Le site Sportmag a publié aujourd'hui une interview de Renaud Cohade. Extraits.

 

"Pour l'instant tout est conforme à ce que j'espérais. L'intégration se passe très bien, je suis plutôt satisfait de mon début de saison même si je peux encore mieux faire. Je sens que je progresse match après match. Je me sens en tout cas de mieux en mieux et les repères sont là. Je prends en outre énormément de plaisir sur le terrain, avec toute la qualité offensive de notre équipe. On pratique un bon football, très offensif, on se procure de nombreuses occasions à tous les matchs et je pense que c'est grâce à ça que l'on peut viser plus haut que notre classement actuel.

 

J'en suis à 3 passes décisives et 1 but donc évidemment j'aimerais augmenter ce total mais on a tellement de qualité devant que mes stats personnelles passent au second plan. Par contre, collectivement, je pense que l'équipe peut viser mieux que l'an passé où elle avait fini aux portes de l'Europe. La Coupe de la Ligue, on y pense. D'autant que la qualification à Lorient a été dure à aller chercher donc ça serait bête de s'arrêter là... Il faudra reproduire la même performance face à Sochaux. Mais cette Coupe est le moyen le plus rapide pour jouer l'Europe la saison prochain, on le sait. En plus, à titre personnel, je n'ai jamais encore joué au Stade de France, ce serait l'occasion.

 

On arrive dans une période très importante. Outre ce match à Sochaux, on va affronter successivement Rennes et Paris en championnat. On abordera ces matches avec la même détermination qu'habituellement, sans trop chercher à penser à l'adversaire même si on connait les qualités de ces deux équipes. Saint-Étienne doit jouer son jeu, même contre des « gros clients », c'est comme ça qu'on peut faire une belle saison et qu'on continuera à prendre du plaisir."

En conférence de presse, Frédéric Antonetti a laissé entendre aujourd'hui que ses Bleuets Yann M'Vila et Chris Mavinga, écartés du groupe pro rennais depuis la révélation de leur virée nocturne à Paris, ne seront pas du voyage à Saint-Etienne ce vendredi soir.

 

"J'ai pris cette décision pour eux et pour le club mais je ne sais pas s'ils comprendront. Moi, j'ai franchement des doutes sur le fait qu'ils comprennent. A un moment donné, ils vont revenir, c'est sûr. Mais il me faut le déclic. J'espère pour eux qu'il viendra le plus vite possible mais pour l'instant je ne l'ai pas eu. Je l'ai encore sur l'estomac. Il n'y a pas de date-limite et cela peut aller jusqu'au 30 mai. Je n'ai pas encore digéré. Il me faut du temps. Celui qui en pâtit le plus, c'est moi. Car c'est moi qui ai fait confiance aux joueurs. J'ai tellement bossé avec eux... Ils n'auront plus jamais ma confiance en tant qu'homme. Ils pourront avoir la confiance qu'il y a entre un entraîneur et un joueur, ce sera tout. J'ai du mal à discuter avec eux. Je n'ai plus envie de discuter avec eux. Car j'ai tellement discuté avec eux et cela n'a servi à rien. Je suis très affecté par cette situation et beaucoup plus que je ne le montre."

Contacté par l'AS Valence en août dernier, Jordan Galtier a effectué un essai dans ce club de CFA où évolue l'ancien capitaine de l'équipe réserve de l'ASSE Thibault Balp. Mais Galette junior, qui n'entre pas dans les plans de Thierry Laurey à Arles-Avignon, n'a pas réussi à transformer l'essai.

Interviewé dans la dernière émission du Canal Football Club, le président du Bayern de Munich et amateur de cognac Karl-Heinz Rummenigge a fait brièvement allusion à la finale de 1976 à Glasgow. "Si le Dieu du foot avait existé, Saint-Etienne aurait gagné ce match. C'était l'équipe la plus offensive, la meilleure. Nous avons eu de la chance sur ce match."

A Milan on se dit Rossoneri, à Guingamp Ruz ha Du, Stendhal est mort depuis longtemps et Jeanne Mas protège les loups : le Stade rennais peut donc revendiquer l’exclusivité de la désignation « rouge et noir » tout en ajoutant son hermine blanche à la longue liste du zoo de la Ligue 1. Concurrent direct des Verts dans la course à l’Europe, le club de la capitale administrative de la Bretagne s’est repris après un début de saison difficile et reste sur trois victoires consécutives. Quels joueurs sont les préférés de Frédéric Antonetti ?

Si l’on s’appuie sur les cinq dernières feuilles de match et les statistiques d’apparitions depuis le début de saison, on peut dégager que :

-    Dans les buts, Costil est inamovible ; le jeune Diallo est sa doublure

-    La charnière-centrale type est composée de Kana-Biyik et de John Boye ; Apam joue les utilités

-    Théophile-Catherine est le latéral premier choix ; situé en priorité à droite, il dépanne même à gauche quand Mavinga n’est pas là. Danzé peut pallier à droite, et Jebbour à gauche.

-    A la récupération, Makoun est l’homme de base, accompagné soit de Mvila, soit de Pajot, parfois des deux en cours de match, et même au coup d’envoi à Sochaux. Danzé peut encore pallier (plutôt en cours de match)

-    La ligne des milieux créateurs est constituée quasi-systématiquement de Féret et Pitroipa, affublés d’un troisième larron qui est régulièrement Alessandrini, mais pas toujours. Sadio Diallo se retrouve toujours à un moment donné sur le terrain, malgré une seule titularisation. Danzé, aligné deux fois à droite, peut toujours pallier. Les trois qui jouent là bougent énormément ; on n’est pas face à des ailiers qui mangent la ligne.

-    Devant, Erding est le titulaire mais son remplaçant attitré Montano s’est blessé gravement et sera absent jusqu’à la trêve. Le jeune Sané entre de temps à autres en jeu. Danzé ne pallie pas.


De toute ses constatations, on peut déduire que :
-    Rennes viendra sans doute en 4-2-3-1, même si un 4-3-3 est envisageable
-    Huit joueurs sont partants quasi certains (hors blessure d’ici là), et on aurait même pu dire neuf si Mavinga n’avait pas besoin que jeunesse se passe
-    Danzé palliera quand même, soyez-en sûrs

Le potonaute ozzy a mis à jour son incontournable tableau des cartons suite au match nul des Verts à Nice. Trois joueurs restent sous la menace d'une suspension : Jean-Pascal Mignot, Jérémy Clément et Fabien Lemoine. Ils rateront la réception de Troyes s'ils prennent une biscotte contre Rennes.

 

En contacts avancés avec l'ASSE il y a trois mois, Kervens Belfort ne rejoindra pas les Verts. "C'est vrai qu'il y a eu des discussions" reconnaît l'attaquant manceau aujourd'hui dans Ouest-France. "Dans un premier temps, on a parlé d'un achat puis d'un prêt en faveur du Mans, cette option m'intéressait car j'avais encore de l'expérience à acquérir en L2. Je n'avais qu'une saison derrière moi. Cela ne s'est pas fait. Cela ne m'a pas perturbé. Ce qui compte c'est le terrain."

Pisté par Sainté cet été, le latéral droit du Stade Rennais Romain Danzé s'est confié au site Foot365 avant de venir défier les Verts dans le Chaudron vendredi soir à 20h45. Extrait.

 

"On reste sur trois succès de rang en championnat mais on va rester mesuré. On revient de loin. Les deux premiers mois de la saison ont été très délicats, on va rester prudent. On va profiter du moment présent, on n’est jamais à l’abri d’une éventuelle rechute. On va déjà se concentrer sur le prochain match contre Saint-Etienne, un concurrent direct.

 

L’été dernier, Saint-Etienne avait exprimé son intérêt pour moi mais ce n’est pas un rendez-vous particulier. Il y a eu quelques approches, mais aujourd’hui je suis rennais. Il n’y a aucune ambiguïté possible ! Il y a eu une interrogation à la fin de la dernière saison. Il n’y avait pas forcément de signe de la part du Stade Rennais. Après, une fois que le dossier a été pris en main, il n’y a pas eu de question à se poser. Mon avenir était à Rennes. Je suis très content d’avoir prolongé.

 

C’est un petit clin d’œil sympa de retrouver Fabien Lemoine. C’est un match que l’on attend tous les deux. Je suis très content pour lui, ça a l’air de bien marcher pour lui. Les Verts ont une belle équipe. Ils sont en progrès par rapport à l’année dernière, ils ont de bonnes ambitions."

Touché à la cuisse lors du match nul contre Reims, Jean-Pascal Mignot a participé hier à l'intégralité de la séance d'entraînement. Selon la dernière édition du Progrès, il devrait donc pouvoir postuler à une place de titulaire vendredi soir (20h45) pour la réception du Stade Rennais.

Responsable du centre de formation de l'ASSE, Bernard David nous présente Nathan Dekoké,  convoqué en équipe de France U17 pour une double confrontation contre la Roumanie à Biarritz entre le 29 octobre et le 2 novembre.

 

"Nathan Dekoké joue sa deuxième saison ici. Il est arrivé de la région parisienne. Il a joué à Evry et l’année où on l’a recruté il évoluait à l’UJA Alforville. C’est un gamin d’origine ivoirienne mais il est français. Il est né le 6 janvier 1996. Depuis cette saison on l’a surclassé en U19. C’est un gaucher qui peut jouer latéral gauche où défenseur central dans l’axe gauche. Pour nous c’est un latéral gauche capable dans les catégories de jeunes d’évoluer dans la charnière centrale. Avec le collectif des éducateurs, on pense qu’il se fixera arrière gauche mais c’est toujours intéressant d’être un peu polyvalent. Personnellement je le vois également plus arrière gauche. Il a une très bonne mentalité et il est à l’écoute. Pour moi c’est toujours la première qualité car ça permet de faire progresser un jeune. Il a un bon jeu de tête, il est solide sur un plan défensif. Et en plus, avec sa patte gauche, il a une bonne relance. Il a les bases essentielles pour un défenseur. C’est un jeune joueur qui doit s’améliorer notamment sur le plan tactique, surtout dans la gestion de la profondeur. Il hésite encore à intervenir ou pas. Il doit également améliorer sa vitesse d’enchaînement et d’exécution car ce n’est pas toujours net. Il a une marge de progression.

C’est un garçon de moins de 17 ans qui joue avec les U19, ça me semble tout à fait logique qu’il figure dans le groupe de l’équipe de France. Je suis en relation avec la DTN, ça aide aussi. Ils m’ont demandé des renseignements sur certains joueurs. Certains garçons de l’ASSE auraient pu aussi être appelés en équipe de France U16. Mais ce n’est pas parce qu’ils ne sont pas en équipe de France qu’ils ne feront pas une carrière. Et ce n’est parce que des joueurs sont sélectionnés qu’ils feront une carrière. Ce n’est pas toujours un gage de réussite mais on sait la valeur de nos gamins. Quand ils sont très bien dans la tête, ça ne me dérange pas du tout qu’ils aillent en équipe de France. Mais quand les abeilles commencent à leur tourner la tête, c’est plus dangereux. Concernant Nathan, il n’y a aucun problème qu’il y soit. On ne crache pas sur cette sélection. Ça rapportera des points au classement des centres de formation mais ce n’est pas une finalité en soi. C’est bien d’avoir des joueurs sélectionnés, on sait qu’ils ne sont pas mauvais. Mais ce ne sont pas des champions du monde en puissance."

Contrairement à ce que nous avions annoncé le 7 octobre dernier, l'ancien visiteur de l'Etrat Vincent Pajot pourra affronter les Verts ce vendredi soir à Geoffroy-Guichard. Le quotidien Ouest-France nous explique pourquoi dans sa dernière édition.

 

"Le jeudi 4 octobre, la commission de discipline de la Ligue, s'appuyant sur le rapport complémentaire de l'arbitre du match Marseille - Rennes et sur l'avis de la commission vidéo, sanctionnait, a posteriori, Vincent Pajot de deux matches de suspension dont un avec sursis pour un tacle trop appuyé sur Kaboré. Dès le samedi, suivant à Sochaux, le milieu de terrain rennais écopait d'un avertissement. Pour tout le monde, le sursis devait tomber. Mais pas pour la commission de discipline puisque sa première décision ne prenait effet qu'à compter du lundi 8 octobre. Le carton reçu à Sochaux étant antérieur à l'application de la décision, il ne fait pas tomber le sursis. De fait, Vincent Pajot peut jouer à Saint-Etienne mais il reste sous la menace d'un match ferme de suspension en cas d'avertissement au cours des 9 prochains matches."

Manager général et entraîneur de Saint-Priest de 1994 à 2000, Bernard David a assité ce week-end au match de son ancienne équipe contre les Ponots.

 

"J’ai de nouveau proposé aux dirigeants de l’ASSP un partenariat avec l’ASSE qui me paraissait gagnant à tous les points de vue. A mon regret, ils ont choisi une autre orientation que je respecte" déplore le directeur du centre de formation de l'ASSE dans l'édition rhodanienne du Progrès.

 

Le club formateur des U15 Rayan Souici et Ilyes Rahmani et du U19 Kubylay Aktas a en effet préféré s'acoquiner avec les vilains.

Sur le site Chronofoot, Grégory Coupet prédit une montée en puissance des Verts.

 

"L'ASSE est un club qui m'intéresse toujours beaucoup. Les personnes qui sont au commande font quelque chose d'intelligent et de bien pensé. Financièrement aussi, c'est bien fait. Ils recrutent malin, ils forment. Le Stade Geoffroy-Guichard qui est en train de se fermer va faire bientôt le double de bruit. Ça ne peut amener qu'une montée en puissance du club. Je souhaite aux Verts de rivaliser avec le PSG, Lyon, ce serait génial."

Dans la dernière édition de France Football, de nombreuses personnalités expliquent que leur amour du foot vient des Verts.

Laurence Jenkell (sculptrice) : "J’ai appris à aimer le foot avec les Verts de 1976, j’avais onze ans. Puis il y eut le France-Allemagne de 1982. Mon frère et mon père étaient des passionnés, et je suivais. Voir la tristesse des joueurs français à Séville, ce fut déchirant. Déchirant et attachant."

Nadine Morano : "Platini était notre idole à Nancy, l’image de marque de la région. Platini et ses coups francs. Mon frère et tous ses copains du foot cherchaient à l’imiter. Puis il y a eu Rocheteau et les Verts. On chantait leur chanson au lycée."

Pierre Ménès : "Saint-Etienne/Kiev, printemps 1976. Depuis que j’étais né, le football français, ce n’était rien. Je regardais la télé en noir et blanc dans le lit, avec mes parents. C’est ce match qui a tout débloqué."

Xavier Bertrand : "Le foot est le seul sport qui réunit souvenirs d’enfant et émotions d’adulte. Footeux dans l’âme depuis que je suis tout petit, j’éprouve le même plaisir à jouer avec mon fils de cinq ans et demi et à me souvenir des matches des années 70, comme celui des Verts contre le Dynamo Kiev. A un moment, Blokhine part vers le but stéphanois et tout le monde pense que le match est plié. Mais un défenseur intervient et initie une action qui aboutit à un but. Le lendemain, dans la cour, tout le monde voulait être celui qui a remonté le ballon."

Pierre Gagnaire : "En 1963-1964, les joueurs de Saint-Etienne (Tylinski, Polny, Mekhloufi, Sbaïz) venaient toujours déjeuner dans le restaurant de mon père avant les matches. Pour un gamin de douze ans, c’était un rêve que de voir ses idoles d’aussi près ! Je trainais dans l’arrière-salle et en cuisine, n’osant pas trop m’approcher de ce groupe, mais je ne ratais pas une miette de ces tablées. Ils mangeaient toujours la même chose : du jambon blanc, du riz blanc et de la confiture. Du moins c’est ce que pensait leur entraîneur Jean Snella, car j’en surprenais certains qui n’hésitaient pas à se cacher vers la plonge pour siffler des bières au nez et à la barbe du staff de l’ASSE."

Marc Madiot : "Le foot, c’est ce qui rassemble une ville, un département, une région. Parfois tout un pays comme ce fut le cas avec les Verts. J’étais interne dans un lycée agricole de Laval. Dans le dortoir, on avait les oreillettes et on écoutait dans le noir les matches de Coupe d’Europe de Saint-Etienne, les exploits de Piazza, Revelli, Lopez, consorts. Et à chaque but, ça explosait. Plus de trente ans après, les images les plus nettes qui me restent sont celles que j’ai vues à la radio."

Vincent Tong-Cuong : "Je revois l’égalisation de Rocheteau à la dernière minute de la finale de Coupe de France PSG/Saint-Etienne. On était dans le salon avec toute ma famille. L’incroyable scénario ! C’était la dernière saison de Platini à Saint-Etienne avant d’aller à la Juve."

Xavier Court (co-fondateur de vente-privee.com) : "Il y a trente ans, j’ai eu la chance d’aller avec mon père à Geoffroy-Guichard et j’avais des étoiles dans les yeux. Comme il s’occupait de la communication de Manufrance, je pouvais voir les joueurs. J’ai vécu cette joie avec mon fils de quinze ans, que j’ai emmené à Geoffroy-Guichard : j’ai vu les mêmes étoiles dans ces yeux. J’aime le foot pour cette relation entre un père et son fils que l’on retrouve dans peu de choses."

Bruno Solo : "J’ai assisté à la finale de la Coupe d’Europe entre Saint-Etienne et le Bayern Munich en 1976. J’avais onze ans, j’étais à Paris. Mon prof de gym était très pote avec Robert Herbin. Quand il nous a dit ça, on lui a lancé : « Vas-y, ramène nous là-bas, à Glasgow. »Il nous a eu dix places pour la finale. Je suis parti avec ma classe assister à cette rencontre, hélas on a vu les poteaux carrés."

Auteur d'un bon match contre son club formateur, Eric Bauthéac nous a livré ce soir ses impressions sur le match nul entre Nice et Sainté.

 

Le résultat
"Je pense que le nul est équitable, même si on aurait pu l’emporter avec ce penalty à cinq minutes de la fin. On ne fait que des nuls, ce n’est pas terrible pour nous d’un point de vue comptable. Saint-Etienne nous a bien bougés en première mi-temps. Ils ont imposé leur jeu. En deuxième mi-temps, on a été plus offensifs. J’estime que chaque équipe a eu sa mi-temps, c’est pour ça que le score de parité me semble logique. Je trouve que c’était un beau match. Il y a eu du jeu, des belles actions. Les deux équipes sont un peu similaires, elles sont joueuses."

Son but
"On récupère un ballon au milieu, Dario Cvitanich lance Jérémy Pied dans le trou. Je sais que Jérémy va très vite. Au début de l’action je suis loin, à 35 voire 40 mètres. Mais dès que j’ai vu l’ouverture de Dario, je me suis rendu qu’il n’y avait personne au centre, j’étais la seule solution. La défense tarde à se repositionner, je sprinte à fond et Jérémy me donne un excellent ballon au sol. Je surgis au deuxième poteau pour tacler le ballon dans le but."

La prestation stéphanoise
"Sainté a confirmé que c’est une belle équipe, ça joue bien au ballon. C’est une équipe plaisante à voir jouer qui mérite sans doute mieux que son classement actuel. On ne peut pas dire que Saint-Etienne ait fait un bon début de saison d’un point de vue comptable. Mais je ne me fais pas de soucis pour les Verts, ça va venir. Sainté a une belle équipe."

Les meilleurs Verts de la rencontre
"Le milieu de terrain Clément-Lemoine m’a bien plu, ils ont montré une belle activité. Ces deux joueurs jouent bien au ballon, ils savent le récupérer, le conserver et le donner. Aubame était un peu en-dedans, c’est peut-être le contrecoup de son élimination avec le Gabon en barrage de la CAN. Il n’était sans doute pas à 100%, tant mieux pour nous ! Mais on sait très bien que c’est un super joueur. J’ai trouvé Loïc vachement serein derrière. Et Stéphane Ruffier, c’est du solide ! Il est aux portes de l’équipe de France. Comme il est jeune, ça devrait le faire ! C’est un très bon gardien, mais il aurait quand même pu éviter de sortir un très bel arrêt sur la volée que je mets !"

Ça roule avec Brandao ?
"Je lui avais racheté sa Porsche Cayenne, mais il ne l'a pas reprise à la fin du match. Je ne la lui ai pas laissé ! Je lui ai dit : ‘Si tu ne marques pas je te la laisse. Mais il a marqué."

Un péno qui le peine

"A Cannes et à Dijon, je les tirais. Souvent en panenka. Quand Cvitanich est arrivé au club, comme il ne marquait pas beaucoup les premiers matches, le coach l’a désigné tireur de pénalty pour le mettre en confiance. Moi je viens d’arriver au club, c’est toujours délicat d’arriver et de dire « c’est moi qui les tire. » Passé un certain temps, j’ai quand même demandé à les tirer mais le coach a préféré que Dario les tire. Comme c’est le deuxième qu’il rate, on verra à l’avenir ce que le coach va faire."

Sans club depuis neuf mois, Herita Ilunga (30 ans) s'entraîne depuis une semaine avec le Stade Rennais (son ancien club formateur) selon le site officiel du prochain adversaire de l'ASSE. L'occasion de se rappeler au bon souvenir de Frédéric Antonetti, qui fut son premier entraîneur à Sainté.

S'il a apprécié "l'opportunisme et la spontanéité" de Brandao, Robert Herbin a du mal a digérer le but d'Eric Bauthéac. "L’action niçoise est très belle mais je trouve quand même qu’on était vraiment découvert. Les Niçois sont passés comme dans du beurre. Il y avait pourtant eu une alerte similaire juste avant mais ça n’a pas été corrigé. Christophe Galtier va analyser ça à la vidéo. La faute de placement est assez flagrante. D’ailleurs, l’action se termine par une négligence du latéral droit. Est-ce que les défenseurs ne se parlent pas assez ? On a manqué d’attention, de coordination entre les deux défenseurs centraux." (Le Progrès).

Alors que Lynel Kitambala a ciré le banc du Dynamo Dresde, défait avant-hier à domicile par le leader de la D2 allemande (Eintracht Brunswick), son coéquipier Anthony Losilla a honoré sa dixième titularisation dans l'entrejeu. Agé de 26 ans, l'ancien capitaine de l'équipe réserve de l'ASSE aime la Saxe et prend son pied en Allemagne, comme l'atteste l'entretien qu'il a accordé à Ouest-France. Extraits.

 

"Quitter Laval pour un championnat étranger, c'était un saut dans l'inconnu car je ne savais pas où je mettais les pieds, mais des gens de mon entourage m'avaient parlé de l'Allemagne, du football là-bas, des joueurs aussi. Et puis j'ai voulu tenter l'expérience. J'avais envie d'autre chose. J'ai senti beaucoup de réticence de la part des clubs français à miser sur moi. J'avais des contacts en Ligue 1, en Ligue 2. Pour les premiers, ils se montraient intéressés, mais ça ne bougeait pas trop. Ils auraient préféré un peu plus d'expérience, quelques matches au sein de l'élite. À un moment donné, j'ai dit stop, je tente autre chose. J'ai un contrat de deux ans ici, plus une année en option.

 

J(ai déjà marqué deux buts, c'est fou, non ! (il rigole). Je suis titulaire depuis le début de la saison. J'évolue milieu défensif, comme à Laval. C'est pas mal. Je peux m'exprimer. La culture tactique est différente en D2 allemande. C'est beaucoup plus offensif. On marque plus de buts, on en prend plus aussi. Toutes les équipes veulent jouer, attaquer, l'engagement est plus important qu'en France. C'est très intense. J'y prends énormément de plaisir. Et puis on joue dans des stades pleins, c'est incroyable. Dresde est une grande ville, environ 400 000 habitants, qui vit pleinement pour le foot. Les gens vous acceptent facilement, sont accueillants. À domicile, il y a 30 000 spectateurs au stade. On a joué récemment à Berlin : 15 000 supporters avaient fait le déplacement ! C'est fabuleux.

 

Je ne parlais pas un mot d'allemand. Je prends des cours. Ce n'est pas une langue évidente à assimiler. Mais il y a pas mal de Français au club : il y a Mickaël Poté (ex-Nice) en attaque, Romain Brégerie (ex-Metz), Idir Ouali (ex-Le Mans), Lynel Kitambala et Vujadin Savic (prêté Bordeaux). Je ne me sens donc pas trop dépaysé. Ça m'a beaucoup aidé dans un premier temps. On nous appelle « la petite France » ici. C'est très similaire, à la fois dans l'organisation du club et dans les méthodes de travail. Sur le plan physique, par exemple, on fait une grosse préparation foncière dont une semaine totale sans ballon, puis des tests sur lesquels on s'appuie pour bosser individuellement ensuite. On court avec un cardio. La différence si situe peut-être après : on travaille moins physiquement dans l'année. Les entraînements sont beaucoup axés sur le jeu. Ça me va bien tout ça."

Speak English, lesson 2 : To clip the bar : frapper la barre.  Ex : "Unfortunately, Sako clips the bar with a long range free kick".

Ce week end, Baky Sako a retrouvé ses bonnes vieilles habitudes : en déplacement à Huddersfield Town il s'est démené mais n'a, contrairement aux semaines précédentes, pas connu la réussite en minant sur la barre. Malgré sa souvelle passe décisive, les loups de Wolverhampton se sont inclinés 1-2 et descendent à la 5ème place du Championship, à trois points des deux leaders.

Non conservé par l'ASSE en juin dernier à l'issue de sa sixième année au centre de formation, Yohan Garric (21 ans) s'est engagé le 5 octobre dernier avec l'US Albi, club de sa ville natale. Le milieu défensif aura l'occasion de faire son retour à l'Etrat le 4 novembre prochain lors de la prochaine journée de CFA. Un match important pour le maintien, l'ASSE (avant-dernière avec 15 points) comptant deux points de retard sur les Tarnais (14èmes).

Avant de retrouver le Stade Rennais dans le Chaudron vendredi à 20h45, Fabien Lemoine s'est longuement confié au site Rouge Mémoire. Extraits.

 

"Mes premières saisons avec les anciens, on avait à Rennes un groupe de grande qualité et une ambiance de vestiaire exceptionnelle. J’avais un peu peur de ne pas revivre la même ambiance de vestiaires à Saint-Étienne mais finalement c’est ce que j’y ai retrouvé. Je me plais énormément chez les Verts. Je suis parti le 11 août 2011 de Rennes et j’ai signé à Saint-Étienne le 13 août. Cela s’est fait assez logiquement même si l’année précédente a été compliquée pour tout le monde même si finalement je suis revenu à la compétition beaucoup plus vite que prévu. L’équipe avait bien tourné sans moi et était sur le podium en Championnat en décembre 2010. Des joueurs avaient été performants à mon poste. J’étais revenu avec l’intention de retrouver une place le plus rapidement possible et de redevenir titulaire au bout de quelques mois. Même si j’ai fait quelques matches, je n’ai jamais réussi à retrouver ce statut-là. J’ai donc demandé des explications au club à l’approche de la saison 2011-2012, on m’a fait comprendre que je ne faisais pas partie des premiers choix mais le club voulait me garder pour mes valeurs humaines et mes qualités footballistiques bien que je n‘avais pas retrouvé mon niveau à 100 %.

 

On m’a demandé de continuer à travailler pour retrouver mon niveau et ma place. Mais j’estimais ne pas avoir trop de temps à perdre non plus. J’ai donc demandé au club de me laisser partir si je trouvais un autre club. On m’a fait comprendre qu’on ne me mettrait pas de bâtons dans les roues. J’ai décidé de quitter le Stade Rennais pour chambouler un peu ma vie et me faire un peu plus violence, retrouver un niveau intéressant et surtout m’éclater sur le terrain. À Rennes, je ne débutais pas la saison avec l’optique de jouer d’emblée, je n’avais pas envie d’attendre six ou huit mois pour retrouver un statut intéressant. Au départ, je devais signer avec Évian où tout était calé au niveau du contrat et de la visite médicale. Le mercato continuait sa route et dans la nuit qui a suivi, j’ai reçu une proposition de l’AS Saint-Étienne. Le projet sportif, le club, les supporters… tout était réuni pour aller là-bas. Je ne regrette pas du tout mon choix et je suis à bloc avec les Verts.

 

On a fait un début de saison avec les deux premiers matches où l’on passe à travers. D’abord à domicile contre Lille, on n’a pas joué notre jeu puis à Toulouse où on a vraiment fait un match pourri. Du coup, on a beaucoup parlé avec le coach et entre joueurs. On s’est beaucoup remis en question et, aujourd’hui, on est sur le bon chemin même si on a perdu quelques points à domicile contre Reims et Sochaux. Contre les Sochaliens, on mérite de l’emporter malgré qu’on soit réduits à dix après huit minutes de jeu. On est dans une bonne dynamique et on a un bel effectif mais il reste encore des réglages à faire pour réaliser une belle saison.

 

Je souhaite aux Rennais de faire une bonne saison et malgré leur départ compliqué, je vois que cela va mieux depuis quelques matches. J’espère qu’on va les battre lorsqu’ils vont venir à Geoffroy-Guichard. J’ai vécu quatre saisons en pro à Rennes et de nombreuses années de formation. C’est une ville et un club que j’adore ! Peut-être qu’un jour, je reviendrais et ce serait avec plaisir. J’espère que les gens m’ont apprécié et dans quelques années on se reverra. Une chose est sûre, je reviendrais en Bretagne après ma carrière !"

Ou en loge, ça sera comme il voudra, mais pas sur le terrain. Blessé samedi contre Reims, Nene a dû se faire opérer de la pommette et sera absent trois à quatre semaines. Il ne sera donc pas du prochain PSG-Sainté (le 3 novembre à 17h).

Quant à Sakho, victime d'une élongation à la cuisse samedi, il doit passer aujourd'hui des examens qui préciseront la durée de son indisponibilité. L'occasion de revoir Zoumana Camara sur le pré face à ses anciennes couleurs ?

Helder Postiga a marqué hier soir de la tête le premier but de la victoire de Saragosse sur le terrain de Grenade, club de Pape Diakhaté (resté scotché sur le banc). C'est le troisième pion claqué cette saison en Liga par l'ancien attaquant stéphanois.

Hier soir, Jérémie Janot nous a fait l'honneur de commenter le match Nice-Sainté sur Poteaux Carrés aux côtés de notre commentateur vedette Oswaldo.

 

Les meilleurs extraits de ce live radio sont à (ré)écouter dans la potothèque.

Pendant que son équipe première se montrait intraitable en défense lors du derby corse (0-0) grâce à Carl Medjani et Fousseni Diawara, au grand dam de Sylvain Machal (titulaire) Ilan (entré en jeu en fin de match) et Julien Sablé (resté sur la banc), l'AC Ajaccio a pris l'eau à l'Etrat lors de la 7ème journée du championnat U19.

 

Dès la quatrième minute, Adrien Valente a ouvert le score d'un tir du gauche en pleine lucarne consécutif à une superbe combinaison entre Kubilay Aktas et Arsène Elogo. Sur un centre de Jerrold Nyemeck, Nabil Ejenavi a raté une belle balle de break en ne cadrant pas sa tête à six mètres du but ajaccien. Contre le cours du jeu, les Corses ont égalisé à la 42ème minute d'un joli coup franc dans la lunette suite à une faute de Jerrold Nyemeck.

 

Evoluant avec davantage d'intensité après la pause et exploitant mieux les ailes, les Verts ont logiquement fait la différence en seconde période. Grâce aux parades de leur gardien, les visiteurs ont longtemps résisté avant de craquer lors des vingt dernières minutes. Très opportuniste, Arsène Elogo a profité d'un cafouillage pour redonner l'avantage aux Stéphanois à la 71ème.  Dylan Saint-Louis a marqué le 3ème but des Verts à la 80ème minute grâce au pressing courageux d'Adrien Valente. Ce dernier a corsé l'addition en réalisant le doublé à la 83ème d'une belle frappe du gauche à ras de terre.

 

La compo : Vachoux - Kayaci, Thalamy, Dekoké, Nyemeck - Aktas, Vandamme, Elogo - Aouacheria (Bamba, 75'), Ejenavi (Saint-Louis, 77'), Valente (Durieu, 85').

 

La réaction d'Abdel Bouhazama : "Depuis le début de saison, il y avait de bonnes choses mais les résultats ne suivaient pas. Depuis le match à Lyon, les garçons ont pris confiance et se montrent plus efficaces. Désormais on concrétise les occasions qu'on se crée. Je suis satisfait du contenu de notre match aujourd'hui contre un adversaire qui a bien défendu. Les garçons ont été entreprenants, ils ont bien respecté le plan de jeu. Sur le plan mental, ils ont aussi répondu présent. Ils n'ont pas baissé pavillon après l'égalisation. En l'espace de quatre matches, on a marqué neuf buts. Le petit bémol, c'est qu'on a pris trois buts dans le même temps. Mais bon, si à chaque fois on marque deux ou trois buts de plus que l'adversaire, je signe de suite ! En tout cas on vient de remporter trois matches d'affilée, on est sur une bonne dynamique. Je suis satisfait du comportement des garçons. Il y a un très bon état d'esprit. Il y a des choses très intéressantes dans le contenu."