Dans la Pravda du jour, l'Ange Vert se veut résolument optimiste malgré le faux pas des Verts à Karabük.

"Malgré la déception générale que j'ai ressentie, cette défaite ne mettra pas un blocage. Le contexte, le groupe, tout est différent d'Esbjerg. C'est une autre saison."

S'exprimant rarement sur la CFA, Roland Romeyer sort brièvement de sa réserve dans la dernière édition du Progrès. "Un championnat des réserves pros, ce serait plus logique et cela permettrait à nos jeunes de mieux se former."

Ancien directeur du centre de formation de l'ASSE (de 2000-2003), le patron de la formation du QSG Bertrand Reuzeau a prôné cette solution dans un entretien accordé en avaril dernier au Parisien. "Jouer des réserves est souvent plus intéressant pour nous. Nos jeunes pourront mieux progresser dans ce cadre. En CFA, ce n’est pas évident pour eux. Il y a une logique de compétition qui se heurte à celle de la formation. Ces dernières années, beaucoup de réserves sont descendues ou ont eu davantage de mal. On nous reproche aussi souvent de fausser le championnat, ce serait donc mieux pour l’équité du CFA."

Mais cette idée est loin de faire l'unanimité, comme l'atteste la réaction de Kamel Belkebla, l’entraîneur adjoint d’Aubervilliers (futur adversaire des Verts en CFA). "Ce serait triste d’en arriver là. On met en place une ségrégation, des barrières entre le monde pro et le monde amateur. C’est enrichissant et valorisant pour un club comme nous de se mesurer à des réserves pros."

Entre deux séances de muscu (il a pris treize kilos de muscles depuis l'arrêt de sa carrière), Jérémie Janot a accepté de replonger dans ses vertes années pour la Pravda. Extraits.

"Le plus fort, c'était Pascal Feindouno. Il avait tout : la classe, l'endurance, la technique, la joie de vivre, le sens du but et de la passe. Après un match amical face au Barça, Frank Rijkaard a dit à Elie Baup : « On veut vous voir pour votre numéro 10 ». Il avait Ronaldinho mais il avait fantasmé sur Feindouno !

Les joueurs que j’ai perdus de vue et que j’aimerais revoir, c’est José Aloisio et Alex. Des fêlés. Et on était pas mal à Saint-Etienne avec Nouzaret, Patrick Guillou, Jérôme Alonzo et les deux Brésiliens. Ils m’ont régalé comme hommes et comme joueurs. Grâce à eux, le vestiaire a été mon école de la vie. Tu ne mouftais pas dans le boulot. Quand ils disaient « ramasse les ballons », non seulement tu les ramassais mais en plus tu les lavais.

Les plus marrants, c’étaient Christophe Landrin et Geoffrey Dernis. Ils étaient très complices et chambreurs. Le premier t’allumait et le second venait en rajouter une couche. On n’était  pas bons dans ces années-là, mais qu’est-ce qu’on se marrait !

Le plus méchant, c’était Tavlaridis. Les coups de coude qu’il mettait… C’était l’as du camouflage. Un jour, je l’ai vu en mettre un à un mec qui a aussitôt vu sa joue tripler de volume pendant que lui s’écroulait sur la pelouse, mimant une agression. Autant il était sympa dans la vie, autant il se transformait une fois dans le vestiaire.

La consigne d’entraîneur que je n’ai jamais comprise : « Les gars, dans le premier quart d’heure, le plus important ce sont les vingt premières minutes. » C’est du Robert Nouzaret tout craché. Il va vouloir m’en mettre une quand on va se recroiser.

L’entraîneur que je redoutais le plus, c’était Frédéric Antonetti. En plus d’être exigeant, il avait les yeux partout. Lors d’une séance, comme j’étais un peu fatigué, j’ai laissé passer deux ou trois frappes. Il l’a vu et il m’a mis une de ces chasses… Mais le lendemain c’était fini. Il n’y avait aucune rancœur chez lui.

Mon plus bel arrêt, c’était une manchette arrière de la main droite à Rennes, alors que je me trouvais à terre et que le ballon avait été contré aux abords de la surface. Danzé faisait déjà l’avion, pensant avoir marqué.

Le meilleur souvenir de ma carrière, c’est notre victoire contre Châteauroux, qui valide notre remontée et nous offre le titre de champion de L2. Le club avait débuté la saison interdit de recrutement, menacé de dépôt de bilan et on avait fini premier. Sportivement, ça a été ma meilleure saison.

Mon pire souvenir, c’est mon dernier match à Geoffroy-Guichard. Je me suis blessé à l’adducteur face à Rennes et j’ai dû sortir. Je ne savais pas alors que ce serait mon dernier. J’aurais aimé finir ce match.

Mon plus gros regret, c’est de ne pas avoir un coup franc comme Chilavert. J’ai joué contre lui un jour lors d’un Saint-Etienne-Strasbourg. J’ai cru que j’allais faire le tour du monde quand il s’est avancé pour tirer. Mais il l’a mis au-dessus et je lui ai gratté son maillot à la fin."

Comme il l'a rappelé hier en conférence de presse, Kévin Théophile-Catherine s'est mis au vert bien avant de signer à l'ASSE.

"Beaucoup de membres de ma famille supportent l’ASSE. Quand je venais jouer à Geoffroy-Guichard, je repartais souvent avec un maillot vert pour eux. Je suis super content d’être à Saint-Etienne. J’ai vécu un drame familial cet été. J’ai perdu mon papa. Je voulais rentrer en France pour me rapprocher de ma famille. C’est un petit clin d’oeil aussi pour mon papa qui était supporter des Verts. L’ASSE est un club qui compte en France, avec une bonne image. Un grand club qui est très régulier depuis trois quatre saisons. Mon père et mon oncle étant supporters de Sainté, j’étais obligé d’y passer. Au centre de formation du Stade Rennais, je suivais les Verts mais je n’avais pas de poster dans ma chambre. Fabien, lui, il avait l’écharpe et le maillot de l’ASSE. C’était marrant."

Au grand dam de Sylvain Marchal (sorti sur blessure à la 27ème minute) et Guirane N'Daw (titulaire), Siaka Tiéné a marqué ce soir sur coup franc direct le premier but de la victoire (2-0) de Montpellier contre Metz.

Romain Spano a marqué son premier but officiel sous ses nouvelles couleurs Sang et Or ce soir à Sedan lors de la deuxième journée de CFA. Malgré l'ouverture du score du meilleur buteur stéphanois de la dernière saison de CFA2 (13 pions), la réserve lensoise s'est inclinée 2-1 face aux Sangliers chers à Florentin Pogba.

Lynel Kitambala a marqué ce soir à Lierre les deux buts de la victoire (2-0) de Charleroi contre le Koninklijke Lierse Sportkring lors de la 5ème journée de Pro League. Pour rappel, l'ancien attaquant stéphanois avait déjà trouvé le chemin des filets il y a trois semaines contre Westerlo.

Difficile d'échapper à l'Ice Bucket Challenge cet été ! Ayant relevé avec succès ce "défi du seau d'eau glacée" destiné à sensibiliser le public à la maladie de Charcot, Faouzi Ghoulam a décidé de nommer son ancien coéquipier Max Gradel, son vieux pote de Montreynaud Alexis Ajinça ainsi que le maire de Sainté Gaël Perdriau.

Passeur décisif sur l'unique but de la victoire de l'OM à Guingamp, Dimitri Payet s'est illustré deux minutes plus tard en tirant un corner au-dessus du panneau d'affichage ! 

Galette a retenu un groupe de 20 joueurs pour le réception de Rennes demain à 17h00. Renforcé par Kévin Théophile-Catherine, le groupe qui avait battu Reims est reconduit à une exception près : Yohan Mollo a été préféré à Allan Saint-Maximin, qui pourrait faire son retour en région parisienne demain après-midi avec la réserve contre Fleury-Mérogis.

Le groupe : Ruffier, Moulin - Théophile-Catherine, Nyemeck, Perrin, Bayal, Pogba, Tabanou, Brison – Lemoine, Clément, Diomandé, Corgnet, Cohade,  – Hamouma, Gradel, Mollo, Erding, Van Wolfswinkel, Monnet-Paquet.

Si les Verts ont du mal a battre Rennes dans le Chaudron depuis l'ère Galtier, les stats récentes de Sainté contre les Bretons sont encore moins reluisantes avant la prise en main de celui-ci. En effet, l'agence de statistiques Opta nous apprend que les Stéphanois n'ont gagné que trois des dix-sept dernières confrontations contre les Rennais (dont deux sous Galette).

Christophe Galtier étant malade depuis la nuit dernière (il souffrirait d'une gastro selon le Progrès), c'est son adjoint Romain Revelli qui était présent aujourd'hui en conférence de presse. L'adjoint de Galette est notamment revenu sur les deux premiers matches du futur adversaire des Verts, en indiquant au passage ce qui pourrait être une clé lors du rendez-vous de demain. Espérons que les galettes-saucisses fassent digérer la défaite en Turquie !

Cette conférence était aussi l'occasion de présenter notre nouveau Kévin à la presse. Extraits choisis :

Revelli : "Ils avaient beaucoup d'absents, notamment au milieu de terrain, pour le match de Lyon. (...) Le milieu était différent contre Evian avec les arrivées. Il n'y a a pas de sinistrose, on bascule complètement dans le match de Rennes. (...) On est plein de confiance, on n'a peur de rien, on est contents de jouer des matches. (…) Il n'y a pas de fatigue, ce n'est que mental.Kévin semble très concerné depuis son arrivée, ça ne posera pas de problème s'il doit démarrer contre son ancien club."

KTC : "C'est un clin d’œil, mais ce sera plus un match spécial parce que ce sera la première à Geoffroy Guichard. (…) Si le coach fait appel à moi, je suis prêt à jouer. (...) Il n'y aura pas d'excuse. Je ne me sens pas en prêt, mais stéphanois à cent pour cent."

Le Ligérien Farid Chamekh passe ce samedi à 20h20 au Jamel Comedy club, émission produite par Jamel Debbouze sur Canal +. 

"Je vais raconter que je viens du village de Saint-Hilaire-Cusson-la-Valmitte, dans la Loire. Même si ce n’est pas vrai, je trouve le nom très drôle. Je parlerai évidemment de la culture stéphanoise, du football avec l’AS Saint-Etienne" a confié au Progrès l'humoriste originaire de Villars. "J"ai surtout tourné autour des clichés du Maghrébin qui vit au fin fond de la campagne. C’est important pour moi de parler de ma ville, mes racines, car c’est de là que tout est parti."

Entraîneur des gardiens de l'équipe de France, Franck Raviot sera demain dans le Chaudron pour superviser Stéphane Ruffier. Le portier stéphanois devrait figurer dans le groupe (dévoilé jeudi prochain par Didier Deschamps) qui accueillera l'Espagne (le 4 septembre au Stade de France) avant de se déplacer en Serbie (le 7 septembre).

Convaincant lors des deux matches nuls des promus messins (contre les Dogues et les Canaris), l'ancien Vert Guirane N'Daw (30 ans) s'est confié au Républicain Lorrain et à la Pravda. Extraits.

"J'étais bien Grèce, Asteras Tripolis voulait que je prolonge. Mais je voulais rentrer en France car je suis resté seul pendant trois ans, ma famille demeurant à Saint-Etienne. Je ne pouvais pas refuser la L1 et je suis très heureux d'être à Metz. J'ai toujours voulu revenir à ce niveau. J'étais sur le point de m'engager avec Valenciennes mais j'avais une décision à prendre. C'est la vie.

Sur le terrain, je ne râle pas, je dis les choses. C'est ma nature. Je suis chaud. On obtiendra le maintien avec une volonté d'aller de l'avant. Je guide mes coéquipiers, c'est normal. Tout le monde n'a pas vécu la Ligue 1 ici. Il faut que ce soit très dur pour toutes les équipes qui viennent à Saint-Symphorien. Il faut prendre des risques, parce qu'on ne peut pas rester derrière tout le temps."

Albert Cartier apprécie le comportement de son expérimenté milieu de terrain sénégalais.

"Il est discret mais exigeant. Il parle très peu, mais quand il faut remettre quelqu'un en place, il sait faire. Dès que c'est un peu chaud, certains joueurs s'appuient sur lui. Guirane a cette capacité à rester calme, à faire les bons choix. C'est pareil dans le vestiaire. Il s'est positionné naturellement en leader, en grand frère. Il reprend les plus jeunes. C'est un garçon de caractère, qui aime avant tout la compétition."

Le Sphinx revient sur la défaite des Verts à Karabük dans la dernière édition du Progrès. Extrait.

"Je ne pense pas que le Verts aient sous-estimé Karabükspor. Ils ont joué comme ils en avaient parfois l’habitude les saisons précédentes en faisant tourner le ballon, en temporisant. Notre adversaire a joué avec plus d’intensité, de rythme que nous. C’est l’équipe qui désirait le plus s’imposer qui l’a emporté. Mais ce revers n’est pas dramatique. Il faut savoir accepter la défaite et être capable de réagir, c’est comme ça que l’on se forge le caractère et que l’on progresse. 

Je nous trouve supérieurs dans l’ensemble. Si nos Verts sont capables d’apporter davantage de rythme que jeudi, la qualification est tout à fait possible. Je suis confiant et je souhaite que l’on passe mais ce ne sera pas une partie de plaisir surtout si l’on se retrouve face à une équipe bien organisée derrière comme jeudi soir. Et puis entre le petit stade un peu champêtre de Karabük et le Chaudron, ce sera là aussi une autre histoire. Tout cela annonce un match retour passionnant."

Expulsé ce soir lors du match nul et vierge concédé par le QSG sur le terrain de l'ETG, Yohan Cabaye sera suspendu pour la réception des Verts le dimanche 31 août à 21h00. Pour rappel, Laurent Blanc devra également se passer des services des blessés Thiago Silva, Zlatan Ibrahimovic et Grégory van der Wiel pour ce match de clôture de la 4ème journée de L1.

Lancé par Thierry Laurey alors que le Gazelec d'Ajaccio de Yoann Andreu (titulaire) était mené 2-0 par Clermont, Kevin Mayi a réalisé ce soir un doublé en trois minutes ! Les Corses se sont finalement imposés 4-3 à Montpied au grand dam d'Idriss Saadi, rejoint par le Cristollien Frédéric Piquionne en tête du classement des buteurs de L2. Auteur d'un doublé le 8 août dernier contre Châteauroux, l'ancien esclave stéphanois a en effet marqué contre Niort, qui a arraché le point du nul dans le temps additionnel.

Ancien club de Mouhamadou Dabo et Didier Zokora, le FC Séville a annoncé aujourd'hui avoir trouvé un accord avec le Dinamo Kiev concernant le transfert de Benoît Trémoulinas, qui avait mis fin au feuilleton de son éventuel retour à Sainté le 25 juillet dernier.

Sans surprise, les ongulés de la commission de discipline ont examiné le dossier (Sugar Ray) Brandao VS (Jake La)Motta, et décider de suspendre à titre conservatoire la Brandade ; le sort d'icelui sera fixé lors de la commission du 18 septembre, histoire de fêter dignement l'anniversaire de l'abolition de la peine de mort.

Au passage, selon la Pravda, Brandao devra aussi s'expliquer devant le tribunal correctionnel pour "violence commise dans une enceinte sportive avec préméditation ayant causé sept jours d'ITT". Ca risque d'être un peu juste pour que sa comparution permette de célébrer l'abolition de la "question préparatoire" (de la torture, quoi), le 24 août prochain.

Sur le site de la Pravda, ll'ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE et meilleur buteur de L2 après 3 journées, revient sur ces vertes années. Extraits.

"Je n’avais jamais réalisé toute une préparation avec une équipe. Les années précédentes, j’avais repris avec Saint-Etienne avant d’être prêté. Ou alors j’arrivais en septembre. Là je connaissais le groupe, le club. L’an passé, j’ai été bien été accueilli à Clermont, ici je me sens bien. L’environnement ressemble à Saint-Etienne, donc je ne suis pas dépaysé (rires). Je sens la confiance de mes coéquipiers.  Ici, on m’a accueilli comme une recrue, un joueur de l’effectif. Ça me convenait mieux. Forcément ça se ressent sur le terrain.

À Saint-Etienne, en plus d’être dans un grand club avec de bons joueurs, on considère toujours le joueur formé au club comme le p’tit jeune. Même si on fait quelque chose de bien, on doit toujours prouver derrière. Ça me donne des regrets, c’est mon club formateur, j’y ai vécu de belles choses, mes premières joies dans le foot. Par rapport à ça, aux supporters, ça me fait ch*** de ne pas avoir marqué, ne pas avoir pu montrer ce que je peux faire. Mais c’est la vie, on avance.

Idriss et les Clermontois reçoivent le GFC Ajaccio ce soir à Montpied.

Alors qu’Aubame avait rendu hommage à son fils pour ses 3 ans lors de la finale de la Supercoupe en sortant son masque de Spiderman, il a été rappelé à l’ordre par son manager Michael Zorc. "Une fois, ce n’est pas un problème. Mais s’il y a un carton jaune, ce n’est pas drôle. Nous n’avons pas besoin de ça chaque semaine". En effet, le règlement de la Bundesliga stipule qu' "un joueur sera averti s’il se couvre le visage ou la tête d’un masque ou autre". Espérons que les arbitres soient plus intelligents. C’est pour ça qu’on l’aime Aubame !

Joshua Guilavogui parle de sa nouvelle aventure Verte, qui débutera en Bundesliga ce soir face au Bayern Munich, dans les colonnes de la Pravda. Extraits.

"Jouer contre le Bayern Munich, on ne peut pas rêver mieux. Je sais ce qui m’attend avec les meilleurs milieux du monde. Je vais devoir beaucoup courir. Mais bon, j’ai pris un an de repos, je peux bien courir 90 minutes (rires). Le directeur sportif me suivait depuis deux ans. Et après mon expérience ratée à l’Atletico Madrid, il me fallait un challenge où j’étais sûr qu’on allait me faire confiance.

J’aurais pu aller à Benfica et j’avais des touches en Angleterre mais Wolfsburg a fait preuve de ténacité. Et le Championnat me plaisait. Je veux relancer ma carrière et j’ai beaucoup de travail devant moi. Pendant six mois à l’Atletico, je n’ai pas joué (7 matchs). Ensuite, à Saint-Etienne, j’ai connu ma première grave blessure. Je ne peux pas dire : « J’aurais dû rester à Saint-Etienne, et faire la Coupe du Monde ». J’ai fait un choix.

J’ai reçu un trophée de la plus mauvaise recrue de l’année en Liga. Mais en jouant une minute, ça me parait difficile d’être jugé, non ? Quand il y avait un score fleuve, je n’entrais pas… Et les fois où je suis entré, je ne suis jamais passé à travers. Quand on a goûté aux Bleus, on veut toujours y retourner. Représenter mon pays est un bonheur immense. Maintenant, je sais que j’ai du travail à faire pour cela."

C'est Ruddy Buquet qui a été désigné comme l'arbitre de la rencontre entre Saint-Etienne et Rennes ce dimanche à 17h. C'est un bon souvenir pour les Verts puisqu'il avait arbitré le dernier derby victorieux. Souvenez-vous il avait également été insulté par le vilain (et déjà blessé) Grenier !

Les joueurs et entraîneurs se sont confiés aux médias après la rencontre.

Du coté de Karabukspor ont ne veut pas s'enflammer. L'entraineur Tolunay Kafkas s'attend à un retour compliqué "On savait que ce serait très difficile et que ce le serait aussi sur le plan physique, mais on a bien joué et gagné. C'est plus que l'objectif. On a perdu le contrôle du jeu entre la 25e et la 40e minute et j'essaie d'être réaliste. Ce sera très dur pour nous à Saint-Etienne.". Pour son joueur Samba Sow, il faudra bien se préparer "Ce fut très très difficile et il y a encore un match retour. On va garder les pieds sur terre, travailler davantage encore pour bien se préparer avant d'aller à Geoffroy Guichard."

Du coté des Verts, on veut continuer d'espérer. Pour Galette, les Verts n'ont pas fait un match de Coupe d'Europe : "Je ne sais pas. L’adversaire a eu peu de situations. Un tir cadré sur coup-franc en première période, un deuxième tir en seconde mi-temps qui génère le but. Des matchs de Coupe d’Europe, c’est beaucoup d’intensité. Quand on ne peut pas rivaliser avec des joueurs avec un fort potentiel athlétique au milieu, on doit amener beaucoup plus d’intelligence. L’adversaire a eu une mainmise sur le match lorsque l’on a commencé à faire des passes latérales. On a subi l’intensité et l’abnégation des Turcs. Nous avons eu des situations. Mais mis à part le manque de réussite sur la tête de Bayal (29eme), il a manqué cette agressivité. Il y a des images symboliques. Je m’attendais à un match dur sur un plan athlétique, mais on n’a pas fait les courses nécessaires et on n’a pas eu la rage. On a été gentil, on a été politiquement très correct.  Il fallait ne pas péter les plombs et rester avec une certaine maîtrise. Mais avec celle-ci, on doit faire plus. Plus dans les courses, plus dans la conquête du ballon. Il fallait aussi moins de déchet technique. On n’a pas ce genre de match dans notre championnat ou très peu. Je l’avais dit aux joueurs : peu importe l’adversaire, il n’y a pas un match de championnat qui ressemble à la Coupe d’Europe. Le vice n’est pas un défaut. Ce n’est pas forcément tricher. On n’a pas eu ça. Ils ont su casser le rythme, ils ont su nous forcer à mettre le ballon en touche sur des situations offensives pour nous. Je l’ai en travers en gorge. Il faut trente-huit matchs de championnat pour terminer quatrième et venir faire un barrage. Sur ça, il faut que l’on apprenne très, très rapidement.". 

Le capitaine Loïc Perrin revient sur le but :"La première fois, je le ressors un peu. La seconde, je remets la balle dans les pieds de l’attaquant (Kumbela) qui met une bonne frappe." et n'a pas voulu dramatiser la défaite : "Ce sont des choses qui arrivent. On ne va pas se mettre une balle pour autant. Nous allons nous servir de ce qu’il nous a manqué en Turquie jeudi prochain".

Allez les Verts, ça va le faire !

En faisant preuve d'un optimisme à toute épreuve, on peut voir la défaite à Karabükspor comme une belle occasion : celle, pour Galette, d'ajouter une nouvelle ligne à son Book of Records...et non des moindres.

La dernière fois qu'en coupe d'Europe, l'ASSE s'est qualifiée après avoir perdu à l'aller, remonte à la saison 1979/80 : cette année-là, les Verts réalisèrent l'un des plus spectaculaires renversement de situation de leur histoire, en écrasant le PSV Eindhoven 6 à 0.

Dans sa livraison hebdomadaire de stats, la LFP nous apprend que 20 des 21 derniers adversaires des Verts dans le Chaudron ont encaissé au moins un but, le seul rescapé étant... le Stade Rennais. Souvenez-vous de ce match rageant, qui aurait dû être facilement gagné...

Il faut dire que, depuis la prise en main de Galette, ces Bretons-là résistent plutôt bien à Geoffroy Guichard : ils ne s'y sont inclinés que deux fois (dont, quand même, un retentissant 4-0 il y a trois saisons) en cinq matches, accrochant deux 0-0 et même une victoire 2-1 en mai 2011.

Comme nous le rappelle l'agence de statistiques sportives Opta, 41% des équipes se sont qualifiées après avoir perdu 1-0 à l'extérieur lors du match aller sur 874 précédents en Coupes d'Europe depuis 1970-1971. Les Verts ont statistiquement six fois plus de chances que les vilains de se qualifier jeudi prochain.

Leader du championnat croate après cinq journées, le Dinamo Zagreb s'est imposé 3-1 hier soir en Europa League sur le terrain de Petrolul Ploiesti (Roumanie). Paulo Machado en a profité pour marquer son premier but sous ses nouvelles couleurs sur un coup franc à la 96ème minute.

Carl Medjani a claqué hier en Europa League son premier pion sous ses nouvelles couleurs. En fennec des surfaces, l'ancien capitaine des U19 stéphanois a marqué le premier but de la victoire (260) de Trabzonspor contre Rostov, ancien club de Florent Sinama-Pongolle.