Patrick Guillou, qui va succèder à Robert Herbin dans Le Progrès, évoque la nouvelle saison des Verts sur le site du quotidien régional.

"Est-ce que les jeunes sont au niveau ? On va le savoir très rapidement. Qui dit jeunesse, dit erreur mais aussi fougue, impétuosité, insouciance. Mais à un moment donné, il faut un mix avec quelques cadres qui permettent de tenir la barre quand ce sera difficile. Claude Puel a envoyé un signal fort en écartant certains joueurs d’expérience. Mais si on veut se séparer de quelqu’un, est-ce qu’il ne faut pas mieux le faire jouer pour lui donner une vitrine ? Par rapport aux structures, au club, au passé, à l’histoire et à l’attente des supporters, l’ASSE se doit d’être dans le top 8."

Les Vertes, qui avait battu les Ruthénoises 3-0 et écrasé les Albigeoises 9-0, ont perdu 2-0 cet après-midi à Châteauroux contre le FC Nantes. Les protégées de Jérôme Bonnet joueront leur quatrième et dernier match de préparation dans 8 jours contre Issy avant de démarrer leur nouvelle saison de D2 le dimanche 6 septembre contre le GF38 à Grenoble.

 

Le prometteur milieu de terrain lorientais Enzo Le Fée (20 ans) s'est confié à Ouest-France avant de recevoir le RC Strasbourg (demain après-midi) et de découvrir le Chaudron (dans 8 jours). Extraits.

"La Ligue 1 va être une découverte pour moi, mais aussi pour pas mal de joueurs de l’équipe. Je pense qu’on a les qualités pour réussir collectivement, ce qui fera alors ressortir les individualités. Je ne mets pas de pression particulière. J'avais déclaré l'an passé que je rêvais de découvrir la L1 avec mon club formateur, celui de ma ville natale. Nous-y voilà !

Me faire rentrer dedans, ce n’est pas trop mon style de jeu. D’après ce que j’ai ressenti lors des matches amicaux contre Angers, Brest, Rennes, il y a de l’espace en Ligue 1, mais dans les 30 derniers mètres, il faut être extrêmement vif techniquement. C’est là que je vais devoir travailler.

Enfant, j'allais dans la tribune sud, qui n’était pas encore construite. Elle était toute petite, c’était un simple virage. J’avais 8 ans, je voyais Gignac, Saïfi… Il y en a un que j’aimais bien, c’est Nicolas Marin. Plus pour sa coupe de cheveux je crois, car il avait une couleur argentée (rires). Cela va me faire drôle d’être désormais dans leur peau."

L'ancien ailier droit stéphanois Nicolas Marin, qui fêtera ses 40 ans dans une semaine, a joué une saison avec les Merlus (en 2007-2008)

 

Sans surprise, les allusions à l'épopée des Verts se multiplient dans les médias à la veille de la finale de la Ligue des Champions qui opposera le QSG au Bayern. Sur le site Le Phocéen, Bernard Casoni souligne que le club de la capitale suscite moins de ferveur dans le pays que les Verts en 1976 et l'OM en 1993.

"Ce n'était pas du tout la même chose. C'était l'aventure d'une ville de province rebelle, d'un président et d'un état d'esprit. On était comme Saint-Etienne vingt ans plus tôt, avec tout un pays derrière nous. On ne parlait que de ça, on passait au 20 heures de TF1, dans toutes les émissions de divertissement. C'était une aventure collective.

Paris a mis des moyens colossaux depuis huit ans dans ce but précis de gagner la Champions League. Il y a une forme de logique de les retrouver là, et je pense aussi à Manchester City qui dépense encore plus depuis dix ans sans y parvenir. Nous, on dégageait autre chose, plus de sympathie, de générosité, et les gens s'identifiaient. C'est normal, car le football a beaucoup changé.

On jouait presque tous chez les Bleus. Ce n'était pas le même football. On sentait que ça poussait derrière nous, c'était l'affaire de tout un pays. C'est une vraie histoire. De son côté, Paris multiplie les gros transferts et son effectif parle beaucoup moins aux gens. Ça ne les empêche pas de mériter d'être là aujourd'hui et ça ne me dérange pas de les voir gagner dimanche, car je préfère voir une équipe française s'imposer pour notre football. Mais, ce n'est pas la même chose."

Ancien président du PSG et actuel PDG du groupe Accor, Sébastien Bazin évoque les Verts dans un entretien accordé au Parisien. Extraits.

"Une finale, c'est fait pour être gagné. Malheur au vaincu, donc ? Je ne suis pas d'accord. Je me souviens très bien de la finale de Saint-Etienne à Glasgow en 1976, c'était beau. L'équipe a continué de grandir après et, pourtant, elle a perdu. Je pense que le PSG va gagner demain soir. Il est dans les cinq plus grands clubs européens, voire les deux. L'autre c'est le Bayern, qui pour moi a toujours été supérieur au Barça et au Real. Cette finale va être époustouflante.

L'aventure du PSG est toujours un peu la mienne grâce à la décision prise il y a dix mois par le groupe Accor de mettre notre logo sur le maillot du PSG. Pour le groupe, avoir cette marque sur le maillot pendant cette finale, qui sera regardée probablement par 1,3 milliard de téléspectateurs… Je ne peux pas souhaiter mieux. Si, une victoire ! Parce que le maillot, je veux le voir aussi porté dans la rue."

 

A la veille de la finale de la Ligue des Champions qui opposera le QSG au Bayern, Dominique Bathenay s'est confié au Parisien. Extraits.

"Le Bayern, forcément, cela résonne à part pour moi. Mais c'est surtout un club qui s'est toujours renouvelé à travers les générations. C'est un très, très grand club d'Europe. Je l'ai joué deux fois en Coupe d'Europe des clubs champions. En demi-finale en 1975 et en finale en 1976. Ce club ne nous a jamais réussi… La finale de 1976, ça a été digéré. Mais comme on ne retient que nos deux frappes sur les poteaux, on croit aujourd'hui que nous avons dominé tout le match. Ce qui n'a pas été le cas. Mais c'était quand même il y a 44 ans…

Les revanches à des années d'écart, cela ne veut rien dire. Le Bayern est plus fort sur la durée car cela fait des décennies qu'il se maintient au sommet. Mais cette fois, la victoire est largement possible. Est-ce qu'une victoire parisienne dimanche n'effacerait pas un peu la défaite de 1976 ? Non, ce serait d'abord et surtout une grosse satisfaction. Cela fait 27 ans qu'on attend un successeur à Marseille. Mais une victoire du PSG ne vengerait pas la défaite des Verts de 1976. Cela ne se compare pas. En tout cas, je crois à une victoire du PSG !"

 

Dans sa dernière édition, La Provence invite ses lecteurs à suivre cinq joueurs provençaux cette saison en L1 : le Vitrollais Farid Boulaya (Metz), l'Orangeois Joris Chotard (Montpellier), le minot Isaac Lihadji (Lille)... et deux joueurs stéphanois !

"Wesley Fofana, c'est LE grand espoir actuel de l'AS Saint-Etienne et ce n'est certainement pas un hasard si Claude Puel souhaite s'appuyer sur lui cette saison. Sa prestation face au PSG en finale de Coupe de France n'est pas passée inaperçue et plusieurs écuries étrangères devraient se manifester d'ici la fin du mercato. S'il ne part pas, le Marseillais sera assurément l'une des attractions de la saison.

Mahdi Camara a été véritablement lancé en Ligue 1 par Claude Puel la saison passée, le milieu de terrain formé au FC Martigues n'a pas tardé à s'imposer chez les Verts. Avec la mise à l'écart de plusieurs cadres stéphanois, Camara aura forcément une carte à jouer. A condition de saisir sa chance et de confirmer les belles promesses entrevues jusqu'ici."

 

Malgré quatre cas de coronavirus au sein du club gardois (dont Nolan Roux) et un au sein du club breton, le Nîmes-Brest programmé demain après-midi a été maintenu. Mais dans la dernière édition du quotidien Ouest-France, le milieu de terrain angevin Pierrick Capelle approuve le report du Marseille-Sainté qui aurait dû lancer la nouvelle saison de L1 hier soir. Extraits.

"Je ne pense pas que la règle du match reporté à partir de quatre cas dans un club soit trop stricte. À partir du moment où tu as un, deux ou trois cas, tu ne sais pas comment ils sont tombés malades, quand, avec qui ils ont été en contact. Parce qu’à l’entraînement, il y a des contacts, des accolades si on gagne un jeu. Que le Marseille – Saint-Etienne ait été reporté, je trouve ça complètement logique. D’autant qu’au-delà de ton groupe, tu peux contaminer les adversaires.

Je ne suis pas médecin, mais je pense que c’est la seule solution, même si tu es dans l’inconnu en permanence, et ce sera le cas chaque semaine. Au SCO, le doc Anthony Tondut est très pointilleux, et je trouve ça très bien. Sentir qu’il y a un vrai sérieux sur ce sujet, c’est rassurant. Parce que, dès lors que tu attrapes le virus, tu te retrouves en quatorzaine. Il n’y a pas d’alternative. Ça serait vraiment bête de ne pas gérer ça sérieusement pour pouvoir continuer à jouer.

Les stades qui vont sonner creux, on s’y est préparé mentalement. Contre Saint-Etienne, lors du dernier match amical, on a joué devant une petite affluence. Ça ne sera pas les grosses ambiances de Ligue 1. On sait que c’est le décor du foot actuellement. On va devoir en faire abstraction, tout en restant performant, parce que les matchs vont compter tout autant. Une fois dans la rencontre, tu fais moins attention à l’environnement."

 

Dans la dernière édition du quotidien Ouest-France, Claude Puel évoque le Stade Rennais, qui démarre sa saison ce soir à Lille.

"Les Rennais avaient pas mal de scoumoune. Je me souviens de ce match de 2007 où ils ont perdu la qualification en Ligue des Champions à la dernière seconde des arrêts de jeu de la dernière journée. Tous les dirigeants étaient sur la pelouse pour fêter ça et malheureusement, nous avons marqué ce but [inscrit par Nicolas Fauvergue, ndp2]. "Rennes fait ce qu’il faut avec son entraîneur, son staff et ses joueurs. C’est quelque chose de magnifique pour le club et il est bon qu’il puisse avoir un peu plus de réussite ces derniers temps."

 

Ancien ailier de l'ASSE (lors de la saison 1960-1961), Robert Szczepaniak (78 ans) s'est confié à La Dépêche du Midi. Extraits.

"Le confinement a été un moment clé de mon renouveau physique. J’ai profité de ce confinement au domicile pour réfléchir à la meilleure façon de retrouver toutes mes sensations physiques ; mes trois dernières opérations effectuées par le docteur Marc Giraud m’ont permis de retrouver une amplitude des genoux à 180 degrés, alors que j’affichais, depuis de longues années, un écart réduit à 120. J’ai très vite cherché la solution la plus adaptée pour assurer la meilleure rééducation possible. D’où l’idée de ce carré magique, en réplique à l’efficacité du fameux quatuor Platini, Giresse, Tigana, Fernandez.

J'ai fait un petit tour chez un menuisier pour créer un cube que j'ai récemment breveté. J’ai axé mon travail ré-éducatif sur le physique (appuis, équilibre, vivacité, réflexe cardio-training), mais aussi sur la technique (toute la panoplie : contrôles, passes, amorties, frappes, blocages), seul face à mon carré magique ! Un plaisir immense, et une progression encourageante de l’objectif initial… J’ai pu créer un outil de rééducation avec ballon, mais aussi un objet d’entraînement collectif (on peut y jouer à 4), de compétition, transportable ; tout simplement magique ! Le football, c’est toujours comme du chocolat, que du bonheur !"

Entraîneur d'Andrézieux, qui démarre sa saison de National 2 ce soir à domicile contre Aubagne, Romain Revelli s'est confié au Progrès. Extraits.

"Je suis satisfait à 100 % des joueurs conservés et prolongés [comme Léo Pétrot, ndp2], mais aussi de nos recrues [comme Clément Cabaton, Mathis Mezaber, Makan Macalou, ndp2]. Avec un ou deux absents, on s’aperçoit qu’on est un peu juste. La seule petite déception que j’ai, en tant que formateur, c’est que nos jeunes joueurs ne saisissent pas leurs chances, et j’en attends plus de leur part. Il nous faudrait encore deux joueurs, un élément important offensif et un profil polyvalent. Il faudra étudier les solutions de prêt. Loris Néry est un super joueur avec un super esprit, il amène plein de bonnes choses. On ne lui met pas de pression, il devra prendre une décision. Il le sait, je le prendrais tout de suite. Il faudra discuter."

Agé de 29 ans, l'ancien latéral stéphanois non conservé par l'ASNL s'entraîne depuis plusieurs semaines avec le club ligérien et a pris part à plusieurs matches de préparation avec les Faucons.

 

Portant désormais le divin numéro 24, Paul Baysse, titularisé par Jean-Louis Gasset, a joué l'intégralité de la purge qui a ouvert la nouvelle saison de L1 ce soir à Bordeaux (0-0 contre Nantes). L'ancien défenseur des Verts n'avait plus joué en match officiel depuis une vilaine défaite avec Caen en banlieue il y a 18 mois...

L'ASSE avait demandé que la jauge soit portée de 5 000 à 19 000 spectateurs pour la réception du FC Lorient de Papy Lemoine lors de la 2e journée de championnat le dimanche 30 août à 15 heures. Sans surprise, cette requête a hélas été rejetée par la préfecture de la Loire comme le rapporte France Bleu.

 

Nouveau président des Violets, l'ancien directeur sportif des Verts s'est confié aujourd'hui sur France Bleu. Extraits.

"On a été assez surpris, nous clubs, par les préconisations de la LFP sur la possibilité de reporter les matches à partir de quatre cas de Covid-19. On n'avait pas pris cette approche là. On en a discuté jeudi soir entre clubs. Quand vous regardez les protocoles mis en place en Belgique, en Hollande, en Angleterre, en Allemagne, en Italie. Il n'y a pas eu un match reporté sur la reprise. Pourquoi la France se démarque encore du reste de l'Europe ? Pourtant il y a des cas partout. On est frustrés. L'UEFA dit "tant que vous avez 13 joueurs, vous devez jouer". C'est peut-être extrême mais entre le protocole de l'UEFA et celui de la LFP il y avait peut-être un équilibre à trouver. On veut avoir une discussion avec la Ligue de Football Professionnel parce que ça met vraiment la saison et les clubs en danger.

Lors de ma première conférence de presse, j'ai affiché des ambitions claires : remonter de suite en Ligue 1 et s'installer dans le top 8 français. Je suis convaincu qu'on doit faire ça et je pense qu'on n'aurait pas été crédible si on avait dit qu'on va essayer de remonter dans les deux ou trois ans. On est la quatrième ville de France. Le club doit être en Ligue 1, il n'y a pas d'autre choix. Et doit être dans le haut du panier de la Ligue 1. Je voulais challenger les joueurs et que l'ensemble de la ville, de la région, des supporters, comprennent qu'on arrive avec des ambitions. Il faut être ambitieux et ne pas se cacher. Il n'y a pas de raison de prendre des gants mais on le fait avec beaucoup d'humilité.

Il y a déjà un partenariat assez fort avec des entités en Chine. Des éducateurs partent tous les ans. Nous avons énormément de démarches et de propositions pour développer quelque chose en Afrique. C'est une question qu'on se pose, ça me tente énormément. Cela pourrait être bénéfique. Et bien sûr on regarde du côté des Etats-Unis. A un moment ou un autre, on va faire quelque chose avec la côte est des Etats-Unis. On n'est pas rentré dans les détails mais ça va se faire"

 

Comme l'atteste cette photo capturée par le twittos Alex, Loïc Perrin a fait ses débuts officiels en costard cravate sur Téléfoot.

Sa nouvelle collègue Marina Lorenzo a été complimentée par Galette lors d'un duplex.

"Avant tout, je tenais à vous féliciter pour votre belle tenue verte pour la présentation officielle, vous avez fait honneur à vos origines. Top niveau pour les Stéphanois."

Dans la dernière édition du Monde, Xavier Thuilot déplore encore le report du Marseille-Sainté qui devait inaugurer aujourd'hui la nouvelle saison de L1.

"On inaugure le process. Nous sommes désabusés et impuissants. C’est normal qu’il y ait une règle, on n’est pas pour le n’importe quoi et la circulation du virus. Mais on a mis la barre tellement haut qu’on aura du mal à jouer un championnat équitable sportivement et tenable économiquement. Si 5, 10 ou 12 matchs sont reportés et ne sont pas joués, comment on fait ? Ce week-end, c’est la tempête qui commence."

 

Selon Le Progrès, Wesley Fofana a été pré-convoqué par Sylvain Ripoll en équipe de France Espoirs, qui jouera le 4 septembre en Géorgie et le 7 septembre en Azerbaïdjan dans le cadre des éliminatoires de l'Euro 2021 (dont la phase finale se déroulera du 31 mai au 6 juin 2021 en Hongrie et en Slovénie). L'actuel numéro 3 des Verts, qui ne compte aucune sélection chez les jeunes, fera-t-il ses débuts internationaux aux côtés de son ami William Saliba ?

Bernard Caïazzo s'exprime sur le site de l'hedomadaire économique Challenges.

"Le match d'ouverture Marseille-Saint-Etienne qui devait se tenir ce vendredi soir a été reporté à cause de cas de coronavirus dans l'équipe marseillaise. La situation est extrêmement inquiétante. La jauge de 5 000 personnes maximum n'est pas une bonne chose quel que soit le stade. Plus le club a de spectateurs habituellement, plus il va souffrir. On veut partir de 30% du stade et pouvoir monter progressivement si la situation sanitaire s'améliore. On a une inquiétude majeure sur le coronavirus bien sûr et sur la sévérité de notre protocole. Aux Pays-bas ou en Belgique, il est moins drastique. L'UEFA est également moins draconienne. Il faut une harmonisation européenne car l'économie de notre championnat risque d'être compliquée avec de nombreux matchs reportés."

 

"La saison 2020-2021 nous soucie énormément, elle est pleine d’incertitudes. On ne sait pas si on va pouvoir accueillir le public dans nos stades. On sait aussi que le mercato va être plus faible. Le mercato est pénalisé par le fait de nous avoir obligés d’arrêter nos championnats et de ne plus être exposés sur la place internationale" a déploré Bernard Caïazzo aujourd'hui sur France Info. "On nous parle de droits TV en augmentation de 50%, mais cette hausse a été déjà mangée par la situation actuelle et par le fait que les mercatos vont être inférieurs à ce qu’on pouvait imaginer."

C'est Le Parisien qui raconte l'histoire ce vendredi, l'ASSE fut le premier club français à se positionner sur le joueur canadien Alphonso Davies, aujourd'hui joueur du Bayern Munich, lorsqu'il évoluait dans son club formateur des Whitecaps de Vancouver en MLS :

"Début 2018, son club formateur avait fixé le prix du garçon a un montant dérisoire au vu de ses prestations actuelles : entre 4 et 6 millions d'euros. En juin, Saint-Etienne est le premier club français à s'intéresser concrètement à la pépite canadienne. L'ensemble de la cellule de recrutement stéphanoise a rapidement été convaincue par son potentiel mais « la direction du club n'a pas les moyens de débourser cette somme pour un joueur de moins de 18 ans, qui du fait de la réglementation européenne sur les mineurs, n'aurait pu arriver en Europe que l'année suivante », explique l'ancien directeur sportif stéphanois David Wantier.

Les Verts supervisent cet ailier de formation, devenu latéral gauche, à la mi-juillet. « A cette date-là, le PSG entre dans le coup. Le Bayern y est déjà. Et le montant du joueur augmente. « On parlait de 8 à 10 millions d'euros puis quelques jours plus tard de 12 millions », se souvient Jérôme Meary, ex-consultant pour la MLS en charge des transferts internationaux."

Le joueur signera finalement au Bayern pour près de 20 millions d'euros.

A l'instar des Green Angels, les Magic Fans viennent d'annoncer qu'ils ne seront également pas présents lors des matchs de l'ASSE le temps que la situation sanitaire ne soit pas revenue à la normale. 

 

Auteur du roman Un printemps 76 paru en janvier 2016 aux éditions Stock, Vincent Duluc revient longuement sur la fièvre verte dans la Pravda du jour. Extraits.

"La fièvre verte, au fond, aura commencé par un match que personne n'avait vu. De l'exploit contre Hajduk Split (1-4, 5-1 a.p.), le pays n'avait aperçu que les buts, au journal télévisé du lendemain ; le huitième de finale retour de la Coupe des champions 1974-1975 n'avait jamais été diffusé, et même le club en perdrait le souvenir, d'ailleurs, en enregistrant un autre match sur la bande précieuse.

(...)

La fièvre était incontrôlable, l'AS Saint-Étienne était en finale et le mythe était constitué, nourri par l'imagerie du Chaudron, ce stade qui réunissait les hommes du charbon et de l'acier, lesquels montaient sur les poutrelles métalliques sous les toits, les grands soirs, pour mieux voir, et chantaient des slogans presque sans paroles ; « Allez les Verts » était un cri, et quand ils faisaient plus long, c'était « Allez, allez, allez Saint-Étienne » sur l'air entendu le dimanche matin de « Ave, ave, ave Maria ». Allez les Verts, c'est comme Allez les Bleus : cela ne se chante presque plus. Il y avait aussi « Qui c'est les plus forts », mais pas comme dans la chanson de Monty, l'originale était plus martiale, et son écho (« Évidemment, les Verts ! ») pouvait être joué par le klaxon à deux tons de la Micheline quand elle croisait le train de Lyon, en ce joli mois de mai.

(...)

C'était un club mais c'était une ville, d'ailleurs le président de la République, Valéry Giscard d'Estaing, l'avait confirmé par télégramme : « Merci Saint-Étienne d'avoir amené la France en finale. Très cordiales félicitations. » De la part d'un accordéoniste qui avait été photographié une fois en footballeur, avec de hautes chaussettes bariolées, c'était plutôt urbain.

(...)

La France était verte, mais littéralement. Saint-Étienne, la ville passementière, était à court de tissu et de rubans verts. Un industriel avait vendu 150 000 paires de bretelles aux couleurs du club, qui commençait d'ouvrir une boutique, esquisse du merchandising à la française. Chacun préparait la finale du 12 mai, à l'Hampden Park de Glasgow, face au Bayern, et certains préparaient l'exode, à vélo, en voiture, en avion, par bateau, de toute la France. Ils seraient 25 000, peut-être plus, en Écosse. À l'aéroport de Satolas, à Lyon, un chauffeur de taxi avait abandonné sa voiture dans la file pour bondir dans l'avion quand ses clients lui avaient annoncé qu'ils avaient une place en trop.

(...)

Le soir, Roger Gicquel, telle une poule qui a trouvé un couteau, avait présenté le 20 heures de TF1 un ballon entre les mains. Les Verts avaient perdu Gérard Farison, le seul Stéphanois, un gars de Terrenoire, mais aussi Christian Synaeghel, dans un combat furieux contre Nîmes (5-2), quelques jours plus tôt. En arrivant, le président nîmois, Paul Calabro, s'était plaint : « Dans le car, on a entendu cinq fois la chanson des Verts ! » Rocher avait rétorqué : « Il fallait changer de radio... » Les Nîmois avaient verbalisé, comme disaient les anciens.

(...)

Personne n'est vraiment sûr qu'il y ait eu faute de Piazza sur Müller, lorsque Roth avait troué le mur stéphanois et inscrit le seul but de la finale sur coup franc. Mais tout le monde est certain que les Verts auraient gagné sans les poteaux carrés, qui avaient repoussé la frappe du gauche de Bathenay et la tête de Santini. Rocheteau, lui, s'était échauffé interminablement. Il avait joué un peu plus de huit minutes, avait touché neuf fois le ballon, pour quatre actions décisives, dont une balle de but manquée par Patrick Revelli."

Remplacé à compter de lundi prochain par Catherine Séguin, le préfet de la Loire Evence Richard s'est confié au Progrès.

"Mes relations avec les dirigeants de l’ASSE ont été chaleureuses et confiantes. Les supporters ultras sont remuants et redoutés dans la France entière. Alors ils peuvent être interdits de déplacements. Mais cette interdiction n’est pas prise par le préfet de la Loire mais par les préfets des départements où doivent se rendre les supporters stéphanois. Je sais l’importance du football à Saint-Etienne. La ville doit, en partie, sa notoriété à son équipe de foot. Il serait dommage que cette image soit ternie par l’attitude d’une catégorie de supporters."

 

La Pravda de ce vendredi publie une interview du nouvel entraîneur bordelais Jean-Louis Gasset. Extraits.

"Le métier d'entraîneur est usant. J'ai fini fatigué à Saint-Étienne. Je me disais : "T'es au bout du rouleau, tu ne peux plus enchaîner les matches". Mais après une année sabbatique, je suis tout neuf. Et je ne sais faire qu'une chose dans la vie : du foot. Frédéric Longuépée, que je connaissais du Paris-SG, m'a téléphoné, juste pour savoir si un projet difficile pouvait m'intéresser. Si ce n'est pas Bordeaux, je dis non direct. Là, je lui ai dit de me rappeler le jour où le poste serait vacant. Cela ne se fait pas de discuter quand un entraîneur est encore en poste. C'est ce qu'il a fait, et je lui ai dit oui, car la situation de Bordeaux, avec qui j'ai gagné mes premiers titres, me dérangeait. J'ai toujours cru au destin. Il était donc écrit que je reviendrais.

Se basant sur la performance sportive des 5 dernières années, l’importance des droits TV, le potentiel public, le rayonnement de la marque, la valeur de l’effectif et les actifs évalués des clubs, Le Figaro à paraître ce vendredi classe l'ASSE a la sixième place des clubs de l'élite.

1.QSG : 1 837,7 M€

2.Vilains : 525,5 M€

3.OM : 231,9 M€

4.Monaco : 169,7 M€

5.Rennes : 98 M€

6.Saint-Etienne : 95,9 M€

7.Bordeaux : 89,8 M€

8.Lille : 82,9 M€

9.Nice : 68,5 M€

10.Nantes : 64,9 M€

 

Après Jordan Amavi, Maxime Lopez, Valentin Rongier et Steve Mandanda (placés en quatorzaine), un cinquième joueur de l'OM vient à son tour d'être testé positif au Covid-19 selon RMC : Dimitri Payet, absent à l'entraînement ce jeudi.

Promu en National 1 avec Annecy, Anthony Le Tallec ne compte pas raccrocher les crampons. A bientôt 36 ans (il les fêtera dans un mois et demi), l'ancien attaquant des Verts s'est confié à Ouest-France à la veille d'accueillir le relégué manceau lors de la première journée du championnat.

"Le Mans, c’est mon ancien club avec lequel je me suis épanoui en L1. Ça compte beaucoup pour moi alors c’est sûr que ça va me faire un peu bizarre mais j’ai hâte de retrouver la compétition. Je suis satisfait d’avoir marqué l’histoire du Mans. Je me sens très bien physiquement. Je suis d’attaque et j’ai hâte de retrouver la compétition. Je veux marquer et passer le plus possible cette saison car je reste compétiteur et je sais que les statistiques sont importantes.

J’aimerais bien finir en L2, j’espère avec Annecy. J’ai encore envie de jouer deux ans à fond et après je ferai un point. Après ma carrière, c’est sûr que je resterai dans le monde du foot même si je ne me vois pas entraîner. Et puis, Le Mans, ça a été beaucoup pour moi. C’est grâce à ce club que je me suis stabilisé. Ma fille est née au Mans. Ce qui est sûr c’est que j’aime bien Le Mans alors pourquoi pas y revenir un jour. On ne sait jamais ce qui peut se passer dans le foot."

 

Ayant réussi 4 assists cette dernière saison de L1 (A Dijon, contre les vilains, à Nantes et contre Bordeaux), Ryad Boudebouz est sur le podium des passeurs décisifs en Ligue 1 depuis 2007-2008, comme l'a souligné aujourd'hui la LFP. On aura noté que l'incontestable premier a lui aussi porté le numéro 7 chez les Verts et que notre gai Luron occupe la 9e place.

1. Dimitri Payet (ASSE, LOSC et OM) 82 passes décisives
2. Angel Di Maria (Paris SG) 56
3. Ryad Boudebouz (FCSM, SC Bastia, MHSC et ASSE) 54
4. Jimmy Briand (SRFC, OL, EAG et Bordeaux) et Mathieu Valbuena (OM et OL) 49
6. Javier Pastore (PSG) 42
7. Marvin Martin (FCSM, LOSC, DFCO et SdR) 41
8. Gaël Danic (VAFC, OL et SC Bastia) 40
9. Romain Hamouma (SM Caen et ASSE) 39
10. Zlatan Ibrahimovic (Paris SG) 37

La Ligue qu'on adule a mis aujourd'hui à l'honneur les joueurs stéphanois recordmen en Ligue 1.

Personne n’a joué plus de saisons dans l’élite avec l’ASSE que Loïc Perrin. Le capitaine stéphanois s'est arrêté à 16 en 2019/20, ce qui lui permet de se classer devant les 14 saisons de Robert Herbin et de René Domingo.

Ce dernier est le joueur qui a disputé le plus de matchs avec les Verts dans le championnat de France (422). Derrière lui, on retrouve le défenseur central Loïc Perrin et Robert Herbin, tous deux à 383 matchs.

Hervé Revelli est le joueur qui a inscrit le plus de buts en Ligue 1 avec l’ASSE. L’homme qui a remporté 7 championnats entre 1966 et 1971 puis entre 1973 et 1978 compte 175 buts dans l’élite. Il devance d'autres monuments du club : Salif Keïta (125) et Rachid Mekhloufi (123).

Sur le site de la Pravda, Galette commente le report du Marseille-Sainté qui aurait dû ouvrir la nouvelle saison de L1 demain à 19h00. Extraits.

"Déjà que les rencontres de Lyon et Paris aient été reportées, cela veut dire que personne ne les imaginait capable de jouer les demi-finales de la Ligue des Champions. Nous, on participe mais on n'a pas le droit de gagner. Evidemment, ces risques de reports sont un mauvais signal envoyé dès la première journée. On a été l'une des rares Ligues d'Europe à avoir arrêté le dernier Championnat et on redémarre celui-là avec déjà des matches reportés. Le calendrier est compact et il y aura une incidence sur les résultats et sur les effectifs.

Mais bon, peut-on prendre le risque de faire jouer des joueurs qui peuvent être malades sans le savoir ? Une équipe peut-elle prendre le risque de contaminer une autre équipe ? Non, je ne pense pas. On est les acteurs de la Ligue 1, on a une responsabilité, il faut éviter de prendre des risques. Après, est-ce qu'on doit reporter un match à partir de trois, quatre ou cinq cas positifs, c'est difficile à dire ? Mais j'ose espérer que tout le monde sera très honnête sur les résultats des tests car c'est la porte ouverte à tout."