Dans la dernière édition du Progrès, Roland Romeyer coupe court aux rumeurs pravdesques envoyant Kurt Zouma à l’Anji Makhatchkala.

"Et d’une, Kurt est sous contrat jusqu’en 2017 avec nous. Et de deux, la direction du club dans son ensemble, staff et dirigeants, a toujours affirmé vouloir conserver la majorité de l’effectif. Si on veut continuer notre progression, et ce fut l’une des priorités de Christophe Galtier dans les discussions que nous avons eues pour sa prolongation de contrat, il est impératif de garder nos cadres. Kurt Zouma en fait partie. Le seul qui bénéficie d’un bon de sortie est Aubameyang. C’était prévu comme cela et nous respectons notre parole.

Nous n’avons pas d’obligation de vendre. Nous n’avons d’ailleurs parlé avec quiconque, ni avec les Russes, ni avec d’autres clubs car l’avenir immédiat du joueur est ici. Kurt n’a pas manifesté de vélléité de départ. Il a encore une marge de progression, besoin de travailler. Il veut confirmer ce qu’il a fait avec cette équipe. Il est dans le même cas de figure que Josuha Guilavogui. Les deux font partie de notre colonne vertébrale. Leur tour viendra."

Dans la dernière édition du Progrès, Christophe Galtier évoque le mercato. Extraits.

"On intègre le départ d’Aubame et je fais partie des gens qui disent que son transfert ne doit pas être mis sur un joueur mais plusieurs (...) On doit le remplacer par une association de joueurs et peut-être deux profils (...) Brandao est sous contrat (...) Il a été blessé de certaines choses cette saison, par l’image qu’on a voulu donner de lui (...)  S’il faut remplacer à la fois Aubameyang et Brandao, il faudra assurer les arrières, retrouver deux ou trois joueurs qui amènent la même chose (...)  Des joueurs qui connaissent le championnat. On regarde aussi vers l’étranger, mais j’ai été échaudé par le problème Paulao qui ne s’est pas acclimaté (...) À partir du moment où tu perds un de tes deux joueurs de surface, tu dois garder l’autre, Stéphane Ruffier. Il aura des sollicitations, mais il n’a pas émis le souhait de partir.

Il faudra peut-être améliorer la défense côté droit. François Clerc a fait une grosse saison mais il faut une doublure (...) Il faudra aussi voir ce que veut faire Faouzi Ghoulam. Je sais qu’il est malheureux de sa situation (...)  Je pars du principe que je n’aime pas voir les gens malheureux dans le groupe. Une saison, tu peux, deux cela peut engendrer des problèmes d’ambiance dans le vestiaire (...) Kurt a intérêt à rester, j’en suis persuadé (...)  D’autres vont partir. Jean-Pascal Mignot dont le comportement a été exemplaire va vouloir trouver du temps de jeu. Et quid de Mouss  ? Il s’attendait à jouer la finale, j’ai fait un autre choix. Il a été déçu. C’est dommage qu’il n’intègre pas ça.

Je crois qu’il y a eu un échange entre le président de Nancy et Roland Romeyer au sujet de Mollo. Mais je sais que Mollo a été observé par des clubs étrangers. On va voir (...) Bodmer n'a pas eu le même rendement que Mollo (...) Je ne sais pas ce qu’il souhaite faire, il lui reste un an de contrat à Paris et je m’interroge (...) Il faut de la fraîcheur au milieu et des joueurs capables de rentrer dans un turnover comme Guilavogui, Lemoine, Cohade. (...) Si Bodmer part, il faudra recruter deux milieux, dont un polyvalent. Josuha a dit qu'il voulait rester ici."

Titularisé ce soir par Willy Sagnol à la pointe de l'attaque, Kevin Mayi a contribué au large succès de l'équipe de France contre les Etats-Unis lors du Festival international de Toulon (4-1). S'il n'a pas marqué, le numéro 17 des Verts et des Bleuets a réalisé une bonne prestation, notamment en seconde période. Après avoir touché le poteau d'une magnifique frappe enroulée du droit à la 53ème minute, il a remporté un duel aérien qui a permis à Stéphane Bahoken de claquer le troisième pion tricolore à la 76ème.

Mickaël Landreau s'étant déchiré l'adducteur droit samedi lors de Bastia-Sochaux, Didier Deschamps a convoqué Stéphane Ruffier pour le remplacer. Auteur d'une seule apparition sous le maillot bleu le 11 août 2010, le gardien des Verts s'envolera donc pour l'Uruguay vendredi avec Josuha Guilavogui. Les Bleus affronteront la Céleste le mercredi 5 juin  à Montevideo avant de défier la Seleçao le dimanche 9 juin à Porto Alegre.

Dans un bref entretien accordé à Infosport+ et relayé par Ouest-France, Christophe Galtier a mis son casque de chantier au moment d'évoquer le mercato. Et le, plus gros chantier, ce sera l'attaque.

"On doit garder l'ossature. Les fondations sont les fondations. On va sûrement passer par beaucoup de modifications dans le secteur offensif, avec surement le départ d'Aubameyang. (...) Avec l'argent de la vente d'un joueur, on doit étoffer tout le secteur offensif. On ne sait pas où on en est avec Yohan Mollo, Mathieu Bodmer aussi. Il faudra aussi écouter et savoir ce que souhaite faire Brandao. Stéphane Ruffier ne m'a émis aucun souhait. Comment ne pas être satisfait de Stéphane ? En termes de performances, d'investissement, sur un plan humain... Pour moi, il est tout simplement intransférable."

Avant de poser pour le site Pure People dans les allées du village de Roland-Garros, Dominique Rocheteau est revenu hier dans Le Dauphiné Libéré sur une saison riche en émotions. Extraits.

"L'Ange vert ? Je prends ce surnom comme une forme de reconnaissance mais je n’ai jamais vraiment apprécié… Et puis je n’étais pas franchement un ange… J’aurais préféré "le diable vert" (rires). Quand on vient me voir, on me parle toujours de 1976, de Glasgow, des poteaux carrés… Ça me fait toujours plaisir, cela montre que l’on a touché les gens. Mais moi, je suis complètement dans le présent, et même dans l’avenir après la saison que l’ASSE vient de faire.

J’ai toujours dit que si je devais revenir dans un club, ce serait Saint-Étienne. C’est mon club, celui qui m’a formé, que j’ai toujours suivi, toujours supporté. Depuis mon retour, en juin 2010, ce n’est que du plaisir, aux côtés de gens fabuleux. Quand on a gagné la Coupe de la Ligue, j’ai versé quelques larmes. Je suis un émotif. Il y avait tellement d’attente. Emmener le peuple vert au Stade de France, c’était déjà fort. On est passé par tant de moments délicats que cette victoire fut vécue comme une délivrance.

Jouer une place pour la Ligue des champions lors de la dernière journée de championnat, c’était quelque chose d’inespéré pour nous. Cela montre que l’on a réalisé une superbe saison. On fait avec nos moyens. On a joué les trouble-fête et on va tout faire pour en faire de même la saison prochaine. On n’a jamais pensé être à ce niveau-là. C’est beaucoup de travail, avec un grand entraîneur. On veut travailler dans la continuité, avec la volonté de toujours progresser. Avec notre nouveau stade en 2014, on aspire à revenir en Coupe d’Europe (...) Le PSG sera peut-être amené à dominer la Ligue 1 les prochaines saisons mais j’espère que l’on saura lui donner du fil à retordre."

Voila un classement aussi inutile que jouïssif : celui des moyennes de spectateurs ALEX térieur. Comme la saison précédente, il est plaisant de constater que les Verts ont plus déplacé les foules loin de leurs bases que les Vilains.
Certes, ça ne se joue pas à grand chose, mais l'essentiel n'est-il pas d'être devant ?
Avec 20 792 spectateurs, l'ASSE présente donc la 3ème moyenne de spectateurs derrière Marseille (23 516) le QSG (23 248) et devant Lyon (20 765) et Bordeaux (19 658). Le trio de queue est formé de Valenciennes (17 937), Nancy (17 396) et Lille (17 140).

... car la Ligue en a décidé autrement, en sacrant Lille Champion de France des tribunes 2013, un petit point devant Sainté, qui avait pourtant 4pts d'avance à la veille de l'ultime journée. Exploit, miracle de la science, ambiance exceptionnelle au Grand Stade ?? Qu'importe, il fallait 5pts de plus à Lille sur cette dernière journée pour coiffer les Verts sur le poteau, et ce fut fait et bien fait. On notera pour l'anecdote que deux journées auparavant, lorsque les Verts se sont déplacés à Lorient pendant que Lille atomisait Reims, les Dogues n'avaient marqué que 2pts de plus que Sainté... Etonnant non ?

Dans la dernière édition du Progrès, Bernard Caïazzo fait le bilan de la saison. Extraits.

"Dans le football, il y a trois domaines dans lesquels on doit progresser : le sportif, l’image et le financier. Dans les deux premiers, on a franchi un palier. Partout en France les gens nous disent que ce club respire une fraîcheur, une humanité, une fraternité. On nous applaudit parce que nous sommes loin du football business, du football matérialiste. Il s’agit là sans doute de la bataille la plus brillante que nous avons gagnée cette année.

Sur le plan financier, là, je suis désolé, nous n’avons pas progressé. Nous sommes exactement au même niveau que la saison dernière à la même époque. Ce n’est pas l’Europa Ligue qui rapporte de l’argent, ni la Coupe de la Ligue. La cinquième place ? Chez nous, les primes sont distribuées aux joueurs à 90 %. Nous sommes dans le même contexte financier qu’il y a un an. Nous ne sommes pas basés sur les valeurs de l’argent, ce n’est pas sur la finance que nous ferons la différence (...) Nous allons continuer notre bonhomme de chemin, repartir avec le même budget que la saison dernière et travailler selon nos principes."

Après deux saisons passées chez les Diables Rouges, Stephen Vincent (26 ans) nous a confirmé qu'il allait rejoindre le FC Martigues (CFA) comme l'avait annoncé ce week-end Radio Maritima.

"Remis de mes blessures, j'ai bien fini la saison avec Rouen. J'ai reçu des propositions d'autres clubs évoluant en National mais j'ai privilégié le projet martégal. J'entretiens de très bons rapports avec le coach Jean-Luc Vannuchi, que j'ai connu au Paris FC. Je me suis engagé pour trois ans avec une quatrième année en option. Martigues est un club ambitieux, ça m'intéresse d'être au cœur du projet et d'aider le club à remonter. J'aimerais vivre ce qu'a réussi à faire un club comme Evian, qui évoluait en CFA il n'y a pas si longtemps !"