
Trauco ne fait plus trop d'erreurs
07/03 13:56

Miguel Trauco s'est confié ce week-end à Pulso Sports. Extraits.
"Collectivement, nous ne sommes pas dans une très bonne situation car nous luttons pour ne pas descendre. Personnellement, j'ai pas mal de temps de jeu. C'est bénéfique pour moi en vue des échéances avec la sélection. Je n'ai pas débuté le dernier match contre Lens. J'ai réalisé à l'entraînement, on travaille l'aspect tactique. Cela ne fait pas la une des journaux mais on se tient toujours prêt à apporter d'où qu'on soit. J'ai enchaîné les matches, ça m'a permis d'acquérir davantage de confiance. Je me sens bien. Je sens que je me suis amélioré défensivement. Jusqu'à présent, j'ai été critiqué pour ça mais j'ai le sentiment d'avoir beaucoup progressé dans ce domaine.
Auparavant je faisais de grosses erreurs, désormais j'en commets beaucoup moins. Je me bats pour m'améliorer. Ce n'est pas facile, car au début je n'étais pas titulaire. La dernière fois que je me suis apprêté à retourner en sélection, j'ai eu une discussion avec le coach. Il m'a dit qu'il n'y avait rien de personnel, qu'il aimait même beaucoup mon jeu mais que c'était une décision du club, qui voulait à l'époque me vendre. C'est pour ça qu'il ne m'a pas beaucoup utilisé au début. Il m'a indiqué aussi les points que je devais améliorer, qu'il aimait un style plus défensif, qu'un latéral devait marquer davantage."
Bocanegra se forme à la FIFA
07/03 11:12

Carlos Bocanegra fait partie de la première promotion du diplôme de la FIFA en gestion des clubs. L'ancien défenseur stéphanois est dans les 30 candidats retenus (sur 400) pour suivre cette formation qui a démarré cette semaine. "C’est un programme de formation court mais dense, et en tant que directeur technique et vice-président d’Atlanta United, il me fournira toutes les ressources dont j’ai besoin pour avoir une vue d’ensemble à 360 degrés de la gestion d’un club" a déclaré sur le site de l'instance internationale celui qui a marqué 2 buts en 37 matches lors de son unique saison à l'ASSE (2010-2011).
Déveine Subotic
07/03 10:34

Neven Subotic vit décidément une saison très compliquée. L'ancien défenseur stéphanois, qui avait résilié en janvier dernier son contrat avec les Turcs Denizlispor car il n'était plus payé, est en fâcheuse posture avec son nouveau club Altach, avant-dernier de l'élite autrichienne. L'ex-protégé de Jean-Louis Gasset a marqué hier contre son camp l'unique but de la rencontre perdue contre LASK.
Toujours relire avant de signer !
07/03 10:19

L'ASSE a oublié cette règle de base le dernier jour du mercato estival de 2017 selon Bernard Lions, qui rapporte cette bourde dans son bouquin "Derrière la porte verte" paru il y a trois jours aux éditions Solar.
"Occupé à mégoter en vain avec le clan Salibur, Romeyer ne prend pas le temps de relire la convention de prêt de Cabella. Pas plus que Caroline Monchanin, chargée de mission au service administratif, ni Michel Saez, son directeur général depuis octobre 2016. Personne ne percute que l'OM a rajouté un alinéa. Romeyer signe. Cette clause, qui stipule que Cabella ne peut pas jouer contre l'OM durant toute la saison quelle que soit la compétition, est enregistrée par la LFP. L'avis contraire de l'UNFP n'y change rien, pas plus que l'appel de Romeyer à Eyraud, qui se retranche derrière son bon droit."
Sans leur RC7, les Verts ont perdu 3-0 au Vélodrome cette saison-là avant d'arracher le nul (2-2) au match retour grâce à Robert Beric.
Bravo Krasso ! (3)
07/03 08:55
Dans la dernière édition du quotidien Ouest-France, l'entraîneur manceau Didier Ollé-Nicolle évoque le cas de Jean-Philippe Krasso, passeur décisif puis buteur avant-hier en National 1 contre Villefranche-sur-Saône.
"JP avait fait un très bon premier match contre Bastia, ensuite c’était plus compliqué. C’est un garçon qui manque de rythme. Mais vous savez, en début semaine après chaque séance on allait courir 40 minutes ensemble en forêt. Il fait un travail athlétique de fond. Cette semaine je l’ai retrouvé avec du gaz, on sait que dans les semaines qui arrivent et sur les matches prochains il va encore monter en puissance. Ce but va sans doute, psychologiquement, lui faire beaucoup de bien."
Huard s'éclate à la formation
07/03 08:18

Responsable technique du cente de formation depuis décembre dernier, Laurent Huard s'est confié au Progrès. Extraits.
"Je ne suis plus dans le staff des pros mais il n’y a pas du tout de mise à l’écart. J’ai eu la possibilité de continuer à m’épanouir à l’ASSE. C’est une décision collégiale. Claude m’a proposé ce rôle à la formation et je l’ai accepté avec fierté. J’ai eu la possibilité de travailler un an avec lui. J’ai vu comment il fonctionnait, on a appris à se connaître. S’il m’a proposé ce poste, c’est qu’il pensait que je pouvais être l’homme de la situation.
Ma mission consiste à coordonner un petit peu la partie technique, manager les éducateurs. Le but est d’arriver à une cohérence entre le centre et l’équipe professionnelle mais aussi à l’intérieur du centre pour proposer un contenu cohérent aux jeunes. Chaque éducateur a sa sensibilité mais il faut avoir des idées communes d’intention de jeu, de travaux, que ce soit sur la partie technique, tactique ou athlétique.
La formation est dans l’ADN de l’ASSE. Claude Puel a la volonté d’intégrer les jeunes. À nous de faire en sorte que, quand il fait appel à eux, ils soient le plus prêts possible pour jouer et performer. À la formation, je m’éclate. Pour grandir et progresser, c’était bien de découvrir le poste d’adjoint du groupe pro. Cela m’a permis de voir les attentes d’un coach pro, de sentir la pression qu’il y a en haut et de prendre du recul."
Les sardines ont fait de l'huile
06/03 20:09

Dans un entretien paru aujourd'hui sur Le Phocéen, l'ancien milieu de terrain marseillais Peter Luccin se remémore une inoubliable fessée prise à GG le 12 décembre 1999.
"Cette saison-là, tout est parti du départ de Laurent Blanc.Son départ a déclenché tout le reste. On avait une super équipe sur le papier, mais c'est lui qui dirigeait sur le terrain. Sans lui, on n'avait plus le leader qui nous guidait. Robert Pirès en était un, mais sur le plan technique. Il était énorme, mais il ne pouvait pas gérer le vestiaire comme le faisait Laurent. C'est fou qu'on l'ait laissé partir, d'autant que ce n'était pas sa volonté et que le vestiaire voulait qu'il reste. Le club s'est tiré une balle dans le pied, d'autant que les problèmes hors terrain se sont enchaînés par la suite.
Arrive un match à Saint-Etienne où on perd 5-1, et là c'est fini. On sait que les supporters nous attendent à un péage pour nous bouger. Du coup, on décide de rester la nuit dans un hôtel. Puis il y a la défaite au Vélodrome quelques jours plus tard contre Lens, les supporters nous attendent sur le parking... Les Marseillais comme moi ou Patrick Blondeau, on savait que ça se passait comme ça. Mais, pour les autres, c'était vraiment traumatisant. Notamment lorsque des supporters montent à La Commanderie après Saint-Etienne et cassent des voitures. On est en décembre et on sait que la saison va être un calvaire."
Papy au tapis au Puy
06/03 19:09

Les deux derniers vainqueurs des Verts ont perdu aujourd'hui en Coupe de France. Après les Sang et Or, renversés 3-2 dans le money time par le Red Star (N1), Le FC Lorient de Fabien Lemoine (capitaine et titulaire) s'est incliné 1-0 sur le terrain du Puy (N2). La logique a par contre été respectée à Valenciennes, où Frédéric Antonetti a retrouvé Jérémie Janot sans lui faire de cadeau. Le FC Metz a en effet gagné 4-0, Vagner ayant claqué le 3e pion.
Entraîné par le supporter des Verts Fatsah Amghar, le club de N2 Rumilly Vallières (battu 4-1 par l'ASSE en amical le 4 juillet dernier) a sorti le FC Annecy (N1) privé de Maxence Chapuis et Anthony Le Tallec. Entré en cours de jeu, l'ancien réserviste stéphanois et actuel attaquant annécien Romain Spano a raté son tir au but, au grand dam de son beau frère Loïc Perrin qui commentait la rencontre sur Eurosport.
Et de 9 pour Aubame !
06/03 15:42

Si ses stats sont très en deça de de ses saisons précédentes, Pierre-Emerick Aubameyang a quand même marqué aujourd'hui son 9e but en Pemier League 2020-2021. Mais Arsenal, finalement tenu en échec par Burnley, reste englué dans le ventre mou de l'élite du championnat anglais, à 9 points de la dernière place européenne.
Willian bags another assist and Pierre-Emerick Aubameyang makes no mistake to score for Arsenal #BURARS pic.twitter.com/rvKIJPrQpt
— ArsenalVideo (@arsenal_video) March 6, 2021
Nasser a failli devenir Vert
06/03 14:51

Celui qui officiera une 8e et dernière fois en tant qu'entraîneur de l'OM demain à Perpignan a failli devenir vert en février 2008, comme le révèle Bernard Lions dans son bouquin "Derrière la porte verte" paru avant-hier aux éditions Solar. Extraits.
"Un maître-chanteur essaye d’extorquer de l’argent à Caïazzo. Le président du conseil de surveilance de l’ASSE dépose une plainte qui aboutit rapidement, le maître-chanteur est rapidement démasqué. Claude Trémois, c’est son nom, explique qu’il a obtenu son numéro grâce à Laurent Roussey, dont il a fait la connaissance à Rouen. Devant le hall d’entrée de l’Etrat, Caïazzo accuse Roussey d’être à la tête d’une machination. Roussey nie, avoue qu’il a donné le numéro de son président à Trémois mais c’est tout.
Caïazzo n’a plus qu’une idée en tête : faire la peau à Roussey. Il lui a même trouvé un remplaçant : Didier Deschamps, avec lequel il déjeune au restaurant Le Mas Candille, à Mougins. Libre depuis son départ de la Juventus, Deschamps est intéressé mais tant que Roussey reste en place, il ne donnera pas de réponse positive à Caïazzo. Lors du conseil d’administration qui suit, le principe de l’arrivée de Deschamps est acté à une condition : que Roussey ne gagne pas devant Rennes. Mais les Verts l’emportent 2-0.
Un mois plus tard, les Verts perdent 3-0 à Strasbourg. À défaut d’avoir convaincu Deschamps, Caïazzo appelle Alain Boghossian et le rencontre avec son agent dans ses bureaux parisiens. Tout est réglé, dès le lundi suivant, Boghossian sera le nouvel entraîneur et Nasser Larguet son adjoint. Il ne reste qu’une petite formalité : laisser passer le match contre Nancy pour annoncer la nouvelle. Mais Roussey l’emporte 4-0. Il devient dès lors plus délicat pour Caïazzo d’obtenir la tête du protégé de Romeyer."
Modeste a marqué !
06/03 13:37

Eliminés de la Coupe de France par des Lionceaux qui s'apprêtent à défier les vilains en banlieue, les Verts ont meublé leur week-end par une opposition interne. Grâce à des buts d'Anthony Modeste et Denis Bouanga, l'équipe première a battu la réserve 2-1 (Louka Aymar ayant réduit le score). On espère maintenant que le fils de Guy scorera contre le SCO samedi prochain contre un club qu'il connaît bien pour y avoir brillé en 2009-2010 (20 pions claqués en L2).
⚽️ @amodeste27
— AS Saint-Étienne (@ASSEofficiel) March 6, 2021
🟢 1-0 ⚪️ pic.twitter.com/IbFGQR6Rc2
⚽️ @BouangaDenis
— AS Saint-Étienne (@ASSEofficiel) March 6, 2021
🟢 2-0 ⚪️ pic.twitter.com/Ne4hm2Wr07
Bravo Krasso ! (2)
06/03 11:09
Dans la dernière édition mancelle du quotidien Ouest-France, Didier Ollé-Nicolle rend hommage à son supersub Jean-Philippe Krasso, passeur décisisif deux minutes après son entrée en jeu puis buteur hier soir contre Villefranche-sur-Saône.
"Depuis le début de la semaine, j’ai retrouvé le Jean-Philippe des premiers jours. Il a souffert de son manque de temps de jeu en première division à l'ASSE. Il a dû se remettre à niveau. Ce but devrait l’aider à prendre confiance."
Barry marqué par le Chaudron
06/03 10:42

Formé à l'OM, son club de coeur où il a fait ses débuts en pro, l'attaquant sénégalais Rahmane Barry n'a pas oublié le Chaudron, où il s'était incliné avec les Merlus le 2 décembre 2006 (2-0, buts de Marek Heinz et Frédéric Piquionne).
"Le stade le plus chaud dans lequel j'ai joué, c'est le Cairo Stadium, au Caire. C'était en 2006, en demi-finale de la CAN, contre l’Égypte qui était à domicile. Il y avait 100 000 supporters, et, de notre départ de l’hôtel jusqu’au stade, ça a été très très chaud" se remémore l'ancien Lion de la Teranga dans Le Télégramme. "Notre bus se faisait caillasser sur le chemin du stade. Les voitures empruntaient la voie express à contresens. Mais on ressentait de la ferveur et ça nous a motivés. En France, mis à part le Vélodrome, c’est Geoffroy-Guichard et Bollaert qui m’ont le plus marqué. Le public y est passionné."
Alex et Anto, un match au couteau
06/03 09:28


Alors que l’entraineur des gardiens valenciennois Jérémie Janot s’apprête à recevoir l’entraîneur messin Frédéric Antonetti en Coupe de France, Bernard Lions raconte dans son bouquin Derrière la chambre verte (paru avant-hier aux éditions Solar) que le premier s’est interposé pour éviter qu’Alex poignarde le second le 1er juillet 2003. Extraits.
"Les Verts résident durant leur stage de préparation au Novotel de Vichy. Alors qu’il s’apprête à donner le signal du départ du repas, Antonetti aperçoit Alex avec son portable à la main. Antonetti a strictement interdit l’usage du téléphone pendant les repas. Alex le sait mais il s’en fiche. Quand il a sonné, il a décroché. Ce qui a eu le don d’agacer son entraîneur.
- Alex ! Alex ! Ton téléphone. Non !
- …
Le Brésilien ne le calcule pas, se contente de hausser les épaules
- Alex ! Oh, Alex ! Tu raccroches et tu éteins ton téléphone !
- …
Alex continue de s’amuser avec son smartphone. Tantôt il le met à l’oreille, tantôt il l’enlève.
- Alex, tu vas m’écouter ! C’est moi le patron ici. Tu me prends pour un con ?
Alex marmonne quelques mots à son compatriote Eduardo Oliveira assis à ses côtés
- Putain mais tu vas le lâcher ce téléphone !
Hors de lui, le Corse prend le premier objet qui lui tombe sous la main. Un couteau près de son assiette. Il se lève et le jette dans la direction d’Alex. Heureusement il le rate. Le Brésilien se lève et retrouve soudain la parole :
- Toi, vai para o caralho ("va te faire foutre") !
Alex s’empare à son tour d’un couteau et, sa lame à la main, fonce sur son entraîneur. Qui l’imite. Le premier est ceinturé par Jérémie Janot avant le contact. Le second par Christian Villanova.
- Toi, t’es un bon joueur mais un petit homme
- Caralho ("connard") ! Toi, t’es un petit entraîneur ! Toi jamais entraîneur de Saint-Etienne. Toi jamais entraîneur en première division !
- Tu te prends pour un grand joueur, mais les grands joueurs, tu les as vu sur le banc, à Paris !
- Caralho !
- C’est ça. Tu verras. Tu vas dégager d’ici.
Alex est exclu du stage le soir-même. Deux jours après cette attaque à couteaux tirés, il est transféré à Cruzeiro pour 420 000 €."
Les Ponots n'ont pas oublié les Verts
06/03 08:41

Face au FC Lorient de Papy Lemoine, les Ponots jouent cet après-midi à Massot leur premier 16e de finale de Coupe de France depuis 1975 (match commenté en direct sur Eurosport par Loïc Perrin). C'est année-là, leur parcours s'était arrêté face à la grande équipe de l'ASSE. Dans L'Eveil de la Haute-Loire, les copains du COP n'ont pas oublié les Verts. Extraits.
"En face des Larqué, Revelli, Triantafilos ou Piazza : un groupe de copains. Le COP Football avait concédé un sec 6-0 au match aller à Geoffroy-Guichard et une défaite 2-1 le week-end suivant. Près d’un demi-siècle plus tard, les acteurs de la rencontre côté ponot, en gardent une trace intacte. "C’est le meilleur souvenir que j’ai connu dans ma carrière de footballeur", lance Michel Sahuc, unique buteur des deux confrontations. "A l'aller, Georges Govou et Osvaldo Piazza, qu’est-ce qu’ils s’étaient frittés ! Piazza était sorti à la mi-temps avant que ça ne tourne mal", se rappelle Marc Pigeon.
Le jour du match retour, les joueurs ponots déjeunent dans un restaurant à Chadrac, à quelques centaines de mètres du terrain. Pour l’occasion, le groupe se rend au stade à pied. Là, l’avenue des Champs-Élysées est noire de monde. Des milliers de supporters ponots accompagnent leurs héros jusqu’au Lafayette, plein de 8 000 personnes. Il y avait des spectateurs jusque sur les toits des tribunes, dans les arbres, sur les panneaux qui ceinturent le stade. "J’en chiale encore", s’émeut Christian Voilqué. Michel Sahuc se souvient d’un "moment hyper excitant".
Il en a marre, c'est Clerc !
06/03 08:03

Sur le site Actufoot, l'ancien latéral stéphanois et actuel président andrézien-bouthéonnais François Clerc exprime son ras de bol après la décision prise par le ministère des sports de ne finalement pas faire redémarrer le N2.
"Nous avons l’impression d’un grand manque de considération de la part des instances. C’est très agaçant, nous nous étions préparés, et du jour au lendemain on nous coupe dans notre élan. C’est comme si on reprenait un cadeau que l’on avait offert à un enfant. Il y a beaucoup d’incohérences. On nous considère comme des sportifs de haut niveau il y a 15 jours alors qu’aujourd’hui on nous dit de tout arrêter alors que nous suivons les mêmes protocoles que les pros ! À Chambly, avec 11 cas positifs dans l’effectif, les cas contacts n’existent pas. Ils ont donc joué et contaminé leurs adversaires. Il va falloir m’expliquer où est la logique.
Aussi, pourquoi d’autres sports ont le droit de continuer alors qu’ils se jouent en salle et ont moins de joueurs sous contrat que nous ? J’aurais préféré que l’on nous dise : « on ne reprend pas la saison, ça va faire trop juste » plutôt que nous laisser espérer. Aujourd’hui, nous avons juste un communiqué de la FFF qui nous dit que les matches sont reportés jusqu’au 14 ou au 15 mars, alors que dans le même temps on nous dit que la D2 féminine ne reprendra pas. Il faut arrêter… Ça fait quatre mois qu’on nous dit que le championnat reprend dans trois semaines ! Pour la Coupe de France, il n’y a pas eu de soucis, mais nous avons bien compris qu’il y avait d’autres intérêts en jeu..
A un moment donné, il faut que l’on nous dise les choses. Arrêtons de laisser les gens dans l’indécision. La Fédération et le gouvernement se renvoient la balle systématiquement, ça suffit. Comment ça va se passer pour le N1, y aura-t-il des descentes en fin de saison si le N2 ne reprend pas ? Je sais que la situation est exceptionnelle, mais en N2 aussi il y a des enjeux, des personnes qui investissent de leur temps et de leur argent. La plupart des joueurs exercent ce sport de manière professionnelle et on leur dit finalement qu’ils ne pourront pas reprendre leur métier. Il fallait voir l’état des joueurs et du staff quand ils ont appris la nouvelle… C’est désespérant."
Hernani claque mais Parme craque
06/03 00:23

Meilleur buteur de son équipe (5 pions), l'ancien milieu de terrain stéphanois Hernani a marqué avant-hier contre l'Inter son 5e pion de la saison de Série A. Mais Parme, battu par le leader, reste avant-dernier devant la lanterne rouge Crotone d'Emmanuel Rivière, qui a fêté ses 31 ans par une nouvelle défaite.
Aubame est resté grâce à Ruffier
05/03 23:13

Dans son bouquin "Derrière la porte verte" paru hier aux éditions Solar, Bernard Lions explique qu'Aubame est resté à Sainté l'été 2011 grâce à l'arrivée de Stéphane Ruffier. Extraits.
"Aubameyang, qui n’a guère brillé lors de ses cinq premiers mois en prêt chez les Verts, a atterri dans le Forez par hasard. Lors du mercato d’hiver, Galtier avait jeté son dévolu sur le Monégasque Alejandro Alonso, dont la venue avait été arrêtée dès la mi-janvier avec Marc Keller, DG de l’ASM. Mais Laurent Banide a remplacé Guy Lacombe et entendait faire du petit Argentin son nouveau capitaine. Gêné, Keller avait proposé une solution de rechange : "J’ai un joueur en qui je crois beaucoup : Aubameyang. Mais il ne va plus jouer chez nous." Galtier avait répliqué : "Il ne correspond pas au profile que je recherche."
L’entraîneur stéphanois n’avait toutefois pas définitivement fermé la porte. Aubameyang restait une option, au cas où la position de Monaco au sujet d’Alonso n’évolue plus. Alors que Galtier et Tessier assistaient au spectacle des Enfoirés à Montpellier, Keller les a appelés pour dire que tout était OK pour Aubameyang mais qu’Alonso voulait venir quand même. Le staff avait jugé qu’il n’avait plus besoin du Gabonais. Mais soucieux de ne pas perdre la face vis-à-vis des agents et de l’AS Monaco, Caïazzo et Romeyer ont décidé de prendre également Aubameyang.
(…)
La nuit du 11 juillet 2011, Galtier compose le numéro de Stéphane Tessier.
- Allô, c’est moi. Je ne te réveille pas ?
- Il est 4 heures du matin…
- Ça y est, j’ai trouvé notre gardien : Stéphane Ruffier !
- C’est pas mal
- Et comment ! Monaco vient d’être relégué, on a une chance de le convaincre
- On peut effectivement essayer.
- Malheureusement, Tessier, t’en es incapable !
Piqué dans son orgueil, Tessier bataille le lendemain au Puy du Fou, armé de son portable. Le dossier est quasiment bouclé. Un coup de fil de Patrick Glanz, l’agent de Ruffier, glace son optimisme : « Désolé, mais Steph va signer au Milan AC. » Tessier appelle Oscar Damiani, puissant agent italien, intime de Galliani, vice-président des Rossoneri.
- Oscar, c’est quoi ce bordel ? Le Milan se met sur mon dossier ?
- Le Milan ne veut pas de Ruffier. Mais j’ai besoin que vous gardiez Aubameyang. Je sais qu’il n’est plus en prêt chez vous mais je crois en ce joueur. Soit vous le gardez, soit je vais aller jusqu’au bout dans le dossier de ton gardien. Et crois-moi, Milan va le prendre pour le prêter ensuite dans un club partenaire.
Saint-Etienne n’a pas le choix. L’opportunité de récupérer un gardien comme Ruffier ne se représentera pas de sitôt. Sentant toutefois le dossier fragile, Tessier saute dans sa voiture, direction l’Ile de Ré, où Ruffier est en stage d’avant-saison. Sur place, avec l’accord des dirigeants monégasques, il repart avec son gardien à Saint-Etienne.
Le club de la Principauté accepte l’indemnité de transfert pour un capitaine : 2 M€ tout de suite, plus des bonus, dont un obligatoire, de 400 000 € la saison da’près. Au final, Ruffier coûtera 3,304 M€. Eh échange de Ruffier et sur insistance de ses deux présidents, Saint-Etienne accepte de renouveler le prêt d’Aubameyang.
Enfin stabilisé dans un club, PEA flambe. Dès le 22 décembre 2001, l’ASSE rachète ses deux dernières années de contrat à l’AC Milan pour 1,8 M€. Le 4 juillet 2013, il le revend pour 14 M€ (plus 2 M€ de bonus) au Borussia Dortmund. Les Allemands ont refusé d’accorder un pourcentage sur la future revente d’un joueur qu’ils céderont pour 63,75 M€ à Arsenal le 31 janvier 2018."
Bravo Krasso !
05/03 21:07

Le Mans FC a battu les Caladois 2-0 ce soir en National 1 grâce à Jean-Philippe Krasso. Après avoir délivré sa première passe décisive de la saison à la 72e minute puis mis une tête sur le poteau à la 81e, l'ancien numéro 14 des Verts a enfin ouvert son compteur but sur peno à la 93e minute.
Le Mans reste donc 3e à 11 points du leader bastiais et à 9 points du QRM de Mickaël Nadé, titulaire et victorieux contre Créteil. Sans Lamine Ghezali mais avec Nathan Dekoké, auteur de son 4e pion de la saison, le SC Lyon a été tenu en échec par Saint-Brieuc.
Florentin défie les vilains
05/03 20:28

S'il n'avait pas pu contribuer à l'élimination des Verts le 11 février dernier à Bonal à cause d'une blessure à la cuisse, Florentin Pogba est prêt à affronter les vilains demain soir en banlieue. Avant ce match de Coupe de France, l'ancien défenseur stéphanois s'est confié à L'Est Républicain avant ce match de Coupe de France. Extraits.
"A vrai dire, quand j'étais à Saint-Etienne, il y avait ce fameux derby que tous les supporters attendent. Mais, aujourd’hui, je porte le maillot du FC Sochaux et je suis parti de Saint-Étienne depuis un moment. Alors ça reste un match de football avec l’envie de gagner face à un adversaire de renom, mais sans autre considération ou comparaison. On y va pour chercher la qualification même si on sait que ce sera un match très difficile. On reste sur une bonne dynamique en championnat, la confiance est bien nourrie dans le groupe.
J’ai pu le constater à Saint-Étienne pendant qu’on jouait l’Europa Ligue, ça ne fait que du bien à un footballeur d’enchaîner, surtout quand tu joues contre des équipes comme Lyon. C’est une vraie motivation et une bonne expérience pour le groupe où il y a beaucoup de jeunes. Tout est bon à prendre sur ce match. Marquer mon premier but avec Sochaux ce samedi ? Volontiers ! Je n’ai plus marqué depuis mon départ de Saint-Étienne où j’avais inscrit un but contre Angers sur un corner. Du pied gauche. Un bon match défensif et avec, en plus, le petit but, tu peux rentrer tranquille à la maison, tu dors bien."
L'Ange Vert rend grâce à Dieu
05/03 18:14

Le Quotidien du Sport a publié aujourd'hui une interview de Dominique Rocheteau. Extraits.
"Saint-Etienne me manque, mais en raison de la situation sanitaire, cela fait six mois que je ne suis plus retourné voir un match. Je pensais aller voir Bordeaux – Saint-Etienne notamment, puis que j’habite à une heure de Bordeaux, mais même ça je n’ai pas pu le faire. L'ASSE est un club qui est très important pour moi mais je ne veux pas commenter son actualité. Je mène une vie calme et tranquille. Je sais que c’est difficile à dire en ce moment, mais j’ai une vie heureuse. Mes enfants viennent me voir, je fais beaucoup de vélo…
J’ai décidé de relancer mes stages de football à Royan même si avec la situation sanitaire ce n’est pas évident. Nous avons fait un premier test l’été dernier et cet été nous comptons bien accueillir 400 à 500 stagiaires. C’est important pour moi de transmettre les valeurs qui étaient les miennes pendant ma carrière. Transmettre ma passion. Dans ces stages, il n’y a pas que le terrain… Il y a aussi un côté éducatif. Il y a le travail qui est important, mais il ne faut pas oublier le plaisir, la passion. Durant toute ma carrière, je n’ai pas eu l’impression de faire un métier, mais de m’amuser.
On voit les joueurs embrasser l’écusson du club après un but, mais ils changent de clubs aussi vite quelques mois plus tard. Il n’y a plus cette notion de fidélité… Loïc Perrin a été un des derniers à défendre cette valeur. Pourtant il a été sollicité et il aurait pu partir pour gagner plus d’argent ailleurs, mais il est toujours resté fidèle, au prix de sacrifices financiers. C’est un exemple, mais c’est de plus en plus rare. Dans le foot en général, la valeur de solidarité se perd. A l’époque c’est ce qui nous a permis d’avoir des résultats à Saint-Etienne. Aujourd’hui, c’est un peu chacun pour soi."
Avec Batlles, l'Estac s'éclate et fait le spectacle
05/03 17:18

Alors que l'ASSE de Claude Puel continue de tatonner dans le jeu et n'a pris que 30 points après 28 journées de L1, l'ESTAC de Laurent Batlles en compte 28 de plus en autant de matches disputés en L2. Aussi séduisant qu'efficace, le leader troyen est mis aujourd'hui à l'honneur dans Le Monde. Extraits.
"Leaders de la Ligue 2, les Troyens s’appuient sur l’un des styles de jeu les plus inédits et séduisants dans un football hexagonal réputé timoré pour les innovations tactiques. A 45 ans, Laurent Batlles en est l’instigateur. L’ex-milieu de terrain vit sa première expérience comme entraîneur principal en professionnel, après trois saisons passées à diriger l’équipe réserve de Saint-Étienne.
Il assume une vision précise du jeu qu’il veut développer. À l’image de l’exercice final de la séance du jour : sept minutes durant, une équipe tente de conserver le ballon pendant que l’autre essaie de le récupérer et de marquer le plus vite possible. "La maîtrise technique est cruciale, insiste Laurent Batlles. On l’a vu lorsque le football espagnol écrasait tout. Elle permet de moins perdre le ballon et de prendre un minimum de buts. Mais c’est une possession pour faire mal à l’adversaire."
Inspirée par le 3-4-3, le système théorisé par Johan Cruyff au Barça puis modernisé depuis dix ans par Pep Guardiola, son équipe impose le contrôle du jeu à ses adversaires, accepte parfois le déséquilibre, pour mieux les prendre en défaut. "Dans son système, trois défenseurs jouent très haut sur le terrain, quasiment les pieds sur la ligne médiane. C’est exceptionnel", raconte, admiratif, Jean-Marc Furlan, coach du rival auxerrois.
Formé à Monaco, le milieu de terrain Tristan Dingomé savoure cette singularité. "On est la seule équipe à jouer ainsi en France. Il a fallu s’adapter et on travaille énormément, explique-t-il. Ce n’est pas cliché de dire que le foot français est assez fermé. Accepter le risque pour être en supériorité numérique par rapport à l’adversaire, c’est plus attrayant. Je suis très content d’avoir atterri dans une équipe où le plaisir est une donnée importante". "Alain Perrin et Jean-Marc Furlan avaient des idées et la possibilité de construire, apprécie Laurent Batlles. Ici ou ailleurs, ma façon de voir est la même : pour gagner les matchs, il faut mettre plus de buts que l’adversaire et prendre certains risques."
Recruté comme adjoint en 2019, Damien Ott, grand escogriffe, cheveux et barbe grisonnants, détonne autant par son allure que par son parcours, qui l’a vu écumer les clubs alsaciens du championnat de France amateur. « J’ai dix ans de plus que Laurent, entre mes références d’entraîneur et les siennes, il y a une nette évolution, livretil. On m’a appris comment organiser une équipe pour bien défendre. Grâce à lui, j’apprends comment organiser une équipe pour bien attaquer. » Ott est ébahi par la maestria de son cadet : « Il a une vision globale de l’échiquier et sait où placer ses pions. Chaque pièce doit être placée là où elle répond le mieux. Si tu mets une tour en bas à gauche, elle ne sert à rien. Dans un endroit stratégique, elle pourra te donner plein de choses. »
Un épisode symbolise l’audace prônée par le technicien. Le 24 octobre2020, contre Valenciennes, un défenseur troyen est expulsé dès la 3e minute. Cinq minutes plus tard, Troyes encaisse un but. Au lieu de sortir un attaquant au profit d’un défenseur de plus, Batlles décide de rester à trois joueurs derrière. Tristan Dingomé raconte : « Le message était clair. En jouant avec un défenseur de moins, il montrait sa confiance en nous. C’était mon premier match sous ses ordres. Ça a été un petit choc positif. » En 2019, embarqué, de SaintEtienne, dans les valises de son coach, Dylan Chambost a eu une impression de déjà vu, le souvenir d’un match disputé avec la réserve stéphanoise. « On avait aussi subi un carton rouge, on était menés au score et le coachavait fait la même chose. On a continué le jeu offensif et ça a payé. »
Bien placé pour la montée, Troyes espère s’installer dans l’élite après une décennie dans l’ascenseur entre Ligue 2 et Ligue 1. Pour cela, faudra-t-il que son entraîneur laisse de côté certains de ses principes ? « Que je gagne ou que je perde, même s’il y a toujours des ajustements et une remise en question permanente, je ne changerai pas ma façon de voir le football », prévient Batlles. Batlles voit dans l’épanouissement de ses joueurs la clé de la réussite. « Quand un coach m’ordonnait de prendre untel au marquage individuel pendant 90 minutes, je ne prenais pas de plaisir, avoue-t-il. Si, en plus du contexte sanitaire, on brime nos joueurs sur le terrain, c’est dur. Je veux qu’ils prennent du plaisir dans leur métier. »"
Allée commente son triplé
05/03 10:42

Faisant partie des nombreux flops passés par l'équipe réserve de l'ASSE (1 seul but marqué en 12 matches de N3 sous le maillot vert en 2016-2017), le milieu offensif briochin Ahmad Allée (24 ans) revient aujourd'hui dans Le Télégramme sur le triplé qu'il a réalisé lors de la dernière journée de National 1 contre Bastia-Borgo.
"Ça ne m’était pas arrivé depuis les poussins. En tout cas, c’est la première fois en football à onze ! Quand j’étais au Stade Rennais, je frappais enroulé. Depuis, je frappe du plat du pied, en bloquant ma cheville au dernier moment. Un peu comme le font Gareth Bale et David Luiz. Je n’ai pas lâché. En début de saison, j’étais avec l'équipe B. Mais même les autres milieux de terrain m’ont encouragé. Je suis chez moi, je me sens bien ici. Si je ne suis pas devenu pro, c’est que je restais trop sur mes acquis. Aujourd’hui, je me dis que j’ai de la chance d’avoir signé au Stade Briochin. Tout a changé pour moi."
Romeyer fâché avec Galtier
05/03 10:15

Dans son bouquin "Derrière la porte verte" paru hier aux éditions Solar, Bernard Lions explique pourquoi Roro et Galette ne s'adressent plus la parole. Extraits.
"Le 22 mars 2017, Galtier annonce son départ à ses deux présidents.
Il le confirme à Romeyer le 9 mai.
- Nom de Dieu ! Il te reste un an de contrat. Tu veux partir ? Eh bien, pars ! On s’est bien entendus. Tu as fait du bon boulot. À la fin de la saison, on se serrera la main, je te dirai bonne chance et puis voilà.
- Vous me devez un an.
- Tu rigoles ? C’est toi qui nous doit un an de contrat !
- Je vais aller me faire opérer de la hanche après la fin de saison. Je vais revenir et on va s’engueuler. C’est ce que vous voulez ?
- Tu n’auras rien ! Tu m’as bien entendu ?
La rupture entre Romeyer et Galtier est consommée. Galtier scelle la séparation à l’amiable avec Caïazzo en présence de Rocheteau. Galtier renonce à la moitié de ses salaires restant dus et l’ASSE lui règle l’autre moitié, soit 750 000 €. Il est précisé que cette somme lui sera versée en trois paiements : à son départ, en septembre-octobre et en janvier 2018.
- Imagine que tu retrouves un club en août lui glisse Caïazzo dans la conversation
- Vous imaginez, Président, que dans ce cas, je vais demander les autres versements ? Je ne suis pas un homme d’argent.
(…)
Caïazzo et Rocheteau peuvent le croire sur parole quand il leur a assuré : « Si je trouve un club rapidement, je saurai quoi faire de la troisième échéance. »
(…)
A l’heure où arrive la troisième et dernière traite, Galtier a retrouvé un club. Romeyer s’estime quitte. Ressortant la convention de séparation à l’amiable de son tiroir, il prend un stylo et annote dans la marge à l’encre verte « sauf si dans un nouveau club. » Et sans plus de façon, l’envoie à Galtier. Il s’agit bien sûr d’un faux.
Mais le nouvel entraîneur de Lille ne se laisse pas faire.
- Je n’ai jamais dit que je renoncerais au 3e versement si je retrouvais un club avant le 1er janvier. J’avais dit que si je retrouvais un club rapidement, je saurais quoi faire de la 3e échéance. Je l’ai dit à Bernard et en présence de Dominique. Il doit y avoir un malentendu sur le mot « rapidement ». Je suis resté plus de 6 mois sans club.
- Je ne te payerai pas, tu entends ? Tu as bien compris ce que je te dis ?
- J’aurais pu vous en faire cadeau. Mais avec ce que vous avez dit sur moi depuis que je suis parti, il n’en est pas question
- T’es un sac à merde ! Un trou du cul !
Caïazzo se montre plus réceptif. Deux mois plus tôt, il a convié les époux Galtier dans sa villa à Mougins, non loin de Cannes. Oscar Garcia venant de claquer la porte, Caïazzo a passé la soirée à tenter de convaincre Galtier de revenir à Saint-Etienne. Il lui a même proposé un poste élargi de manager général. Galtier n’a pas cédé comme il ne cédera pas sur cette troisième traite. Caïazzo comprend et en février l’ASSE la verse. Cette histoire a laissé des traces, Galtier et Romeyer ne s’adressent plus la parole."
L'ASSE, numéro 2 en Europe !
05/03 09:17

Si l'ASSE se traîne à une désolante 16e place au classement de la L1, les Verts occupent actuellement la deuxième position en Europe en ce qui concerne le temps de jeu octroyé aux U19 dans l'élite cette saison.
Comme le souligne la version autrichienne du site Transfermarkt, Sainté (3 177 minutes) n'est devancé que par le Stade Rennais (3 788 minutes), Anderlecht (3 123 minutes) complétant le podium.
ASSE droit au but
05/03 09:08
La dernière lettre hebdomadaire du CIES illustre le nombre de passes vers l'arrière. En Ligue 1, c'est l'ASSE qui possède le jeu le plus vertical avec seulement 32,5% de passes vers l'arrière (146 en 26 matchs) à égalité avec le FC Nantes. Le PSG et Nice sont les équipes qui reviennent le plus souvent vers l'arrière dans notre championnat.
Diony était enfin d'attaque
05/03 08:51

Loïs Diony, que les Verts retrouveront dans 8 jours à Angers, s'est distingué en attaquant l'ASSE, comme le révèle Bernard Lions dans son bouquin "Derrière la porte verte" paru hier aux éditions Solar.
"Il faut que chaque joueur donne individuellement son accord pour autoriser le club à fractionner en plein confinement le salaire d’avril 2020 en trois traites, la dernière versée fin juin. Laissé pour compte tout au long de la saison, Léo Lacroix refuse. Histoire de l’amadouer, Jacky Bonnevay lui propose d’intercéder en sa faveur auprès de l’AJA. L’international suisse refuse d’aller jouer en L2 et veut l’intégralité de sa paye d’avril tout de suite. L’ASSE n’a pas d’autre choix que de le lui verser.
D’autres joueurs, parmi les plus gros salaires et en froid avec Puel, hésitent encore. Jacky Bonnevay les appelle personnellement, téléphonent à leurs agents. Son entregent porte ses fruits. Finalement, tous les joueurs acceptent, plus ou moins de bon cœur, de différer le paiement de l’intégralité de leur salaire. Tous sauf un second joueur : Loïs Diony. Thuilot a pourtant indiqué le que le nom des joueurs qui refuseraient pourrait fuiter dans les médias.
Diony a bien dit oui, mais seulement de façon orale et par l’intermédiaire de M’Vila. Le problème, c’est que le joueur, qui a sans cesse besoin d’argent, n’a toujours pas envoyé son accord écrit. Lassé, Thuilot passe en force et considère que l’accord verbal du joueur lui suffit. Diony saisit son avocat. « Il nous attaque ? C’est honteux ! » s’étrangle Romeyer. Pour rien. Le temps que l’ASSE lui réponde, il est déjà fin juin."
Les Vertes ne veulent pas d'une saison blanche
05/03 07:54

Le Ministère des Sports a officialisé hier sa décision d'arrêter à nouveau les championnats de National 2 et de D2 Féminine qui avaient pourtant été autorisés à reprendre il y a quinze jours.
Président de l’association ASSE qui chapeaute les Amazones, Jean-Marc Barsotti caresse dans Le Progrès l'espoir que ses protégées puissent reprendre.
"Je veux croire que la Fédération discute d’un autre protocole avec le gouvernement. Même si l’on reprend seulement début mai, il y a la possibilité de finir la phase aller pour déterminer les montées et les descentes. Parce que l’on n’accepte pas un arrêt définitif. Pour l’heure, nous continuons à nous entraîner, nous verrons si la dérogation horaire est maintenue. Je ne veux pas entendre parler d’une saison blanche. Si dans un mois cela va mieux, qu’est-ce qui empêcherait une reprise ? Il reste cinq matches pour la phase aller. À partir de là, la Fédération peut faire un classement."
Guillou tacle les Verts (12)
05/03 00:28

Dans la dernière édition du Progrès, Patrick Guillou se paye une nouvelle fois Claude Puel. Extraits.
"Le jeune coach lensois a donné une leçon à notre vénérable technicien stéphanois. Il a ouvert le bal Haize. Il a fait du mal Haize. Lens a été supérieur dans tous les domaines. Dans le jeu et l’efficience. Dans la cohésion et la cohérence du groupe. Dans l’audace et les mouvements perpétuels. Dans l’intensité des courses et l’activité. Dans l’altruisme et la maîtrise. Ce succès lensois ne souffre d’aucune contestation. Que c’est beau une équipe qui joue.
Tu te trompes, Robert Beric, tu te trompes. L’ASSE n’est pas une dictature. D’ailleurs, la communication n’est ni filtrée ni verrouillée. Aucun coup de fil pour écrire autrement. Tu te trompes, Robert. L’ASSE est une belle et grande famille. Tout le monde sera prolongé. Les anciens et tous les éducateurs du club. Tu te trompes, Robert ! Tous les pouvoirs ne sont pas concentrés que dans une seule main. T’as trop musclé ton jeu, Robert."
Quand Nanard s'adressait à Oscar
04/03 23:55

Dans son livre "Derrière la porte verte" paru aujourd'hui aux éditions Solar, Bernard Lions revient sur le court passage d'Oscar Garcia à l'ASSE. Extraits.
"Romeyer aurait préféré Fabio Celestini. À 50 000 € brut mensuel, le Suisse du FC Lausanne était moins cher. Mais Caïazzo voulait un entraineur « Rolls Royce » pour succéder à Galtier, genre Claudio Ranieri, avec lequel les deux présidents ont déjeuné à l’hôtel Riviera de Beaulieu-sur-Mer. Mais l’ASSE ne pouvait pas lui offrir 3 M€ net par an. Oscar Garcia incarne un consensus mou entre les présidents.
L’ASSE publie sur la page d’accueil de son site Internet : "Oscar Garcia, made in Barça." Philippe Lyonnet, le directeur de communication, le prévient : "L’AS Saint-Etienne est un club différent". Le nouvel arrivé ne tarde pas à s’en rendre compte quand Caïazzo lui lance : "Benvenuto, comme on dit en catalan." Sauf que c’est de l’italien (en catalan, bienvenue se dit "benvinguda"). Puis quand il lui envoie un texto : "Primero, viva Cataluna ! Segundo, à chaque fois qu’il y a eu Pajot, Pogba et Roux dans l’équipe, on n’a jamais gagné." Oscar Garcia est perplexe : "C’est quoi, ce club de fou ?"
Sa première idée est de faire Jonathan Bamba son numéro 9. Mais il apprend que le club lui a pris un rendez-vous avec un autre attaquant. Il file à Lyon pour une entrevue secrète, au Sofitel Bellecour, où il rencontre Loïs Diony et ses deux agents. Diony signe pour quatre ans. Quand Oscar Gracia croise dans les bureaux Hervé Revelli, il l’apostrophe : "Tu ne veux pas rechausser les crampons ? Je n’ai pas de buteur."
Oscar Garcia a compris qu’il vient de débarquer dans un club fracturé, miné par des rivalités internes. Notamment le secteur technique qui est fragmenté entre les intimes de Romeyer (Thierry Cotte, Julien Sablé) et les proches de Galtier (César Arghirudis, Fabrice Grange). A défaut d’être secondé par Vincent Hognon (Romeyer refuse de lui payer un salaire d’adjoint malgré son DEPF), il hérite d’Alain Rivera et Baptiste Girard.
Catalan par sa grand-mère et membre du service de communication, ce dernier est moins cher qu’un interprète. Pendant une séance vidéo avant la venue de Rennes, Grange, pro-Galtier, conteste la traduction de Girard, devenu pro-Oscar. Les deux hommes sont à deux doigts d’en venir aux mains. Malgré l’intervention de Rocheteau, Girard, qui est aussi le neveu et filleul de Michel Saez, claque la porte avant de revenir."