Carole avait coché Sainté

29/12 08:23

Suivi la saison dernière par l'ASSE, qui a finalement préféré recruter Benoît Assou-Ekotto, le latéral gauche de Galatasaray Lionel Carole avait déjà coché Sainté, comme il l'explique aujourd'hui dans L'Est Eclair.

 

"Je ne pensais pas que j'allais quitter Troyes. Je n’avais pas énormément de sollicitations, je n’en cherchais pas. J’étais prêt à reprendre en Ligue 1. J’avais déjà fait des croix sur le calendrier, pour satisfaire la famille. Un oncle, par exemple, est fan de Saint-Etienne ; il allait venir me voir pour la réception des Verts. J’avais fait quelques projets..."

 

 

Luissint à nouveau vert et blanc

29/12 08:05

Ancien milieu de terrain de l'équipe réserve de l'ASSE, Xavier Luissint (31 ans) jouera à nouveau en vert et blanc. Après sept ans et demi passés à Ostende, l'ex-joueur de Valence est Epernay s'est en effet engagé hier pour deux ans et demi avec le Cercle de Bruges, classé actuellement 7e en D2 belge.

Raon se renforce

29/12 07:43

Alors que les Verts ne reprennent l'entraînement que demain, Raon l'Etape a réattaqué comme prévu hier avec deux nouvelles recrues : Adnane Sahrane (défenseur de 25 ans formé à la Berrichonne et passé par Mantes-la-Jolie, Oissel, Aubervilliers et plus récemment Marrakech en L1 marocaine) et Naby Damba (attaquant guinéen de 21 ans sans club depuis son son passage au CA Bastia). Selon la dernière édition de Vosges Matin, le club va tout mettre en œuvre pour tenter de les qualifier afin d’éventuellement les incorporer au groupe qui affrontera Saint-Etienne dimanche en 32e de finale de coupe de France.

 

Le quotidien précise que les Raonnais se sont entraînés avec les ballons qui sont utilisés dans cette compétition. Les Raonnais iront s'entraîner aujourd'hui et demain à Saint-Dié afin de préserver au maximum le terrain gras du stade Paul-Gasser. Hier, sur les 5 400 places disponibles, il ne restait plus qu'une infme quantité de billets en gradins provisoires (20 euros) et un nombre un tout petit plus important en pelouse. La rencontre devrait se jouer à guichets fermés.

 

 

Nanard fait marche arrière

29/12 07:17

Alors qu'il avait évoqué une L1 à 18 clubs la semaine dernière lors de l'émission "Incognito", Bernard Caïazzo prône le statu quo dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

 

"Lorsque l’on parle de 18 ou 20 clubs, il faut déterminer le nombre de montées et de descentes. La L1 souhaite deux descentes, la L2 trois montées. Je suis un homme de dialogue, j’ai proposé deux descentes et un barrage. On vient de signer un contrat de quatre ans avec Canal + et France Télévision contre 24 M€ pour la retransmission de la Coupe de la Ligue. Il n’est donc pas question de la supprimer mais dorénavant les clubs n’auront aucune contrainte pour composer leur équipe. Il y a un 3e facteur à prendre en compte : l’aide à la descente qui est de 2 M€ la première saison, 1 M€ la seconde. Plus un club passe de temps en L1, plus il se structure, plus il a des coûts fixes élevés. C’est le cas de l’ASSE. Nous sommes pour le maintien à vingt clubs car les risques de descentes sont moindres. Nous acceptions de discuter d’un championnat à 18 aux seules conditions de revoir le système des montées et des descentes et d’une indemnité de descente de 20 millions d’euros durant deux saisons."

L'hommage de Thomas (2)

28/12 20:48

Le sympathique et talentueux défenseur central angevin Romain Thomas avait rendu hommage au peuple vert il y a une semaine dans Le Courrier de l'Ouest. Juste avant de partir fêter Noël dans son Finistère natal, le coéquipier de Yoann Andreu en a remis une jolie couche dans Ouest-France.

 

"Le stade qui m'a fait le plus vibrer depuis le début de saison ? Sans hésiter, Geoffroy-Guichard ! C'était incroyable, largement au-dessus de Lyon en termes d'ambiance. Et c'était de la bonne ambiance, ce n'était pas méchant. Les supporters stéphanois nous ont même applaudis à la fin quand nous sommes allés saluer les nôtres. Vraiment sympa !"

 

 

Martin plein Pau

28/12 18:49

Leader du difficile groupe C de CFA devant les réserves de Nice et Monaco, l'ancien défenseur stéphanois Kévin Martin (23 ans) s'éclate cette saison au Pau FC. Le natif d'Albi évoque brièvement ses vertes années dans un entretien paru aujourd'hui sur le site Foot National. Extraits.

 

"Je suis un latéral moderne qui est agressif et rigoureux défensivement mais qui n'hésite pas à monter pour dédoubler et centrer afin d'apporter un plus offensivement. Mon avenir est simple, je souhaite continuer à être titulaire à mon poste et monter en National avec mon club. Je considère que l'ASSE est mon club formateur car lorsque je suis arrivé à Nîmes j'ai très vite évolué en senior. À Saint-Étienne, je retiens surtout la rigueur tactique apportée par Abdel Bouhazama en U19 et la victoire au Tournoi de Montaigu avec Romain Revelli."

Baïla Bamba ?

28/12 16:10

La trêve hivernale et la période des fêtes sont chaque année l'occasion de faire le bilan de la première partie de saison, et de distribuer bons et mauvais points. Si l'attaque verte est au centre de l'actualité mercantile, on la retrouve également sur le devant de la scène des récompenses.


En effet, le but de Jonathan Bamba contre Nantes fait partie des 10 pions sélectionnés par La Pravda pour devenir le plus beau but de la phase aller.



En cette période de cadeaux, on ne résiste pas à la tentation de vous le remontrer... A déguster sans modération !

Roro est ambitieux !

28/12 12:05

Dans le cadre d'une interview à France Bleu Loire, notre cher président Roland Romeyer, revient sur son ambition de voir les Verts à nouveau qualifiés pour l'Europe cette saison. 

 

"Pour moi il y a une très grande satisfaction; on ne ne peut pas être déçus. On bat des records, on a disputé 30 matches, cela fait 3 années consécutives qu'on est en Europa League. On n'est qu'à 3 points du deuxième au classement de Ligue 1. Et je ne parle pas de Paris car c'est un extra-terrestre, on ne vit pas dans la même cour.

 

Je n'ai que des satisfactions. L'une des dernières, c'est notre match de Coupe de la Ligue au Parc des Princes. On avait une équipe de blessés, une équipe de valides pour jouer le dimanche contre Angers. Mais on avait des jeunes. Christophe Galtier a choisi d'aligner une équipe de jeunes, ils ont fait une très belle figure à Paris face à des joueurs exceptionnels, les meilleurs du monde.

 

On tourne à 29 points. Si j'étais mécontent, c'est que je serais malade ! L'an dernier on avait 36 points mais c'était un autre championnat. Quand on regarde les grosses cylindrées, celles qui ont disputé une Coupe d'Europe, elles sont toutes derrière nous. Je suis très heureux de ce qui se passe dans le club et je tiens à féliciter tous les acteurs : le staff sportif, le staff médical, les joueurs, tous les salariés qui m'encadrent. 

 

C'est la période du mercato à partir du 3 janvier. On travaille déjà. On espère pouvoir renforcer l'attaque par un avant-centre pour remplacer Beric qui nous fait énormément faute. Robert Beric et Théophile-Catherine sont les deux transferts qui nous ont coûté le plus d'argent,  malheureusement ils ont subi des graves blessures. S'ils avaient été épargnés, on serait sans doute deuxièmes actuellement.

 

La presse, je la lis tous les jours. Il y a des infos qui sont justes mais malheureusement beaucoup de rumeurs. Moi je sais où j'en suis, on travaille. Au l'ouverture du mercato, on espère pouvoir faire signer un joueur. Et il y aura peut-être aussi un peu de mouvement dans les deux sens. On est ambitieux, on veut que l'équipe soit la meilleure possible. On sait qu'on a aussi un mois de janvier difficile, on va faire tout notre possible pour l'affronter dans les meilleures conditions.

 

Notre ambition, c'est de se qualifier pour la quatrième fois d'affilée en Coupe d'Europe, c'est l'ADN de l'ASSE. Il y a aussi la Coupe de France qui se profile, on va essayer de faire un bon résultat. On sait très bien qu'en championnat, la première place est acquise, Paris va terminer avec près de 40 points d'écart par rapport au deuxième. Ce qu'on ambitionne, c'est d'être dans le top 5 : 2, 3, 4 ou 5. En Ligue Europa, on va essayer de faire très bonne figure devant Bâle, un club européen qui participe presque chaque saison à la Champions League. On a le premier match chez nous, on va essayer de faire un très bon résultat et on ira chez eux dans le but de se qualifier pour le prochain tour."

Saivet ? Evidemment les Verts !

28/12 09:35

"Si tu avais une ambiance à retenir dans un stade ?" a demandé Girondins TV à Henri Saivet, buteur à GG le 15 août dernier. Relayée par le site Girondins4ever, la réponse de l'attaquant bordelais ne s'est pas faite attendre: "L’ambiance du Parc des Princes m’avait marqué, j’y allais regarder les matches quand j’étais plus jeune. C’est le stade qui m’a le plus marqué. En professionnel, c’est Saint-Étienne, je pense que c’est l’une des plus belles ambiances que j’ai vue, en France."

Aubame comme Brigitte

28/12 09:24

 

Comme Brigitte, Aubame a tellement besoin d'amour ! Dans "La Légende des Verts par ceux qui l'ont écrite", ouvrage de Bernard Lions paru le mois dernier aux éditions Hugo & Cie, PEA déclare encore sa flamme à l'ASSE. Nanard et Roro, maintenant battez-vous pour le faire revenir !

 

"Mon triplé contre Lorient a modifié la trajectoire de ma carrière chez les Verts. Je n'avais encore jamais marqué à Geoffroy-Guichard en championnat. C'est pour ça que j'ai gardé le ballon du match en souvenir. Je l'ai caché sous mon maillot au coup de sifflet final et je suis vitre rentré à la maison pour le montrer à mon fils. Je l'ai encore.

 

J'ai attendu près de trois ans pour signer un nouveau triplé dans le Chaudron, mais celui-là, il a été un peu plus facile à marquer tout de même ! Je l'ai mis lors du match contre la pauvreté organisé par Zidane et Ronaldo. Est-ce que je m'attendais à recevoir autant d'amour de la part des supporters pour mon retour à Geoffroy ? A ce point-là, non.

 

C'était un moment magnifique de retrouver tous ces gens. Et ce fut vraiment un moment très fort ensuite. C'était peut-être aussi dû au fait que je suis très actif sur les réseaux sociaux, qu'il s'était passé peu de temps depuis mon départ de Saint-Etienne et que le supporters savent que je veux revenir jouer un jour chez les Verts. Et pas comme un papy qui n'avance plus !

 

Tout cet amour des Stéphanois a forcément compté dans ma réussite. Un attaquant a besoin d'amour pour se sentir bien. Et s'il ne se sent pas aimé, c'est plus difficile d'y arriver. Après, certains joueurs arrivent à gérer ça. Je reste attaché à Sainté car c'est ce club qui m'a donné la chance d'exploser en Ligue 1. Saint-Etienne est vraiment devenu une famille. Les Verts font partie de moi. "

Bahebeck back to Paris ?

28/12 08:51

Selon la dernière édition de la Pravda, l'ASSE discute actuellement avec le QSG pour mettre un terme au prêt de Jean-Christophe Bahebeck. Arrivé l'été dernier dans le Forez, le champion du monde U20 est considéré comme une erreur de casting à Sainté. Apparu 8 fois cette saison en L1 (3 fois en tant que titulaire), l'ancien Valenciennois n'a convaincu ni par ses performances ni par son attitude selon le quotidien sportif.

Ce n'est pas du tout cuit pour Malcuit !

28/12 08:41

Pas facile de s'imposer à l'ASSE quand on vient d'un club de L2 comme Niort ! N'ayant joué que 5 matches de L1 depuis le début de saison, Kévin Malcuit positive dans Le Progrès du jour.

 

"Je me sens de mieux en mieux. C’est grâce au groupe, grâce au coach. Maintenant, il faut que ça continue. Cela n'a pas été simple au début mais je joue. Je prends ce qu’on me donne. Je dois continuer à bosser. Que je joue ou que je ne joue pas, il faut que je sois toujours à fond. Et quand l’occasion se présente, il faut la saisir. Dans un grand club comme l’ASSE, tu ne peux que progresser. Avec de grands joueurs, un bon staff, un bon entraîneur, tu es obligé de progresser tactiquement et techniquement. La Ligue 1, c’est dur. C’est beaucoup de concentration, beaucoup de travail. c’est une fierté d’être à Saint-Etienne. Chaque jour, je prends du plaisir."

L'ASSE à l'assaut de Soderlund (5)

28/12 08:18

Alexander Soderlund, qui a passé la visite médicale à l'Etrat le 21 décembre, s’était accordé un délai de réflexion après avoir quitté le centre d'entraînement de l'ASSE. Selon la dernière édition du Progrès, l’avant-centre de Rosenborg a donné son accord verbal aux dirigeants stéphanois. Il devrait parapher son contrat le 2 janvier, date de l’ouverture du mercato.

Tabanou de retour chez nous ? (2)

27/12 23:18

RMC nous a appris ce soir que Christophe Galtier a téléphoné à Franck Tabanou pour tenter de le faire revenir à Sainté cet hiver. Un rendez-vous est prévu en début de semaine entre l'agent du joueur et les dirigeants de Swansea. Pour rappel, l'ancien latéral gauche stéphanois n'a pas joué la moindre minute en Premier League et n'a pris place que trois fois sur le banc des Cygnes en championnat anglais ! L'ex-pitchoune n'a joué que deux petits matches cette saison, en League Cup, contre York City (victoire 3-0) et Hull City (défaite 1-0).

Gelson fait le spec-tacle !

27/12 21:23

Comme le souligne l'agence de statistiques sportives Opta, le Rennais Gelson Fernandes a réussi 125 tacles en L1 en 2015. Aucun autre joueur des 5 grands championnats européens n'a réussi autant de fois ce geste cette année que l'ancien milieu de terrain stéphanois !

Juju les passe en revue

27/12 19:36

A l'instar de Galette à l'étage au dessus, Julien Sablé et Bernard David ont procédé à une large revue d'effectif en cette première partie de CFA2 avec pas moins de 35 joueurs utilisés en seulement 12 matches de championnat ! Merci au potonaute thomas99 pour son décompte.

 

1. Saint-Louis : 910 minutes, 11 matches
2. Suljic : 875 minutes, 10 matches
3. Maisonnial : 702 minutes, 8 matches
4. Souici : 661 minutes, 9 matches
5. Pierre-Gabriel : 630 minutes, 7 matches
6. Pétrot : 630 minutes, 7 matches
7. Pinheiro : 543 minutes, 8 matches
8. Malumandsoko : 540 minutes, 6 matches
9. Mellot : 505 minutes, 8 matches
10. Nyemeck : 495 minutes, 6 matches
11. Bamba : 420 minutes, 5 matches
12. Madianga : 364 minutes, 8 matches
13. Dekoké : 363 minutes, 5 matches
14. Nadrani : 360 minutes, 4 matches
15. Durieu : 360 minutes, 4 matches
16. Macalou : 358 minutes, 6 matches
17. Roussey : 337 minutes, 7 matches
18. Malcuit : 270 minutes, 3 matches
19. Karamoko : 255 minutes, 3 matches
20. Maupay : 252 minutes, 3 matches
21. Mendy : 225 minutes, 3 matches
22. Bangoura : 217 minutes, 3 matches
23. Kacou : 198 minutes, 3 matches
24. Assaf : 192 minutes, 5 matches
25. Guendouz : 180 minutes, 2 matches
26. Zidane : 160 minutes, 4 matches
27. Cohade : 159 minutes, 2 matches
28. Traoré : 154 minutes, 3 matches
29. Nordin : 135 minutes, 3 matches
30. Polomat : 90 minutes, 1 match
31. Brison : 90 minutes, 1 match
32. Diomandé : 90 minutes, 1 match
33. Bahebeck : 60 minutes, 1 match
34. Boumali : 47 minutes, 2 matches
35. Aulagnier : 25 minutes, 1 match

 

 

Une histoire de dindes !

27/12 10:58

Auteur de l'excellent blog Sur la route des Verts, le potonaute ange vert (Thierry Clémeanceau) profite de cette période de fêtes pour nous raconter une histoire de dindes.

 

"La ville de Jaligny-sur-Besbre est connue pour sa célèbre foire aux dindes. Par le passé, pour promouvoir son marché, cette petite bourgade de l’Allier avait envoyé un ou plusieurs volatiles à quelques personnalités parmi lesquelles la reine d’Angleterre, le Pape Jean XXIII ou le chancelier Brandt. Chez les sportifs, Raymond Poulidor et Bernard Thévenet, le FC Nantes et le Clermont Université Club, pour ne citer qu’eux, ont également reçu cette offrande.

 

Mais, pour la première fois depuis sa création, ce chef-lieu de canton a essuyé un refus… de la part d’un dirigeant sportif. Alors que le maire de Jaligny avait offert deux dindes à l’équipe stéphanoise pour la récompenser de son bon parcours en 1975, Roger Rocher, le président de l’AS Saint-Etienne, a pris sa plume pour répondre au maire de Jaligny : « L’Association Sportive de Saint-Etienne est un tout, sans individualité. C’est un club où le travail est fait en équipe et de ce fait, les récompenses ou cadeaux sont attribués à une équipe et non à une personne. Il n’était donc pas pensable d’accepter deux dindes pour une vingtaine de joueurs professionnels, cela nous aurait certainement créé un problème. »

 

L’affaire a fait grand bruit dans la région. Roger Rocher qui avait demandé vingt dindes ou rien, souhaitait les offrir pour la Noël aux pensionnaires du troisième âge de la Charité. Devant le refus du maire de Jaligny d’accéder à sa requête, le président stéphanois au caractère bien trempé ne s’en ai pas laissé compter et a commandé les vingt volailles de la discorde à une commune voisine pour les offrir à l’hôpital. Bon prince, il s’est déplacé lui-même en personne pour les remettre aux heureux destinataires."

 

La ville de Jaligny sur Besbre est connue pour sa célèbre foire aux dindes. Par le passé, pour promouvoir son marché, cette petite bourgade de l’Allier avait envoyé un ou plusieurs volatiles à quelques personnalités parmi lesquelles la reine d’Angleterre, le Pape Jean XXIII ou le chancelier Brandt. Chez les sportifs, Raymond Poulidor et Bernard Thévenet, le FC Nantes et le Clermont Université Club, pour ne citer qu’eux, ont également reçu cette offrande.

Mais, pour la première fois depuis sa création, ce chef-lieu de canton a essuyé un refus… de la part d’un dirigeant sportif. Alors que le maire de Jaligny avait offert deux dindes à l’équipe stéphanoise pour la récompenser de son bon parcours en 1975, Roger Rocher, le président de l’AS Saint-Etienne, a pris sa plume pour répondre au maire de Jaligny : « L’Association Sportive de Saint-Etienne est un tout, sans individualité. C’est un club où le travail est fait en équipe et de ce fait, les récompenses ou cadeaux sont attribués à une équipe et non à une personne. Il n’était donc pas pensable d’accepter deux dindes pour une vingtaine de joueurs professionnels, cela nous aurait certainement créé un problème. »

L’affaire a fait grand bruit dans la région. Roger Rocher qui avait demandé vingt dindes ou rien, souhaitait les offrir pour la Noël aux pensionnaires du troisième âge de la Charité. Devant le refus du maire de Jaligny d’accéder à sa requête, le président stéphanois au caractère bien trempé ne s’en ai pas laissé compter et a commandé les vingt volailles de la discorde à une commune voisine pour les offrir à l’hôpital. Bon prince, il s’est déplacé lui-même en personne pour les remettre aux heureux destinataires.

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La ville de Jaligny sur Besbre est connue pour sa célèbre foire aux dindes. Par le passé, pour promouvoir son marché, cette petite bourgade de l’Allier avait envoyé un ou plusieurs volatiles à quelques personnalités parmi lesquelles la reine d’Angleterre, le Pape Jean XXIII ou le chancelier Brandt. Chez les sportifs, Raymond Poulidor et Bernard Thévenet, le FC Nantes et le Clermont Université Club, pour ne citer qu’eux, ont également reçu cette offrande.

Mais, pour la première fois depuis sa création, ce chef-lieu de canton a essuyé un refus… de la part d’un dirigeant sportif. Alors que le maire de Jaligny avait offert deux dindes à l’équipe stéphanoise pour la récompenser de son bon parcours en 1975, Roger Rocher, le président de l’AS Saint-Etienne, a pris sa plume pour répondre au maire de Jaligny : « L’Association Sportive de Saint-Etienne est un tout, sans individualité. C’est un club où le travail est fait en équipe et de ce fait, les récompenses ou cadeaux sont attribués à une équipe et non à une personne. Il n’était donc pas pensable d’accepter deux dindes pour une vingtaine de joueurs professionnels, cela nous aurait certainement créé un problème. »

L’affaire a fait grand bruit dans la région. Roger Rocher qui avait demandé vingt dindes ou rien, souhaitait les offrir pour la Noël aux pensionnaires du troisième âge de la Charité. Devant le refus du maire de Jaligny d’accéder à sa requête, le président stéphanois au caractère bien trempé ne s’en ai pas laissé compter et a commandé les vingt volailles de la discorde à une commune voisine pour les offrir à l’hôpital. Bon prince, il s’est déplacé lui-même en personne pour les remettre aux heureux destinataires.

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Le petit Gomis n'est pas une salope

27/12 09:38

Dans l'ouvrage de Bernard Lions "La Légende des Verts par ceux qui l'ont écrite" (ed. Hugo & Cie, novembre 2015), Bafé Gomis revient sur ses rapports compliqués avec le public stéphanois. Extraits.

 

"Ce n'est qu'après être parti de Saint-Etienne et avoir un peu bourlingué que j'ai compris que le Chaudron possédait une des plus grosses ambiances européennes, avec les stades turcs. En Premier League, le public réagit après un beau but ou un tacle réussi. Il témoigne plus de respect que celui de Geoffroy-Guichard, qui se distingue par ses tifos et sa voix. Avec le public stéphanois, ça a toujours été "je t'aime, moi  non plus." Mais les sifflets des 35 000 personnes de Geoffroy-Guichard m'ont poussé à me montrer toujours plus ambitieux. Je m'en suis servi pour travailler ma concentration quand le ballon me venait ou traînait devant le but. Cette agressivité m'a aidé à franchir la barre des dix buts chaque saison et à faire de moi un bon joueur de Ligue 1. Ils ont également poussé l'enfant du pays que je suis devenu à faire attention à ce que je disais à chaud. Est-ce que je trouvais les supporters stéphanois parfois injustes à mon égard ? Joueurs, nous sommes tous de passage dans un club.  Seuls les supporters restent. Ce sont donc eux qui méritent le respect.

 

Je me devais de partir de l'ASSE en laissant la maison propre. C'est ce que j'ai fait en marquant un doublé devant Valenciennes qui assurait le maintien. Je suis parti la tête haute, pas très loin, mais plus haut. Surtout, je n'ai pas eu le choix. Lyon peinait à recruter André-Pierre Gignac. Je sortais d'une saison qui avait été un accident et un naufrage collectif. Je n'avais pas été bon. Je faisais profil bas quand un dirigeant est venu me chercher à l'entraînement pour me dire : "Dès que tu peux discuter avec Lyon, discute." J'ai discuté, mais les négociations coinçaient. Saint-Etienne m'a alors dit : "On t'a formé, tu dois nous rendre la monnaie de la pièce. Tu n'as pas le droit de faire capoter ce transfert." J'ai dès lors dû baisser mes revenus pour partir à Lyon. Je bénéficiais d'un intéressement de 10% sur mon transfert. Ayant été vendu 15 M€, je devais donc toucher une commission de 1,5 M€. Mais Sainté n'arrivait pas à revendre des joueurs comme Sanogo, Bergessio, Gelson qu'il avait achetés à un prix élevé et à qui il versait de gros salaires mais dont il ne voulait plus.

 

J'ai dû venir à l'Etrat avec mon agent pour discuter avec Bernard Caïazzo et Roland Romeyer. Au bout de dix minutes, j'ai accepté de prêter ma commission. Je ne l'ai pas touché car il fallait aider Saint-Etienne. Ce qui a été marrant, c'est que j'ai été sifflé à mon retour à Geoffroy-Guichard. Les supporters ne sont malheureusement pas dans la coulisse. C'est pourquoi je ne leur en veux pas. J'étais un joueur emblématique qui avait fait la panthère et je partais chez l'ennemi. C'est normal qu'ils l'aient mal vécu. Quand mon père a connu de graves problèmes de santé, la fille de Roland Romeyer s'en est occupée. C'est en grande partie grâce à elle s'il a survécu. Il était donc normal que je lui tende la main. Il faut aussi reconnaître que je m'y retrouvais. Je partais découvrir la Ligue des Champions et j'aspirais à l'équipe de France. Quand Saint-Etienne a pu, il m'a versé ma commission. C'est difficile de se voir traiter de traître alors que, dans une négociation de transfert, on est trois et le joueur est le dernier au courant, après que les deux parties se sont mis d'accord.

 

Je me suis refusé à rentrer dans le chambrage et à faire mal aux Stéphanois. Saint-Etienne est la main qui m'a aidé à manger et m'a fait grandir. Ce n'est pas mon genre de mal parler, comme l'a fait Frédéric Piquionne en partant. Peut-être était-ce dû au fait qu'il n'a pas été formé au club. Lors de mon premier derby avec Lyon, j'appréhendais les sifflets, même si je m'y attendais. J'avais eu droit à un avant-goût avec Piquionne, il avait ramassé. Je suis revenu avec la petite chanson chantée en présence de ma famille. "Le petit Gomis, le petit Gomis est une salope..." Je me suis alors rappelé que l'ASSE m'avait envoyé en prêt à Troyes, voulait de nouveau me prêter à Dijon à mon retour, où il a pris Lamine Sakho et Sébastien Mazure. Que mes amis présidents avaient dit : "Le public va le siffler." Personne n'avait pris les devants pour expliquer que je n'étais pas devenu l'ennemi. Je me suis donc mis dans la peau d'un Lyonnais. J'ai enfilé le maillot de l'OL et je me suis retrouvé seul contre tout un stade. "Le petit Gomis, le petit Gomis est une salope…" Je les ai pris à leur propre piège. Après mon but, tout est sorti, je suis redevenu une véritable panthère. Il me fallait extérioriser cette joie et cette colère enfouies au plus profond de moi.

 

Mon plus gros regret avec Saint-Etienne, c'est de ne jamais avoir pu gagner un trophée majeur. Quand j'ai vu les Verts remporter la Coupe de la Ligue en 2013, je n'ai pas ressenti un sentiment de jalousie. Mais du regret, ça oui. Parce qu'il n'y a pas que le foot dans la vie. L'amour que j'ai malgré tout reçu à Saint-Etienne, je ne l'ai retrouvé nulle part ailleurs. Même pas à Lyon, où j'ai pourtant marqué deux fois plus de buts. J'ai essayé inculquer les valeurs d'humilité à mon fils en l'emmenant visiter le Musée de la Mine."

Un meilleur buteur loin des hauteurs

26/12 18:58

Avec 4 petits pions (dont 2 pénaltys), Valentin Eysseric est le meilleur buteur des Verts à l'issue des matches allers. Un total (guy) modeste, que seul Gonzalo Bergessio pourrait envier depuis la remontée des Verts en L1.

 

Les meilleurs buteurs stéphanois à la trêve

 

2015 : Eysseric 4

2014 : Van Wolfswinkel 5

2013 : Hamouma 7

2012 : Aubame 8

2011 : Aubame 6

2010 : Payet 8

2009 : Bergessio 3

2008 : Gomis 5

2007 : Gomis 5

2006 : Feindouno et Ilan 6

2005 : Piquionne 4

2004 : Piquionne 6

Dites 33 ? Non, 34 !

26/12 10:30

Toutes compétitions confondues, Galette a utilisé à mi-saison pas moins de 34 joueurs, un record dans l'histoire du club ! On avait oublié le petit poulet d'Abidjan dans cette liste mais heureusement le potonaute dodo nous a réveillés...

 

1. Ruffier :  2520 minutes, 28 matches

2. Perrin : 2160 minutes, 24 matches

3. Roux : 1845 minutes, 25 matches

4. Hamouma : 1797 minutes, 25 matches

5. Lemoine : 1711 minutes, 23 matches

6. Monnet-Paquet : 1694 minutes, 25 matches

7. Clément : 1650 minutes, 20 matches

8. Sall : 1568 minutes, 19 matches

9. Eysseric : 1502 minutes, 21 matches

10. Assou-Ekotto : 1478 minutes, 17 matches

11. Pogba: 1416 minutes, 17 matches

12. Clerc : 1399 minutes, 16 matches

13. Pajot : 1300 minutes, 19 matches

14. Polomat : 1078 minutes, 17 matches

15. Beric : 859 minutes, 12 matches

16. Diomandé : 644 minutes, 14 matches

17. Théophile-Catherine : 643 minutes, 8 matches

18. Corgnet : 626 minutes, 15 matches

19. Brison : 572 minutes, 9 matches

20. Bamba : 466 minutes, 10 matches

21. Maupay : 444 minutes, 13 matches

22. Malcuit : 424 minutes, 5 matches

23. Bahebeck : 405 minutes, 12 matches

24. Cohade : 376 minutes, 7 matches

25. Moulin :  180 minutes, 2 matches

26. Pierre-Gabriel  : 171 minutes, 3 matches

27. Mollo : 123 minutes, 3 matches

28. Gradel : 90 minutes, 1 match

28. Dekoke : 90 minutes, 1 match

28. Saint-Louis : 90 minutes, 1 match

31. Pinheiro : 64 minutes, 3 matches

32. Roussey, 29 minutes, 1 match

33. Karamoko : 27 minutes, 1 match

34. Suljic : 3 minutes, 1 match

Toutes folles de l'Ange Vert !

26/12 08:18

Dominique Rocheteau évoque ses conquêtes dans "La légende des Verts par ceux qui l'ont écrite", livre de Bernard Lions paru le mois dernier aux éditions Hugo & Cie.

 

"J'avais fait construire un petit chalet avec le père Barou dans un coin paumé, en pleine cambrousse, du côté de Saint-Héand, en 1977. Je l'ai revendu à des amis quand je suis parti jouer à Paris, trois ans après. Il a ensuite été revendu plusieurs fois à ce que je sais. A mon retour au club, après la Coupe du Monde 2010, je suis retourné le voir. Je voulais montrer à Laurence, que je venais d'épouser, où j'avais habité. Quand nous sommes arrivés, il y avait des gens dehors. La propriétaire m'a vu et m'a reconnu. Elle m'a alors lancé : "Monsieur Rocheteau, ça fait des années qu'on vous attendait. Rentrez !" C'est comme si on m'attendait depuis trente ans…

 

Je suis rarement parti faire la fête avec les joueurs après les grands matches de Coupe d'Europe. Je suis passé à côté de mes grandes émotions étant jeune. On rejouait trois jours après. Je préférais me retirer chez moi, où il y avait un grand salon avec des enceintes énormes et de la musique tout le temps. Et des filles qui venaient et m'attendaient de temps en temps devant la porte. Il m'est arrivé d'en faire entrer quelques-unes… J'en ai plus ou moins profité. Pas assez en fait. J'étais dans mon monde. Je ne regardais pas la télévision. Je ne lisais pas trop les journaux et je répondais très peu à mon courrier. Je recevais de gros sacs pleins de lettres. Ma mère les lisait toutes et les a gardées.

 

Le lendemain de la finale de Glasgow, après avoir été reçus à l'Elysée par le président Valéry Giscard d'Estaing, on est venu remercier notre public à Geoffroy-Guichard. Il a fait la fête avec nous. En repartant en bagnole, c'était de la folie. Les gendarmes tentaient de nous frayer un passage au milieu de la foule quand une fille est parvenue à rentrer dans ma voiture en me criant : "Je pars avec vous !" Je l'ai regardée et je me suis dit: "Elle n'est pas si mal que ça finalement !" Je l'ai emmenée chez moi. Elle est restée le soir. On a passé la nuit ensemble. Le lendemain matin, elle était partie. Et je ne l'ai jamais revue. Je ne sais même plus comment elle s'appelait.

 

J'ai vécu des situations délicates à Saint-Etienne, quelques filles m'ont harcelé. Mais dans ma tête, c'était le foot à fond, à la campagne, où je ne pouvais pas faire ce que je voulais. J'ai d'ailleurs rencontré Bérangère, la mère de ma fille, à Lyon, où j'allais voir des concerts : Led Zeppelin et The Animals à La Bourse. Bérangère était de la Croix-Rousse. On a vécu un an ensemble dans mon chalet de Saint-Héand avant de partir à Paris. A Saint-Etienne, je ne sortais jamais. Ou très peu, pour aller voir Santana avec Osvaldo Piazza au Palais des Sports. A Paris, je me suis vraiment éclaté, j'ai rencontré des filles connues, puis Marie Lebée, une écrivain, juste avant de partir à Toulouse. Nous avons vécu dix-sept ans ensemble et c'est avec elle que j'ai eu mes trois garçons."

La Bulgarie n'emballe pas Kitambala

25/12 23:39

Trois mois après son arrivée au Levski Sofia, Lynel Kitambala n'a toujours pas claqué le moindre pion en 9 matches officiels. L'ancien attaquant stéphanois a expliqué aujourd'hui à So Foot pourquoi il cherchait à quitter la Bulgarie dès cet hiver. Extraits.

 

"Après avoir quitté Charleroi, je n'ai eu que deux propositions concrètes, le Red Star et le Levski Sofia. J'ai choisi ce club, car je voulais voir ce qu'il se passait à l'étranger, le projet sportif me semblait intéressant. Je n'avais pas forcément envie de revenir en Ligue 2 en France. À Sofia, cela s'est bien passé au départ, mais j'étais à court physiquement et, après quelques matchs, je me suis blessé. À la suite de cela, tout n'a pas forcément bien fonctionné, donc avec le club, on est en train de négocier pour se séparer à l'amiable. Mon avocat est en discussion pour casser mon contrat qui court jusqu'à 2017.

 

Le niveau est assez bas, plus faible que la Ligue 2 française déjà. Il y a aussi des éléments de l'environnement qui m'ont marqué et déplu, notamment sur certains matchs où j'ai entendu des cris de singe. Ces cris m'ont choqué, d'autant plus que cela venait de nos propres supporters. Mais ce qui m'a le plus gêné, ce sont certains choix sportifs : je n'étais pas mis à l'écart de l'équipe première, mais quand je voyais des joueurs très faibles qui m'étaient préférés, c'était dérangeant. L'entraîneur ne parlait même pas un mot d'anglais, ce que je trouvais dommage.

 

Le Levski n'avait rien à envier question infrastructures à mon ancien club, Charleroi. En revanche, en déplacements... À Montana, j'avais envoyé un snapchat à ma femme, car le terrain était dans un état que je n'avais jamais vu. Même dans les divisions inférieures françaises, cela n'existait pas. Ce n'était plus des trous dans la pelouse, on aurait dit un hippodrome. En plus, avec des tribunes très limitées. Il y a un gouffre avec ce que l'on connaît en Ligue 1 et même en Ligue 2.

 

Là où j'ai complètement halluciné et craqué, c'est lors de mon dernier match à domicile contre le Litex Lovetch, une très bonne équipe à l'échelle bulgare. Il y a 0-0, ils prennent un rouge après 15 minutes de jeu, ils nous mettent un but, puis prennent un deuxième rouge à la 25e avec un penalty pour nous. Là, le président du Litex est descendu sur le terrain et a fait arrêter le match. À ce moment, je me suis dit : "Qu'est-ce que je fous ici ?" Ils ont arrêté le match et déclaré forfait. Je n'ai même plus de terme pour expliquer ce que j'ai ressenti, cela m'a dégoûté du foot bulgare.

 

A domicile, c'est l'ambiance la plus folle que j'ai connue. Pourtant, j'ai joué à Saint-Étienne, et Charleroi, c'était pas mal aussi. C'est de loin l'atmosphère la plus électrique que j'ai connue. Ça, j'ai aimé, les gens sont à fond derrière le club, ils font leur job à eux dans les tribunes. C'est le seul point positif d'ailleurs que je retire de mon expérience en Bulgarie. Maintenant j'aimerais un bon projet sportif, si possible en France, voire en région parisienne. Red Star, Paris FC ou Créteil, ce serait l'idéal pour montrer ce que je vaux."

 

Reste à savoir si cet appel du pied intéressera Laurent Roussey...

Jacquot au Congo ?

25/12 14:25

Selon une dépêche publiée aujourd'hui par l'agence d'informations d'Afrique Centrale, Jacques Santini (63 ans) est sur la short list des candidats au poste de sélectionneur du Congo Brazzaville. 3 autres hommes restent en lice parmi les 36 postulants initiaux (dont Bernard Simondi et Laurent Fournier) : Gernot Rohr, Winfried Bien et Didier Six. Sans emploi depuis sa brève expérience de manager du Paris FC, Jacquot avant tenté de rejoindre la Tanière des Lions de la Teranga en 2012 et refusé de prendre la tête des Aigles fin 2013.

Guichard clément avec Nanard

25/12 10:19

Ancien président de l'ASSE (1993-1994), Yves Guichard s'est confié à Bernard Lions dans "La Légende des Verts par ceux qui l'ont écrite" (ed. Hugo & Cie, novembre 2015). S'il est clément avec Nanard, le petit-fils de Geoffroy l'est nettement moins avec André Laurent, Jacques Santini et Jean-Michel Larqué... Extraits.

 

"Nous, Casino, on a soutenu André Laurent par le sponsoring. Mais sa façon d'être ne nous plaisait pas. On l'a fait partir car nous n'étions plus d'accord avec sa politique. On ne la trouvait pas très claire, notamment concernant le spectacle et le recrutement. J'ai remercié le ciel quand l'équipe a perdu la demi-finale de Coupe de France contre Nantes. Si on se qualifiait pour la finale, on était était européens. Et ruinés. André Laurent avait accordé des primes colossales aux joueurs dans ce cas-là. Il était très dépensier. Je n'ai quand même pas payé les joueurs pour perdre. Mais j'ai prié au fond de moi pour qu'ils perdent car l'argent est le nerf de la guerre.

 

Quand j'ai pris la tête du club, j'ai gardé Jacques Santini comme entraîneur, ça a été mon erreur. Je le connaissais bien pour être resté auprès des jeunes sous Rocher. Il n'était pas le plus intelligent parmi les Verts de 76. Mais Larqué me disait : "Au moins, avec lui, on est sûr de ne pas descendre." J'ai quand même voulu le virer en cours de saison. Mon idée, c'était de le remplacer par Joseph-Antoine Bell. Mais je n'avais pas les moyens de le faire. Au moment des fêtes de Noël, je prends la décision de le débarquer. Je n'accrochais pas du tout avec cet introverti, très ami avec Larqué. Le 2 janvier 1994, j'invite la presse à déjeuner pour lui dire : "Larqué est venu me supplier de le garder. Je ne vais plus m'occuper de l'équipe." Je me suis laissé faire.

 

Larqué, je l'appréciais beaucoup, on s'entendait tès bien mais j'ai rencontré beaucoup de difficultés avec lui. Il n'a pas été très correct à mon égard en disant que j'ai fui au bout d'un an. Il m'a esquinté alors que je lui ai laissé beaucoup d'initiatives et qu'il m'a fait un coup. La saison commence et a ses stages d'été, il m'appelle : "J'ai eu une attaque cardiaque, je suis à Bayonne, je ne peux pas venir à Saint-Etienne, mon médecin me l'interdit." Je vais aussitôt le voir, on déjeune ensemble, il allait très bien mais il avait ses stages. Je le payais 75 000 francs par mois, plus le logement, une voiture de fonction et d'autres avantages en nature. Il ne m'a pas beaucoup aidé car il n'a pas beaucoup bossé. Lors d'un match tendu, je le cherchais partout, et lui, il était devant la télé, dans un salon. Je me suis dit : "Il n'a pas le courage d'affronter les choses." Il était un peu fuyant. Il n'abordait jamais les sujets en face. Là aussi, j'ai commis une erreur avec lui. Larqué m'a trahi, c'est sa nature et c'est bizarre car il a réussi une très belle carrière.

 

Les francs maçons aiment le pouvoir et j'étais un frein à leurs ambitions. Au fond, ça m'arrangeait, j'en avais un peu marre. Je suis donc allé voir Pascal Clément, alors ministre délégué aux Relatiosn avec l'Assemblée Nationale et nouveau président du Conseil Général de la Loire, pour lui dire que je n'allais pas rester. "D'accord, mais nommez Michel Vernassa, le président de la Caisse d'Epargne de la Haute-Loire." Il était un des banquiers de l'ASSE, un franc maçon je pense. Je l'ai fait élire alors qu'il n'était même pas au CA. J'ai aussi rendu service à Caïazzo pour l'introduire à l'ASSE. Un jour, je lui ai dit : "Il y a un problème. Vous n'êtes pas en odeur de sainteté avec Pascal Clément." Je les invite tous les deux au Georges V à Paris. Clément dit à Caïazzo : "Vous n'aurez jamais aucun soutien de ma part tant que vous serez associé avec ce Monsieur." Il parlait d'Esfandiar Bakhtiar, l'ami iranien de Caïazzo, qui lui répond : "Dans quarante-huit heures, c'est réglé." Ça a été le cas. Alors que plusieurs personnes s'étaient manifestées avant lui pour reprendre le club, Caïazzo l'a repris en décembre 2013."

Roro vante les mérites de Wantier

25/12 09:30

Dans la dernière édition du Progrès, Roland Romeyer vante les mérites de David Wantier.

 

"Il a d’énormes connaissances au niveau du football, beaucoup de relations, un carnet d’adresses. Il nous conseille au niveau du recrutement à partir des jeunes âgés de 13 ou 14 ans jusqu’aux professionnels. Il faut continuer à former des jeunes comme nous l’avons fait avec des joueurs qui évoluent à présent à l’étranger dans des clubs qui jouent parfois la Ligue des Champions. Nous sommes partenaires avec 38 clubs en France et un en Belgique. Cela nous coûte de l’argent mais nous avons ainsi agrandi notre zone de recrutement."

Quel vilain championnat des tribunes !

25/12 09:01

Au championnat des tribunes établi par la Ligue qu'on adule, l'ASSE pointe à la 9e position à mi-saison avec 88 points, les vilains (132), Angers (117) et Caen (107) constituant le trio de tête devant Guingamp (105), le QSG (104), l'OM (102), Nantes (98) et Bastia (89).

 

Sur le critère "ambiance et animation dans les stades", le Verts (37 points) occupent seulement la 8e place derrière Bastia (58), Angers (58), Nantes (51), Guingamp (50), Nice (48), les vilains (48) et Caen (45).

 

Sur le critère "fidélité", l'ASSE (27 points) n'est que 10e derrière le Gazelec (52), le QSG (48), Caen (44), Angers (43), Guingamp (37), les vilains (36), Rennes (34), Bastia (31) et l'OM (28).

 

Sur le critère "engagement des supporters sur les réseaux sociaux", Sainté (24 points) est 4e derrière l'OM (40), les vilains (32) et le QSG (30).

 

Sur le critère "animation des clubs en direction des nouveaux publics" (familles, femmes, étudiants, générations Y et Z), l'ASSE fait partie des 10 clubs qui ne récoltent aucun point là où les vilains en glanent 16...

Roro se fait du mouron avec le Chaudron

25/12 07:46

Au classement des affluences en L1, Geoffroy-Guichard se classe seulement à la 5e position à mi-saison avec 28 816 spectateurs de moyenne derrière le Parc (46 634), le Vélodrome (44 017), Gerland (31 620) et le stade Pierre-Mauroy (30 787). Dans la dernière édition du Progrès, Roland Romeyer s'inquiète de cette baisse de fréquentation du Chaudron.

 

"Le niveau du championnat a baissé. C’est inévitable compte tenu des charges, des droits télés inférieurs. Financièrement, nos bons joueurs ont intérêt à partir en 2e division anglaise. On a l’exemple de Franck Tabanou. Avec un salaire trois fois supérieur à ce qu’il avait chez nous, il ne joue pas à Swansea. C’est un choix entre le sportif et le financier. Les clubs français vont perdre beaucoup de joueurs.

 

Il faut trouver des recettes supplémentaires. Nous avons débuté la saison avec un trou de 8 millions. Si les recettes ne sont pas supérieures aux dépenses, il faut compenser. Je me fais du souci car au niveau de la billetterie c’est plus compliqué. La saison dernière, nous avions une moyenne de 33 000 spectateurs, cette année, nous sommes bien en dessous. La boutique des Verts marche bien, le Musée également mais on va devoir développer notre marketing.

 

Sinon, nous serons obligés de vendre. Il faut s’adapter, changer son mode de gestion. Si on ne peut avoir les moyens suffisants pour acheter des joueurs, il faut que notre centre de formation en sorte. Ce que j’ai vu au Parc, est rassurant. Les gamins ont prouvé que l’on pouvait compter sur eux. J'explique cette baisse de fréquentation du Chaudron par le problème économique que traverse notre pays. Il y a aussi la mauvaise image du football due aux différentes affaires. Nous n’avons pourtant pas augmenté les prix."

Roro est Ruffier, Nanard est Brandao !

24/12 15:47

Parfois polémiques, erronés, imprécis voire non sourcés, les articles de Bernard Lions vous irritent ? Lisez plutôt son livre paru le mois dernier aux éditions Hugo & Cie ! "La légende des Verts par ceux qui l'ont écrites" regorge d'interviews savoureuses dont nous vous proposons quelques extraits, au cas où le Père Noël aurait oublié de la déposer dans vos petits souliers !

 

Caïazzo : Pour moi, notre plus grande erreur, c'est avoir choisi le duo Tong-Cuong-Comolli après avoir terminé européens. Malin, le Vincent Tong-Cuong. Il divisait pour mieux régner. Mais il s'est associé avec Damien Comolli. Ils parlaient mal de "Roro et Nanard" dans notre dos. Je ne dirai plus jamais bonjour à Tong-Cuong pour une raison : mon père venait de décéder et je me mets à plaurer en conférence de presse. Deux jours après, on m'a rapporté que Tong-Cuong se baladait dans les couloirs en imitant un mec qui pleurait. Je l'ai pris comme une insulte. Je t'ai téléphoné  pour te dire : "Les deux, c'est fini. Ils partent." Mais tu as gardé Comolli par gentillesse.

 

Romeyer : Et j'ai été déçu par la manière dont il est parti. "J'en ai marre. Je veux arrêter. Il faut trouver une solution." Il n'a pas été franc. Après lui avoir payé trois mois de salaire, je l'ai vu partir comme un voleur pour Liverpool.

 

Caïazzo : Quand je pense que nous avons sacrifié Omar Da Fonseca, à qui on a payé un an de salaire, parce que Tong-Cuong voulait Comolli.

 

Romeyer : Omar est un mec adorable. Mais son défaut, c'est qu'il n'a pas de conviction.

 

Caïazzo : Il ne prenait pas ses responsabilités. On pouvait avoir Stéphane Sessegnon pour 500 000 euros au Mans et il n'a pas tapé du poing sur la table pour qu'on le prenne. La première fois, Comolli est parti au bout d'un an parce qu'Elie Baup avait dit : "Je pars si Comolli reste." Et quand Baup est parti à son tour, on l'a repris parce que Tong-Cuong nous a dit qu'il était prêt à revenir. Avant d'ajouter : "Avec Comolli, nous avons le meilleur recruteur d'Europe." Sauf que quand ce n'est pas ton pognon… Et puis Comolli est revenu très différent. Avec plein de certitudes. Trop. On a été super sympa avec lui.

 

Romeyer : Oui, et c'est pour ça que depuis, tout est visé par Olivier Martin, notre avocat. Il n'y a plus que nous qui avons la délégation de signature et notre directeur financier François-Xavier Luce pour certaines dépenses. On a également su s'entourer avec des personnes qui sont dans l'esprit. Les peits ruisseaux sont les grandes rivières. Les autres, ils étaient des fonctionnaires. Les mecs arrivaient à 9h00 et repartaient à 17h00 chercher les gosses. Or, un club, c'est comme une grosse entreprise. J'ai passé la main dans mes affaires pour devenir un exécutif au club la saison d'après. Depuis 2010, je vis pour ma famille et le club. On a rencontré tous les banquiers de la ville et constitué un pool. Il nous ont accordé un découvert de 6 M€ et on a  cédé les droits à Sportfive pour 7 M€.

 

Caïazzo : C'est impossible aujourd'hui d'avoir un club et une activité à côté. On a insufflé une autre culture. Si les dirigeants sont des fainéants, les gens deviennent matérialistes. Quand tu fais payer le café aux joueurs, ils comprennent le message. Tu as associé bienveillance et clairvoyance. Il y a un défenseur, toi, et un attaquant, moi.

 

Romeyer : Je suis Ruffier et toi Brandao.

 

Caïazzo : Tu fais ce que tu aimes et vice versa

 

Romeyer : Désormais, on est plus que deux associés. C'est un peu comme si tu étais mon frère. C'est d'ailleurs comme ça que je t'appelle quand je parle de toi à ma femme. Notre mode de fonctionnement est fondé sur une prise de conscience de ce qu'est la vie. Tu es le partenaire idéal. On a les mêmes objectifs, valeurs et philosophie de vie. On est d'accord à 99% des cas car on partage la même logique.  Dans la vie, on est plus forts à deux.

 

Caïazzo : Comme écrivait Montaigne à propos de son amitié parfaite avec La Boétie : "Si on me presse de dire pourquoi je l'aimais, je sens que cela ne peut s'exprimer qu'en répondant : parce que c'était lui, parce que c'était moi." Après, on peut avoir des idées différentes. Comme quand j'ai voulu prendre Luis Fernandez comme entraîneur.

 

Romeyer : C'est comme avec ta femme : tu n'es pas toujours d'accord sur la destination des vacances.

Mon beau Ruffier, roi des arrêts

24/12 09:32

Comme le souligne Eurosport, Stéphane Ruffier est le gardien de l'élite qui a effectué le plus d'arrêts (68) à la trêve, ex-aequo avec le vilain portier du Stade Malherbe Rémy Vercoutre.

Le gazon maudit des filles

24/12 09:23

Huitièmes à la trêve à treize points du Big Four mais à une petite longueur du top cinq, les Amazones n'ont toujours pas de domicile fixe. Cette saison, elles ont accueilli leurs adversaires trois fois à l'Etivallière, deux fois à Feurs et une fois à Chasse-sur-Rhône.

 

"C’est embêtant, on n’a pas joué deux fois de suite sur le même terrain. Par ailleurs, l’état du terrain de Léon-Nautin est catastrophique pour jouer à ce niveau" déplore Hervé Didier dans la dernière édition du Progrès. L'entraîneur des Verts fixe les objectifs de la deuxième partie de saison : "essayer d'accrocher la cinquième place et aller le plus loin possible en Coupe."

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