Poyet contre Payet

30/10 10:09

Ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE, l'attaquant brestois Romain Poyet a marqué son premier but de la saison le week-end dernier à Bordeaux. Le natif du Coteau (Loire) évoque la rencontre de ce soir dans Ouest-France. "Ce match arrive au bon moment, mais ce sera difficile. Saint-Etienne est en plein renouveau, et possède des joueurs qui sont en train d'éclater cette saison. Ça va être un beau moment à vivre : on reçoit une équipe joueuse, un monument du foot français, et le stade sera plein. Mais ce sera une belle soirée uniquement s'il y a la victoire au bout..."

Ça sent le Saupin pour Bathenay !

30/10 09:14

Bientôt à l'affiche sur vos écrans*, Dominique Bathenay l'est également sur le terrain. Ce lundi à 15h00, il jouera dans la sélection As de Coeur contre une équipe d'anciens Canaris (dont Christophe Robert). Organisé au profit de l’association Un maillot pour la vie, qui vient en aide aux enfants malades de la région, ce match de bienfaisance aura lieu au stade Marcel Saupin (Nantes).

 

* http://www.poteaux-carres.com/potin-B2620101016191220-Bathenay-et-Herbin-bientot-dans-vos-salles.html

Hérita forme ses héritiers (2)

30/10 08:21

Devenu remplaçant à West Ham, lanterne rouge de la Premier League après neuf journées malgré le recrutement de Frédéric Piquionne, Herita Ilunga revient pour France Football sur la fondation (http://www.banafootball.org) qu'il a lancée le 7 septembre dernier à Kinshasa.*

 

"Je suis originaire de la République démocratique du Congo. C'est un très grand pays avec environ 60 millions d'habitants. Dont 10 rien que dans la capitale à Kinshasa. Pas mal de secteurs se développent et on s'est dit "pourquoi ne pas apporter notre pierre à l'édifice". Avec un secteur que l'on connaît : le foot. On veut créer une école de foot qui associera une éducation scolaire de qualité pour les enfants avec une formation de football. Ce sera pour des gamins de 14 ans. On souhaite apporter cette formation "européenne" qui manque en Afrique et insister sur les valeurs de solidarité, de travail et de rigueur.

 

L'état congolais s'est également mobilisé et on a également été voir l'UNICEF et l'UNESCO. Tout le monde est à fond derrière le projet. C'est important car ça nous booste. L'Etat va donc nous mettre des locaux à disposition et on envisage d'ouvrir notre école en septembre 2011. Les détections commenceront en mars. On veut que ce soit l'élite car la première génération sera notre vitrine. Je croise les doigts pour que tout roule, que ça ouvre en temps et en heure et que l'on ait une longue vie. Car, au Congo, il faut donner des structures aux jeunes pour pallier aux problèmes de la vie."

* http://www.poteaux-carres.com/potin-B5020100908201851-Hertita-forme-ses-heritiers.html

Momo, c'est mal !

30/10 08:02

Entre Brest et Sainté, le coeur de Maurice Bouquet ne balance pas du bon côté. L'entraîneur de Blois (DH) s'en explique aujourd'hui dans Le Télégramme.

 

"Je suis un enfant du Puy-en-Velay qui se trouve à 70km de Saint-Étienne et comme tous les gamins du coin, j'étais Vert. Mon père m'amenait voir les matchs. Ce sont des sacrés souvenirs d'enfance. Mais il faut bien comprendre que Brest m'a tout donné. Quand je rentrais sur le terrain, je sentais cette communion avec le public et tout cet amour pour l'équipe et pour moi. Je l'ai toujours senti. (...) Porter ce maillot vert, c'était mon rêve de gosse. Mais ce n'est pas la même chose que Brest. Je me répète: c'est à Brest que j'ai tout appris. Je souhaite que Brest l'emporte même si un match nul ne me gênera pas forcément. Quand le Finistère m'appelle, j'ai un frisson immédiat, c'est quelque chose qui me ravit. J'ai toujours l'espoir de revenir travailler un jour à Brest."

Icasa coché par José

30/10 05:49

Blessé depuis quatre matches, José Aloisio n'a pas raté le coche hier soir pour son retour contre Icasa en inscrivant de la tête le second but de son équipe  (victoire 2-0) : http://minilien.fr/a0ltnt. C'est le cinquième pion de la saison pour l'ancien taureau devenu alligator au Brasiliense FC Taguatinga. Cette précieuse victoire lui permet d'abandonner la lanterne rouge du Brasileirao 2010.

U19 : ASSE 1 - Grenoble 2

29/10 20:05

En match avancé de la 14ème journée du championnat U19, l'ASSE a été battue 2-1 à domicile par le leader grenoblois.

 

Auteurs d'une bonne première mi-temps, les Verts ont manqué de réussite, Pierre-Yves Argaud tirant sur la barre transversale. Les visiteurs ont profité d'une mauvaise relance de Maxence Chapuis pour ouvrir le score sur contre attaque à la 70ème minute. Le défenseur central Josué Albert a remis les deux équipes à égalité à la 78ème sur un joli coup franc dans le petit filet. Mais les Isérois ont exploité une erreur de marquage d'Aymeric Djeridi pour tromper Jérémy Vachoux à la 87ème.

 

La compo : Vachoux - Bencheikh, Chapuis, Albert, Polomat (Djeridi, 65')- Diomandé, Douline (El Moudane, 72'), Bulut, Maouche (Aouacheria, 30') - Mahaya, Argaud. 

 

La réaction d'Abdel Bouhazama : "C'est un coup d'arrêt car on restait sur trois victoires consécutives. Cette défaite laisse des regrets même si on a perdu face à une belle équipe. Grenoble n'est pas leader par hasard, c'est une équipe bien huilée avec pas mal d'atouts offensifs. C'était un match vivant, chaque équipe se rendant coup pour coup. Dans le jeu, on a parfois montré de belles choses, certaines séquences étaient vraiment intéressantes. Mais il y a encore trop de déchets techniques. Je déplore surtout un certain manque de rigueur et de concentration. En commettant des erreurs individuelles, on a donné le bâton pour se faire battre par des Grenoblois altruistes et très concernés."

Traoré a bon N'Daw

29/10 19:33

Et si Amara Traoré était le principal responsable du renouveau de Guirane N'Daw ? Le sélectionneur sénégalais a en effet maintenu sa confiance au défenseur stéphanois quand ce dernier faisait banquette chez ls Verts. "Par ses récentes performances, Guirane a démontré que sa sélection n'était pas une faveur" a déclaré aujourd'hui à l'agence de presse sénégalaise le dresseur des Lions de la Teranga. "S’il est vrai qu’il ne jouait pas avec l’équipe première, on savait aussi qu’il avait de la compétition et du rythme en jouant avec la réserve de Saint-Etienne. Nous n’avons droit qu’à 18 joueurs sur la feuille de match et en le voyant s’entraîner, on savait qu’il avait le niveau et les faits nous ont donné raison, largement. Il allie la puissance, la rapidité et la technique.’’ Guirane N'Daw, le grand absent des 23 joueurs nommés pour le Ballon d'Or 2010 ?

A l'abordage de Brest sans Monsoreau

29/10 17:15

Galette a divulgué la liste des 18 joueurs retenus pour affronter le Stade Brestois demain soir (19h00) à Francis le Blé.

 

Janot, Moulin - Néry, Bayal, Cros, Marchal, Ebondo, Sagna, Ghoulam - Matuidi, Landrin, N'Daw, Batlles, Payet, Sako - Bergessio, Rivière, Saadi.

 

Aux soins : Andreu, Bocanegra, Coulibaly, Guilavogui, Monsoreau, Perrin, Sanogo.

Xavi ravit Dimitri

29/10 15:17

Interrogé par France Football, Dimitri Payet vote Xavi pour le prochain ballon d'or. "Quand il était à Barcelone, Ronaldinho  était le meilleur. Et il a été récompensé pour ça. J'admire toujours ce joueur. Il m'a marqué et continue de le faire, depuis son passage à Paris jusqu'à maintenant au Milan AC. Cette année, j'ai plusieurs candidats. Iniesta, Xavi... Personnellement, je le donnerais à Xavi. Je suis admiratif de son travail de l'ombre et de sa qualité de passe. Le milieu de terrain espagnol arrive à placer ses partenaires dans des conditions très enviables. Je trouve qu'on n'en parle pas assez, mais c'est vraiment un très grand joueur."

In Galette we trust !

29/10 13:56

Version anglaise du site de la LFP, ligue1.com a publié avant-hier une interview de Galette sobrement intitulée "The Galtier Method". Pour celles d'entre vous qui ne maîtrisent pas la langue de Carlos Bocanegra, nous vous proposons une petite traduction !

 

"En ce qui concerne notre position au classement et les objectifs que nous nous sommes fixés pour cette saison, nous sommes en avance. Nous avons d'excellents résultats en termes de points gagnés et de buts marqués.

 

Pour l'essentiel, c'est dû au fait  que les gars étaient prêts à se battre après avoir vécu deux saisons difficiles. En outre, plusieurs joueurs clés ont retrouvé le terrain après de longues blessures. Par ailleurs, les joueurs expérimentés de Ligue 1 que je voulais vraiment recruter ont intégré l'équipe très rapidement. Désormais nous avons un excellent équilibre entre nos joueurs expérimentés et nos jeunes talents.


J'aime dialoguer avec les joueurs à tout moment, j'ai été capable de bien connaître leur personnalité, de savoir qui a besoin d'une approche plus personnelle et qui a besoin simplement d'avoir des instructions. J'ai passé énormément de temps à m'entretenir individuellement avec les joueurs. C'est mon style mais je regarde aussi sur ce que font les autres entraîneurs. J'écoute attentivement et il me semble que c'est beaucoup mieux d'avoir des discussions avec les joueurs un à un plutôt que d'essayer de faire passer votre message à toute l'équipe, une situation où vos mots s'évaporent facilement.

Au début de la saison, j'ai emmené toute l'équipe dans une mine. Je voulais montrer et expliquer aux joueurs et de leur ce que nos fans attendent de nous. Au stade Geoffroy-Guichard, les tribunes sont pleines de plusieurs générations de familles de mineurs. Des enfants de mineurs, des petits-enfants de mineurs. Je voulais que les joueurs ressentent ce que représente la mine, parce que quand vous descendez au fond, il y a un mot indispensable : la solidarité. Sans elle, tout le long de la descente, vous pouvez mourir.

Ce fait m'a impressionné, je voulais transmettre cela aux joueurs, pour leur dire que sans la solidarité, l'engagement à la fois sur le plans individuel et sur le plan collectif, on ne peut jamais faire des choses incroyables. C'est quelque chose que je voulais vraiment faire et Je sais que cela a beaucoup marqué un grand nombre de joueurs. "

Coupet a le vent en coupe !

29/10 11:52

Sur le site de So Foot, Cherrif Ghemmour rend un bel hommage à Grégory Coupet, qui a éliminé les vilains de la Coupe de la Ligue. Extraits.

 

La dure fin des gardiens de buts

Comme si c’était hier… Ce mercredi 8 novembre 1979, en 8ème aller de Coupe de l’UEFA, St-Etienne reçoit les Grecs de l’Aris Salonique. Match fastoche que les Verts prennent par le bon bout avec un but de Platoche à la 14ème. Sainté déroule jusqu’à cette 35ème où le gardien de l’ASSE, le Yougoslave Ivan Curkovic, relâche un ballon qui profite à Sermrzidis. Egalisation, 1-1. Stupeur à Geoffroy Guichard : en coupes d’Europe et à dom, le Chaudron est un sanctuaire où les Verts ne perdent jamais et même où se faire remonter et égaliser est inouï… Mais le malaise est ailleurs : la boulette de Curko, idole du Peuple Vert, apparaît comme un signe avant-coureur du déclin inexorable de l’indéboulonnable Curko (Ivan n’a raté que 3 matchs depuis son arrivée en 1972). Le choc reste « intérieur » chez les supporters. D’autant plus que Sainté atomise quand même l’Aris 4-1. Après le match, Curko élude très maladroitement son erreur et plaide le mal pour le bien : grâce à bourde, ses coéquipiers se sont réveillés et à 1-1 ils sont repartis du bon pied… Curko se ment à lui-même et il le sait. A 35 ans, il sait que la fin approche. Mais il ne se résout pas à « lâcher l’affaire ». Orgueil, fierté, peur d’arrêter… Un truc vieux comme le monde : l’angoisse de la fin de carrière. Chez les gardiens, cette angoisse est pire que chez les joueurs de champs puisque que la fin ne s’opère que rarement de façon douce. Elle intervient quand on n’est « moins décisif ». Plus cruel : c’est à l’occasion de bourdes, de boulettes, de ratés bien visibles que la (petite) mort frappe très fort à la porte. Et là, il faut se faire une raison… Dans la douleur.

Stéphanois, franc et loyal

Ivan Curkovic finira cette saison 1979-1980 décevante pour les Verts, seulement troisièmes malgré Platoche, Rep et Zimako. Curko est reconduit pour la saison suivante. Mais il est mis en concurrence avec le jeune Jean Castaneda, 23 ans, qui a grandi dans l’ombre de Curko. Ce dernier a déjà beaucoup appris à son cadet et il s’apprête à lui passer le flambeau. Le 5 août 1980, après une défaite inattendue à Bastia (1-2), lors de la troisième journée de championnat, le grand Curko comprend que tout est fini pour lui. Le match d’après, Castaneda est titulaire : Sainté écrase Nancy 4-1 et cinglera vers son dixième titre de champion de France. Ivan Curkovic jouera le jeu en aidant et conseillant lui-même son jeune successeur. Meurtri mais loyal. La classe… Curko sera du staff des Bleus d’Hidalgo au Mundial 1982, préparateur des gardiens. Fin de l’histoire… Curkovic, Coupet, même histoire ? Un peu, oui : Saint-Etienne, c’est depuis toujours un club « d’hommes vrais ». Le Stéphanois ne ment pas, ne triche pas, ne dissimule pas. Herbin, Jacquet, Larqué, Santini, Sagnol, Coupet : un langage direct et franc. Que ça plaise ou non. Honnêteté et loyauté, droit dans les yeux et droit dans ses bottes. Greg Coupet, c’est lui aussi cet ADN « vert » de la franchise et de la loyauté.

Chapeau Greg !

 

Edel (comme Castaneda avec Curkovic) a eu la chance immense d’avoir eu Coupet comme prédécesseur. Epargné par un conflit d’ego qui aurait tourné en sa défaveur, Edel a évolué plus sereinement et il se révèle cette saison match après match. « Je ne me projette pas sur le championnat », déclarait encore Greg, hier. Façon de dire : « A toi de jouer, Apoula ! Maintenant, c’est ton tour ! L’avenir c’est toi, la vie t’appartient ! ». Chapeau, Greg. La super classe.

Cartons verts

29/10 11:21

La commission de discipline de la la LFP a sanctionné hier Albin Ebondo d'un match ferme de supension en raison de ses biscotes prises contre Toulouse, Nice et Caen. Comme nous le rappelle le potonaute ozzy dans cet éclairant tableau, Blaise Matuidi est quant à lui suspendu pour le match de coupe de la Ligue à Auxerre.

 

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Juju n'est plus le chouchou

29/10 08:55

De nombreux supporters stéphanois ont eu un (yohan) haut-le-coeur en voyant les potous de Julien Sablé à Anthony Mounier lors de l'égalisation niçoise. Dans Libération du 23 octobre, le capitaine des Aiglons révèle la relation particulière qu'il entretient avec l'ancien p'tit vilain.

 

"Je suis très proche de Didier Digard (24 ans) et Anthony Mounier (23 ans). Ils m’apportent de l’insouciance, de la fraîcheur, mieux que le Botox. On adore le foot. On en parle sans arrêt. Je me vois à leur âge. Après un échec, ils sont tentés d’en rajouter à l’entraînement : c’est humain, le mec a la rage, c’est un moyen de reprendre la main. Mais le foot, c’est le samedi. Pas avant. Moi, j’essaie de faire passer des messages. Jamais de manière frontale : avec Didier, ça ne passerait pas.

 

J’ai perdu ma mère à 18 ans, j’avais disputé cinq matchs en pro : je n’ai pas fait le deuil, je me suis mis dans le boulot à fond et j’ai zappé mon adolescence. Au fil des saisons, j’ai cherché à montrer une bonne image de moi sans me soucier de savoir si elle me correspondait vraiment. A Saint-Etienne, ça allait : c’était mon club formateur, j’étais le chouchou, et dans ce cas-là, les problèmes que tu crois avoir n’en sont pas. Ça s’est compliqué à Lens en 2007 : dans un vestiaire rempli d’internationaux, mes performances sont apparues en décalage avec le statut auquel j’aspirais.

 

Dans le foot, la légitimité vient du terrain. Toujours. A Lens, j’ai fini quatre mois à la cave. Au fond, c’était un problème entre moi et moi. J’ai compris que je n’étais pas celui que je voulais être ; un monstre mental qui s’impose en un claquement de doigt partout où il passe. Moi, je suis un joueur de devoir. Je ne vais pas gagner le match tout seul, sur un geste. Mon éventuel leadership, je dois le construire semaine après semaine, à chaque match, à chaque entraînement : il va cheminer lentement dans l’esprit de mes coéquipiers. Je suis un joueur qui a besoin de s’ancrer dans les clubs où je suis sous contrat. J’ai mis du temps à le comprendre."

Et voilà Ewolo !

29/10 05:23

Radio France Internationale a diffusé hier soir une interview du Congolais Oscar Ewolo, capitaine du Stade Brestois.

 

"On a tout simplement décidé de mettre l’accent sur l’aspect défensif. Lors des trois premiers matchs, on a beaucoup joué au ballon. On faisait des bons matchs. Même au niveau des commentaires, il y avait un bon ressenti mais, au final, on ne prenait pas de points. Ou très peu par rapport à ce qu’on fournissait comme jeu. Depuis qu’on a mis l’accent sur le défensif, tout va mieux. Tactiquement on est bien au point sur notre 4-4-2. Et puis on a compris qu’en Ligue 1, il fallait développer une autre mentalité, être d’avantage concentrés pendant les 90 mn. Voilà les ingrédients.

 

Je crois d’abord qu’il faut être au bon endroit au bon moment. Avoirs les bons coéquipiers. Et puis le fait de garder une bonne partie du groupe de l’année précédente permet d’avoir des repères car on se connaît. C’est tout de suite plus simple. C’est beaucoup plus compliqué pour les équipes qui repartent de zéro. je considère qu’on est encore dans une phase d’apprentissage. On sait qu’on est solides mais il va falloir qu’on apprenne à d’avantage développer notre jeu. Défensivement, on a des références mais on n’a pas encore réussi à allier les deux : montrer ce que l’on sait faire avec un ballon et rester solided aussi. Le match de Bordeaux était un très bon match. Monaco aussi, ce n’était pas trop mal (victoire 1-0) mais je trouve que l’on n’a pas encore réussi à faire une prestation complète.

 

Tout le monde nous dit que si on bat Saint-Etienne, on sera leader au moins deux heures. Mais nous, les joueurs, on n’est pas trop focalisés sur ça. On sait que le football, ça va très vite. Les bons moments, il faut savoir les apprécier. On sait que l’objectif, c’est le maintien. Une fois le maintien assuré, on changera peut-être nos ambitions mais, pour l’instant, l’objectif c’est arriver à 40 points pour assurer le maintien. Il faut garder les pieds sur terre. Partout où je suis passé j’ai vécu des moments forts mais cette quinzième saison chez les pros fait partie des super moments de ma carrière, c’est clair."

La FFF zoome sur Zouma

28/10 20:46

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Défenseur central des U19 de l'ASSE, Kurt Zouma participe actuellement à Chypre au premier tour de l'Euro 2011 des U17. Notre jeune vert bleu, qui a joué lundi 90 minutes contre la Slovénie (victoire 1-0), affrontera le pays hôte demain puis l'Italie lundi. Il s'est confié aujourd'hui sur le site de la FFF. Extraits.

 

"Je suis très heureux d'avoir rejoint ce groupe de joueurs. J'ai même eu la chance d'être capitaine l'an passé face à la Belgique et cela reste un grand moment pour moi. Depuis mes débuts dans cette équipe, j'ai été très bien intégré. Tout le monde tire dans le même sens, a envie de réaliser de belles choses en commun. Notre objectif est simple, aller au Championnat d'Europe en Serbie l'été prochain. Porter ce maillot bleu, c'est toujours une immense fierté. Les proches, les amis, les gens dans nos clubs nous en parlent beaucoup et on se rend bien compte de l'importance d'être sélectionné pour défendre les couleurs de notre pays.

 

Patrick Gonfalone aime voir son équipe aller de l'avant, avoir le ballon et tenter de poser le jeu. Depuis le début, il insiste beaucoup sur la maîtrise et la possession de balle. On dispose de joueurs très doués offensivement, vifs, techniques et adroits devant le but, donc on essaie d'en profiter. L'objectif est de proposer un jeu séduisant mais aussi et surtout efficace. Il nous reste encore beaucoup de travail à faire mais nous sommes sur la bonne voie."

Le vent du poulet

28/10 17:35

Accusé par un policier (Cris ?) d’avoir adressé des gestes obscènes lors du récent derby remporté chez les vilains, Jérémie Janot a été blanchi ce soir par la commission de discipline de la LFP. Moralité : malgré ses jérémiades, le poulet s'est pris un vent.

Sainté fait exploser la TNT ! (2)

28/10 17:06

Après avoir fait exploser la TNT mardi soir*, les Verts tenteront de battre leur propre record le mardi 9 novembre : à 20h35, France 4 diffusera le quart de finale de coupe de la Ligue AJA/ASSE.

 

*http://www.poteaux-carres.com/potin-B2420101027111210-Sainte-fait-exploser-la-TNT-!.html

Un Omar à l'armoricaine

28/10 16:55

Coéquipier de Guirane N'Daw et Bayal en sélection sénégalaise, Omar Daf aurait pu les rejoindre dans le Forez à l'intersaison mais il en pinçait plus pour Brest. Pièce maîtresse de la meilleure défense de L1 (4 buts concédés en 10 journées), l'ancien Lionceau s'est confié au quotidien gratuit Métro avant la réception des Verts.

 

"Ce qui nous caractérise, c'est la complicité et la communication. On se parle beaucoup et ça nous permet d'éviter les petites erreurs et ça nous aide à être complémentaires. La saison dernière, on était déjà la meilleure défense en Ligue 2 et les dirigeants ont compris qu'il fallait conserver l'effectif, comme un gage de sécurité. On se connait bien, on est quelques internationaux et on rentre sur le terrain avec toujours beaucoup d'humilité. On est là, les uns derrière les autres : quand un gars y va, il sait qu'il peut compter sur les trois autres pour couvrir. Un groupe soudé, c'est rassurant.

 

Pour Alex Dupont, il ne faut pas faire les choses à l'envers. D'abord, il faut bien défendre et après jouer. Il ne faut pas se tromper : on développe notre jeu qu'après s'être assuré de bien défendre. Son message a été bien compris et on essaie d'être le plus discipliné possible. Tous les matins, on se retrouve au stade à partir de 8 h 30, on prend le petit-déjeuner tous ensemble. Je pense que c'est important pour l'état d'esprit, la cohésion et l'ambiance dans le groupe. Il faut qu'on garde ça. Alex Dupont nous a dit qu'on avait le droit de ne pas être bon parfois mais pas celui d'arriver au stade en faisant la tronche. Personne n'est indispensable, individuellement, on n'est pas grand-chose. Il faut qu'on continue à prendre du plaisir, mais en gardant les pieds sur terre. On a un groupe sain. Mais la chute, ça peut aller très vite. Il n'y a pas de divas chez nous, il y a des bons joueurs mais ce qui fait notre force, c'est la simplicité. Il ne faut pas se prendre pour autre chose que ce que l'on est.

 

J'ai passé douze ans à Sochaux, j'étais en fin de contrat et le discours de Corentin Martins m'a séduit. Le SB avait l'ambition de retrouver la L1 malgré dix neuf ans passés en L2. La montée s'est faite tout de suite. Et à la fin de la saison dernière, j'avais été contacté par Saint-Etienne, mais j'ai décidé de poursuivre avec Brest. Moi, je ne me fixe aucune limite, j'essaie d'être professionnel le plus possible en me disant que je fais le plus beau métier du monde et en me donnant les moyens pour que ça dure le plus longtemps possible. Il me reste cette année de contrat, plus une autre encore.

 

En ce qui nous concerne, on ne peut pas se permettre de penser qu'en Ligue 1, il y a des petites équipes. Donc on ne se pose pas trop de question. En début de saison, on a joué Toulouse, Lyon, Auxerre. Des équipes solides quand même, et même si ça se passe bien pour nous, il faut rester humbles. Ça va venir. A Bordeaux, on s'est créé pas mal d'occasions et on a marqué, sur le match de Lyon, on a aussi produit du jeu. Tous nos attaquants ont trouvé le chemin des buts. Mais nous, on est les promus, ce n'est pas à Brest de se découvrir et de faire le jeu. Pour l'instant, on prend les points et pour le le beau jeu, on verra une fois qu'on aura assuré le maintien."

Platoche pas PlayStation

28/10 16:40

Ce dimanche, Michel Platini a assisté au Old Firm (victoire des Rangers 3-1 au Celtic Park). Dans une interview accordée à la Fédération écossaisse de football, il en a profité pour réitérer son opposition à l'arbitrage vidéo, même limité à la seule ligne de but, assimilé à du "football PlayStation" (sic).

 

"Un seul arbitre ne suffit pas dans cette ère moderne où il y a vingt caméras. C'est injuste : les caméras peuvent tout voir mais l'arbitre n'a qu'une paire d'yeux. Chaque fois qu'il fait une erreur, les caméras se focalisent dessus. C'est la raison pour laquelle j'ai demandé à ce que le travail des arbitres change ces dix dernières années, pour les aider dans ces situations et les soutenir. Les arbitres doivent être aidés par les clubs, les fans, les joueurs, les médias et même les autorités, chacun a sa responsabilité. C'est la raison pour laquelle nous avons ajouté deux assistants de surface en Ligue des Champions cette saison. C'est une étape logique, plus il y a d'yeux, plus il y aura de chances de voir les incidents de jeu. Nous devons les aider, c'est ma philosophie, mais les arbitres doivent aussi s'aider eux-mêmes : ils ont le pouvoir de se faire respecter. Quand j'étais joueur, si je recevais un carton jaune en allant protester, je n'y retournais pas une seconde fois. Si l'arbitre ne me donnait pas de carton, je profitais de cette faiblesse et je recommençais. C'est la réalité du football."

Qu'importe El Flaco pourvu qu'on ait le vrai !

28/10 11:53

Comme Daniel Bilos, il est surnommé "El Flaco" et il est passé à l'ASSE. Auteur d'un excellent début de saison en championnat argentin sous les couleurs du Racing (5 buts en 8 matches), Giovanni Moreno (24 ans) a eu le droit à un beau portrait hier dans le quotidien argentin Olé. On apprend que Sainté ne l'a testé qu'une journée en juin 2007. Coéquipier de Freddy Guarin en sélection colombienne, cet échalas d'1m90 a claqué un paquet de pions sous le maillot vert et blanc de... l'Atlético Nacional (Colombie).

Bébert au grand pied

28/10 11:08

Avant ses retrouvailles avec le Stade Brestois (qu'il a entraîné de 2003 à 2006), l'entraîneur des gardiens stéphanois Albert Rust a confié au quotidien Ouest-France qu'il prenait son pied chez les Verts.

 

"Quand je suis arrivé, cela faisait 12 ans que Brest végétait en CFA ou en National. On ne s'attendait pas vraiment à monter en L2, mais c'est arrivé, et cela a permis au club d'aller un peu plus vite. L'accession a été extraordinaire. Il y avait un engouement incroyable dans la ville cette saison-là. 10 000 personnes dans un stade en National, c'est rare ! Ensuite, la première année en L2 a été magnifique. Les gens étaient contents de l'équipe et de ses prestations. On a été dans le coup pour la montée durant très longtemps. On s'est écroulé à un mois et demi de la fin, mais il n'y avait rien d'étonnant, car les joueurs avaient beaucoup donné.

 

Je n'ai toujours pas digéré mon limogeage, car je l'ai trouvé injuste. J'ai été remplacé à dix matches de la fin du championnat, alors qu'il y avait une dizaine d'équipes à la lutte pour le maintien. Finalement, il a quand même fallu attendre la dernière journée pour que le club se sauve... C'est le point noir de mon passage au Stade brestois, mais cela n'enlève rien aux trois superbes saisons que j'ai passées là-bas.Mon limogeage m'a coûté cher. Sans me surestimer, je pense quand même avoir fait du bon travail, avec notamment 5 saisons avec Niort en L2, mon passage au Stade brestois, la sélection tunisienne et quelques saisons en National. Cela m'a freiné dans ma carrière, et j'ai vécu une période difficile pendant trois ans. J'ai eu des propositions de clubs de CFA, mais cela ne m'intéressait pas. »

 

Christophe Galtier et M. Romeyer m'ont contacté cet été, car ils cherchaient un entraîneur des gardiens possédant le DEPF. Je n'ai pas hésité. Je retrouve la L1 après l'avoir quitté en 91 en tant que joueur ! Je prends mon pied, je me régale. J'essaye d'apporter mon expérience à Christophe, comme le font Thierry Cotte, Alain Blachon et Damien Comolli. Je dois beaucoup à Christophe Galtier et M. Romeyer, qui m'ont permis de retrouver les terrains. Cela me manquait énormément. L'AS Saint-Etienne, après deux saisons galères, est en plein renouveau. C'est un des clubs les plus mythiques du championnat. Il y a un engouement énorme, un peu à l'image de ce qui se passe à Brest. Ce n'est que du bonheur, je suis un train de vivre une belle aventure humaine. Cet été, le recrutement a été intelligent : il y avait déjà des joueurs de qualité, mais il fallait les encadrer par des garçons d'expérience comme Marchal, Bocanegra ou Battles. Ils ont amené de la sérénité à un groupe un peu traumatisé par les deux dernières saisons.

 

On a senti dès la préparation que quelque chose se passait. On a réussi notre début saison, et ensuite les résultats se sont enchaînés. Malgré tout, on pense encore au maintien. Quand on voit le groupe, on se doit d'être ambitieux, mais les deux dernières saisons sont encore dans les têtes. On va donc d'abord penser aux 42 points, même si je ne fais pas vraiment de souci à ce niveau-là. Dimitri Payet, cela fait cinq ans que l'on attend qu'il explose. Il a mûri, il est devenu père de famille. Cela l'a peut-être mis devant ses responsabilités, et lui a fait prendre conscience de certaines choses. C'est un joueur pétri de qualités, qui possède le niveau international. Je m'attends à une belle ambiance samedi. J'ai eu des échos par rapport au nouveau stade, et je crois que l'on peut le comparer à un petit chaudron. À Brest, quand les gens crient, cela fait du bruit..."

Tavla à Volou, Varrault à Vau-l'eau !

28/10 10:00

La situation se complique pour 2 de nos 3 ex partis chercher fortune en terre hellene.

Si Mirallas, encore titulaire (et averti) le week end dernier, a remporté avec l'Olympiakos sa 6ème victoire en 7 journées (1-0 contre l'Aris Salonique) et porté son avance sur son dauphin, le Pana, à 4pts, Tavla et Varrault sont sur le fil...

Tavla titulaire avec Larissa a retrouvé ses bonnes vieilles habitudes en prenant un jaune, mais il a ramené un nul de son déplacement à l'Olympiacos Volou. Larissa est désormais 14ème et premier relégable avec 6pts.

Défaits pour la 4ème fois consécutive (1-3 au PAOK Salonique), Varrault (titu également) et ses potes du Panionios sont désormais 15èmes avec 4 petits points en 7 journées. Et ils s'apprêtent à affronter l'AEK Athènes (3ème) et l'Olympiakos (1er) lors des deux prochaines journées.

Il sent méchamment le roussi leur exil...

D.Gigliotti élimine Y.Benalouane !

28/10 05:28

En coupe d'Italie, Cesena s'est fait éliminer à domicile hier par Novara (série B). Titulaire, Yohan Benalouane a pris une biscote dès la 25ème minute.  Menés au score à la mi-temps, les visiteurs se sont imposés 3-1 après prolongation. Le jeune Denny Gigliotti (19 ans) a scellé le sort des Hippocampes en claquant le troisième pion sur péno à la 111ème minute.

La belle Deschamps

27/10 21:58

L'ASSE jouera son quart de finale de Coupe de la Ligue contre Auxerre à L'Abbé Deschamps.

 

Les deux équipes se sont déjà affrontées à deux reprises dans cette compétition. En janvier 2001, les Verts avaient battu l'AJA 2-0 en huitième de finale (buts de Christophe Sanchez et Stéphane Pédron). En septembre 2007, les Icaunais ont pris leur revanche en seizième de finale en s'imposant 1-0 après prolongation (but de Traoré).

 

La belle aura lieu le mardi 9 ou le mercredi 10 novembre.

Grougi de plaisir

27/10 19:50

Sur le site officiel du Stade Brestois, le milieu de terrain Bruno Grougi se réjouit d'accueillir les Verts samedi.

 

"Déjà, qu’on parle de Brest et du club, c’est flatteur et puis, dans un coin de ta tête, tu sais que tu fais du foot et que tu travailles très dur pour avoir un peu de reconnaissance. Alors, quand elle arrive, ça fait plaisir. on va être approchés avec plus de précaution, les équipes vont être plus pointilleuses à notre égard. Il faut considérer cela comme une force pour nous, les adversaires vont nous craindre davantage et rester un peu plus derrière quand on joue à domicile. Mais vu ce qui nous arrive, je ne vois pas pourquoi on craindrait qui que ce soit, on a accumulé tellement de confiance

(...)

À titre personnel, je pense que le match contre Saint-Étienne est le plus gros que j'aie connu à Brest. Au-delà du classement, de ce petit tournant, il y a beaucoup de choses. Les Verts se déplacent toujours avec beaucoup de public, le stade va être plein. Depuis qu’on est gamins, on nous parle tout le temps de Saint-Étienne, ça sera un match spécial. On a envie de faire une belle fête à Brest."

Jacq a dit au revoir

27/10 15:09

Capitaine des U17 de l'ASSE en début de saison dernière, Thomas Jacq a décidé de quitter l'Etrat à l'intersaison. Jouant aujourd'hui en DH à Plouvorn (Finistère), le jeune défenseur central explique son choix dans le dernière édition du Télégramme.

 

"Je voulais juste me poser un peu. Je ne regrette rien car j'ai pris le temps pour décider. Je suis le seul à avoir cassé mon contrat, les autres sont partis car ils n'étaient pas gardés. Je suis parti de chez moi depuis mes 13 ans et j'avais envie de vivre autre chose que le foot. Un ou deux autres voulaient partir mais leurs parents ont dit niet. C'est choquant. En fait, ce sont eux qui vivent le truc à la place de leurs enfants. Moi, mes parents m'ont dit: c'est toi qui décides. À douze ans, j'étais déjà parti du Stade Rennais qui m'avait repéré alors que je jouais à Bécherel. On m'avait dit : on ne sait pas si on te garde. J'avais dit O-K., mais alors je suis en droit d'aller ailleurs. Tous les mercredis à Ploufragan, on faisait un match devant un public blindé de recruteurs. J'ai choisi Saint-Etienne car les cours avaient lieu dans un lycée normal. Ça me permettait de voir d'autres gens et de ne pas penser qu'au foot."

 

Mais les 500 € qu'il touche par mois à l'Etrat ne lui font pas oublier ses études. Avec sept entraînements par semaine, des déplacements en bus à Marseille ou Monaco le week-end, il est contraint de rattraper en deux heures des cours de chimie qui en avaient duré quatre pour les autres. "L'an dernier, je suis passé de justesse, avec 10,5 de moyenne alors que je suis un bon élève". L'année prochaine, il fera peut-être un BTS biologie s'il obtient son bac S. Ou peut-être jouera-t-il toujours à Plouvorn, dont il entraîne aussi les gamins de l'école de foot. A moins qu'il n'évoule à Brest ou à Lorient car il n'a pas pour autant tourné la page du foot pro. "Mais j'aimerais rester dans la région car je m'y sens bien". Ça tombe bien, les recruteurs brestois et lorientais se sont récemment renseignés sur lui...

Sainté fait exploser la TNT !

27/10 11:14

Guirane a allumé la mèche, Sainté a fait exploser la TNT ! Selon RMC, le match Sainté-Bordeaux diffusé hier soir sur France 4 a battu le record d’audience de la Télévision Numérique Terrestre. Avec 1,8 million de téléspectateurs (7 % de part d'audience), ce huitième de finale de Coupe de la Ligue a dépassé le record détenu jusque-là par le film "La Ligne verte", diffusé le 7 janvier 2010 sur TMC (1,7 million de téléspectateurs)

Les voyages en quart de l'ASSE

27/10 09:51

Si les Verts sont fâchés depuis longtemps avec la Coupe de France (le quart de finale de l'an dernier était le premier depuis 1993), ils participeront début Novembre à leur 6ème quart de finale de Coupe de la Ligue en 10 ans.

Ainsi l'ASSE est déja arrivée à ce stade en 2001, 2003, 2004, 2005 et 2007 avec 2 qualifications (En 2004 contre Nice 2-0 et en 2005 à Lens 3-0) et 3 éliminations (en 2001 à Niort 2-3, en 2003 contre Marseille 0-2 et en 2007 à Bordeaux 0-1).

Il s'agira donc le 8 ou 9 Novembre prochain d'équilibrer le bilan !

La Ligue, la Ligue...

27/10 08:46

La Pravda nous apprend ce matin que J.Janot est convoqué ce jeudi devant la commission de discipline de la FFF, pour un geste obscène qu'il aurait adressé aux supporters lyonnais lors du dernier derby. Selon le barème fédéral, notre JJ risque jusqu'à 4 matches de suspension.

Comme nos instances sont soucieuses d'équité, on attend avec impatience la sanction qui sera infligée à Aulas pour la taloche qu'il a mise à un supporter d'Arles-Avignon ce dimanche.

Monseigneur Lebrun a l'Esprit Sainté

27/10 07:46

Evêque de Saint-Etienne, Mgr Dominique Lebrun se confie aujourd'hui dans La Croix.

 

"En tant qu’amateur de football, j'ai très mal vécu l'échec de la coupe du monde. J’ai cessé de regarder les matchs de l’équipe de France, une réaction un peu primaire qui vient de quelqu’un que cette situation faisait souffrir. Le terme peut paraître fort pour ceux qui attachent peu d’importance à une activité qui occupe le quotidien de millions de personnes. En tant que prêtre, cet échec m’a d’une certaine manière rassuré. Même dans le cadre du football professionnel, avec une montagne d’argent à la clé, le sport reste une activité humaine et faillible. L’argent ne peut pas tout, les dieux du stade, beaucoup trop payés à mon sens, sont tombés de leur piédestal, et on ne peut que s’en féliciter. Sans tomber dans l’écueil du bouc émissaire, je dirais aussi que des hommes ont failli à leur mission. On les a remplacés, c’est une bonne chose.

 

Au-delà de leur performance, les footballeurs, porteurs de l’identité d’un pays, n’ont pas tous les droits. En football, il n’y a pas que les 17 règles du jeu que les joueurs doivent respecter sous le contrôle de l’arbitre. Les joueurs sont assujettis exactement aux mêmes codes de vie que les autres. Encore une fois, le sport est une activité spécifiquement humaine. Les animaux n’organisent pas des compétitions de football, que je sache ! Alors, il ne faut pas s’étonner qu’il y ait des dérapages. Le sport est humain et l’homme est faillible.

 

Il ne faut pas limiter ce sport aux stars de l’équipe de France. Je vis à Saint-Étienne, une ville où ce sport joue un rôle considérable, et je vais très régulièrement au stade Geoffroy-Guichard. Croyez-moi, c’est un bel endroit de partage et il n’y en a pas tant que cela dans notre monde. Contrairement à ce qui se dit, l’ensemble des joueurs et du public estiment profondément l’adversaire. Et c’est un arbitre qui vous le dit. On peut mettre en avant les rares mouvements d’humeur où l’arbitrage est mis en cause, mais, en treize ans d’arbitrage, j’ai surtout rencontré beaucoup de respect. « Aimez-vous les uns les autres », cette phrase de l’Évangile est beaucoup plus présente qu’on ne le croit sur les terrains de football.

 

Si je pouvais ajouter mon grain de sel d’ancien arbitre, j’aimerais que les états généraux se penchent sur une question : on a changé une règle d’arbitrage dans les années 1990. Avant, quand un footballeur jouait une touche au mauvais endroit, l’arbitre lui demandait de recommencer. Aujourd’hui, la nouvelle règle prévoit qu’on donne la balle à l’adversaire, présupposant ainsi que le joueur a essayé de tricher. C’est un détail, mais il est symbolique de ce qui ne va pas bien dans le football. On fait trop confiance aux systèmes et pas assez à l’individu."

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