Le Progrès du jour revient sur l'entraînement d'hier. Extraits.

"Les Verts se sont entraînés ce vendredi matin en petit comité. Tout au moins ceux qui ont enfilé les crampons pour profiter du beau temps. Ils étaient au nombre de six : Gabriel Silva, Subotic, Kolodziejczak, Diony, M’Bengue et Salibur. Pendant ce temps-là, leurs camarades travaillaient en salle ou soignaient leurs blessures comme Debuchy, victime d’une lésion musculaire à l’ischio-jambier gauche face à Amiens et Cabella, touché au genou la veille à l’entraînement qui souffre d’une entorse interne. Un point sera fait en début de semaine à son sujet. Tous auront droit à un week-end de repos avant de reprendre tous ensemble ou presque le chemin de l’entraînement lundi."

En bons stéphanois, William Saliba et Bilal Benkhedim, tous les deux titulaires, ont concédé un match nul et vierge ce soir contre les Pays-Bas au tournoi international U18 de Limoges. Les petits Bleus, qui avaient déjà été tenus en échec avant-hier contre la Russie, joueront après-demain contre l'Angleterre, déjà assurée de remporter la compétition.

Comme le souligne le potonaute sam42, l'ASSE a concédé dimanche dernier contre Amiens le 200e match nul et vierge de son histoire en L1/D1.

Le top ten des scores verts les plus fréquents dans l'élite :

1.  1-1 (284 fois)

2.  1-0 (207)

3.  0-0 (200)

4.  2-0 (188)

5.  0-1 (182)

6.  2-1 (169)

7.  0-2 (129)

8.  1-2 (123)

9.  2-2 (118)

10. 3-1 (102)

David Douline, tout fraîchement Ruthénois, a fait des débuts fracassants à Paul Lignon, dans le championnat National. Il a en effet inscrit sur corner, à la 16ème minute, le but qui a permis à Rodez de l'emporter sur Avranches.

Sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2020 mais prêté cette saison au Pau FC, Alexis Guendouz était titulaire ce soir à Concarneau en l'absence du portier Ibrahim Koné, retenu en sélection guinéenne. Avant cette rencontre de la 6e journée de National 1, le gardien stéphanois a fait l'objet d'un portrait dans La République des Pyérénées. Extraits.

"Si un jour je pouvais garder les cages de l’AS Saint-Etienne, oui, ça serait beau", sourit Alexis Guendouz arrivé fin juillet au Pau FC sous forme de prêt. Natif de Sainté, ce gaillard de 1,90 m pour 90 kg faisait du judo et du basket tout gamin quand un dirigeant de l’Olympique Saint-Etienne lui a fait signer une licence de foot en le repérant en train de jouer avec ses copains. "Douz" a d’entrée mis les gants. Pour ne plus les lâcher. A 14 ans, il a intégré l’ASSE puis le pôle espoir de Vichy de manière naturelle. "J’avais l’école à côté. C’était d’autant plus pratique que je pouvais rester chez mes parents."

(...)

Prônant solidarité et abnégation, Alexis Guendouz donne de la voix. "J’encourage pas mal, ça crée une émulation". Le fruit de ses quatre années à travailler avec Stéphane Ruffier et Jessy Moulin, sous la houlette de Fabrice Grange, "une référence en France". A 22 ans, il abat une carte importante cette saison. "Il peut bousculer la hiérarchie, il est là pour faire douter les coaches", assure Jacky Leglib, en charge des gardiens palois. L’idée, c’est que Pau soit un tremplin dans sa carrière pour "en ressortir grandi et revenir à Saint-Etienne plus armé."

(...)

De nationalité française et né à Saint-Etienne, Alexis Guendouz a des racines algériennes du côté de son père. Début septembre 2017, la sélection d’Algérie l’a contacté en vue d’un stage alors qu’il devait être prêté. Le prêt ne s’étant pas finalisé, le gardien stéphanois n’a pu être retenu mais il n’exclut pas de porter un jour le maillot des Fennecs."

Pape Diakhaté a franchi la barrière. L'Est Républicain nous apprend en effet que l'ancien Vert (janvier - juin 2010), qui a terminé sa carrière de joueur au FC Lunéville, le 12 octobre 2017, est désormais le coach de l'équipe du Haut du Lièvre, en binôme avec son ami Foued El Abassi. Ce club d'un quartier de Nancy opère en Championnat Régional 3.

Pape Diakhaté donne la raison de ce choix : "J’ai pas mal de copains au club. Pour moi, une parole est une parole et j’en avais fait la promesse à Foued. J’ai grandi dans un quartier populaire de Dakar, où tout le monde connaît tout le monde, des plus grands au plus petits, c’est ce que je retrouve ici, on a des valeurs communes".

Le neo-retraité, qui vient de terminer les épreuves du BEF2, ne cache cependant pas ses ambitions : "Mon but à long terme est de devenir entraîneur d’une équipe professionnelle. J’ai toujours eu cette volonté de transmettre ma passion. Même lorsque j’étais joueur, je m’intéressais beaucoup à la tactique. Quand je regarde un match de foot, je ne fais pas que regarder, j’essaie de comprendre les systèmes mis en place par les coaches."

Mais, selon son ami Foued, malgré sa belle carrière (AS Nancy, Dynamo Kiev, ASSE, ......, Grenade, Kayseri Erceysspo),  il garde toujours sa simplicité : "Pape est quelqu’un de simple, de humble, qui sait d’où il vient. Vu son parcours et sa carrière, il aurait pu prétendre intégrer un club plus huppé, mais c’est au Hautdul' qu’il souhaitait signer. Il s’occupe de tout, des séances d’entraînement, de la mise en place tactique, des causeries d’avant-match."

Le compte twitter de l'UNFP nous apprend que Loïc Perrin vient de reprendre ses études : il suit, en effet, une formation, de niveau BAC+2, en partenariat avec l’Université de Lyon, dont l’objectif est de donner les compétences nécessaires pour assurer la gestion et l’administration d’un club, d’un comité ou d’une ligue. Cette formation est validée par l'obtention du DUGOS (Diplôme Universitaire de Gestion des Organisations Sportives). 

Organisé en 8 modules répartis sur deux années, le cœur de la formation s’articule autour de la connaissance du fonctionnement légal et administratif d’une organisation sportive et de la maîtrise des outils de stratégie, de marketing, de gestion comptable, des ressources humaines, mais aussi de la gestion de projet événementiel sportif.

Deux anciens Verts, Paul Baysse et Landry Nguemo. suivent également cette formation.

Sur le site 20minutes, Pascal Feindouno, présent à Geoffroy Guichard, dimanche dernier, à l'occasion du match contre Amiens,  donne son avis sur l'attaque stéphanoise.

Au sujet de Rémy Cabella, il émet un petit bémol : "C’est un bon joueur mais il porte peut-être un peu trop le ballon. Il faut voir si ses partenaires et son entraîneur lui ont fait remarquer."

Il est plus dithyrambique lorsqu'il évoque Wahbi Khazri : "La mayonnaise va prendre peu à peu entre eux. Khazri est selon moi le top joueur de cette attaque. C’est un compétiteur, avec un bon pied sur les coups francs et un jeu sans cesse en mouvement. "

Il est enfin satisfait du retour de Loïs Diony : "Je suis vraiment content de voir qu’il est bien revenu et je sens qu’il peut beaucoup marquer. Il ne faut pas oublier que c’était un bon buteur à Dijon."

La 10ème journée de Ligue 1 est officiellement programmée : les Verts se rendront chez les Dogues de Christophe Galtier et de Jonathan Bamba le samedi 6 octobre à 17h devant les caméras de Canal Plus. Il s'agira pour les Stéphanois de faire mieux que l'an dernier, avec une piteuse défaite 3-1, lors du premier match de la peu glorieuse période Julien Sablé entraineur.

David Douline, ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE de 2006 à 2011, buteur en finale de la Coupe Gambardella 2011, avait failli il y a un an devenir Ruthénois, mais le prêt n'avait pu être validé, pour une histoire de règlement. David Douline avait donc effectué la saison 2017-2018 sous les couleurs de Clermont Foot (16 matchs, 2 buts). 

L'idée n'avait sûrement pas été abandonnée, puisque David Douline va rejoindre les rangs du RAF, prêté par Clermont Foot.

Dans La Dépêche du Midi, Laurent Peyrelade, l'entraîneur ruthénois, se dit satisfait de ce recrutement :  "Oui, c'est la personne que je voulais avoir dans mon effectif et qui me manquait. Je le suis depuis son passage au Puy. Il a failli venir chez nous mais quand il a signé en pro à Clermont-Ferrand, nous ne pouvions pas lutter financièrement. Il a d'ailleurs joué cette saison en L2, il est prêt. Il va jouer ce soir avec nous, contre Avranches. Ce prêt a pu se faire car nous avons d'excellentes relations avec le club clermontois et David qui était venu s'entraîner une semaine avec nous il y a quelque temps".

David Douline retrouvera deux autres anciens Verts, Jérémy Mellot et Nathanaël Dieng, dans un club qui en a vu passer de nombreux autres : Alexandre Barthe, Mickaël Gaffoor,  Jessim Mahaya et Nassim Ouammou. 

Lors du match de National qui a opposé Rodez à Marignane-Gignac (1-0), le 24 août dernier, le ruthénois, ancien Vert, Jérémy Mellot a été expulsé par erreur, ainsi que l'affirme POM, Pierre-Olivier Murat, le président du club aveyronnais, dans Centre Presse : " On le voit bien, il ne fait rien du tout. Il se prend une prise de judo, se relève vite mais on distingue très bien sur les images qu’il ne fait rien d’autre ! L’arbitre m’a même avoué à demi-mot à la fin du match : “Je crois que je me suis trompé” ". Dans la foulée, Jérémy Mellot a été suspendu pour 5 matchs.

Lorsque la commission d’appel se réunira le 20 septembre prochain, Jérémy Mellot aura alors purgé quatre de ses cinq matches. " Ce n’est juste pas possible " pour “POM” qui a plaidé sa cause auprès de l’instance nationale. Sans succès jusqu’alors. " On nous répond que la commission a un délai maximum de quatre mois, que ce sont les règlements qui sont ainsi faits. "Alors qu’en L1 et L2 (championnats gérés par la LFP et non la FFF), les appels sont beaucoup plus rapides. " Évidemment, les enjeux financiers sont plus importants ", explique le président.

Voilà pourquoi le club de Rodez veut attaquer en justice la FFF pour être dédommagé des frais de salaires versés à Jérémy Mellot, injustement suspendu. POM n'est pas content, et il le fait savoir : "On empêche mon joueur de travailler. Et ça, devant un tribunal civil, c'est une sacrée brèche", estime-t-il en expliquant  agir "pour le foot d'en bas. Le National est un championnat professionnel, sauf dans les textes».

La campagne d'abonnement de l'ASSE pour la saison 2018-2019 vient officiellement de s'achever , et France Bleu St-Etienne nous en dresse un petit bilan.

Le nombre d'abonnés reste sensiblement le même que la saison dernière : 14 507 fidèles l'an passé.

Frédéric Paquet précise : "On a eu un impact Coupe du Monde qui a décalé les choses. On a démarré plus lentement que la saison passée. Mais on va avoir du monde. Il y a un engouement sur le fait que les gens veulent venir voir l'équipe "

Le sociologue Nicolas Hourcade (spécialiste des études sur les supporters) apporte un éclairage sur ce chiffre : "En France, l'affluence dépend des résultats. Ceux de l'ASSE sont corrects, pas extraordinaires. Mais le club a manqué la coupe d'Europe de peu l'an dernier. Et puis, ces dernières années, le club a subi pas mal de huis-clos partiels. Certains supporters ne veulent pas prendre un abonnement s'ils savent qu'ils seront déjà privés de certains matchs."

Sur ce dernier point, la saison a mal débuté puisque la Ligue qu'on adule a déjà prononcé 2 huis-clos partiels sur les 2 premières rencontres à Geoffroy Guichard.

Il est prononcé par Sud Ouest qui est revenu sur les conditions d'arrivée de Yann Karamoh à Bordeaux et explique pourquoi il n'est pas venu chez nous :

Le joueur, prêté par l’Inter de Milan où son temps de jeu risquait fort de se limiter à la portion congrue, avait espéré rejoindre Saint-Étienne. On lui a préféré Salibur pour des raisons financières, qui n’ont pas rebuté les Girondins.

Le joueur en conférence de presse a confié ses espoirs et motivations : « J’espère avoir du temps de jeu, parce qu’à l’Inter je n’en avais pas beaucoup. J’espère aussi réussir une bonne saison. Les Girondins constituent un club que je regardais beaucoup quand j’étais à Caen. J’aime leur façon de jouer. »

Dans sa dernière édition, Le Progrès nous donne des nouvelles de notre gai Luron. Extraits.

"Pendant que quelques cadres comme M’Vila ou Perrin, ainsi que les deux gardiens Ruffier et Moulin sont restés hier aux vestiaires pour travailler en salle, Hamouma a suivi un entraînement personnalisé, balle au pied, sous la conduite du kiné Hubert Largeron et du préparateur physique adjoint Sébastien Sangnier."

Alors qu'ils restent sur deux tristes matches nuls et vierges, les Verts ont fait termbler les filets à maintes reprises hier à l'entraînement, comme le rappporte aujourd'hui Le Progrès. Extraits.

"Il fut question de technique et de jeu sur terrain réduit devant un parterre de supporters ravis de voir trembler les filets à maintes reprises. Subotic, M’Bengue, Kolodziejczak, Silva, Cabella, Monnet-Paquet, Diony et Salibur ont participé avec pas mal de jeunes du centre de formation à des petits matches, rythmés par des combinaisons, des buts et des parades des jeunes gardiens assez spectaculaires. Rémy Cabella fut touché au genou et grimaça mais rien de grave apparemment puisqu’il se releva après quelques soins du kiné. En fin de séance, Salibur et Diony sont restés devant le but pour peaufiner leur adresse."

L'ancien arbitre international de Saint-Chamond Michel Girard (73 ans) évoque la VAR dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Dominique Rocheteau m’a appelé pour savoir si ça m’intéresserait de prendre en main l’équipe d’accueil des arbitres et des délégués pour les matches de l’ASSE à Geoffroy-Guichard. J’ai répondu positivement, à condition que l’on conserve Jo Fayol et Gaëtan Giglio, qui avaient rempli cette mission jusqu’à présent. On forme une équipe, dont je suis le responsable. J’ai accepté parce que c’est mon club de cœur. J’ai tout de même arbitré pour le compte de la section amateur de l’ASSE pendant 26 ans !

Les dirigeants de Saint-Etienne n’étaient pas très contents dimanche dernier et on peut les comprendre. J’ai essayé de calmer les esprits. Il faut se méfier des réactions à chaud. La VAR, tout le monde l’a réclamée mais il ne faut pas aller trop loin dans son utilisation. Elle doit servir si on passe à côté d’une erreur grossière. Quand le match est limpide, ça ne pose pas de problème. Mais là, ce fut un match haché, avec beaucoup de fautes. Et puis, il y aura toujours un côté humain dans cette affaire.

On se pose la question lorsqu’il y a une action litigieuse : qui appelle qui ? Est-ce l’arbitre du terrain qui consulte la VAR ou celui de la VAR qui interpelle l’arbitre du terrain ? Ça, le public ne le sait pas et ça contribue à semer le trouble. Moi, je me dois de garder une certaine neutralité, un recul par rapport aux événements"

Charles Abi, qui avait disputé mardi le dernier quart d'heure du match nul (3-3) de l'équipe de France U19 contre la Slovénie, a joué ce jeudi l'intégralité du match remporté 1-0 sur le fil par les petits Bleus contre leurs homologues croates. Titularisé sur l'aile droite avant d'être repositionné en pointe, l'attaquant stéphanois, très en jambes, a apporté de la profondeur. Il est à créditer d'une assez bonne prestation malgré un petit passage à vide en fin de première mi-temps et en début de seconde période. Le natif de Clermont-Ferrand s'est procuré deux occasions. Sur la première, sa frappe lointaine enroulée a frôlé le poteau, sur la seconde son ballon piqué a été arrêté par le gardien.

La Norvège a battu Chypre 2-0 ce soir à Oslo lors de la première journée de la Ligue des Nations. Décidément moins à son aise en sélection qu'en club, Ole Selnaes, entré en jeu à la 69e minute alors que le score était acquis, a été plutôt discret. Dans le même temps, Robert Beric a ciré le banc de la Slovénie, battue 2-1 à domicile par la Bulgarie. Titularisé en pointe, le buteur du Slovan Bratislava Andraz Sporaz a été remplacé par l'attaquant de Vitesse Arnhem Tim Matavz au détriment du numéro 27 des Verts.

Dovydas Virksas (21 ans) a brièvement évoqué avant-hier ses vertes années (2015-2017) sur le site officiel de son nouveau club, le Futbolo Klubas Trakai. "En France, bien sûr, tout était différent. J'ai grandi en tant que joueur et en même temps, ma confiance s'est accrue."

L'ancien milieu offensif stéphanois, qui n'avait plus marqué depuis son penalty contre l'OM du 15 mai 2016, a retrouvé le chemin des filets il y a huit jours lors de la 24e journée du championnat lituanien. L'ancien protégé de Jean-Philippe Primard a en effet égalisé contre Stumbras sur un joli une-deux.

Paru le 23 août dernier aux éditions Finitude, le livre de Laurent Seyer "Les poteaux étaient carrés" fait partie des dix premiers romans préférés du Figaro en cette rentrée littéraire. Le critique Sébastien Lapaque motive cette distinction dans la dernière édition du quotidien.

"Ce n’était pas si mal sous Giscard. L’Allemagne était coupée en deux. Dans tous les lycées de France, on trouvait encore un vieux professeur à la chevelure blanche qui tirait son autorité de son "histoire personnelle d’ancien responsable d’un réseau de résistance durant la Seconde Guerre mondiale". Et dans toutes les familles, un aïeul entêté qui continuait de dire "les Boches" lorsqu’il parlait des Allemands. Une finale de la Coupe d’Europe de football disputée à Glasgow entre le club de Saint-Étienne et celui de Munich avait le don de rouvrir des blessures mal cicatrisées. C’était beau, pourtant. Les joueurs portaient des maillots moulants vierges de toute publicité. Ils galopaient crinière au vent, libres comme des poneys sauvages. La vulgarité n’avait pas encore envahi les stades. Dans le poste, une voix fredonnait : "Europe 1, c’est naturel". Et, dans les cours de récréation, on chantait : Qui c’est les plus forts ? Évidemment, c’est les Verts."

"Les poteaux étaient carrés" restitue avec subtilité l’ambiance douce-amère de ces années vides que l’on croyait pleines. Nicolas Laroche, le narrateur, a treize ans et demi le 12 mai 1976. Assis dans le canapé familial, il regarde à la télévision la finale de la Coupe d’Europe des clubs champions entre l’ASSE et le Bayern Munich, comme la plupart de ses camarades. Mais Nicolas est moins serein que ses copains. Car les années Giscard n’ont pas été seulement une dernière séance des Trente Glorieuses. Elles ont aussi été le galop d’essai du cauchemar climatisé des années 1980 : désordre amoureux, parents lâcheurs, familles recomposées. Quelques mois avant la finale des Verts, l’Assemblée a voté la loi du 11 juillet 1975, censée dédramatiser le divorce. Ce qui n’a pas empêché Nicolas de morfler. Cet enfant triste en veut à son père d’avoir laissé partir sa mère et de l’avoir remplacée par une fausse blonde, assise à côté de lui sur le canapé familial, avec son fils bouffi, le soir de la finale. Le match s’écoule sans que ne cesse sa rage. "Nous n’avons partagé aucun instant joyeux depuis le départ de maman." Un joli roman sur les catastrophes affectives engendrées par la modification des mœurs."

Yohan Mollo a signé un contrat d'un an avec le club de Krylya Sovetov Samara. C'est ce qu'annonce le site officiel de ce club russe.

Ancien joueur de l'ASSE de 2013 à 2016 avec 78 titularisations pour 9 buts, vainqueur de la coupe de la ligue en 2013, l'attaquant agé de 29 ans avait déjà évolué sous les couleurs du club russe d'Août 2015 à Janvier 2017, après son départ du Forez.

Il avait signé ensuite au Zénith Saint-Petersbourg, puis à Fulham où son contrat avait été rompu en janvier dernier. Au printemps, il n'avait pas transformé son essai en MLS, à Vancouver. Il était retourné au club de ses débuts, Martigues, pour se maintenir en forme. Au mois d'avril dernier, il avait failli  s'engager avec le club qatari d'Al Rayyan.

Arnaud Nordin n'est pas le seul pro stéphanois à bien connaître Kylian Mbappé, suspendu contre les Verts le 14 septembre prochain après avoir craqué chez les Crocos. Dans la dernière édition du quotidien limousin Le Populaire, le capitaine de l'équipe de France U18 William Saliba rappelle qu'il a côtoyé à Bondy le prodige du QSG et des Bleus.

"Quand on voit où Kylian est arrivé aujourd'hui, ça donne envie… Je suis né à Bondy et j'y suis très attaché. Je me suis dirigé instinctivement vers le ballon rond à l'âge de 6 ans et j'ai signé ma première licence à l'AS Bondy. C'est là que j'ai rencontré en U11, Wilfrid Mbappé, père de Kylian. Il a été mon entraîneur pendant un ou deux ans. C'était un vrai coach ! Il m'a tout appris et si j'en suis là aujourd'hui, c'est grâce à lui. Comme le père de Kylian était mon entraîneur, j'allais souvent chez lui. Avant qu'il parte dans un collège privé, on était dans la même école primaire. Ça se voyait déjà qu'il était au-dessus des autres…

Kylian a rejoint l'INF Clairefontaine, moi je suis parti à Montfermeil. Ma principale qualité, c'est de ressortir les ballons proprement. Entrer à Geoffroy-Guichard, c'est impressionnant. Juste lors de l'échauffement, tu sens toute la passion des supporters. A 17 ans, j'ai signé pro en mai dernier. C'est une belle marque de confiance que m'a donnée Saint-Étienne. Mon but maintenant, c'est d'aller le plus haut possible. Depuis que je suis en U13, j'ai envie de faire une grande carrière. Je veux gagner le plus de trophées possibles. Avec l'équipe de France U18, on est là pour gagner le tournoi international de Limoges. De toute façon, comme dit le coach, il n'y a pas de tournois amicaux…"

Formé à l'OC Ondaine, puis pensionnaire du centre de formation de l'ASSE de 2006 à 2014, Selim Kayaci (23 ans) avait regagné son pays d'origine, la Turquie, opérant successivement à Karabukspor (club qui avait été battu aux tab par les Verts en Europa League en 2014), Sancaktepe, Gölcükspor, de nouveau Sancaktepe. Il vient maintenant de s'engager avec les verts et jaunes de Sanliurfaspor, club de 3ème division.

Selim Kayaci a été international français en U16 (11 sélections) et international turc en U17 (4 sélections).

C'est le message qui ressort de la conférence de presse donnée hier par Frédéric Paquet dans le cadre de la présentation officielle de Salibur et relayée par le site off :

"Le club a atteint les quatre objectifs qu’il s’était fixé : former une équipe compétitive; recruter des joueurs talentueux et expérimentés mais aussi conserver les cadres qui nous avaient rejoints lors du précédent mercato hivernal; intégrer des jeunes formés au club; anticiper et investir sur des joueurs à potentiel, ce que nous avons fait en recrutant Franck Honorat. Ces quatre objectifs ont été atteints grâce aux efforts financiers consentis par les actionnaires. Ils nous ont donné les moyens de constituer un groupe performant. Toutes les décisions ont été prises de manière collégiale et c’est qu’il faut aussi souligner. Les actionnaires, la direction générale et la direction sportive ont été guidés par une vraie unité de pensée.

Notre effectif est composé de joueurs qui ont des qualités techniques mais aussi humaines. Nous voulions des hommes qui partagent les mêmes valeurs. C'est le cas. Yannis Salibur vient tout juste d’arriver et se sent déjà chez lui à Saint-Étienne. Les joueurs qui portent notre projet sportif ont un autre point commun: ce sont des compétiteurs. Nous avons des guerriers qui ne trichent pas, qui mouillent le maillot. Notre coach et notre staff n’aiment pas perdre. C’est ce qu’attend notre public. Tous nos supporters ont un niveau d'exigence élevé. Nos joueurs vont devoir y répondre par un niveau d'efficacité en adéquation. Pour l'instant, les joueurs n'ont pas tous le même niveau de préparation. Les automatismes doivent se mettre en place. Jean-Louis Gasset et son staff ont déjà montré leur capacité à créer rapidement une dynamique lors de la deuxième partie de saison dernière.

Nous avons une belle équipe sur le papier mais l’ASSE n’est pas le seul club à s’être renforcé. Nos concurrents ont également fait des efforts et nous nous attendons à disputer un championnat très serré. Nous voulons finir le plus haut possible derrière les quatre intouchables qui jouent dans une autre catégorie parce qu’ils ont des moyens financiers bien supérieurs aux nôtres: le PSG, Monaco, l’OL et l’OM. Au-delà de la 4e place, c’est ouvert et les prétendants ne manquent pas. Il faudra se battre lors de chaque match, ne lâcher aucun point. Des équipes peut-être moins clinquantes que la nôtre seront sur-motivées quand elles joueront contre nous. Nous devrons être performants quel que soit l'adversaire. On l’a constaté dimanche dernier, Amiens ne nous a pas donné les trois points. Il va falloir être à la hauteur des investissements réalisés par les actionnaires."

Le natif de St Priest en Jarez, Cazim Suljic, n'avait pas été conservé par l'ASSE en 2016. Après un passage manqué à Evian TG, pour cause de liquidation judiciaire, il avait finalement rejoint le club de série A italienne de Crotone. En février 2018, il a été prêté au club d'Ankaran Hrvatini, qui opère en Prva Liga, plus haut niveau du Championnat de Slovénie. 

De retour à Crotone, il vient d'être transféré dans le club piémontais de série C italienne, l'AC Cuneo 1905, ainsi que l'annonce le site officiel de ce club.

C'est ce que nous révèle Le Républicain Lorrain dans son édition d'aujourd'hui : "Aujourd’hui, il nous semble encore entendre sauter les bouchons de champagne à Londres, quand les supporters des Magpies avaient appris le transfert de Rivière, incarnation d’un flop économique et sportif à Newcastle."

Cet été, Emmanuel Rivière ne voulait pas rester à Metz pour une saison en Ligue 2 : " Il a espéré une sortie tout l’été, mais la porte ne s’est jamais ouverte. Ses états de service, la saison dernière, n’ont manifestement pas porté. Pour rappel : cinq buts dans l’élite, en 28 apparitions, dont 23 titularisations."

Mais Frédéric Antonetti, le nouveau coach messin,  a souvent répété son envie de garder l'ancien attaquant stéphanois et il est passé des paroles aux actes, puisque Emmanuel Rivière a fait sa première apparition le week-end dernier à l'occasion du sommet de L2 que Metz a remporté 2-0 contre Lens. Il est entré en jeu durant 24 minutes sur le terrain alors qu’initialement, il n’avait pas été retenu.

Rappelons qu'Emmanuel Rivière après son départ de l'ASSE en 2011, a opéré à Toulouse, Monaco, Newcastle, Osasuna, avant d'arriver au FC Metz.

Comme Charles Abi, entré en jeu à la 76e minute la veille lors du match nul (3-3) concédé par l'équipe de France U19 contre la Slovénie, William Saliba a été tenu en échec (1-1) par la Russie hier lors du tournoi international U18 de Limoges. Alors que Bilal Benkhedim est entré en jeu en cours de seconde période, le défenseur central stéphanois a joué l'intégralité de la rencontre. Le capitaine des petits Bleus a failli ouvrir le score de la tête sur corner dès la 33e minute selon la dernière édition du quotidien limousin Le Populaire.

Heureux du dénouement favorable de l'appel d'offres sur les droits de la Ligue 1 pour la période 2020-2024 (1,153 milliard d'euros par an), Nanard s'interroge dans la Pravda sur la suite des opérations, notamment sur Mediapro, le principal acquéreur.

"On dit que Mediapro souhaite faire de la sous-traitance. Mais vu les sommes qu'ils ont engagées (780 millions d'euros), je ne vois pas comment ils pourraient obtenir davantage. J'espère que toutes les garanties ont bien été prises auprès de Mediapro au vu des montants en jeu. Nous, présidents de club, considérons que c'est de la responsabilité de la direction générale de la Ligue. On nous a dit qu'il n'y avait aucun problème de solvabilité. Les promoteurs de l'appel d'offres à la Ligue évoquent des bonus sur les droits télé. Je dis que c'est envisageable, mais à partir de 2020."

    

Deux anciens milieux offensifs argentins des Verts ont scoré le week-end dernier.

Augusto Fernandez (32 ans) a marqué d'une belle mine du droit le but égalisateur de Beijing Renhe contre Guizhou Zhicheng lors de la 21e journée de Super League (L1 chinoise).

De son côté, Ignacio Piatti (33 ans) a claqué dans le temps additionnel le troisième but de la victoire de l'Impact de Montréal contre le New York Red Bull.

Faouzi Ghoulam voit le bout du tunnel : sur son compte twitter, il annonce en effet, video à l'appui, son retour qui ne saurait tarder.

L'ancien Vert (27 ans) a été victime d'une rupture du ligament croisé antérieur lors de la défaite 4-2 contre Manchester City en Champions League en novembre dernier, ce qui l’a contraint à rejoindre une première fois l'infirmerie.

En janvier 2018, il a repris l'entraînement avant la date prévue, après avoir subi des examens médicaux, mais il s'est fracturé une rotule lors d'une séance en février, ce qui l'a mis à nouveau à l'écart.

Début juillet, il a subi une nouvelle opération qui consistait à enlever une vis de sa rotule droite.