Est-ce un mauvais présage ?

Les Verts seront arbitrés samedi après-midi à la Beaujoire par notre bête noire au sifflet, à savoir l'Alsacien Franck Schneider.

En effet, l'ASSE n'a remporté qu'un seul des 10 matchs disputés sous la surveillance de Schneider (victoire à Lorient en août 2015).

Cette saison, il était au sifflet lors de la défaite au Parc contre le QSG ( 4-0 et 1 carton jaune distribué à Wahbi Khazri).

Il sera assisté à la VAR par Olivier Thual et Romain Delpech.

Saïd Ennjimi, ancien arbitre de L1, s'est exprimé sur le site Foot01, à propos des pénaltys, sifflés ou non, lors du derby d'hier soir :

"Oui il y a faute de Denayer sur Khazri et donc oui il y a penalty pour Saint-Etienne, l'arbitre est bien placé. Concernant le penalty pour Lyon, il est à mon sens injustifié, car il y a plusieurs critères à prendre en compte en ce qui concerne le bras. D’abord si la surface du corps a été agrandie et ensuite il faut tenir compte de la distance de jeu entre le frappeur et celui qui touche le ballon de la main. Et manifestement dans le cas de Perrin, ces deux critères n’y sont pas."

Selon Ennjimi, l'arbitre du match aurait dû avoir recours à la VAR :

"Le plus important, c’est que Benoit Bastien aurait peut-être dû regarder les images par lui-même pour se faire une opinion plutôt que d’écouter les gens de la VAR. C’est là où le bât blesse, il n’a pas pris le temps de vérifier. Mais bon sur la main, à partir du moment où la VAR n'a pas vu une erreur manifeste, ils n'ont rien dit. Actuellement, il faut tout siffler et ensuite vérifier à la VAR."

Le derby perdu à la dernière seconde, hier soir, restera dans l'histoire pour au moins une bonne raison.
En effet, à cette occasion, le record d'affluence de Geoffroy Guichard nouvelle version (réaménagement pour l'Euro 2016) a été battu.
Ce sont 41 594 spectateurs qui ont assisté à ce 118ème derby, battant ainsi la précédente marque qui était de 41 500 pour un match de … rugby , la demi-finale de Coupe d'Europe de Clermont contre les Saracens.
Il faut signaler que ce record a été rendu possible par la mise en vente des places habituellement réservées au parcage visiteur, qui une nouvelle fois n'a pu être rempli pour cause d'arrêté préféctoral.

La meilleure affluence pour un match de foot post-rénovation était le 1/16ème de finale d'Europa League contre Manchester United le 22 février 2017, avec 41492 spectateurs.
Le record d'affluence de l'histoire de GG reste le quart de finale de Coupe de France du 11 mai 1985 contre Lille avec 47 747 spectateurs.

Malgré sa présence dans le groupe, Mathieu Debuchy n'a pas pu prendre part au match d'hier soir, la faute à une gêne ressentie durant l'échauffement. En fin de rencontre, l'entraineur Jean-Louis Gasset est revenu sur le cas du latéral droit : "Il a fait un essai. Samedi, c’était son premier entraînement avec le groupe. Ça allait mais, dimanche, durant l’échauffement, il m’a dit qu’il avait une raideur à la cheville. Il ne se sentait pas de rentrer dans un tel match. On a donc changé".

Comme vous avez pu le suivre sur notre forum grâce au fidèle potonaute franck42, les Amazones (photo Pascal Souchon, page Facebook "Les Amazones Stéphanoises") ont battu Strasbourg Vauban sur le score de 2 buts à 0.

Jérôme Bonnet avait opté pour un système de jeu en 4-3-3, afin de sécuriser un milieu de terrain fragilisé par la blessure d'Aude Moreau.
Les Stéphanoises prennent la possession du ballon dès l'entame de match, elles ne le lâcheront plus pendant 90 minutes. L'équipe Strasbourgeoise est bien regroupée mais joue très haut, ce qui laisse des espaces dans leur dos. Malgré plusieurs actions offensives en faveur des Stéphanoises, la mi-temps sera sifflée sur le score de 0-0.
Pas de changement à la reprise, les Vertes gèrent tranquillement la rencontre et fatiguent leurs adversaires en faisant bien circuler la balle. A l'heure de jeu, Kelly Gagoprend de vitesse la défense adverse et centre parfaitement pour Courtney Strode aux 6 mètres qui n'a plus qu'à pousser le ballon au fond des filets (1-0, 61ème minute). Les Strasbourgeoises accusent le coup. A la 72ème minute, Audrey Chaumette déborde côté droit et centre pour Marion Blanc-Gonnet esseulée dans la surface, qui reprend de volée dans le petit filet opposé (2-0). Les Vertes dérouleront jusqu'à la fin de match malgré une occasion Strasbourgeoise qui permettra à Mallory Geurts de se mettre en évidence (80ème minute).

Grâce au match nul d'Yzeure (1-1 à Toulouse), les féminines sont seules en tête du groupe B avec 35 points.

La compo : Mallory Geurts - Charlotte Gauvin (capitaine), Ninon Blanchard, Julie Marichaud, Fleurestine Jaffrelot - Laura Condon, Candice Gherbi, Marion Blanc-Gonnet (Myriam Zanoubi, 87ème minute) - Audrey Chaumette, Courtney Strode (Laury Jesùs, 70ème minute), Kelly Gago (Mélody Lapierre, 76ème minute).

S'il a fait un bon match, Loïc Perrin a concédé le penalty égalisateur des vilains avant de se faire dominer de la tête par Dembele dans le temps additionnel. Interviewé par Canal Plus au moment de regagner les vestiaires, le capitaine stéphanois a déploré la relance fatale de Timothée Koloziejczak.

"C'est horrible, c'est une erreur de débutant. Le match est fini. On joue vite. On relance. On n'a pas le droit de perdre comme ça. C'est sûr que l'on a tout donné. On savait que cela allait être difficile. On a eu la chance d'ouvrir le score, on a eu les occasions pour marquer le deuxième. Cela aurait pu tourner en notre faveur. On n'a pas le droit de perdre le match comme ça. On n'avait pas grand-chose à perdre. On a pris les risques pour gagner cette rencontre chez nous. On a eu les occasions qui auraient pu nous permettre de marquer ce deuxième but. C'est malheureux de perdre comme ça. Cela a été serré. Il y a eu des occasions des deux côtés. Cela tourne pour eux, ils ont eu la réussite avec eux."

En zone mixte, Yann M'Vila a déploré hier soir que les Verts n'aient pas su tuer le match.

"L’OL gagne grâce à des erreurs de notre part. Comme dit le coach, quand on a le pistolet, il faut tuer. On n’a pas su le faire. On leur a laissé le pistolet et ils nous ont tués. Face à une équipe de cette qualité, ça ne pardonne pas. On aurait dû savoir conserver ce nul. Il ne faut pas se cacher, ils étaient supérieurs à nous. Peut être qu’il y avait un peu de fatigue après Marseille, on a eu de la chance contre l’OM aussi et c’était obligé que ça s’arrête au bout d’un moment, surtout face à une grande équipe comme l’OL."

Sonné par le vilain dénouement du derby d'hier, Jean-Louis Gasset s'est brièvement confié en conférence de presse.

"Je savais que ce métier était cruel mais là aujourd’hui, vraiment c’est un petit K.O. On a fait le match que l’on voulait faire. J’avais promis aux supporters que l’état d’esprit serait là. On a tout donné. Il y a eu un beau match. On a eu deux belles occasions, des situations où on se demande encore comment on n’a pas marqué. Et puis, le scénario catastrophe sur un dernier ballon devant le but. Quand vous perdez à la dernière seconde contre qui que ce soit, c’est dur. Mais en plus dans le derby, j’en ressens l’importance. C’est encore plus dur.  On ressent de la frustration car nous méritions le nul.

Face à une équipe qui joue comme ça avec quatre attaquants, il faut savoir subir et contrer. On l’a fait très bien. C’est un problème d’efficacité. Quand vous voyez Lyon qui joue avec quatre internationaux et qu’il en rentre deux autres… Ce soir, c’est dur, franchement. Je n'ai rien dit à mes joueurs, ils sont un peu K.O. Mais je les féliciterai demain lundi pour leur match, je leur dirai qu’on a tenu tête à une équipe programmée pour la Champions League. Que la saison n’est pas finie et qu’il reste beaucoup de points à prendre pour atteindre notre objectif. Le propre de la vie, c'est de se relever de tout."

Ancien entraîneur des vilains et des Verts, Robert Nouzaret revient dans la Pravda du jour sur le derby d'hier soir. Extraits.

"Le match nul aurait été beaucoup plus équilibré, par rapport à la première mi-temps de Saint-Étienne et la deuxième de Lyon. Ça aurait été moins frustrant pour tout le monde. Les Stéphanois vont prendre un coup derrière la tête, d'avoir perdu à ce moment-là. J'aurais plutôt misé sur Saint-Étienne. Mais c'est la force de l'expérience. Lyon n'a pas pris ce deuxième but grâce à Lopes. Saint-Étienne l'a encaissé. Ils n'ont pas fait ce qu'il fallait. Ils n'auraient pas dû perdre le ballon et le mettre loin devant pour gagner du temps. Au lieu d'essayer de gagner le match jusqu'au bout, il faut avoir l'intelligence de ne pas le perdre.

C'était un match tendu, comme toujours. Un match box to box aussi, on se serait cru devant un match de hand. L'intensité est montée crescendo jusqu'au rebondissement final. Était-il prévisible ? En première période, Saint-Étienne était plus frais et utilisait bien les contre-attaques. Lyon était supérieur techniquement et n'exploitait pas assez les côtés, ce qui l'empêchait d'être dangereux. En deuxième mi-temps, la fatigue a pesé côté stéphanois et, surtout, la rentrée de Dembélé a été déterminante. Khazri s'est encore montré constamment dangereux mais on ne peut pas dire la même chose autour de lui."

Alors qu'ils avaient ouvert la marque et qu'ils ont eu des occases de breaker et de reprendre l'avantage, les Verts se sont inclinés dans le temps additionnel face aux vilains ce dimanche soir à Geoffroy-Guichard en match de clôture de la 21e journée de L1.

Romain Hamouma avait pourtant magnifiquement lancé ce derby à la 21e minute en reprenant d'une tête imparable un joli centre de Gabriel Silva. A la 42e minute, KMP a failli doubler la mise mais le vilain gardien s'est détendu de tout son long pour détourner le ballon en corner.

Dominés mais solides à l'image d'un Stéphane Ruffier impérial face à Depay à la 12e et à Fékir en tout début de seconde période, les Verts sont encore passés tout près du 2-0 suite à un magnifique une-deux entre Rémy Cabella et Wahbi Khazri à la 61e.

Les banlieusards à la 65e ont égalisé sur un peno concédé d'une main involontaire par Loïc Perrin et transformé par Fekir. Sur un centre puissant de Wahbi Khazri "contrôlé" par Loïs Diony, Rémy Cabella a vu son tir repoussé par Lopes. Las, les entrants visiteurs ont fait la différence : suite à une mauvaise relance de Kolo, Dembélé, sur un centre de Dubois, a pris le dessus dans les airs sur Dieu et KMP pour tromper Stéphane Ruffier à la 95e minute.

Les Verts, qui ne sont plus invaincus à domicile cette saison, cèdent la troisième place à leurs vilains voisins.

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur notre forum : les U17 nationaux ont laborieusement battu Saint-Priest cet après-midi sur le terrain Georges Bereta.

Guère convaincants dans le jeu en première période, les Verts ont eu le mérite d'ouvrir le score à la 40e minute sur un tir de leur numéro 8 Lucas Gourna (photo) consécutif à un coup franc rapidement joué par le milieu défensif et capitaine Louis Mouton.

Sur un corner bêtement concédé par les Stéphanois (incompréhension entre Naïs Vernet et Yanis Bourbia), les visiteurs ont proffité d'un cafouillage pour égaliser à la 57e minute. 90 secondes plus tard, Yanis Lhery (auteur de son 14e pion de la saison) a inscrit le but de la victoire sur un centre côté droit de Lucas Gourna dévié par Marie-Gaël Mukanya.

Après que Yanis Lhery puis Maxence Rivera ont manqué des balles de break, Saint-Priest a obtenu un penalty à la 76e suite à un tacle irrégulier d'Abdoulaye Bakayoko. Heureusement le tireur san-priot a frappé largement au-dessus de la barre transversale. Yanis Bourbia a sorti une parade décisive lors d'un dernier quart d'heure marqué par les buts refusés pour hors jeu de Maxence Rivera et Yanick Venus.

La compo : Bourbia - Koutri, Vernet, Bakayoko, A.Sidibé - Mouton (c), Saban (Fakili, 75'), Gourna - Rivera - Mukanya, Lhery (Venus, 80').

La réacion de Christophe Chaintreuil : "Notre victoire a été laborieuse, poussive mais méritée vu le nombre d'occasions. On n'a pas su faire le break alors qu'on a eu pas mal d'opportunités pour le faire. On a manqué de lucidité sur les derniers gestes, les derniers appels. On a fait un match moyen, on manqué de juestesse technique. On a joué un peu comme on avait démarré la saison, sur courant alternatif. On a eu beaucoup de situations intéressantes qu'on aurait dû mieux gérer ou mieux finir. Si Saint-Priest met le penalty, je pense que ça se finit sur un score de parité. On doit améliorer la finition, on doit être capable de mettre deux buts de plus. Il faut également que l'on mette plus de rigueur et de discipline sur l'aspect défensif pour ne pas donner autant de possibilités à l'adversaire. Sur quelques actions un peu chaudes, on s'en est bien sorti. "

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur notre forum : les Verts ont écrasé Bastia 6-1 à la mi-journée sur le terrain Georges Bereta.

Suite à une belle percée d'Abdoulaye Sidibe, Zakaria Bengueddoudj (photo) a vu son tir repoussé par la barre transversale à la 10e. Deux minutes plus tard, ce dernier a raté de la tête une belle occase d'ouvrir le score sur un centre parfait de Tyrone Tormin. Mais le remuant avant-centre des Verts, sur des corners parfaitement exécutés côté droit par Victor Petit, a vu ses efforts récompensés aux 31e et 40e minutes en plaçant deux coups de tête gagnants  : le premier a fini directement au fond des filets, le second a été accompagné par un défenseur visiteur dans son propre but.

Face à des Corses valeureux mais limités, les Stéphanois ont déroulé en seconde période. Sur un penalty obtenu par Abdoulaye Sidibe, Tyrone Tormin a tué le match à la 63e minute. Deux minutes plus tard, le percutant ailier gauche stéphanois a une nouvelle fois trouvé le chemin des filets grâce à une offrande d'Abdoulaye Sidibe. Sur un corner de Baptiste Gabard, Kelian Mersel a marqué de la tête à la 70e. Tyrone Tormin a réalisé le triplé à la 79e sur un exploit personnel. Les Bastiais ont profité d'un relâchement stéphanois pour sauver l'honneur à la 87e.

La compo : Crémillieux - Chaigneau, Halaimia, Leleux, Mezaber - Petit (Kiran, 62'), Gabard, Mersel - Sidibe (Seddiki, 69'), Bengueddoudj (Messili, 69'), Tormin.

La réaction de Razik Nedder : "On a joué contre un modeste adversaire. Individuellement, on était largement supérieur. On est content de gagner mais il ne faut pas se gargariser de cette victoire. Dans le contenu, pas mal de choses m'ont embêté. On aurait dû être bien plus efficace, soit dans la dernière passe, soit dans le dernier geste. On doit rentrer à la mi-temps à 4-0, ne pas être obligé de compter sur les coups de pied arrêtés pour marquer des buts. J'attendais plus de nos joueurs qui sont là pour faire la différence à des postes où ils doivent la faire. On doit faire mieux que ce qu'on a produit aujourd'hui."

Timothée Kolodziejczak évoque le derby dans la dernière édition du Parisien.

"On est dans une bonne dynamique. Mais pour être sur le podium à la fin du championnat, il faudra être un peu plus fort techniquement. Le derby est un match particulier pour moi, évidemment. J’ai fini ma formation et commencé ma carrière à l’OL. Mon premier banc, c’était ici dans un derby contre Saint-Etienne. Lyon, ça m’a forgé. J’ai passé quatre merveilleuses années à l’OL. Ce derby, pour les supporteurs, c’est le match de l’année. Ils ne nous parlent que de Lyon. C’est un match pour la fierté, pour l’honneur du maillot. L’ambiance est plus chaude. Sur le terrain, aussi, ça envoie un peu plus dans les duels. Ça reste un match à part.

Sainté, c’est plus une terre de football, les gens sont plus passionnés. Mais ça, je ne vous l’apprends pas. Lyon, c’est le club des riches (rires). C’est un peu comme à Séville. Le Séville FC est un peu le club des bourgeois, le Betis le club du peuple ; ASSE-OL, c’est aussi un peu une rivalité dans cet état d’esprit-là.  On a une bonne opportunité de mettre les Lyonnais à 5 points. Mais il faut être honnête. Sur tout, l’OL reste au-dessus. Ils ont un budget bien supérieur, ils ont un banc très fourni, ils jouent la Ligue des champions tous les ans."

Dans les pages rhodaniennes du Progrès, le capitaine des vilains revient sur la provocatrice célébration du but qu'il a marqué la saison passée à GG.

"Je ne regrette pas mon geste. C’était instinctif. Les débordements qu’il y a eu après, ce n’était pas ce que je recherchais, ce n’était pas mon but. Mais si on ne peut plus rien faire sur un terrain de foot, c’est dommage. Je suis content de ce geste, mais je n’y pense pas tous les soirs avant de dormir non plus. J’ai un T-Shirt avec la photo et j’en ai aussi imprimé dans un classeur, pour les montrer à mes enfants plus tard."

Bafé Gomis a livré ses impressions au Progrès avant le 118e derby de l'histoire. Extraits.

"J’ai suivi le match contre Guingamp, avec un Khazri en état de grâce qui marque sur coup franc. Et qui remet ça d’un tir fantastique face à l’OM. Un peu comme moi après mon expérience à Swansea, il est ressuscité après son passage en Angleterre. Cette expérience l’a fait sûrement grandir et il a décollé la saison dernière à Rennes. On sent qu’il ne se pose pas de questions, il met de l’agressivité dans son jeu. Et puis à la différence de Rennes, il est poussé par le public stéphanois. Croyez-moi, c’est stimulant, ça vous donne des ailes.

Jean-Louis Gasset, il manque des gens comme lui dans le football, qui ont traversé les générations. C’est un homme très courageux, humain, sincère. C’est un grand connaisseur de football, un passionné. Le football a été très important pour lui après le décès de son épouse. Je suis content qu’il réussisse avec les Verts. C’est un club qui lui convient. Il a toujours eu un mot d’encouragement et un joueur a besoin de ça pour retrouver la confiance.

Je m’attends à une très belle partie mais serrée. Je ne vois pas un score fleuve. L’écart s’est réduit entre les deux équipes par rapport à la saison dernière. Il y a plus de talents à l’OL mais en face, il y aura une équipe stéphanoise qui voudra offrir un deuxième gros match à son public après sa victoire contre l’OM. C’est très important de gagner à Geoffroy-Guichard. J’aurais aimé être présent mais je vais suivre ça avec mes coéquipiers saoudiens. Nous serons en mise en vert. Si je devais faire un pari, je dirais 1-1.

Depuis mon départ de l’ASSE, je regrette qu’il n’y ait pas un autre attaquant formé au club qui se soit distingué. J’ai promis à mon fils qu’un jour de cet été, on viendrait passer une nuit au centre de formation de Saint-Étienne, dans la chambre que j’occupais lorsque je n’étais qu’un jeune joueur qui avait l’ambition de devenir professionnel. C’est quelque chose qui me tient à cœur. C’est une manière de me rappeler le point de départ de tout ce que j’ai vécu et de le partager avec mon fils."

Wahbi Khazri s'est longuement confié au Progrès avant de défier les vilains ce soir à Geoffroy-Guichard. Extraits.

"J’aime bien la ville de Saint-Etienne et sa région parce qu’il y a beaucoup de verdure. Les gens sont accueillants, sympas et quand on est en ville, ils sont très respectueux. Ce que représente le derby pour moi ? C’est un hommage au public. Il nous permet de nous surpasser un week-end sur deux. Nos supporters sont même là à l’extérieur. Dans leur tête, il y a deux matchs à gagner, ce sont les derbys. Il ne faut pas se mettre de pression particulière. C’est un bon match à jouer face à une belle équipe. Les Lyonnais sont talentueux. Nous aussi, on a du talent, on n’a rien à leur envier. C’est l’équipe qui gagnera le plus de duels qui remportera le match. Il faudra être à la hauteur. On est chez nous et on a cœur de rester invaincu à Geoffroy-Guichard.

Il y a un gros engouement à Sainté. Oui, c’est même plus que ce que je pensais. Déjà quand tu viens en tant qu’adversaire, c’est pas mal. Mais alors une fois que tu joues pour l’ASSE, c’est quelque chose d’unique. Sainté c’est le club de la France. Tout le monde le connaît. Les supporters viennent de partout. Quand on est sur le terrain, on est attentif à ce qui se passe dans les tribunes. De temps en temps pendant le match, il arrive qu’on s’égare un peu lorsque le ballon est un peu loin de nous. Quand tu regagnes les vestiaires à la mi-temps, que tu es mené face à l’OM et que le public continue à chanter, tu te dis que tu n’es pas tout seul. C’est pareil à 1-1 alors que tu es malmené. Et puis on marque un second but et là, le stade explose. Il faut qu’on continue à faire plaisir à nos supporters.

Sainté mérite de jouer la coupe d’Europe chaque année. Mais ça reste serré. Marseille n’est pas si décroché que ça. Ils ont un match en retard. Cela peut aller très vite, surtout vu ce qu’ils ont montré contre nous. Lyon ne possède quasiment que des internationaux dans ses rangs. Personne n’est à négliger. Il faut qu’on se regarde nous-mêmes, et pas ce que font les autres. Il faut qu’on soit bon. Marseille qui est un adversaire de qualité nous a pas mal de fois baladés. On doit tous monter d’un cran dans ce domaine. Ce qui est bien c’est que l’on est 3e et que l’on a encore une grosse marge de progression. Cela peut laisser présager de bonnes choses. On a vraiment un groupe pour faire quelque chose cette année.

Ma célébration en forme de cœur ? C’est pour ma femme. On a convenu de ça dès le début, du coup c’est resté et ça me permet de penser à elle quand je marque. Les convoitises que je pourrais éveiller lors du mercato, ce ne sont pas des choses qui me travaillent. A 28 ans, j'aspire déjà faire une bonne saison et donner la meilleure place à Sainté car le club le mérite. Et ensuite forcément de jouer la Ligue des champions, et gagner un ou deux beaux trophées. L’idéal, ce serait de la jouer avec Saint-Etienne. Forcément. Ce serait exceptionnel de la jouer avec ce public qui permet de te transcender. J’ai encore de belles années devant moi et j’espère que ma reconversion arrivera le plus tard possible. Je ne me vois pas entraîneur mais plus dans un rôle spécifique, et aider des joueurs offensifs si on me le demande."

Comme le souligne Le Progrès du jour, le 118e derby de l'histoire se déroulera sous haute protection. Extraits.

"Malgré l’absence de supporters de l’OL, ce dimanche soir à Geoffroy-Guichard, la rencontre reste « classée à risque » pour les forces de sécurité. Le parquet stéphanois a indiqué qu’un « dispositif renforcé » était prévu « avec la présence d’un magistrat au PC Sécurité » du stade. Ce derby sera également le premier placé sous la surveillance d’un nouveau système vidéo comptant quelque 240 caméras, installé cet été dans le Chaudron. L’ASSE a ajouté qu’un renforcement conséquent du nombre de stadiers est prévu par rapport aux 300 qui interviennent habituellement. De son côté, la mairie de Saint-Étienne a annoncé que des policiers municipaux seraient mis à la disposition du préfet. Le 10 janvier, la préfecture de la Loire avait interdit « à toute personne se prévalant de la qualité de supporter de l’Olympique Lyonnais ou se comportant comme tel, d’accéder au stade Geoffroy-Guichard et à ses abords ». Jean-Michel Aulas a obtenu de la LFP qu’un délégué, en plus de l’escorte policière, soit présent dans le bus qui emmènera l’équipe lyonnaise à Geoffroy-Guichard pour constater tout débordement éventuel qui pourrait peser lourd sur l’issue du match."

Dans la dernière édition de la Pravda, le capitaine des Verts revient sur ses derbys les plus marquants. Extraits.

3 octobre 2004, ASSE 2 - OL 3 : mon premier derby

"On a perdu, après avoir mené 2-1, et n'être pas passé loin d'accrocher l'OL dans ce derby, entre deux villes à la fois si proches et si différentes, qui renferme toujours une saveur très particulière. C'est déjà le cas en jeunes, où il y a toujours du monde autour du terrain. C'est un peu moins vrai en professionnel, car il y a de moins en moins de joueurs formés au club. Le football actuel veut ça. Je ne sais pas si la culture du derby est supérieure à Lyon mais la haine, oui. Des joueurs passés par les deux clubs m'ont expliqué que depuis tout jeune, c'est comme ça, à Lyon. Pour moi, un derby, c'est un match à gagner. Mais ce n'est pas ma façon d'être que de haïr quelqu'un."

25 septembre 2010, OL 0 - ASSE 1 : le plus fou

Le centième... Un match extraordinaire, qu'on n'aurait jamais dû gagner. Et à Gerland. L'arbitre siffle une faute sur moi, alors qu'il n'y a pas grand-chose, et Payet transforme le coup franc à un quart d'heure de la fin. Un miracle. C'est comme si toute la malchance accumulée lors des précédents derbys avait soudain tourné en notre faveur. À notre retour, il y avait des centaines de mecs devant les grilles de l'Étrat. Cette victoire nous a libérés. Il fallait la savourer et la fêter. C'est inhérent aux grandes équipes. Même après un quatrième but, les Parisiens sont heureux d'avoir marqué. Et puis, Saint-Étienne n'est pas Barcelone. On ne gagne pas tout le temps. J'aime bien arroser les belles victoires. Après, ça dépend quand elle tombe. Si tu rejoues trois jours après, c'est compliqué. Juste avant de retourner sur le terrain de Gerland pour le coup d'envoi, Galette nous a surpris en nous passant une petite vidéo sur laquelle on voit défiler des images d'anciens derbys, de nous, des extraits de nos buts et de nos joies. Ce petit film nous a mis la chair de poule. Je ne suis pas fan de ces montages vidéo systématiques. Mais dès fois, ça peut être bien. Et ça a été le cas, ce soir-là."

30 novembre 2014, ASSE 3 - OL 0 : le plus beau

"Vingt ans après, on gagne de nouveau un derby à Geoffroy-Guichard. Enfin. L'équipe se trouvait vraiment en confiance avant ce match. Il n'y a pas eu de mots ou de moments particuliers, juste le sentiment tout au long de la semaine d'entraînement qu'on allait réussir ce derby. C'est bon de ressentir cette sensation. Et on l'a gagné ! L'osmose entre les joueurs et le public a été incroyable. Et cette victoire n'a pas été sans conséquences. Depuis, le derby s'est rééquilibré. Lyon a longtemps possédé une équipe vraiment supérieure à tout le monde. Aujourd'hui, on se rapproche de son niveau. Ce soir-là, j'ai pu vérifier combien le football a ce pouvoir de rendre les gens heureux. Quand tu vois le plaisir que tu prends et que tu peux offrir en gagnant un match, c'est fantastique."

5 février 2017, ASSE 2 - OL 0 : mon intervention la plus importante

"La veille, Galette fait une mise en place en 3-5-2 alors que d'ordinaire, on joue en 4-2-3-1. Le matin du match, il me demande mon avis dans le hall de l'hôtel. Je lui dis que changer de système pour un match, ce n'est pas l'idéal. Le soir, on est finalement restés en 4-2-3-1 et on a gagné. Ce n'est pas moi qui ai pris la décision de garder la même tactique. En tant que capitaine, je lui ai juste fait part du ressenti des joueurs. En tout cas, ça a été sympa de sa part de me remercier publiquement après le match."

5 novembre 2017, ASSE 0 - OL 5 : le plus triste

"Je ne veux pas remuer le couteau dans la plaie, mais j'ai vu des gens d'une tristesse infinie, ce soir-là. Blessé, ce match, je l'ai vécu en tribunes, où tout est plus facile mais plus frustrant aussi. Je l'ai donc vécu avec ma vision de joueur et de "supporter". C'est difficile d'expliquer ça aux gens mais on a vraiment été victimes de circonstances défavorables. On prend le premier but sur un corner en notre faveur et sur lequel Hamouma se claque. Le deuxième, sur un déboulé de Fekir. À la mi-temps, je n'étais pas découragé. Loin de là. Mais le rouge nous tue le match. À dix contre onze, on a pris l'eau. Et on a fini par se noyer."

25 février 2018, OL 1 - ASSE 1 : la plus belle causerie

"Celle de Jean-Louis à la mi-temps de ce derby. Il sait préparer ses causeries. Parce qu'il a l'expérience, parce qu'il a coaché les meilleurs joueurs du monde et qu'il arrive à un âge où il a déjà vécu beaucoup de choses et que sa grande force est de bien connaître ses joueurs. Pour revenir à ce derby, on se retrouve menés à la pause. Il nous explique comment va se dérouler la seconde période, qu'il ne faut pas paniquer car on va revenir au score. Et on égalise à la dernière minute. Jean-Louis n'est pas devin. Mais ses mots m'ont marqué, car, en plus, ses prédictions se sont reproduites par la suite. C'est là où il est très fort. Je n'ai jamais assisté à l'une de ses causeries à la pause où je ne comprends pas pourquoi il dit ça. Il a cette capacité à savoir donner confiance aux joueurs. C'est le plus important, car lorsqu'un joueur est épanoui, il donne le meilleur de lui-même."

D'un superbe enchaînement, Neal Maupay a trompé cet après-midi le gardien de l'équipe de Slovaquie Espoirs Marek Rodak. Auteur du dernier but victorieux de Brentford sur le terrain de Rotherham, l'ancien attaquant stéphanois a claqué son 16e pion de la saison en Championship. Seul l'international espoirs anglais Tammy Abraham (Aston Villa) a fait mieux (17 bus).

Nous sommes en 2019 après Jésus-Christ. Tout le Rhône est occupé par les vilains supporters ... Tout ? Non ! Un club peuplé d'irréductibles supporters Stéphanois résiste encore et toujours à l'envahisseur ... 

Sur son site internet, Le Progrès nous présente le club de football Hauts Lyonnais, club Rhodanien à tendance Ligérienne ! En effet, une majorité des licenciés du club supportent Sainté comme l'explique l'entraineur Romain Reynaud (passé par l'ASSE de 1992 à 2003) : "C’est vrai que 90 % de l’équipe première supporte l’ASSE, même nos quatre jeunes U20, issus du club sont pro Saint-Étienne. Mais, il y en a quelques-uns qui résistent, s’amuse-t-il. Vendredi, on avait une réunion sportive, et plusieurs dirigeants regardaient OL-Reims sur leur téléphone." 

Récemment arrivé d'Andrézieux, Romain Reynaud évoque les raisons de cet amour pour le maillot vert et ses souvenirs de derbys : "Près de la moitié de l’équipe est passée par Andrézieux, deux joueurs viennent de Côte Chaude et quatre sont formés à l’ASSE. (...) J’ai passé 10 ans là-bas, ce sont des supers souvenirs. Entre joueurs on se connaissait bien puisque l’on se retrouvait en sélection Rhône-Alpes. Je côtoyais la génération Bryan Bergougnoux, François Clerc, Yohan Di Tommaso ou encore Jérémy Berthod. Je me souviens d’une victoire 5-1, je les avais beaucoup chambrés en sélection. Le moins bon souvenir, ça a été l’élimination en Coupe Gambardella à Geoffroy-Guichard, aux tirs au but (8ème de finale en 2001)."

Malgré une interdiction de déplacement concernant les vilains supporters, il y aura bien quelques moches demain soir à Geoffroy-Guichard, dont dix-neuf joueurs ! Comme prévu, Rafael et Gouiri sont absents. En revanche, Marçal fait son retour après avoir purgé sa suspension contre Toulouse.

Le groupe : Lopes, Gorgelin - Tete, Dubois, Denayer, Marcelo, Marçal, Morel, Mendy - Aouar, Ndombele, Diop, Tousart - Dembélé, Terrier, Fekir, Traoré, Cornet, Depay.

De bon augure pour demain soir ? L'ancien Vert Hugo Roussey a marqué aujourd'hui en National 2 un doublé victorieux contre la réserve des vilains, Yassin Fekir (petit frère de Nabil) ayant inscrit l'unique but des banlieusards. Le fils de Laurent a claqué 5 pions en 8 matches sous ses nouvelles couleurs.

Jean-Louis Gasset vient de communiquer une liste de vingt-et-un joueurs pour manger des quenelles cuites dans le Chaudron. Comme prévu, Mathieu Debuchy fait son grand retour dans le groupe stéphanois.

Le groupe : Stéphane Ruffier, Jessy Moulin, Théo Vermot - William Saliba, Loic Perrin, Neven Subotic, Gabriel Silva, Timothée Kolodziejczak, Pierre-Yves Polomat, Mathieu Debuchy - Yann M'Vila, Ole Selnaes, Assane Dioussé, Rémy Cabella - Loïs Diony, Wahbi Khazri, Yannis Salibur, Romain Hamouma, Robert Beric, Arnaud Nordin, Kévin Monnet-Paquet.

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur notre forum : privée de Léo Pétrot (touché aux adducteurs) et Makhtar Gueye (blessé au genou) la réserve stéphanoise a été défaite par son homologue nîmoise ce soir à Aimé-Jacquet.

Dominateurs en première période sous les yeux de Dominique Rocheteau, William Saliba et Arnaud Nordin, les visiteurs ont ouvert le score de la tête sur corner à la 20e minute et ont failli faire le break un quart d'heure plus tard sur une frappe heureusement trop croisée. Kenny (photo) a égalisé juste avant la pause sur un penalty obtenu par Mahdi Camara, dont le centre côté gauche a été dévié de la main par un Gardois.

Auteurs d'une bonne entame de seconde période, les Verts ont eu une belle occase de prendre l'avantage à la 52e, mais Dylan Chambost a trop ouvert son pied gauche sur un caviar de Bilal Benkhedim. Les visiteurs ont repris l'avantage d'une frappe de leur numéro 10 à la 65e minute. Le portier des crocodiles a capté à la 87e une belle tête de Mahdi Camara sur un centre côté droit de Bilal Benkhedim.

La compo : Bajic - Panos, Nade, Tshibuabua (Martin-Pichon, 51'), Vogt, Sagun (Valbon, 82') - Camara, Kenny, Chambost - Abi (Benkhedim, 29'), Ghezali.

La réaction de Laurent Batlles : "Je suis évidemment déçu de résultat. On concède l'ouverture du score sur un coup de pied arrêté alors que j'avais prévenu mes joueurs que les Nîmois étaient très dangereux dans ce domaine. C'est enbêtant, on a couru après le score. On arrive à égaliser juste avant la mi-temps. En deuxième mi-temps, on fait vingt bonnes premières minutes mais on commet une erreur défensive énorme. Les Nîmois ont été réalistes, nous on n'a malheureusement pas su être assez solides et efficaces dans les surfaces. On n'a pas été aussi convaincants offensivement que les précédents matches. C'est l'apprentissage, il faudra rebondir dès le prochain match. Aujourd'hui on est retombé dans certains petits travers qu'on avait avant la trêve." 

Titularisé pour la première fois à la pointe de l'attaque nancéienne, Vagner Dias n'a pas pu empêcher la défaite de son équipe cet après-midi face au Racing Club de Lens. En effet, malgré un pénalty obtenu suite à un raid supersonique du Cap-Verdien (pénalty transformé par son coéquipier Amine Bassi), l'ASNL s'est incliné 2 buts à 1. Vagner Dias a été remplacé à la 76ème minute par l'ancien Vert Jérémy Clément. L'équipe entrainée par Alain Perrin est dernière de Ligue 2. 

Le résumé du match est disponible ici.

Le vilain entraineur Bruno Genesio pourra compter sur un groupe presque complet pour se déplacer dans la capitale du football ! En effet, il a indiqué que Rafael (expulsé lors du match aller suite à un tacle sur Yann M'Vila) et Amine Gouiri (en phase de reprise) seront les seuls absents.

En attendant la divulgation du groupe qui affrontera nos vilains voisins, le club vient de communiquer sur son site internet que le derby sera à guichets fermés. Le dernier match à guichets fermés à Geoffroy-Guichard remonte ... au samedi 11 août 2018 ! En effet pour le premier match de la saison contre Guingamp, les deux kops ayant été fermés sur décision de la Ligue qu'on adule (sic), toutes les places disponibles avaient trouvé preneurs !

En cette veille de derby, Jean-Louis Gasset et Loïc Perrin se sont présentés en conférence de presse.

L'entraineur Stéphanois a évoqué son premier derby à Geoffroy-Guichard avant de commenter les prestations de notre vilain voisin :

"Je ressens beaucoup d’excitation par rapport à tout ce qu’il se passe autour. Il y a un an qu’on me parle de ça. J’en ai fait deux, mais les deux chez l’adversaire. Je me languis de voir ça. On m’a dit que le stade sera à guichets fermés. Je m’imagine l’ambiance."

"C’est une équipe irrégulière face à des équipes plus modestes mais présente dans les grands rendez-vous. Sortir des poules de C1, et je peux vous en parler, avec City et Donetsk comme adversaires, c’est une grosse performance."

Papy Jean-Louis est revenu sur l'atmosphère de cette semaine olympique et les regrets du match aller :

"Dès le lundi on m’a dit : "dimanche, il y a un match". J’ai répondu: "et celui de mercredi, il est annulé ? (rires)" Je connais la rivalité, j’apprends à connaître ce qu’il y a autour de ce match. J’étais concentré sur Marseille car je savais que pour préparer Lyon il nous fallait un bon résultat. On sait ce qu’on a mal fait mercredi. On s’est un peu mis la pression. Je n’ai peut-être pas été terrible dans la présentation. Je ne ferai pas la même erreur. Malgré tout, je pense que c’était bien d’affronter un grand adversaire peu avant le derby. Si on avait joué une équipe un peu moins huppée on aurait pu avoir la tête à dimanche. Là, on savait que Marseille allait faire un grand match et ils l’ont fait. Avoir cette rencontre puis trois jours entiers de repos, c’était bien."

"C’est vrai. La saison dernière, on avait fait un bon match nul, on avait fait jeu égal avec eux. Cette saison, on a eu les opportunités en première mi-temps. Lyon a ensuite un peu poussé, marqué sur un coup de pied arrêté, et on a fini fort parce qu’ils ont terminé à dix. Savoir garder ses nerfs fait partie du derby. Il faut motiver mais pas exciter."

Enfin, le coach a fixé l'objectif pour demain :

"Tout le monde doit être solidaire pour essayer de donner cette fierté aux gens. L’objectif, dimanche, sera celui-là : donner de la fierté au public. Il le mérite. J’étais resté ici pour vivre ça. Même si l’adversaire a plus de moyens, sur un match, dans un tel stade, il y a la possibilité de faire quelque chose."

De son côté, le capitaine a évoqué le match de demain et son meilleur souvenir :

"C’est une chance. Être devant eux au classement, je dirais que c’est tant mieux et que c’est un bon signe pour nous car, au départ, on n’a pas les mêmes ambitions. Le but, c’est de les laisser derrière nous au coup de sifflet final, gagner ce match pour partager avec nos supporters. Ce sont des moments que personne n’oublie."

"Le plus beau reste le 3-0, parce qu’on n’avait pas gagné à domicile depuis longtemps. Ce fut une très belle fête. Jouer ces rencontres, c’est excitant. Ce genre de matches, surtout avec un bon résultat au bout, c’est des moments magnifiques à vivre."

Loïc Perrin est revenu sur le nouveau système de jeu et sa forme actuelle :

"Il me convient, comme celui avec lequel on joue à quatre derrière. Il faut savoir s’adapter. On a les joueurs pour jouer dans ce système-là. Après, c’est le coach qui décide et fait des choix. Il connait très bien son groupe. S’il fait ça, c’est qu’il pense que c’est la meilleure solution."

"Tant que je suis sur le terrain, c’est que c’est bon signe. Depuis que je suis revenu de ma blessure, je me sens bien. On ne choisit jamais quand on se blesse, on fait juste le maximum pour revenir. Jouer, s’arrêter, ce n’est pas l’idéal. Les repères sont importants. J’ai eu une période un peu plus compliquée, ce qui arrive à la plupart des joueurs. Après, il faut travailler à l’entraînement pour retrouver la confiance et l’assurance."

Enfin, celui que l'on surnomme "Dieu" sur le forum donne son avis sur le groupe Stéphanois et notre aigle de Carthage :

"Je pense que ce groupe-là, au-delà de l’unité qui est importante, est celui qui a le plus d’expérience. Pas mal de joueurs sont dans les belles années de leur carrière. Ce groupe est homogène. Ça fait notre force. On est dans une période de réussite, il faut en profiter et surfer là-dessus."

"Il nous fait la différence en ce moment. Les autres travaillent autour mais il est souvent à la finition. Le club l’a recruté pour ça. Il a encore marqué un super but mercredi, qui nous a délivrés dans un match pas évident. Il peut être décisif dimanche. Mais ça peut être aussi quelqu’un d’autre. Ce sera tout aussi bien."

Préssenti depuis quelques jours, le retour de Mathieu Debuchy pour le derby a été confirmé par Jean-Louis Gasset : "Nous serons au complet demain. Tout le monde est là, disponible. Mathieu Debuchy sera dans le groupe."

Dans la dernière édition du Progrès, Laurent Batlles évoque le match qui opposera son équipe (6e, 23 points) à la réserve nîmoise (4e, 25 points) ce soir à 18h00 (match à suivre en direct sur notre forum).

"ll y a de la confiance, et une assise défensive sur laquelle il faut s’appuyer. Nous sommes sur la bonne voie pour décrocher les quarante points qui nous permettront de faire tourner, mais chaque match est compliqué. Nous sommes capables de marquer presque à chaque match, et nous marquons sur coup de pied arrêté, si cela peut encore nous sourire, c’est tant mieux. On avait gagné 3-0 à l'aller grâce à un triplé de Vagner, qui est parti à Nancy. Mais Nîmes a aussi perdu son meilleur buteur, Denkey, parti à Béziers. Ce sont des départs qui pénalisent, mais nous savons comment prendre des points désormais. Pour Nîmes, c’est toujours délicat de savoir comment va jouer une réserve, et le doute est d’autant plus important avec ce départ. Je ne connais pas leurs options de repli, mais nous avons mis certaines choses en place de notre côté, peut-être que cela passera par des choix plus offensifs."