De retour au GF38, l'ancien Vert Yoric Ravet (30 ans) se confie dans la dernière édition du Dauphiné Libéré. Extraits.

"Grenoble, cest ma ville, j'y resterai attaché toute ma vie. Quand j’ai été libre après avoir résilié mon contrat avec le SC Fribourg, tout s’est accéléré avec le GF38. Je me sens épanoui à Grenoble. Après, le club n’a plus grand-chose à voir avec ce que j’ai connu dans le passé. On sait ce qui manque pour franchir un cap : de bons terrains d’entraînement, un centre de formation… Après, tout n’est pas dégueulasse non plus ici. Il y a du potentiel. L’idée, c’est d’accompagner le développement du club. Il faut qu’il se structure de manière intelligente, sans chercher à griller les étapes.

Moi, j’ai envie de revoir le GF38 en Ligue 1. Sur un plan personnel, je veux apporter mon expérience au GF38. J’ai connu le très haut niveau, j’ai joué des Coupes d’Europe. Je peux aider les jeunes du groupe, pour en tirer le maximum. Mais je reste le même qu’au début de ma carrière. C’est juste qu’à 30 ans passés, j’ai un peu moins de fougue, je suis un peu plus réfléchi peut-être."

 

Juste avant la très attendue défaite des vilains, France Inter a rediffusé hier soir son émission "Affaires Sensibles" consacrée à l'ASSE et à son épopée européenne de 1976.

Cette émission de 54 minutes est à (ré)écouter ici.

 

Alexander Söderlund, qui a fêté il y a deux semaines ses 33 ans, a marqué il y a trois jours le premier but de la victoire (2-1) de Häcken contre Varberg lors de la 16e journée du Allsvenskan. C'est le 6e pion claqué par l'ancien attaquant stéphanois en 10 matches joués dans l'élite suédoise.

Formé à Sainté et passé par Evian, Laval, le Paris FC et Beershot (Belgique), le nouvel attaquant troyen Dylan Saint-Louis (25 ans) s'est confié à Top Mercato.

 

L'ancien défenseur des Verts et actuel entraîneur des Grenats Vincent Hognon répond à cette question dans la dernière édition du Républicain Lorrain. Extraits.

"À mes yeux, bénéficier de trois changements c’est nettement suffisant. Mais puisque c’est acté, on va tenter d’en tirer profit. Jusqu’ici, j'amorçais mon coaching vers l’heure de jeu en fonction des performances et de l’état physique des joueurs Un joueur qui avait fait 45 minutes moyennes, tu vas souvent le laisser encore un quart d’heure… Maintenant, on va peut-être accélérer les choses. Ça nous offre plus de possibilités, notamment pour le dernier changement qu’on avait parfois tendance à repousser. Désormais, on pourra sans doute se permettre d’anticiper beaucoup plus. Surtout s’il faut aller chercher la décision.

Pour changer des choses, notamment d’un point de vue tactique, je pourrai m'autoriser plus de libertés concernant des remplacements à la pause, plutôt rares jusqu’alors. Mais je ne ferai pas de changement juste pour le plaisir de changer. C’est toujours la performance qui prime. Est-ce que les joueurs sont bien physiquement ? Est-ce que tel ou tel changement peut apporter quelque chose ? La réflexion, elle, reste le même. Il faut que les entrants soient capables de vite s’adapter parce que les repères sont déjà pris. On le voit lors des matches de préparation, lorsqu’on change quatre ou cinq joueurs d’affilée, on perd souvent le fil du match…

On a désormais 20 joueurs sur la feuille de match, on devra ajuster l'échauffement. On peut être amené à faire rentrer des joueurs plus rapidement qu’avant. Il faudra donc que tout le monde soit prêt encore plus tôt. Cette évolution nous donne aussi la possibilité de lancer les jeunes un peu plus vite et donc de leur donner du temps de jeu, à condition que ça apporte quelque chose à l’équipe."

 

Le Progrès du jour met en exergue la jeunesse de l'effectif stéphanois avant d'évoquer le mercato. Extraits.

"La moyenne d’âge de l’effectif actuel de l’ASSE (34  joueurs) est de 24,35 ans. Le mercato, qui fermera le 5 octobre, devrait le rajeunir encore un peu plus. En effet, des joueurs "âgés" sont susceptibles de s’en aller (Ruffier, 33 ans ; M’Vila, 30 ans ; Khazri, 29 ans…) et le club de la Loire, sur sa ligne de conduite de sa politique tournée vers les jeunes, recruterait alors des joueurs à potentiel.

Claude Puel a fait du poste de latéral gauche une priorité puisque Trauco est en partance et Silva, trop souvent blessé, ne donne pas suffisamment de garanties. Si les finances le permettent, les Verts pourraient également enrôler un buteur. Ce rôle de numéro 9 indiscutable semble encore un peu grand pour Abi et Krasso. Pour le reste, cela dépendra des opportunités et surtout de l’allégement de la masse salariale."

Sur sa page facebook, le maire de Sainté Gaël Perdriau a commenté l'élimination des vilains en Ligue des Champions.

Président de la commission Covid, le docteur Jean-François Chapellier justifie le report du match des Verts à Marseille dans la dernière édition de la Pravda. Extraits.

"On travaille avec les services de l'État afin de rendre le protocole plus efficace. Il peut être amélioré. Mais on prend nos responsabilités, par exemple à Marseille, quand il y a un virus circulant avec quatre joueurs positifs. On ne peut pas laisser continuer ce virus dans ce club. Notre fonction est de respecter les consignes de l'État, de regarder l'évolution sanitaire, de protéger la santé des joueurs et de donner des éléments pour que le Championnat se déroule. On est entre le marteau et l'enclume.

Au-delà de trois ou quatre cas, on est un cluster. Nous sommes médecins. C'est noir ou c'est blanc. On n'a pas à avoir d'états d'âme. J'ai lu des choses sur les joueurs asymptomatiques au test PCR... Ce qu'on sait en médecine, c'est qu'il faut faire attention parce qu'ils peuvent développer des pathologies cardiaques. On parle de la santé des joueurs ! Ces protocoles ont été établis, réfléchis, ça fait quatre mois qu'on y travaille. Quatre mois. On arrive dans la dernière phase, qui est une phase de tension, parce que les matches arrivent et que tout le monde a la pression.

C'est considérable le nombre de conférences Zoom qu'on a faites avec des médecins de club pour que tout le monde soit d'accord sur les termes du protocole. On ne travaille pas dans notre coin. On est bien conscients de la difficulté que peuvent rencontrer les clubs. Pas seulement parce que les matches n'ont pas lieu, mais au niveau de l'entraînement, de la mise en isolement. Il y a des phases qui vont être compliquées. Aujourd'hui, l'État est en train de mettre la pression sur les entreprises, dans les écoles... Le foot n'y échappe pas."

 

Claude Puel, qui avait affiché avant-hier sur France Info son pessimisme quant à la tenue du championnat en l'état actuel du protocole sanitaire draconien imposé par la Ligue, est approuvé par son homologue rémois dans la Pravda de ce jeudi. Extraits.

"Les acteurs de la L1 restent sceptiques sur la saison à venir. "J'ai lu les propos de Claude et je partage complètement son inquiétude, confie David Guion. "À combien de matches décalés va-t-on annuler la journée entière ? En cas de nombreux reports, la question de l'équité finira automatiquement aussi par se poser." "Avec ce protocole, que je trouve vraiment strict, le football français se démarque une nouvelle fois et je pense que ce n'est pas une bonne chose, souligne son président, Jean-Pierre Caillot. "L'UEFA a défini des normes et je pense qu'on aurait dû s'en rapprocher."

Comme de nombreux autres groupes ultras Français (Red Tigers, Ultrem, Kop Rouge, Brigade Loire, Merlus Ultras, Ultra Boys, Ultramarines, Ultras Monaco, les vilains du virage sud), les Green Angels viennent d'annoncer qu'ils ne seraient pas présents en Kop Sud ni à l'extérieur lors des matchs de l'ASSE le temps que la situation sanitaire ne sera pas revenue à la normale. 

 

Fils de Tchiressoua, le nouveau milieu offensif valenciennois Moussa Guel nous parle de Jean-Philippe Krasso, son ancien coéquipier chez les Merlus.

"JP est devenu un ami assez proche, on a développé pas mal de liens durant notre formation au FC Lorient. JP était destiné à passer pro mais je n’aurais pas dit aussi tardivement. C’était un joueur capable d’énormes fulgurances, c’est un joueur qui nous a toujours impressionnés par sa technique, par son gabarit, par ses dribbles et par l’influence qu’il peut avoir dans un match.

Il a fallu qu’il prenne conscience de ses qualités. Le fait de passer par le National 2 lui a permis de murir dans son jeu et dans sa tête. Aujourd’hui JP passe un cap, il a signé à Saint-Etienne après une saison très réussie en Coupe de France avec Epinal. Je suis très heureux de ce qui lui arrive aujourd’hui, c’est amplement mérité.

Ce qui m’impressionne le plus chez JP, c’est son crochet. On l’a évoqué sur les réseaux avec Denis Bouanga. C’est ce qu’on a appelé le « maaaaah ! ». Ce crochet-là est dévastateur, JP le maîtrise à la perfection. Le « maaaaah !», c’est des onomatopées ivoiriennes, c’est une déstabilisation de l’adversaire, c’est un peu un cri pour chambrer quand le crochet passe ! (rires) C’est comme ça que JP l’a renommé, c’est un crochet qu’il place assez souvent.

Je suivais déjà Saint-Etienne car Papa a joué chez les Verts. Je vais supporter Sainté du coup, surtout parce que mes amis JP et Denis jouent là-bas. Mais j’avoue que j’ai beaucoup supporté les Lyonnais à l’époque où ils écrasaient le championnat. En fait c’est surtout Juninho que j’aimais donc fatalement j’ai supporté son équipe. En grandissant je suis devenu plus spectateur que supporter quand je regarde les matches."

Membre de la commision Covid, le docteur Emmanuel Orhant a commenté sur RMC le report du match Marseille-Sainté.

"Le fait de reporter cette rencontre répond à quelque chose de très clair. La commission Covid a été sollicitée par la LFP pour justifier ou non d’une présence d’un virus circulant, dangereux au niveau du club et dangereux pour l’équipe adverse. On a eu des dossiers médicaux qui nous ont confirmé que quatre joueurs étaient atteints de la maladie. 

A partir du moment où on est à quatre joueurs, les spécialistes infectiologues estiment que l’on est sur un virus qu’on a du mal à tenir correctement. C’est le problème du virus circulant. La commission se doit d’interdire que le match se déroule. On était tous d’accord, c’était six sur six.

Tout peut changer pour des raisons sanitaires. Les gens oublient qu’avec même un seul cas, tous les cas contacts doivent être mis en isolement pendant 14 jours. C’est par rapport à cela qu’on est arrivé, avec la LFP et la FFF, à se fier à des experts infectiologues qui ont dit qu’on pouvait proposer quelque chose et se référer à ce qui avait été fait il y a 10 ans pour la grippe H1N1. Par rapport à cela, on sait que l’évolution sanitaire n’est pas bonne.

Aujourd’hui, il peut très bien y avoir des décisions gouvernementales qui font, qu’en effet, on pourra revenir en arrière en disant que ce ne sera plus quatre mais seulement un. Ou au contraire que, si les décisions sanitaires s’améliorent, ce sera sept, dix joueurs ou alors on isole seulement les personnes et pas plus. Seule l’évolution sanitaire nous le dira.

Nous, nous serons à l’écoute et nous allons travailler en collaboration comme nous l’avons fait au début du Covid avec le Ministère pour essayer de trouver les bonnes solutions. On travaille avec des experts qui nous aident à réfléchir pour avoir quelque chose de cohérent vis-à-vis des demandes du gouvernement et des demandes de la LFP et des clubs."

 

Trois jours après leur match en retard à Marseille, les Verts défieront les Canaris à la Beaujoire. La Ligue qu'on adule a en effet programmé le Nantes-Sainté de la 4e journée le dimanche 20 septembre à 17h00. Cette rencontre sera à suivre sur Canal +.

Selon La Provence, le Marseille-Sainté programmé initialement après-demain à 19h00 a été reporté au jeudi 17 septembre à 21h et sera diffusé en direct sur Téléfoot.

 

Dans sa dernière édition, France Football met en exergue la qualité des installations du FC Metz.

"C'est peu de dire que la nouvelle demeure des Grenats est luxueuse. Terrain d'entraînement couvert (l'un des plus grands d'Europe), même pelouse hybride qu'à Saint-Symphorien sur l'une des aires de jeu, hôtel (!) à disposition des joueurs pour se reposer entre les entraînements et se regrouper lors des mises au vert. Le tout en attendant que les vestiaires des jeunes sortent de terre. Montant total de l'opération : 30 M€.

Gains escomptés ? Des conditions parfaites à même de permettre aux joueurs de progresser et une attractivité décuplée. Et, à en croire Habib Maïga, qui ne cache pas que ce nouveau cap l'a incité à prolonger il y a quelques jours, la stratégie est en train de porter ses fruits."C'est la première chose dont m'a parlé Vagner Dias à son arrivée. Il m'a dit qu'il avait été surpris par les installations et que cela avait compté dans sa réflexion."

 

Sur RMC, Kylian Mbappé est revenu hier soir sur sa blessure contre Sainté en finale de Coupe de France.

"La vérité, le soir de la victoire contre Saint-Etienne, je n'y croyais pas. Je pensais que c'était mort. J'ai pleuré toute la nuit. Mais je me suis réveillé le lendemain matin en me disant d'essayer de faire le maximum, des journées pleines de soin, de rentrer à la maison et faire encore des soins. Quand c'est ligamentaire, on peut toujours gagner du temps. Je me suis lancé dans un délire tout seul, peut-être que j'étais fou, mais plus ça avançait plus il y avait des motifs d'espoirs. J'avais des meilleures sensations, et surtout je voulais être de l'aventure.

Je savais qu'à un moment donné l'équipe allait avoir besoin de moi, sans forcément ma présence physique sur le terrain. Pour apporter ma bonne humeur. Je n'ai jamais voulu montrer que j'étais mal même si c'était un moment difficile. Le fait d'être revenu contre l'Atalanta pour aider l'équipe à se qualifier et, aujourd'hui de pouvoir rejouer, c'était un grand plaisir. Plus les jours vont passer, mieux je vais me sentir.

Mais je suis obligé de jouer avec un strap très épais, ce n'est pas le top. Je n'ai plus de douleurs, mais il faut certaines précautions. Mais je suis prêt à aider l'équipe sur le terrain comme cela s'est vu contre l'Atalanta et mardi soir. Tout ce que je veux, c'est gagner. Je suis venu ici pour gagner. Peu importe qu'il y ait des douleurs ou pas, je vais laisser mon corps sur le terrain et tout faire pour gagner dimanche."

Après Claude Puel (sur France Info) et Xavier Thuilot (dans Le Progrès), c'est au tour de Bernard Caïazzo de réagir dans Le Parisien suite au report du match des Verts à Marseille : "On a envoyé la voiture au garage pendant trois mois. Là, on nous dit qu'elle est en panne dès les premiers kilomètres de notre trajet." Selon le quotidien francilien, Nanard a demandé une entrevue à Matignon.

 

Comme le rapporte la Pravda, les Verts joueront entre eux ce vendredi suite au report de leur match à Marseille.

"L'ASSE n'est pas parvenue à se dénicher un adversaire au pied levé dans un Championnat mineur. Puel se contentera donc d'organiser une opposition interne, vendredi. Elle ne lui permettra toutefois pas de procéder à une large revue d'effectif. Car un cinquième joueur a été testé positif au Coronavirus, en fin de semaine dernière. Respectant la préconisation de la LFP et surtout, les règles imposées par l'ARS, il a de suite été mis quatorze jours à l'isolement. Et les entraînements collectifs, aussitôt suspendus sept jours.

Dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace, Thierry Laurey se réjouit du retour en forme d'Idriss Saadi, buteur contre Montpellier, Dijon et Metz lors de la préparation estivale.

"Idriss, c’est un chasseur de buts, un finisseur toujours bien placé dans la surface. Je suis très content de le voir revenir à ce niveau. Il est passé par des moments difficiles, entre sa blessure au genou et son prêt à Bruges. Mais il a cravaché et n’a jamais rien lâché. Il marque depuis la reprise. Et quelqu’un qui marque, c’est toujours quelqu’un qui a une chance. Il faut qu’on arrive à marier les qualités de nos joueurs. C’est une histoire de système, de coordination, de synchronisation. C’est là où quelquefois, on a peut-être besoin d’un joueur qui participe un peu plus au jeu."

A l'instar de son ami Loïc Perrin qui a comme lui comme agent David Venditelli, Jéméry Clément sera consultant à la télévision cette saison. Comme le rapporte Le Dauphiné Libéré, le nouvel entraîneur du FC Bourgoin-Jallieu (National 3) officiera sur Canal Plus dans l'émission Late football club.

 

Jérôme Alonzo s'est confié dans la dernière édition du Dauphiné Libéré. Extraits.

"Rajeunir l'effectif, c'est intéressant et c'est l'avenir du foot français. Ce qui est violent à Saint-Etienne, c’est ce que Claude Puel a décidé de le faire en "coupant la tête" de joueurs expérimentés et respectés du public. Boudebouz, Khazri et M’Vila sont des joueurs importants et qui ont été loyaux avec le club. À Sainté, ça compte. Ruffier est un garçon que je connais et que j’apprécie. Saint-Étienne et la Ligue 1 sont en train de perdre un grand gardien de but.

À Saint-Étienne, l’Arlésienne depuis plusieurs années, c’est le numéro 9. En dix ans, le club est ressorti de l’anonymat pour retrouver la lumière, la dernière saison mise à part. Et avec un 9 de qualité, ils auraient même pu retrouver le podium. Les deux pierres angulaires sont de savoir comment Moulin va gérer son statut de titulaire et si Puel va trouver un attaquant qui va marquer 13 ou 14 buts. Ca va se jouer aux deux bouts du terrain !"

 

Sur sa page facebook, le maire de Sainté Gaël Perdriau a réagi après que le tribunal administratif de Paris a rejeté la requête de l'ASSE qui réclamait la montée des Amazones.

"Je tiens à apporter mon plein et entier soutien aux féminines de l’ASSE qui après un début de saison exceptionnelle, où elles ont dominé le championnat de D2 en restant seules invaincues (11 victoires et 4 nuls en 15 rencontres), se voient privées de l'accession en Division 1 pour 0,04 point.

C’est d’autant plus injuste que le dernier match à Yzeure a été reporté pour des raisons contestables et indépendantes de l’ASSE. Je tiens à féliciter Jean-Marc Barsotti pour son engagement dans le foot féminin, l’entraîneur Jérôme Bonnet, et toutes les joueuses de l’équipe et les assurer du soutien de toute la ville !

Nous sommes fiers de notre équipe féminine ! Et scandalisé par le peu d’intérêt porté par la FFF au foot féminin voire à son mépris. J’ai vu nos dirigeants stéphanois défendre cette juste cause auprès de Noël Le Graët lors de la finale de la coupe de France... La réponse est juste inadmissible et méprisante."

Attendu dans le Chaudron le dimanche 30 août, le capitaine lorientais Fabien Lemoine s'est confié au Télégramme avant de recevoir le Racing Club de Strasbourg ce dimanche. Extraits.

"On se protège les uns des autres pour éviter de ramener le virus au vestiaire, parce qu’il ne faut pas handicaper l’équipe, le club. On est tous conscients de ce qui se passe et si un moment donné on veut s’en sortir rapidement, il faut que chacun se responsabilise. Est-ce que j'ai peur parce que notre premier adversaire de la saison a enregistré neuf cas de Covid-19 ? Je ne rentre pas dans cette parano. À un moment donné, il faut aussi avancer. Il faudra être très vigilant en étant testés toutes les semaines. Ça peut limiter un peu la propagation. Peut-être qu’on va se retrouver avec des cas et qu’il faudra gérer en interne. On ne peut pas s’arrêter tous de vivre et attendre que l’antidote arrive sinon, c’est fini.

C’est au club, aux joueurs, de faire en sorte qu’il y ait le moins de matchs reportés, le moins d’incidences liées à tout ça, moins de circulation dans le monde du foot. Même si on a beau faire ce qu’il faut, on n’est pas à l’abri. Peut-être des semaines à trois matchs mais je ne vois pas le championnat s’arrêter de nouveau ou faire une pause. Tout a été mis en place pour que les équipes puissent faire tout ce qu’il y a à faire, avec un Euro derrière en 2021. On ne pourra pas faire un nouveau break mondial économiquement parlant. Il faut être responsable, vivre avec, en attendant que les scientifiques trouvent la bonne formule."

Directeur Général de l'ASSE, Xavier Thuilot a livré sa réaction au Progrès suite au report du match Marseille-Sainté. Extraits.

"On commence un championnat sans le mode d’emploi. C’est incroyable. Comment la Ligue et la FFF vont faire pour assurer l’équité sportive ? Je suis éberlué par le manque d’anticipation général. Il y a un vrai problème organisationnel. On ne peut pas se permettre de faire dix ou quinze fois plus d’efforts que ceux demandés à la population. Nous, on est testés deux fois par semaine et dès qu’il y en a un qui tousse, on s’arrête. On veut bien subir trois fois plus de contraintes mais là, c’est sans commune mesure. Le but, ce n’est pas de dire qu’on s’en fout du virus mais de définir des conditions qui nous permettent de pratiquer notre activité !"

 

Claude Puel s'est exprimé sur France Info après avoir appris le report du match que les Verts devaient jouer à Marseille ce vendredi soir.

"Je suis très pessimiste quant à la tenue du championnat. Ce sont les préconisations sanitaires qui ont été posées. Après, il y a une vraie réflexion pour savoir si ce sont les bonnes. Dans ces conditions le championnat se dérouler normalement car il n'y aura pas de dates pour reporter systématiquement les matchs et très vite, on se retrouve dans le mur. Il y a des ligues qui ne détectent que les symptomatiques et ne testent pas le reste. On aurait pu très bien penser que tous les joueurs négatifs de Marseille puissent être disponibles et mettre en quarantaine ceux qui ont été testés positifs. On peut faire toutes les préconisations et les mesures sanitaires que l'on veut, le virus circule dans toutes les populations.

La solution, elle n'est pas là. Comment manager une équipe, physiquement, mentalement ? Comment faire un championnat tout simplement équitable ? J'ai annoncé le report du match contre l'OM à mes joueurs après la séance d'entraînement. Tout le monde était plombé. On se prépare pour de la compétition et pas pour faire un match par mois. Les acteurs du football français sont pour le moment en réaction plus qu'en anticipation. On n'a aucun règlement. Il y aura une réunion de la Ligue après les deux premiers matchs, en septembre pour évaluer ce qui s'est passé. Mais on y est déjà."

Comme c'était annoncé et craint, la rencontre de la première journée de L1 entre les sardines et les Verts est reportée en raison des cas de coronavirus dans l'effectif marseillais. "La Commission des Compétitions de la LFP a pour le moment bloqué les dates du mercredi 16 ou jeudi 17 septembre, sous réserve de l’évolution des conditions sanitaires, pour disputer la rencontre" précise l'ASSE sur son site officiel.

Il faudra donc attendre encore un peu pour que la bande à Puel mette fin à la disette stéphanoise au Vélodrome. Pour rappel, la dernière victoire remonte au 10 août 1979. Sainté s'impose alors 5-3 avec le premier but en vert d'un certain Michel Platini.

 

Karl-Heinz Rummenigge et Michel Platini parlent des Verts dans un entretien paru hier sur So Foot. Extraits.

Saint-Étienne et les poteaux carrés, c’est aussi le premier grand traumatisme du foot français lié à l’Allemagne. On dit chez nous que s’ils avaient été ronds, les Verts auraient gagné. Vous qui étiez sur le terrain, M. Rummenigge, vous êtes d’accord ?

Rummenige : Saint-Étienne mérite de gagner ce match, oui. Si le score avait été de 2-0 à la mi-temps, cela aurait été mérité. Ils ont touché les montants plusieurs fois, et Sepp Maier a sauvé nos fesses à de nombreuses reprises. À l’époque, Saint-Étienne était dans le top 3 des meilleures équipes d’Europe. C’était très dur de les jouer. C’est une ville spéciale, un peu comme Gelsenkirchen, où les joueurs sont à l’image de leurs supporters et se battent comme des beaux diables sur le terrain. Je me souviens des frères Revelli. En 1976, tout a tourné contre eux. Au fur et à mesure, la fatigue s’est fait sentir. Et à cinq minutes de la fin (en fait à la 57^e minute de jeu), on a eu ce coup franc chanceux.

Platini : Tiré par Franz Roth. Oui, mais tu ne peux pas faire de comparaison entre le foot allemand et le foot français. Le foot allemand a une très longue histoire, vous gagnez la Coupe du monde 1954 contre la Hongrie. Saint-Étienne est un peu comme la Hongrie, d’ailleurs. Ils parlent toujours du passé, de cette période. Quand vous allez en Hongrie, tout le monde vous parle de Puskás, des joueurs de cette époque. À Saint-Étienne, c’est pareil. Le dernier championnat remporté, c’était avec moi, en 1981. C’est une erreur de réfléchir de la sorte...

La Pravda du jour évoque le possible report du choc OM-ASSE censé lancer la nouvelle de Ligue 1 dans trois jours. Extraits.

"La Ligue a jusqu'à cinq heures avant le coup d'envoi d'une rencontre pour livrer son verdict, mais les sages de la commission Covid devraient se positionner dès aujourd'hui sur la tenue du match. En lien avec les référents Covid de la LFP (Olivier Gerardin et Benjamin Viard) qui peuvent être saisis par les clubs, elle est composée de quatre médecins (Emmanuel Orhant, Philippe Kuentz, Eric Rolland, Jean-François Chapellier) et deux infectiologues (Christian Rabaud, Pierre Tattevin). Elle donnera ses recommandations à commission des compétitions. Dans le protocole établi par la LFP et transmis aux clubs, il est stipulé que "si l'équipe a plus de trois joueurs ou encadrants isolés sur huit jours glissants", le match peut être reporté.

Après avoir communiqué sur Jordan Amavi le 13 août, l'OM a annoncé avant-hier trois suspicions de cas positifs au sein de son vestiaire. L'OM a diligenté de nouvelles analyses pour les testés positifs, via un second laboratoire. Il devait communiquer toutes les données tard hier soir ou ce matin, afin que la commission puisse les étudier en détail. Hier, celle-ci s'est réunie une première fois par visioconférence. L'intégralité de l'effectif olympien a subi un nouveau test hier, sans descendre de son véhicule, et l'entraînement a été annulé. Le week-end dernier, les séances avaient eu lieu par petits groupes, à des horaires différents, sans passage par le vestiaire, ni avant, ni après."

 

Dans la dernière édition du Progrès, Claude Puel évoque l'impact du Covid-19 sur la préparation. Extraits.

"Dès qu’il y a un cas, c’est sept jours sans entraînement. S’entraîner individuellement, c’est nouveau et ce n’est pas encore complètement imprégné. On peut perdre très vite ce qui a fait notre force dans tous les matches amicaux. Un collectif, c’est une alchimie, de la complémentarité, des petits détails. C’est assez dingue cette préparation, aussi sans nos supporters. Il y a beaucoup d’interdictions. C’est inédit, particulier. Jeunes, moins jeunes, on a tous un gros manque d’expérience."