Le sélectionneur américain Bob Bradley a confirmé aujourd'hui ce qu'annonçait The Washington Post le 2 novembre dernier* : Carlos Bocanegra ne sera pas du voyage en Afrique du Sud la semaine prochaine.

*http://www.poteaux-carres.com/potin-B6420101102104817-Carlos-out-of-Africa-!.html

Dans sa dernière édition, France Football consacre un article au talent alternatif de Dimitri Payet, surnommé "Papaye" par un Georges Eo admiratif : "Au FCNA, on voyait qu'il pouvait monter, qu'il était au-dessus de la normale, par son dribble, sa vitesse, son coup d'oeil. Il était déjà décisif dans la finition, mais aussi dans l'avant-dernière passe et dans la dernière passe. Mais il ne peut se mettre en évidence que s'il se fond dans la collectivité. A Nantes, il est tombé à une mauvaise époque, avec une sale équipe et des mecs qui ne lui ont pas facilité la tâche."

En odeur de Sainté, Papaye vert a muri et bénéficié des conseils avisés de deux anciens : Daf' et Féfé. "Je voulais que Christian Dafreville me parle de Sainté. Je savais que c'était un club particulier et je voulais m'adapter le mieux possible. Il m'a parlé de l'attente des supporters, de l'obligation de mouiller le maillot. Ce que j'ai ressenti en arrivant ici. L'ASSE, c'était le choix du coeur. Geoffroy-Guichard, après la Beaujoire, c'était la continuité. J'ai dit que le maillot jaune était chargé d'histoire, de même que le vert. Passer de l'un à l'autre était logique (...) L'influence néfaste de Pascal Feindouno ? Je ne suis pas d'accord. Nous sommes très proches, il m'a beaucoup appris. Dans le jeu et en dehors du terrain."

Commentateur du récent Sainté/Lorient et consulté par l'ASSE pour suivre le profil psychologique des Verts, Jacques Crevoisier ne s'inquiète pas de la baisse de forme de l'international stéphanois après un début de saison tonitruant. "Il a un talent à la Van Persie. Il lui faut digérer cette progression fulgurante. Sur le plan comptable et statistique, on savait que le coup d'arrêt surviendrait, des périodes où l'efficacité est moindre. On ne peut attendre de lui qu'il reste sur les bases du début de saison, autrement, il finirait la saison à 40 buts ! Payet, c'est un peu comme Cissé ou Henry, à 14 ou 15 ans, ils donnaient l'impression d'alterner courses et temps de repos ! Dimitri, c'est un sprinter. Il lui faut travailler progressivement pour réussir à tenir tout le match. Il y a deux ans, j'avais conseillé à "Sainté" de lui faire suivre un gros travail d'endurance. Aujourd'hui, à ce niveau, il assure. Après, c'est une question de confiance, comme tous les buteurs !" 

Ancien latéral gauche de l'équipe réserve de l'ASSE, Guillaume Bourrin (22 ans) a marqué hier le second but de la victoire d'Andrézieux à Saint-Priest (0-2). Les hommes de Stéphane Santini confortent ainsi leur première place du groupe D de CFA2.

Lanterne rouge de Premier League, West Ham a été hier tenu en échec 2-2 par West Bromwich Albion. Frédéric Piquionne avait pourtant inscrit sur penalty le but du 2-1 en début de seconde période. Sélectionné par Robert Nouzaret pour un match amical contre le Mali (le 17 novembre à Evry), Herita Ilunga a joué l'intégralité de cette rencontre de la 12ème journée, comme l'esclave. 

Continuant de cirer le banc montpelliérain en championnat (seulement 72 minutes de temps de jeu après douze journées), Geoffrey Dernis était titulaire ce soir en Coupe de la Ligue. Auteur d'une bonne prestation contre les Dogues de Rudi Garcia, "Passe-partout" a donné un caviar à Hassan Kabze sur l'ouverture du score héraultaise : http://minilien.fr/a0luk6.

Le PSG a montré la voie aux Verts en s'imposant 3-1 à Nungesser en quart de finale de la Coupe de la Ligue. Titulaires à l'instar des avertis Siaka Tiéné et Sylvain Armand, Zoumana Camara et Grégory Coupet ont grandement contribué à la qualification parisienne. Malheureux sur l'ouverture du score par VAFC, Papus a égalisé d'un joli coup de tête de dix mètres. En seconde période, l'ancien gardien des vilains a fait de beaux arrêts pour préserver l'avantage du PSG : http://minilien.fr/a0luk4. Le coup d'envoi de cette rencontre a été donné par Roger Milla, qui a porté les couleurs valenciennoises de 1977 à 1979.

Auteur d'un but somptueux lors du derby contre le Pana* puis d'un doublé contre magic Varrault**, Kevin Mirallas fait la une des journaux sportifs grecs depuis quelques jours. Le nouveau dieu de l'Olympiakos s'est confié hier dans le quotidien belge La Dernière Heure. Morceaux choisis.

"J’avais des propositions de clubs français et allemands, mais je voulais aller plus loin. En France, il y avait trop de pression et je n’y étais plus heureux. Quand je suis arrivé ici, j’étais inconnu. Maintenant, les journaux sportifs grecs ont déjà souvent parlé de moi. Et la vie en Grèce est très agréable pour ma femme et moi. On habite à l’extérieur d’Athènes, à cinq minutes de la plage. J’espère vraiment que l’Olympiakos va lever l’option d’achat. Je crois qu’ils doivent payer entre 2 et 3 millions à Saint-Étienne. Je préfère ne pas retourner là-bas.

Ici, même après une victoire, il y a rarement de l’euphorie. Une victoire est la chose la plus normale au monde. Le club n’a pas pour rien 37 titres. C’est la première fois de ma carrière que je joue pour un club qui veut gagner tous les trophées. À Saint-Étienne, le but était d’éviter la descente.

Je ne suis pas une star, mais ça tourne bien pour moi. Je suis chaque fois titulaire et j’ai marqué cinq buts, dont deux contre Panionios, le week-end passé. Le football en Grèce est moins physique qu’en France et chaque équipe joue de façon attrayante. Même le dernier au classement essaie de marquer trois fois contre l’Olympiakos. Puisque je suis rapide, je peux profiter des espaces. Et le coach me fait jouer à ma meilleure position : celle de centre avant. À Saint-Étienne et en équipe nationale, c’était rarement le cas.

Avant, j’étais trop gentil avec moi-même. Je me contentais de marquer deux buts. Quand j’étais sur le banc, je donnais toujours la faute à l’entraîneur ou à mes coéquipiers. Ce n’était jamais de ma propre faute. Puisque je n’étais que rarement dans l’équipe, je commençais à me rendre compte du fait que le problème, c’était peut-être moi. Depuis la saison passée, à Saint-Étienne, j’ai tourné la page. Qui plus est, depuis mon départ de Saint-Étienne, j’ai tourné un bouton. Après mon transfert à l’Olympiakos, j’ai vraiment vécu en fonction de mon sport. Même en vacances, je prête attention à ce que je mange. Je dois encore devenir un peu plus régulier. J’aimerais une fois."

*http://www.poteaux-carres.com/potin-B2920101030202932-Mirallas-marque-contre-les-Verts-!.html

**http://www.poteaux-carres.com/potin-B7220101106222926-Mirallas-sans-pitie-pour-Varrault.html

Le quart de finale de la Coupe de la Ligue AJA/ASSE a réuni 1.729.000 téléspectateurs sur France  4 pour une part d'audience de 6,6% (source Médiamétrie). Il s'agit du deuxième score historique de la TNT tous genres confondus derrière... Sainté/Bordeaux.*

*http://www.poteaux-carres.com/potin-B2420101027111210-Sainte-fait-exploser-la-TNT-!.html

L'entraîneur montpelliérain René Girard a déclaré qu'il allait donner du temps de jeu en coupe de la Ligue à ceux qui "pleurnichent". Avant d'affonter le LOSC à la Mosson en quart de finale, l'ancien Dogue Geoffrey Dernis a réagi sur RMC : "Cela ne tient qu’à lui. Evidemment, cela ne fait pas forcément plaisir d’entendre ce genre de choses, explique le milieu gauche. Ce n’est pas une question de pleurnicher ou pas, mais simplement d’envie de jouer. Il faudrait être content de ne pas jouer ? Si aujourd’hui on ne revendique pas cette envie de jouer, je pense que ça peut être dangereux pour le groupe. Pleurnicher, c’est un mot fort ! Moi je ne crois pas qu’il y ait des pleurnicheurs dans le groupe, juste des mecs qui ont envie de jouer !"

Emmanuel Rivière fait partie des Bleuets sélectionnés pour affronter la Russie en match amical le 16 novembre (à 20h45) au stade Léon-Bollée.

Dimitri Payet fait partie des Bleus retenus pour le match amical contre l'Angleterre, le 17 novembre (21h00) à Wembley ! Blaise Matuidi restera at home.

Alain Bompard est resté mutique lors des tempêtes successives qui ont secoué l'AC Arles Avignon depuis sa montée en L1.  Agacé par la tournure des évènements, l'adjoint aux sports de la cité des Papes rompt aujourd'hui le silence dans La Provence.

"Je n'ai pas parlé pour ne pas ajouter une crise municipale à une crise sportive. J'ai la prétention de savoir comment fonctionne un club de haut niveau. Or, je considérais le fonctionnement du club très amateur. Ils ont perdu deux mois dans des querelles internes. J'avais prévenu qu'on le paierait très cher, mais des vieux cons comme moi, on ne les écoute pas. C'est d'ailleurs logique puisque celui qui décide c'est celui qui paie, c'est-à-dire Salerno.

La Ville a payé aussi, et si c'était à recommencer, je le referai 25 fois. Avignon n'était pas prêt pour la Ligue 1. Mais qu'auraient dit les gens si on avait refusé la montée ? Quand on voit 12 000 personnes au Parc des sports pour l'ACA ou 15 000 pour le rugby à XIII qui viennent à 95% du Vaucluse, on se rend compte qu'il y avait une soif de sport de haut niveau ici. Dire que c'est un échec, ce n'est pas honnête.

Quand la Ville fait venir des troupes de théâtre du monde entier et que le spectateur n'est pas forcément avignonnais, personne ne trouve rien à redire parce que c'est pour la culture. Eh bien l'ACA, c'est pour le sport. Et il y a 12 000 personnes pour venir les voir le week-end. D'autre part, le Parc des sports a coûté 6M€ à la Ville mais les autres équipements sportifs ont coûté 13,5M€. Alors qu'on ne me dise pas qu'il n'y en a que pour l'ACA."

Toujours en course pour la montée, Portuguesa a battu Brasiliense 3-1 hier soir lors de la 35ème journée de série B. Malgré son ouverture du score d'une belle frappe du droit (https://www.youtube.com/watch?v=nC3MSvzq4Z4), José Aloisio (35 ans) est relégable !

Averti hier, Laurent Battles devrait pour cause de 3ème jaune en moins de 10 matches, être suspendu pour le déplacement des Verts à Nancy.

Le tableau récapitulatif du potonaute ozzy :

Loïc Perrin est un (très) intermittent du spectacle. Le chouchou de Robert Herbin joue en L1 pour la 7ème saison consécutive avec l'ASSE.

En 7 saisons il n'a joué qu'une seule fois plus de 30 matches dans la saison : en 2007/2008 année où il a participé à 35 matches. Coïncidence (ou pas) cette année là l'ASSE finissait à la 5ème place du classement.

Au fait, coïncidence ou pas ? Manifestement on ne peut pas parler de hasard. Ainsi une analyse précise des performances de l'ASSE depuis le début de saison dernière révèle une tendance édifiante :

Sur 50 matches de championnat (38 l'an dernier, 12 cette saison), Perrin a joué (titulaire) 22 matches.

Sur ces 22 matches, l'ASSE en a remporté 11 (50%) et n'en a perdu que 5 (23%).

Sur les 28 matches joués sans Perrin, l'ASSE en a remporté 4 (14%) et perdu 17 (61%).

En extrapolant sur une saison complète de 38 journées cela donne :

Avec Perrin l'ASSE finirait avec 67pts. Avec 67pts, sur les 4 dernières saisons, l'ASSE aurait fini deux fois sur le podium de la L1. Sans Perrin l'ASSE finirait avec 25pts. Tout cela n'est que de la fiction, mais à ce point de représentativité des chiffres, elle est troublante cette fiction.

Moralité, même en jouant des moitiés de saison, il est indispensable Perrin. Dis Loïc tu resignes quand ? 

Dans Le Parisien du jour, on sent que Zoumana Camara a les boules d'avoir perdu sa place de titulaire suite à la défaite du PSG à Sochaux.

"J’ai vécu cela comme une injustice. J’ai été le seul à payer alors que je ne suis pas impliqué directement sur les trois buts encaissés. Ce jour-là, j’ai conscience de ne pas avoir fait un très bon match mais mon début de saison était correct. Il n’y a pas eu de discussions avec l'entraînur et ça n’aurait rien changé d’en avoir une. J’ai eu le sentiment d’être le seul joueur à payer alors que c’est un sport collectif.

La seule réponse, c’est le terrain. Je ne vais pas me lamenter. Mon objectif est de redevenir titulaire sans attendre la faute des autres. Malgré mes bonnes prestations, la hiérarchie ne change pas en L 1. Apparemment, cela veut dire que je ne suis pas encore au niveau. Je sais que le coach est juste et quand il me jugera prêt, il me retitularisera.

J’ai fait une bonne préparation même si j’ai débuté la saison un peu handicapé par mon mollet. J’ai fait un nouveau début de phlébite (NLDR : il avait été arrêté quatre mois de juillet à octobre 2009 pour, déjà, une phlébite au mollet droit) au retour du Trophée des champions en Tunisie. Après, je n’ai pas fait attention à ce qui a pu se dire. J’ai 31 ans et il me reste un an et demi de contrat. Je veux rejouer en L 1 et gagner des titres avec Paris. J’ai déjà remporté deux coupes. Pourquoi pas une troisième avec la Coupe de la Ligue ?"

Auxerre a éliminé Sainté en quart de finale de la Coupe de la Ligue grâce à deux pénos. Le premier a été accordé au bout d'un quart d'heure de jeu pour une main involontaire de Sylvain Marchal. Le second a été sifflé à la 49ème minute pour une cuillère volontaire de Josuha Guilavogui sur Roy Contout.

Le résumé vidéo de la rencontre  : http://minilien.fr/a0luf8

Ayant repris la course depuis hier, Blaise Matuidi a bon espoir de pouvoir jouer samedi contre Valenciennes. Dans un bref entretien accordé sur RMC à Luis Fernandez, il évoque notamment le match de ce soir contre Auxerre  et la mauvaise passe en championnat. Une interview à écouter ici : http://minilien.fr/a0lufl.

"Je m'appuie sur la formation parce que je pense qu'il faut donner la chance aux jeunes. Sinon, il faut fermer le centre." Cette déclaration de Christophe Galtier introduit un article de la Pravda du jour consacré aux "Verts produits maison". A l'instar de Jean-Philippe Primard, il donne son avis sur les trois p'tits jeunes de l'Etrat ayant évolué en L1 cette saison.

Loris Néry (270 minutes en L1 - 180 minutes en Coupe de la Ligue)

JPP : "C'est un un vrai défenseur, il est bon dans les duels, bon de la tête et au point tactiquement sur l'aspect défensif."

Galette : "Il a une qualité très importante à mes yeux, c'est d'être à l'écoute. Quand il aura davantage de repères, il sera aussi un très bon contre-attaquant."

Idriss Saadi (78 minutes en L1, 30 minutes en Coupe de la Ligue)

JPP : "C'est le buteur. Il aime prendre le espaces et fait d'excellents appels. Mais il faut qu'il progresse dans les petits espaces."

Galette : "Il a une grosse valeur athlétique, au niveau musculaire il est impressionnant. Il a l'explosivité et la vitesse que doivent avoir les avants-centres aujourd'hui. Mais il doit devenir meilleur dos au but et dans ses prises de balle."

Josuha Guilavogui (377 minutes en L1, 90 minutes en Coupe de la Ligue)

JPP : "Il a progressé dans son jeu vers l'avant au contact des pros. Il s'oriente de mieux en mieux."

Galette : "Il a de la clairvoyance dans le jeu. C'est un garçon chez qui je vois un gros potentiel. Il est jeune mais montre déjà une vraie maturité."

Toujours titulaire, et toujours pas cartonné, Tavlaridis a obtenu hier le nul 1-1 à l'Aris Salonique (5ème du championnat grec).

Après 9 journées, Tavla et Larissa remontent à la 11ème place, 3 points devant les 3 relégables (dont le Panionios de Varrault).

En match en retard de la 10ème journée de la Liga, le FC Séville a battu le FC Valence 2-0 hier soir. Titularisé au poste de latéral droit pendant que Didier Zokora soufflait sur le banc, Mouhamadou Dabo s'est illustré en adressant d'un beau centre tendu une passe décisive à Alfaro : https://www.youtube.com/watch?v=CJg4-rEJnLI.

D'une frappe croisée, Helder Postiga a ouvert le score pour le Sporting Lisbonne ce soir en match en retard de la 10ème journée de la Liga Sagres : http://videos.sapo.pt/IuSq89fqqjTlmnidOZZt. Mais alors qu'ils menaient 2-0 à un quart d'heure de la fin, les Lisboètes se sont inclinés 3-2 à domicile face au Vitória de Guimarães, nouveau dauphin du FC Porto de Freddy Guarin.

Dans un entretien publié ce soir sur le site de TV5, Christophe Galtier recadre ses protégés et... l'entraîneur lorientais, qui avait déjà vanné les Verts en février dernier.*

"La première grosse débâcle que nous ayons essuyée, à mon sens, c'est celle de samedi, contre Lorient. Celle-là, il faut vraiment qu'on la prenne en pleine gueule pour bien l'analyser et remédier rapidement aux lacunes constatées. Cela passe par un état d'esprit irréprochable, une défense, une conquête du ballon et une progression en bloc, en équipe. Quels que soient les joueurs sur le terrain.

Un recadrage, c'est le bon terme... Contre Lorient, certains cadres n'ont pas joué leur rôle de locomotive. On a lâché. Or, quand on n'est passé par tout ce qu'on a vécu ces dernières saisons, on ne doit pas lâcher comme ça. Si on avait affiché le même état d'esprit que lors du derby, je suis sûr qu'on n'aurait pas perdu cette rencontre. Un adversaire peut nous être supérieur, c'est clair, mais qu'on soit dominé en termes d'abnégation et de courage sur notre pelouse, ça je ne le digère pas !

Malgré tout le respect que je dois à Christian Gourcuff, qui est un entraîneur pétri de qualités, je trouve qu'il est allé un peu loin quand il a dit à la fin du match qu'il pensait que c'était notre tactique de trottiner pour défendre... Ça m'a vexé ! Parfois, on peut faire des écarts. Mais c'est un entraîneur qui a beaucoup d'expérience, qui a du vécu, qui a aussi connu des moments difficiles dans sa carrière et je crois qu'il devrait avoir un peu plus de respect envers ceux qui font le même métier que lui."

* http://www.poteaux-carres.com/potin-B7520100209143046-Quand-Gourcuff-vanne-les-Verts.html

Une semaine après avoir lancé son académie*, Rachid Mekhloufi a fait une sortie remarquée sur la chaîne II de la radio nationale algérienne. C'est vert mais juste !

"Vous savez, durant la période allant de 1963 à 1972 il y avait d’excellents joueurs. A l’indépendance, nous avions continué à travailler, nous joueurs de l’équipe du FLN, avec l’esprit de la Révolution. Ainsi, Kermali, les frères Soukhane, Maouche, Amara et tous les autres frères de combat ont été chargés, chacun dans sa région, de faire un travail de prospection au niveau des jeunes et de former aussi des entraîneurs qu’ils avaient placés sur tout le territoire national. Nous avions effectué un travail de fond qui a fini par porter ses fruits. Les résultats enregistrés durant les Jeux Méditerranéens de 1975, des Jeux Africains de 1978 et la qualification en Coupe du monde en 1982 ne sont pas venus comme ça. C’est grâce à la planification et au travail qui se faisait à la base. Vous me donnez l’occasion de lancer un appel aux pouvoirs publics pour leur demander de tout refaire à zéro et de construire sur des bases solides en faisant appel aux compétences et en mettant à la disposition de ces dernières les moyens nécessaires.

C’est vrai que notre équipe s’est qualifiée au Mondial et cela nous a procuré de la joie, mais je dis que notre participation à la Coupe du monde en Afrique du Sud a été très moyenne. Vous me dites qu’elle risque de ne pas participer à la prochaine Can, je vous réponds que c’est la conséquence de la gestion approximative de notre football. En résumé, l’équipe nationale a été construite sur du faux. Le joueur local est déconnecté. Au lieu de jouer dans la perspective de rejoindre l’équipe nationale, il est démotivé en voyant les responsables ne faire appel qu’aux joueurs professionnels. Même chose pour le sélectionneur qu’on limoge au moindre faux pas. Où est la stabilité ? A notre époque, la stabilité n’était pas un vain mot. De 1974 à 1979, aucun entraîneur n’a bougé de sa place. Mieux encore, nous n’acceptions pas que l’on s’immisce dans notre travail. Voyez maintenant nos entraîneurs. Ils sont marginalisés et esseulés.»

Moi aussi je veux aider notre football à sortir la tête de l’eau, mais soyons sérieux. J’ai 74 ans et mon apport ne peut être qu’indirect à travers des conseils si, bien sûr, on estime que je peux en donner. En tout cas, même si je le pouvais, je ne m’impliquerais jamais directement. Mon expérience avec la candidature à la présidence de la FAF m’a fait beaucoup de mal. J’ai été sorti de la course comme un malpropre. D’ailleurs, j’avais quitté la salle de l’Assemblée Générale de la Faf en pleurs, tellement la magouille était flagrante. La place de Madjer est sur le terrain, en patron de notre football national. Comme ce fut mon cas, il aura la tâche de planifier et de restructurer le football avec les Merzekane, Fergani, Assad, Dahleb, Menad et tous les anciens joueurs des années fastes qui sont toujours marginalisés. Voilà la mission qu’on doit confier à Madjer."

*http://www.poteaux-carres.com/potin-B2320101103061705-Le-dernier-defi-de-Mekhloufi.html

Galette a retenu 19 joueurs pour le déplacement à l'Abbé Deschamps. Si Carlos Bocanegra fait son retour, Loïc Perrin (espéré seulement le 20 novembre, dixit le site officiel !) et Bayal (sanctionné pour sa mauvaise humeur de samedi)rateront ce quart de finale de Coupe de la Ligue. Sylvain Monsoreau et Dimitri Payet sont incertains.

Le groupe : La liste des 19 : Janot, Moulin - Cros, Néry, Monsoreau, Marchal, Ebondo, Bocanegra, Sagna, Ghoulam - N'Daw, Guilavogui, Landrin, Batlles, Payet, Sako - Bergessio, Rivière, Saadi.

Suspendu (et blessé) : Matuidi

Blessés : Andreu, Bayal, Coulibaly, Perrin, Sanogo

Puni : Bayal

Même s'il n'est pas exempt de tout reproche sur le but victorieux de Kevin Gameiro, Loris Néry n'a pas volé sa sélection en équipe de France U20. Du 15 au 18 novembre, il suivra à Clairefontaine un stage de préparation à la Coupe du monde 2011.  Le jeune latéral des Verts fait partie des joueurs retenus par Francis Smerecki pour disputer deux matches amicaux contre le Monténégro et Orléans (national).

Un doute subsistait quand à la présence ou non de Benoît Pedretti face à Saint-Etienne, lors du prochain 1/4 de finale de Coupe de la Ligue. Le capitaine auxerrois, privé du dernier match de championnat face à Sochaux en raison d'une douleur au pubis, sera bien là. Pour l'heure, il n'est pas sûr de débuter. A noter qu'Hengbart (ischios-jambiers), Sanogo (tibia), Jelen (genou), Traoré (adducteurs), Licata et Le Tallec (cheville) seront absents. N'Tep, Sidibé et Kalé n'ont pas été retenus par Jean Fernandez.

Le groupe auxerrois :
Sorin, Riou - Dudka, Coulibaly, Berthod, Grichting, Mignot - Oliech, Pedretti, Chafni, N'Dinga, Acapandié, Birsa - Quercia, Langil, Bourgeois, Sammaritano, Contout

Avertis contre Lorient, Bayal et Batlles sont sous la menace d'une suspension. Pour rappel, Matuidi purgera sa sanction demain. Blessé aux adducteurs, il aurait de toute façon raté ce quart de finale de Coupe de la Ligue.

Le tableau récapitulatif concocté avec amour et minutie par le potonaute ozzy :

- en jaune avec une croix, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- en hachuré, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur sera suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- en marron, les joueurs indisponibles pour blessure
- en orange, les joueurs incertains pour le prochain match

Pour la prochaine journée de championnat, les Verts se déplacent à Valenciennes samedi 13 Novembre à 19h.

Auteurs d'un bon nul à Bordeaux samedi, les Montanier boys ont souffert physiquement puisque Mater, Cohade, Danic et Bong sont sortis blessés de ce match. S'il est trop tôt pour connaître la gravité de leurs blessures, ils n'auront pas particulièrement l'occasion de se reposer d'ici samedi puisque VA reçoit mercredi le PSG en Coupe de la Ligue.

Face à VA comme à Auxerre, l'excuse du surmenage ne pourra donc être utilisée par nos Verts....

Défaites lors des trois précédentes journées, les Vertes ont renoué avec le succès hier après midi contre Toulouse (3-1) grâce à un triplé de Kheira Hamraoui, la meuf d'Hommelet.* Après sept journées, l'ASSE est sixième (sur douze équipe).

* http://www.poteaux-carres.com/potin.php?id=B4320100810124949