Libération a consacré aujourd'hui une pleine page aux déboires stéphanois. Morceaux choisis du papier de Grégory Schneider intitulé "Des Verts à moitié vidés".

"C'est où Geoffroy-Guichard ? Nulle part. L'AS Saint-Etienne a disparu : des résultats médiocres (17e avec 15 points) qui ne font même plus causer, pas le moindre coup de chaud sur le front médiatique depuis le licenciement du coach Laurent Roussey en novembre 2008. Quatre matches sans buts inscrits, la plus longue disette de l'histoire du club à domicile en Ligue 1. Du coup on s'est pointé avec l'idée de vérifier si ces gars-là disputent encore des matches de Ligue 1 le samedi. Bah on confirme. Tout est là. L'usine sidérurgique qui borde l'enceinte. Le vin chaud à 1,50 euro. Les joueurs qui sortent du terrain tête basse, sans un regard pour un public qui les siffle tout ce qu'il peut. Et le discours de l'entraîneur Alain Perrin, invariant de semaine en semaine. "Bravo à mes joueurs. J'ai vu une équipe de Saint-Etienne conquérante, dynamique : nous avons juste manqué d'un soupçon d'efficacité pour concrétiser la domination que vous avez pu constater." Personne n'ayant rien constaté de tel, on s'est dit ça : ou l'entraîneur stéphanois est complètement fou, ou il se moque de son auditoire (...) 

Perrin prend ses responsabilités : ses mots ne valent rien. A 53 ans, le bonhomme a eu le temps de se composer un visage raccord : indifférent, vaguement convaincu, transparent. Pendant qu'il débitait ses fables au mètre - "en deuxième mi-temps, on a presque trop dominé" - on a pensé à un autre Perrin. Un type qui, lors de sa première expérience d'entraîneur à Troyes au milieu des années 1990, allait parfois chercher sa vedette de l'époque - le Serbe Sladjan Djukic, un fou furieux qui faisait ce qu'il voulait du ballon - au bistrot : le truc, c'était de picoler à l'égal du joueur (bière, vodka, slivovitz) pour gagner le droit de le ramener sur des chemins moins alcoolisés. Dans le même ordre d'idées, lors de son court magistère lyonnais en 2007-2008, Perrin avait jugé de bon de sadiser Mathieu Bodmer en lui faisant retirer vingt fois le même corner lors d'un entraînement public sous le regard amusé des badauds. Voilà où vont se nicher les morceaux de vrai dans le foot des années 2000 : lors des séances de la semaine, parfois même devant un zinc, mais jamais vraiment devant ceux qui ont vocation à raconter.

Après le match contre Sochaux, l'attaquant de l'équipe de France Espoirs Bakary Sako a imploré : "On s'est battu du début à la fin, on s'est mis minable... Ecrivez-le !" Bon. Les présents ont réclamé Janot sur l'air des lampions. Impossible, le gardien fait la claque lors du dîner des sponsors. S'en fout : on veut Janot. Quelqu'un file le chercher, le voilà. L'ASSE ? "La peur n'enlève pas le danger." Son très grand match ? "Je suis payé pour ça."  S'il faut ruser, on ruse : lequel des quatre arrêts phénoménaux réalisés par lui devant Sochaux préfère-t-il ? "C'est comme si on me demandait lequel de mes gosses j'aime le plus. Je ne peux pas répondre." Sa lèvre supérieure en a tremblé. On a mis le temps mais on y est arrivé : samedi, un court instant, on a pris la réalité du sport professionnel en pleine poire."

Ancien joueur de rugby à Ris-Orangis, Kad Merad évoque sa passion pour le sport dans la dernière édition de L'Equipe Mag : "Je n'ai pas une âme de supporter, sauf pour l'équipe de France. Je partage ma vie entre Paris et Marseille, c'est donc difficile pour moi de choisir entre l'OM et le PSG. Mon équipe de coeur, c'est Saint-Etienne. J'ai grandi là-bas. Mon père était un grand fan des Verts et il m'emmenait le week-end au stade. Ça marque une enfance. Je suis effondré par les résultats, mais je sais que le club se relèvera toujours."

Jeudi les Verts iront défier le LOSC dans son triste stade d'emprunt à Villeneuve d'Ascq.

Et ce ne sera pas une partie de plaisir. Il suffit pour s'en convaincre d'étudier le parcours des Dogues chez eux récemment.

Avant Lyon qui aurait dû s'en prendre 8 hier, Lille avait taloché Valenciennes (4-0) et ramené à la raison Bordeaux (2-0). 10 buts en 3 matchs, c'est peu de dire que l'attaque des hommes de R.Garcia est en verve.

Mais tremblez ô Nordistes bardés de certitudes, c'est notre défense de fer (de verre ?) qui s'avance !

Coleaders du groupe D, l'ASSE et l'OM se sont neutralisés cet après midi à Michon lors de la 12ème journée du championnat U17.

Les Verts ont ouvert la marque dès la quatrième minute par leur capitaine Jacq sur un coup franc d'Argaud dévié par le portier marseillais sur sa barre transversale. L'OM a égalisé à la 70ème minute d'une superbe reprise de volée. En fin de match, l'attaquant stéphanois Siradjidine a vu son tir repoussé par la barre.

La compo : Vachoux - Nyemeck, Zouma, Chapuis, Djeridi - Jacq, Muroni, El Moudane, Chergui - Argaud (Nassuf, 75'), Van Eetvelde (Siradjidine, 70').

La réaction de Romain Revelli : "On a fait une bonne prestation face à une très belle équipe, plus puissante et plus mature. Le match nul est équitable. Si l'OM a eu davantage la possession du ballon, c'est notre équipe qui s'est procurée les occasions les plus franches. Pourtant on a joué sans Douline et Maouche, qui évoluaient ce week-end avec les U19. C'est un match dans l'ensemble satisfaisant et ce n'est pas un mauvais résultat. On garde le même nombre de points que l'OM et le week-end prochain on va tenter de ramener quelque chose de Nice lors de notre dernier match de l'année 2009."

... mais les Verts ont dû concéder un match nul et vierge à domicile cet après-midi lors de la 12ème journée du championnat.

Après une première demi-heure assez équilibrée, les Stéphanois ont semblé prendre l'ascendant sur leurs adversaires. Mahaya et Sebahi ont mis en danger l'OM phocéenne avant la pause sans parvenir à ouvrir la marque.

Combatifs et solidaires, les Stéphanois ont poursuivi leurs efforts en seconde période mais ils n'ont pas réussi à prendre à défaut la solide défense phocéenne. Ils sont tombés sur un bon gardien, décisif sur de nouvelles tentatives de Mahaya et Sebahi.

La compo de l'ASSE : Brioude - Cros, Albert, Martin, Pellet - Bencheikh, Douline, Sebahi, Salabiakou - Mahaya, Maouche (Bulut, 60').

La réaction d'Abdel Bouhazama : "On a fait un bon match, contre un adversaire solide, bien en place et comptant pas mal de joueurs de 1991. Le match nul ne me semble pas illogique, même si on a eu plus de situations franches que les Marseillais. Je suis globalement satisfait du comportement des garçons. Ils étaient solides dans les duels, combatifs, dans l'esprit. Je regrette quand même notre manque de réalisme, il faut encore travailler notre efficacité dans la zone de finition. Ah, un dernier truc : l'arbitrage a été bon. Dissident, je n'ai rien contre les arbitres ! (rires)"

Après trois matches sans victoire, l'équipe réserve de l'ASSE a renoué avec le succès cet après-midi à l'Etrat. Les Stéphanois ont remporté 2-0 leur derby contre Andrézieux.

Les Verts ont ouvert le score à la 11ème minute. Sur une transversale de Lanseur, Mansaly a remis le ballon de la tête à Jouve, auteur d'une reprise en demi-volée imparable à mi-hauteur. L'ASSE a doublé la mise à la demi-heure de jeu sur une belle action collective initiée par Saadi, relayée par Mansaly, prolongée par Néry et conclue par Chaouki. En seconde période, les Verts auraient pu aggraver la marque mais Saadi et Chaouki n'ont pas réussi à convertir leurs occasions. Planté n'a pas été inquiété.

La compo de l'ASSE : Planté - Néry, Guilavogui, Lanseur, Ghoulam - Sagna, Linganzi (Charmasson, 63'), Jouve (Draoui, 78'), Mansaly - Chaouki (Lavialle, 85'), Saadi.

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Notre victoire est méritée mais on a fait un match assez moyen. "Moyen plus" en première mi-temps, "moyen moins" en deuxième. On a logiquement pris la mesure de nos adversaires mais la rencontre a été disputée sur un faux rythme. On a eu pas mal d'occasions mais on a souvent pêché dans le dernier geste. Collectivement, ce n'était pas vraiment ça aujourd'hui. C'était laborieux. On a montré quelques carences techniques dans le jeu. Malgré notre inconstance, on a gagné. C'était indispensable pour ne pas se laisser distance par le leader Chasselay, qui a gagné hier à Feurs."

Victorieux à Grenoble le 11 octobre mais tenus en échec lors de leur dernier déplacement en Isère (1-1 contre La Côte Saint-André), les U15 de l'ASSE se sont imposés 2-1 à Bourgoin-Jallieu en début d'après midi lors de la 10ème journée du championnat.

Alternant le bon et le moins bon, les protégés de Philippe Guillemet ont ouvert le score à la 29ème minute par Saint-Louis suite à un débordement de Lhermet. Les Berjalliens ont profité de leur bonne entame de deuxième mi-temps pour égaliser à la 44ème. Piqués au vif, les Stéphanois ont repris l'avantage à la 51ème, Valente reprenant du plat du pied un centre de Lhermet. Combatifs, les p'tits Verts auraient pu corser l'addition avec davantage de justesse dans le dernier geste.

La compo de l'ASSE : Mathevet - Madjidi, Kayaci, Belkorchia, Font - Vandamme, N'Goma (Cabaton, 74'), Boyer (Lhermet, 28'), Mastlet - Saint-Louis, Valente. 

Les Verts se sont montrés incapables de marquer le moindre but à domicile lors de leurs quatre derniers matches de championnat . Mais hier, au moins, on n'en a pas pris : https://www.youtube.com/watch?v=0XLZfnFrV2U. Merci Jérémie !

Ignacio Piatti a marqué hier soir son cinquième but de la saison. "Nacho" a en effet ponctué une magnifique action collective pour donner la victoire à son équipe sur le terrain de Boca Juniors : https://www.youtube.com/watch?v=U08Ywj1RO3E.

Fort de ce succès, Independiente remonte à la troisième place du classement de la "Primera Division" (L1 argentine), à six points du leader Banfield, club de Daniel Bilos. Handicapé par des blessures, ce dernier n'a pas joué le moindre match cette saison. Dans une récente interview, "El Flaco" envisage de mettre un terme à sa carrière : https://www.youtube.com/watch?v=dOaZXNptTqc&feature=player_embedded.

Monsieur "un but par match" a encore frappé hier soir ! Sur corner, Julien Perrin a marqué de la tête son 9ème but de la saison lors de la 16ème journée du groupe A de CFA. Mais Besançon a dû s'incliner 5 buts à 3 à domicile face à Colmar. Taulier de la défense alsacienne, Sylvain Meslien profite de ce succès pour s'emparer de la première place !

Marek Heinz a marqué hier soir (du pied droit !) son deuxième but de la saison sur le terrain du Rapid de Vienne, leader du championnat autrichien : https://www.youtube.com/watch?v=BZqgACzoiPI (le pion de Heinz est à la 4ème minute de ce résumé).

Défait 3 buts à 1, Kapfenberg reste scotché à l'avant-dernière place du classement après 18 journées.

En sérieuse perte de Vitesse depuis de longues semaines, Lasse Nilsson restait sur une déroute (1-5) à domicile contre l'Ajax et n'avait plus marqué depuis le 2 octobre.

Avant-hier soir, "Fifi brin d'acier" a retrouvé le chemin des filets et de la victoire (1-2) sur le terrain d'Alkmaar. En égalisant de la tête, il a inscrit son quatrième but de la saison : https://www.youtube.com/watch?v=2ItZ0osOH3s (le pion de Nilsson est à la 4ème minute de ce résumé).

Grâce à ce succès acquis lors de la 16ème journée, Vitesse Arnhem remonte à la douzième place.

Pendant que l'ASSE se montrait incapable de claquer le moindre pion contre Sochaux, deux anciens attaquants stéphanois (coéquipiers en 2004) ont trouvé le chemin des filets ce soir à la Mosson.  Buteur contre Sainté le week-end dernier, Anthony Le Tallec a marqué son quatrième but de la saison. Mais Lilian Compan a donné la victoire à Montpellier d'un coup de tête rageur sept minutes après son entrée en jeu : https://www.youtube.com/watch?v=OK0edHnwSMU.

Contrarié par plusieurs blessures depuis le début du championnat (ischios, épaule, grippe A), Lilian Compan a de quoi être content. Auteur de son deuxième but de la saison (après celui inscrit à Nice lors de la 4ème journée), il s'empare provisoirement de la 2ème place du classement. Il permet également aux Verts d'accroître leur avance (6 points) sur le premier relégable (Le Mans).

Expulsé contre Chasselay lors de la 10ème journée de CFA2, David Gigliotti a écopé de cinq matches de suspension. Il en a déjà purgé un s'il rejoue avec l'équipe réserve ou deux s'il rejoue avec les pros. L'équipe de Jean-Philippe Primard n'ayant que deux matches à jouer avant la trêve hivernale, Alain Perrin lancera-t-il David Gigliotti contre Marseille ? Réponse le 19 décembre !

Connaissez-vous vraiment Idriss Saadi, joueur de 17 ans retenu par Alain Perrin dans le groupe pro qui affrontera Sochaux ce soir ? Son entraîneur en équipe réserve Jean-Philippe Primard vous le présente !

"Alain Perrin connaît la valeur de ce jeune joueur, qui a déjà eu l'occasion de s'entraîner trois ou quatre fois avec le groupe pro avant d'être appelé ce week-end en équipe première. Compte tenu des blessures, il avait besoin d'un joueur offensif, et Idriss est l'attaquant le plus proche du niveau pro qu'on ait en équipe réserve. Il a fait quelques matches avec moi l'an dernier en CFA et cette saison il compte quelques matches en CFA2. Il a encore beaucoup de travail à faire mais c'est normal, il n'a que 17 ans ! Etre appelé en équipe première est une belle opportunité même si ça va sans doute un peu vite pour lui. C'est une belle expérience pour lui de vivre un week-end avec les pros, même s'il reste sur le banc.

Idriss est un joueur d'avenir. C'est un attaquant de rupture qui aime jouer dans la profondeur. Il part souvent à la limite du hors-jeu. Il sait se rendre disponible, faire de bons appels que ce soit en l'air ou au sol. C'est un joueur puissant et percutant, un taureau capable de marquer. Il doit encore progresser dans la finition et surtout dans son jeu de décrochage. Il est perfectible dans les petits espaces et doit bonifier son jeu de remise. Idriss est à l'aise quand on arrive à le trouver dans la profondeur mais il a plus de mal quand il tombe sur des défenses regroupées."

Tandis que la France a encore bénéficié d'une main heureuse hier soir, la Côte d'Ivoire de Sanogo, Zokora et Tiéné est tombée dans "le groupe de la mort" dixit Kaka.

Chico accuse le coup aujourd'hui dans le quotidien ivoirien Le Patriote. "Brésil, Portugal, Corée du Nord : on est tombés sur du lourd. C'est notre deuxième participation en coupe du monde et ça fait deux fois que l'on joue contre des grosses équipes. En 2006, on était dans le groupe de l'Argentine, des Pays-Bas et de la Serbie. C'est un groupe difficile pour nous. Le Brésil et le Portugal sont vraiment très forts individuellement et collectivement. En plus, si on passe, on risque de jouer l'Espagne... On fera tout pour se qualifier et pour sortir la tête haute de cette Coupe du monde."

Lors du tirage de la coupe du monde effectué hier soir au Cap (Afrique du Sud), la Suisse a hérité de trois pays hisponophones : l'Espagne, le Chili et le Honduras.

Gelson va sans doute s'inscruster aux leçons d'espagnol que suit actuellement Alain Perrin pour mieux communiquer avec ses joueurs Augusto Platro et Gonzalo Averto.

Candidat à l'obtention de la partie théorique du DEF (Diplome d'Entraîneur de Football), Pascal Despeyroux a achevé hier sa première semaine de stage à Clairefontaine. L'ancien milieu défensif stéphanois en a profité pour retracer sa carrière de joueur sur le site de la FFF.

"J'ai dû me battre et prouver. A 17 ans, les responsables du centre de formation du TFC souhaitaient se séparer d'une dizaine de joueurs. Je faisais partie de cette liste. J'ai eu les arguments et la détermination pour les convaincre de me juger sur deux matches avec l'équipe professionnelle. Je sentais que le football était ma vie. Cela a marché et trois ans plus tard, je me retrouvais au marquage d'un certain Diego Maradona contre Naples en Coupe d'Europe.

Je n'ai jamais été un joueur brillant. J'ai par contre toujours joué avec abnégation et conviction sur le terrain. J'ai eu la chance d'être encadré à Toulouse par des éducateurs de très haut niveau. Serge Delmas comme formateur et la paire Jacques Santini et Elie Baup qui m'a donné ma chance et fait confiance ensuite en équipe première. J'ai vécu des expériences extraordinaires. La coupe d'Europe avec Toulouse, le titre de Champion d'Europe Espoirs 1988 avec des coéquipiers comme Eric Cantona, Franck Sauzée ou Laurent Blanc, l'Equipe de France avec Henri Michel, l'ambiance magique du stade Geoffroy-Guichard à Saint-Etienne".

Damien Perquis s'est confié à L'Est Républicain avant de retrouver le Chaudron ce soir. Il en profite pour faire un clin d'oeil à l'adjoint de Francis Gillot, l'ancien attaquant de l'ASSE Alain Bénédet (4 buts marqués lors de la saison 1986-1987).

"Si Saint-Etienne commence à douter devant son public, c'est difficile. J'ai joué là-bas, je sais ce que c'est. Et comment ça se passe. Le public va continuer à encourager mais ça restera un climat hostile pour les joueurs. Donc à nous d'en profiter. La meilleure solution contre Saint-Etienne, c'est de faire comme Lorient. Marquer assez tôt pour calmer leur fougue et leur envie et peut-être les contraindre à jouer avec le public à dos. On jouera dans un stade où l'équipe adverse va avoir envie de se découvrir. C'est peut-être ce qui nous convient le mieux. Mais il n'y a pas que le contre. Alain Bénédet a dit, je crois, que Saint-Etienne prenait 55% de ses buts sur coups de pied arrêtés. Ça peut aussi être une clé du match. On verra bien."

Le 27 novembre 2008, Paulo Machado s'était qualifié avec Sainté pour les 16èmes de finale de la coupe UEFA sur le terrain du FC Bruges (1-1, but de Gigliotti sur une passe de Matsui !!!).

Le 16 décembre prochain, le milieu de terrain portugais retournera avec Toulouse dans la Venise du Nord pour tenter d'arracher son billet pour les 16èmes de finale de l'Europa League. Jeudi soir, contre le Partizan de Belgrade, Paulo Machado a brillé sous le maillot toulousain. L'unique but de la rencontre a été marqué sur l'un de ses corners : https://www.youtube.com/watch?v=hp08ZlWaLEM

S'il devra gagner à Bruges pour poursuivre son aventure européenne, son compatriote Helder Postiga a déjà validé son ticket pour les 16èmes grâce à son match nul contre Heerenveen, l'ancien club de Lasse Nilsson.  Titulaire, "Postigoal" n'a pas marqué et a été remplacé à la 79ème minute.

Menée 2-0 à six minutes de la fin du match, l'AS Cannes a arraché le point du nul contre Troyes ce soir au stade de l'Aube lors de la 18ème journée de National.  En réduisant le score à la 85ème minute, Eric Bauthéac a marqué son deuxième but de la saison en championnat. Il avait inscrit le premier contre Luzenac le 13 octobre. L'ancien réserviste de l'ASSE a également adressé la passe décisive sur le but égalisateur marqué à la 89ème !

D'une magnifique reprise de volée en pleine lucarne, Sébastien Grax a marqué ce soir au Roudourou le deuxième but égalisateur de Guingamp contre Sedan lors de 17ème journée de L2 (score final : 2-2). C'est le deuxième but inscrit par l'ancien attaquant stéphanois cette saison. Il avait marqué le premier lors de la première journée (victoire 1-0 à Ajaccio).

Et qu'ils aient encore la foi, n'oubliez pas de chanter, pour les aider à se surpasser !

Comme prévu ce sont 11 professionnels qui seront absents demain contre Sochaux : Tavla et Gigi suspendus, Dabo, Varrault, Andreu, Sanogo, Augusto, Bayal, Perrin, Faye et Monsoreau blessés.

Perrin a donc convoqué un groupe de 17 : Janot, Coulibaly - Dos Reis, Benalouane, N'Daw, Matuidi, Hautcoeur - Gelson, Landrin, Payet, Mansaly, Mirallas, Sako - Ilan, Bergessio, Rivière, Saadi.

Le leader de la défense sochalienne est forfait pour le déplacement à GG demain. Comme Davies, Privat et Jokic, l'ex-lyonnais Bréchet ne fait pas partie du groupe de 18 convoqué par Gillot.

Incertain cette semaine, Damien Perquis sera en revanche présent sur ses anciennes terres. Il évoque ce match dans une interview accordée à http://www.loire-info.fr

"Se déplacer à Geoffroy-Guichard, c'est toujours un plaisir" déclare dans Le Pays Stéphane Dalmat, humilié avec l'OM il y a dix ans sous les "olé" d'un public comblé par les coups de griffes d'Alex. "Ce stade, ce public, ça reste quelque chose. C’est quand même plus grisant d’aller à Saint-Etienne, qu’à Nancy, Boulogne ou Montpellier malgré tout le respect que j’ai pour ces équipes."

S'il Dalmat adore le Chaudon, il ne fait pas le matamore avant de retrouver les Verts. "Ce sera un match difficile car je considère Saint-Etienne comme une bonne équipe de ce championnat. Ils ont des difficultés, c’est sûr, mais ils valent largement mieux que leur classement actuel. Ils sont aussi capables de perdre des matches à leur portée. Tout va donc dépendre de notre début de match. Si on les laisse nous rentrer dedans, c’est clair qu’on peut souffrir. Mais je pense que si on les empêche de jouer, si on est très costaud défensivement, on peut prendre les trois points là-bas."

Titularisé seulement à trois reprises la saison dernière, Julien Cétout a pris du galon. L'ancien réserviste de l'ASSE a déjà figuré huit fois dans le onze de départ concocté par Daniel Sanchez.

Le jeune milieu défensif tourangeau s'en félicite aujourd'hui dans La Nouvelle République : "La seule chose qui a changé cette saison, c'est que je suis sur le terrain aujourd'hui et non sur le banc. Franchement, mon équipe, je la sens bien. Quand on sait qu'on a toujours fait de meilleures deuxièmes parties de saison, on se dit qu'on a des chances de monter, comme cinq ou six équipes. En tout cas ce challenge nous branche, on est plus solidaires que la saison dernière."

Quatrième à un point du Havre (deuxième) et d'Arles (troisième), le FC Tours reçoit ce soir le cinquième (Brest).  

Blessé au genou lors d'un match contre Ajaccio le 23 octobre dernier, Fousseni Diawara a fait son retour sur les terrains. Entré en jeu mardi à Brest à la 89ème minute du match, il a connu une sacrée frayeur au retour. Le pare-brise de leur avion s'étant fissuré en plein vol, les Aviateurs du FC Istres ont dû atterrir en urgence à Lyon avant de regagner Marseille avec six heures de retard.

Fouss va maintenant essayer d'éviter le crash en national. Avant-dernier de L2, le FC Istres n'aura pas la partie facile ce soir contre le leader caennais !

Comme convenu, la Ligue a suspendu hier Bergessio suite à son 3ème carton jaune reçu au Mans. Il n'ira donc pas tâter des crampons d'Adil Rami jeudi prochain à Lille.

Encore une belle preuve de gestion intelligente et saine offerte par le guignol's band de Thiriez.