
Llort vénère Loïc
02/06 08:58
Première recrue printanière de l'ASSE, celui qui évolue depuis plusieurs saisons à Montpellier aux côtés de Florian Printant (le fils de Ghislain) vénère déjà son nouveau capitaine. C'est en effet en ces termes qu'il a commenté il y a trois jours sa signature à Sainté sur son compte instagram.
"Simplement une grâce de Dieu. Voyez à l'amour, à la bonté et à la grâce du Seigneur Jésus. Toute la gloire Lui revient
Matthieu 6.33 : "Cherchez d’abord le Royaume de Dieu et ce que Dieu demande. Il vous donnera tout le reste en plus."
Très heureux de rejoindre ce grand club qu'est l'ASSE, merci aux dirigeants pour leur confiance.
Un grand merci à mes parents, ma soeur, ma famille et mes amis pour leur soutien sans faille depuis le début.
Merci à tout mes coéquipiers sans qui cela n'aurait pas été possible
Merci à tout mes éducateurs et coaches"
Les revers du poète
02/06 08:31

Dans son autobiographie "Sans filet" parue le 22 mai dernier aux éditions Marabout, Jérémie Janot évoque le court et désastreux passage d'Alain Michel sur le banc stéphanois.
"Le coach est un poète. Arrivé de Grenoble où il est une star depuis qu'il a permis au club de retrouver le statut professionnel en un temps record, Michel nous fait part de sa "méthode". D'abord un stage de préparation en Roumanie digne de l'ex-URSS : la moitié de l'effectif n'y résiste pas. Et puis il prend un calendrier de la saison et annonce : "Voilà le plan : contre eux et eux, on va gagner. Ici, on va faire match nul, là-bas aussi. C'est notre feuille de route. Ainsi, à la trêve, on sera premier avec dix points d'avance." Deux mois plus tard, on est derniers avec cinq points de retard. J'exagère à peine. Exit Alain Michel."
Batlles a envie d'autre chose
02/06 07:22
Entraîneur de l'équipe réserve qui a assuré sans trembler le maintien en National 2, Laurent Batlles évoque son avenir dans la dernière édition du Progrès. Extraits.
"En toute franchise, j’ai envie d’autre chose. Le club est au courant. Maintenant, il me reste deux ans de contrat, et on verra ce qu’il va se passer pendant le mois qui arrive. En soi, quand on a réalisé trois ans comme cela, je crois que les objectifs que l’on s’était fixés ont été atteints. À un moment, il faudra certainement penser à autre chose. Est-ce que cela se fera cette année ? Est-ce que ce sera dans six mois, dans un an ? Je ne sais pas.
Il faut que je pense aussi à évoluer. Je me suis construit en tant que joueur, puis en tant qu’entraîneur. Et, comme entraîneur, c’est peut-être le moment aussi d’essayer de trouver quelque chose qui puisse me permettre de grandir. Je n’ai pas vraiment défini comment mais, aujourd’hui, je suis dans une réflexion où tout se passe bien avec le club, mais où je sens que je veux repousser certaines limites, comme chacun dans son boulot.
Je l’avais fait en prenant avec le N3, puis avec le N2 car c’était un objectif de se maintenir. Je vais voir ce qu’il va se passer, peut-être que je serai sollicité, peut-être pas. J’ai dit au club que je me laissais le temps de la réflexion par rapport à certaines choses. Aujourd’hui, je ne veux pas me fermer de portes. Nous avons discuté, et si je dois repartir avec la réserve du club, eh bien je le ferai, et cela me permettra d’entraîner et de pouvoir grandir.
Toutefois, je ne suis pas dans la même optique que la saison dernière où je me disais que ce n’était pas le moment de partir. Je voulais avoir plus de cordes à mon arc en me testant en N2. Il me reste toujours deux ans de contrat, je ne sais pas ce qu’il adviendra, tout en sachant que ce n’est pas facile de trouver des postes."
Janot tacle Toshack
01/06 19:32

Vainqueur des deux premières C1 de l'histoire des Reds (qui viseront ce soir un 6e sacre dans cette compétition), l'ancien entraîneur stéphanois John Toshack se fait tacler par Jérémie Janot dans l'autobiographie de ce dernier "Sans Filet" parue le 22 mai dernier aux éditions Marabout.
"Le technicien gallois, passé par le Real de Madrid, est un sketch à kui tout seul. Chaque matin, il arrive au volant de son gros 4x4 et équipé de son sac de golf. Les premiers mots qu'il nous adresse en français à son arrivée : "Bientôt le beaujolais !" Il nous demande de nous entraîner avec les maillots de match pour retenir plus rapidement nos noms. Moi il m'appelle "le petit Barthez". Il m'aime bien. D'ailleurs, il finit par m'aligner à la place de Levystsky pour les deux dernières journées avant la trêve. Pour me motiver, il me lance : "A Madrid, j'ai lancé Casillas. Aujourd'hui, je te lance, toi." Je prends ça comme un joli compliment. Je suis donc aligné contre Bordeaux puis à Lyon, pour mon premier derby en tant que numéro un, enfin ! Je suis heureux et fier de me voir opposé à mon modèle, Gérgory Coupet, que je retrouve avec plaisir et non sans une certaine émotion. Hélas, Lyon s'impose 2-1 avec ce but assassin inscrit dans les dernières secondes par Christophe Delmotte. A le reprise, début 2001, Toshack arrive au stage à La Grande-Motte avec sa voiture chargée à bloc, reste une heure et s'éclipse. On ne l'a jamais revu. Il est parti comme un voleur, sans nous dire au revoir. Trois mois et puis s'en va. Il n'en avait rien à foutre."
Lucas Gourna-Douath, un Vert qui mûrit vite
01/06 18:17
Capitaine de l'équipe de France U16, le milieu de terrain stéphanois Lucas Gourna-Douath est à l'honneur aujourd'hui dans Le Parisien.
Né le 5 août 2003 à Villeneuve Saint-Georges (94), il a joué à Lieusaint (2009-2012), Sénart-Moissy (2012-2017) et Torcy (2017-2018) avant d'intégrer le centre de formation de l'ASSE l'été dernier.
"En U9, je pleurais quand on perdait un match. C'est à ce moment-là que j'ai compris que le football était plus qu'un simple loisir pour moi" raconte le milieu de terrain. "Ma saison avec les U17 nationaux stéphanois s'est bien passée. Même si j'ai eu des petites baisses de régime, j'ai bien réagi. C'est la loi du haut niveau, je dois continuer à travailler pour atteindre mes objectifs."
L'avis de José Alcocer, son sélectionneur en équipe de France U16 : "Lucas est un milieu de terrain de grande qualité qui met pas mal d'intensité dans son jeu. Techniquement, il est très propre. C'est un joueur, comme on dit chez nous, de fin d'année puisqu'il est né en août. Il est donc encore très jeune. Lucas est intelligent dans son jeu même s'il manque encore d'un peu de maîtrise, mais c'est normal à un tel âge."
Alex le p'tit gros a régalé Janot
01/06 14:13

Dans son autobiographie "Sans filet" parue le 22 mai dernier aux éditions Marabout, Jérémie Janot se remémore le fameux duo Alex-Aloisio.
"Je me souviens de leur arrivée à Saint-Etienne comme si c'était hier. On décide de faire un échauffement "brésilien" : montée de genoux, on claque dans les mains, le tout en cadence, etc. Sauf qu'eux n'y arrivent pas. Avec les autres joueurs, on rigole : "C'est pas des Brésiliens, c'est des Boliviens ! Il y a erreur sur la marchandise." Entre Aloisio, qui fonce comme un taureau à l'entraînement, tête baissée, et Alex, petit gros qui ne court pas, on se dit : "Non, c'est pas possible là, c'est de l'arnaque ces deux-là." José est aligné par le coach alors qu'Alex, lui, reste sur le banc. Sincèrement, on ne voit pas comment il peut jouer en pro. La semaine, il ne montre rien.
Pourtant, Gérard Soler nous répète : "Attendez de le voir en compétition et vous comprendrez." Ce moment arrive au soir de la quatrième journée, face à Nancy, à Geoffroy-Guichard. Alex est effectivement méconnaissable. Il domine tout le monde. Un talent fou ! Et un esprit vif, sur le terrain comme en dehors. Lorsqu'on passe le matin à la pesée, la balance affiche parfois 81 kg et lui inscrit 76 sur la fiche... On lui dit :"Non mais Alex, arrête, tu dois maigrir là !" Et lui répond : "Non, c'est pas problème ça. Si moi maigrir, toute l'équipe maigrir, parce que moi marquer quinze buts." Fabuleux !
Tous les jours, Alex arrive au club avec un concierge de luxe, un certain Wagner, une sorte d'assistant qui le suit partout. Il s'occupe de son shopping mais ne lui achète pas que des vêtements à mon avis... Un jour, il croise Marlène, lui dit qu'elle est jolie et lui demande son numéro de téléphone. "Mais Wagner, je suis la femme de Jérémie Janot..." Le lendemain, je vais le voir en faisant semblant d'être en colère. Il panique complètement : "Jérémie, pardon, pardon, je ne savais pas..." Eclat de rire général. Alex et Aloisio étaient en tout cas des extraterrestres balle au pied et des mecs en or. Il nous ont vraiment régalés."
Faouzi'ra pas à la CAN
01/06 12:55
Surprise dans la liste de 23 Fennecs convoquée par l'ex-Marseillais Djamel Belmadi pour la prochaine CAN (21 juin - 19 juillet) avec l'absence de Faouzi Ghoulam. Malgré sa reprise récente avec Naples, notre ex ne verra donc pas l'Egypte cet été.
Interrogé ce jour en conférence de presse, le sélectionneur des Fennecs a expliqué que son latéral gauche ne se sentait pas prêt : "on s'est déplacé à Naples et il m'a fait parvenir le message pour dire qu'il n'est pas prêt. Il veut profiter de l'intersaison pour revenir la saison prochaine. Pour moi il n'est pas black-listé mais c'est son choix, on verra à l'avenir."
Le sacre du Printant ? (23)
01/06 08:36
Le plus que probable sacre du Printant n'emballe pas Ludovic Obraniak. L'ancien milieu de terrain de Metz, Bordeaux, Lille et Auxerre a expliqué pourquoi hier sur RMC.
"Est-ce que ce n'est pas tomber dans la facilité ? Moi ça m'embête que des joueurs lient leur destin à Printant. Ils le font car ils sont dans le confort. Ils se sont habitués à Jean-Louis Gasset ou Ghislain Printant, de bons pères de famille du sud, qui savent manier la caresse et le bâton. Il y a une certaine facilité à se dire "voilà, on est avec eux depuis 18 mois, ça roule, on ne remet rien en cause". C'était un virage important pour l'ASSE le fait de passer un cap en étant européen. Je ne dis pas que Ghislain Printant ne fait pas l'affaire, mais peut-être qu'il n'est pas à même aujourd'hui au vu de son parcours et de son CV... Je ne sais pas si la marche n'est pas un peu trop haute. On l'a souvent vu en doublette, j'ai trouvé son travail plutôt appréciable du côté de Bastia. Mais Saint-Etienne, c'est pas Bastia, là tu vas jouer la Coupe d'Europe !"
Silas chez Max ?
01/06 08:19

Pisté par Sainté selon Le Progrès du 3 avril dernier, le jeune (19 ans), costaud (1m87, 79 kg) et prolifique buteur (11 pions) du Paris FC Silas Wamangituka pourrait s'engager avec le TFC de Max Gradel selon la dernière édition de La Dépêche du Midi. Extraits.
"Le natif de la République Démocratique du Congo est convoité. Les Toulousains ne sont pas les seuls sur ce dossier, puisque de nombreuses écuries françaises (Saint-Etienne, Rennes et l'OM) et étrangères (Liverpool, Barcelone, Leipzig), garde un œil sur lui. Mais en agissant vite, Dominique Arribagé et son équipe savent qu'ils peuvent devancer la concurrence.
Un dirigeant du Téfécé aurait rencontré un homologue du Paris FC pour discuter d'un possible transfert en marge de la Convention des clubs professionnels de football, organisée à Monaco, les lundi 27 et mardi 28 mai. Les choses pourraient s'accélérer dans les jours à venir. Si les Violets font une offre, elle ne devrait pas être supérieure à 5 M€, alors que les Parisiens espèrent une somme plus importante. Les négociations s'annoncent rudes."
Vagner, Laurey du Rhin ?
01/06 08:00

Faisant aujourd'hui un point sur le mercato nancéien, L'Est Républicain évoque le cas de Vagner, actuellement sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2022.
"Pape Paye a appris ce vendredi qu’il ne serait pas conservé, il faisait partie de la petite liste des survivants possibles. Dans ce cas de figure, il reste encore Ndy Assembé et Moimbé. Tous les autres devraient s’en aller chercher fortune ailleurs, y compris ceux venus en prêts cet hiver. Le plus apprécié, Vagner, ayant été mis en vente par l’AS Saint-Étienne au prix de 3 millions d’euros, il devient dès lors hors de portée pour l’ASNL. On dit que Strasbourg se serait mis sur les rangs pour l’acquérir, il est vrai que le petit international du Cap-Vert a fait fort impression sous le maillot de l’ASNL. Au point de se faire remarquer par des clubs de Ligue 1."
Le sacre du Printant ? (22)
01/06 07:28
Le Progrès commente à son tour l'imminent sacre du Printant dans sa dernière édition. Extraits.
"Ghislain Printant devrait revenir au club avec un adjoint supplémentaire. Ce serait son souhait. Julien Sablé restera dans le staff technique. Les deux hommes ont formé durant une saison et demie un duo efficace. Le second a beaucoup appris auprès du premier et de Jean-Louis Gasset. La question de l’effectif a aussi été abordée alors que Yann M’Vila a indiqué qu’il souhaiterait s’en aller si les dirigeants stéphanois optaient pour une autre option. D’autres pourraient avoir les mêmes envies. Ghislain Printant a la majorité du vestiaire et une grande partie des supporters avec lui."
Nanard et Roro votent Wantier ? (2)
01/06 00:52

La dernière édition de la Pravda évoque la succession de l'Ange Vert.
"Après avoir définitivement entériné ce dossier du coach, l'ASSE passera à la nomination de son nouveau directeur sportif. Il faut trouver un successeur à Dominique Rocheteau, qui est parti en même temps que Gasset. L'actuel directeur du recrutement, David Wantier (45 ans), a fait acte de candidature et figure en bonne place. Il assurerait, comme Printant, une forme de continuité sportive et stratégique. Le futur entraîneur des Verts serait aussi favorable à cette promotion.
Gasset était proche de Wantier, dont il a vanté plusieurs fois les compétences et qui l'a aidé à boucler des dossiers importants, comme les arrivées de M'vila, de Wahbi Khazri ou le prêt de Timothée Kolodziejczak, pour qui l'ASSE n'a toujours pas levé l'option d'achat (5 M€) auprès des Tigres de Monterrey. C'est aussi sur ce dossier du prochain directeur sportif qu'on risque de voir l'influence du futur coach sur son entourage immédiat."
Le sacre du Printant ? (21)
01/06 00:45

La Pravda de ce samedi commente la très probable nomination de Ghislain Printant au poste d'entraîneur numéro un des Verts. Extraits.
"Les deux coprésidents stéphanois se sont déplacés hier après-midi dans l'Hérault, pour le voir. C'est donc Printant, le favori et candidat naturel, qui devrait succéder à son ami sur le banc des Verts. Son projet sportif a convaincu l'exécutif stéphanois, qui semble favorable à ses idées et à cette continuité. Cette promotion devrait être entérinée en début de semaine prochaine. Le nouveau numéro 1 stéphanois sera normalement épaulé par Julien Sablé. L'ex-milieu du club faisait également partie du staff de Gasset. Il est un proche de Romeyer, qui a souvent la main sur le staff technique. Un autre adjoint devrait également intégrer le staff. Sablé va en effet passer son BEPF au cours de la saison 2019-2020.
Pour monter en grade, Printant a bénéficié du soutien de Gasset mais aussi de joueurs cadres, à commencer par Yann M'vila, qui avait mis son avenir stéphanois dans la balance en cas d'autres choix. Le technicien de cinquante-huit ans devrait s'engager au moins jusqu'en juin 2021. Printant devra vite rassurer quelques autres cadres de l'effectif stéphanois dès l'officialisation de sa nomination. Certains éléments - qui pèsent - étaient plus favorables à un entraîneur extérieur comme Sabri Lamouchi. L'ex-Rennais a bien été approché mais sous forme de plan B. Le nom de Jocelyn Gourvennec a également circulé et retenait aussi l'attention au cas où Printant manquait son grand oral présidentiel."
Nouzaret et Janot, entre rires et sanglots
01/06 00:15

Dans sa sympathique autobiographie "Sans filet" parue le 22 mai dernier aux éditions Marabout, Jérémie Janot évoque ses relations avec Robert Nouzaret. Extraits.
"Avec Robert Nouzaret, notre quotidien change du tout au tout : nouvel état d’esprit, nouvelle façon de s’entraîner, nouvelle philosophie… Il donne un coup de fouet incroyable au club. Un vrai personnage, charismatique, avec une gueule à la Lino Ventura ! On l’imite parfois dans le vestiaire et ça nous fait rire. A l’entraînement, lorsque je me livre à une facétie, je l’entends dire de sa voix caverneuse : « Mais il est débile, ce gardien… » Avec lui, Jérôme Alonzo reste numéro un mais sa blessure sérieuse au Stade de France me donne l’opportunité de jouer les neuf derniers matches.
Cette chance, je dois la saisir. A moi de montrer au coach que je peux tenir les cages de l’ASSE dans l’habit d’un titulaire à part entière. Seulement voilà, je fais exactement le contraire. Du haut de mes 21 ans, je commets la plus grosse erreur de jugement et d’investissement de ma carrière. Comme l’équipe est quasiment assurée de remonter, la concentration du groupe se relâche et je suis le mouvement. C’est la fête dans le vestiaire, on part une semaine en Martinique et on revient plein de coups de soleil. Je participe au délire collectif sans me rendre compte de ce qui se joue à titre personnel.
A l’image de mes partenaires, je ne suis pas performant, je prends but sur but. A ce moment-là, je ne vois pas que je suis en train de décevoir Robert Nouzaret. On termine en roue libre sur une défaite 3-0 à Sedan. Mais on est champions, Saint-Etienne remonte en Ligue 1. Dans la ville, c’est la liesse générale mais pour moi, la joie sera de courte durée. A la reprise, Nouzaret m’annonce que le club va recruter Philippe Montanier, vieux briscard, en qualité de doublure d’Alonzo. Je ne comprends pas. Il me rétorque du tac au tac : « Jérémie, tu m’as déçu, il faut que tu sois prêté. »
Que mon coach me montre la sortie est dur à avaler, mon orgueil en prend un sacré coup. Je ressens un mélange de colère et de honte car je me sais en partie fautif. Pas question de rendre les armes, je ne lâcherai pas. Jamais. Lorsque je reçois un coup de fil de l’ancien portier des Verts, Jean Castaneda, alors coach d’Istres en National, je décline sa proposition et j’en fais part à Gilbert Ceccarelli, devenu entraîneur des gardiens à l’ASSE : « Cette saison, je ne veux pas être prêté en National, je veux m’imposer en Ligue 1. »
Robert Nouzaret m’écarte du groupe. Avec David Grondin, Mickaël Pontal et Sylvain Meslien, nous sommes relégués dans un groupe à part encadré par Yves Brécheteau. A mes partenaires d’infortune, je répète inlassablement que mon objectif demeure inchangé : prendre la place d’Alonzo (…) J’en parle à certains coéquipiers et amis, Patrick Guillou en tête, ils me répètent : « C’est toi le plus fort, Jé, alors accroche-toi, ça va finir par payer ! » Ils m’exhortent à aller de l’avant. Trop peut-être.
Un matin, après la séance, chauffé à blanc par ces encouragements, je m’enflamme et déboule dans le bureau de Robert Nouzaret : « Coach, je ne comprends pas, vous ne voyez pas que c’est moi le meilleur ? » Sur le coup, j’espère naïvement que ma détermination et mon franc-parler vont lui plaire et provoquer chez lui une prise de conscience. Grossière erreur. La scène est digne de figurer dans les Tontons Flingueurs, il me lance un regard noir et me renvoie illico dans mes 22 : « Mais pour qui tu te prends, toi ? Va donc continuer à t’entraîner et m’emmerde pas, j’ai du boulot ! »
Il peut tout faire, m’obliger à m’entraîner seul s’il le souhaite, je continuerai à me battre pour retrouver une place dans l’équipe. Ma place. Surtout qu’un stage de préparation se profile après les fêtes de fin d’année. Je me fixe comme objectif de tout casser durant ce stage afin de retrouver au moins une place de numéro deux en janvier. Mais le 31 décembre, j’apprends que je ne suis pas convié. Tout s’écroule. Je fonds en larmes. Je suis inconsolable. Je pleure comme un gamin. Le soir, c’est le réveillon de l’an 2000. Le pire de ma vie ! Je me couche à 22 heures, je suis au fond du trou.
Mais mon tour est venu. Avant d’affronter Lorient en Coupe de France, le coach prend la parole devant tout le groupe en me pointant du doigt : « Toi, je vais te faire jouer dans la cage. Mais écoute-moi bien, t’as pas intérêt de te louper parce que moi, derrière, je ne te louperai pas ! » Message reçu cinq sur cinq, je ne suis jamais aussi performant que lorsque je suis challengé. Il ne sera pas déçu cette fois. Malgré l’élimination aux tirs au but, je rends une très bonne copie et trois jours plus tard je suis titularisé pour ma grande première en L1, un match complètement fou remporté 5-4 contre Montpellier.
L’éviction de Robert Nouzaret a été un coup dur pour le groupe qui l’appréciait. On ne compte plus ses phrases culte, que l’on s’amusait à répéter dans le vestiaire, en imitant sa voix, pour détendre l’atmosphère. Et notamment celle-ci, énoncée maladroitement lors d’une causerie : « Les gars, le plus important dans le premier quart d’heure, ce sont les 20 premières minutes. » Qu’est-ce qu’elle nous a fait rire ! Nouzaret n’en était pas moins un excellent coach, qui a beaucoup apporté à l’ASSE.
A titre personnel, même s’il ne m’a pas fait de cadeau, je peux affirmer qu’il s’est au final montré assez juste et a su à un moment donné me récompenser de mes efforts. Il y a quelques années, je l’ai croisé et il m’a confié : « La seule chose que je regrette avec cette équipe de Saint-Etienne, c’est de ne pas t’avoir fait confiance plus tôt. » Cette confidence m’a beaucoup touché."
Le sacre du Printant ? (20)
31/05 19:53

Dans un communiqué paru en ce début de soirée sur le site officiel, l'ASSE annonce être "proche d'un accord avec Ghislain Printant". Le club en profite pour glisser un tacle à France Football, qui avait annoncé cet après-midi l'imminente arrivée de Jocelyn Gourvennec.
"Bernard Caïazzo et Roland Romeyer ont rencontré ce vendredi après-midi Ghislain Printant, lequel leur a exposé son projet sportif. Les échanges ont été constructifs et une nouvelle réunion sera organisée, en début de semaine prochaine, avec Ghislain Printant et ses conseils pour régler les derniers détails dans la sérénité.
L'ASSE dément catégoriquement avoir contacté Jocelyn Gourvennec ou tout autre technicien. Les dirigeants du club ont en effet pris l’engagement d’étudier, dans un premier temps, la seule candidature de Ghislain Printant pour le poste d’entraîneur du groupe professionnel par respect pour le travail accompli par Jean-Louis Gasset et son staff.
Par ailleurs, aucune décision n’a été prise concernant le poste de Directeur sportif. La nomination de l’entraîneur de l’équipe professionnelle constitue le sujet prioritaire. Le club déplore que certains médias colportent des rumeurs infondées et ne prennent pas la peine de vérifier leurs informations. Les fake news se multiplient de façon pathétique, y compris dans des organes de presse importants, ce qui constitue un manque de considération vis à vis du club et de ses supporters."
Jocelyn plutôt que Ghislain ?
31/05 15:27
France Football a annoncé cet après-midi sur son site que "Jocelyn Gourvennec est en route pour Saint-Etienne et pourrait être intronisé ces prochains jours nouvel entraîneur de Saint-Etienne". Pour rappel, le nom de l'ancien entraîneur de Guingamp avait déjà circulé du côté de Sainté il y a trois ans.
Les lubies de Lubo
31/05 15:12

Dans son autobiographie "Sans filet" parue le 22 mai dernier aux éditions Marabout, Jérémie Janot révèle qu'il était le souffre-douleur de Lubomir Moravcik.
"Ma fougue et mon tempérament se heurtent parfois à l'ego de certains cadres. Les mecs n'hésitent pas à me rentrer dedans et j'en bave. Il y a de gros caractères dans ce groupe, au premier rang desquels Lubomir Moravcik. Il vit sa dernière saison à l'ASSE, c'est la star incontestable de l'équipe et manque rarement une occasion de me le rappeler. Un jour, dans un jeu à l'entraînement, je m'apprête à sortir dans les airs sur un centre quand j'entends "laisse !" derrière moi. Vu ma position et la trajectoire de la balle, j'y vais quand même et je capte le ballon avant de relancer proprement. En me retournant, je vois que c'était Lubo qui avait cherché à me bluffer pour mieux se trouver à la réception du centre et marquer. Le regard noir, fou de rage, il me lance avec son accent : "Ma tou té prends pour qui, toi ? Tou as quel âge ? Quand je té dis laisse, tou laisses !" Puis il se retourne vers le coach : "Elie, vire le jeune là, il a grosse tête comme ça." Les autres se marrent. Moi j'essaye de lui expliquer, de le calmer, mais c'est encore pire. "Ma tou as oune grande gueule toi, ferme-la!" C'était tendu !
Je me souviens aussi des matins où il me demande de rester après la séance pour travailler ses coups francs ou ses reprises de volée. Je suis alors son souffre-douleur. Parfois, il m'interdit de toucher le ballon sinon je me fais engueuler. Il cherche juste à régler la mire, à travailler sa confiance. Moi, je suis comme un plot dans la cage. Je dois y rester obligatoirement, mais sans bouger... Lubo, c'était vraiment un personnage. Sur le terrain, il pouvait être imbuvable, faire la misère aux jeunes et pas seulement à moi. Je me souviens aussi de cette cette scène mémorable avec Diego Penalva, qui évoluait lui aussi en réserve. Dans une opposition, il arrive devant le gardien, le dribble et effectue une talonnade pour Moravcik qui n'a plus qu'à pousser le ballon dans la cage... Mais Lubo s'arrête, laisse passer le ballon et sort une nouvelle fois de ses gonds : "Tou fais quoi, toi ? Tou t'appelles Diego alors tou crois que t'es Maradona ? Ici, les talonnades, c'est moi qui les fais !" Et ça dure cinq minutes comme ça... Tout le monde est mort de rire.
A chaque séance avec les pros, les jeunes arrivent avec une certaine appréhension. On a peur de Moravcik, de ses réactions. Il a un charisme incroyable. Et puis on sait qu'il peut péter un plomb à tout moment. Pour nous, il n'est pas question évidemment de tenir tête à cette légende du club. Tout ça, il le sait et il en joue... Quelques anées plus tard, lorsque je l'ai revu et ai appris à le connaître, j'ai découvert un type extraordinaire. On en a reparlé et on a bien rigolé."
Assane privé de CAN
31/05 14:33
S'il a retrouvé du temps de jeu cette année avec le Chievo Vérone (14 matches dont 9 titularisations), Assane Diousse ne fait pas partie des 25 Lions de la Teranga retenus par Aliou Cissé pour préparer la CAN qui débutera dans trois semaines en Egypte. Ayant claqué 2 pions et délivré 2 passes décisives cette saison en 29 matches dont 24 titularisations, l'attaquant de Bursaspor (Turquie) Henri Saivet a été sélectionné.
A bientôt Bahebeck ?
31/05 13:56

Sans Oussama Tannane mais avec Jean-Christophe Bahebeck, auteur d'une lumineuse passe décisive sur le second but, Utrecht a remporté mardi contre Vitesse Arnhem une victoire 2-0 synonyme de qualification en Europa League. Il n'est donc pas impossible que l'ASSE croise dans quelques mois la route de son ancien attaquant, qui a claqué cette saison 5 pions en 15 matches dont 8 en tant que titulaire.
Houllier compare les Reds aux Verts
31/05 08:44

Ancien entraîneur de Liverpool puis des banlieusards et actuel conseiller de Jean-Michel Aulas, Gérard Houllier compare les Reds aux Verts dans Le Parisien à un jour de la finale de la Ligue des Champions qui opposera l'équipe du supporter stéphanois Jürgen Klopp à la formation de l'ex-vilain Hugo Lloris.
"Il y a une phrase qui dit tout quand on arrive à Liverpool : "The Reds will never die." Tout est dit avec cette devise. Ici, la notion de renoncement n’existe pas. A Liverpool, une moitié de la ville supporte les Reds et l’autre Everton. Mais, en Angleterre, la moitié des gens apprécie Liverpool. Ce club, un peu comme Saint-Etienne en France, a une cote d’amour plus élevée pour ses exploits européens dans les années 1970. Et en Europe, plein de gens, quand ils me reconnaissent, me disent "Ah, Liverpool manager ?" C’est surtout mon passage là-bas qui a marqué. La culture européenne de ce club, c’est quelque chose d’incroyable. Tottenham est vraiment difficile à jouer, mais tout le pays sera derrière Liverpool."
Deux départs chez les Amazones
31/05 08:33
Candice Gherbi (23 ans) et Fleurestine Jaffrelot (17 ans) quittent l'équipe des Amazones de Jérôme Bonnet. Fleurestine Jaffrelot s'est engagée avec l'US Orléans.
Jérémie défend Grégory
31/05 08:15

Dans son autobiographie "Sans filet" parue le 22 mai dernier aux éditions Marabout, Jérémie Janot rend un hommage appuyé à Grégory Coupet. Extraits.
"Dès que je le peux, je vais le voir s'entraîner. Lui, c'est une machine. En séance, il faut voir ça, c'est fabuleux... Un exemple de sérieux et de travail pour tous les gardiens de but du club. Un bosseur acharné. Il fait preuve d'une telle efficacité dans la cage et d'une belle maturité pour ses 22 ans ! A la fin, je ne peux m'empêcher d'aller le voir pour échanger. Parfois, je vais jusqu'à l'attendre sur le parking après la douche. Je lui pose alors mille questions sur la séance ou le match passé. Lorsqu'il m'arrive d'avoir la chance de la côtoyer sur un spécifique, c'est encore pire. Le pauvre, pas un dans sa carrière n'a dû le saouler plus que moi ! Je veux tout savoir, tout comprendre. Il doit me prendre pour un fou... Pourtant, chaque fois, il fait preuve de la même gentillesse et de la même patience pour répondre à toutes mes questions (...) C'est un monstre de précision dans chacune de ses interventions, je suis bluffé. L'observer encore et encore est pour moi très bénéfique. Cela me conforte dans l'approche que j'ai du gardien de but : 1% de talent, 99% de travail. Lui en est l'incarnation parfaite. En ce sens, Greg me donne une vraie leçon. Souvent, je me dis : "regarde, il te donne la recette, à toi de la reproduire." Greg me montre ce qu'il faut entreprendre, chaque jour à l'entraînement, pour réussir.
Je sais que son départ vers Lyon a été très mal vécu par les supporters un an plus tard, en décembre 1996, en remplacement de Pascal Olmeta licencié pour un coup asséné à Jean-Luc Sassus dans le vestiaire... Lui, l'enfant du pays, formé au club, rejoint l'ennemi juré à un moment où les Verts vont mal sportivement, peu de temps après une 19e place en D1 synonyme de relégation. Les gens le vivent comme une trahison. Je veux dire plusieurs choses à ce sujet. D'abord, Greg n'a rien à faire en D2 à ce moment là. Son talent et ses performances légitiment le fait qu'il opte pour un choix sportif et de carrière plus en adéquation avec son statut. Ensuite, ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que la maison verte va tout aussi mal financièrement. Très mal même. Elle a besoin d'argent et Coupet fait partie des rares joueurs "bankables" de l'effectif, qui représentent une certaine valeur marchande aux yeux des dirigeants. C'est donc tout naturellement que ces derniers acceptent, la mort dans l'âme, de se séparer de leur joyau moyennant un transfert qui permet à l'époque de sauver l'ASSE du dépôt de bilan.
Bref, un choix osé mais utile pour le club comme pour le joueur, qui, rappelons le, va vivre l'enfer au cours de ses premières semaines à Lyon, où les supporters n'acceptent pas que le portier de l'ASSE en provenance de D2 puisse remplacer leur idole. Pendant un temps, Greg se trouve dans une situation peu enviable : il est honni d'un côté et rejeté de l'autre ! Pour en avoir déjà parlé avec lui, je sais qu'il lui a fallu une sacrée force de caractère et de mental pour tenir dans ces conditions avant de se faire définitivement accepter sous ses nouvelles couleurs. A Geoffroy, en revanche, la plaie ne se refermera pas de sitôt, comme en témoigne l'accueil qui lui sera réservé quelques années plus tard, pour le grand retour du derby dans le Chaudron... Malgré tout ce qu'il a subi, notamment ce soir-là, je tiens à signaler que Greg a toujours eu le courage vis-à-vis des Lyonnais et la correction vis-à-vis des Stéphanois de ne jamais cracher dans la soupe. Pas une fois il n'a renié ses origines ni ses années passées dans le Forez. Et sur le terrain, il n'a jamais triché."
Kolo parti pour rester ? (4)
31/05 00:28

"L'option d'achat de Timothée Kolodzieczak n'a pas encore été levée mais les négociations continuent avec les Tigres de Monterrey sous l'égide du directeur du recrutement stéphanois David Wantier qui assure une sorte de continuité sportive dans cette période de transition sur le banc des Verts" apprend-on dans la Pravda de ce vendredi.
Le sacre du Printant ? (19)
31/05 00:21

S'il sera reçu ce vendredi par Nanard et Roro, Ghislain Printant n'est pas encore assuré d'être sacrée nouvel entraîneur des Verts selon la dernière édition de la Pravda. Extraits.
"Si un vent d'optimisme a rapidement poussé la candidature de l'ex-coach de Bastia comme numéro 1, la girouette pourrait tourner au-dessus du Chaudron. Des vents contraires se sont levés. Le consensus est de plus en plus mou autour de Printant avant son grand oral. Les jeux sont loin d'être faits sur cette succession de Gasset qui paraissait promise à son adjoint et ami avec la bénédiction de l'homme à la casquette. Si elle est validée, cette promotion interne serait à reculons pour certains dirigeants. C'est aussi ce qui paraît faire peur aux deux coprésidents qui signeraient du bout des doigts un contrat de deux saisons à Printant.
Il y aurait également deux courants chez les joueurs. D'autres plans ont donc été échafaudés comme celui qui mène à Sabri Lamouchi. L'ex-entraîneur de Rennes possède des partisans. Contrairement à des démentis internes, son nom n'est pas qu'une rumeur. L'ancien milieu de l'Inter Milan séduit. Le profil de Jocelyn Gourvennec remonte aussi à la surface. L'ex-technicien de Guingamp était déjà dans les petits papiers voici quelques saisons. Mais il ne serait pas parmi les têtes de liste si la candidature de Printant était finalement écartée.
Un autre CV est aussi attrayant. Celui d'un coach confirmé, qui a déjà connu de beaux succès, mais qui ne serait pas Claude Puel. Une short-list sous forme de plan B ou plutôt A' est établie par le duo Romeyer-Caïazzo, qui doit se prémunir. Et plus on avance, plus les actions de Printant baisseraient. Lui-même en aurait conscience. La fumée blanche concernant le coach des Verts ne devrait toutefois pas sortir avant la semaine prochaine. «C'est la priorité pour enchaîner sur d'autres dossiers, promet-on en interne. Il faut assurer une continuité dans les sujets et celui du futur directeur sportif dépendra de l'identité du coach.»"
El Zhar reverdit
30/05 22:49
Après avoir résilié en début de semaine son contrat avec Leganés (qui a fini 13e de Liga), l'ancien réserviste stéphanois Nabil El Zhar (32 ans) s'est engagé aujourd'hui pour deux ans avec les Verts d'Al Ahli, 5e du dernier championnat qatari.
Janot, capitaine jeunot
30/05 22:19

Dans son autobiographie "Sans Filet" parue il y a huit jours aux éditions Marabout, Jérémie Janot rappelle qu'il a porté jeunot le brassard de l'ASSE.
"A l'occasion de mon deuxième ou troisième match en réserve, Christian Larièpe nous demande de désigner nous-mêmes le capitaine. Dans le vestiaire, il y a plusieurs mecs de 20 ans dont certains sont aux portes des pros, comme Synaghel, Sagnol ou Mettomo. Je suis le plus jeune. Les gars commencent à discuter... C'est alors que je me lève et prends le brassard : "De toute façon, le capitaine, c'est moi. Allez, on part s'échauffer !" Personne ne conteste. En sortant, je croise le regard de Larièpe dans lequel je peux lire un mélange de suprise et d'admiration. Après la rencontre, j'intercepte involontairement une discussion qu'il a avec un dirigeant. Ils parlent de moi : "Jérémie, il a le caractère pour réussir." Ces mots m'électrisent. Il m'aura fallu attendre la majorité moins quelques jours pour entendre enfin un formateur affirmer ouvertement que j'avais les capacités nécessaires pour devenir footballeur professionnel. Cela me renforce d'aller au bout de mon rêve. En ce début de saison 1995-1996, je ne suis plus seulement là pour prendre la place de Salvatore Caputo. Je suis là pour accéder au plus haut niveau."
Khazri contre l'Irak, la Croatie et le Burundi
30/05 21:30

Alain Giresse a retenu Wahbi Khazri pour les matches que la Tunisie jouera contre l'Irak (le vendredi 7 juin à Radès), la Croatie (le mardi 11 juin à Varazdin) et le Burundi (le lundi 17 juin à Tunis) pour préparer la Coupe d'Afrique des Nations en Egypte. Dans le groupe E, les Aigles de Carthage affronteront l'Angola (le lundi 24 juin), le Mali (le vendredi 28 juin) puis la Mauritanie (le mardi 2 juillet).
Nanard et Roro votent Wantier ?
30/05 20:16
Comme le rapporte le site de France Football, les présidents de l'ASSE privilégient la solution interne pour succéder à l'Ange Vert.
"Après avoir rapidement exploré en externe pour le poste de directeur sportif, le ticket Romeyer-Caïazzo penche pour la promotion de David Wantier, l'actuel directeur du recrutement stéphanois. Au club depuis quatre ans, l'ancien agent de joueurs connaît bien la maison et était le plus proche collaborateur de Dominique Rocheteau. Il assurerait un suivi des dossiers après une saison aboutie en termes de recrutement. David Wantier était aussi en phase avec Jean-Louis Gasset qui a toujours souligné la qualité de son travail dans la réussite stéphanoise et la qualification en Europa League. Cette promotion serait désormais logique aux yeux des principaux actionnaires des Verts. En ce qui concerne le futur coach, la situation paraît plus compliquée. Ghislain Printant, en pole position pour succéder à Jean-Louis Gasset, doit rencontrer ce vendredi Roland Romeyer et Bernard Caïazzo, pour le poste d'entraîneur principal. Les jeux sont loin d'être faits même si l'adjoint stéphanois semble le favori de l'avis général..."
On a eu Oscar, on aura Ozcan ? (2)
30/05 15:59

Agent du milieu de terrain défensif ou relayeur Mehmet Ozkan (20 ans), Cemal Taslı a confirmé à Radyospor que l'ASSE convoite son poulain qui a disputé 34 matches en tant que titulaire cette saison en D2 turque sous le maillot de Eskisehirspor.
"Il y a des clubs turcs et étrangers intéressés par Mehmet Özcan. Comme il y a une assemblée générale à Esksehirspor, les clubs n’ont pas été en mesure de faire une offre officielle. Ils pourront le faire dès qu'ele aura eu lieu. L'équipe de Saint-Étienne en France veut très sérieusement Mehmet Özcan. C'est un club qui va disputer l'Europa League la saison prochaine. Mehmet a été suivi cette saison par de nombreux clubs européens. Saint-Etienne, Lille, Strasbourg et le FC Séville."
Les étrangers surprotégés ?
30/05 15:32

A l'antenne de RMC, Willy Sagnol a déploré hier que les entraîneurs français de L1 n'aient pas le même traitement de faveur que leurs homologues étrangers.
"Les entraîneurs qui viennent de l'étranger sont surprotégés. Galtier, il y a un an de ça, il passait pour être un entraîneur ultra défensif quand il était à Saint-Etienne et quand il est arrivé à Lille, c'était difficile. Aujourd'hui, on a l'impression qu'il passe pour un pro du jeu offensif. Un mec n'évolue pas en un été. Il y a le regard qu'on a sur les gens. Je trouve que Galtier c'est un super entraîneur. Quand quelqu'un arrive de l'étranger on le trouve toujours bien. Quand Oscar Garcia arrive à Saint-Etienne, tout le monde dit que c'est génial, qu'il fait super bien jouer ses équipes. Je mets au défie de trouver 10% des mecs qui regardent le foot qui avaient déjà vu Oscar Garcia en tant qu'entraîneur avec une de ses équipes. C'est parce qu'ils apportent une fraîcheur. Les entraîneurs étrangers seraient plus durs que les entraîneurs français ? Non car quand un entraîneur étranger arrive, les joueurs au début sont tous au garde-à-vous parce qu'ils ne savent pas, parce qu'ils ne connaissent pas. On dit toujours qu'on a un peu peur de l'inconnu. Mais seulement au début."