Le site officiel du TFC annonce aujourd'hui le décès de Patrice Lestage à l'âge de 49 ans. Formé à l'ASSE, ce latéral gauche a joué trois saisons avec les pros, de 1979 à 1982. Champion de France avec les Verts en 1981, il sera enterré à Biarritz ce mercredi.

... peut-être qu'on va se remettre à gagner ?

Andreu et Sanogo sont à ce jour les seuls forfaits prévus pour le match de mercredi à Valenciennes. En effet Landrin est rétabli, Battles n'est plus suspendu, et s'ils sont restés en soins ce matin, Perrin et Sako sont annoncés disponibles pour ce match en retard.

Pourvu que ça dure...

En claquant son 4ème pion de la saison samedi à Nancy, Loïc Perrin renforce son profil de "milieu buteur", ses 4 buts ayant été marqués en seulement 9 titularisations.

Perrin a désormais marqué 10 buts pour les Verts en L1, seulement une unité derrière Rivière (11 buts) et à distance plus respectable de Payet (14 buts).

Payet, Rivière et Perrin sont les 3 meilleurs buteurs actuels de l'ASSE en championnat.  Ils se situent respectivement au 5ème, 6ème et 7ème rang du classement des buteurs Verts depuis la remontée en 2004. Pour rappel voici le top 4 :

1 Gomis : 38 buts, 2 Feindouno : 34 buts, 3 Ilan : 26 buts, 4 Piquionne :  23 buts

Bien aidé par Edel, Gomis a permis aux vilains d'arracher le point du nul en fin de match contre le PSG (2-2) hier soir lors de la 15ème journée de L1 : http://minilien.fr/a0llzy. C'est le cinquième pion de Bafé depuis le début du championnat après ses deux doublés contre Caen et Lens.

Dans un entretien publié aujourd'hui dans le quotidien anglais News of the World, Bernard Caïazzo adresse un nouveau tacle appuyé à Damien Comolli, désormais directeur de la stratégie à Liverpool.

"Damien a dépensé 22 millions d'euros pour 7 joueurs, l'été dernier. Un seul fait partie de notre équipe régulière désormais. Nous lui avions donné les clés du club et nous sommes maintenant en difficulté fiancière en essayant de libérer les joueurs (...) Vous avez besoin d'humilité dans le football et Damien était convaincu à 100% qu'il avait raison. Il n'a jamais été question de dialogue. Il a eu le pouvoir total durant sa première année. Il avait le dernier mot sur tous les transferts. Alain Perrin n'a même pas vu certains des joueurs qui lui ont été donnés. Damien était son chef.

J'aurais aimé le virer mais le co-président l'a défendu pendant des mois, même si les résultats étaient mauvais. Je sais qu'il a vu le départ de Damien comme une traîtrise personnelle. C'était une erreur de le ramener au club. Nous n'avons pas d'argent à jeter par les fenêtres et les joueurs que nous avons signés ont perdu 30% de leur valeur. Nous avons perdu la chance de faire beaucoup d'argent quand Damien a refusé de signer Laurent Koscielny, pour lequel Arsène Wenger a payé plus de 12 millions d'euros. Koscielny était en L2, avec Tours (...) Damien m'a dit que si vous signez un joueur de L2, vous finissez avec une équipe de L2. Le joueur est parti à Lorient qui a fait une fortune... Mon opinion sur Damien est qu'il favorise le nombre et la force à la qualité. Peut-être qu'il fera mieux avec plus d'argent à sa disposition à Liverpool."  (traduction goal.com)

De la tête, Damien Perquis a marqué ce soir son quatrième but de la saison  (victoire de Sochaux à Caen 3-0) : http://minilien.fr/a0lm02. Comme Loïc Perrin, Casque d'or a donc mis deux fois plus de pions qu'Emmanuel Rivière et Gonzalo Bergessio réunis depuis le début du championnat...

Les U17 de l'ASSE se sont inclinés 3-1 cet après-midi à Istres.

Alors que Fardy Siradjidine a perdu son duel avec le gardien istréen à la demi-heure de jeu, Kader Nassuf a ouvert le score à la 35ème minute d'une belle frappe de gauche en pleine lucarne suite à un bon travail d'Axel Bouillon. Sous le regard de Thierry Gras, agent de Guillaume Hoarau et Kevin Gameiro (et potonaute à ses heures perdues), les locaux ont exploité une perte de balle de Valentin Peillon côté gauche pour égaliser à la 41ème d'un tir croisé à ras de terre. Istres a pris l'avantage à la mi-temps, le capitaine stéphanois Louis Beccu étant pris à contre-pied sur un coup franc dévié par le mur.  

Dominateurs en seconde période, les Stéphanois se sont procurés une énorme occasion de 2-2 à l'heure de jeu, Selim Kayaci (auteur par ailleurs d'un bon match) ratant le cadre à six mètres des cages. A la 77ème minute, Istres a marqué le but du break sur penalty suite à une faute de Valentin Peillon. Entré en jeu à la 46ème minute à la place d'un Cédric Chausse à côté de ses pompes, Florian Milla a pris un rouge direct pour avoir contesté trop vertement le péno. A l'issue de la 11ème journée, les Verts (29 points) rétrogradent à la cinquième place derrière l'OM (42 points), Nice (6 points), Monaco (33 points) et... Istres (31 points).

La compo : Beccu - Nyemeck, Sigot, Thalamy, Peillon - Kayaci, Bouillon, Chausse (Milla, 46') - Nassuf (Ejenavi, 61'), Siradjidine (Touati, 57'), Aouacheria

La réaction de Romain Revelli : "Je ne pense pas qu'on mérite mieux. Le match peut basculer si on met notre occasion de 2-2. Ce qui est frappant, c'est l'engagement, la bonne agressivité des joueurs adverses. Les joueurs étaient prévenus, sur un terrain difficile comme ça c'est l'engagement qui fait la différence. On a malgré tout réalisé une bonne première demi-heure, on a le mérite d'ouvrir le score mais ensuite on donne deux buts. Après on n'a pas été assez agressifs. On a manqué de lucidité, de maturité. Ce qui a de grave, c'est que quatre ou cinq joueurs chez nous étaient à fond. Les gars prennent en pleine tête le fait que des bons joueurs dans le domaine de l'agressivité, y'en a de partout. A domicile sur un bon terrain ou contre des équipes assez faibles, on joue bien mais le match d'aujourd'hui confirme qu'on a de grosses difficultés à l'extérieur. On n'a pas de leaders  dans l'agressivité et surtout on a du mal à s'activer, à se faire mal. Kayaci et Bouillon ont quand même fait le boulot, Nassuf a montré de belles choses avant qu''il se blesse au dos."

L'équipe réserve l'ASSE a perdu 1-0 hier soir à Albi. Dominés, les Verts ont craqué à la 79ème minute sur une frappe déviée. Comptant désormais 34 points après 13 journées, il rétrogradent à la cinquième plarce derrière Martigues (38 points), Ajaccio (37 points), Agde (35 points) et Monaco (34 points).

La compo :  Coulibaly - Pellet, Cros, Sagna, Balp - Garric, Diomandé, Mze M'Baba - Salabiakou, Argaud (Bulut, 83'), Mahaya.

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Mentalement, on était plutôt bien, on s'est arrachés. Tactiquement, on n'était pas trop mal, bien regroupés derrière. On est tombé sur un adversaire costaud, auteur d'un bon début de saison et qui souhaitait réagir après trois défaites. Il faut reconnaître qu'Albi a dominé, ils se sont procurés cinq ou six occasions assez nettes mais on a fait front avec courage. On a subi dans l'impact, on a manqué de puissance dans les duels au milieu et devant. Techniquement, on s'est mis en danger tout seul. On a perdu bêtement des ballons sur des passes mal dosées ou des conduites de balle mal maîtrisées. Du coup, ça nous a pénalisés doublement : ça nous a empêchés de mener à bien des situations intéressantes et ça a offert des occasions de contres à nos adversaires. Techniquement, il y a eu trop de déchets de notre côté. Un 0-0 aurait validé notre courage mais on a encaissé un but à dix minutes de la fin sur une frappe a priori anodine mais comme elle a été déviée, elle a pris Coulibaly à contrepied."

Alors qu'ils menaient 2-0 à cinq minutes de la fin de leur match contre Oullins, les U15 de l'ASSE ont concédé les deux points du nul hier après-midi à Michon.

Alexandre Assaf a ouvert le score à la 64ème minute en transformant un pénalty obtenu par Eliott Gattier. Ce dernier a doublé la mise à la 73ème sur un corner d'Alexandre Assaf. Après avoir réduit la marque à la 76ème, les visiteurs ont arraché l'égalisation dans les arrêts de jeu.

La compo : Blachon - Kalala, Lamassé, Contrino, Clément - Calmard, Gacem, Assaf, Gattier - Gex, Varaille. Sont entrés en jeu : Paulet et Kotoké.

A l'issue de cette neuvième journée, les protégés de Philippe Guillemet rétrogradent à la troisième place à quatre points des vilains p'tits leaders et un point de Caluire-et-Cuire.

Comme lors de la précédente journée contre Auxerre*, les Verts ont fait match nul 1-1 grâce à un but de Loïc Perrin hier soir à Nancy: http://minilien.fr/a0llyk.

*http://www.poteaux-carres.com/potin-B4720101120204453-Perrin-partout.html

Reporté le 13 novembre en raison du déluge, le match Valenciennes/Sainté programmé ce mercredi 1er décembre à 19h00 est à nouveau menacé car Météo France prévoit -7°C voire -10°C dans la nuit de mardi à mercredi. Sur son site, France Football précise ce matin que la pelouse de Nungesser n'est pas encore gelée. La pelouse a été bâchée hier soir après la victoire de VA contre Arles-Avignon (3-0). Le terrain devrait même être chauffé à partir d'aujourd'hui.

A l'issue du match nul de l'ASSE à Nancy (1-1), l'entraîneur de Sainté s'est dit favorable au synthétique.

"Je ne sais pas si on est nombreux dans ce cas mais moi je suis pour le terrain synthétique. Mais par contre, je suis pour s'il y en a partout, si on ne joue que sur cette surface. Je préfère évoluer en hiver sur un terrain de très bonne qualité que sur un bourbier. En juillet, août, septembre, octobre, il y a toujours une bonne pelouse. Moi, je suis pour une pelouse uniforme et je trouve que si tout le monde travaille sur la même surface, il n'y a pas de problème d'adaptation. Cela permet de voir du football intéressant même s'il y a des choses qu'il faudra travailler de façon plus précise. Il y aura peut-être une modification dans les entraînements, même dans le travail athlétique. Mais ce soir, même s'il avait plu, s'il avait gelé, on aurait pu jouer. S'il y avait eu de la neige, on aurait déblayer la neige et on aurait pu jouer. De plus, outre les milliers de litres de fioul qui ne sont pas brûlés pour le chauffage de la pelouse naturelle en hiver, on économise également des milliers de litres d'eau en été pour l'arrosage. A l'heure des pénuries en eau, ce n'est pas négligeable." (AFP)

Pendant que Frédéric Piquionne (West Ham) adressait deux passes décisives contre Wigan (http://videos.sapo.pt/oBKUZGa7pKj1CzTyvtpL), Amine Linganzi a vécu un cauchemar avec Blackburn à Old Trafford. Entré en jeu à la 52ème minute à la place de Diouf alors que les Rovers étaient déjà menés 5-0, l'ancien milieu défensif des Verts n'a pu empêcher Berbatov de réaliser un incroyable quintuplé !

Selon le site de la Pravda, Pascal Feindouno va effectuer à partir de lundi un essai au Celtic de Glasgow.

Dans le cadre du BidonTour chargé de promouvoir la candidature conjointe Pays-Bas/Belgique en vue de l'obtention de l'organisation de la Coupe du Monde 2018 ou 2022, Rob Witschge*, ambassadeur de la HollandeBelgium Bid Team (comme Johnny Rep), aura fait du vélib' à Paris, tâté du cuir sur la plage de Copacabana ou bien encore inauguré le premier « Cruyff court » d'Amérique latine. Tout ça pour ça, tout ça pour rien ? En effet, la concurrence s'annonce rude pour la candidature belgo-néerlandaise, 3 concurrents pour 2018 (Angleterre, Russie, Espagne/Portugal) 6 pour 2022 (Australie, Japon, Corée du Sud, Qatar, Etats-Unis, Espagne/Portugal) et de nouveaux échos peu favorables.
Verdict de la Fifa attendu le 2 décembre.

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Dans la dernière édition de La Voix du Nord, nos anciens ne tarissent pas d'éloges sur le LOSC de Rudi Garcia qui accueillera les Verts le 22 décembre à 19h00.

Elie Baup : "Cette équipe plaît car elle développe un football qui correspond à ce que l'on attend aujourd'hui sur un terrain. Elle a tous les atouts pour réussir. Elle a le jeu, les hommes... Avec une année de plus passée ensemble, les Lillois ont accentué leur potentiel. Cette saison, ils doivent bénéficier de l'expérience accumulée. Lille est dans la continuité d'une saison aboutie, même si la Ligue des champions s'était enfuie le dernier soir. Son jeu vers l'avant, équilibré, délié lui confère la capacité de marquer beaucoup de buts. En contrepartie, c'est la 12e défense du championnat..."

Jean-Michel Larqué : "Cette équipe m'avait un peu "lâché" en début de saison en ne répondant pas à toutes les attentes mais elle n'a jamais altéré mon optimisme. Les Lillois sont désormais conformes à ce que j'attendais d'eux. S'il y a une équipe sûre de son football en L1, c'est bien le LOSC ! Ça me fend le coeur de le dire car Bordeaux est le club de ma région mais Lille a plus de répondant. J'aime la qualité de son football, j'aime beaucoup également Cabaye qui incarne une force, un équilibre, et qui marque de beaux buts. J'aime en fait les multifacettes de cette équipe." 

Luc Sonor : "On parle souvent de ceux qui marquent mais quand on a un milieu comme celui du LOSC, c'est du tonnerre ! Sincèrement, je les vois y aller (au titre). Il y a le potentiel et l'état d'esprit pour atteindre cet objectif. Lille est une équipe qui me régale car elle est animée par des gars intelligents. Garcia a beau changer de joueurs, le jeu, lui, reste toujours fringant. On oublie souvent de mettre en exergue la "patte" de l'entraîneur. Le LOSC est une équipe belle à voir et Rudi n'y est pas étranger." 

Dans la dernière édition de L'Est Républicain, Dominique Rocheteau met en exergue son implication à l'ASSE.

"S’il y a bien un endroit où je voulais m’investir, c’est à Saint-Etienne bien sûr. J’ai 55 ans, j’ai un peu d’expérience. J’ai fait beaucoup de choses liées au football. J’ai été consultant, journaliste, j’ai œuvré dans l’éthique, j’ai travaillé à la Fédération, dans la formation. Il y a un an et demi, j’ai obtenu mon diplôme de manager sportif à l’université de Limoges. Mais ce n’est pas lié. Il n’était pas prévu que je revienne à Saint-Etienne. Les dirigeants m’ont appelé à la fin du championnat. Cela ne s’est pas fait tout de suite car je suis parti au Mondial en Afrique du Sud où j’étais consultant pour Radio France. Cela s’est fait fin juin. Il a fallu que je compose avec mes autres activités. Ce n’était pas évident. J’ai toujours mon académie au Vietnam, mes stages à Royan. Je partage d’ailleurs mon temps entre Paris et Saint-Etienne. Mais je m’investis de plus en plus au club.  Je ne manque pas un match de l’équipe.

Mes fonctions sont multiples. Elles concernent la stratégie sportive du club. Je travaille avec Roland Romeyer et Bernard Caïazzo au sein du conseil de surveillance. On réfléchit à l’avenir du club. Je me sers de mon expérience et de mon relationnel pour apporter le maximum au club. Evidemment, j'ai dû quitter la commission d'éthique de la FFF, je ne pouvais pas être juge et parti. Mais c’est un domaine qui me concerne toujours. Je suis toujours membre du comité d’éthique de la FIFA dans lequel j’ai siégé tout récemment.

On sortait de deux saisons difficiles. On avait échappé de peu à la relégation. L’idée, c‘était de progresser. On savait très bien qu’on n’avait pas l’effectif pour être devant. Finir dans les dix premiers, ce serait très très bien. On a donc fait un bon début de saison dans un championnat très serré où tout tient à peu de choses et où tout le monde peut battre tout le monde. On a eu un peu de réussite il faut l’admettre, on en a un peu moins actuellement. On ne se cherche pas d’excuses, mais on a eu aussi quelques blessés importants. Ceci explique peut-être la période plus difficile que nous vivons. J’espère qu’on va retrouver l’état d’esprit et la confiance du début de saison."

Don Vito  à la sauce Renato, Patrick Revelli est le parrain de la sixième édition du festival du film gay et lesbien de Saint-Etienne. Au cinéma Le France, le Gaulois participera samedi après-midi à un débat sur le sport et l'homosexualité.

Vainqueurs le week end dernier à Marcel Picot de Valenciennes (2-0), les Nancéens reviendront demain sur le pré avec le même groupe, dont seul est absent pour blessure le latéral Chrétien.

Le groupe : Bracigliano, Gregorini, Diakité, André Luiz, Sami, Lemaitre, Brison, N’Diaye, Berenguer, Traoré, N’Guemo, Gavanon, Vahirua, Féret, Cuvillier, Bakar, Alo’o Efoulou, Hadji.

Dimitri Payet se confie aujourd'hui dans les colonnes du Parisien. Il ne semble pas inquiet par le fait qu'il n'ait plus marqué depuis le 17 octobre 2010 (défaite 2 à 1 face à Nice)  : "Personnellement, je ne doute pas parce que je ne me suis jamais attribué ce rôle de buteur. J'aimerais marquer certes, mais si je me mets à enchaîner les passes décisives et que nous prenons des points, je signe.»

Le jeune attaquant stéphanois reconnaît enfin que d'un point de vue personnel, le problème était surtout d'ordre physique : «J'ai ressenti un petit coup de moins bien sur le plan physique. Nous avons bien travaillé et je sens que je retrouve un peu de jus.»

En espérant le voir (re)briller dès demain face à Nancy.

Comme le souligne aujourd'hui L'Est Républicain, le plus petit gardien de L1 (1m76) se mesurera au plus grand (1m94) samedi soir à Marcel-Picot.

Mais Damien Gregorini ne toise pas pour autant Jérémie Janot : "Chaque gardien a des qualités particulières en fonction de sa taille. C’est bien de voir plusieurs styles. Janot réalise une superbe carrière avec un gabarit moyen. C’est un guerrier qui a toujours réussi à garder sa place de titulaire à Saint-Etienne malgré tous les concurrents qui lui ont été mis dans les pattes."

De toutes facçons, le p'tit Jérémie a du répondant quand on le taille sur sa taille. " J’ai une anecdote qui montre combien c’est dur de combattre les clichés. Un jour à Metz, à l’époque de Ribéry, j’ai encaissé un but sur un corner au premier poteau. Les Messins les tiraient souvent comme ça avec succès mais tout le monde m’a mis ce but sur le dos parce que j’étais soi-disant trop petit. Une semaine plus tard, Metz a marqué de la même façon à Rennes face à Isaksson qui était alors le plus grand gardien du championnat (1m99). Et là, au lieu de critiquer Isaksson, c’est la qualité des corners messins au premier poteau qui a été soulignée... C’est pour moi révélateur de beaucoup de choses, je ne peux pas lutter quand c’est comme ça. J’espère que la France ne copiera jamais le modèle anglais au niveau des gardiens. En Angleterre, ils ne veulent que des gars d’1m90 dans le but et ça ne donne pas de bons résultats. À mon avis, si la sélection anglaise n’a pas gagné de grande compétition internationale depuis longtemps, c’est justement parce qu’elle n’a pas eu de goals de qualité. Personnellement, j’ai toujours retenu cette phrase de Frédéric Antonetti qui a entraîné Saint-Etienne : le talent d’un gardien ne se mesure pas à ses centimètres mais à son nombre de points rapportés à l’équipe."

Christophe Galtier est un entraîneur protecteur de son groupe et de ses hommes. De retour de Clairefontaine où il a passé le début de semaine en stage de préparation des diplômes, son point presse a été l'occasion d'une mise au point sur les quelques sifflets qui ont accompagné la sortie de Manu Rivière samedi : "Je trouve vraiment dur les sifflets qui ont accompagné la sortie de Manu face à Auxerre. Ça m’a cassé les pieds. Je constate qu’avec de jeunes joueurs, on est dur. Soyons patient et tolérant avec eux."

Si l'attaquant international espoirs est en manque de réussite, ce n'est pas faute d'implication selon son coach, propos repris par le site officiel : "Il se met chiffon à l’entrainement et en match. Comme tous les autres joueurs, Manu n’est pas un tricheur sinon il ne jouerait pas." Bon, Manu, descends une ou deux fois les filets de Nancy demain et les siffleurs remballeront leur fiel !

Qui est donc Kader Nassuf, récemment appelé en équipe de France U17 ? Son entraîneur stéphanois Romain Revelli nous le présente.

"Né en 1994, Kader nous a rejoint l'été 2009 en provenance du pôle espoirs de Ploufragan. C'est un joueur identifié "à profil", plusieurs gros clubs souhaitaient le recruter. Comme beaucoup de garçons qui rejoignent le centre de formation, il lui a fallu deux ou trois mois d'adaptation. Depuis, il ne cesse de progresser. C'est un attaquant qui évolue côté droit, il peut également jouer milieu droit. Il aime se balader entre les lignes et sait aussi jouer dans la profondeur. Il a un bon état d'esprit, c'est un garçon attachant. Il aime le club et a la mentalité d'un joueur de haut niveau. Kader va vite, il maîtrise la technique offensive. Il sait passer, frapper, centrer. Il est à l'aise dans les dribbles, les feintes et les crochets. Sa principale qualité, c'est son explosivité. Il a du feu dans les jambes. C'est un petit gabarit mais il est très tonique. Il a une bonne détente et il est très fort dans les duels. Il résiste bien dans l'impact. Sa sélection en équipe de France récompense ses efforts même s'il n'a peut-être pas encore le niveau international. Kader a un vrai potentiel, il s'est distingué lors des gros matches, mais il a été un peu décevant certaines mi-temps contre des adversaires plus modestes. Il lui arrive de s'endormir un peu, il est parfois nonchalant. Il doit gagner en régularité. Il doit également améliorer ses prises de balle, parfois trop faciles, trop moyennes. Il est également perfectible dans la maîtrise collective et dans la finition. Avec les qualités qu'il a, il devrait marquer plus de buts. Son stage au Maroc avec l'équipe de France des U17 va lui faire du bien, ça lui permettra de se jauger et de mieux mesurer les points qu'il doit encore travailler pour s'imposer au plus haut niveau."

Le potonaute ozzy a mis à jour son tableau des supensions après le match nul contre Auxerre. Pour rappel, Laurent Batlles ne jouera pas à Nancy.

- en jaune avec une croix, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension (tel Batlles pour notre match à Nancy)
- en hachuré, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur sera suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match (déplacement à Nancy)
- en rouge, les joueurs indisponibles pour blessure
- en orange, les joueurs incertains pour le prochain match

Lanterne rouge de Premier League après 14 journées, Hérita Ilunga (West Ham) s'est confié aujourd'hui à Radio Okapi. Irrité par l'absence de responsables congolais lors d'une récente réunion parisienne*, l'ancien latéral gauche des Verts ne compte pas pour autant se retirer de la sélection nationale.

"L’absence du ministre ou du président de la fédération ne peut être la raison pour laquelle certains joueurs, dont moi, auraient arrêté la sélection. La sélection c’est tellement grand, tellement important, qu’on n’arrête à cause des choses comme celles-là. Le match du Mali était l’occasion de voir d’autres joueurs, de tourner l’effectif on a quand même pas mal de joueurs. De ce point de vue là,  on a quand même fait ce que le sélectionneur avait prévu. Maintenant coté résultat, c’est un petit coup d’arrêt. Mais, le plus important ce sont les qualifications et il faut rester mobilisé sur la qualification à cette Can 2012. Après la déconvenue du premier match qualificatif contre le Sénégal, on a vu les énormes progrès qui ont été réalisés à tous les niveaux. Le premier niveau, c’est sur le terrain. Il n’était pas facile d’aller chercher ce point du match nul au Cameroun. Il nous a fallu chercher au-delà de nos limites. C’est vrai que ce n’est pas une fin en soi, ce match nul. Mais, à partir de ce match-là, on a vu qu’on a pu voir qu’on pouvait  bâtir quelque chose.

Je pense que le premier problème que dont souffre notre  football, c’est la formation. Il faut commencer à travailler à la source, comme on dit. On  voit aujourd’hui que les grandes nations comme le Ghana, la Cote d’Ivoire ou le Cameroun, sont dotées de bonnes écoles de football. On voit des générations qui grandissent ensemble et qui arrivent à l’équipe nationale et qui se connaissent depuis pas mal de temps. C’est là que nous péchons actuellement. Du point de vue de notre équipe nationale, on sent qu’on n’a pas de noyau et souvent le groupe change. C’est clair que pour évoluer et pour grandir ensemble c’est parfois compliqué. Le projet Bana Foot Institute que j’avais présenté à Kinshasa avance. On travaille. C’est un gros projet, qui est lourd et j’essaie de partager les taches avec mes collaborateurs. Mais, ce n’est pas facile de travailler à distance. L’actualité, c’est qu’on poursuit et on affine les relations de partenariat  en matière sportive. On rencontre des dirigeants des clubs. Ils vont être très importants. Leur point de vue sur le projet sera primordial, puisque nous voulons amener cette qualité sportive-là au Congo. Nous sommes aussi à la recherche des partenaires financiers."

*http://www.poteaux-carres.com/potin-B8720101118222154-Herita-irrite.html

Dans son numéro de décembre, le mensuel de l'économie L'Expansion analyse la situation financière des Verts.

Tandis que Nanard regrette d'avoir décliné une offre faramineuse (22 M€) de Chelsea pour Gomis un an avant que Bafé ne rejoigne les vilains pour 13 M€, on apprend que la masse salariale (charges sociales comprises) a explosé, atteignant 39,2 M€ pour la saison 2009-2010 soit 57% des dépenses annuelles. Cette saison, la masse salariale de l'équipe a été allégée de 25% grâce aux départs de Kevin Mirallas (120.000 € nets mensuels) et Ilan (150.000 € nets mensuels). Actuellement, Blaise Matuidi, Gonzalo Bergessio et Boubacar Sanogo palperaient 120.000 € nets par mois.

Heureusement, Bouchet a bouché une partie d'un trou sélevant à 6,5 M€ : c'est grâce à un apport de 4 M€ de Sportfive que l'ASSE a pu présenter à la DNCG une perte limitée à 2,5 M€. La société de marketing sportif a en effet consenti une avance de 7 M€ sur deux ans pour s'occuper de la commercialisation des contrats de sponsoring, des espaces publicitaires ou des places dans les loges VIP de Geoffroy-Guichard. Le premier acompte a été versé à point nommé, juste avant la clôture des comptes du 30 juin dernier. Malgré cet apport de cash, les fonds propres ont fondu. "Si on n'inverse pas la tendance, c'est la recapitalisation voire le dépôt de bilan" prévient Roro.

On apprend par ailleurs que la billetterie (6,4 M€ lors de la saison 2009-2010) ne représente même pas 10% des recettes de l'ASSE. Une sensible augmentation du prix des places n'est pas à exclure si on suit le raisonnement de Patrick Guillou : "A long terme, le projet de rénovation du Chaudron validé par Saint-Etienne Métropole va peser sur les finances. La redevance demandée par l'agglomération pourrait passer de 840.000 € à plus de 2,5 M € paan sans recettes suffisantes pour compenser."

Du coup, l'ASSE met le paquet actuellement sur le merchandising, qui rapporte 1,5 M€ nets par an. Une misère comparée aux 12 M€ que touche l'OM sur ce poste selon les estimations de Jérôme Neveu, directeur du Groupe Bemore.

Son forfait contre Auxerre samedi fut très discrètement annoncé. Christophe Landrin, notre expert en reprises de volée a la cheville qui couine et grince, et il est annoncé très incertain pour le déplacement samedi à Nancy.

Dans le cadre de la commémoration du cinquantenaire de l’indépendance du Burkina Faso, un tournoi international U19 se déroulera du 1er au 10 décembre 2010 à Ouagadougou puis à Bobo-Dioulasso (club partenaire de l'ASSE).

Dans la poule A, Sainté rencontrera le Burkina Faso, le Cameroun et le Legia Varsovie. Si les Verts finissent en tête, ils affronteront en finale le premier du groupe B, composé du Ghana, de l'Egypte, du Congo Brazzaville et de l'América Mineiro (Brésil).

En match d'ouverture, Sainté affrontera le pays hôte. Reste à savoir dans quel camp évoluera Germain Sanou, gardien burkinabé de l'ASSE...

Ah c'est choquant ! Sans papier, Nasser Adechokan (26 ans) a été arrêté hier en Haute-Garonne et risque d'être expulsé du territoire français. Pensionnaire du centre de formation du TFC de 14 ans à 19 ans, cet attaquant originaire du Bénin évolue aujourd'hui à l'Olympique Saint-Jean, petit club de la région toulousaine. Mais malgré ses différents emplois et une formation dans l'aéronautique, sa demande de titre de séjour a été rejetée. Sur le site sport.fr, on apprend qu'Albin Ebondo a transmis un courrier de soutien à l'avocate de son ancien coéquipier Pitchoune.