Les vilains droit au bus
19/11 10:55
"Dès l’après-midi une quarantaine de policiers avaient investi le centre-ville. Une mesure qui s’est révélée particulièrement utile. Un car, chargé de supporters stéphanois, s’était égaré. Le chauffeur s’est retrouvé rue Sommeiller, devant un bar avec de nombreux fans de l’OL. Ces derniers ont cassé la porte du bus. L’incident aurait pu dégénérer sans l’intervention des CRS."
Camille enfonce nos filles
19/11 07:24
Rétrogradant à la 9ème place (sur 12 équipes) à l'issue de leur 4ème défaite, les Vertes s'éloignent encore un peu plus de l'objectif rappelé encore cette semaine par leur gardienne Méline Gérard sur le site FootOfeminin : "L’objectif est de terminer dans les quatre premiers du championnat. Nous en avons un peu marre de décrocher toujours cette cinquième place de D1, non pas qu’elle soit déplorable, loin de là. Nous avons vraiment toutes envie de monter d’un cran et de terminer plus haut au classement général en fin de saison."
Caïazzo roi du texto
18/11 22:19
"A quoi se joue une élection parfois... Après dépôt des candidatures, le vote à la présidence de la FFF semble joué d'avance : ni François Ponthieu, ni Eric Thomas ne sont de taille à battre Noël Le Graët le 15 décembre. Une quatrième liste, en revanche, aurait représenté une vraie menace pour lui. Mais elle n'a pas vu le jour suite à une drôle de bévue de du président de l'ASSE Bernard Caïazzo. Un épisode digne des Pieds Nickelés.
Le 8 novembre, un dîner réunit une grosse poignée de présidents de clubs professionnels ainsi que Frédéric Thiriez au sous-sol du Casa di Delfo, un restaurant du 8ème arrondissement de Paris. Bernard Caïazzo y a ses habitudes. C'est là qu'il avait contribué à l'élection de Noël Le Graët, en juin 2011, en convaincant l'essentiel des clubs professionnels de voter pour ce dernier contre loe président de l'époque, Fernand Duchaussoy. Même lieu, autre discours : cette fois-ci, Bernard Caïazzo a invité, à l'heure du digestif, les initiateurs d'une liste concurrente. Notamment l'avocat Xavier Lebray, Jamel Sandjak, le président de la Ligue de Paris, ou le président des clubs amateurs Georges Vanderschmitt. Mais aussi celui qu'ils poussent à être leur tête de liste : Fernand Duchaussoy ! Persuadés que les amateurs voteraient majoritairement pour celui-ci, il se propose d'intégrer la liste et se fait fort d'inciter la majorité à voter contre Le Graët, dont ils sont en partie mécontents. Suffisamment pour un putsch, sur le papier du moins.
Le lendemain matin, lors de l'assemblée générale de la Ligue, Caïazzo s'active à rassembler ses partisans, tout en comptant les opposants. Il multiplie les SMS, son péché mignon. En voilà un pour le président de l'OM, Vincent Labrune : "Louvel ne votera pas Duchaussoy." Un texto qu'il envoie par erreur à… Jean-Pierre Louvel, président du Havre, placé à quelques pas de lui mais juste derrière Labrune dans son répertoire. Louvel n'avait rien dit de ses intentions de vote. Il hallucine à la lecture du messsage, avant de comprendre ce qui se trame. Profitant d'une interruption de séance, et sans réaliser sa bévue, Caïazzo réunit les présidents de club présents : Féry (Lorient), Fortin (Caen), Saint-Sernin (Rennes) et Seydoux (Lille). Louvel l'apostrophe sans attendre : "C'est quoi ce texto que tu m'as envoyé ? " Caïazzo nie. Quand le Havrais pose son téléphone sur la table pour inviter les autres à lire le message, le président stéphanois quitte les lieux.
Dans la foulée, sous le choc de sa bévue, il appelle son allié Sandjak. Ils contactent Duchaussoy et lui disent ne plus sentir le coup. Ce dernier, déjà pas très chaud pour se présenter, décline définitivement l'invitation. Sans capitaine ni alliés de poids, les opposants menés par Lebray allaient droit au naufrage. Devant ce constat, ils ont jeté l'éponge quelques jours plus tard. Malgré le mécontentement, la voie est libre pour Le Graët."
U19 : un match nul, vraiment !
18/11 20:26
Manquant d'abnégation, d'inspiration et d'humilité, les Verts ne sont pas parvenus à mettre en danger une équipe certes limitée mais plus solidaire et combative. Pas assez tranchants dans leurs interventions, les Stéphanois n'ont pas réussi à bonifier les nombreux coups de pieds arrêtés qu'ils ont obtenus. Impérial dans ses sorties dans les pieds, le capitaine stéphanois Jérémy Vachoux aura au moins permis à son équipe de ne pas repartir avec une défaite...
La compo : Vachoux - Kayaci, Thalamy, Chapuis, Dekoké - Aktas, Elmoudane, Elogo (Valente, 20') - Aouacheria (Vandamme, 78'), Spano, Ejenavi (Saint-Louis, 42').
La réaction d'Abdel Bouhazama : "Je tiens à féliciter l'équipe d'Arles-Avignon qui a montré de belles valeurs et un bon état d'esprit."
Les U17 prennent la tête !
18/11 19:08
Sous les yeux de pères attentifs comme Laurent Roussey et Youri Djorkaeff, les jeunes Verts ont ouvert le score à la 18ème minute. Sofiane Hachani a profité d'un tir d'Allan Saint-Maximin repoussé par le gardien pour marquer dans le but vide. Sur un corner rapidement joué, Benoît Pouyet a mis le but du break d'une tête au premier poteau à la 26ème minute. A la 43ème, les Monégasques ont réduit le score sur un contre après avoir exploité un ballon perdu par les Stéphanois au milieu de terrain.
Bien servi par Jonathan Bamba, Sofiane Hachani a raté une belle occase de redonner deux buts d'avance à l'ASSE en début de seconde période. Les visiteurs ont égalisé à la 68ème minute d'un coup de tête consécutif à un mauvais dégagement de Joris Mendy. Le prometteur défenseur central stéphanois s'est magnifiquement racheté en marquant dans le temps additionnel le but de la victoire sur un coup franc dans la boite tiré par Alexandre Assaf.
La compo : Brun - Pouyet (Kotoké, 75'), Dieng, Mendy, Boumali - Dauphin, Nadrani (Roussey, 60'), Assaf - Hachani (Djorkaeff, 87'), Saint-Maximin, Bamba.
La réaction de Lionel Vaillant (co-entraîneur avec Gilles Rodriguez) : "On confirme l'état d'esprit qu'on avait senti en Corse. Il y a encore eu une grosse solidarité aujourd'hui face à une belle équipe de Monaco. C'était un gros match, un beau match de U17 du haut de tableau. On commence à sentir qu'il y a une âme dans cette équipe. Même sil le classement est un peu anecdotique à ce stade de la saison, on est premiers. Reste à savoir si l'on pourra conserver cette place là jusqu'à la trêve histoire de marquer un petit peu le coup. En tout cas, il n'y aura pas de match facile. On voit que Marseille a perdu contre Béziers, que Montpellier s'est fait taper à domicile par Fréjus, notre prochain adversaire. Tous les matches seront au couteau, il ne faudra pas se relâcher. Il faut se remettre tout de suite en question. Il reste quatre matches avant la trêve, il faut essayer de faire le plein."
U15 : une victoire franche contre Villefranche
18/11 18:39
Neutralisés par les Caladois pendant une demi-heure, les Verts ont tué le match avant la pause grâce à un triplé de Benjamin Aulagnier : les deux premiers pions du longiligne avant-centre stéphanois ont été inscrits aux 30ème et 36ème minutes sur des centres de Thomas Vogel. A la 37ème, il a profité d'un ballon perdu par un défenseur pour remporter son duel avec le gardien.
Reprenant sur de bonnes bases en seconde période, Sainté a enfoncé le clou grâce à une frappe lointaine de Rayan Souci à la 49ème minute. A l'heure de jeu, Elias Achouri a enchaîné les dribbles et une frappe imparable à ras du poteau qui a mystifié le portier caladois. Les visiteurs ont sauvé l'honneur dans le temps additionnel sur un contre rondement mené.
La compo : Maisonnial - Desorme, Benarab, Fourgnaud, Etchebar - Souici (Vogel, 67'), Rahmani (Aguir, 61'), Aguir (Bon, 36') - Vogel (Rahou, 45'), Achouri (Deghim, 61'), Aulagnier (Achouri, 67').
Passe ton bac d'abord
18/11 11:53
En attendant, le vilain attaquant a sorti le champagne ce soir : ayant claqué contre Reims son neuvième pion de la saison toutes compétitions confondues (le sixième en L1), il détrône le QSG en tête du championnat.
Le fantôme de Bollaert a frappé
18/11 10:19
Mekloufi fort et vert !
18/11 09:51
"C’est un immense plaisir pour moi, et une fierté d’être nommé ambassadeur de l’A.S. Saint-Etienne. Cela m’a permis de me rendre compte des précieux services que j’ai rendus à ce club mythique. Jeudi, je me suis présenté avec ma femme au siège du club, grande fut ma surprise et mon étonnement quand j’ai reçu une lettre de la part du président Roland Romeyer, me désignant en tant qu’ambassadeur du club. Je suis honoré par l’attribution d’une place à vie dans la tribune officielle du stade Geoffroy-Guichard. J'aurai la tâche de représenter le club dans les différentes manifestations en tant qu’ancienne figure de l’ASSE. Cela fait plus de 40 ans que j’ai quitté ce club, et je suis encore sous l’émotion de constater qu’il y a encore des gens qui pensent à moi. Je tiens à rendre hommage à mon ancien président de l’époque Roger Rocher, qui était en avance par rapport aux présidents de par sa gestion et son savoir faire."
El Haddaoui victime d'une histoire de Fès
18/11 09:14
Moussilou mate le FC Thoune
18/11 08:54
Baky étonne John
18/11 00:08
Les Verts ratent le sommet
17/11 23:23
La vidéo des buts : ETG 2 - ASSE 2
Perrin sans pitié pour les Verts
17/11 23:09
Citony fait chavirer l'Aviron
17/11 22:56
L'instant norvégien (3)
17/11 17:09
S'il reste prudent, Jean-Philippe Primard semble avoir apprécié la performance du garçon. "Eirik a joué à un poste de milieu relayeur. Il a fait un bon match, ça a été. Maintenant, la décision se prendra avec les recruteurs qui ont vu le match. Sa prestation a été intéressante. On verra quelle suite sera donnée à son essai."
Un Clerc peut en cacher un autre
17/11 16:42
Le quotidien recommande donc aux supporters d'arriver assez tôt au stade, d'autant plus que le match est classé à risques. "Nos missions sont nombreuses" détaille Olivier Copin, commandant à l’état-major de la police d’Annecy. "Notre mission est d’assurer le maintien de l’ordre sur le domaine public, mais nous pouvons également intervenir à l’intérieur de l’enceinte sportive si le directeur de la sécurité en fait la demande. Cette année, nous serons particulièrement vigilants en matière d’engins pyrotechniques. La saison dernière, les supporters stéphanois avaient réussi à faire passer des bombes agricoles et des fumigènes qui avaient provoqué de gros dégâts dans les tribunes. Nous veillerons également au respect de l’interdiction de la vente de billets à la sauvette, qui touche surtout ce type de rencontre de gala. Outre le vendeur, qui peut être condamné, il faut rappeler que les acheteurs se font confisquer leur billet acheté frauduleusement."
La réserve perd chez Bibi
17/11 15:55
Alors que la première mi-temps a été équilibrée mais peu rythmée et pauvre en occasions, la rencontre s'est débridée en seconde période après l'ouverture du score des locaux à la 51ème minute. Sur un centre côté gauche de Kevin Mayi, Elian Tack a égalisé à la 66ème. Mais les Stéphanois ont encaissé un deuxième but à la 89ème minute.
Si le score reste anecdotique, ce match amical aura permis à Jean-Philippe Primard de donner du temps de jeu à Axel Kacou (de retour deux mois et demi après sa grosse blessure à la cheville), au remplaçant U19 Clément Durieu et à trois joueurs à l'essai : deux joueurs burkinabés nés en 1995 (en stage à l'Etrat dans le cadre d'un partenariat avec l'ASSE) et surtout le milieu de terrain norvégien né en 1994 Eirik Birkelund.
La compo : Kacou - Aguilar, Karamoko, Durieu (Milla, 46'), burkinabé à l'essai (Vandamme, 46') - Sagna, Chergui, Birkelund - Diouara (autre joueur burkinabé à l'essai, 46'), Tack, Mayi (Durieu, 80').
Des Verts très concentrés
17/11 11:27
Boca sans tendon à Santander
17/11 10:50
Le mea culpa du Gaulois
17/11 09:48
"L'ASSE n'avait pas mis la main sur un attaquant pareil depuis Bafé Gomis, qui lui sortait en plus du centre de formation. Mais ce n'était pas le même registre. Bafé pouvait partir balle au pied et dribbler. Aubameyang, lui, joue surtout sur sa capacité à demander le ballon en profondeur et à être le plus rapidement possible devant le but. Ce n'est pas le même style de jeu. Aubameyang va parfaitement aujourd'hui dans le jeu de l'ASSE, un bloc défensif bien compact, très solide et solidaire à partir duquel il fait une belle rampe de lancement. Il se fond très bien dans ce style. Dans un autre, ce serait peut-être différent. Il est en train de s'affirmer, tant mieux pour lui, tant mieux pour le club. Il y a deux ans, on ne l'attendait pas à ce niveau, et aujourd'hui c'est l'un des meilleurs attaquants du championnat. Il y a de plus en plus des yeux étrangers présents à Geoffroy-Guichard. Il a travaillé pour arriver là. Il a été patient, il a su passer des étapes qui n'étaient pourtant pas faciles pour lui.
Aubame a progressé. Bien sûr, l'année dernière, il a marqué des buts venus d'un autre monde, des tirs d'une trentaine de mètres dans la lunette, ce n'est pas souvent que tu en plantes des comme ça. Mais cette saison, il prouve l'étendue de ses progrès devant le but. Le jeu de tête, il l'avait. Mais dans les face-à-face avec le gardien, il ne se trompe plus. Il a plus confiance en lui et, du coup, les défenseurs, en face, ont peur, ce qui joue en sa faveur. Il a vraiment fait de gros progrès devant le but depuis deux ans. Je ne pensais pas alors qu'il atteindrait ce niveau. Je me suis trompé et je suis très heureux de le reconnaître. Il mérite ce qui lui arrive."
Mouss est mince
17/11 09:20
Saadi, c'est dit !
17/11 09:06
A Ajaccio, quand d'autres se font buter, Idriss Saadi se fait buteur. Muselé il y a huit jours par Florentin Pogba lors du match nul (1-1) des bas-fonds de la L2 GFCA/CSSA, il a claqué quatre pions en huit matches de L2. Invité par la radio corse Alta Frequenza, l'attaquant prêté par Sainté est revenu sur ses vertes années et son bon début de saison.
"C'est quand l'ASSE m'a contacté que j'ai pris conscience que mon niveau n'était pas ridicule, que j'avais peut-être même un bon niveau, que c'était le moment de me concentrer et d'être sérieux. J'ai toujours été attiré par le but. Quand j'étais petit, même quand on gagnait 7-0, je n'étais pas content quand je n'avais pas marqué. Petit, j'avais un modèle : c'était Ronaldo, le Brésilien. J'ai souvent regardé des vidéos de lui, j'ai vu ses matches. Il y avait une entente entre l'AS Valence et l'ASSE peu de temps avant que je fasse un essai chez les Verts. Il y a eu deux jours de détection. Ça s'est enchaîné avec un deuxième tour puis un troisième et enfin une réponse positive. Mes années au centre de formation de l'ASSE, tout est allé très vite. La première année, je n'avais pas de contrat. La pré-formation, il faut essayer de rester au club. L'ASSE, c'est un club mythique, le club qui a le plus de titres en France. Mon objectif était de faire une bonne saison, ça s'est terminé par la Coupe nationale des moins de 14 ans, qui amène ensuite aux présélections en équipe de France U16. L'ASSE m'a proposé un contrat aspirant pour rester au centre de formation. Après j'ai fait mes classes en étant souvent surclassé. Le 5 décembre 2009, Alain Perrin m'a appelé dans le groupe pro pour la première fois, c'était contre Sochaux. A 17 ans et demi, j'avais fait déjà le début de saison en CFA.
J'ai joué dix matches avec les pros, puis sept autres matches la saison suivante avant d'être prêté à Reims. J'ai fait plusieurs rentrées mais rien ne remplace les matches. Il faut accumuler du temps de jeu pour des jeunes joueurs comme nous qui venons de commencer dans le métier. Toutes les expériences sont bonnes à prendre mais à Reims, c'était compliqué. Je m'attendais à jouer un peu plus. Je ne pense pas ne pas avoir travaillé. Au contraire, j'ai même beaucoup travaillé là-bas, surtout mentalement. Quand on arrive dans une équipe où il y a déjà deux attaquants qui ont mis une dizaine de buts, des joueurs en place, plus âgés, qui connaissent le métier, on essaye d'apprendre, on essaye de se faire sa place. Ça n'a pas marché mais ça m'a permis d'avoir de l'expérience et de revenir plus fort en ce début de saison. J'ai fait le pari de venir au GFCA et tout va bien. Je me suis senti rapidement bien accueilli. Quand on se sent bien dans une équipe, on réalise belles performances. J'ai mis quatre buts, c'est pas mal, mais je pense que j'aurais dû mettre un ou deux buts de plus. Certains matches comme contre Angers, je pense que je pourrais apporter davantage. On aurait pu faire match nul mais je rate une occase. Il faut toujours travailler et ne pas se reposer sur ses acquis. Le doublé que j'ai mis contre Nantes m'a fait plaisir mais je dois continuer de travailler. J'espère marquer encore plusieurs buts cette saison. Je pense qu'on a l'équipe pour se maintenir. On a plusieurs matches références. On a des "certitudes." Mais le beau jeu ne suffit pas à faire gagner des matches. Si on arrive à faire une belle série, on peut se sortir de la zone rouge et faire de belles choses cette année."
Galette ne stigmatise pas Steed
16/11 22:07
"Je l'avais reçu dans mon bureau, à l'Etrat. Je me souviens lui avoir dit : "Steed, ne fais pas ça. Tu es trop jeune pour arrêter." Parfois on est déjà vieux à trente ans. Mais lui, non, il n'était pas encore au bout. Comme Laurent Batlles n'était pas au bout quand il avait trente-quatre ans. J'avais peur qu'il regrette de dire stop. Finalement, un an après, il signe à l'OL et ça ne me pose aucun problème. Honnêtement, je n'ai aucune arrière-pensée, aucune amertume. Je suis même content de le revoir sur un terrain. Et c'est sincère.
Je ne suis pas surpris de le voir aussi performant. Une longue période d'inactivité, ça permet de se régénérer, de laisser reposer son organisme et de préparer son retour tranquillement. Je le sais, car je l'ai vécu moi-même, après une blessure. Mentalement et physiquement, Steed est frais. Il a faim de jeu et de victoires. Ce qui m'épate, en revanche, c'est de le voir s'imposer à un poste qu'on ne lui connaissait pas.
Ça montre que, quand un club qui traverse des difficultés financières est confronté à un effectif limité, il fait tourner sa matière grise pour trouver des solutions auxquelles il n'aurait même pas songé s'il avait un groupe de 30 ou 32 joueurs sous la main. Parfois, il vaut mieux lancer des jeunes ou réfléchir à des polyvalences plutôt que de faire des malheureux ou de t'embrouiller avec les dix mecs que tu ne mets pas sur la feuille de match."
De la Brise près du lac
16/11 18:26
Ruffier, Moulin - Clerc, Mignot, Perrin, Bayal Sall, Ghoulam, Brison - Clément, Lemoine, Guilavogui, Cohade, Nicolita, Alonso, Hamouma - Gradel, Aubameyang, Brandao.
Soins : Aleksic, Polomat, Zouma, Diomandé
Loïc en impose à ce poste (2)
16/11 15:28
"Autant dans le passé, cela pouvait être un handicap,
autant aujourd'hui dans le football moderne, la polyvalence est un énorme
avantage. Est-ce que je n'ai pas, la saison dernière, précipité son retour en compétition ? C'est aussi cela mon analyse. Ca
a fait partie de ma réflexion à la reprise quand j'ai analysé son fameux mois de
mai où, évidemment, Loïc n'était pas dans les meilleures dispositions. Il n'a
pas eu les performances que j'espérais. Il n'en était pas le seul responsable.
Depuis que je suis arrivé à Saint-Etienne, je sais
que Loïc a toutes les capacités pour jouer à ce poste-là. Après, il y avait sa
démarche, cela lui appartenait. En définitive, il a mis peu de temps pour
intégrer que ce serait mieux pour lui de jouer dans l'axe notamment parce que
cela lui permet d'enchaîner et qu'il est dans un rôle très important. Il a besoin d'être responsabilisé dans l'équipe et
je trouve qu'il a mis peu de temps pour s'y faire.
Loïc est un joueur intelligent qui aime ce poste. Son calme rejaillit sur les autres, mais il a aussi des garçons expérimentés à ses côtés. Cette association d'éléments calmes et expérimentés a comme conséquence que nous concédons peu de buts. Je n'ai pas été surpris par son adaptation.
Lors des matches de préparation, il a commis
beaucoup d'erreurs liées à son passé de milieu de terrain. Un ballon perdu dans
l'entrejeu n'a pas la même incidence que celui perdu en défense. Comme il est
intelligent, il n'a pas renouvelé en compétition les erreurs faites en
pré-saison."
Bad Gonalons pense déjà au Chaudron
16/11 15:06
Vandel est toujours vert !
16/11 14:39
"Les footballeurs que j’adore ? C’est la grande époque. J’adorais les Verts de Saint-Étienne, que j’ai vus jouer au stade Geoffroy Guichard. La grande équipe, avec Jean-Michel Larqué et consorts. J’ai vu des matches avec Dominique Rocheteau, c’était dingue ! J’ai toujours été supporter de Saint-Étienne. Je suis toujours les résultats, c’est ce que je lis en premier. Un jour Aimé Jacquet m’a dit « Je t’aime bien parce que tu nous soutenais même quand nous étions en deuxième division ». J’ai remarqué que lui comme moi disions « nous » quand nous parlions de l’AS Saint-Étienne. Aujourd’hui encore, c’est le score que je recherche en premier. Quand il y a le but par but sur France Info, j’attends le score de Saint-Étienne. Je suis retourné à Geoffroy-Guichard bien sûr. Mais ces derniers temps je n’ai pas vraiment eu le temps. Je travaille beaucoup, entre la radio et les différentes émissions de télé, je n’ai pas beaucoup de temps libre. Je me contente de suivre de loin."
Manu garde les buts
16/11 13:50
"Marquer, c'est toute ma vie. Je les ai tous en tête. Ah… ce petit goût sucré-salé, je ne m'en lasserais jamais ! Je l'aime toujours autant. Et le savoure pareillement, que ce soit un joli but contre Evian ou le but-gag que j'ai pu inscrire à Troyes. Le moment reste extraordinaire, c'est sûrement pour cela que je n'ai pas de hiérarchie. Je joue au foot pour ça : scorer. J'oublie certains de mes matches, aucun de mes buts. Je n'ai pas besoin de répertorier mes buts à l'image de Wissam Ben Yedder. Enfin, aujourd'hui… peut-être que sur la fin je ne parviendrais plus à m'en souvenir. Pas grave, en fait : il y a aussi Internet, non ? Remarquez, j'avais eu l'idée de les archiver au centre de formation de Saint-étienne mais j'ai vite abandonné. Je suis capable de me remémorer mes buts depuis l'âge de 16 ans et de ma première réalisation en CFA, contre Croix-de-Savoie, appelé maintenant Evian-Thonon-Gaillard.
Samedi dernier, j'ai revu Gigliotti et on s'est remémoré mon premier but en pro. Sympa. David est mon premier passeur décisif. Une rencontre au Havre, où avec l'ASSE on avait gagné 4-2. Je crois que Gigliotti doit encore avoir mal au dos tellement, sur le coup, je l'avais serré fort ! Mon but au stade du Ray avec Saint-Etienne ? Je revisualise parfaitement la scène même si elle remonte à il y a deux saisons. Sur une longue ouverture de Bayal Sall, je fais un contrôle orienté en filant dans le dos de Civelli, avant d'arriver à la glisser au ras du poteau d'Ospina - je ne sais même pas comment la balle a pu s'y faufiler d'ailleurs, vu l'espace qu'il y avait… Au fait, pour cette dernière journée du championnat 2009-2010, on avait fait 1-1. Je n'ai pas de modèle à proprement parler. Selon moi, dans son profil et son gabarit, Zlatan Ibrahimovic est le plus complet aujourd'hui. Pas vilain, hein, son retourné ?! Après, ado, je kiffais Thierry Henry : profondeur et vitesse, envolées. Et, cerise sur le gâteau, les îles comme moi..."
Aubame a refait surface
16/11 13:27
Meilleur joueur de L1 cette saison au nombre de tirs cadrés (26) et au ratio tirs/tirs cadrés (68,4%), PEA est l'attaquant qui a claqué le plus de pions (24) depuis la saison 2011-2012.
Le numéro 7 des Verts touche davantage de ballons dans la surface que la saison dernière (5,8 par match au lieu de 4,6), délivre moins de passes par rencontre (15,6 au lieu de 20,8) mais les réussit davantage (71% contre 69%).
"Il a une très bonne occupation de la surface de réparation. Il a beaucoup bossé ça" juge Galette. "Il regarde tous les matches de haut niveau sur vidéo. Il ne les voit pas, il les observe ! Il mémorise. Il a aussi la chance d'avoir un garçon comme Laurent Batlles pour toujours lui donner le bon conseil. Et puis il y a le travail. Si je devais faire une comparaison, bien que ce ne soit pas le même joueur, je citerais Jean-Pierre Papin, avec qui j'ai joué et qui avait cette grosse volonté de travailler devant le but aux entraînements. Aubame, c'est pareil. Qu'il marque, qu'il soit devenu efficace n'est pas le fruit du hasard. C'est du temps passé devant le but. Aubame a montré que sur le côté aussi il pouvait être buteur et passeur. Il est bon de la tête. Il nous en a marqué quatre comme ça la saison dernière, il a remis ça contre Troyes. Il a d'autres atouts que sa rapidité, même si c'est le numéro un. Depuis six mois, il a encore progressé dans son petit jeu à l'approche de la surface et dans la surface."