Les Verts ont été dominés dans l'impact hier aux Costières selon les statistiques d'Opta. Les Crocodiles ont en effet remporté 64% des duels aériens et 58% des duels au sol. Ils n'ont commis que 6 fautes contre 15 concédées par les Stéphanois.

C'est au micro de Canal+ Sport que notre numéro 26 s'est exprimé hier soir :

" En première période, on doit tuer le match en marquant plus. Puis on n'a pas fait la deuxième période qu'on voulait faire. À la mi-temps, on s'est dit qu'il allait falloir ressortir le ballon, mais on a trop balancé, et on a mangé des contres... C'était difficile. Ils ont bien poussé, ils nous ont mis en danger, donc ils ont fait ce qu'il fallait pour égaliser... Nous, on aurait du mieux faire dans la maîtrise de la balle. Avec un peu de chance, on aurait pu marquer en fin de match. Mais on va se contenter de ce nul et garder le positif, car on a été solidaires, et on n'a rien lâché jusqu'au bout. Cependant, on doit faire plus. On se doit de gagner ce genre de match pour viser plus haut. On a encore des progrès à faire. "

En attendant, Mathieu Debuchy n'a pas encore perdu un seul match sous le maillot vert cette saison ! De bon augure pour mercredi ...

C'est le constat dressé par Jean-Michel Larqué dans Le Parisien du jour.

"Les mauvais résultats des clubs français engagés dans les Coupes d’Europe révèlent l’écart, je devrais dire le gouffre, qui s’est creusé entre notre équipe nationale championne du monde et notre championnat. Une grande majorité des Bleus et la totalité des titulaires habituels en équipe de France, mis à part Kylian Mbappé, ne jouent pas en L1 mais à l’étranger. Cette crise de résultats nous rappelle aussi cette triste réalité. La vitrine du football français est magnifique, avec ces deux Coupes du monde, la qualité admirable de nos centres de formation et une équipe du PSG surpuissante à l’échelle de la L1. Mais derrière cette vitrine, la Ligue 1 s’est appauvrie.

Le pire, peut-être, c’est que les clubs français engagés en Ligue Europa (Marseille, Bordeaux et Rennes) jouent pourtant le coup à fond. Du moins, j’ai cette sensation. Il y a quelques années, certains envoyaient leurs équipes B ou A’ pour disputer les matchs européens. Cette époque est révolue. Ce qui veut dire que les résultats actuels sont significatifs. Les clubs de L1 s’affaiblissent neuf fois sur dix d’une saison sur l’autre, contrairement à ce qui se passe dans les quatre autres grands championnats. De fait, l’écart se creuse.

Il existe ainsi une tendance très française qui consiste à vendre son meilleur joueur et à racheter deux joueurs moyens pour tenter de le remplacer. Mais cela ne marche pas. La Ligue 1 n’est pas un championnat pauvre, loin de là. Je crois savoir qu’à partir de 2020 notre championnat dépassera le milliard d’euros de droits audiovisuels par an. Mais les bons clubs français, à ce jour, cherchent juste à équilibrer leurs comptes grâce aux transferts et à obtenir un classement correct en L1. Mais ils ne semblent avoir aucune réelle ambition en Coupe d’Europe."

Plus de 900 supporters stéphanois ont mis l'ambiance dans le parcage hier à Nîmes. Comme l'attestent ces clichés de Furania-Photos, les ultras ont profité de leurs retrouvailles avec les Costières pour craquer de nombreux fumis.

Loïc Perrin revient dans Le Progrès du jour sur le nouveau match concédé par les Verts à Nîmes.

"On marque très tôt, on réalise l’entame de match idéale. Cela aide. Après, forcément, on a un peu souffert. On savait que cette équipe de Nîmes jouait pour l’attaque, qu’elle mettait beaucoup de rythme et un peu de folie. Elle a pris encore plus de risques. On savait aussi qu’on allait avoir des contres à jouer. C’est ce qu’il s’est passé. Il est dommage de ne pas avoir pu marquer ce deuxième but plus tôt. Dès qu’on a réussi à casser le premier rideau adverse, on s’est retrouvé en haut et on a eu de grosses situations de contres. C’est dommage. Il a manqué un peu de justesse. Les Nîmois sont revenus au score, ce n’est pas immérité parce qu’on a eu un moment compliqué. Ce match nul est un moindre mal. À l’extérieur, c’est toujours bien. Maintenant, il va falloir le bonifier par une victoire pour avancer au classement."

du réalisme !

C'est ce qu'il a concédé en conférence de presse d'après match :

"On a essayé de bien sortir le ballon. Dans nos temps forts, on aurait pu ou dû marquer un deuxième but qui nous aurait donné plus d’oxygène. Nîmes est resté dans le match. On savait qu’ils n’allaient pas lâcher mais au contraire pousser avec le public derrière eux. À la fin tout le monde était très offensif. Quand ils attaquaient, le nul était un bon résultat, quand c’était nous j’espérais gagner. Au final on prend un point à l’extérieur, on n’avance pas beaucoup mais on se rassure un peu, notamment au niveau de l’état d’esprit. Notre regret c’est de ne pas avoir mis le deuxième but dans notre temps fort. Il nous a manqué l’efficacité. Au niveau de l’état d’esprit, on nous a proposé un combat et on a répondu présent. On n’a rien lâché en respectant les règles de replacement. Je savais que Nîmes allait pousser et nous mettre le plus proche possible de notre but par des grands ballons mais je pensais qu’on aurait un peu plus de maitrise."

Au passage, JLG loue le match de Cabella, qui a sorti une prestation convaincante après son non-match contre Rennes : "J’ai trouvé Cabella excellent, impliqué, il a marqué et donné de belles passes. On est sur le bon chemin."

Pour cette première confrontation contre les crocos Nîmois (les Verts se déplaceront de nouveau aux Costières mercredi dans le cadre des 16ème de finale de la Coupe de la Ligue), les hommes de Jean-Louis Gasset ont partagé les points contre une vaillante équipe locale (1-1).

Il ne fallait pas arriver en retard parmi les 910 supporters Stéphanois présents en parcage pour voir le but de Rémy Cabella dès l'entame de match. En effet, c'est sur un centre de Mathieu Debuchy que notre numéro 7 a poussé le ballon de la tête dans les filets à la 34ème seconde. Notre aigle de Carthage Wahbi Khazri aurait pu doubler la mise si sa frappe n'avait pas été repoussée sur la ligne par le capitaine nîmois Anthony Briançon à la 11ème minute.

Après une première mi temps plutôt à l'avantage des Verts, les crocos poussaient en seconde période et trouvaient logiquement la faille à la 74ème. Sur une perte de balle de Ole Selnaes, Umut Bozok pouvait lancer son compère Rachid Alioui qui allait battre Stéphane Ruffier. Nîmes marquait enfin son premier but depuis plus de 500 minutes de jeu consécutive ! Malgré quelques tentatives de chaque côté, et deux occases vertes dans les 5 minutes de temps additionnel par Rémy Cabella puis Yannis Salibur, les Verts n'ont pas su forcer la décision. En attendant les matchs du week-end, l'A.S.Saint-Etienne pointe à la 6ème place de la Ligue 1 avec 17 points.

La compo :

Ruffier - Debuchy, Perrin, Subotic, Kolo - Selnaes (Diousse 84e), M'Vila - KMP (Diony 74e), Cabella, Nordin (Salibur 62e) - Khazri.

Si Berurier est Noir, les Berruyers sont Verts ! Dans Le Berry Républicain, les présidents des deux clubs de Bourges encore en lice en Coupe de France rêvent de franchir encore quelques tours pour recevoir l'ASSE.

Robert Papineau (Bourges Foot) : "Plein de choses me font rêver. Un derby au prochain tour offrirait une fête énorme aux Berruyers. Mais mon rêve personnel, c’est de choper la Berri. Et puis on peut toujours aller plus loin… Saint-Étienne, mon club de cœur. Ou même le PSG… Rimbault serait complet.

Olivier Rigolet (Bourges 18) : "Pour un club comme le nôtre, accueillir un grand nom du foot français est toujours un aboutissement. Faire venir l’OM ça serait génial. Vous imaginez Morgan Sanson de retour chez lui ? Mais je suis Stéphanois d’origine et de cœur, donc mon rêve ça serait l’ASSE. C’est aussi celui de Robert Papineau ? Et bien si le Bourges Foot accueille Saint-Étienne je serai évidemment dans les tribunes."

Comme le rapporte le site Actufoot, les souts franciliens de l'ASSE Hamdane Karouni et Jean-Claude Anquetil ont observé hier à Montfermeil une quarantaine de jeunes joueurs franciliens dont les 2005 à 2007 de ce club partenaire où ont évolué William Saliba, l'ailier des U19 Abdoulaye Sidibé et le goleador des U17 Yanis Lhery.

Ayant joué 190 minutes cette saison (dont 90 lors du dernier match contre Rennes grâce à la suspension d'Ole Selnaes), Assane Diousse vient d'être rappelé en sélection. Le numéro 25 de l'ASSE fait en effet partie des 23 Lions de la Teranga retenus aujourd'hui par Aliou Cissé pour un match en Guinée Equatoriale le 17 novembre. Une rencontre des éliminatoires de la CAN 2019 sans enjeu, le Sénégal ayant déjà assuré sa qualification. Pour rappel, le milieu de terrain stéphanois compte deux sélections : il avait fait une très courte apparition contre l'Afrique du Sud le 14 novembre 2017 avant d'être titularisé contre l'Ouzbékistan le 23 mars dernier.

Entraîneur adjoint du Nîmes Olympique, Jérôme Arpinon s'est confié au Midi Libre avant la double réception des Verts. Extraits.

"Ce début de saison, il est bon. Dans le jeu, on rivalise avec tout le monde, sauf un match où on a été en dessous, à Montpellier. On sait aujourd’hui que l’on peut battre n’importe qui, à part peut-être le PSG… mais on peut aussi perdre contre tout le monde ! Je crois que le public a été leurré par nos deux premiers matches et nos deux victoires. Quelqu’un m’a dit récemment : “Quand vous avez battu l’OM, je pensais que vous alliez jouer la 5e-6e place.” Certains croient au Père Noël… Si on finit 17e, on sera contents ! On est préparés à ça, à lutter jusqu’au bout avec six ou sept équipes pour se sauver.

Globalement, les joueurs ont su se mettre au niveau. Après, on a plein de manques mais c’est normal, le groupe est jeune et il a une marge de progression énorme. On voit que nos matches sont tous équilibrés, mais qu’ils se jouent à des détails, sur l’efficacité dans les deux surfaces. Défensivement, on manque de mordant et on est trop lisibles : jusqu’à décembre, on va retravailler l’animation défensive. On doit mieux sortir entre les lignes, ne plus oublier les attaquants dans notre dos, être meilleurs dans le commandement.

Offensivement, il faut plus d’adresse. Pour marquer un but en Ligue 2, il faut en moyenne 6 actions. En L1, entre 3 et 4. Tous nos attaquants se créent des opportunités, et la concurrence va être bénéfique : Guillaume est en train de se transformer avec nous ; Alioui revient, il est apte à débuter mais pas à tenir 90 minutes ; Bozok n’est plus le Bozok perturbé de début de saison ; Depres répond présent… A chacun de jouer et de s’imposer ! Enfin, on doit être capables de plus surprendre l’adversaire, en passant de notre 4-4-2 à un 4-2-3-1, en 4-3-3... Et avoir plus de vice : quand Marçal fait main dans sa surface à Lyon, on ne doit pas jouer le corner et attendre que la VAR intervienne. Mais personne n’a protesté…"

D'un somptueux coup franc, Dimitri Payet a marqué hier en Europa League contre la Lazio, que les Verts avaient affronté il y a trois ans dans la même compétition (défaite 3-2 à Rome, match nul 1-1 à GG). Mais l'OM, battu 3-1 au Vélodrome, a grandement compromis ses chances de qualification. Les Phocéens sont troisièmes du groupe C, à cinq points de leurs bourreaux italiens et à huit longueurs de l'Eintracht Francfort de Gelson Fernandes, titulaire et victorieux contre l'Apollon Limassol.

Remplacé à la 77e minute, Pierre-Emerick Aubameyang s'est imposé 1-0 avec Arsenal sur le terrain du Sporting Portugal. Kévin Théophile-Catherine n'était pas sur la feuille de match remporté par le Dinamo Zagreb sur le terrain du Spartak Trnava (Slovaquie). Hernani est resté sur le banc du Zenith Saint-Petersbourg, victorieux 2-1 contre Bordeaux. Alexander Söderlund n'est pas entré en jeu lors du match perdu 3-0 par Rosenborg en Autriche contre le Red Bull Salzbourg.

Dans Le Progrès du jour, Jean-Louis Gasset ne cache pas qu'il est déçu par l'apport de Yannis Salibur, prêté sans option d'achat par l'En Avant de Guingamp. "Quand on est nouveau, il faut amener un plus. J’attends de lui des dribbles, des frappes de loin, des coups francs. J’espère plus de lui, comme de pas mal d’autres joueurs."

Titillé sur ses faibles stats (1 but, 0 passe décisive en 482 minutes sous le maillot vert), le numéro 19 de l'ASSE a tenté de se défendre en conférence de presse.

"Je ne cours pas après les statistiques parce que quand on court après ça on fausse un peu le jeu. C’est ma perception des choses. Et avec les bonnes performances collectives, généralement les qualités de chaque joueur ressortent. Donc on fait avec et on continue à avancer. Je suis au service du collectif et à partir du moment où l’on gagne, ça me va. Je continue de travailler pour être plus constant parce que je pense c’est ce qui me manque un peu la constance sur les matches et être un peu plus décisif. Après, être décisif c’est la conséquence de ce qui se passe dans le jeu."

Le Figaro du jour souligne l'importance de Wahbi Khazri tout en soulignant ses axes de progressions. Extraits.

"Avant la 11^e journée de championnat, le Tunisien pèse 42% des buts de l’ASSE. Seuls le Nantais Emiliano Sala (58%), le Bordelais François Kamano (54%) et le Guingampais Marcus Thuram (50%) sont davantage impliqués dans les buts de leurs équipes en Ligue 1. Pourtant, Wahbi Khazri pourrait encore gagner en efficacité. Parmi les dix meilleurs buteurs de L1, il est le joueur qui cadre le moins derrière Edinson Cavani (38% de frappes cadrées pour le Stéphanois, 33% pour le Parisien). L’ex-Rennais est également celui qui présente le plus faible ratio de but/tirs cadrés derrière Nicolas Pépé (5/29 pour le Tunisien, 7/44 pour le Lillois).

Au-delà de son efficacité devant le but, Khazri gagnerait à devenir un attaquant plus complet. Depuis son replacement en pointe, la saison dernière, le Tunisien a inscrit 14 buts. Tous du pied droit. En plus, l’ex-Bastiais possède un gabarit relativement léger pour un attaquant de pointe (1m82). Il peine à peser dans le domaine aérien dans une Ligue 1 réputée pour son aspect athlétique. Dernier chiffre, pas le moins étonnant : cette saison, Khazri a inscrit la totalité de ses à domicile. Loin de ses terres, il reste discret avec les Verts. La double confrontation face à Nîmes, ce vendredi en championnat et mercredi en Coupe de la Ligue, représentent des occasions idéales de régler la mire."

Meilleur buteur de Championship (11 pions), Neal Maupay a marqué hier le 3e but de son équipe lors de la 14e journée. Mais son club Brentford, battu 4-3 sur le terrain de Preston North End, continue de sombrer. Désormais 15es, les Abeilles n'ont récolté que 4 petits points lors des 7 derniers matches alors qu'elles en avaient pris 14 lors des 7 premières journées.

Qu'on considère l'historique des confrontations entre les 2 clubs, ou la tendance actuelle, l'espoir peut être de mise avant le déplacement en terre gardoise. Mais la dernière victoire des Verts à Nîmes remonte à la saison 1980-1981, année du dernier titre de l'ASSE : le 12 novembre 1980, Laurent Roussey avait inscrit le seul but du match.

Confrontations entre Nîmes et l'ASSE
Nîmes n'a remporté aucun de ses 17 derniers matches contre St Etienne en Ligue 1 (7 nuls, 10 défaites), la plus longue disette de son histoire face à cet adversaire dans l'élite. La dernière victoire des Crocodiles remonte au 4 octobre 1975 (2-0, à domicile).
Ce sera le 1er affrontement en Ligue 1 entre Nîmes et St Etienne depuis le 10 février 1993 (1-1). Les Gardois n'ont remporté que 27% de leurs matches face aux Verts (17/64), seul Nantes leur réussit moins bien (25% - 10/40) parmi les adversaires affrontés minimum 10 fois dans l'élite.

La tendance actuelle
Nîmes : Cette saison, Nîmes reste sur 8 matches sans gagner en Ligue 1 (4 nuls, 4 défaites), après avoir remporté ses 2 premiers matches de la saison. Les 2 dernières réceptions de Nîmes en Ligue 1 n'ont produit aucun but (0-0 v Guingamp puis v Reims), après avoir vu 10 buts inscrits lors de ses 2 premières cette saison (3-1 v Marseille et 2-4 v Paris).
ASSE : St Etienne n'a perdu que 2 de ses 11 derniers matches de Ligue 1 (5 victoires, 4 nuls) : le 14 septembre 2018 à Paris (0-4) et le 6 octobre 2018 à Lille (1-3). St Etienne a encaissé 9 buts lors de ses 3 derniers déplacements en Ligue 1 (0-4 à Paris, 3-2 à Toulouse, 1-3 à Lille), c'est un de plus que lors de ses 12 précédents.

C'est un groupe sans surprise qui se déplacera demain à Nîmes (20h45 aux Costières) pour ce qui sera le le 1er affrontement en Ligue 1 entre Nîmes et St Etienne depuis le 10 février 1993 (1-1). 

Pour donner de l'espoir aux Verts, disons que Les Gardois n'ont remporté que 27% de leurs matches face aux Verts (17/64), seul Nantes leur réussit moins bien (25% - 10/40) parmi les adversaires affrontés minimum 10 fois dans l'élite.

Dans le groupe, on note avec plaisir que Neven Subotic sera présent, malgré sa sortie prématurée la semaine dernière contre Rennes. Ole Selnaes fait son retour après avoir purgé son match de suspension. Romain Hamouma et Gabriel Silva sont toujours absents.

Le groupe : Ruffier, Moulin, Bajic - Debuchy, Perrin, Polomat, Kolodziejczak, Subotic, Saliba - M'Vila, Selnaes, Camara, Cabella, Diousse, Khazri - Diony, Beric, Nordin, Salibur, Monnet-Paquet

Saidy Janko, transféré cet été au FC Porto et prêté dans la foulée à Nottingham Forest, attise les convoitises. Selon la presse anglaise, Fulham serait intéressé pour accueillir le latéral suisse, mais, d'après le Birminghammail, l'entraîneur portugais de Wolverhampton (ancien club de Bakary Sako), Nuno Espirito Santo souhaite lui aussi renforcer sa défense avec l'ex latéral-ailier de l'ASSE.

Comme le rapporte aujourd'hui Le Progrès, Jean-Louis Gasset n'a pas ménagé ses joueurs hier en conférence presse. Extraits.

"C’est insuffisant dans beaucoup de domaines. Au niveau de l’investissement des joueurs, on a l’impression qu’on ronronne encore et ça, c’est irritant. Tout le monde doit se faire violence. Surtout quand on n’a pas le ballon. À ce moment-là, il faut travailler pour le collectif, se replacer un peu plus, être plus agressif, défendre plus haut. Ne pas jouer juste enlève forcément des occasions et, qui plus est, cela procure des contres à nos adversaires. On a corrigé ça avec la vidéo. Les joueurs ont vu, c’est flagrant. Mon problème, il est collectif.

On aura du mal à lutter avec les Nîmois au niveau du mental. Eux, ils sont programmés. Nous, il faut qu’on arrive à mettre le bleu de chauffe tout en gardant le talent. Aujourd’hui, on dirait qu’on est suffisant. C’est très énervant quand on voit qu’on joue à la baballe, qu’on met deux heures pour faire tourner le jeu. Dans la transmission, le replacement, on n’est pas assez rapide. On fait tout au ralenti. Dire “on a du talent”, ça ne suffit pas parce qu’en face, ils peuvent vous manger.

J’ai dit aux joueurs que cela venait peut-être de moi, que je faisais peut-être une équipe trop offensive, que c’est la raison pour laquelle on avait la sensation qu’on avait des problèmes défensifs. Il faut peut-être que j’enlève un joueur offensif et qu’on repasse à un système où on aura une impression de bloc…On ne peut pas jouer de temps en temps un coup et revenir tranquillement. Ce n’est pas le football de haut niveau. J’espère que mes joueurs regardent la Champion’s League. Quand on voit les joueurs de la Juve à la vitesse où ils reviennent. Dès que ça a attaqué, ça rentre vite à la maison."

Alors qu'il était pressenti pour devenir le nouveau président des Girondins, l'ancien DG de l'ASSE Vincent Tong Cuong s'est retiré de la course en raison des trop grandes incertitudes qui pèsent sur le dossier de reprise du club bordelais selon la Pravda du jour. 

"Tong-Cuong, qui était la cible principale des Américains désireux de racheter Bordeaux, avait demandé des éclaircissements sur le dossier qui ne lui ont pas été fournis dans les délais. Il s'interrogeait notamment sur le futur mode de gouvernance du club ou encore sur le choix déjà opéré d'un directeur sportif (l'Espagnol Eduardo Macia ?), alors que le président n'est pas encore en place. Le report de la vente, intervenu hier, ne l'a évidemment pas rassuré non plus."

Les jours d'Antonio Mohamed à la tête de Celta de Vigo semblent être comptés. Il aura une dernière cartouche dans le match contre SD Éibar ce samedi à 18h30. Mais, le club de Vigo prépare déjà une liste de remplaçants possibles, parmi lesquels Óscar García. C'est ce que nous apprend la radio Deportes Cope Galicia.

Ce n'est pas la première fois que le nom d'Óscar García est évoqué pour s'assoir sur le banc du Celta. Lorsque Eduardo Berizzo, au cours de sa première saison au Celta, a accumulé dix jours sans connaître la victoire, le Catalan, ancien joueur du Barça ou du Valencia CF, était le principal candidat à sa place. C'était également l'un des noms qui sonnaient en mai dernier lorsque Celta cherchait un remplaçant pour Juan Carlos Unzué.

Selon le site Eldesmarque, le fait que l'ancien éphémère technicien stéphanois soit maintenant au chômage après deux étapes infructueuses en France et en Grèce, à l'Olympiakos, a peut-être contribué à réduire ses émoluments, et il entrerait dans les possibilités financières du Celta.

Venant d'être tenus en échec par Abdoulaye Diallo (décisif face à son ancien coéquipier Wahbi Khazri), les Verts ne croiseront pas la route de Moustapha Diallo lors de leurs deux prochains matches aux Costières. Ayant joué sept matches cette saison (dont six en tant que titulaire), le milieu de terrain nîmois a la cheville gauche tellement endommagée qu'il va devoir mettre un terme à sa carrière selon Le Midi Libre.

Le Nouvelliste, journal d'actualités du Valais, nous apprend aujourd'hui que Nestor Subiat (Vert de 1998 à 2000) a repris du service. Il vient, en effet de rejoindre le FC Savièse, classé actuellement au sixième rang de deuxième ligue régionale (6ème niveau suisse), niveau amateur qui n'empêche pas le club valaisan de se montrer ambitieux et perfectionniste.

Nestor Subiat (15 sélections avec la Suisse entre 1993 et 1996) se voit confier le poste d'entraîneur des attaquants. L'ancien buteur de Grasshopper, Lugano ou encore Saint-Etienne se rend une fois par mois au stade Saint-Germain pour animer des «exercices spécifiques destinés aux attaquants». "Tu ne transmets pas l'instinct de buteur, mais des règles immuables existent pour marquer plus régulièrement", déclare l'ancien Vert.

Depuis le début de la saison, le FC Savièse a fait trembler les filets à 19 reprises mais reste à distance raisonnable du leader St-Maurice en terme d'efficacité (33 buts). Au fait, faut-il casser sa tirelire pour bénéficier des conseils de celui qui a disputé la Coupe du monde 1994 avec la Suisse? "Je ne suis pas cher du tout. Ce sujet se discute avec le président", répond-il. 

Le meneur de jeu nîmois, Teji Savanier, a repris la compétition la semaine dernière chez les vilains après avoir purgé ses cinq matchs de suspension (accrochage avec Mbappé lors de Paris SG-Nîmes). Interrogé par le site Objectif Gard, il confie ses espoirs sur la prochaine rencontre face aux Verts.

Sur la panne offensive actuelle de son équipe : "Nous faisons tout notre possible pour marquer. À Lyon, je touche le poteau et un tir de Rachid (Alioui) ne passe pas loin aussi. En ce moment, il nous manque un peu de chance mais j’espère que nous allons retrouver le chemin de filets, vendredi contre Saint-Étienne."

Sur le match de vendredi contre l'ASSE : "C’est tous les matches comme cela. On les joue pour les gagner. Face à Saint-Étienne, ça sera difficile car c’est une très belle équipe. Toutefois, aux Costières, nous sommes capables de tout. Gagner ce match nous ferait repartir vers l’avant. Ça ferait du bien à tout le monde."

Point infirmerie post-conférence de presse : on n'en sait pas beaucoup plus sur Subotic, qui reste incertain. Quant à Romain Hamouma, "il a passé un test pour son genou, ce n'est pas très grave, il reprendra bientôt, mais manquera Nîmes-ASSE" a déclaré le coach stéphanois.

En conférence de presse, Jean-Louis Gasset et Yannis Salibur ont avoué leur crainte de ce qui pourrait arriver dans la mare aux Crocodiles :

Jean-Louis Gasset : "Nîmes est une terre de football. Ce sont des endroits où on vibre. Il y a des villes, des stades, qui puent le foot. C'est le cas de Nîmes. C'est une équipe qui va au bout des choses. Ce stade, c'est une arène. Ce sera chaud. Il y a la corrida mais c'est une terre de foot. On devra répondre présent. Le match de championnat c’est 3 points. La coupe ce sera différent. Les joueurs doivent comprendre dans quelle ambiance ils vont jouer. Ils ont rivalisé avec Paris, battu Marseille, ce n'est pas neutre. Ce sera âpre."

Yannis Salibur : "On joue deux fois là bas mais ce sera deux matches totalement différents. Il ne faut pas y aller en se disant qu’on va gagner. Il faudra combattre. A domicile ils sont en confiance. Il faudra y aller en conquérants. Nîmes est une équipe hargneuse, combative, qui se bat à chaque match, elle possède beaucoup de valeurs. Il va falloir être bien présents."

" Rémy est un enfant qu'il faut aimer, le public ne s'y trompe pas. Il a fait un mauvais match, il le sait et avait la figure déconfite. Il peut parfois irriter, mais il veut toujours apporter, faisons lui confiance. A lui de rétablir la situation. "

Ainsi s'est exprimé Jean-Louis Gasset en conférence de presse aujourd'hui, abordant la question offensive en général :

"Je veux que tous les joueurs offensifs marquent des buts. On a l'habitude de jouer avec 4 joueurs à vocation offensive. J’aime bien qu’ils passent la barre des 10 buts. Yannis Salibur est cyclique. J'attends de lui des dribbles, des frappes de loin, des coup-francs. Physiquement, il avait un peu perdu le rythme. J'attends plus de lui comme de pas mal d’autres..."

Pourquoi cette emphase sur Yannis Salibur ? Parce que l'ancien guingampais a aussi pris le micro :

" Bien sûr je m'améliore avec le temps, j'apprends à connaitre mes coéquipiers. Ça ne se traduit pas par des buts, mais on se crée des situations avec Wahbi Khazri, Rémy Cabella et les autres. Je suis au service du collectif. J’essaie de donner beaucoup, de travailler pour être plus constant et être décisif. Ça vient avec le temps.

Collectivement il faut faire un petit peu plus pour franchir un palier. Les places sont chères. On peut monter très vite en réalisant de bonnes performances. Contre Rennes, inconsciemment on a un peu reculé après notre ouverture du score, des Rennais venaient entre les lignes et avaient une bonne maîtrise du ballon. On s'est battus sur tous les fronts, ce n'était pas un manque de motivation, mais il en faut encore plus pour franchir un nouveau palier. Les automatismes viendront avec le temps, le championnat avance, mais on a déjà fait une belle série."

Sur le plateau du TL7, Oswaldo Piazza a déploré le manque d'occasions de l'avant-centre stéphanois contre Rennes.

"J’attends que cette équipe stéphanoise ait plus d’occasions. J’en ai compté seulement deux contre Rennes. Ça ne veut pas dire pour autant que Rennes a été supérieur aux Verts. Mais peut-être que les Rennais ont été un peu plus agressifs. Le match a été très difficile, il n’a pas permis aux joueurs qui connaissent vraiment le ballon, qui jouent bien et qui peuvent faire la décision de marquer et d’être dangereux. Je me suis fixé sur Beric à un moment donné. Comment peut-il jouer en tant qu’avant-centre s’il n’a que trois occasions ? Un ballon lui est arrivé sur la poitrine, sur un autre il a fait une déviation de la tête et le troisième c’était une passe en arrière. On ne peut pas solliciter un avant-centre comme ça. Combien de ballons il a eu face au gardien ou au défenseur central ? Aucun. Il n’a pas eu de ballon. Je suis d’accord pour dire que Beric était absent mais dans quelles conditions peut-il briller ? Quand on lui donne un bon ballon, quand on lui met une balle en profondeur, quand on centre pour sa tête. Il est dans la même situation où est passé Diony. Dans quelles conditions on sollicite les attaquants ?"

François Letexier sera au sifflet ce vendredi soir aux Costières lors du match de la 11e journée qui opposera les Crocodiles aux Verts. Pour rappel, c'est en sa compagnie que l'ASSE avait ouvert et clôturé la saison passée (victoires 1-0 contre Nice et 5-0 contre Lille). Le Breton de 29 ans avait aussi annulé à tort le but d'Emiliano Sala le 3 décembre dernier lors du match nul des Verts contre les Canaris.