Il faut se faire à cette vérité qui dérange : Aloisio joue désormais au Qatar. La semaine dernière, il n'a pas marqué lors de la première journée du championnat (Qatar Stars League) mais ses coéquipiers d'Al-Rayyan s'étaient défoulés sur le terrain d'Al Sailiya (les aristocrates à la lanterne ?) : victoire 5-2 ! Avant-hier, José a enlevé ses babouches contre Al Khor. Il a marqué les deux buts de la victoire de son équipe (2-1). Après deux journées, le leader Al Saad a Rayyan comme dauphin.

Les Canaris ne sont plus cuits depuis qu'Elie Baup a pris les commandes et titularisé Jérôme Alonzo dans les cages. Si le portier nantais s'est incliné sur le pénalty de Kezman (PSG) au Parc la semaine dernière, il a arrêté celui de Danic (Valenciennes) hier à la Beaujoire en début de match. Cette parade décisive a permis aux Nantais de gagner leur premier match de la saison et de passer provisoirement devant Saint-Etienne au classement.

"Un penalty, c'est beaucoup de réussite. Mais je suis très fier et satisfait de moi, même si j'ai eu de la chance" a déclaré notre ancien gardien à l'issue du match. Comme le souligne aujourd'hui Presse-Océan, "sa légendaire baraka étant de retour, que ses coéquipiers en profitent !"

C'est une mauvaise histoire belge que Laurent Roussey a racontée ce soir pour justifier l'absence de Kevin Mirallas dans le groupe stéphanois retenu pour affronter Paris.

"Les examens médicaux ont révèlé une ancienne blessure, une lésion musculaire à la cuisse. Kevin Mirallas entre dans une phase de guérison qui va entraîner une indisponibilité de trois semaines. Sa reprise ne se fera que progressivement. C’est ennuyeux. C’est un coup dur mais les examens médicaux ne trompent pas. Aujourd’hui, Kevin doit se soigner sinon la gravité de cette blessure peut devenir plus importante et les conséquences plus graves. Nous attendrons donc les trois prochaines semaines pour savoir si Kevin pourra être, de nouveau, opérationnel ou si une décision plus importante doit être prise."  (asse.fr)

Hier soir, lors de la septième journée de Ligue 2, Idriss Ech Chergui a marqué le premier but de sa carrière professionnelle. Entré en jeu à Angers à la 84ème minute alors que les Crocodiles étaient menés 2-1, il a marqué trois minutes plus tard sur son deuxième ballon d'un beau tir du gauche à mi-hauteur au ras du poteau. Malgré ce nul précieux et mérité à Angers, Nîmes reste en danger : les Gardois occupent toujours l'avant-dernière place du classement avec quatre petits points au compteurs. Idriss a fait le point avec nous après la rencontre.

"Je suis content d'avoir marqué mon premier but en pro, d'autant plus qu'il permet à mon équipe de prendre un point. Après mon mauvais match contre Tours, j'ai perdu ma place de titulaire et j'étais revanchard. Peu de temps après mon entrée en jeu, j'ai profité de l'appel en profondeur de Bouba Kébé et de sa passe en retrait en pleine course pour saisir ma chance. Je pense que le gardien angevin ne s'attendait pas à ce tir. Il faut que je continue de travailler pour regagner ma place de titulaire.

Je connais un début de saison en dents de scie. J'ai été expulsé la première journée contre Brest et j'ai pris trois matches de suspension. A cause de la réintégration du PSG en coupe de la Ligue, je n'ai pas fait mon retour contre Lens mais contre Troyes. J'ai retrouvé lors de ce match ma place de titulaire et on gagné là-bas 1-0. Ensuite j'ai joué à nouveau titulaire à Libourne-Saint-Seurin en coupe et on a encore gagné. L'entraîneur a décidé de faite tourner l'équipe à Châteauroux, je suis entré en jeu à 20 minutes de la fin et on a perdu 3-1. Contre Tours, j'étais titulaire mais j'ai fait une mauvaise prestation, j'ai été remplacé à un quart de la fin et on a perdu 1-0 à domicile.

Il faut que je sois plus régulier pour m'imposer vraiment ici. L'entraîneur me fait souvent jouer milieu gauche, et j'ai un peu de mal à ce poste. Je préfère jouer attaquant de pointe, je me sens plus à l'aise dans ce registre comme je l'ai démontré hier soir en quelques minutes. Quoi qu'il en soit, ce point pris à l'extérieur est un bon résultat. Malgré notre mauvais classement, il y a un bon état d'esprit dans l'équipe. On n'a pas été épargnés par les coups du sort. Récemment, on a perdu deux joueurs importants pour plusieurs mois : Johan Cavalli, un joueur technique et incisif, et Cédric Horjak, notre capitaine combatif. Mais on reste solidaires et on fait le maximum. Certes, notre qualité de jeu est assez limitée, mais on va se battre toute la saison pour atteindre notre objectif : le maintien."

Champion de France de foot à deux depuis deux ans avec Saint-Etienne, Fabrice Professo (mondialement connu sous son pseudo potonaute Virgo) fête aujourd'hui ses 31 ans. L'Italo-Belge le plus célèbre du Forez fait des envieux du côté de la Canebière. Responsable du recrutement de l'OM, Jean-Philippe Durand aimerait que les Phocéens comblent leur retard dans cette discipline qu'on a longtemps appelée le jorkyball avant qu'elle soit placée sous l'égide de la FFF.

L'ancien champion d'Europe, qui inaugurera jeudi à Marseille un espace de 2000 m2 dédié à ce sport, a expliqué hier à La Provence pourquoi il a décidé de s'investir pour promouvoir le foot à deux : "J'ai découvert le jorkyball il y a 8 ans à Avignon. J’ai aussitôt adhéré à ce concept. C’était ludique et très fair-play, sans contacts physiques. C’était un aspect du football que je ne retrouvais pas ailleurs, accessible à tous quel que soit le niveau."

"Adel Arabie", c'est fini ! Trois jours après avoir fêté ses 32 ans (le plus bel âge de la vie ?), Adel Chedli vient de s'engager pour une saison avec les Aviateurs du FC Istres (National), pour le plus grand bonheur de Véronique Jannot. Après avoir joué dans le club emirati du Al Sha'ab Sharjah, le natif de La Ricamarie veut faire décoller Istres vers la Ligue 2. Vainqueur de la CAN 2004 avec la Tunisie, l'ancien milieu de terrain stéphanois avait déjà joué à Istres lors de la saison 2004-2005 (le club provençal évoluait à l'époque en première division !).

Hier soir, la Commission de discipline de la LFP a épargné l'ASSE mais elle a infligé une modeste amende de 250 € au Stade Malherbe de Caen pour usage d'engins pyrotechniques lors du match contre Sainté.

Le championnat des fumis après 5 journées :

1. PSG : 37.750 €
2. OM : 7.250 €
3. ASSE : 3.500 €
4. Bordeaux : 1.750 €
5. Grenoble : 1.500 €
6. Toulouse : 1.000 €
7. Caen, Nancy, Sochaux : 250 €

Nice-Matin publie aujourd'hui un entretien de Frédéric Antonetti. Morceaux choisis.

"J'ai un fort attachement à ce club. Comme je l'ai ressenti pour Bastia ou Saint-Etienne. Si je devais partir aujourd'hui, je me serais battu bec et ongle pour défendre les couleurs rouge et noir, pour donner le maximum au Gym, à cette équipe ! Il y aura forcément départ un jour, et je dirai ces paroles.

En moyenne, la vie d'un entraîneur dans un club est de 18 mois. Je travaille comme si j'allais rester dix ans, mais personne ne peut dire ''Je vais rester dix ans''. C'est un métier fragile et parfois les résultats vous sont défavorables. Il y aura inévitablement des périodes difficiles. On verra comment le club va les traverser. Je suis un entraîneur en sursis. J'ai quand même été viré 48 heures. Le sursis dure donc depuis deux ans (rires) !"

Le FC Tours reçoit ce soir la Berrichonne de Châteauroux dans le cadre de la septième journée du championnat de Ligue 2.

Interrogé par La Nouvelle République sur la portée de ce match, Daniel Sanchez répond : "Le derby le plus chaud auquel j'ai participé, c'est Saint-Etienne-Lyon. Je me souviens également des Nice-Monaco et des Nice-Marseille, énormes sur le plan passionnels. Ici c'est plus calme."

De passage à Cannes pour le mariage de son ami Jean-Charles Banoun (journaliste sportif sur Europe 1), Guy Roux en a profité pour encourager les hommes de Patrice Carteron hier à l'entraînement.

Dans un entretien publié aujourd'hui dans Nice-Matin, l'ancien entraîneur de l'AJA estime que l'AS Cannes souffre du "syndrome du football moderne" : "Si une ville ne possède pas une population susceptible de créer un public, ça devient difficile et c'est le cas de Cannes. La ville a ses qualités et ses charmes, notamment une grosse puissance financière, mais elle n'a pas un vrai public comme d'autres villes moins importantes (...) Et puis Cannes subit aussi la concurrence de Nice et Monaco. Le football moderne, c'est comme au jeu de Monopoly, il faut avoir un maximum de billets pour gagner."

Guy Roux glisse ensuite quelques mots sympatoches sur Cartoche : "Le groupe semble de qualité et ils sont surtout entre de bonnes mains. La logique voudrait que Cannes retrouve sa place en L2 (...). Patrice Carteron, je l'avais contacté quand il était à Lyon pour qu'il vienne chez nous. Cela ne s'était pas fait, mais j'ai oublié pourquoi..."

Parce que tu voulais le payer en billets de Monopoly ?

Vainqueurs comme nos Verts 2-1 hier soir, les Parisiens ont décidé de simplifier leurs déplacements. Ils décollent aujourd'hui en fin de matinée de Kayseri, ancienne capitale de la Cappadoce  pour Saint-Etienne.

Le groupe pour affronter les Verts (dont les nombreux cadres mis au repos, Camara, Giuly, Sessegnon, Hoareau) est donc inchangé par rapport à celui qui a fait une entrée victorieuse en Coupe de l'UEFA.

Les Parisiens auront 48h pour découvrir les trésors du Forez avant d'aller visiter son joyau, dimanche en fin d'après-midi.

La fin du match des Verts à Tel-Aviv a été étouffée dans le W9. Privilégiant le début de match du PSG en Turquie, la chaîne a privé les supporters Verts des vingt dernières minutes du grand retour de Sainté sur la scène européenne. Pis encore, quand W9 a rebasculé brièvement sur le match des Verts, c'est pour annoncer que le match s'était achevé sur le score de 2-0 alors que l'Hapoel a réduit le score par Lala à la 86ème minute ! Et là, là, c'est le pompon : plus d'une demi-heure après la fin du match à Tel-Aviv, W9 diffuse un résumé du match à la mi-temps de Kayserispor-PSG. La chaîne persiste et signe : les Verts ont gagné 2-0.

Il aura donc fallu attendre son 37ème match officiel sous le maillot vert pour assister au dépucelage de Dimitri Payet. Sa vivacité a payé à Tel Aviv. Bien lancé par Féfé, il l'a enfin mise au fond d'une belle frappe croisée du droit dès la 7ème minute du match. Dominateurs, les Verts ont mis le temps avant de faire le break à l'heure de jeu, Feindouno profitant d'un gros travail de Bafé. L'Hapoel a réduit le score à quelques minutes de la fin par Lala.

La vidéo des buts stéphanois : https://www.youtube.com/watch?v=jJKuyxWsOAg

Plus porté sur les Verts d'hier que sur ceux d'aujourd'hui, Thierry Roland a préféré commenter le match du PSG aux côtés de Laurent Fournier. Jérôme de Verdière et Jean-Marc Ferreri commenteront le match des Verts à Tel-Aviv ce soir sur W9 à 18h30. Ce duo avait sévi lors du dernier Euro sur M6. Fan de Miroslav Mecir et de Louis-Ferdinand Céline, Jérôme de Verdière aura-t-il un chat dans la gorge ? Saura-t-il souligner que nos Verts font plus vibrer que le Guignol's band ? Né à Charlieu (Loire) un 26 décembre (Saint Etienne), Jean-Marc Ferreri va-t-il enfin délaisser l'OM et s'enflammer pour Sainté ?

Notre géant vert Moustapha Bayal Sall s'est confié avant-hier à l'Agence de Presse Sénégalaise. Morceaux choisis.

’’Je travaille plus facilement aux entraînements où je bénéficie d’un traitement personnalisé en sachant que pour mon retour, c’est une histoire de quelques semaines. Ce n’était pas le cas au début où je devais me faire à l’idée de manquer tout le début du championnat.

Ce n’est pas facile de s’entraîner tous les jours, tout en sachant qu’à la fin de la semaine, on n’aura même pas le droit de descendre dans les vestiaires. Mais l’objectif est de tout faire pour qu’à l’heure H, le 1er novembre, je puisse apporter un plus pour mon club.

Je n’ai aucune crainte quant à la concurrence, au contraire, elle me permet d’avancer. Dans toutes les équipes du monde, il y a une concurrence et mon club ne peut déroger à la règle. De toute façon, c’est à moi de montrer au staff qu’il doit pouvoir me faire confiance.

Je suis un milieu de terrain de métier mais le choix de ma position sur le terrain dépend du coach. S’il pense que je peux apporter mieux et plus en défense centrale, je ne vais pas me cacher. J’ai élargi ma palette en tant que joueur et c’est très important dans le monde professionnel.

Quand vous parlez avec votre coach et vos partenaires qui vous font sentir que l’équipe a besoin de vous, vous avez mal, même si c’est une source de fierté. Ce serait grave d’expliquer les mauvais résultats enregistrés par mon club et la sélection nationale ces derniers temps par ma seule absence."

Victime d'une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit, Cédric Horjak sera indisponible pour au moins six mois. Contacté ce soir par notre rédaction, Horjak a dit :

"Je me suis blessé mercredi dernier à l'entraînement. Sur un geste anodin, en voulant contrer un coéquipier et ratisser le ballon de l'intérieur du pied, j'ai ressenti comme une décharge pendant une ou deux minutes. Comme ensuite la douleur a disparu, j'ai pensé que ce n'était pas trop grave. J'ai passé une première IRM plutôt rassurante, a priori c'était une simple contusion osseuse de la tête du péroné. Vendredi matin, j'ai fait un test avec un strap pour voir si je pouvais tenir ma place contre Tours. Pendant dix minutes ça allait et tout d'un coup sur un appui j'ai senti que le genou est parti. J'ai passé une nouvelle IRM qui a révélé que ma blessure était plus grave. Je vais me faire opérer mercredi prochain à Marseille par le professeur Franceschi. C'est la première grosse blessure de ma carrière. J'appréhende un peu. J'espère que mon opération va bien se passer et que je vais bien récupérer. Je sais que la rééducation sera très longue."

Le 22 septembre, maintenant, je ne m'en fous plus. Ce jour là, en effet, la sommité européenne Michel Platini sera présente à l'Alpe d'Huez afin d'inaugurer le stade Georges-Rajon, terrain homologué par l'UEFA le plus haut d'Europe.

Patron de l'hôtel "Le Christina" (où Platoche aimait séjourner), président du club des sports de l'Alpe d'Huez de 1950 à 1975, président de la société qui exploite le domaine skiable de 1968 à 1986, Georges Rajon était un personnage haut en couleurs. Décédé en 2006, il avait lancé un jour : "Sa renommée internationale, l'Alpe d'Huez la doit davantage au Tour de France qu'à son domaine skiable".

Si Platoche parcourt lundi les 21 lacets de la route mythique qui mène du Boug d'Oisans à l'Alpe d'Huez, il aura peut-être une pensée pour Marco Pantani. Le Pirate détient depuis 1997 le record de l'ascension (37'35), après sa victoire dans l'étape du Tour de France Saint-Etienne-L'Alpe-d'Huez.

Après 5 journées les Verts sont donc relégables, une sensation qu'on peut difficilement qualifier d'inconnue compte tenu de notre passé mouvementé.

Mais à y regarder de près, ça ne nous était plus arrivé depuis la saison 2004/2005, depuis le 29 Août 2004 précisément, et un prometteur match nul (2-2) au Parc contre le PSG avec deux buts de ... enfin peu importe.

Il serait bien que le Sainté-PSG de dimanche, en plus d'être prometteur, nous permette de sortir de la zone rouge.

La parenthèse aura duré 26 ans. 26 longues années à attendre avant enfin de retrouver la Coupe d'Europe.

La Rousse a tranché il se privera de Machado (besoin de souffler dit l'organe officiel...), Grax (qui est valide pour la CFA mais blessé pour l'équipe 1) et Mirallas (qui passe une IRM ce soir) pour gagner la terre promise, sans compter le pestiféré Nival(bon)do. La liste des 19 pour hisser le drapeau vert sur le toit de l'Europe :

Juninho à confesse:

« Je ne suis pas un tricheur. Je reconnais simplement que sur ce coup franc (amenant le premier but), je suis allé le chercher en forçant un peu la faute, ma chute. (...) Si je reconnais que j'en ai rajouté sur le premier coup franc que j'ai ensuite transformé, il faut savoir pourquoi. Un peu plus tôt, j'ai été bousculé pour de bon sans avoir bénéficié de quoi que ce soit. »

Pour notre part, on se demande seulement comment il est possible que les arbitres se laissent encore avoir après toutes ces années.

Enfin on a bien une idée...

Après le sémillant Cailleux, c'est au tour de l'innénarable Thierry Auriac, magistral arbitre du Caen-Sainté de dimanche d'admettre ses bourdes.

Dans l'Equipe, il déclare:

« On a revu les images dimanche soir à Caen et, je suis désolé, il y a une erreur réelle et on se rend compte que le deuxième but refusé à Gomis était valable. Pour le premier, il y a un doute, que le révélateur, pas fiable à cent pour cent, ne lève pas. »

Enfin, on peut le supposer, car hier, Tottenham s'est incliné pour la 3eme fois en 4 matchs de championnat (défaite 1/2 à White heart Lane contre Aston Villa).

Zokora a été remplacé à la mi-temps par Bent, qui a réduit le score. Les Spurs sont 20èmes de la 1st League.

Agent de Pascal Feindouno, Amadou Diaby organise un tournoi de détection des jeunes talents à Conakry (Guinée) du 23 au 29 novembre 2008. Comme Le Mans, Lille, Monaco et Toulouse, l'ASSE enverra un membre de sa cellule de recrutement dans l'espoir de dégoter un futur Féfé. Directeur administratif de la Feguifoot, Maître Tolno Tésséma a informé Les Dernières Nouvelles de Guinée que des arbitres de haut niveau participeront à ce tournoi afin de rehausser sa valeur. La présence de Messieurs Piccirillo, Auriac et Cailleux est très improbable...

Tavlaridis et Landrin sont en sursis. Tous deux avertis 2 fois depuis le début du championnat, ils sont à un carton jaune de la suspension.

Tout faux pas lors d'un des 5 prochains matches leur serait fatal. S'ils devaient se prendre un carton contre Paris SG dimanche prochain, ils seraient privés de la réception de Monaco le 5 Octobre.

Le petit rayon de soleil de ce triste week-end est venu de Bourgoin-Jallieu. Cet après-midi, nos 16 ans ont corrigé Bougoin-Jallieu 4-0 en Isère. Le défenseur Maxime Chabert  a ouvert la marque sur coup franc en fin de première période. Toujours aussi puissant et adroit devant le but, Idriss Saadi a réalisé un beau triplé lors des dix dernières minutes de la rencontre. Pendant que Julien Doré se met dans la Louise Bourgoin, notre jeune international des moins de 17 ans met dans la mouise Bourgoin...

La compo de l'ASSE : Brioude (Vassal) - Russier (Martin), Pellet, Cros, Chabert - Luminet, Guizani, Bulut (Bencheickh) Mahaya - Tack, Saadi.

Premier match sous les couleurs "claret and blue" de West Ham et première défaite (3-2) pour Ilunga hier soir sur le terrain de West Bromwich (perfidious) Albion. Le manager des Hammers Kevin Keen a apprécié les 90 minutes de son nouveau latéral gauche : "Ilunga was superb and he will be really good for us. I think the supporters will like him, he's got an aggressiv side to him and can get forward and make things happen." Après quatre journées, West Ham occupe la septième place de la Premier League.

Parti pêcher dans les eaux troubles du Championship (L2 anglaise), Nicolas Marin espérait faire ses débuts avec les verts de Plymouth ce week-end à domicile contre Norwich. Las, le beau gosse au pied d'Argyle a suivi la défaite de sa nouvelle équipe sur le banc. Après cinq journées, Plymouth est lanterne rouge.

Les Aiglons se sont fait voler hier soir à Gerland. Héros malheureux de ce nouveau scandale arbitral, Vincent Hognon a exprimé son dépit à l'issue de la rencontre. "C'est du vol. Ce soir, les buts ont été donnés par l’arbitre, c’est tout. Lionel Letizi peut stopper les tentatives lyonnaises, nous, on peut donner tout ce qu’on a pour résister à la pression adverse. Mais contre l’arbitre, on ne peut pas lutter. J'espère que les commissions d'arbitrage se pencheront sur cette rencontre, pour prendre des sanctions ou au moins faire progresser les gens."

Hognon grognon, on le serait à moins... Passeur décisif sur le premier but niçois, David Hellebuyck ne décolère pas : "Nous nous sommes fait voler sur les trois buts. Sur le premier, Juninho se jette comme il sait si bien le faire pour avoir son coup franc. Sur le 2ème, l'arbitre de touche lève le drapeau et le rebaisse au dernier moment, Lionel est gêné en plus par Piquionne, et sur le 3ème, il n'y a jamais main. C'est abusé de siffler un penalty là-dessus et donc de perdre le match. Il est temps que des choses changent au niveau de l'arbitrage."

Le Bien Public a publié aujourd'hui une interview du gardien dijonnais Florent Perraud. Titularisé avant-hier pour la première fois de la saison de Ligue 2 contre Montpellier, il n'a pas encaissé le moindre but alors que Dijon en avait pris à chacune des cinq premières journées de championnat.

L'ancien finaliste de la coupe Gambardella avec les Verts (en 1999) la joue (Guy) modeste : "Ce soir, ça m'a souri, mais c'est tout un collectif qui contribue au succès, avec Landry (Bonnefoi), Anthony (Babikian) et notre coach spécifique, Franck Mary. Les gens ne se rendent pas compte des responsabilités que portent les gardiens. Quand l'équipe encaisse des buts, nous nous sentons mal tous ensemble. Et quand je ne joue pas, j'ai envie de défendre mes potes."

Peu sollicité face à Montpellier en raison des choix tactiques frileux de coach Courbis (Lilian Compan a ciré le banc tout le match), Perraud a tout de même dû rester vigilant : "Ce sont des matches difficiles car ils demandent surtout de la lecture du jeu. C'est plus difficile que de réaliser des arrêts ou des parades à l'instinct. Il faut arriver à se libérer et à se lancer dans le truc."

Fort de ce "bon vieux 1-0 qui fait toujours du bien",  le gardien du DFCO fait les comptes : à l'issue de cette sixième journée de L2, Dijon gagne trois places et compte désormais trois points d'avance sur le premier relégable (le Stade de Reims de Didier Tholot).

L'équipe réserve n'a pas réussi à venger l'équipe première : la CFA a perdu son derby 2-1 sur le terrain des Vilains cet après midi dans le cadre de la sixième journée du championnat. Auteurs d'un bon début de match, les Verts ne sont pas exempts de tout reproche sur l'ouverture du score lyonnaise concédée à la 25ème minute. Une touche verte donnée directement à un gone a permis à Jérémy Pied de tromper Pape Abdoulaye Coulibaly. Deux minutes plus tard, les Vilains ont doublé la mise : profitant du manque d'agressivité des milieux de terrain stéphanois, les Lyonnais ont fait un une-deux dans l'axe ponctué d'un tir croisé de Yanis Tafer. A la ramasse lors du dernier quart d'heure de la première mi-temps, les Verts ont eu le mérite de s'accrocher.

Après la pause, les Stéphanois n'ont pas tardé à réduire le score : sur un beau centre de Sébastien Grax, Olivier Boumal a marqué son deuxième but en une semaine grâce à un bel anchaînement contrôle orienté - reprise du gauche (47'). Les Verts ont dominé toute la deuxième mi-temps, ils se sont procurés deux ou trois occasions mais il n'ont pas réussi à égaliser.

La compo de l'ASSE : Coulibaly - Paye, Messaoudi, Lanseur, Andreu - Charbonnier (Didi, 75'), Linganzi, Draoui, Boumal - Dos Reis, Grax

A l'issue de la rencontre, Jean-Philippe Primard nous a confié ses impressions :

"L'entame de match a été intéressante mais on prend coup sur coup deux buts évitables. On a eu du mal à se remettre de ces deux buts, les Lyonnais auraient pu corser l'addition en première mi-temps. Heureusement l'équipe a fait une grosse deuxième mi-temps. Olivier Boumal a marqué un joli but, ensuite on a poussé, on a produit du jeu. On a eu des occases, Lyon aussi mais c'est normal, on s'est découvert pour tenter d'égaliser donc l'OL a procédé par contre-attaques. Ce match laisse des regrets. Si on avait fait preuve de la même agessivité en première mi-temps qu'en deuxième, on aurait pu faire un résultat. C'est dommage.

On n'y est pas encore, il va falloir s'accrocher. La saison dernière, on avait connu une mauvaise période en janvier-février. Cette saison, la mauvaise passe arrive plus tôt. Il faut faire face et continuer de travailler. Mon équipe est jeune. Je dois composer avec les absences des uns et des autres. Fayçal Lebbihi et Clément Jouve sont blessés, Emmanuel Rivière et Josua Guilavogui jouent un tournoi au Japon. Mansaly était suspendu. On aurait pu penser que l'équipe réserve serait renforcée par beaucoup de pros mais ce n'est pas le cas. Aujourd'hui seul Grax a joué car il avait besoin de temps de jeu.  Le club ne veut plus que Nivaldo, Samy Houri et Stephen Vincent jouent. C'est un peu tendu avec eux, le club souhaite qu'ils partent. Les autres pros sont dans le groupe retenu par Laurent Roussey.  Je ne pense pas que les pros viendront renforcer mon équipe dans les prochaines semaines compte tenu du calendrier assez chargé qui attend l'équipe première : championnat, coupe d'Europe, coupe de la Ligue."