Directeur de la communication et du marketing du Coq Sportif, Patrick Ouyi explique sur le site de Onze Mondial les tenants et les aboutissants du partenariat qui lie désormais la marque et l’ASSE pour 5 ans. Extraits.

"Depuis une petite dizaine d’années, on n’avait plus d’asset dans le foot même si ce sont plus les circonstances qu’une réelle volonté qui avaient dicté ce retrait. Mais l’ADN est tellement fort que la seule vraie question de notre retour dans le foot, c’était : quand et qui ? C’est donc pour cette saison et avec Saint-Etienne… On le savait depuis le début finalement. On aurait attendu encore s’il avait fallu car c’était vraiment l’ASSE qu’on voulait. L’opportunité s’est présentée et on s’est juste dit que c’était le bon moment.

On a renoué ce lien historique avec le club de façon un peu détournée. En 2011, on est entré en contact avec Rocheteau et on a lancé avec lui une petite collection qui s’appelle "L’Ange Vert". Pour voir. Il y a eu un bel engouement autour du projet et c’est comme ça qu’on a rencontré les deux présidents, qui n’étaient évidemment pas très contents de cette initiative au départ. Mais finalement c’est grâce à ça qu’on est là aujourd’hui, car ça leur a fait comprendre à quel point le Coq aime Sainté. On a attendu la fin du contrat avec l’équipementier précédent et voilà !

Saint-Etienne sera le seul club français équipé par le Coq. Notre but n’est pas signer des clubs à tout-va, c’est clair. Notre axe de développement, c’est de construire une histoire avec le club. On n’a pas l’obligation d’avoir dix équipes sous contrat dans 5 ans et c’est ça qui nous permet de creuser la relation avec le club. Le coq sportif est une marque humaine. Face à ces machines de guerre que sont Nike et Adidas, on est un petit village français. Et il faut qu’on le reste, c’est ce que les gens attendent de nous. Mettre un ou plusieurs joueurs en avant pour en faire l’étendard de la marque, ce n’est pas notre truc. Pour nous l’emblème, c’est le maillot. Et ceux qui font vivre un maillot et qui le célèbrent chaque week-end, ce sont les fans. C’est donc pour eux qu’on a fait ce nouveau maillot.

Les supporters se plaignent souvent du prix jugé excessif des maillots de foot ? Contrairement aux autres, nous fabriquons nos maillots en France, à Romilly-sur-Seine. La différence dans les coûts de production est monumentale. Mais c’est une volonté chez nous. La plupart des équipementiers se gavent avec les maillots de foot. Mais le club nous a sensibilisé sur la problématique du prix et, par exemple, le réplica est 5 euros moins cher que celui de l’an dernier. Avec une qualité et une esthétique qui, de mon point de vue, sont bien supérieures."

Dans un entretien paru cette semaine sur le site Parlons Sports, le journaliste sportif, Florian Genton (Bein Sports), revient sur l'engouement qu'il peut y avoir à Geoffroy Guichard, et bien plus....

"Je suis né à Paris mais pourtant c’est bien à Marseille clairement. Marseille c’est incroyable avec le nouveau Vélodrome. Mais pour le coup je vais vous dire j’ai fais des OM-PSG et des PSG-OM où effectivement c’est chaud il y a de la tension, mais là où j’ai senti le plus de tension et limite de la peur c’est des ASSE-OL. Saint-Etienne-Lyon. Pas des Lyon-Saint-Etienne, des Saint-Etienne-Lyon. Vous êtes au bord de la pelouse, vous tremblez. Vous avez la chair de poule et vous vous dites attention parce qu’à tout moment là, le stade peut s’écrouler."

C'était aujourd'hui la première conférence de presse sous le maillot vert de notre nouveau latéral gauche Benoît Assou-Ekoto, il en a profité pour revenir sur son choix de privilégier l'ASSE :

"J’avais des offres dans des pays plus exotiques mais moins intéressantes sur le plan sportif. Saint-Etienne a pris le dessus car la Ligue 1 est un championnat majeur et c’est positif pour moi de revenir en France. Ici, j’ai la possibilité de reprendre du plaisir en jouant au football. Lors de mes discussions avec le coach et les dirigeants, j’ai senti que tout était sain dans ce club. C’est quelque chose qui a fait pencher la balance.

"J’ai poursuivi l’entraînement de mon côté pour éviter que la reprise avec un club ne soit dure à digérer. Il était important que je me maintienne en forme. J’ai toujours eu de la « niaque », j’en avais à vingt ans, j’en ai à trente-et-un. Cette coupure n’a pas modifié mon état d’esprit. Rien ne remplace la compétition mais je suis toujours resté en activité. Je viens pour réaliser une très bonne saison, personnellement et collectivement. Mon objectif est d’être bon avec l’ASSE, et c’est le seul que je me fixe."

Dans la Pravda du jour, Loïc Perrin donne son avis sur le maillot des Verts. "C'est un beau clin d'oeil à toutes ces belles années. On va être beaux." Dieu n'oublie pas l'essentiel : "J'espère qu'on sera bons sur le terrain, c'est le principal".

Si Galette a affirmé qu'il ne se servira pas de "la symbolique du maillot", Roro ne s'en privera pas. "Dans mes entretiens avec les joueurs, je leur rappellerai qu'ils jouent désormais avec le Coq Sportif, avec qui on a écrit 90% de l'histoire du club. Les années précédentes, on vendait entre 40 000 et 50 000 mailots. Cette saison, on fera beaucoup mieux, ne serait-ce que parce que tous les anciens maillots verts Adidas vont paraître obsolètes."

Selon La Dépêche de Tahiti, le partenariat entre l'ASSE et l'AS Tefana a été reconduit pour deux années supplémentaires. Comme le gardien U15 Moana Pito en novembre dernier, les U13 du club tahitien ont séjourné au centre de formation de l'Etrat il y a trois semaines. Ils ont terminé à une très honorable 8e place (sur 24 équipes) au tournoi des clubs partenaires remporté par Le Puy.

Johnny Rep est toujours vert comme l'atteste son entretien paru ce soir sur le site de So Foot. Extraits.

"Saint-Etienne, cest un endroit que j'apprécie particulièrement. D'ailleurs, s'il n'y avait pas eu l'affaire de la caisse noire, en 1982, je ne serais probablement pas parti et peut-être même que je vivrais encore ici. Mes enfants étaient bien ici, je regretterai toujours d'avoir dû partir. Je suis toujours supporter des Verts, évidemment ! Mais je suis également supporter de tous les autres clubs dans lesquels j'ai joué. La première chose que je fais le matin, quand mes anciennes équipes ont joué la veille, c'est d'aller voir leur résultat sur le journal.

L'autre jour, j'étais au musée du club pour une séance de dédicaces, et c'était incroyable le monde qui est venu me demander un autographe. Je me souviens également de la finale de Coupe de la Ligue, en 2013. J'étais avec un ami, à 500 mètres du stade, et c'était impossible de passer tellement les gens me demandaient tous une photo ou un autographe. À la fin, j'ai même dû mettre une casquette et des lunettes, parce que sinon, je ne pouvais vraiment pas passer. Mais ça fait toujours chaud au cœur, en tout cas.

De tous mes anciens clubs, c'est l'ASSE qui m'a le plus marqué ! Ici, les supporters sont merveilleux. L'autre fois, j'étais au stade pour le dernier match de la saison face à Guingamp et, franchement, je n'ai jamais vu des gens comme ça. Ils n'arrêtent jamais, pendant 90 minutes. À mon époque, ils étaient déjà incroyables, mais j'ai l'impression que c'est encore plus fort aujourd'hui. J'ai même de meilleurs souvenirs à l'ASSE qu'à l'Ajax. C'est peut-être bizarre, mais c'est comme ça. Mon but en finale de C1, évidemment que c'était un moment absolument incroyable, mais si vous me demandez où j'ai été le plus heureux, la réponse sera toujours Saint-Étienne."

Si les Verts rentrent au 3ème tour de qualification de l'Europa League le 30 juillet, on sait déja qu'ils connaîtront leur adversaire lors du tirage au sort le 17 juillet.

Un adversaire qui, peut-être, aura démarré ce soir son parcours.

En effet, hormis 3 matchs déja joués, le match aller du 1er tour de qualification a lieu ce jeudi soir. Et certaines vieilles connaissances seront déja sur le pré : Rosenborg, Hadjuk Split, mais aussi d'autres cylindrées comme Aberdeen, West Ham (sans Payet), le Slovan Bratislava ou encore l'Etoile Rouge de Belgrade.

Saint-Etienne Coupe d'Europe, Saint-Etienne Coupe d'Europe !

Savamment orchestrée par l'équipe marketing du Coq Sportif, cela faisait longtemps que la sortie du nouveau maillot des Verts n'avait pas eu un retentissement aussi important dans les médias. Pour conclure en beauté, une grande journée VIP est organisée aujourd'hui à l'Etrat où 2000 convives triés sur le volet pourront profiter d'un pique nique géant et assister aux concerts privés de Yannick Noah et Mickey 3D.

Le buzz vu par le Coq Sportif avec trois sportifs stars de la marque :

Alizé Lim (Tennis)

Yannick Agniel (Natation)

Richard Gasquet (Tennis)

Dans Aujourd'hui en France, Dominique Rocheteau se réjouit de retrouver l'équimentier de la grande époque des Verts.

"Les nouveaux maillots me rappellent la fameuse photo que le club utilisait à l’époque à la boutique. J’étais jeune. Beau, je ne sais pas ! C’était un maillot tout vert, il ressemblait beaucoup à celui-là. Lorsque je vois les joueurs à l’entraînement, je retrouve la couleur de l’époque, c’est frappant ! J’ai beaucoup de maillots, mais très peu des Verts. J’ai surtout gardé ceux des Coupes d’Europe. Il n’y avait pas de sponsor dessus. Pour moi, c’était le plus beau des maillots. Il y avait le liseré bleu-blanc-rouge et il était un peu brillant. J’en ai donné beaucoup à des proches.

On se remémore le passé, on en parle, mais on ne se dit plus comme les anciens combattants que c’était mieux avant. Il ne faut pas toujours revenir sur le passé. Ce n’est pas mon cas au club. Je n’en parle jamais, sauf parfois avec les supporteurs. Jamais aux joueurs. Mais l’histoire du club est importante. Ce n’est pas pour rien qu’on a fait un musée. Le fait que le Coq sportif revienne a un côté sympathique. Et on est très heureux que nos maillots soient fabriqués en France."

Selon la dernière édition du Parisien, le Coq Sportif a signé un contrat de cinq ans avec l'ASSE, estimé entre 2 et 2,25 millions d'euros par an, soit plus du double du précédent avec Adidas.

"C'est bien bien pour le business" se félicite Nanard. "On s’est rendu compte qu’il était mieux d’être le club tête d’affiche d’un équipementier. On voulait travailler avec une marque chez qui on était la priorité."

Revenu récemment dans le Chaudron lors d'une séance photos pour le nouveau maillot des Verts, Aimé Jacquet réitère son amour pour Sainté dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"L’ASSE c’est ma vie. Quand je suis arrivé au club, il y avait déjà eu une grande période avant. L’identité était forte dans tous les domaines. Il y avait beaucoup de respect. C’était une période extrêmement dure mais tellement fantastique. Tout le monde allait au stade. Quand je vois Geoffroy-Guichard aujourd’hui… J’aime ce stade. Sa rénovation est une réussite car on reste dans l’histoire. Chaque portion de terrain a son histoire. Chaque tribune aussi. Nous étions dans les fumées fut un temps. L’environnement a évolué.

Saint-Etienne, ça reste spécial. On a beau dire ce que l’on voudra, c’est sûrement un club qui marquera à jamais le football français. En plus, il a une force intérieure qui lui permet de revivre chaque fois.  Ici, on ne respire et on ne parle que de foot. Cela n’a jamais changé. C’est lié, je pense, à l’identité de cette région, à ses valeurs : le travail, la disponibilité, la volonté, la pugnacité et le respect. Je pense que l’équipe actuelle représente bien les valeurs stéphanoises. On sent que le public respire comme l’équipe. C’est la preuve que tout se passe bien, qu’il n’y a pas de rupture. on a l’impression que l’équipe a le même poumon que tous ceux qui l’entourent." 

Julien Sablé, Jérémie Janot et Fabien Boudarène, qui avaient évoqué leur reconversion l'été dernier sur le site de la Ligue Rhône-Alpes, ont tous les trois décroché leur brevet d'entraîneur de football.

Cinq jours après le potonaute brescia, le Coq sportif (le nouvel équipementier de l'ASSE) a "dévoilé" la nouvelle tunique que porteront les Verts pour toute cette saison 2015-2016.

Comme en 1976, et la fameuse épopée des Verts, ce maillot transpire la sobriété et l'élégance. Trois maillots (domicile-extérieur-third) pour porter bien haut les valeurs stéphanoises sur tous les terrains de France et d'Europe !

Délaissant provisoirement "le président" Laurent Blanc, Blaise Matuidi accompagne à partir d'aujourd'hui et jusqu'à vendredi François Hollande à l'occasion d'une visite d'Etat au Bénin en Cameroun et en Angola, le pays d'origine des parents de l'ancien milieu de terrain stéphanois.

Selon la dernière édition de la Pravda, Florentin Pogba, Ismaël Diomandé et Mevlut Erding reprendront l'entraînement le 8 juillet. "Joueurs les plus sollicités la saison passée" dixit Galette, Stéphane Ruffier et Max Gradel ne rejoindront leurs coéquipiers que le 13 juillet.

En conférence de presse, Christophe Galtier a évoqué hier le chantier de l'attaque. 

"Ricky Van Wolfswinkel sera remplacé. Je souhaiterais avoir en pointe un attaquant n°1 confirmé et un jeune derrière qui le titille bien, qui soit capable de le soulager mais également le remplacer. Avoir deux joueurs de même valeur, de même standing me fait penser qu’à un moment donné, il y en a un qui va peut-être trop subir la situation. Ce n’est pas un problème de management mais de performance.

Sehrou Guirassy va participer à une compétition internationale, l’Euro U19, il ne sera pas prêt rapidement car derrière il aura besoin de repos. C’est un élément important à prendre en compte. Maintenant, c’est un bon joueur qui a du potentiel. Concernant Nolan Roux, il connaît bien la L1, a un profil intéressant. Mais il peut y avoir aussi la présence de Mevlüt qui est encore chez nous. Actuellement, ce qui nous manque, c’est le jeune attaquant.

Allan Saint-Maximin est un jeune joueur talentueux qui a eu du mal la saison dernière pour différentes raisons. Est-ce que le fait de changer d’air va le rendre plus performant ? Sûrement. Faut-il le transférer définitivement. Je n’en suis pas sûr. Il fait partie des joueurs qui sont susceptibles de pouvoir partir. Je n’ai pas encore discuté avec lui mais je sais qu’il y a beaucoup de clubs qui sont attentifs à sa situation."

"La pelouse du Stadium fait l'objet d'une rénovation totale dans le cadre de l'Euro 2016. Sera-t-elle prête pour accueillir le premier match à domicile le 8 août prochain contre Saint-Etienne ? Ce n'est pas encore gagné. Mieux vaut prévenir que guérir" a lancé hier le président du TFC Olivier Sadran en conférence de presse. Interrogée par La Dépêche du Midi, l'adjointe municipale en charge des sports Laurence Arribagé se bat pour que son mari Dominique dispose d'un bon terrain pour recevoir les Verts :

"Nous avions demandé à la Ligue de pouvoir disputer le premier match de la saison à l'extérieur, comme toutes les villes qui vont organiser l'Euro 2016, mais nous n'avons pas eu satisfaction et c'est ennuyeux. Nous avons eu un peu de retard pour le chantier de la pelouse mais les services municipaux se montrent rassurants. Nous voulons surtout éviter que la nouvelle pelouse s'arrache par plaques dès le premier match comme ce fut le cas à Marseille, qui a utilisé la même technique. Elle va être prête, cette pelouse."

Alors qu'il a passé sa journée à effectuer les derniers tests physiques avec Thierry Cotte (préparateur physique) comme nous vous l'indiquions ce matin, Benoît Assou-Ekotto vient officiellement de s'engager avec l'ASSE pour une durée d'un an.

L'ancien défenseur international camerounais de Lens était en fin de contrat avec le club de Tottenham (Premier League) et aura la lourde tâche de succéder à Franck Tabanou et surtout à un autre Benoît (Tremoulinas) pour occuper le flanc gauche de la défense stéphanoise.

Le parcours de Benoît Assou-Ekotto :

Lens (2004-2006) - 83 matchs

Tottenham (2006-2013) - 283 matchs (4 buts)

Queens Park Rangers (2013-2014) - 32 matchs

On a tous en mémoire ce geste fabuleux effectué sur un certain vilain Lacazette en Europa League... On en salive d'avance pour les prochains derbies...

Invité à faire le tour des dossiers de la reprise Galette a livré ce midi depuis l'Etrat quelques infos rapportées par France Bleu et le fil officiel du club.

Pêle mêle concernant le recrutement :

"Vincent Pajot est un vrai bon footballeur. Il arrive dans un groupe où il a des repères. Il ressemble aux joueurs déjà présents dans le groupe avec un certain nombre de critères que nous prenons en compte. 

Benoit Assou-Ekotto devrait signer dans la soirée....J'aimerais avoir en pointe un numéro 1 et un jeune numéro 2 qui le pousse." 

En n'oubliant pas qu'un bon mercato se juge aussi à la faculté de conserver ses meilleurs joueurs :
"Je constate que beaucoup d'equipes perdent des joueurs. Savoir garder ses joueurs c'est déjà un point fort. La prolongation de Romain Hamouma est en très bonne voie. Ruffier n'a pas la volonté de partir. Ce qui n'est pas le cas pour Gradel.Au club on n'a jamais plié sous la pression. On ne va pas brader notre meilleur buteur."

Sur l'effectif actuel, la bonne nouvelle concerne Renaud Cohade qui "pourrait réintégrer les séances collectives la semaine prochaine".
 

Enfin après avoir confirmé l'info qui fuitait depuis ce matin sur son staff ("Laurent Battles intègre le staff technique comme adjoint. Romain Revelli discute avec le club pour voir ce qu'il souhaite"), Galette a rappelé son plaisir de rempiler au club ...

"L'attachement que j'ai pour ce club est fort. Le dernier match de la saison dernière m'a conforté dans mon idée de rester. Il y a des endroits durs à quitter".

... et rapidement évoqué son ambition : "Progresser cette saison serait être toujours aussi bien classé en championnat et avec beaucoup de matches européens joués. L'objectif du mois d'août est de rentrer dans les poules de l'Europa League."

La photo réalisée ce matin à l'Etrat est sans équivoque.

Si la confirmation officielle de sa signature n'est pas encore intervenue, Benoît Assou Ekotto s'entraîne déja avec la tunique verte sur les épaules sous le (très) chaud soleil Stéphanois.

Après Vincent Pajot et Kévin Théophile-Catherine, il ne fait donc plus de doute qu'on tient là la 3ème recrue de Sainté. Une conférence de presse de Galette va se tenir aujourd'hui et devrait nous en dire plus sur la suite du mercato (pour les joueurs, pour le staff technique également).

Dans la dernière édition de la Pravda, Bernard Bosquier tacle Roger Rocher. 

"Quand il a su que j'allais rejoindre l'OM à l'été 1971, j'ai été mis à l'écart en fin de saison avec Georges Carnus suite à une défaite à Bordeaux. C'est scandaleux. Il est même allé voir mon directeur aux Beaux-Arts, où je suivais les cours du soir, et m'a fait virer, alors que j'étais à 15 jours d'avoir mon diplôme de maître d'oeuvre. Je devais être embauché à la Sacma, où bossait Romeyer. J'allais au cinéma, on me sifflait. J'ai même dû retirer ma fille de l'école car la maîtresse lui demandait si j'avais trouvé un appartement à Marseille. Je souhaitais rester à Sainté, j'avais demandé à être prolongé pour quatre ans. Mais Monsieur Rocher m'avait alors comparé à un fonctionnaire et fait signer pour seulement deux ans. Je n'avais pas apprécié. En 1971, j'étais donc libre. Et 37 clubs me voulaient ! Reims me proposait même le triple de Marseille, mais j'avais donné ma parole à Monsieur Leclerc. Sept ans plus tard, Monsieur Rocher m'a proposé un chèque en blanc pour que je revienne. "Tu sais où tu peux te le mettre" lui ai-je répondu."

Dans la dernière édition du Progrès, Roland Romeyer commente l'arrivée du latéral gauche camerounais Benoît Assou-Ekotto.

"On l’a reçu dans mon bureau. C’est un joueur d’un très bon niveau. Il a convaincu l’ensemble des acteurs de notre cellule de recrutement : Dominique Rocheteau, David Wantier et aussi Christophe Galtier. Moi, j’ai suivi la décision prise à ce niveau. Cela fait plus d'un an qu'il n'a pas joué mais il est affûté. Pendant toute cette période, il avait un préparateur physique personnel.  Il est plein de confiance. Il nous a dit qu’il allait tout casser. C'est un pari."

Ils étaient 59 et ne sont plus que 5. Si les candidatures de Laurent Fournier et Laurent Roussey ont été écartées, Henryk Kasperczak et Frédéric Antonetti sont comme Patrice Neveu, Paolo Duarte et Michel Dussuyer sur la short list de la fédération ivoirienne de football, qui cherche un successeur à Hervé Renard pour cornaquer les Eléphants. 

Le FC Montfermeil a annoncé aujourd'hui que son très jeune et prometteur numéro 9 Yannis Lhery avait signé un accord de non sollicitation avec l'ASSE. Directeur de ce bon club formateur du 93, Abdel Kaddour nous présente son très jeune et prometteur buteur.

"Yannis n'a que douze ans, il va encore rester trois saisons chez nous avant d'intégrer le centre de formation des Verts. Il est né en 2003 et joue avant-centre. Yannis nous a rejoint il y a un mois et demi, auparavant il jouait dans un autre club de Seine-Saint-Denis, le FC Livry-Gargan. C'est le scout francilien de l'ASSE Ludovic Paradinas qui l'a supervisé. Yannis a brillé au tournoi international U12 de Gif-sur-Yvette, je crois qu'il a claqué huit ou neuf pions. Du coup il a effectué la semaine suivante un stage à Saint-Etienne. Le soir même un contrat lui était proposé, ça a été une affaire rondement menée par l'ASSE, qui s'est montrée plus prompte que les autres clubs pros comme Bordeaux qui s'intéressaient à Yannis.

Comme Yannis est au-dessus du lot, on va déjà le surclasser en U14 régionaux la saison prochaine. Yannis a beaucoup de qualités : il est rapide, explosif, il se déplace très bien, c'est rare à cet âge-là de sentir le but aussi bien. Il n'attend pas les ballons pour marquer, c'est un attaquant qui dépense beaucoup d'energie, qui court beaucoup et embête les défenseurs. Techniquement Yannis est très bon, il est à l'aise des deux pieds. Yannis est percutant, il peut jouer aussi bien dans l'axe que sur les ailes. C'est un joueur complet, qui a le gabarit normal d'un garçon de douze ans. Il a vraiment une capacité d'accélération hors normes sur trois ou quatre mètres. On est content qu'il ait signé à l'ASSE, c'est un club qu'on apprécie." 

Pour rappel, un autre jeune joueur de Montfermeil rejoindra le centre de formation de l'ASSE avant Yannis Lhery : l'athlétique défenseur central William Saliba.

Arnaud Jaouen, qui a quitté son poste de directeur du développement commercial et marketing de l'ASSE 16 mois après son arrivée dans le Forez, exerce désormais les mêmes fonctions au sein du Lagardère Paris Racing selon le site Sport Stratégies.

Comme prévu, les Verts ont repris l'entraînement aujourd'hui avec leur recrue Vincent Pajot et Johan Martial (mis à l'essai) mais sans ses internationaux (Stéphane Ruffier, Max Gradel, Ismaël Diomandé, Florentin Pogba). On aura également noté les absences de Romain Revelli et de deux défenseurs centraux : Bayal Sall et le néo-pro Ben Karamoko.

Si l'on se fie aux photos parues sur le site officiel, 25 joueurs se sont entraînés :

Moulin, Kacou, Maisonnial - Théophile-Catherine, Clerc, Perrin, Baysse, Martial, Brison, Polomat, Nyemeck - Clément, Lemoine, Corgnet, Cohade, Pajot, Souici, Suljic, Pinheiro - Hamouma, Mollo, Monnet-Paquet, Bamba, Saint-Louis, Roussey. 

Allan Saint-Maximin était présent mais n'a pas pas participé à la séance d'entraînement. Benoît Assou-Ekotto non plus mais il a déjeuné avec ses futurs coéquipiers en marge de sa visite médicale.

En fin de contrat à l'ASSE, Baptiste Valette (troisième gardien dans la hiérarchie, derrière Stéphane Ruffier et Jessy Moulin) vient de s'engager pour une année (plus une année en option) avec le club belge de deuxième division, le Royal Excelsior Virton, comme le confirme le site officiel des verts belges. A noter que le Royal Excelsior Virton fait partie des clubs partenaires de l'ASSE. Baptiste Valette (22 ans) aura passé deux années au sein de l'AS Saint-Etienne (2013-2015).

Selon France Bleu, la barre des 10 000 abonnés à Geoffroy a été franchie ce week end.

Malgré la hausse des tarifs, la campagne d'abonnement bat donc son plein. La saison dernière, la barre des 10 000 avait en effet été franchie le 10 juillet.

Pour rappel, le club espère atteindre cette saison, pour la première fois de son histoire, la barre des 20 000 abonnés (contre 18 000 l'an dernier et 16 300 il y a 2 ans).

Dans le cadre de la cohabitation entre opérateurs télé, la Ligue qu'on adule avait imaginé lors de la dernière attribution de droits télés un choix "Top Club", qui permet la co-diffusion d'affiches - 4 maximum par club choisi. En gros, si beIN Sports veut à tout prix diffuser le choc Rennes-Toulouse que C+ aurait aimé se garder en exclusivité, il suffit de choisir Rennes ou Toulouse comme "Top Club", et hop! le tour est joué : beIN peut diffuser le match.

C+ a droit à trois choix : comme d'hab', c'est l'Axe du Mal PLM qui est reconduit l'an prochain. Quant à la chaîne qatarie, si elle avait l'an passé consacré son choix unique à l'ASSE, elle a désigné cette année l'AS Monaco, annonce la Pravda.

Interrogés par France Football, deux consultants ne regretteront pas Ricky Van Wolfswinkel car ils galéraient à prononcer correctement son nom.

Eric Di Meco : "Le problème, c’est que je bosse avec Christophe Josse qui maitrise tous ces noms du nord de l’Europe. Il parle même le suédois, alors la première fois, il l’a parfaitement prononcé. Du coup, je me suis retrouvé comme un con derrière en me disant : ‘’Si je le dis mal, je vais me faire chambrer’. Et le lundi, quand j’arrive à la radio, je me fais moquer aussi ! Il faut aller vite donc dire "reprise de Ricky’", ça va mieux que "reprise de Van Wolfswinkel’". Car sinon, le temps que tu finisses ta phrase, il est déjà de l’autre côté du terrain. J’avais lu dans une interview qu’il comprenait que ça soit compliqué et qu’il se faisait appeler Ricky."

Olivier Rouyer : "Van Wolfswinkel, je le prononce bien maintenant, mais la première fois, ça partait en sucette et j’ai dû l’appeler Ricky. Je me suis ensuite entraîné chez moi. J’y travaille pour ne pas passer pour le bouffon de la classe. Canal m’a déjà demandé une ou deux fois d’être plus concentré sur la prononciation. C’est une tuerie. Les noms malgaches, c’est affreux. Même chose sur d’autres patronymes étrangers. Pour moi, c’est un gros problème. Je ne sais pas si ça fait partie du charme du consultant, mais c’est ma personnalité et je l’assume."