"Auteur d’une belle prestation avec la Mauritanie en Coupe d’Afrique des Nations des moins de 20 ans, le jeune milieu de terrain de l’ASAC Concorde Oumar M'Bareck (18 ans) est dans le viseur de l’AS Saint-Etienne" rapporte aujourd'hui le site Africa Foot United. "Des sources bien renseignées indiquent que les Verts seraient entrés en contact avec le club mauritanien pour le transfert du joueur."

 

Comme l'atteste cet extrait d'un article paru aujourd'hui dans La Provence, l'ASSE n'est pas le seul club à licencier des salariés pour faute grave.

"Recruteur-superviseur à l'OM depuis neuf ans, Michel Flos vient d’être licencié pour faute grave. "Il était devenu incompétent depuis quatre mois, avec des actes d’insubordination répétés, explique son avocat, Me Didier Lacombe. Il n’aurait pas dit bonjour à David Friio [responsable de la cellule de recrutement de l'OM depuis septembre dernier, ndp2]. Vu son passé, c’est injurieux de le traiter ainsi. S’il y en a bien un qui respecte l’institution OM, c’est lui. Il a connu toutes les directions des dernières années et jamais il ne lui a été adressé le moindre reproche." Michel Flos conteste ce licenciement et le conseil des prud’hommes de Marseille a d’ores et déjà été saisi."

Pour rappel, David Friio a mis l'ASSE aux prud'hommes après trois ans passés à la cellule de recrutement des Verts. Quant à Didier Lacombe, c'est un autre ancien de la maison verte. Ex-directeur juridique de l'ASSE (de juillet 1998 à février 2011), il avait été condamné en octobre 2014 par le tribunal correctionnel de Lyon pour avoir piraté en 2011 les boites mails de plusieurs responsables du club (dont Nanard, Roro et Galette).

 

Battu à Nîmes sur un penalty discutable concédé à la 87e minute, le FC Lorient est à nouveau dans la zone rouge avant d'accueillir les Verts ce dimanche lors de la 27e journée. Christophe Pélissier évoque cette rencontre dans la dernière édition du Télégramme.

"S’il y avait une équipe qui devait gagner aux Costières, c’est bien nous. Il y a beaucoup de frustration. La réussite nous a quittés. J’avais dit aux joueurs qu’il fallait être vigilant, car c’était un match fermé. Il y a des choses qui m’interpellent sur l’interprétation de la VAR. Elle n’est d’ailleurs jamais trop de notre côté. Il faut avancer, il reste douze matchs. Il va falloir vite rebondir. On n’est pas du tout décroché, loin de là. On va essayer de prendre des points contre Saint-Etienne, que je ne considère pas comme un concurrent direct."

Selon Fabien Torre, l'ASSE (30 points) a en effet 95% de chance de ne pas finir dans les trois derniers (1% d'être relégable et 4% d'être barragiste) contre 38% pour le FC Lorient (23 points), désormais avant-dernier (1 point derrière les Crocodiles et devancé par les Canaris à la différence de buts).

 

Dans la dernière édition du Progrès, Claude Puel explique une nouvelle fois son travail avec les jeunes.

"Avant de les faire progresser, l’objectif est de voir où ils en sont au niveau de la mentalité : s’ils sont de bons professionnels, s’il y a une remise en question, une écoute… C’est important de travailler le professionnalisme, les horaires, l’entraînement invisible, la préparation, la régularité des entraînements. Quand on met un jeune sur le terrain, c’est un coup oui, un coup non. Ça peut coûter des buts, ça peut être très performant avec la fraîcheur et un autre coup être insuffisant. Mais il ne faut pas perdre de vue où ils en sont, toujours avec des corrections, du travail vidéo, des séquences individuelles. Il faut les nourrir et leur donner un vécu pour qu’ils progressent."

Jessy Moulin s'est confié à France Bleu ce mercredi. Extraits.

"Est-ce que je joue l'esprit plus libre depuis le départ de Stéphane Ruffier ? Oui et non. Je savais que j’allais être comparé, c’est normal. Je pense qu’on m’a un peu fait le procès de Stéphane Ruffier alors que moi j’ai juste continué à travailler. Moais je vois plus le fait d’une coïncidence. Le fait de faire des clean sheets, c’est plus dû à l’équipe et au chemin qu’on est en train de prendre en ce début d’année. On a pris un peu d’air au niveau points.

Bien évidemment il y a de la sérénité quand on fait une bonne série mais on n’est jamais à l’abri d’un coup de pied arrêté comme contre Reims ou d’une contre-attaque. Il ne faut pas se relâcher. Plus ça va aller, plus les points vont être précieux. Les équipes vont s’arracher, jouer leur va-tout. La MLS, ça me fait rêver. C’est le rêve américain. Ça commence à être un championnat incroyable. Ça reste un rêve, Saint-Etienne c’est quand même ma ville et mes couleurs."

Ce week end, Josuha Guilavogui a joué le dernier quart d’heure de la nouvelle victoire de Wolfsbourg, 3-0 à Bielfeld. Si Wolfsbourg réalise une superbe saison, avec une 3ème place synonyme de Ligue des Champions, la situation de son capitaine est plus mitigée.
Ainsi, après sa blessure de l’automne, le Guil a perdu sa place de titulaire, et s’il a joué 13 matchs cette saison, il n’en a entamé que 6 dont un seul en 2021 (le 16 janvier pour le nul contre Leipzig, 2-2).
Pour le chouchou du public, qui joue sa 7ème saison en Basse Saxe, cette situation interpelle au point que son coach, Glasner, a dû s’expliquer la semaine dernière : "Josh va très bien et je suis heureux d’avoir un tel capitaine. Il y a des joueurs qui ont déjà bien joué pour nous mais qui sont sur le banc en ce moment. J'ai également parlé ouvertement avec Josh. Il est important d'être honnête les uns avec les autres. C'est super sa présence sur le banc et dans le vestiaire. Je suis content d'avoir un tel capitaine. Il est et restera notre capitaine et il est très important."

L'ASSE avait refusé de verser une commision à un agent dans le cadre du transfert d'Aubame à Dortmund en prétextant que le mandat avait été donné par un mail et non par écrit. Comme le rapporte aujourd'hui Eurojuris, la Cour de Cassation a condamné le club à verser l'argent dans un arrêt du 7 octobre 2020 qui a mis fin à un long combat judiciaire.

Ancien milieu de terrain des Verts et des Aiglons, Fabrice Mège commente dans Nice-Matin la mauvaise situation du Gym, classé actuellement 16e avec un point de moins que Sainté et six de plus que le barragiste lorientais qui joue ce soir à Nîmes.

"On a déjà vu des belles équipes avec de grosses ambitions descendre. Alors, pourquoi pas Nice ? Quand la menace plane et que tu perds à la maison contre Metz, c'est qu'il y a un souci. Moi, quand je regarde Nice, je ne vois pas une équipe. Je vois des mecs posés les uns à côté des autres. Je sens ni solidarité, ni force collective. Comme si la mayonnaise n'avait jamais pris.

A qui la faute ? D'abord au recrutement. Un exemple : tu as Dolberg, tu prends Gouiri. Ce sont les mêmes. Quand ils sont là tous les deux, Gouiri passe sur le côté. Ce n'est pas son poste. Lui aussi est un axial. Aujourd'hui le club a les moyens et il est moins efficace qu'à l'époque du système D. Nice a grandi mais Nice a le vertige.

Il fallait laisser Patrick Vieira finir la saison. Maintenant Ursea doit s'appuyer sur une équipe type, sur un système solide et immuable jusqu'à la fin. Ce n'est plus le moment de faire des essais ou de lancer des joueurs."

 

Ancien attaquant des Crocodiles et des Merlus qui s'affrontent ce mercredi à 19h00 aux Costières, Robert Malm s'est confié à Ouest-France.

"Nîmes possède l’un des cinq meilleurs publics de France. On pense spontanément à Lens, Saint-Etienne, Marseille ou Strasbourg, mais les Costières ont quelque chose de vraiment particulier, un peu comme Furiani ou Francis-Le Blé, où toute la foule participe bruyamment. Cela donne un côté petite cocotte-minute qui peut vraiment influer sur le scénario d’un match, voire les décisions arbitrales.  

Dans la ville, il y a les férias, les arènes et le stade des Costières, où il y a clairement un côté corrida. C’est le même public, chaud, passionné. On va aux arènes, puis on va au stade. Comme face au taureau, les olé retentissent rapidement. Il y a un côté guet-apens, même si c’était encore plus vrai à Jean-Bouin, l’ancienne enceinte. Quand les Costières sont pleines à craquer, tu sens la pression, tout se passe à 200 %."

Alors que le Nîmes Olympique avait le meilleur ratio de points pris à domicile la saison dernière (74%, 20 points sur 27), le club gardois n'a engrangé que 7 points à la maison cette saison. Pour rappel, les Verts se rendront aux Costières à Pâques lors de la 31e journée.

"Ceux qui ont trouvé une qualification européenne ou un maintien dans une pochette surprise ont été bénéficiaires de l'arrêt du championnat la saison dernière mais depuis, pour la majorité, tout va mal pour eux" déclare Jean-Michel Aulas dans la dernière édition de la Pravda. Manifestement, le président des vilains n'est pas mécontent de voir Sainté, Nîmes, Reims et Nice jouer le maintien pendant que son club se bat pour le titre avec le LOSC, le QSG et Monaco...

Titulaire lors de ses deux premiers matches avec Le Mans (défaite à Bastia et nul contre contre Borgo), Jean-Philippe Krasso était remplaçant ce soir contre Boulogne (victoire 3-0), Didier Ollé-Nicolle ayant titularisé en attaque le vétéran roannais Ghislain Gimbert (35 ans) et deux jeunes joueurs de 20 ans : Billal Brahimi (prêté par Reims) et Félix Tomi.

Entré en jeu au poste d'ailer droit à la 80e minute alors que le score était déjà acquis, l'ancien numéro 14 de l'ASSE espère retrouver une place de titulaire samedi prochain contre le Football Bourg-en-Bresse Péronnas 01 d'Anthony Maisonnial et Benjamin Corgnet, qui ne comptent plus qu'un point sur les antépénultièmes banlieusards.

Sans Lamine Ghezali mais avec Nathan Dekoké, auteur du premier but de la victoire sur un exploit personnel, le SC Lyon s'est en effet imposé à Duvauchelle face à Karim Chergui, titularisé avant-centre (!). Grâce à un impérial Mickaël Nadé victorieux 1-0 à Sète, QRM a consolidé sa deuxième place (8 points d'avance sur Le Mans).

S'étant blessé à la hanche avant-hier contre les Dogues, Jérémy Morel (titulaire 23 fois cette saison en L1) a rejoint à l'infirmerie trois autres défenseurs centraux lorientais (Thomas Fontaine, Tiago Ilori et Matthieu Saunier).

Très incertain pour la réception de Sainté programmée ce dimanche après-midi, l'international malgache est d'ores et déjà forfait pour le match que les Merlus joueront demain à Nîmes, comme l'a déploré aujourd'hui Christophe Pélissier en conférence de presse. "C'est un coup dur pour nous. On a besoin de joueurs exprimentés comme lui pour une rencontre importante comme celle-ci."

Aux Costières, les Lorientais seront également privés de leur milieu de terrain Trevoh Chalobah (suspendu).

Parti libre à Angers l'été dernier, Diony a vite été intégré au groupe avant de profiter de la blessure de Bahoken pour s'installer comme titulaire à la pointe de l'attaque angevine.
Ainsi, 8 de ses 12 titularisations datent de janvier et février, mais il n'en a pas vraiment profité, en claquant un seul pion sur cette période, le 31 janvier contre Nîmes.
Ses stats témoignent en fait d'une parfaite régularité par rapport à sa période verte. En effet il compte actuellement 3 buts avec Angers (soit un ratio buts/titularisations de 25%)
Si on compare avec ses deux dernières saisons vertes, on remarque qu'il avait marqué 2 buts en 8 titularisations (soit un ratio de 25%) la saison dernière et 5 buts en 19 titularisations (26%) lors de la saison 2018/19 ! Espérons qu'il ne se réveille pas le 13 mars prochain lors de la réception des Verts !

En 2012, Loulou Nicollin nous avait ouvert les portes de son musée privée pour nous montrer son impressionnante collection de maillots verts. Dans la dernière édition du Midi Libre, son fils Laurent indique que le public pourra les voir en 2024 ou en 2025 dans un musée intégré au nouveau stade du MHSC qui sera implanté à Pérols (où habite un certain Robert Nouzaret).

"A la base, tous les maillots que mon père prenait, c’était pour mon frère et pour moi. Les premiers, c’étaient les maillots de Saint-Etienne en Coupe de France. Mon père récupérait des maillots de partout. Le maillot de Pelé, c’est Michel Platini qui le lui a donné. Ils étaient proches.

Un jour, quand l’équipe de France de Jacques Santini était venue en stage à La Grande-Motte, les Bleus étaient venus manger au Mas Saint-Gabriel. Mon père leur a fait visiter son musée. Là, les joueurs ont compris. "Bon, ça va. Il nous casse les couilles pour récupérer les maillots mais maintenant on comprend."

Que ce soit Zidane ou autre, tous avaient un profond respect. Tous sont restés sur le cul. Parce que le maillot, il est encadré, mis en valeur et pas comme certains qui le récupèrent pour le vendre. On a la chance d’avoir des choses fabuleuses laissées par mon père. On profite de faire le nouveau stade Louis-Nicollin pour englober un musée où on pourra mettre sa collection en 2024 ou en 2025."

S'il est régulièrement dans le groupe d'une très décevante équipe de Guingamp (17ème de Ligue 2), Paul Georges Ntep se contente de courtes apparitions depuis le début de saison.
Aucune titularisation en championnat, huit entrées en cours de jeu pour zéro but, le bilan est plus que famélique et avait été souligné de façon cinglante par Bazdarevic, l'ex-coach breton limogé le 1er février : "Je respecte les garçons qui composent l’effectif de Guingamp. Mais si je demande au coach du FC Sochaux quel joueur il veut prendre, il n’en prendra pas beaucoup. Sorbon a 38 ans, Ntep ne joue pas depuis trois ans… Ce sont des bons garçons, mais je pense que pour la Ligue 2, il faut autre chose. Il faut des garçons avec de l’ambition, qui ont envie de participer à un projet, comme jouer la montée ou le maintien."
Et puis hier, soudain, on a cru à une résurrection du côté du Roudourou. Guingamp était mené 2-0 par Caen, lorsque Frédéric Bompard décide d'un triple changement à l'heure de jeu. Ntep rentre et enfin Ntep brille ! Dès la 67ème, il adresse depuis son aile droite, selon le Télégramme, un centre parfait pour Pierrot, autre remplaçant du soir qui redonne l'espoir (1-2). 4 minutes plus tard Guingamp égalise.

Hélas, les vieux démons resurgissent, Ntep doit quitter les siens, blessé à la 79ème. La gravité de sa blessure n'est pas connue, mais pour la 1ère fois peut-être les supporters de l'EAG souhaitent qu'il soit vite de retour.

 

"Karl-Heinz Rummenigge, était si stressé avant sa première finale de Coupe d'Europe à Glasgow contre l'AS Saint-Étienne en 1976 qu'il ne voulait pas sortir des toilettes. Pour le faire jouer, on a donné à la jeune star de Lippstadt deux ou trois verres de cognac" a rappelé aujourd'hui la télévision allemande NTV. "Le fait est que cela a aidé ! Rummenigge accourut, ressentit l'effet vitalisant de la boisson alcoolisée et le Bayern remporta le trophée après un but de Roth."

L'ancien ailier stéphanois Eric Bellus (60 ans), qui s'était longuement confié à nous il y a deux mois, évoque à nouveau ses vertes années et sa reconversion dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"La grosse difficulté c’est de gérer l’après football. Dans le milieu on appelle ça la petite mort. J’ai appris le métier de lotisseur pendant dix ans dans le Roannais. J'ai fait différents projets dans l’immobilier à Montpellier. La remise en cause quotidienne, la constance dans l’effort, c’est le sport qui me l’a amené.

Mon objectif est de créer une association pour aider les gens en difficulté. La solidarité c’est essentiel. Seul, on n’est rien.  Cette solidarité on la retrouve à l’ASSE avec le peuple vert prêt à se soulever pour donner une force supplémentaire à son équipe. L’ASSE avec ses valeurs, c’était le bon club pour moi.

Le titre de champion de France en 1981 reste un moment fort. Quand vous avez 20 ans et que vous avez votre premier titre, vous pensez que ça va s’enchaîner. Mais après la caisse noire, le club s’est un peu délité. Je suis resté et je n’ai aucun regret. Je me suis construit humainement à Saint-Étienne."

Assistée de Bruno Coué et Dominique Julien à la vidéo, Stéphanie Frappart sera au sifflet ce dimanche à 15h00 au Moustoir pour le match qui opposera les Merlus aux Verts lors de la 27e journée de Ligue 1.

La native du Val-d'Oise, qui avait officié lors de la finale remportée aux tirs au but par les Amazones contre les Louloutes de Montpellier en 2011, a déjà dirigé trois matches de l'équipe masculine professionnelle de l'ASSE.

Le 6 janvier 2019, les Verts avaient écrasé 6-0 l'Olympique de Strasbourg (R2) à la Meinau en 32e de finale de Coupe de France. Onze mois plus tard, ils s'étaient inclinés 3-1 à Reims malgré le but égalisateur de Romain Hamouma.

Cette saison, c'est elle qui officiait quand Sainté s'était imposé 2-1 à Bordeaux grâce à Arnaud Nordin et Yvan Neyou. Usés par les Dogues trois jours plus tôt, les Girondins avaient cédé face à des Stéphanois qui avaient profité de leurs deux jours de récupération en plus pour mettre fin à onze matches d'insuccès.

Nul doute que les Verts compteront encore sur leur fraîcheur pour s'imposer chez des Merlus qui risquent de laisser des écailles ce mercredi chez des Crocodiles ayant retrouvé du mordant ! On aura noté par ailleurs que Stéphanie Frappart a arbitré un match de Lorient cette saison. Les Morbihannais s'étaient inclinés 2-0 au Moustoir face aux Canaris.

Tous les signaux sont au vert pour que Sainté gagne chez Papy !

 

France Football à paraître ce mardi met à l'honneur 10 fratries en Bleu. La plus célèbre est bien sûr très verte !

"Assurément les plus connus de cette catégorie. Dans les années 1970, les Revelli figuraient parmi les attaquants les plus redoutables du Championnat de France, dont Hervé est le troisième meilleur buteur de tous les temps (216 buts, 115 de mieux que Patrick). Avec Saint-Étienne, au-delà de la trop fameuse finale de Coupe des clubs champions de 1976 perdue face au Bayern (1-0), les compères ont compilé les titres (7 pour Hervé, 4 pour Patrick) avant de se séparer. Patrick, dit «le Gaulois» en raison de ses moustaches, renouera ensuite avec les épopées européennes à Sochaux (demi-finale de C3 en 1981). Mais c’est Hervé qui a laissé une trace plus profonde en bleu, avec 15 buts en 30 sélections (0 en 5 capes pour Patrick)."

 

Coulant des jours heureux en Charente-Maritime aux côtés de son épouse Laurence et de ses chevaux bien loin de Nanard et Roro, l'Ange Vert s'est confié à Sud-Ouest.

"Mes partenaires préférés ? Michel Platini et Alain Giresse. J’adorais jouer avec eux. Je savais que quand je faisais un appel, j’aurais le ballon dans les pieds ! La connexion était bonne. J’ai aussi beaucoup aimé évoluer avec Safet Susic, au PSG. Mon adversaire le plus impressionnant ? Maradona bien sûr, j’ai joué contre lui en amical au Parc. Mais mon idole de jeunesse, c’était Johan Cruyff. J’aimais beaucoup Georges Best aussi que j’ai vu avec Manchester United lors d’un tournoi à Coventry que l’on disputait avec Saint-Etienne. Aujourd’hui ? Messi, et c’est tout (rire). Ce que j’aime chez lui, c’est qu’on sent que pour lui, le foot reste un jeu.

Le jour où je me suis senti le plus fort ? Le Mondial 1982. J’ai eu beaucoup de plaisir à jouer dans cette équipe. Platini, Giresse, Tigana, Genghini. C’est l’année où on aurait pu gagner la Coupe du monde. Ce qui m’a un peu toujours frustré, c’est qu’à chaque fois que j’étais au top, arrivaient les blessures. En 1982, je me blesse au genou en fin de match en marquant un but contre l’Irlande du Nord, je joue un peu diminué contre l’Allemagne. En 1986, pareil, en fin du quart de finale contre le Brésil et je suis forfait en demie contre l’Allemagne. Et la finale de la Coupe d’Europe 1976, je n'ai pu jouer que les dernière minutes. Sur le moment, t’as 20 ans, tu te dis qu’il y aura d’autres finales et en fait, non."

Dans la dernière édition du quotidien Ouest-France, le président rennais Nicolas Holveck évoque la défaite concédée à domicile par son club il y a huit jours contre Sainté.

"Après une prestation aussi catastrophique que celle qu'on a faite contre les Verts, je n’étais pas satisfait. Autant j’étais en colère après le non-match face à Saint-Etienne, autant je ne peux pas être en colère après les joueurs suite à la défaite à Montpellier. Il y a eu beaucoup de signes de prise de conscience dans la semaine. Les séances étaient différentes. Avant le match, on a vu beaucoup de signes différents sur l’échauffement et dans le vestiaire. Il faut être lucide, le cycle est très mauvais. Après un cycle comme ça, c’est encore un miracle d’être à la lutte pour l'Europe. On va donner toute l’énergie possible pour atteindre atteindre l’objectif qui est de finir 5e."

 

Comme le souligne Ouest-France, l'ASSE fait partie des clubs qui sous-performent cette saison en L1.

Avec le 8e budget de l'élite (95 M€), les Verts pointent actuellement à une médiocre 14e place. Avec un budget plus de deux fois inférieur (46 M€), les promus lensois occupent présentement une 5e place européenne avec 10 points d'avance sur Sainté.

Le classement des budgets

1- QSG 540 M€
2- Vilains 300 M€
3- Marseille 250 M
4- Monaco 215 M€
5- Lille 147 M€
6- Nice 130 M€
7- Rennes 100 M€
8- Saint-Etienne 95 M€
9- Bordeaux, Nantes 75 M€
11- Reims 70 M€
12- Metz 60 M€
13- Montpellier 54 M€
14- Strasbourg 50 M€
15- Dijon 49 M€
16- Lens 46 M€
17- Angers, Brest, Lorient : 45 M€
20- Nîmes : 40 M€

Le classsement de la L1

1- Lille : 58 points
2- Vilains : 55
3- QSG : 54
4- Monaco : 52
5- Lens : 40
6- Metz : 38
7- Rennes : 38
8- Marseille : 38
9- Montpellier : 38
10- Angers : 35
11- Bordeaux : 33
12- Brest : 31
13- Reims : 30
14- Saint-Etienne : 30
15- Strasbourg : 29
16- Nice : 29
17- Nantes : 23
18- Lorient : 23
19- Nîmes : 21
20- Dijon : 15

 

"Je voudrais jouer pour le Real Madrid, je suis fan de ce club, ce serait un rêve" avait déclaré Miguel Trauco le 2 avril dernier sur la chaîne de télévision espagnole Movistar Deportes. Actuellement sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2022, le latéral gauche de 28 ans a réitéré son souhait de jouer en Liga hier lors d'une interview accordée à ESPN relayée par le quotidien péruvien Libero.

"Je me sens plus calme cette saison car j'ai davantage de temps de jeu. Dieu merci, c'est gratifiant d'avoir cette continuité en club qui me permet de poursuivre en sélection nationale. L'été dernier, j'étais sur le point de signer à l'Olympiakos mais le championnat en Grèce n'est pas aussi fort qu'en France. J'ai fait le bon choix en restant à Saint-Etienne, je me suis battu pour regagner ma place et j'enchaîne les matches. Je suis sous contrat, je ne suis pas pressé de partir, je profite au maximum de mon séjour en France. J'aimerais jouer dans le championnat espagnol. Renato Tapia [son coéquipier en sélection péruvienne, milieu de terrain de Celta Vigo, ndp2] le fait et ça ouvre des portes. J'en profite pour le féliciter."

Dans la dernière édition du quotidien Ouest-France, le défenseur central lorientais Julien Laporte a conscience que cette semaine est cruciale pour son club dans l'optique du maintien.

"Lille a mis fin à notre belle série d'invincibilité mais c'est la meilleure équipe du championnat. Il faut vite basculer sur les deux matches qui arrivent. On sait que le vrai championnat est là : les confrontations directes face aux équipes du bas de tableau. C’est ce qui fera la différence vu que c’est serré et que des équipes censées être plus faibles ont pris des points contre les plus gros, à l’image de Nantes contre Marseille. Il est clair que cette semaine est super importante pour nous dans la course au maintien. On a l’opportunité de faire un trou, voire de raccrocher à Saint-Etienne si on prend des points. On est conscient de l’attente qu’il y a autour de cette semaine."

Pour rappel, les barragistes Merlus (23 points, -18) comptent actuellement 7 longueurs de retard sur le 14e Sainté (30 points, -11).

 

"En 16e de finale, ça me ferait plaisir de jouer contre Saint-Etienne" a déclaré hier Marcel Dib (Aubagne FC) après avoir éliminé aux tirs au but l'US Lège-Cap-Ferret. L'ancien milieu relayeur de Toulon, Monaco, Bordeaux et Marseille ne risquait pas de tomber sur les Verts, éliminés sans gloire à Sochaux le 11 février dernier suite à la grosse boulette de Pape Abou Cissé. A défaut de retrouver son ancien coéquipier monégasque Claude Puel, l'ex-partenaire de Laurent Paganelli défiera le TFC de Damien Comolli et Patrice Garande.

Titulaire habituel du milieu de terrain lensois (23 matchs de championnat dont 20 titularisations), le Malien Cheick Doucouré a pris son 3ème jaune du mois contre Dijon hier.
Il devrait être suspendu pour le déplacement des Sang et Or dans le Chaudron (mercredi 3 mars, 19h).

Avec 30pts après 26 journées, les Verts de Puel millésime 2021 sont passés devant le millésime 2020 : l'an dernier, ils comptaient en effet 29pts après un nul 1-1 à la maison contre .... Reims !
L'occasion de noter que notre bilan cette année est marqué par moins de défaites (10 contre 13) mais beaucoup de nuls (9 contre 5) qui ne font pas vraiment avancer.
Question goal average, avec 26 buts marqués on est en léger retrait par rapport à la saison dernière (28 buts) mais on défend mieux (37 buts encaissés contre 42 l'an dernier).
On notera par ailleurs qu'avec 30pts notre bilan 2021 est également supérieur à ceux de 2009 et 2010 (26pts à chaque fois).

 

Alors que son équipe était menée 2-0 par Yeni Malatyaspor à vingt minutes de la fin, Ismaël Diomandé (28 ans) a marqué hier d'une puissante frapppe du droit le premier des trois buts victorieux de son nouveau club Konyaspor.

L'ancien milieu de terrain stéphanois a claqué à cette occasion le 6e pion de sa carrière professionnelle. On rappellera que le finaliste de la Coupe Gambardella 2011 a inscrit les deux premiers sous le maillot vert (le 28 septembre 2013 contre Bastia et le 3 juillet 2015 contre les Roumains de Targu Mures).

 

Dans la dernière édition du Progrès, Patrick Guillou tacle les Verts suite à leur décevante prestation contre Reims. Extraits.

"Que c’est triste une équipe amorphe ! Incapacité récurrente à emballer le match, à mettre du rythme. Troubles graves dans l’animation offensive. La structure est en place mais il y a trop de déchet technique. Les maladresses dans les transmissions rendent impossibles les enchaînements dignes de ce nom. Incapacité de garder le temps d’avance après un déséquilibre adverse. Pas d’aide au porteur, pas d’angles de passes, pas de progression du ballon facilitée. Peu de circuits de jeu huilés et des circuits préférentiels difficiles à identifier. Toujours aussi monorythmique, voire soporifique. Pas de vitesse dans le jeu ni de créativité dans la zone de vérité."

 

En fin de contrat en juin prochain, Mathieu Debuchy (35 ans et demi) a été interrogé avant-hier en conférence de presse d'après-match sur une éventuelle prolongation, comme le rapporte la dernière édition de L'Union de Reims.

'Il n’y a pas de discussion avec le club" a déclaré le capitaine stéphanois. "J’ai dit à plusieurs reprises ce que je pensais du club, des supporters et de ma vie à Saint-Étienne. Je n’ai pas d’autre commentaire à faire."

On aura noté que le latéral droit des Verts (5,77) est le 11e meilleur joueur de champ de l'élite cette saison selon le classement de la Pravda dominé par le vilain Paqueta. S'il est l'équipe type de la 26e de L1 suite à son énorme prestation d'hier soir contre le QSG, Ruben Aguilar reste aux portes du top 20 contrairement à Jonathan Bamba (6e, 5,91) et Franck Honorat (13e, 5,75).

Devançant seulement le Strasbourgeois Eiji Kawashima (4,81), Jessy Moulin (4,96) reste l'avant-dernier gardien de L1 selon le quotidien sportif, Keylor Navas (6) étant le meilleur.

De son côté Claude Puel (5,17) est le 13e entraîneur de l'élite (ex aequo avec Thierry Laurey et Julien Stephan), devant Jean-Louis Gasset (16e, 4,96) mais derrière Christophe Galtier (2e, 5,96), Frédéric Antonetti (6e, 5,56) et David Guion (12e, 5,21).