Expulsé et battu 3-1 face au Sporting Toulon victorieux et promu en National 1 de Morgan Guilavogui (auteur de l'ouverture du score), Idriss Ech Chergui (entré à la 83e) et Jordan Viviani (resté sur le banc), Ronaël Pierre-Gabriel a sans doute joué le 18 mai dernier son dernier match sous le maillot monégasque.

Apparu seulement à quatre reprises en L1 avec le club de la Principauté, l'ancien latéral stéphanois est en partance pour Mayence selon RMC.  La radio évoque une transaction avoisinant 6 M€ avec bonus et un contrat de cinq ans pour RPG chez le dernier club allemand à avoir affronté Sainté en Coupe d'Europe (le premier club de la carrière professionnelle de Neven Subotic).

Pour rappel, la Pravda du 9 juillet dernier avait indiqué que l'ASSE a un pourcentage sur la revente du joueur. Mais Sainté l'avait vendu à Monaco pour un montant équivalent à celui évoqué par RMC.

Titularisé en sentinelle mais abandonné par sa défense avant-hier au Stade Olympique de Berlin, le capitaine stéphanois de l'équipe de France U16 Lucas Gourna a été battu 3-0 par l'Allemagne devant plus de 20 000 spectateurs.

Deuxième buteur de Championship cette saison (25 pions), l'attaquant de Brentford Neal Maupay est courtisé par de nombreux autres clubs anglais. Aston Villa, qui va retrouver l'élite la saison prochaine, serait prêt à débourser 20 M£ (22,7 M€) pour s'attacher ses services selon The Sun. L'attaquant stéphanois retrouverait ainsi Dean Smith, son ancien entraîneur chez les Abeilles. Egalement promus en Premier League, Norwich et Sheffield United convoitent aussi le natif de Versailles d'après le quotidien. La Pravda du 20 mai dernier a rappelé que l'ASSE touchera un pourcentage sur la plus-value à la revente de son ancien joueur.

"Merci pour cette saison inoubliable ! Merci au staff, au groupe juste extraordinaire ! Merci les frérots pour cette année de ouf ! Merci aux supporters ! Direction Mexique !" a écrit avant-hier sur son compte twitter Timothée Kolodziejczak, joueur le plus utilisé par Jean-Louis Gasset cette saison de L1 juste derrière Stéphane Ruffier et Yann M'Vila. 

Sous contrat avec les Tigres de Monterrey (Mexique), l'ancien défenseur des Aiglons a déclaré il y a quinze jours qu'il n'était "pas contre l'idée de rester à Saint-Etienne." Le 20 mai, la Pravda avait indiqué que "l'ASSE devrait lever l'option d'achat, estimée à 5 M€".

Il y a quelques jours, le président du club mexicain Miguel Angel Garza a évoqué à son tour l'avenir de Kolo, comme l'a rapporté hier le site Multimedios. "Il est en France, je pense qu'il fait très bien les choses et il a l'intention de rester dans une équipe en France."

Dans Le Progrès du jour, Razik Nedder annonce le départ du milieu de terrain U19 Kelian Mersel, qui défendait les couleurs de l'ASSE depuis neuf ans.

"Il y a une semaine dans l’année où l’on annonce les départs en rencontrant tous les garçons et leurs parents en tête à tête, pour expliquer les raisons de ces décisions, et c’est la pire semaine de l’année. Nous sommes humains, éducateurs avant d’être entraîneurs de haut niveau. Sincèrement, c’est un réel déchirement car il y a des garçons que l’on connaît depuis très longtemps, à l’image de Kelian Mersel qui va nous quitter et que je connais depuis très longtemps. Derrière, on garde toujours contact avec nos joueurs et on suit leur parcours."

L'entraîneur des U19 stéphanois Razik Nedder fait rimer ces trois mots dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Dans un club comme Saint-Etienne, nous travaillons sur des principes de jeu : relancer proprement, dans l’animation offensive, avoir une capacité à garder le ballon sous pression et, derrière, nous avons besoin qu’un joueur soit adaptable. Ce n’est pas comme au Barça où il y a un 4-3-3 figé, et encore même eux, commencent à changer. Il faut former un joueur adaptable car, cette saison, les professionnels ont joué à quatre comme à trois derrière. L’idée c’est aussi que les garçons découvrent des systèmes, même s’il n’y a pas des cycles spécifiques de formation là-dessus. Notre principal objectif étant la progression du joueur, on peut décider de le changer de poste, sans le dénaturer. Je m’explique : il y a des joueurs qui vont passer de nombreuses années en tant que défenseur central, mais nous allons encore les faire jouer dans la densité d’un milieu de terrain pour progresser dans l’utilisation du ballon.

Je en train de passer le BEFF, c’est le diplôme le plus élevé en tant que formateur. Je suis un fougueux qui fait les choses avec passion, et la formation me permet de prendre du recul. Il y a un suivi sur notre manière d’être, sur notre gestion des émotions, qui nous font grandir. Nous travaillons également sur les méthodes d’entraînement. À cet instant de ma carrière, je suis patient. Ce diplôme me permettrait d’être directeur et, aujourd’hui, ce n’est pas une priorité pour moi. Je suis jeune, et je me vois encore entraîner longtemps. Dans les gros centres de formation, les directeurs n’entraînent plus et ce n’est pas quelque chose qui m’attire pour le moment. Je veux vivre de ma passion, en essayant d’entraîner le plus haut possible pour continuer à avancer. Tant que cela permet à ma famille de vivre paisiblement, c’est l’essentiel. Il me reste deux ans de contrat, c’est long et court à la fois. Tous les voyants sont au vert, je suis chez moi, dans ma ville, donc tant que cela peut continuer, tout ira bien."

Selon le site RP Online, le club Allemand du Fortuna Düsseldorf (10ème de Bundesliga) convoite Neven Subotic dont le contrat avec l'ASSE prend fin le 30 juin prochain. 

Ayant joué 7 matches avec réserve stéphanoise en National 2, Killian Le Roy (à gauche sur la photo) ne sera resté qu'une saison à l'ASSE. Alors que les Verts souhaitaient le conserver, l'ancien Guingampais s'est engagé aujourd'hui avec Chambly. Son nouveau club précise sur sa page facebook qu'il sera gardien numéro trois et qu'il a été choisi par Vincent Planté, entraîneur des portiers du promu en Ligue 2.

Non convoqué initialement par Jean-Luc Vanucchi, Bilal Benkhedim sera finalement de l'Equipe de France U18 pour participer au Tournoi de Toulon du 2 au 15 juin. Il remplace Ulrick Eneme (FC Liefering, club-école du RB Salzburg), blessé. Le premier match des Français les opposera au Qatar dès le 2 juin.

C'est le retour d'un stéphanois à ce tournoi après une édition 2018 sans vert. Le dernier Vert à Toulon, c'était Nordin en 2017, avec un but à la clé contre le Bahreïn.

Alors que la campagne d'abonnement pour la saison prochaine hérisse le poil de nombreux supporters, on remarquera que malgré son beau dénouement, le championnat 2019 n'a pas vu de changement particulier sur l'affluence dans le Chaudron.
De 28 142 la saison dernière, la moyenne a très légèrement augmenté à 28 400 cette saison, ce qui place toujours Sainté au 5ème rang en Ligue 1 d'un classement dominé par Marseille (50 361 spectateurs).
Si l'affluence de 2019 à GG est légèrement supérieure à celles de 2018 et 2017, elle reste à distance du record officiel dans le Chaudron : 32 256 spectateurs en 2015.

Dans la dernière édition du Progrès, Bernard Caïazzo évoque la probable arrivée d'un investisseur américain à l'ASSE. Extraits.

"J’ai la certitude qu’on a plus de chance de voir quelqu’un nous rejoindre cet été que l’inverse. On a un gros pouvoir d’attraction. Je sais avec qui je discute et je sais que l’intérêt d’un partenaire américain, comme à Bordeaux, n’est pas de prendre la possession du club. Ils ne savent pas faire. Quand on ne connaît pas un environnement, il faut mieux apprendre à connaître et se fiancer avant de se marier. Si ensuite les choses se passent bien, que c’est intéressant, que vous êtes reconnus par les supporters en mettant l’argent à l’intérieur du club mais pas en le donnant aux actionnaires, on peut aller plus loin. S’ils sont là pour aider le club à grandir, à se développer, OK. Si ce sont ces prédateurs pour faire des plus-values sur les transferts, ça ne m’intéresse pas. C’est vous qui décidez des conditions. La puissance financière, les Américains l’ont. Avant, il faut qu’ils soient adoubés. Opérationnellement, ils n'auront pas un pouvoir décsionnaire. Le management ne changera pas."

D'un bel enchaînement contrôle orienté - frappe enveloppée du droit, le capitaine du Nacional Montevideo Gonzalo Bergessio a marqué samedi dernier contre Rampla Juniors son 7e but de la saison lors de la 14e journée du championnat urugayen.

Bernard Caïazzo tacle le DG de l'ASSE dans la dernière édition du Progrès.

"Est-ce que je suis satisfait du travail de Frédéric Paquet ? Je juge aux résultats. Je ne fais pas de sentiments. Avec mon frère, ce serait pareil. J’estime que nos ressources de marketing doivent atteindre une vingtaine de millions d’euros d’ici 2021. Le job de Frédéric Paquet, c’est ça. On est loin, notamment sur le digital, d’avoir le bon fonctionnement."

Statistiques à l'appui, le quotidien tunisien La Presse met en exergue la saison contrastée du meilleur buteur et passeur de la saison des Verts.

1 seul but lors de ses 14 derniers matches
1, c’est le nombre de but inscrit par Wahbi Khazri lors des 14 derniers matches qu’il a disputés, depuis son doublé victorieux contre Marseille (2-1) en janvier. C’était face à Bordeaux, sur penalty. Khazri avait inscrit 12 buts entre août et janvier. Une vraie panne sèche.

Beaucoup plus efficace à domicile qu’à l’extérieur
2 des 13 buts de Wahbi Khazri ont été inscrits en déplacements. Les 11 autres buts ont étés inscrits dans son jardin, à Geoffroy-Guichard.

Moins efficace avec Beric
2, c’est le nombre de buts de Wahbi Khazri quand son coéquipier Robert Beric est aligné à ses côtés, ce qui l’oblige à se décaler sur l’aile gauche, le plus souvent, ou à évoluer un cran plus bas. 11 des 13 buts du Tunisien ont donc été inscrits quand il a évolué sans Beric, à la pointe de l’attaque verte, le plus souvent.

Une « cartonite » pénalisante
11 cartons jaunes ont été distribués à Wahbi Khazri sur ses 32 titularisations, ce qui représente donc 35% des matchs qu’il a joués. Et le Tunisien avait reçu 1 carton rouge direct face à Lille (0-1), pour contestation, ce qui lui avait valu deux matches de suspension.

L’ASSE a eu un meilleur ratio de points/match sans lui
Lors des 32 titularisations de Wahbi Khazri cette saison, les Verts ont pris 53 points sur 96 possibles, soit 1,65 points par match. A contrario, quand l’ancien Rennais n’a pas joué, l’équipe a pris 13 points sur 18 possibles, soit 2,16 points par match.

L’équipe a été plus dépendante de Cabella
Quand Wahbi Khazri a évolué avec Rémy Cabella cette saison, l’équipe de Jean-Louis Gasset a obtenu 47 points sur 87 possibles, soit 1,62 point par match. Quand l’ASSE a évolué avec Cabella mais sans Khazri, elle a obtenu 9 points sur 12 possibles, soit 2,25 points par match. Enfin, avec Khazri mais sans Cabella, les Verts ont obtenu 3 points sur 6 possibles, soit 1,5 point par match.

Plus passeur que buteur depuis janvier
6, c’est le nombre de passes décisives distribuées par Wahbi Khazri lors de la phase retour du championnat. Lors de la phase aller, il n’était qu’à 1 seule passe décisive délivrée.

Sur France Bleu en avril 2018 et dans la presse locale en février dernier, Loïc Perrin avait envisagé de devenir directeur sportif de l'ASSE. Nanard le verrait bien à ce poste, mais pas tout de suite, comme l'atteste cet extrait d'interview parue dans la dernière édition du Progrès.

"On passe les Pyrénées et on verra après les Alpes. C’est d’abord le coach et après le directeur sportif. Ce qui est hyper important, c’est la notion d’expérience. On ne peut pas jouer aux apprentis sorciers. Quand on aura réglé le problème du coach, on aura réglé 90 % des problèmes. Le club tournera. Le DS peut très bien ne pas arriver avant trois mois s’il n’est pas libre. Il faut mieux prendre un excellent qui n’arrive pas tout de suite qu’un moyen libre. Il devra aussi s’entendre avec le coach mais pas le chapeauter. Le profil que l’on recherche, c’est l’exemple de la réussite de Marc Keller à Strasbourg ou Olivier Létang à Rennes. Roland a 74 ans, moi j’en ai 65. Il va falloir faire rentrer des jeunes d’une quarantaine d’années au club. Et se reposer sur des gens comme Loïc Perrin. J'estime qu'il a une carrière de dirigeant devant lui. Oui, il doit apprendre mais il a les capacités intellectuelles et les valeurs. Il n’est pas dans l’ego."

Ancien latéral droit des Gunners, l'ex-Lion Indomptable Lauren commente l'intérêt qu'Arsenal porte à William Saliba dans un entretien paru avant-hier sur le site American Gambler.

"C'est un très bon joueur. Il est fort, il sait ressortir proprement les ballons. Il est international en France. Il lit très bien le jeu, ce qui est important quand on joue en défense car il faut anticiper. A tout juste 18 ans, son avenir est radieux !"

Dans la dernière édition du Progrès, Nanard évoque une énième fois la succession de Jean-Louis Gasset.

"Yann M'Vila a dit qu'il liait son avenir à celui du coach, ce n'est pas un coup de pression. C’est un garçon qui a un regard très franc. Et un côté sentimental. Je comprends par rapport à Ghislain. C’est une façon aussi de cicatriser la blessure. Nous souhaitons la continuité. Ghislain reste notre priorité. Roland et moi, nous ne répondrons à personne tant que nous n’aurons pas vu Ghislain. On se retrouve dans le sud pour passer du temps avec lui. Il nous présentera son projet sportif comme tous les entraîneurs en place le font. S'il est choisi, l'annonce peut intervenir en début de semaine. On n’a pas de raison d’attendre. Si on n’arrive pas à s'entendre autour de ce projet, ai-je déjà d’autres noms en tête ? Par honnêteté intellectuelle, je refuse d’y penser."

Comme son coéquipier Christopher Jullien, Mathieu Dossevi ne s'est toujours pas remis des cadeaux offerts par les Violets aux Verts le 25 septembre dernier au Stadium comme l'atteste cet extrait d'une interview diffusée aujourd'hui sur SFR Sports.

"On a fait un super début de saison, mais on en reparlé avec le coach, le match contre Saint-Etienne qu'on perd 3-2 nous a fait perdre confiance. On doit gagner ce match et on le perd sur trois erreurs individuelles. Le coach mettait en place un jeu vraiment très risqué qui demande énormément de confiance collective et individuelle avec une ressortie de balle de derrière, énormément de passes. Après ce match perdu face aux Verts, chacun osait un petit peu moins, ça se cachait un peu plus. Après ça s'effrite, on perd quelques matches et on est dans une mauvaise dynamique."

Non conservé par Montpellier, Lucas Llort a transformé son essai à Sainté. En effet, le latéral gauche de vingt ans vient de signer un contrat professionnel de trois ans avec l'ASSE. A noter que le Pailladin avait également été mis à l'essai du côté de l'OGC Nice après son passage à l'Étrat ! 

Outre Marvin Tshibuabua (au centre), Tyrone Tormin (à droite) et Alexandre Valbon (à gauche) ont également signé un contrat professionnel avec l'ASSE. 

Du haut de son mètre soixante neuf, Jorginho a marqué de la tête à la 90e minute l'unique but victorieux du CSKA Sofia contre le Botev Plovdiv samedi dernier lors de la dernière journée du championnat bulgare, permettant ainsi à son équipe de finir à une deuxième place synonyme de qualification directe en Europa League. En attendant de savoir si le dauphin de Ludogorets va lever son option d'achat et tomber dans la même poule que Sainté, l'ailier sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2021 a été pré-sélectionné dans l'équipe de Guinée Bissau qui jouera la CAN en Egypte du 21 juin au 19 juillet.

Le site madeinsaint-etienne nous apprend que le très prometteur Marvin Tshibuabua vient de signer son premier contrat professionnel avec l'ASSE.

Le jeune défenseur central (il a fêté ses 17 ans en janvier dernier) a signé jusqu'en 2022.

Cette saison, il a remporté la coupe Gambardella (en étant titularisé en finale à la place de William Saliba), il a été titularisé à 10 reprises avec l'équipe de National 2, et a plusieurs fois été convoqué avec le groupe pro.

Il compte également une sélection en équipe de France U17.

D'autres signatures devraient suivre parmi les jeunes de l'équipe ayant brillamment remporté la Gambardella.

Stefan Bajic (le coissou) et Charles Abi font partie des 24 joueurs retenus en équipe de France U19 pour un stage de préparation (du vendredi 21 juin au mardi 9 juillet à Clairefontaine) en vue de l'Euro en Arménie programmé du dimanche 14 au samedi 27 juillet.

Selon France Bleu Saint-Etienne Loire, les maillots de la prochaine saison seront dévoilés le 3 juillet, le surlendemain de la reprise de l'entraînement. Responsable communication du Coq Sportif, Jean-Philippe Sionneau a fait un peu de teasing à l'antenne.

Le vert risque d'être un peu différent, un vert plus profond et pourquoi pas plusieurs verts on ne sait jamais. On travaille dessus depuis un moment. Les couleurs chez nous sont importantes. Le vert est cher à la marque. Nos couleurs sont faites en France, à Troyes. Ce que je peux vous dire c'est que ce sera un beau vert, différent des autres années. On regarde aussi ce que les gens nous disent.

Certaines personnes ont trouvé une évolution. D'autres ont jugé qu'on stagnait. On fait attention à ce que les supporters disent. La matière sera un peu différente. Quant au col, on sera sur quelque chose de simple, de sobre mais ce sera un beau maillot, avec une histoire. C'est ce qui est intéressant chez nous, nos maillots ont quelque chose de vrai, et ils sont produits chez nous en France.

Avec l'organisateur du Tour de France, on a décidé de fabriquer 20 maillots jaunes uniques. Chaque soir sera remis au leader un maillot, en lien avec un événement ou un monument. Pour l'étape Mâcon / Saint-Étienne, ce sera Bernard Hinault, en souvenir de son arrivée ensanglantée à Saint-Etienne. Le lendemain, Saint-Étienne / Brioude, ce sera Geoffroy-Guichard, un des plus beaux stades en France, le jour de la fête nationale."

Entraîneur du promu rémois qui a achevé la saison à une belle 8e place, David Guion aura pris 4 points contre les vilains, 3 contre le QSG, 2 contre Lille mais 0 contre son ancien club stéphanois. Dans un entretien accordé à France Bleu, l'ex-adjoint de Laurent Roussey évoque la victoire de l'ASSE du 21 avril dernier à Auguste Delaune.

"On m’avait dit qu'entraîner en L1, c’était très difficile, que c’était lourd émotionnellement, psychologiquement. Je suis content que les vacances arrivent parce que l’on est énormément sollicité. On est toujours sur le qui-vive et sous pression à longueur d’année. Donc, c’est vrai que ce sont dix mois intensifs. On est dans la machine à laver, et puis ça tourne, ça tourne… J’ai essayé, et je pense que j’y suis assez bien parvenu, à aussi me ménager des petites plages pour penser à moi, me ressourcer et retrouver de l’énergie. Donc on va dire que dans l’ensemble, j’ai vécu intensément ces dix mois. Je finis fatigué, mais je suis assez content d’avoir passé ces 10 mois sans trop de coup de moins bien, ou de gros coup de pompe.

Il n’y a pas de regrets. On a "surperformé" et sincèrement, si au début de la saison on m’avait dit que l’on ferait la moitié de la saison dans le Top 10, que l’on allait finir dans le Top 10, que fin janvier on serait quasiment maintenu, cela aurait été difficile à croire. Et le fait aussi de voir l’équipe progresser semaine après semaine. Non, franchement, il n’y a aucun regret à avoir (...) Le regret que j’ai sur cette deuxième partie de saison, c’est le match face à Saint-Etienne à domicile où on ne s’est pas lâché. Peut-être que les joueurs se sont mis trop de pression, avec un environnement qui parlait beaucoup d’ambitions européennes, et je trouve que ce match, on ne l’a pas joué. Quitte à le perdre, j’aurais préféré le perdre en le jouant.

Lorsque nous sommes à la trêve internationale fin mars, on fait le point avec les joueurs, et on est tout à fait d’accord sur la situation, où on veut aller, ce qu’il faut améliorer. On est en phase. En revanche, quelques joueurs partis en sélection sont revenus très fatigués. J’ai peut-être mal évalué cet impact-là. Que ce soit Arber Zeneli, Alaixys Romao, Yunis Abdelhamid, ils sont revenus très fatigués de leur séjour international. Donc je n’ai pas de regret parce que les garçons savaient où on voulait aller, mais j’y reviens, c’est ce match de Saint-Etienne qui m’a interpellé.

On a vu tout le travail qu’il nous restait à faire quand on a joué Saint-Etienne ou Lille, des équipes qui ont énormément de maturité et d’expérience. Et chez nous, à part Alaixys Romao et Marvin Martin qui avaient un gros vécu, les autres découvraient pour beaucoup. Après je suis intimement convaincu que ces matches-là vous nous faire grandir et vont nous aider pour la saison prochaine."

Lors de la dernière journée du championnat turc, le Fernerbahce de Damien Comolli a battu 3-1 l'Antalyaspor de Mevlut Erding avant-hier. Auteur de son 12e pion de la saison, ce dernier finit 8e au classement des buteurs de Süper Lig. Mais l'ancien directeur sportif des Verts et l'ex-numéro 9 des Verts finissent respectivement à un et deux points de la 5e et dernière place qualificative pour l'Europe conservée par le Yeni Malatyaspor de Danijel Aleksic.

Président du C'Chartres qui a échoué à deux petits points du Bastia-Borgo de Pierrick Cros promu en National 1, Gérard Soler renouvelle sa confiance en Jean-Guy Wallemme dans la dernière édition de L'Echo Républicain.

"On s’était mis à rêver avec cette équipe qui a compté sept points d’avance puis encore cinq. Après, il faut se rappeler d’où on vient. Le club a été créé il y a un an. Au 1er juillet, si on nous aurait dit qu’on allait vivre ça… Finalement, on l’a vécu. Cette équipe a ramené du monde au stade, il y a eu un engouement, on a parlé du club…Mais quand il a fallu ne pas perdre contre Saint-Brieuc, on ne l’a pas fait. Même chose à Bastia-Borgo. On n’a pas réussi à s’affirmer lorsqu’on a eu l’occasion de prendre notre destin en main.

L’arrivée de Maurice Bouquet comme responsable du secteur jeunes va nous permettre de structurer encore mieux le club au niveau du projet social et éducatif. On a construit des fondations, maintenant il va falloir qu’on construise le haut de la maison. Ça sera toujours avec Jean-Guy Wallemme comme entraîneur principal, bien sûr. À moins qu’il nous dise qu’il nous quitte, mais ce n’est pas le sentiment qu’il me donne quand on se croise. On est très satisfait du staff en général."

Louant l'organisation du LOSC dans une interview à paraître demain dans France Football, Christophe Galtier pointe en creux le mode de fonctionnement qu'il a connu à Sainté. Extraits.

"Après Saint-Étienne, j’étais en stand-by à la suite d’une opération de la hanche et j’avais besoin de cette coupure. Mais comme tous les intoxiqués du ballon, en septembre,ça me grattait déjà de partout. Je n’ai pas voulu prendre de destination exotique. Quand Marcelo Bielsa a été suspendu de ses fonctions, j’avais déjà souvent dit à ma femme quej ’avais envie de retourner dans le Nord, où j’avais joué trois ans, une région à laquelle j’étais toujours très attaché. J’ai ouvertement déclaré, lors d’une émission du Canal Football Club, que si Lille venait vers moi, c’était un projet qui m’intéressait. Je connaissais déjà le club, et la présence de Luis Campos me faisait dire que, s’il réussissait à Lille ce qu’il avait réussi à Monaco, ça pouvait être un vrai projet.

Certains y ont vu à l’époque un enterrement de première classe, vu la place qu’occupait le club et ses casseroles financières... Je n’ai jamais pris ça comme ça. Le LOSC a une place importante en L1 et il peut y avoir de mauvaises périodes, comme à Saint-Étienne. Ce qu’était le club, ce qu’il représentait, la présence de Luis Campos et aussi une ouverture vers l’extérieur me séduisaient. Entraîner une équipe cosmopolite avec des jeunes, des Sud-Américains, des Africains, l’envie de découvrir cette jeunesse d’horizons différents.

Est-ce que je pense avoir changé depuis Saint-Étienne ? Je me concentre sur l’essentiel parce qu’on me permet de le faire. J’ai affaire à des enfants plus jeunes que les miens, donc tu te dois de leur inculquer l’exigence que demande le haut niveau. Luis Campos a réussi à mettre en place autour de l’équipe et du staff les outils nécessaires à la haute performance. Je n’ai pas perdu une minute pour des broutilles. Je ne pouvais pas être absorbé par autre chose. Avec Luis, il existe un respect mutuel des fonctions, des prérogatives. On est tous les deux dans notre secteur de compétence. Ça n’est pas trop prétentieux de dire ça? (Rires.) C’est un monstre...

Il y a eu la création d’une cellule haute performance avec les préparateurs physiques. Le doc (Patrick Flamant) est arrivé cette saison. Une diététicienne aussi (Camille Rombaut), qui a travaillé avec les joueurs sur leur alimentation et leur sommeil. Un analyste vidéo (Diego Perez, qui a travaillé avec Jardim à Monaco) avec enregistrement des séancesd’entraînement. Pour cela, on a été les premiers à utiliser des drones. Pour développer nos points forts, étudier de quelle manière attaquer... Cette génération est celle de l’image; elle adore se revoir en vidéo, ces développements techniques lui parlent. Le président a donné les moyens à Luis d’être le plus performant possible.

Y a-t-il un style de jeu Galtier? Vous voulez parler de Galtier entraîneur défensif ? Je rappelle qu’on a fini presque deux fois meilleure attaque avec Saint-Étienne avec près de 60 buts, mais les gens l’ont oublié... Il a été clair avec Luis que je n’allais pas faire jouer le LOSC dans le même système que Saint-Étienne. On a recherché des joueurs qui avaient de la percussion. À l’arrivée, on ne s’est pas adaptés une fois à l’adversaire. Je souhaitais développer une identité de jeu avec mon staff et qu’on fasse progresser les joueurs dans des repères bien précis pour qu’ils gagnent en confiance. Mais ce système, en cours de saison, il a fallu l’animer différemment.

Pourquoi et quand? Quand les équipes ont joué avec des blocs plus bas. Je prends un exemple. Nous avons eu les réceptions de Saint-Étienne et de l’OM qui ont été très médiatisées. On gagne(8e journée, Lille-Marseille,3-0; 9e journée, Lille-Saint-Étienne, 3-1). Après, nos adversaires se sont adaptés à nos contre-attaques avec des blocs plus bas. Dans une seconde phase, il a donc fallu travailler pour affronter cette nouvelle donne. Quand Strasbourg et Reims sont venus ici, on n’a pas gagné( 13e journée, Lille-Strasbourg, 0-0; 17e journée, Lille-Reims,1-1). Il a fallu trouver d’autres animations dans la même organisation. Ç’a a été notre réussite avec le staff."

Selon France Football à paraître demain, l'ASSE s'intéresse à un joueur qu'elle a recalé il y a dix ans : Flavien Tait (26 ans). Auteur de 5 pions et 7 passes décisives cette saison, le milieu offensif angevin est également suivi par Lille, Rennes et Bordeaux d'après l'hebdomadaire.

Sur RMC, Nanard a réitéré ce soir son souhait de voir Ghislain Printant succéder à Jean-Louis Gasset.

"Ghislain c'est quelqu'un qui a parfaitement le profil pour continuer cette aventure, l'oeuvre qu'a réalisé en un an et demi Jean-Louis. Moi j'aurais rêvé que Jean-Louis ait 50 ans ou 55 ans. J'aurais rêvé car on aurait pu faire comme on l'a fait avec Christophe Galtier, continuer sur plusieurs années, construire avec lui. Ce n'est pas le cas, on le savait quand on est allé le chercher. Malheureusement c'est comme ça, c'est la vie, on ne peut rien y faire. La seule chose qu'on peut faire, c'est se dire "comment on peut se mettre tous les atouts pour continuer avec le même groupe, rajouter nos jeunes, prendre deux ou trois joueurs d'un niveau un peu supérieur qui vont venir aider pour améliorer l'ensemble de l'équipe et constituer un groupe compétitif à la fois pour le championnat et pour l'Europe". Yann M'Vila a dit qu'il resterait si c'est Ghislain Printant qui devient entraîneur. Moi j'ai beaucoup de respect pour ce garçon, regardez son regard et vous verrez qu'il est toujours franc et sincère. Nous avons tous la volonté de travailler dans la continuité. Je suis fan de continuer avec Ghislain Printant, et avec Roland on est parfaitement sur la même longueur d'onde."