Allan Saint-Maximim a réussi ce soir ce que même Nolan Roux n'avait pas pu réaliser il y a quatre ans : marquer à Old Trafford. Malgré son 5e pion claqué en 41 matches de Premier League (le premier contre un gros club), les Magpies ont perdu 3-1 chez les Red Devils et restent à la 17e place, avec trois points d'avance sur Fulham, premier relégable.

Retourné vivre en Charente-Maritime, non loin de Saintes (sa ville natale) et Etaules (où il a passé son enfance), Dominique Rocheteau (66 ans) revient sur ses vertes années dans Sud-Ouest. Extraits.

"C'est quand je jouais en cadets à l'Entente La Rochelle que j’ai été repéré par le père de Thierry Oleksiak – que j’ai fait venir à Saint-Étienne plus tard – lors d’un match contre la Ligue du Lyonnais où évoluait Dominique Bathenay. Il en a parlé à Pierre Garonnaire qui m’a vu lors du concours du jeune footballeur. C’est moi qui ai choisi Saint-Etienne. Partir à 15 ans n’était pas évident. Mes parents ont simplement exigé que je continue le lycée là-bas.

Je crois que je suis né sous une bonne étoile, je suis tombé dans un bon club, fabuleux même, en avance dans beaucoup de domaines, l’organisation, la préparation. Robert Herbin était très influencé par l’Ajax. C’était une bonne école, à l’image de la ville, ça bossait dur. J’ai connu une enfance tranquille. À Royan, c’était le collège à côté de la plage, la douceur de vivre. A Saint-Étienne, pas pareil : il fallait mouiller le maillot sinon le public criait "A la mine !". Les supporters s’identifiaient complètement au club, l’osmose était totale.

J’ai passé dix ans comme dirigeant à Saint-Étienne, à différents postes. Le club a essayé de garder certaines valeurs, toujours présentes, notamment au niveau de l’éducation des joueurs. C’est l’argent qui fait changer les gens. Quand un gamin réussit à devenir pro, pour les parents, c’est l’Eldorado. Trop d’argent dans le foot ? Oui bien sûr mais c’est l’évolution de tous les sports, même au rugby.

Ce qui a changé, c’est qu’il y a aujourd’hui beaucoup de monde autour des joueurs, la relation avec eux est plus lointaine. Et il y a les agents, c’est le milieu que je n’ai pas apprécié étant dirigeant. Finalement, ce qui m’a le plus gêné, durant ces dix ans avec des responsabilités à Saint-Etienne, c’est le manque de temps. J’étais tellement pris dans l’engrenage, les matchs, deux mercatos par an... C’est ce qui m’a décidé à arrêter. Et je me sens beaucoup mieux maintenant."

 

Si Claude Puel le laisse perplexe, Jean-Michel Larqué a encensé sur RMC Christophe Galtier, qui a repris la tête de la L1 en s'imposant facilement (4-1) sur le terrain de Lorientais toujours barragistes et comptant 7 points de retard sur les Verts.

"Partout il est passé, il a su réaliser de bonnes choses avec des effectifs qui semblaient moyens à la base. Aujourd’hui, avec le LOSC, il a sans doute le meilleur effectif qu’il a eu à gérer et il le fait de très bonne manière. Christophe Galtier sait tirer le meilleur d’un effectif, notamment quand à Saint-Etienne, il termine chaque saison dans le Top 7 avec un effectif limité. Cela montre les qualités qu’il a de réussir à tenir un vestiaire. Je pense qu’il a tout les atouts pour être appelé par un plus grand club que Lille."

 

Auteur de sa 7e passe décisive puis de son 8e but de la saison de Süper Lig (L1 turque) sur un péno qu'il a lui-même obtenu, l'ancien attaquant stéphanois Max Gradel (33 ans) a été aujourd'hui le principal artisan de la victoire (2-0) de Sivasspor contre Kayserispor.

 

Titularisé pour la 8e fois de la saison de Süper Lig (L1 turque), Alexandros Katranis a marqué ce dimanche de la tête le premier but de la victoire de Hatayspor sur le terrain d'Erzurumspor. Sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2022, le latéral de 22 ans n'avait claqué qu'un seul pion en club chez les pros, avec Atromitos il y a un an et demi lors des préliminaires de l'Europa League. On rappellera que le natif de Volos avait auparavant scoré avec les Espoirs Grecs en octobre 2017 contre Saint-Marin.

 

Prochains adversaires des Verts (dimanche prochain à 15h00 au Moustoir), les Merlus vont jouer d'ici là deux matches : contre Lille à domicile cet après-midi et mercredi prochain à Nîmes en match en retard de la 21e journée. Comptant actuellement 7 points de retard sur les Stéphanois, les barragistes lorientais sont invaincus depuis 6 matches (4 victoires - dont une en Coupe de France - et 2 nuls). Comme le souligne Ouest-France, cette bonne dynamique est notamment due à un changement tactique. Extraits.

"Depuis que l’équipe de Christophe Pelissier évolue avec trois défenseurs centraux (5-4-1 en phase défensive, ou 3-4-3), tout, ou presque, sourit aux Merlus. "Ce système nous a beaucoup aidés", juge Andreaw Gravillon, pilier de la défense lorientaise et excellent depuis un mois. "Personnellement, c’est un de mes préférés. Il me permet de me sentir plus à l’aise, plus libéré mentalement et techniquement avec le ballon. Ce système permet d’apporter du soutien aux milieux, aux défenseurs. On est plus compact, on défend mieux et on attaque mieux. On est plus solide et plus en confiance quand on veut tenter des choses et se diriger vers l’avant."

Lorient est passé d’une moyenne de deux buts encaissés par match quand il a utilisé une défense à quatre (34 en 17 matches), à 1,25 but depuis quatre rencontres. Idem en attaque, où la moyenne passe de 1,25 but marqué par match à 1,75. Plus solide, le FCL se projette aussi mieux dans le camp adverse en 3-4-3, avec des milieux offensifs libérés et des pistons capables de les assister très haut. Le tout sublimé par le rendement de l’avant-centre Terem Moffi. Christophe Pelissier semble désormais parti pour l’installer sur la durée un système dont il était très friand quand il entraînait Luzenac. "Si on gagne dans ce système-là, autant continuer comme ça", conclut Gravillon."

Devenue la gardienne numéro un des Bleues, l'ancienne Amazone Pauline Peyraud-Magnin est restée verte comme l'atteste cet extrait d'un entretien paru aujourd'hui sur le site de la FFF.

"Mon porte bonheur ? Mon sous-maillot de Hulk. Quand je jouais à Saint-Étienne, j’avais une amie qui avait trouvé des sous-maillots de super-héros. Je voulais Spiderman mais il n’y avait plus ma taille, alors j’ai pris Hulk. Et il ne m’a plus jamais quitté. C’est une belle image en plus, ça me ressemble pas mal : en dehors du terrain je suis Bruce Banner, calme et réfléchie, mais sur le terrain je deviens Hulk."

On aura noté dans cette interview une lourde, vilaine et amusante coquille de la Fédé. "Son premier club est le SC Calorie, pas loin de Lyon." Ce club situé dans la banlieue de la banlieue est le Caluire SC.

 

Dans un entretien paru aujourd'hui sur le site Actufoot, le champion du monde 98 Franck Leboeuf encense un ancien défenseur stéphanois actuellement blessé à la cuisse.

"Il y a un défenseur français dont le profil me séduit : Wesley Fofana de Leicester. Il bosse, c’est un vrai défenseur et si le club est en haut, c’est en partie grâce à lui. Il a 20 ans et il sait défendre. Sincèrement, je l’ai découvert cette année parce que je ne suis pas beaucoup la Ligue 1 du fait de mon travail avec ESPN. Le gamin s’est fait insulter quand il est parti de Saint-Etienne, tout le monde s’est dit : « Encore un qui est venu prendre du pognon trop tôt ». Mais il est extraordinaire ! Il va aussi vite qu’Mbappé, c’est déjà un grand joueur. Bon, il ne faudra pas lui dire sinon ça peut tourner dans la tête mais ça se voit. Si je suis Didier Deschamps, j’y réfléchis !

Il n’y a que Didier qui peut sentir si c’est le moment pour Fofana et on va lui faire confiance. En termes de performance, il faut que Fofana et Upamecano grandissent vite pour jouer à côté de Kimpembé. Ca fait quelques années qu’on se pose des questions sur Varane, cette année ce n’est pas très probant. Quand il n’y a pas Sergio Ramos, il est en difficulté. J’ai été le premier à l’encenser lors de la dernière Coupe du monde parce qu’il avait été extraordinaire. Mais il n’est plus à ce niveau depuis, aussi bien en club qu’en équipe de France. Et quand je vois la relève… Si Fofana arrive à atteindre la maturité de Kimpembé, on a deux extraterrestres, deux monstres en défense."

 

Dans la dernière édition de Nice-Matin, l'ancien responsable du recrutement de l'ASSE Omar Da Fonseca rappelle qu'il avait fait mal aux Verts le 7 octobre 1987.

"Un moment fort au stade Louis-II ? Mon but victorieux contre Saint-Etienne, lors de ma première année à Monaco. J'avais arqué un super but : j'avais dribblé deux joueurs, et bim... pied gauche ! Tout y était : la préparation de l'action, l'intuition, la finition."

 

L'entraîneur rémois David Guion était partagé hier en conférence de presse au moment de commenter le nul de son équipe à Sainté.

"Quand on gagne à l'extérieur à la 89e minute et qu'on encaisse une égalisation, on a inévitablement des regrets. Après avoir mené, on a eu la possibilité de doubler la mise, ce qui nous aurait épargné le coup de billard de la fin du match. C'est vrai que derrière on aurait pu concéder un deuxième but. Ce nul est frustrant parce que si on n'a pas eu énormément de situations, on a  eu la chance d'ouvrir le score sur un coup de pied arrêté. En seconde période, on a effectué beaucoup de centres qui auraient pu mettre les Stéphanois en difficulé. Il aurait fallu marquer le deuxième but qui nous tendait les bras pour se mettre à l'abri et vivre une fin de match plus calme.

On était déjà privé de Yunis Abdelhamid et Xavier Chavalerin pour ce match, et Mathieu Cafaro s'est bloqué le dos à l'échauffement. Mon équipe s'est adaptée aux absences, les joueurs qui ont pallié ces indisponibilités ont bien fait le job. On avait anticipé en essayant de trouver ce qui convient le mieux à l'équilibre de l'équipe. Le match a encore été la preuve qu'on possède un groupe homogène. On continue de faire tourner le compteur. Ce cap des 30 points est important psychologiquement. On est régulier en terme de points puisqu'on n'a perdu que 2 fois lors des 12 dernières journées. Mais avec plus de confiance, on auraitd dû revenir avec la victoire."

Comme le relève Opta, Charles Abi a marqué ses 3 premiers buts en Ligue 1 en tant que remplaçant, tous en 2021. Depuis le début de l'année civile, seuls Elye Wahi (Montpellier), Luis Muriel (Atalanta Bergame) et Luka Jovic (Eintracht Francfort) font aussi bien dans les cinq grands championnats européens.

Dans la dernière édition de la Pravda, Claude Puel savoure l'égalisation de son numéro 9 contre Reims. "Il a fait preuve de relâchement. Il a placé son ballon. Il y a quelques mois, il n'en était pas capable."

Son capitaine Mathieu Debuchy abonde. "Depuis quelques semaines, les remplaçants nous font énormément de bien. On en a besoin dans des matches un peu fermés, où on commence à baisser de pied physiquement. On a besoin de joueurs capables de se montrer décisifs."

 

But Soccers nous propose un résumé vidéo du match nul entre Sainté et Reims. L'occasion de revoir le but égalisateur de Charles Abi et l'incroyable balle de match ratée par Denis Bouanga dans le temps additionnel. Notre ancien Croco aura décidément beaucoup croqué cette saison ! Mais on rappellera qu'il est le meilleur buteur stéphanois ex aequo avec Romain Hamouma (4 pions) devant un trio composé de Mahdi Camara, Arnaud Nordin et Charles Abi (3 buts).

 

Avant de recevoir Montpellier demain, le vice-capitaine du Stade Rennais Hamari Traori est revenu en conférence de presse sur sa défaite contre Saint-Etienne.

"On n’était pas content de nous, on était très frustré parce qu’on n’a pas fait une belle prestation. Ça arrive dans une saison de faire des matches comme ça. C’était un jour sans. À nous de nous ressaisir et de vite reprendre des points. Tout le monde s’est remis en question.

Ce n’est pas que l’on est trop gentil. Je pense que l’on respecte beaucoup le joueur, beaucoup l’adversaire. Contre Saint-Étienne, Wahbi a limite triché à quelques reprises mais c’est son vice à lui. Il faut qu’on soit plus malin, plus intelligent dans ce que l’on fait. Je ne parle pas de tricher mais il faut qu’on ait plus de vice que ce que l’on a aujourd’hui.

Notre absence de réaction sur le tacle de Debuchy sur Doku ? On aurait peut-être pu mettre plus de pression sur l’arbitre sur certaines situations ou être nombreux à demander la faute mais on ne l’a pas fait… On sait que sur ce match on a raté beaucoup de choses, on n’a pas beaucoup fait de choses ensemble."

Ancien entraîneur d'Yvann Maçon à Castelnau-Le Crès (Hérault), Mickaël Martinez s'est confié à La Voix du Foot.

"Yvann a d'abord joué avec les U17. Il a ensuite intégré le groupe des U19. Au bout d’une demi-saison dans cette catégorie, alors que c’était un première année, on a décidé de l’intégrer en équipe première que j’entraînais à l’époque, en DH. Il a enchaîné une année pleine l’année suivante en DH avant de nous quitter pour Dunkerque. Il était déjà au-dessus du lot dans beaucoup de domaines, notamment dans l’envie.

À l’époque Yvann était un milieu relayeur, mais il pouvait également jouer 6, on l’a fait jouer 10, il pouvait aussi jouer sur un couloir offensif. C’est un joueur très polyvalent. Partout où on le mettait, il était content, sa seule envie était de jouer au foot. Son poste de prédilection, où il a toujours été depuis qu’il est jeune, c’est milieu relayeur, il aime beaucoup se projeter.

A Dunkerque et chez les pros il a été replacé à un poste qui lui correspond beaucoup plus, sur un couloir défensivement. Il travaillait déjà beaucoup défensivement quand il était chez nous. À Castelnau il jouait surtout numéro 8 mais parfois en sentinelle devant la défense. Yvann avait toujours vécu en Guadeloupe avant de nous rejoindre, ses grands-parents habitaient à Castelnau. Il était scolarisé au lycée Jean-Mermoz à Montpellier.

Yvann a une grosse force de caractère, c’est son gros point fort. Ça n’a pas été tous les jours facile, il était jeune dans un groupe de seniors. Il jouait avec des trentenaires, des pères de famille. Il fallait le cadrer, il manquait de maturité. Yvann a su faire ce qu’il fallait, travailler, garder le bon état d’esprit. Il a réussi à faire ce qu’il rêvait depuis longtemps, on est très content pour lui.

En grandissant, Yvann a dû comprendre plein de choses mais au début ce n’était pas facile. Comme il a un fort caractère et qu’il est impulsif, lors de ces premières années, en U17, il lui arrivait de péter un peu les plombs. C’est peut-être qu’il était un peu déçu de ne pas pouvoir intégrer rapidement un centre de formation. Je pense qu’il y a eu un loupé car il avait largement le potentiel.

Avec mon adjoint, on a su bien l’encadrer, le faire accepter au sein du groupe seniors. On était indulgent avec Yvann, on discutait beaucoup avec lui. Le but était de le mettre dans les meilleures conditions. On était dur également avec lui pour le préparer à ce qui arriverait pour lui plus tard. Je pense que ça a dû surement lui servir.

Dès qu’il y a des joueurs à potentiel, on essaye de les faire partir dans des clubs au-dessus. C’est quand même le but, que le petit arrive au plus haut niveau. On parlait d’Yvann à droite et à gauche, quelques clubs le suivaient. Le MHSC et le Nîmes Olympique auraient pu se pencher sur lui un peu plus sérieusement, il avait un quand même un gros potentiel.

Il a fait un très gros début de saison avec Saint-Etienne. Yvann a connu une ascension fulgurante. On est vraiment content pour lui. On savait qu’il était capable de faire quelque chose car c’est un passionné et qu’il n’avait qu’un seul objectif, s’imposer chez les pros. C’était vraiment son discours. Il s’était conditionné à réussir à faire quelque chose.

Yvann a réussi, c’est une grosse performance. Aller aussi haut, aussi vite, honnêtement, ça m’étonne. C’est incroyable. Je suis content pour lui, tant mieux ! J’espère que ça montrera la voie à d’autre. Son parcours montre que l’on peut être dans des clubs amateurs comme Castelnau Le Crès et avec beaucoup de travail réussir à franchir les paliers. Yvann les a franchis à grande vitesse. Il a même rejoint l’équipe de France Espoirs, c’est magique !"

 

A l'issue d'un match tout aussi médiocre que le Sainté-Reims qui l'a précédé lors de cette 26e journée de L1, Nantes et Marseille se sont neutralisés sur le même score.

Les Canaris, qui ont profité d'une grosse boulette de Steve Mandanda pour ouvrir le score en début de seconde période, ont craqué sur une frappe de leur ancien joueur Dimitri Payet.

Revenus au niveau des Merlus (qui comptent deux matches en moins, demain contre Lille et mercredi prochain à Nîmes), les Nantais comptent toujours sept points de retard sur les Verts.

 

En conférence de presse, Claude Puel a commenté le match nul arraché par son équipe dans le Chaudron contre les protégés de David Guion.

" On est passé par tous les sentiments. Le point du résultat nul est le minimum syndical pour nous aujourd'hui. Après une bonne entame, notre première période a été globalement insuffisante en termes de volume, de courses, d'intensité de jeu, de pressing. Nous avons manqué de tout. Après la mi-temps, il n'y avait pas de mal à faire mieux. Nous avons resitué des joueurs en changeant de dispositif.

N'ayant pris qu'un petit point (contre des Phocéens réduits à neuf) lors des quatres dernières journées de L1, Bordeaux n'a plus que trois points d'avance sur Sainté. Jean-Louis Gasset étant absent pour raisons familliales, c'est Ghislain Printant qui s'est exprimé en conférence de presse avant de défier les Crocodiles ce dimanche dans le Gard.

"On a un staff très performant, Jean-Louis a fait en sorte de prendre des gens capables de répondre à ses attentes. Je travaille avec mon ami. J’essaie de lui rendre toute la confiance qu’il m’apporte. Je suis fier d’être aux Girondins, une grande institution du football français. Dans ma vie, j’ai eu l’honneur de travailler dans mon club de cœur, Montpellier, dans deux clubs historiques, Bastia et Saint-Etienne, et être ici aujourd’hui est pour moi un honneur et une fierté."

 

En conférence de presse, Claude Puel a expliqué qu'il a sorti Wahbi Khazri à la mi-temps contre Reims car le numéro 10 des Verts ressentait une douleur à la cuisse et n'était plus dans la plénitude de ses moyens physiques.

 

Médiocres et décevants dans le jeu mais ayant eu le mérite d'arracher l'égalisation à la 89e, les Verts ont été tenus en échec 1-1 cet après-midi à la maison face au Stade de Reims.

Absent au marquage sur l'ouverture du score d'El Bilal Touré, Charles Abi s'est bien rattrapé en marquant en renard des surfaces. S'il regrette que Denis Bouanga ait raté l'immanquable dans le temps additionnel, le buteur s'est satisfait de ce point au micro de Canal Plus.

"C'est sûr qu'on va avoir des regrets de ne pas avoir marqué le deuxième but à la fin mais on s'en tire bien car on quand même été mené une partie du match. C'est pas mal de finir avec un match nul finalement !"

 

Auteur de son 19e pion de la saison en championnat uruguayen, Gonzalo Bergessio (36 ans) a marqué avant-hier l'unique but victorieux du Nacional Montevideo sur le terrain de Progreso.

A l'instigation des Magic Fans, près de 400 supporters des Verts se sont rassemblés en fin de matinée devant le Chaudron. Comme l'attestent les vidéos de France Bleu Saint-Etienne Loire, ils ont mis une sacrée ambiance à l'arrivée du car des joueurs !

⚽️💚 Le bus @ASSEofficiel des joueurs arrive à Geoffroy-Guichard ! Ambiance incroyable !!!! #ASSESDR pic.twitter.com/pp1p4Qz8Yc

— France Bleu Saint-Étienne Loire (@bleustetienne) February 20, 2021

⚽️💚Après 5mn d’arrêt au milieu des chants et de la ferveur le bus repart @ASSEofficiel ! Il y a un match à gagner #ASSESDR #TeamASSE pic.twitter.com/KcPzBzKxXM

— France Bleu Saint-Étienne Loire (@bleustetienne) February 20, 2021

 

Comme le rappellle Opta, Boulaye Dia a inscrit 4 buts face aux Verts en Ligue 1, plus que face à toute autre équipe de l’élite. Auteur d'un doublé le 9 janvier dernier, le protégé de David Guion avait scoré deux fois la saison passée contre Sainté, à Delaune le 8 décembre 2019 et le 23 février dernier à Geoffroy-Guichard.

Celui qui était attendu à L'Etrat quand il avait 12 ans n'a plus scoré depuis qu'il a trompé Jessy Moulin il y a un mois et demi. Resté muet lors de ses six derniers matches en championnat, le natif d'Oyonnax n’a jamais connu sept rencontres sans marquer. Les Verts sont prévenus !

Deux anciens coéquipiers bastiais lors de la saison 2012-2013 devraient être titularisés par Claude Puel contre Reims selon la Pravda :

Moulin - Debuchy, Moukoudi, Cissé, Trauco - Neyou, Camara, Nordin, Bouanga - Khazri, Modeste.

Le Stade de Reims reste sur une série de 19 matches sans victoire à Geoffroy-Guichard (14 victoires, 5 nuls). Les Champenois n'ont plus gagné dans le Chaudron depuis le 1er novembre 1959 ! Entraînés à l'époque par un Albert Batteux pas encore Vert, ils s'étaient imposés 5-2 grâce à Just Fontaine (auteur d'un triplé), Jean Vincent et Lucien Muller. Côté stéphanois, Roland Mitoraj puis Georges Peyroche avaient sauvé l'honneur.

 

Valentin Eysseric, qui n'avait plus trouvé le chemin des filets depuis son seul but nantais marqué il y a deux ans, a claqué ce soir le troisième pion de la victoire de la Fiorentina contre Spezia lors de la 23e journée de Série A.

 

Directeur du Pôle Espoirs de Reims (qui a également pré-formé Jonathan Bamba et Tyrone Tormin), Gilles Thiéblemont n'a pas oublié les deux années marnaises (2016-2018) de Lucas Gourna-Douath, comme il l'explique dans la dernière édition de L'Union.

"Lorsqu’il est arrivé au Pôle Espoirs, il avait déjà signé un accord de non-sollicitation avec l’ASSE. Les garçons restent chez nous pendant deux ans avec un triple projet : scolaire, sportif et humain. L’idée directrice consiste à permettre à des jeunes qui sont coupés de leur famille de s’accomplir à travers une école de la vie. Lucas s’est complètement réalisé à travers cette philosophie.

Lucas s’est construit physiquement petit à petit, ça c’est vraiment vérifié la deuxième année. Il a grandi, est devenu plus costaud, si bien qu’il a musclé son jeu. Il était focalisé sur son projet, il a travaillé, écouté et appris. On a l’habitude d’essayer les garçons à plusieurs postes. Lui évoluait milieu axial, mais il était également utilisé comme défenseur central. On a tout de suite été émerveillés par son intelligence, il sentait le jeu. Il était déjà très fort dans l’anticipation et dans les duels. Il était moins performant dans la relance, mais on a beaucoup moins insisté sur l’aspect offensif avec lui.

Il a toujours eu une âme de leader. Si j’avais dû confier le brassard à quelqu’un, c’est lui que j’aurais choisi. À Reims, il était très écouté par ses camarades. Même s’il possède une grosse voix, il n’avait pas besoin de hausser le ton pour se faire entendre. Il faisait référence. Aujourd’hui, il est dans le bon club au bon moment parce que Claude Puel fait confiance aux jeunes.

Les sirènes peuvent faire rêver, mais il doit prendre le temps de gravir les marches une à une. C’est un joueur doté d’un excellent état d’esprit. Ludovic Paradinas (photo), un ancien recruteur de l’ASSE, m’a ainsi raconté qu’il avait décidé de signer son premier contrat professionnel en 2020 à Saint-Étienne plutôt qu’à l’étranger parce qu’il était reconnaissant envers le club. Je ne suis pas étonné car il est mature et très bien entouré.

Je n’aime pas déranger, mais je le suis sur Instagram. On est fiers du travail qu’il a accompli et on lui souhaite le meilleur. Il évolue à un poste où la concurrence est exacerbée au plus haut niveau, mais il a certainement le potentiel pour intégrer prochainement l’équipe de France Espoirs."

 

Privé "seulement" d'Yvann Maçon et Romain Hamouma, tous deux blessés, Claude Puel a convoqué un groupe de 21 joueurs pour le match contre Reims.

On notera les choix du coach avec les absences de Panogiotis Retsos, Gabriel Silva, Kevin Monnet-Paquet et Maxence Rivera.

Le groupe : Moulin, Bajic, Green - Debuchy, Moukoudi, Kolodziejczak, Sow, Cissé, Trauco - Neyou, Camara, Gourna, Youssouf, Moueffek, Aouchiche, Boudebouz - Nordin, Bouanga, Khazri, Modeste, Abi.

 

Pour son retour dans le Chaudron programmé ce samedi dès 13h00, David Guion sera privé de deux de ses joueurs majeurs : outre son vice-capitaine Xavier Chavalerin (suspendu), son capitaine Yunis Abdelhamid (pas encore remis de sa lésion musculaire à la cuisse et de son entorse à la cheville) restera dans la Marne. Ce dernier, qui avait joué l'intégralité des matches de L1 de son équipe les deux dernières saisons, avait été titularisé 23 fois cette saison. Il partage actuellement l'infirmerie champenoise avec un autre défenseur central (l'Autrichien Dario Maresic).

Le groupe rémois : Rajkovic, Diouf - De Smet, F. Doucouré, Faes, Foket, Konan, Munetsi, Valentim - Cafaro, Cassama, Berisha, Drammeh, Zeneli - Dia, Doumbia, Kutesa, Mbuku, Sierhuis, Touré.

Sans club depuis la fin de son contrat à Saint-Etienne en juin dernier, Yohan Cabaye vient d'annoncer la fin de sa carrière via un post sur les réseaux sociaux après près de 600 matchs en professionnel (dont 244 en L1)

Avec les Verts, l'ancien international (48 sélections, 4 buts) aura joué 21 matchs toutes compétitions confondues pour un but (au Parc des Princes lors d'une défaite 6-1 en 1/4 de finale de Coupe de la Ligue). Son dernier match restera la demi-finale contre Rennes à Geoffroy-Guichard, il était sorti sur blessure à la 39e minute.

Dans un long entretien accordé à Talk Sport, l'ancien attaquant écossais Alan Brazil nous rappelle qu'il a fait partie de l'équipe d'Ipswich qui a remporté la Coupe de l'UEFA 1981 après avoir terrassé l'ASSE en quart de finale.

"On a affronté une équipe tchèque, les Bohemians de Prague, où jouait Panenka. On s'est ensuite mesuré à une équipe polonaise, le Widzew Lodz où évoluait Boniek. Après on a éliminé Saint-Etienne, qui n'avait jamais été battu par une équipe anglaise en France. Ils avaient Johnny Rep, Platini  et Dominique Rocheteau mais on les a battus 4-1 [ndp2 : l'Ange Vert n'a pas joué contre les Tractor Boys, il jouait déjà au PSG cette saison-là]. Après on a sorti le FC Cologne de Rainher Bonhof, Harald Schumacher et Klaus Fischer. On a remporté la finale contre l'AZ Alkmaar, une équipe qui comptait sept ou huit internationaux nérlandais. On a vraiment fait un parcours héroïque pour remporter cette Coupe !"