ? Les autres clubs savent s'appuyer sur leurs anciens. Si, un jour, je dois repartir à Saint-Étienne ce ne sera pas pour m'occuper des pros. Mais pour travailler avec les jeunes."

Les joueurs étaient de retour à l'Etrat cet après-midi après une trêve de 10 jours. Au programme, après la traditionnelle pesée, footing et exercices basés sur le physique.

Pape Diakhaté était présent. Absents, Ilan et les Argentins bénéficiaient peut-être d'une journée supplémentaire... Loïc Perrin va bien et reprend l'entrainement collectif en ce début d'année. De même pour Yoann Andreu qui avait un programme spécifique aujourd'hui.

"Nouvel adjoint de Christophe Galtier" (dixit le site officiel), Lionel Potillon  était présent à cette séance d'entraînement. Contacté dans la soirée par notre rédaction, Popote a refusé de commenter ses nouvelles attributions.

Quoi qu'il en soit, les Verts partent demain en stage au Grau-du-Roi après la séance d'entraînement.

Directeur du centre de formation du Stade Rennais, l'ancien Vert Patrick Rampillon prend aujourd'hui la défense d'Hatem Ben Harfa dans les colonnes du JDD : ""Des talents comme le sien, j’en cherche tous les jours. Il stagne depuis quelques années, mais ce serait moche de condamner un gamin de 22 ans. J’ai vu des petites vedettes à 17 ans qu’on n’a revu que cinq ou six ans plus tard. Il ne faut pas désespérer. Son talent fulgurant peut même nous faire gagner la Coupe du monde."

Pourvu que le talent du capricieux joueur marseillais n'éclate pas le 13 janvier prochain à Geoffroy-Guichard...

Même si le contrat de sa nouvelle recrue n'est pas encore validé par la DNCG, l'Association Sportive Beauvais Oise annonce aujourd'hui sur son site officiel l'arrivée de Mickaël Citony. "Jai des choses à prouver encore. J'ai vécu des galères, j'ai envie de prendre du plaisir et retrouver mon meilleur niveau" déclare l'ancien attaquant stéphanois. Beauvais est actuellement 7ème du National, à 8 points du 3ème (Créteil, entraîné par Laurent Fournier).

Invités à voter pour le pire joueur carioca de l'année 2009, les 9.200 lecteurs de Globo ont mis deux anciens Verts dans le Top 5 ! Si l'élection a été remportée par le mal nommé Dênis Marques (attaquant de Flamengo), Luiz Alberto (Fluminense) arrive en deuxième position avec 17% des votes. Son éviction en cours de saison a permis au Flu de se remettre à flots pour arracher le maintien. José Aloisio (Vasco de Gama) se classe quant à lui 5ème avec 8% des votes. Incapable de marquer le moindre but lors de ses 12 petits matches, le Taureau de Goias a reçu quelques piques pour avoir failli s'étouffer avec un chewing-gum en plein match.

Sous la plume vibrante de Jean-Paul Cappuri, Corse-Matin adresse aujourd'hui ses meilleurs voeux à Frédéric Antonetti. "Il cultive des valeurs qui, dans ce milieu, tendent à disparaître. Raison pour laquelle tous souhaiteront que l'année 2010 lui permette de franchir un nouveau palier. Ses compatriotes en premier chef. Parce que la Corse à laquelle il fait tant honneur, se reconnaît si bien en ce fils rebelle, généreux et soupe au lait."

Citations à l'appui, ce papier décortique le "style Antonetti". Morceaux choisis.

Anto : "Joueur, je n'étais pas génial, c'est vrai. Mais je n'étais pas nul non plus. En tout cas, j'en voulais ! Et j'ai la fierté de n'avoir jamais triché sur un terrain... J'ai évidemment compris assez rapidement que je ne ferai jamais un grand joueur. Mais j'ai acquis encore plus vite la certitude que le travail consistant à préparer un groupe et à le gérer était, par contre, dans mes cordes, parce que conforme à mes aspirations et à mon caractère. Comme j'étais toujours un apprenti footballeur quand cette idée a germé en moi, je me suis donc employé, durant la décennie qu'a duré ma carrière, à disséquer la méthode et le discours de tous ceux qui ont eu à me diriger..."

Olivier Echouafni (OGC Nice) : "Il peut y avoir, comme partout ailleurs, des tensions au sein du groupe qu'il dirige, mais sa franchise et son intégrité morale font qu'il n'y a jamais pourrissement de la situation..."

Ismaël Bangoura (Stade Rennais) : "Il sait se faire respecter et, en même temps, créer un vrai climat de confiance avec ses joueurs. Il est autoritaire mais aussi très à l'écoute de leurs attentes. Il est exigeant envers eux mais donne sans cesse l'exemple à travers un investissement sans faille dans son travail..."