Saadi Adieu à la Ligue 2

19/04 21:56
Avec 16pts de retard sur le 17ème Clermont, le Gazelec Ajaccio -qui s'est incliné ce soir 0-1 contre Tours- est désormais sûr de descendre en National à 5 journées de championnat.
A nouveau titulaire ce soir, Idriss Saadi a joué son 27ème match de la saison (22 titularisations, 6 buts). A 21 ans, celui qui appartient encore à Sainté, s'il n'a pas totalement convaincu, a néanmoins effectué sa première saison pleine en Pro et est le meilleur buteur de son club.

All you need is love !

19/04 14:37

Evoquant pour le site internet de So Foot la finale de demain et la saison des Verts, Bernard Caïazzo, fait dans le tartinage de bons sentiments. Et avec la truelle ! Extraits :


"Autour de moi, c'est la cohue. On a reçu près de 200 000 demandes de billets pour le Stade de France. J'ai même dû reprendre l’invitation que j'avais offerte à un ami pour la donner à Johnny Rep, qui n'avait pas de billet. C'est fou. (...) Ce match est important sur le plan des valeurs que l'on veut montrer. On a la possibilité, via cette grande fête, d'amener tout le peuple vert à Paris. C'est avant tout une fête du football. Note but ultime, c'est quand même de donner du plaisir aux gens. Ce sport vous chope sans prévenir. Si la finale peut servir de déclic pour des mômes que l'on fait rêver, tant mieux. Il faut avoir conscience des enfants qui regardent le match. On se doit de donner une image positive du club. Une finale, ça sert à ça. Pour le moment, c'est le match le plus important de la saison, oui. Mais si à la 37e journée, on joue un match pour finir en Ligue des Champions, ça sera celui-là le plus important. Mais avec le recul, je suis quand même touché par le malheur de certains. Je préfère ne pas être en finale de la Coupe de la Ligue et garder Alejandro Alonso. C'est un drame humain. Ce n'est pas comme Clément qui reviendra. Alonso, il a dû arrêter sa carrière à 30 ans. C'est un vrai coup dur pour nous. Pour lui. Pour le joueur mais surtout pour l'homme (...)

Saint-Étienne est un club où réside une fraternité permanente et à tous les niveaux. Que ce soient les joueurs, le staff, le médical ou le sportif. Tout le monde est en osmose. Il y a aussi des éléments sportifs qui font que nous marchons sur l'eau. Christophe Galtier a mis en place des fondamentaux tactiques, des repères, des principes de jeu qui font que, lorsque l'on est moins bien comme ce fut le cas à Valenciennes, on a une assise qui nous permet de faire du bon boulot. On joue alors sur nos fondamentaux. Quand nous avons perdu Brandao pour deux matches, on nous donnait pour morts. Au final, on prend 4 points sans lui. Il y a une fraîcheur dans ce club. Il ne faut surtout pas la perdre. On réalise la meilleure saison du club depuis trente ans. La fin de saison sera du bonus, quoi qu'il arrive.

(...)

Brandao a une âme. Un état d'esprit unique. A Valenciennes, il a tenu à faire le voyage avec nous alors qu'il était suspendu. Ça montre l'importance qu'il a dans le groupe. Avant de le recruter, on a longuement parlé avec Didier Deschamps, qui l'avait eu à Marseille. Il nous a dit et redit que sa vraie place, c'est en numéro 9. Quand il est mis dans de bonnes conditions, notamment psychologiques, c'est un phénomène. Ce n'est pas un garçon technique, ça, tout le monde le sait. Mais il apporte quelque chose d'irrationnel. Le club lui convient et il nous le rend. Il est venu à Sainté pour un salaire trois fois inférieur qu'à Marseille. C'est important pour nous car chez nous, l'argent ne rentre jamais en compte. On ne fonctionne pas comme ça."

 

Au dela de la finale, Bozzo revient sur les objectifs du club, à court et long terme : "Faire mieux que l'année précédente. On avait terminé septièmes. Si on m'avait dit qu'au 15 avril, on serait en finale de Coupe de la Ligue, en quart de Coupe de France et en course pour le podium, je signais tout de suite. On continue notre apprentissage. On ne veut pas faire comme Auxerre ou Montpellier et se griller trop vite en Europe. On veut faire du club un club européen, c'est-à-dire, être au moins en Ligue Europa trois années sur cinq. Un club comme Rennes, mine de rien, c'est une moyenne de 4e ou 5e place depuis cinq ans. Faut qu'on arrive à se stabiliser comme ça. Continuons d'avancer. 

(...) On n'a pas encore de réflexion sur les transferts car on est encore dans notre sprint final. On a déjà laissé partir des cadres comme Payet ou Matuidi et pourtant, on est encore meilleurs. Pour les négociations, c'est Roland Romeyer qui gère ça. Avec Galtier, ils font de l'excellent boulot. Avant, on restait dix ans dans un club, aujourd'hui c'est infaisable, alors on s'adapte. Il faut que les intérêts du joueur et ceux du clubs aillent dans le même sens.


Roland gère la direction opérationnelle du club au quotidien. Moi, je suis plus dans la projection, dans le projet du club, notamment vis-à-vis de l'extérieur. Je vais voir ailleurs comment ça s'organise. Voir comment on doit faire évoluer le club dans les deux années qui viennent. Je suis plus en recul mais on a une relation de confiance extrêmement forte. Je peux lui donner mon portefeuille. Sans souci. Roland est d'une humanité rare. Au stade, il est capable de ressortir cinq minutes avant le début du match car un de ses amis n'arrive pas à rentrer ou trouver sa place. Nos zones de décision ne sont pas les mêmes. Je ne m'occupe absolument pas des transferts par exemple. Notre duo est une force. Le Bayern fonctionne comme ça, avec Rummenigge et Hoeness. Au Paris SG par exemple, Nasser fonctionne avec Jean-Claude Blanc. Quand je regarde Martel, Lagarda ou Urano en difficulté, on s’aperçoit d'un point commun : ils sont seuls. Ce n'est plus la tendance dans le football moderne. C'est con à dire, mais le football moderne est allemand. Que ce soit dans l'organisation du club ou la formation des joueurs. C'est un exemple sur lequel il faut se pencher. Ce modèle à deux têtes correspond à notre mode de fonctionnement. J'aime bien le partage car le plaisir solitaire n'est pas le truc le plus sympa. Dans toute aventure humaine, il faut partager. C'est la force de Saint-Étienne aujourd'hui. C'est sain et ça reflète notre état d'esprit."

Vendredi entre amis !

19/04 12:30

Bordeaux, c'est, au moins pour les MF 91, un club ami. Ca reste surtout le club qui est venu gagner chez nous lors de la 38ème journée la saison dernière, tuant nos espoirs européens. Cette saison, nous les recevons pour la 35ème journée. Le match a été avancé au vendredi 3 mai, à 20h30. Bordeaux jouera 3 ou 4 jours après sa demi-finale de la Coupe de France.

Bagad élargi

19/04 08:51
C'est en effet un groupe de 21 joueurs qu'Antonetti a décidé d'emmener à Saint-Denis.  Au rayon absence, Théophile-Catherine s'ajoute à Alessandrini et Ilunga. Danzé, forfait lors de la dernière journée, est bien convoqué.

Le groupe complet :

Gardiens : Costil, A. Diallo, Ndiaye 

Défenseurs : Mavinga, Apam, Kana-Biyik, Mensah, Foulquier, Boye, Danzé 

Milieux : A. Diarra, Féret, S. Diallo, Makoun, Konradsen, Pajot

Attaquants : Pitroipa, Erding, F. Diarra, Montaño, Sané.



Blessés : Alessandrini (genou), Théophile Catherine (pied), Hérita Ilunga (cuisse)

Choix de l’entraîneur : N’Gando, Uzoenyi, Doucouré

Galette prêt à jouer la prolongation ?

19/04 06:27

Sous contrat jusqu'en 2014 avec l'ASSE, Christophe Galtier évoque son avenir dans un entretien paru aujourd'hui dans Le Progrès.

 

"Cela fait déjà quatre ans et demi que je suis là, trois et demi à la tête de l’équipe. J’avais dit que durer dans un club tel l’AS Saint-Etienne c’est un objectif en soi. Après, pour parler sans tabou, la question, c’est "Est-ce que tu arrives au bout ou est-ce que tu t’inscris dans le projet du stade rénové ?" C’est sur tout cela que doit porter ma réflexion, et celle des dirigeants. Mais je sais qu’il y a beaucoup d’entraîneurs qui voudraient être à ma place. Et moi, je l’ai cette place. Alors, pourquoi je la lâcherais ?"

Une défaite sinon rien

19/04 05:57

C'est le titre de la dernière chronique du potonaute sagender (l'écrivain Laurent Sagalovitsch) à lire sur son blog You'll never hate alone.

Schuler amer

18/04 21:52

Dans la dernière édition du Monde, le président de la Fédération des associés supporters Jean-Charles Schuler regrette que l'ASSE ait attribué de nombreuses places à ses partenaires au détriment des fans des Verts membres des 220 sections.

 

"Notre pic d'adhérents a été de 12 000 en 1999, à la remontée dans l'élite. Malgré l'absence de titre, les galères, nous en sommes toujours à 5 500. Désormais, ce sont les grands-parents qui amènent la nouvelle génération au stade. Dans tous les villages, on réclamait des places. Lors de la finale, 115 sections seront représentées. Ceux qui se sont caillés les fesses lorsque les temps étaient durs n'ont obtenu que la moitié des places. Les partenaires ont été bien servis. Cela montre la dualité d'approche du club, parfois."

Alonzo en pleine lucarne

18/04 20:23

Jérôme Alonzo commentera après-demain sa première finale de Coupe de la Ligue pour le compte de France Télévisions où il est consultant depuis le début de la saison. Avant de parler de Lemoine et de Clerc avec Lévêque, l'ancien gardien stéphanois s'est confié au site En Pleine Lucarne.

 

"On a beaucoup regardé les matchs de Saint-Etienne et de Rennes. Pour moi, suivre Saint-Etienne, où j’ai passé quatre ans de ma vie, c’est un petit plus facile car j’en connais les moindres rouages et méandres. Ce serait totalement démagogique de dire que mon cœur ne va pas battre pour un club en particulier. Evidemment, si j’étais un spectateur lambda, mon cœur battrait pour les Verts. Maintenant, si les gens pensent que pendant deux heures je vais être pro-stéphanois ce sont des gens qui ne comprennent rien à mon travail. Je vais évidemment être totalement impartial. Si Saint-Etienne fait un match pourri, je le dirai, je l’analyserai et je dirai pourquoi…si Saint-Etienne met une raclée à Rennes, la même chose.

 

Je serais très heureux pour les Rennais et en particulier pour Fred Antonetti, que j’admire, que les Rennais gagnent. Maintenant, qu’une frange de supporters Rennais dise que je serais partial, je peux le comprendre…mais que les gens soient bien certains que durant deux heures, en tant que journaliste, je n’aurai aucune préférence. En dehors de ça, personne ne pourra m’empêcher d’avoir des clubs de cœur. Et c’est comme ça.  L’appartenance du cœur ne change rien à la qualité du travail. C’est donc un faux débat que je démine avec beaucoup de facilité et d’humour car c’est de la connerie profonde. J’aime Saint-Etienne, je respecte profondément Rennes. Et basta. Point à la ligne."

C'est moche, Cartoche !

18/04 17:34

Patrice Carteron a révélé au quotidien Ouest-France qu'il supportera les Rouge et Noir samedi soir.

 

"Les deux clubs ont beaucoup compté dans ma carrière. Du Stade Rennais, en tant que Breton, je garde la fierté d'avoir porté ce maillot. D'avoir participé à stabiliser le club en L1 et d'avoir croisé le chemin d'Yves Colleu et Michel Le Milinaire. Michel, c'est un entraîneur qui a beaucoup compté pour moi. Et qui compte encore. A Saint-Etienne, tout n'avait pas été facile au départ. Être un ancien joueur de l'Olympique Lyonnais et s'imposer dans le Chaudron, ce n'était pas simple. Un dirigeant m'a dit qu'il n'avait jamais vu un joueur bénéficier d'une telle reconnaissance de la part des supporters et du club. C'était énorme. Samedi je suis pour Rennes. Clairement. Saint-Etienne va réussir à accrocher l'Europe par le championnat. Pour le Stade Rennais, il reste cette finale. Le club le mérite. Son entraîneur, Frédéric Antonetti, aussi. J'ai eu une relation privilégiée avec lui à Saint-Etienne. C'est quelqu'un de très différent de l'image qu'il donne au bord du terrain ou dans les médias. C'est un excellent entraîneur qui effectue un travail pointilleux, précis, en particulier avec les jeunes. Lui aussi mérite un titre. Comme Rennes."

Sans surprise

18/04 14:36
Le groupe convoqué pour la finale est absolument sans surprise ; Nicolita et Mayi ne feront pas le voyage au Stade de France. Espérons que ces 18-là rentrent dans l'Histoire du club...

Le groupe au complet :
Gardiens de but : 30 MOULIN, 16 RUFFIER
Défenseurs : 20 BRISON, 29 CLERC, 13 GHOULAM, 24 PERRIN, 4 ZOUMA, 26 SALL, 12 MIGNOT
Milieux de terrain : 27 BODMER, 10 COHADE, 19 GUILAVOGUI, 18 LEMOINE, 28 DIOMANDE
Attaquants : 7 AUBAMEYANG, 21 HAMOUMA, 11 MOLLO, 14 BRANDAO


Il est fou ce Romain !

18/04 12:23

C'est le Jérémy Clément de Rennes. Homme clé du 11 breton, il manquera la finale pour cause de blessure grave. Alessandrini a néanmoins confirmé au site off Rennais qu'il irait à Paris samedi supporter ses équipiers.
Quant au match en lui-même, Romain n'alessandri-nie pas que les Verts sont favoris : "Les médias parlent beaucoup de St Étienne. On ne part pas favori, mais c’est tant mieux. On va arriver très concentré, déterminé et on fera le boulot !"
Concernant le scénario, Alessandrini nous voit bien crucifiés en fin de match : "J’aime bien le suspense alors je dirais que l’on marque dans les dix dernières minutes ! Ça casserait le moral des Stéphanois ! Ce sera en tout cas, un beau moment avec du rouge et du vert dans tout le stade. On croit en nous, on n’est pas en finale pour rien !"

Pour rien non. Pour faire le perdant, parce qu'il en faut un, oui !

Allez Anto, sois sympa, quoi !

18/04 09:54

C’est sans doute toujours un peu particulier pour Antonetti de jouer contre Saint-Etienne. Son passage dans le Forez gardera à jamais un goût d’inachevé : principal artisan de la résurrection d’un club moribond, son départ à l’intersaison 2004, à cause d’un conflit avec les dirigeants du club, reste l’un des évènements majeurs de l’ASSE contemporaine. En tout cas, le sorcier corse a la dent dure : avec Nice puis Rennes, il a eu l’occasion de rejouer 16 fois contre les Verts. Son bilan est largement positif : 7 victoires, 5 nuls et seulement 4 défaites.

 

Voilà qui ne serait pas un bon présage, si l’on n’observait un manque de réussite récent : la dernière victoire d’une équipe entraînée par Antonetti remonte au 15/05/11. Depuis, que ce soit en 11/12 ou en 12/13, il a dû se contenter de concéder le nul Route de Lorient et de repartir du Chaudron.

 

Allez, Anto, soit sympa : si Sainté gagne samedi, ce sera quelque part l’aboutissement du boulot que tu as mené entre 2001 et 2004. Ne gâche pas inutilement les efforts terribles que tu menas alors ! Ne trahis pas ce Peuple Vert qui te soutînt jusqu’au bout pour que tu mènes l’ASSE vers les sommets de la L1 ! Reste l’entraîneur qui remit le train Vert en L1, pas celui qui brise les illusions !

Juju sera ému

18/04 05:04

Recordman du nombre de matches joués en Coupe de la Ligue (35), Julien Sablé évoque la finale de samedi dans la dernière édition du Progrès.

 

"J'ai des affinités avec Frédéric Antonetti et je suis content pour lui. Je sais qu’un titre lui tient à cœur. En plus, il en a déjà perdu deux. Mais l’ASSE est mon club de cœur. En septembre dernier, lorsque je suis venu m’entraîner avec la CFA, j’ai trouvé un bel état d’esprit dans le club. Je voudrais que tous les gens qui m’ont accueilli, Roland, Rocheteau, Monsieur Soulas, le jardinier, et bien d’autres personnes connaissent ce bonheur. Si c’est le cas, je serai ému, devant ma télévision, samedi soir.

Des moments de bonheur, j’en ai connu à l’ASSE avec les montées, notamment. Mais un titre majeur, ça manque dans une carrière. J’aurais voulu vivre ça avec l’ASSE, en étant capitaine. C’est ce que je souhaite à Loïc. Il le mérite. Moi, ce n’est pas faute d’avoir été tout près parfois. Mais il n’y a pas de hasard dans le foot. C’est qu’il nous manquait sûrement quelque chose pour aller au bout.

Une finale, c’est du 50-50. Antonetti a vécu l’expérience deux fois. Il connaît l’atmosphère d’une finale. Galtier l’a connue comme adjoint. L’ASSE a un avantage. Elle a des gars qui ont gagné des titres : François, Brandao. Ce qu’il faut intégrer, c’est qu’on retient que le nom de celui qui a gagné. Pas celui de l’équipe qui le méritait."

Un (lu)beau soutien !

17/04 22:27
Dans une interview accordée à la version anglaise du site de la Ligue (that we adule un max), Lubo Moravcik nous apprend qu'il sera là samedi soir pour soutenir des couleurs qu'il a portées avec brio (avec qui ?) pendant six ans. Un club où dit-il le foot était "a great phenomenon, a great passion for the people". Rappelant au passage qu'au moment de signer son agent, pour le convaincre n'avait pas eu besoin de lui parler oseille mais seulement de lui dire que Sainté avait joué une finale de Coupe d'Europe et compté dans ses rangs un certain Platoche, Lubo souligne qu'une de ses plus grandes satisfactions a été : "lorsque j'ai reçu une offre de Marseille. Tapie m'avait choisi. A ce moment, quelqu'un a inscrit sur un grand mur du centre d'entraînement : Lubo on t'aime, ne pars pas. Ca m'a beaucoup touché, m'a beaucoup influencé dans mon attitude envers le club et j'ai même envisagé y finir ma carrière. C'est la raison pour laquelle j'ai prolongé mon contrat. Je sentais que les supporters me soutenaient. Je ne voulais pas les décevoir. Le public a été très important dans ma décision. Ils ont montré que le club et les joueurs qui le composent étaient très importants à leurs yeux."
Quand Aubame aura claqué le pion de la victoire samedi, qui se chargera d'aller taguer les murs de l'Etrat ? 

La nouvelle jeunesse d'Ejnès

17/04 21:45

Gagné à son tour par la fièvre verte,  le quotidien La Croix souligne dans sa dernière édition que l'ASSE et le Stade Rennais "ne partent pas à égalité sur la ligne de départ de la notoriété."

 

À son corps défendant, le Breton Patrick Braouezec, ancien maire de Saint-Denis et actuel président de la Fondation du football, le reconnaît : "Saint-Étienne c’est la petite Madeleine de Proust de tous les amoureux du football. Quarante ans après les exploits des Verts en Coupe d’Europe, elle a gardé tout son goût pour les gens de ma génération et celles qui ont suivi."

"Demandez à un gamin d’aujourd’hui si Bordeaux, Nantes ou Auxerre ont été un jour de grands clubs, il ne saura pas. Par contre, il sait forcément quelque chose des exploits des Stéphanois" constate Gérard Ejnès, directeur de France Football. "Qu’on le veuille ou non, Saint-Étienne est unique. Si Rennes gagne samedi soir, ce sera la fête en Bretagne et pour les Bretons de Paris. Mais si les Verts l’emportent, c’est toute la France qui s’enflammera."

Les U17 ont croqué les Crocos !

17/04 20:47

En match avancé de la 24ème et antépénultième journée du championnat U17, l'ASSE s'est imposée 4-1 à Nîmes en fin d'après-midi.

 

Sur une passe de Jonathan Bamba, Augustin Bangoura a ouvert le score dès la 7ème minute de jeu. Bien servi par ce dernier, Alexandre Assaf a marqué le but du break à la demi-heure de jeu. Lancé en profondeur par Nassim Mahhidine à la 57ème minute, Augustin Bangoura a réalisé le doublé avant de délivrer une passe décisive à Sofiane Hachani à l'entame du dernier quart d'heure. Entretemps, les Crocodiles ont marqué leur unique but sur penalty à la 84ème minute.

 

La compo : Guendouz - Pouyet (Pétrot, 30'), Mendy, Cabaton, Boumali - Dauphin, Assaf, Suljic (Mahhidine, 55')- Bamba, Gattier (Hachani, 74'), Bangoura.

 

Assurés de terminer devant Bastia, les Verts termineront à une première place significative de qualification pour les phases finales s'ils font au moins un match nul sur leurs deux derniers matches (ou si Nice n'arrive pas à gagner ses trois derniers matches).

 

La réaction de Gilles Rodriguez (co-entraineur avec Lionel Vaillant) : "C'est une belle victoire. C'est très intéressant. On est bien parti pour se qualifier pour les plays-offs mais tant que mathématiquement ce n'est pas fait, il faut rester prudent."

Néry à l'infirmerie

17/04 15:21

Touché au genou droit avec l'équipe réserve du VAFC samedi à Compiègne, Loris Néry va subir une arthroscopie pour déterminer l'état de son ménisque. Selon la Pravda, sa saison est d'ores et déjà terminée. C'était déjà le cas pour Anthony Le Tallec, qui sera opéré d'un tendon d'Achille ce jeudi.

Un vilain en moins

17/04 11:32

Touché aux ischio-jambiers lors de sa dernière prestation contre Toulouse, le vilain chanteur Alexandre Lacazette a annoncé aujourd'hui sur son compte twitter qu'il sera indisponible 3 semaines. Il ratera donc le derby programmé à Gerland le dimanche 28 avril à 14h00.

Apprendre à rebondir

17/04 11:18
La défaite d'hier soir met à un terme à une superbe série d'invincibilité ; elle nous oblige surtout à rappeler que les Verts ne sont pas les spécialistes du rebond.

- les Verts ont commencé la saison par une défaite à domicile 2-1 dans les arrêts de jeu contre une traditionnelle bête noire (qui en plus a un "L" pour initiale) : le match suivant fut un raté total, la défaite à Toulouse (peut-être la pire prestation de la saison) - avant d'enfin gagner contre Brest la semaine d'après.

- la défaite à domicile contre Sochaux est la seule qui n'a pas été suivie d'autre défaite dans un futur proche. Néanmoins, il fallut se contenter d'un nul lors de la rencontre qui l'a suivi (Montpellier).

- on arrive ensuite au derby aller, qui a inauguré un mois de décembre catastrophique (3 défaites, 1 nul).

C'est le moment d'innover, les gars.

Le retour d'Isma

17/04 09:35
Positivons malgré la défaite : un an quasiment jour par jour après avoir signé son premier contrat pro, Ismaël Diomandé a enfin pu revêtir à nouveau le costume d'un titulaire. Ce n'était plus arrivé depuis le 2 mai 2012, pour une défaite au Parc des Princes.

Il y a un an, Abdel Bouhazama ne tarissait pas d'éloges pour ce "6 moderne", dont la progression naturelle a été largement ralentie par les coups durs. Opéré à l'épaule en fin de saison dernière, Diomandé s'est blessé dès son retour sur les terrains, lors du hold-up de Sochaux en septembre.

On espère que cette phase difficile est terminée pour de bon, et que Diomandé pourra contribuer à limiter les dégâts causés par la blessure de Clément. Bon retour Ismaël !

Lemoine s'est mis au vert

17/04 09:16

Dans la dernière édition du quotidien Ouest-France,  Fabien Lemoine évoque ses mises au vert avant de s'envoler dès demain après-midi pour Paris en vue de la finale de la Coupe de la Ligue.

 

"La grosse première image, c’est le stade Geoffroy-Guichard. J’ai ressenti beaucoup de bonheur, car j’avais une grosse envie de démarrer dans ce stade. La ville, je l’ai découverte petit à petit, et même si elle n’est pas exceptionnelle, ce n’est pas grave. Vu tout ce qui se passe au club et autour du club, c’est suffisant. Si la ville n’avait fait que 10 000 habitants c’eut été pareil. Ma femme a eu plus de mal au début. Mes enfants sont en bas âge, donc ils ne comprennent pas trop. Mais ma femme a eu plus de mal à lâcher tout ce que l’on avait à Rennes. La ville, la famille, les amis, la maison que l’on venait de faire construire. Au début, l’intégration n’est pas facile. Et puis il faut attendre que les choses se mettent en place dans la vie quotidienne. On s’est dit au début : qu’est ce que l’on était bien à Rennes ! Depuis que tout est bien installé, notre période de vie rennaise s’estompe un peu. Au début on compare tout… On savait que l’on perdrait beaucoup en quittant Rennes, et on ne savait pas ce que l’on allait trouver. Maintenant ça fait un an et demi, et ça y’est je me sens Stéphanois.

(...)

Les veilles de match, le soir, on mange tous ensemble au centre d’entraînement. Mais on n’y dort pas. On rentre chez nous. Les mises au vert existent seulement pour les matchs à 14 h et 17 h à l’extérieur, et les matchs à 14 h à domicile. Pour les autres, on n’a pas de mise au vert. On vient le matin, du match c’est tout. On nous a demandé notre avis, en début de saison, et on a voté ça. Et franchement, ne pas avoir systématiquement de mise au vert, c’est top ! T’es chez toi, tranquille. Pour la demi-finale contre Lille, on est quand même parti trois jours au vert, à l’extérieur. Pour être un peu tranquille… On a un groupe de mecs consciencieux, matures, intelligents, ici les mecs ne font pas n’importe quoi. Quand le coach nous a posé la question c’était avant Brest, on était sur deux défaites consécutives, il aurait pu au contraire verrouiller l’affaire. Pas du tout, il a accepté le vote, nous a fait confiance. On a gagné 4-0 donc c’est sûr qu’après, il ne pouvait plus rien dire (Rires). Personnellement, les mises au vert systématiques je n’en pouvais plus. Parfois on jouait le dimanche soir sur Canal à 21 h. On s’entraînait le samedi après-midi, on allait à l’hôtel dans la soirée qui était longue. Et puis derrière, il y a toute la journée du dimanche, jusqu’au soir… C’est horrible. Tu bouffes de l’influx, et tu t’emmerdes. Là, on peut aussi passer la soirée ensemble, si on veut."

Des guignols à l'ASSE !

17/04 07:44

Il n'y pas que chez les vilains qu'on trouve des guignols, comme l'explique l'intendant des Verts Frédéric Emile dans la dernière édition du Progrès.

 

"J’ai préréservé l’hôtel le lendemain du quart de finale, sans en parler à personne. Je partais du principe qu’ainsi, nous serions prioritaires sur les autres équipes, si on allait en finale. Nous en avions parlé avec Christophe Galtier et quelques joueurs qui avaient déjà gagné la coupe et souhaitaient retourner dans cet hôtel. Après avoir éliminé Lille, on est monté à Paris avec Stéphane Tessier et pendant toute une journée, la Ligue nous a abreuvés d’informations pour nous expliquer que le match était organisé par les trois parties, l’ASSE, le Stade Rennais et la LFP. Il a fallu choisir l’horaire de l’entraînement de la veille, expliquer de quel matériel on avait besoin, ballons, chasubles, buts mobiles, plots, eau plate ou gazeuse, café, thé, fruits. Pour les mannequins à pointe familièrement appelés guignols parce qu’ils ne bougent pas, il faudra qu’on monte les nôtres. On va aussi se faire livrer une machine de cryothérapie pour la récupération parce qu’on joue trois jours après."

Fin de série

16/04 22:30

Alors qu'elle était toutes compétitions confondues la seule équipe invaincue des 5 grands championnats européens en 2013, l'ASSE s'est inclinée 2-1 ce soir à Geoffroy-Guichard contre sa bête noire lorientaise en quart de finale de Coupe de France. Malgré l'égalisation d'Aubame sur un centre de Renaud Cohade, Jérémy Aliadière a donné la victoire aux Merlus dans le temps additionnel.

 

La vidéo des buts : ASSE 1 - Lorient 2

Ils se lèvent tous pour Galette ! (2)

16/04 18:00

Le travail effectué par Christophe Galtier force l'admiration de trois anciens entraîneurs stéphanois, interviewés dans la dernière édition de France Football.

 

Robert Herbin : "Saint-Etienne réussit parce que Christophe Galtier s’est orienté vers la formation. Il a permis à des jeunes d’éclater. De Jean Snella jusqu’à lui, c’est la politique qui a toujours fonctionné dans ce club. Je souhaite que cela continue ainsi. Ses prédécesseurs s’étaient moins appuyés sur la formation. La plus-value apportée par Galtier, c’est la cohésion. Quand vous avez cinq, six ou sept joueurs qui ont été formés plus ou moins ensemble, vous gagnez des automatismes qui se répercutent au haut niveau. En fait, il y a deux façons de diriger le club. Celle du PSG – qui a les moyens- et une autre voie, qu’a choisi Saint-Etienne et qui est la bonne. J’en ai souvent parlé avec Roland Romeyer. Ça devient payant. J’espère que cette progression se poursuivra, même s’il faut s’attendre à des difficultés pour conserver certains joueurs. Galtier est un entraîneur exigeant et, comme il s’adresse à des éléments auxquels on a inculqué cette rigueur, ça se traduit par une excellente cohésion, des joueurs généreux dans l’effort et collectifs dans l’esprit."

Elie Baup : "La structure de travail avec le positionnement de Bernard Caïazzo, Roland Romeyer et Dominique Rocheteau est un équilibre fort qui permet à l’entraîneur de se concentrer sur le terrain. Une fois que l’on a dit ça, je trouve que Christophe suit un vrai fil conducteur, qu’il a su mettre en place en termes de modèle de jeu. L’une des grandes caractéristiques du jeu de Saint-Etienne, c’est le repositionnement et la transition défense-attaque, avec une grande vitesse de projection vers l’avant une fois le ballon récupéré. Il y a une vraie cohérence d’idées : comment on récupère ce ballon, comment on le ressort pour tout de suite mettre l’équipe adverse en difficulté. Christophe a su trouver la complémentarité entre les joueurs. Que ce soit Guilavogui, Clément ou Lemoine, chacun sait parfaitement ce qu’il doit faire. Ce harcèlement en situation haute ou basse et ces solutions dans la récupération immédiatement trouvées pour mettre l’adversaire en danger portent la marque de cet entraîneur."

Alain Perrin : "Tout entraîneur est entouré d’un effectif de joueurs auxquels il apporte sa patte. Il faut voir si Saint-Etienne serait là où il en est sans Aubameyang. C’est souvent un leader de jeu qui crée la dynamique qui vous fait gagner quelques matches et prendre confiance. Après, il faut aussi savoir faire vivre un groupe… Et ça, ça se voit surtout quand l’équipe tourne moins bien, par exemple lorsque Saint-Etienne a connu un passage à vide après sa victoire au Parc. Le travail de Christophe Galtier a été de remobiliser les énergies avec un discours fondateur. Il faut être capable de sortir d’une spirale négative, de surfer sur la confiance tout en restant les pieds sur terre. Ce parcours exceptionnel de Saint-Etienne n’est pas venu tout seul. C’est le vrai travail d’un staff. Car si l’ASSE en est là aujourd’hui, c’est qu’il y a une construction que Christophe et tous ceux qui sont autour de lui ont su faire avancer."

Tocards ou bobards ?

16/04 16:34

Après avoir laissé entendre qu'un départ en fin de saison n'était pas à exclureFrédéric Antonetti a joué l'auto-flagellation et la résignation aujourd'hui en conférence de presse. Intox ?


"On est dans une situation difficile. Deux mois sans gagner, c’est très très long. On n’est pas dans les mêmes dispositions mentales que notre adversaire, qui est largement favori. Mais, sur un match, on a notre chance. À nous de la saisir si elle se présente. On est même les tocards de la finale. On n’est même pas outsiders, on est tocards, vu la situation. Tocards… Il n’y a qu’à lire les journaux. Il n’y a pas que moi qui le dit. Vous l’avez dit au bout de deux matches, moi j’ai attendu huit matches. Donc c’est qu’il y a quelque chose de vrai.

 

On est largués en Championnat. Mais le grand responsable c’est moi, car je dois trouver des solutions. On a 15 à 20% de chances de gagner samedi. On est 11 contre 11 sur le terrain, malgré que toute la France soit derrière les Verts, parce qu’il y a de la sympathie pour ce club, une réelle passion - j’en parle d’autant plus que j’ai travaillé dans ce club, donc je connais bien la maison. Vous allez voir un tsunami vert. Si nous on a une petite vague, eux ont un tsunami. Là-dessus on ne peut pas lutter." 

Aubame dans la liste

16/04 15:56
...des nommés au prix Marc-Vivien Foé, qui récompense le meilleur africain de L1. Rappelons qu'il avait obtenu l'année passée la troisième place, derrière Belhanda et NKoulou.

La liste complète, qui sent fort la sardine :
Aymen Abdennour (Tunisie, Toulouse FC)
Kossi Agassa (Togo, Stade de Reims)
Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon, Saint-Etienne)
André Ayew (Ghana, Olympique de Marseille)
Foued Kadir (Algérie, Valenciennes et Olympique de Marseille)
Wahbi Khazri (Tunisie, Bastia)
Saber Khelifa (Tunisie, Evian Thonon Gaillard)
Nicolas Nkoulou (Cameroun, Olympique de Marseille)
Jonathan Pitroipa (Burkina Faso, Stade Rennais)
Alaixys Romao (Togo, FC Lorient et Olympique de Marseille)
Alain Traoré (Burkina Faso, FC Lorient)

Pinault, simple sup !

16/04 13:57

"Eh m'sieur Hayek, t'as pas le 06 de Salma ?"...

Ce matin, François Henri Pinault, l'actionnaire du Stade Rennais est venu parler aux joueurs dans un vestiaire. Le site off Rennais revient sur cette visite impromptue et commentée par le mari du plus bel atout des Rouge et Noir : « Je n’avais prévenu personne, mais à la veille d’un match aussi important, je me devais de venir et parler directement aux joueurs et au staff. On est dans une période difficile en championnat. Je leur ai dit que c’était la plus belle équipe depuis les quinze dernières années. Les deux derniers mois n’ont pas été bons. C’est une chose, mais les cinq derniers le sont. On ne peut pas jeter le tout à la poubelle. Durant cinq mois, cette équipe a fait vibrer la ville, la région comme jamais aucune équipe ne l’a fait. J’étais au Parc des Princes. Le Stade Rennais a été capable de battre à 9 contre 11, l’une des meilleures équipes d’Europe. Ce n’est pas rien. Battre le champion de France Montpellier en demi-finale de coupe de la Ligue et faire descendre 30 000 personnes sur la pelouse ce n’est pas rien non plus. Cette équipe va gagner au Stade de France et je suis venu le leur dire. Il faut qu’elle ait confiance en elle. Elle a montré qu’elle avait un mental dans les grands moments. On va voir ce visage samedi prochain. »

Braquage au rêve Vert

16/04 13:16
On n'arrête plus d'essayer d'arnaquer le supporter en quête d'une place pour la finale de samedi.

 Après le classique marché noir, les annonces faussement sympas (malheureusement très difficiles à empêcher...) ou les arnaques pures et simples par Internet, c'est carrément la vente de fausses places en direct qu'a tenté un individu peu recommandable, juste devant la gare Châteaucreux, avant de se faire épingler par la police !

Ils se lèvent tous pour Galette ! (1)

16/04 13:05

Mis à l'honneur dans la dernière édition de France Football, Christophe Galtier reçoit une floppée d'éloges.

 

Gérard Gili : "Quand je dirigeais le centre de formation de l’OM, il était un peu bouillant, mais il est rapidement devenu le taulier du centre. Quand il n’y avait plus personne, parfois il venait chez moi et on discutait « boutique ». Je crois qu’il a passé ses diplômes d’initiateur à seize ans. C’est un fédérateur qui dédramatise les relations avec les gens. Christophe est quelqu’un de fidèle, qui a toujours su rester à sa place. Comme joueur, il a respecté les consignes de l’entraîneur. Comme adjoint, celles du coach. C’est quelqu’un de très respectable. Mais il est encore en phase d’apprentissage et il ne doit plus s’offusquer des petites mesquineries de notre métier. Il y a des choses importantes et d’autres qui le sont moins. Il ne doit pas passer beaucoup de temps sur celles qui ne le sont pas. C’est son naturel qui lui permet de faire progresser les joueurs en les impliquant dans le travail avec du plaisir. Car c’est quelqu’un avec qui tu ne t’ennuies pas, qui aime parler et diriger."


Bernard Caïazzo : "C’est une éponge. Christophe n’a pas eu la culture de la compétition intellectuelle, mais il prend tout et il a une formidable intelligence car il retient toutes les leçons. Il enregistre et ne fait jamais la même erreur. Il tire les enseignements. Il mémorise énormément son vécu. Sa prise d’infos tous azimuts, ça ne traduit pas du tout un manque de confiance en soi. Cette prise de conseils à droite et à gauche auprès de gens qui connaissent le football, comme Jean-Pierre Bernès, est une qualité. Ce besoin de valider ce qu’il pense reste une force, car Christophe ne se paie pas de certitudes. Il ne vit pas dans le monde l’égo car il a été longtemps numéro 2. Sincèrement, des entraîneurs qui font bien travailler, j’en ai vu. Mais Christophe est celui qui fait le plus progresser les joueurs, individuellement et collectivement."

Eric Blahic : "Il est toujours à l’écoute, il va chercher l’info partout où elle est. Je l’ai vu à l’œuvre lors de notre stage Liverpool. Après, il en garde le souvenir et sait comment s’en servir. Il a un ressenti de groupe supérieur à beaucoup de personnes. Il a ce que j’appelle « le ressenti de vestiaire » ; il en a l’odeur, il a ce truc. Et ça se traduit dans son mode de management. Au DEPF, quand nous faisions des séances avec les 16 ans, je l’ai vu « faire la mayonnaise » dans leur groupe, le remettre en ordre, le relancer quand il avait un coup de moins bien."

Jean-Pierre Bernès : "Il travaille trop, il est trop imprégné là-dedans ! Avec l’expérience, il s’apercevra que, parfois, il faut couper. On n’en est que plus lucide. Il est au club du matin au soir, il n’arrête pas ! Il m’a bluffé, je ne pensais pas qu’il arriverait à ce niveau-là."

Alain Blachon : "Il est beau gosse et il le sait. C’est un séducteur et il s’en sert un peu."

Hérita, ça déchire !

16/04 12:03

Victime de sa troisième déchirure à la cuisse en deux mois, Hérita Ilunga est forfait pour la finale de la Coupe de la Ligue selon la dernière édition du quotidien Ouest-France.

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