Dans une interview donnée au Progrès le vilain président évoque le quota de vilains supporters admis à venir dimanche dans le Chaudron pour le derby (21h) et en profite (chassez le naturel...) pour lancer la première pique de l'avant derby :

"C’est une décision farfelue, non pas de la Loire, ni du Rhône, car on a affaire à une préfète, et un préfet de qualité qui suivent les engagements (...) c’est la commission de la Ligue. On a fait appel. Et c’est en appel que nous avons obtenu un nombre supplémentaire de supporters. C’est vrai qu’il faut se battre tout le temps, y compris dans les commissions de la ligue. A la longue, c’est un peu pénible. Il faut aller plus vite dans les mesures et les décisions à prendre, et être beaucoup plus professionnel. Pour obtenir le droit d’emmener des supporters, nous avons pris l’engagement d’assumer la responsabilité du transport, de l’encadrement. A partir de là, personne ne courait de risques. On nous a fait un quota qui évite de dire que les supporters ne peuvent pas venir.
Je trouve que c’est maladroit, car c’est justement lorsqu’il y a trop d’ostracisme au départ que les choses se passent mal. Aujourd’hui ce qui est en cause, c’est l’accessibilité du stade, on le voit bien, à Nice et à Saint-Etienne. Chez nous quand les supporters adverses viennent à Gerland, on prend la responsabilité de les accueillir, d’aider la police à la fouille, et en général, ça se passe très bien. A Geoffroy-Guichard, il y aura 400 ou 600 Lyonnais, pour moi, c’est 600, on progresse un peu (...) si chaque année, on double, ou on triple le nombre de supporters autorisés, d’ici deux ans dans le nouveau stade, on pourra accueillir 4000 supporters stéphanois, et nos amis stéphanois seront certainement très heureux de cette nouvelle évolution."

Ayant mangé hier sa troisième biscotte en trois matches, Moustapha Bayal Sall sera suspendu pour le match des Verts à Montpellier programmé le jeudi 3 décembre à 19h00. Avertis eux aussi chez les Canaris, Franck Tabanou et Fabien Lemoine sont sous la menace d'une suspension comme l'atteste l'incontournable tableau des cartons mis à jour par le potonaute ozzy.

.... le tableau complet des suspensions (depuis le début de saison) .... ici

quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension 
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune 
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match 
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure

Ce week-end se jouait la 12e journée de Liga Leumit (Ligue 2 israélienne). Le Maccabi Yavne est allé s'imposer 0-1 sur le terrain de l'Hapoel Rishon LeZion grace à un but inscrit à la 72e minutes par l'ancien défenseur stéphanois Nivaldo. Son premier but en championnat. Le Brésilien, titulaire indiscutable depuis le début de saison se retrouve avec son club en 6e position au classement.

Prochain adversaire des Verts le jeudi 27 novembre à 21h05 dans le Chaudron, Qarabag a conforté son statut de leader du championnat d'Azerbaïdjan. 

Jeudi, les protégés de Qurban Qurbanov se sont imposés 4-2 sur le terrain de l'avant-dernier Bakou grâce à un doublé de l'ancien Merlu Innocent Emeghara et des réalisations du Brésilien Reynaldo et le Néerlandais Leroy George.

Ce dimanche après-midi, ils ont battu 2-1 l'antépénultième AZAL, réduit à 10 dès la demi-heure de jeu. Ilqar Qurbanov a ouvert le score en première période, Eltun Yaqublu a doublé la mise sur pénalty après la pause. Les visiteurs ont réduit le score sur un pénalty.

Dnipro, qui recevra l'ASSE le jeudi 11 décembre à 18h00, a concédé avant hier le nul (1-1) à domicile face au Zakarpattya Oujhorod. L'attaquant croate a Nikola Kalinic a ouvert le score avant de se faire expulser en fin de match. Les hommes de Myron Markevych conservent la deuxième place mais comptent désormais trois points de retard sur le Dynamo Kiev, vainqueur 4-2 sur le terrain de Metalurg Zaporizhya.

Solide leader du groupe F de l'Europa League, l'Inter de Milan a tenu en échec (1-1) le Milan AC. Alors que Jérémy Menez a ouvert le score en première période, les Nerazzurri ont égalisé à l'heure de jeu grâce à leur milieu nigérian Joël Obi, titularisé dans l'entrejeu aux côtés de Fredy Guarin. Conservant leur neuvième place, les Interistes comptent 14 points de retard sur la Vieille (première) Dame, 11 sur la Roma (deuxième) de Rudi Garcia, 8 sur le Napoli (troisième) de Faouzi Ghoulam (passeur décisif contre Cagliari) et 7 sur la Sampdoria (4ème) de Gonzalo Bergessio (muet depuis le début de saison).

Cet après-midi face à au FC Nantes, Stéphane Ruffier a joué son 150e match toutes compétitions confondues sous le maillot stéphanois. Le détail est de 128 matchs en Ligue 1, 4 matchs de Coupe de France, 8 matchs de Coupe de la Ligue et 10 matchs en Ligue Europa. Il rejoint entre autres Pascal Feindouno qui avait lui aussi endossé le maillot vert à 150 reprises.

Les U19 ont enchaîné une deuxième victoire consécutive en s'imposant par un but à zéro cet après-midi en terres nîmoises.

La première période fut assez fermée, aucune équipe ne parvenant à contourner le bloc adverse. En deuxième période, les Verts réussirent à placer quelques attaques rapides et furent récompensés à vingt minutes du terme. Parti côté droit, Victor Dutreive repiqua dans l'axe avant de délivrer une bonne frappe repoussée par le gardien gardois puis reprise victorieusement par Augustin Bangoura qui avait bien accompagné son compère d'attaque (0-1, 70ème). Solidaires jusqu'au bout les Stéphanois parvinrent à résister aux assauts nîmois jusqu'au coup de sifflet final.

La composition: Guendouz - Mendy, Dieng, Nadrani, Moihedja (Pétrot, 60ème) - Souici, Mahiddine, Chambost - Hachani (Dutreive 25ème puis Dauphin 75ème), Roussey, Bangoura.

La réaction de Jean-Philippe Primard: "Ce fut un match assez fermé. On avait décidé dans un premier temps de les attendre, d'être avant tout solides défensivement. Le match aurait pu se terminer sur un nul mais la victoire est globalement méritée. On a bien défendu sur leurs ballons dans la boîte après l'ouverture du score. Nîmes n'avait pratiquement que des 96 alors que nous on joue jeune, on le sait. Alors ce n'était peut-être pas flamboyant mais le groupe a affiché une vraie volonté de bien faire. Deux victoires de suite c'est bien mais il ne faut pas en rester là."

Philippe Guillemet et Julien Sablé peuvent être fiers. Leurs poulains n'ont fait qu'une bouchée de Villefranche-sur-Saône pour le compte de la 8ème journée en s'imposant sur le score de 6 à 1.

Pourtant l'entame du match ne fut pas aisée, les Caladois prenant le jeu à leur compte et ouvrant même le score sur une frappe lointaine qui a lobé le gardien. (1-0, 17ème).

Les Verts se créaient de nombreuses occasions par Kellian Mersel, Gérard Bangoura, Zinedine Touati, Marwan Hammouche qui trouvait le poteau. Le déclic est survenu à la 32ème : sur un ballon en profondeur de Baptiste Gabard, Zinedine Touati, d'une louche, égalisait. (1-1, 32ème).

Quelques minutes plus tard, un corner de Zinedine Touati trouvait Marwan Hammouche qui marquait d'une tête plongeante au 1er poteau. (1-2, 36ème).

Dans la foulée, Gérard Bangoura, suite à une-deux avec Zinedine Touati gagnait son duel avec le gardien, en bénéficiant d'un contre. (1-3, 38ème).  C'était le score à la mi-temps.

La seconde période allait être dans la continuité, les Verts, qui avaient pris physiquement le dessus, pratiquant un bon jeu de passes. Gérard Bangoura se trouvait à la réception d'un bon centre de d'Aïmen Moueffek (1-4, 53ème). 

Ensuite, ce même Bangoura convertissait en but, du plat du pied, un centre de Zinedine Touati qui avait bien débordé sur son côté. (1-5, 67ème).

Enfin, Bangoura, toujours lui, profitait d'un ballon en profondeur de Baptiste Roudon pour clore le festival vert qui a vu nos joueurs inscrire 5 buts sur des attaques placées. (1-6, 70ème).

La composition : Bajic - Pires (Roudon 39ème), Halaimia (cap), Roubat, Mezaber - Moueffek, Aljic (Mersel 57ème), Mersel (Gabard 21ème) - Hammouche (Durivaux 60ème), G.Bangoura, Z.Touati (Aljic 67ème).

Au classement, les Verts grimpent à la 3ème place à 8 points des vilains leaders. Dimanche prochain, 30 novembre, ils reçoivent Oullins CASCOL à 12h30.

Au terme d'un combat âpre et disputé, les Verts ont concédé à Nantes un nouveau match nul (0-0). Entreprenante à l'image de Romain Hamouma mais pas assez tueuse, l'ASSE s'est procuré les meilleures occasions, KMP ayant tiré sur le poteau en première période. Comptant 4 points de retard sur son prochain et vilain adversaire, Sainté conserve sa 6ème place mais n'a plus qu'une petite longueur d'avance sur le 7ème Rennes, vainqueur hier à Guingamp.

Le résumé vidéo de la rencontre est à (re)voir ici.

Lors de la seizième journée de Super League, Yoric Ravet a marqué hier soir d'un tir croisé du droit le deuxième but de la victoire (3-2) du Grasshopper Zurich contre Lucerne. C'est le quatrième pion claqué cette saison par l'ancien attaquant stéphanois, qui avait réalisé un doublé en Coupe contre David Sauget avant de scorer en championnat contre Aarau.

Avec sa verve habituelle, Pascal Despeyroux revient dans la Pravda du jour sur la terrible désillusion du 6 juin 1993.

"Le matin, on avait vu l'esclandre sur fond de règlement de comptes dans Téléfoot entre André Laurent, notre président, et Jean-Michel Larqué. L'après-midi, Japhet N'Doram, le serpent à sang froid, a glacé Geoffroy-Guichard en plaçant uen accélaration foudroyante plein axe avant d'offrir un caviar à Ouédec. Au coup de sifflet final, on est restés prostrés pendant plus d'une heure, nous dans les vestiaires, le peuple vert en tribunes. Puis on est partis en vacances. Ce furent les minutes les plus longues de ma carrière dans ce stade mortuaire. On avait perdu notre rêve de monter à Paris mais aussi une qualification en Coupe d'Europe puisque le PSG, l'autre finaliste, était déjà champion. Quinze jours après, le président Laurent a démissionné et Larqué est revenu au club."

Comme l'ASSE, le FC Nantes compte un joueur surnommé Papy dans son effectif mais un peu plus costaud que Fabien Lemoine : beau bébé d'1m93 et 83kg, El Hadj Mison Djilobodji retrouvera tout à l'heure à la Beaujoire son compatriote Moustapha Bayal Sall (1m91 et 90 kg). "Mouss est avant tout un frère. Il m'envoie d'ailleurs des textos souvent pour m'encourager. On entretient de bonnes relations" a déclaré à l'AFP le colosse nantais avant ce choc de la 14ème journée de L1.

Dans la Pravda du jour, Henri Michel ne digère toujours pas l'écrasante victoire des Verts contre les Canaris en demi-finale retour de la Coupe de France 1977.

"Ce match me reste encore en travers de la gorge, on continue à m'en parler aujourd'hui. Au vu de notre victoire 3-0 à l'aller, on s'est dit : "Que fait-on ? Soit on essaye de préserver le résultat, soit on essaye de marquer d'entrée pour plier le match." Et Pécout marque, mais M. Kitabdjan refuse le but. Même Lopez et Curkovic se sont demandés pourquoi. Derrière, ils tirent trois fois et ils marquent trois fois en première période. Je marque sur un coup franc en prolongation. Mais on en prend un quatrième par Sarramagna et on est éliminés sur une tête retournée venue d'un autre monde de Hervé Revelli. Ce match efface tous les autres, même notre qualification de 1973."

Dans la dernière édition de Presse-Océan, le Canari Johan Audel attend de pied ferme les Verts.

"Ce choc tombe à pic, en ce moment on est bien. C'est sur genre de matches qu'on sera jugé. On n'est pas là par hasard. On sait qu'on peut battre n'importe qui. Saint-Etienne est favori mais à un moment donné, il va falloir inverser la tendance. C'est l'occasion. Ça va certes être très difficile car c'est costaud. Mais on s'en fout de qui on a en face. Il ne faut pas se prendre la tête avec ça. Notre pire ennemi, c'est nous-mêmes. On va tout faire pour les taper."

En début de soirée, Trabzonspor a étrillé Galatasaray à Istanbul (0-3) pour le compte de la 10e journée de Süper Lig turque. L'ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE Carl Medjani a inscrit un doublé (58e et 76e minutes), ce qui porte à 3 le nombre de ses buts en championnat cette saison. Trabzonspor remonte à la 5e place du classement.

Clément Turpin a été désigné pour arbitrer le match contre les vilains programmé le dimanche 30 novembre à 21h00 dans le Chaudron. Pour rappel, le seul derby qu'il a dirigé (en 2011) s'était mal passé, sur le terrain comme dans les tribunes...

Galette a convoqué un groupe de 18 sans surprise pour aller refaire le coup de l'an dernier à la Beaujoire (demain, 14h) :

On note les absences de Diomandé (suspendu), de Saint-Maximin et Erding blessés et de Clerc supposé rétabli (mais pas tant que ça ?) et les retours de Cohade et Corgnet.

Stéphane RUFFIER, Jessy MOULIN

Paul BAYSSE, Jonathan BRISON, Loïc PERRIN, Florentin POGBA, Moustapha BAYAL SALL, Franck TABANOU, Kévin THEOPHILE-CATHERINE

Fabien LEMOINE, Jérémy CLEMENT, Renaud COHADE, Benjamin CORGNET

Max-Alain GRADEL, Romain HAMOUMA, Yohan MOLLO, Kévin MONNET-PAQUET, Ricky VAN WOLFSWINKEL

Les U17 de l'ASSE ont conservé la tête du championnat en s'imposant 1-0 sur le terrain synthétique du FC Lyon.

Opposés à une équipe banlieusarde hyper défensive, les Verts ont marqué l'unique but de la rencontre dès la cinquième minute sur un corner d'Antoine Baumel repris de la tête par Mickaël Nadé. Eliot Bon et surtout Lamine Ghezali n'ont pas réussi à convertir leurs nombreuses balles de break mais Anthony Maisonnial n'a jamais été inquiété. Les Verts conservent deux points d'avance sur leurs vilains dauphins, qui ont écrasé Jura-Sud 7-3.

La compo : Maisonnial - Pierre-Gabriel, Gomis, Nadé, Rahmani - Camara, Baumel - Fleury, Achouri (Valbon, 62') - Bon - Ghezali. 

La réaction de Lionel Vaillant : "On a eu la maîtrise face à une équipe qui jouait en 5-4-1 devant ses 16m50. Ils attendaient qu'on s'installe chez eux, qu'on perde le ballon pour nous contrer. Ils n'ont pas enchaîné trois passes de suite et misaient sur un jeu direct en envoyant de longs ballons devant sur leur attaquant assez rapide. On n'a pas réussi à tuer le match, c'est un mal récurrent. Alors qu'on peut gagner 3-0 ou 4-0, on se fait peur jusqu'au bout car on n'est jamais à l'abri d'une égalisation. Il faut vraiment qu'on prenne conscience qu'il faut tuer les matches le plus rapidement possible, ça nous permettrait d'avoir une autre gestion du match. Par exemple on aurait sans doute fait sortir Ronaël Pierre-Gabriel pour le préserver en vue du derby. Mais comme il a pris un carton en fin de match, il ratera en principe le match qu'on jouera contre l'OL dans quinze jours." 

Cet après-midi, PEA a claqué son 10ème pion de la saison avec Dortmund (le 4ème en Bundesliga) en ouvrant le score du pied droit à Paderborn. Alors qu'ils menaient 2-0 à une demi-heure de la fin du match grâce à une passe décisive d'Aubame, les visiteurs se sont fait reprendre (2-2). 14ème, le Borussia reste à portée de fusil des 4 dernières équipes qui n'ont pas encore joué.

Vous avez pu suivre ce match de la 11ème journée de CFA en direct sur notre forum : Moulins a réussi un hold-up en s'imposant 1-0 cet après-midi à L'Etrat.  

Alors que les visiteurs ont marqué à la 32ème minute l'unique but de la rencontre sur leur premier tir (dévié par Jerrold Nyemeck), les Verts n'ont pas réussi à concrétiser leurs nombreuses occasions franches. Après avoir perdu son duel avec le gardien auvergnat juste avant la pause, Jonathan Bamba a notamment raté à la 63ème minute un pénalty obtenu par Adrien Valente. Natif de Sainté, Chaumet a sorti une nouvelle parade décisive en fin de match sur une belle reprise de Maxence Chapuis.

La compo : Valette - Nyemek, Cabaton, Karamoko, Durieu - Chapuis, Suljic, Elogo (Hachani, 73') - Bamba, Valente, Gattier (Aulagnier, 61').

La réaction de Thierry Oleksiak : "C'est une défaite sévère vu la physionomie du match. Je regrette qu'on n'ait pas imprimé assez de rythme en première période. Quand on ne fait qu'une mi-temps sur deux en terme d'intensité, on peut toujours s'interroger sur ce qui ce serait passé si on en avait fait deux. Notre deuxième mi-temps a été bien meilleure, on a eu quelques occasions très nettes. On a des regrets mais on est tombé sur un grand gardien. On était dans la réaction aujourd'hui, pas dans l'action. Il faudra corriger ça."

Mylène Chavas et Jade Dauriat sont sélectionnées en équipe de France U17. Les Stéphanoises rejoindront Clairefontaine pour un stage du 1er au 3 décembre.

C'est le titre gonflé d'un article paru aujourd'hui dans Presse-Océan, qui a demandé aux joueurs nantais ce qu'évoquait l'ASSE pour eux. Extraits.

Johan Audel : "C'est l'équipe que les anciens aiment bien ! Moi quand je vais à la Martinique, c'est Gérard Janvion. Qui je connais encore ? Rocheteau, Platini. Après, j'étais beaucoup trop jeune". Olivier Veigneau, lui, cite "Platini et Larqué". Sans aller plus loin. Issa Cissokho, de son côté, se souvient du chant : "Qui c'est les plus forts, évidemment, c'est les Verts..." Yacine Bammou, pour sa part, joue franc-jeu. "Je sais qu'ils jouent en vert (rires) et que c'est un beau palmarès. Je me rappelle de Janot, le gardien. Il joue encore ? Sinon, avant, non, je ne connais personne." Sur le même thème, Jordan Veretout sèche aussi. Avant d'apporter, néanmoins, une précision. "Je sais qu'ils ont beaucoup de trophées. Je crois qu'ils ont dix titres de champion." Dans ce contexte, la conclusion, révélatrice, revient à Bammou. "Pour moi ça va être un match comme un autre." Les temps changent. 

Marqués par la rivalité entre les Canaris et les Verts, l'entraîneur nantais et ses adjoints se sont confiés au quotidien Ouest-France avant de recevoir l'ASSE demain à 14h00.

Michel Der Zakarian : "J'avais effectué un essai là-bas pendant la saison 1977-78 mais je n'avais pas été pris et finalement, j'avais été retenu ensuite par le FC Nantes. J'étais donc resté une dizaine de jours à Sainté. J'avais notamment fait un entraînement avec les pros, la fameuse séances des bâtons avec Herbin. C'était des ateliers comme ceux que l'on fait aujourd'hui : du travail de plio, de sauts, de sprints. C'était l'époque des Santini, Larqué, Piazza, Lopez, Revelli. Saint-Étienne, pour moi, ça évoque évidemment mon premier match en pro (saison 81-82). C'était dans le Chaudron et j'étais au marquage de Platini. Un beau baptême, même si on avait perdu (1-0, un but de Johnny Rep). Ces matches, c'était chaud, dans une bonne ambiance. Il y avait une grosse rivalité quand même, mais ce n'était pas aussi médiatisé qu'aujourd'hui. Ces deux équipes fournissaient l'équipe de France. Quand les Verts venaient à Nantes, ils prenaient des raclées et inversement quand le FC Nantes se rendait à Geoffroy-Guichard."

Loïc Amisse : "À l'époque, c'était la meilleure équipe française. Nous n'étions pas loin. Sainté et le FC Nantes fournissaient les trois-quarts de l'équipe de France. Ma carrière a vraiment commencé au cours d'un match contre les Verts à Saupin. On gagne 3-1 (1975-76), je marque un but. Dans la région, ça mobilisait tout le monde. C'était le match phare de la saison. Il y avait peu de matches à la télévision. Les Verts étaient le porte-drapeau du football français. On était fiers de montrer que l'on pouvait rivaliser et les battre. Je n'ai pas conservé de maillot de cette époque. Quand tu jouais contre Sainté, l'engouement était différent. Une force se dégageait déjà de notre équipe mais il y avait un supplément d'âme pour les battre."

Bruno Baronchelli : "C'était un peu un exemple. On voyait ce qu'ils avaient fait en coupe d'Europe. Nous, on arrivait, on était un peu derrière eux. Après, on a rivalisé. Je ne crois pas avoir perdu contre les Verts à Saupin, C'était l'ambiance des grands soirs quand ils venaient. Chez eux, on prenait des valises. Forcément, je me souviens de la demi-finale de coupe de France, exceptionnelle. On les bat à Saupin (3-0, le 11 juin 1977). Le match retour (14 juin 1977) avait été terrible à tous les niveaux. En début de match, Eric Pécout avait marqué un but refusé pour un hors-jeu imaginaire et ça aurait pu changer les choses. Ils nous l'avaient fait à la mode coupe d'Europe. On s'était fait bouffer et ils avaient refait leur retard à la mi-temps. On marque au début de la prolongation. Je ne te raconte pas ce que j'ai fait à ce moment-là. Il fallait qu'ils marquent deux buts pour aller en finale. Je ne pensais pas qu'ils y parviendraient. Ils ont marqué ces deux buts et je revois les Verts monter au grillage, en communion avec leurs supporters. Je me souviens d'un autre match à Geoffroy-Guichard : un froid de canard, je joue avant-centre. C'était Osvaldo qui me marquait. Je me suis dit : j'ai un monstre derrière moi ! Il me soufflait dans les oreilles, il me bougeait tout le temps, tu sentais un mec d'une force terrible."

Alors que Ribéry a confirmé sa retraite internationale dans un entretien paru avant-hier dans Kicker, un autre Franck aimerait rejoindre les Bleus : Tabanou, interviewé dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"L'équipe de France, bien sûr que j’y pense. Je travaille pour ça. Aller jouer dans un club de très haut niveau ou en équipe de France, c’est l’objectif de tout le monde. Ce serait mentir de dire qu’on ne veut pas jouer là-haut. Après, c’est compliqué. Des joueurs sont en place. Mais j’ai bien l’intention de faire réfléchir Didier Deschamps."

L'ancien Toulousain est ambitieux car il se sent de plus en plus à l'aise à son nouveau poste de latéral gauche. 

"Au départ, j’avais un peu d’appréhension. Surtout sur le plan tactique. J’ai beaucoup parlé avec mes défenseurs, ils m’ont donné pas mal de conseils. J’ai fait également pas mal de vidéo avec le coach pour voir ce qui n’allait pas. Je travaille au quotidien pour gommer tous les petits détails et forcément, ça fait avancer. Mon adaptation a été un peu plus rapide que prévu. J’ai rapidement passé le cap au niveau mental. C’était un choix mûrement réfléchi. Physiquement, je suis quelqu’un qui aime les duels, donc de ce côté-là, ça va. Après, techniquement, je me débrouille. Je sens que je progresse surtout sur le plan tactique. Maintenant, j’essaie aussi d’amener ma pierre à l’édifice sur le plan offensif."

Pour le compte de la 15e journée de Ligue 1 roumaine, l'ancien milieu de terrain stéphanois Boubacar Mansaly a inscrit ce soir son premier but de la saison en championnat. Egalisant à la 21e minute, l'ancien milieu de terrain stéphanois a participé grandement à la victoire de son club le Dinamo Bucarest (1-2) sur le terrain du Gaz Metan Medias. Le Dinamo est 6e au classement.

Idriss Saadi a marqué ce soir les deux premiers buts de la victoire (3-1) de Clermont Foot contre Arles-Avignon. L'ancien avant-centre stéphanois reprend la tête du classement des buteurs de L2 avec 9 pions. 

Suspendu pour le match que les vilains joueront demain à Bastia, Nabil Fékir a claqué six pions cette saison, tous à Gerland. "J'attends le derby pour marquer mon premier but à l'extérieur" a confié aujourd'hui le banlieusard à Radio Scoop.

Le milieu de terrain messin Guirane N'Daw assume son statut de joueur viril et pas toujours correct dans la dernière édition de 20 Minutes. Extraits.

"Mon boulot, c'est d'être agressif avec les adversaires et de ne rien lâcher sur la pelouse. Il ne faut pas se retenir quand on joue au football. Certains n'aiment pas mon jeu mais je m'en fous. Le plus important, c'est d’aider l’équipe et de gagner le match. Les gens n'aiment pas voir des joueurs faire des fautes en étant agressifs. C'est ma nature et je ne vais pas changer. Quand l'adversaire lance une attaque rapide, je fais ce qu'il faut pour la couper, c'est mon métier. Le gars en face doit sentir qu'il y a quelqu'un présent pour le déranger. Si un joueur technique te passe dès le début du match, il va prendre confiance. Si je lui rentre dedans rapidement, il va faire attention par la suite. Maintenant, je ne suis pas violent. Quand j'interviens, la première chose à laquelle je pense, c'est le ballon. Je ne suis pas là pour casser quelqu'un. Ce n'est pas dans ma nature.

Si on ne veut pas prendre de carton, il ne faut pas jouer au foot. On ne veut pas pénaliser l'équipe donc il faut se calmer pour que l'équipe ne se retrouve pas à dix. Contre Reims, l'arbitre est venu me voir avant le match dans le tunnel pour me dire qu'il ne fallait pas tacler et ne pas faire mal. Je lui ai dit "mais qu'est-ce que vous me faites là". Sur la pelouse, il ne faisait que me suivre et me parler en me disant d'arrêter d'être agressif. Moi, je ne calcule pas et je fais mon boulot. Ils peuvent me suivre, je m'en fous. En France, les arbitres ont peur quand tu tacles. A l'étranger, tu peux y aller. Les arbitres anglais, ils te parlent, ils te touchent et tu peux les toucher. Quand ils te mettent un carton, ils t'expliquent ce que tu as fait et te parlent. En France, tu ne peux pas trop dialoguer ou les toucher et je trouve ça dommage."

Il sera dit que les Verts ne joueront pas beaucoup à un horaire normal cette saison : le déplacement à Lorient comptant pour leur entrée en lice en coupe Moustache est avancé à 18h40, le mercredi 17 décembre.

La rencontre sera ainsi diffusée sur France 4.

Vainqueur de la Coupe Gambardella avec l'ASSE aux côtés de Julien Sablé en 1998, le défenseur Sylvain Armand (34 ans) a prolongé hier son contrat avec le Stade Rennais jusqu'en juin 2017. "Sylvain est un joueur important, aussi bien sur le terrain que dans le vestiaire" a souligné son entraîneur Philippe Montanier. "Physiquement, il est encore plus affuté que la saison dernière. Il enchaîne les matchs sans difficulté." 

"Je suis fier de continuer à Rennes. Cela montre aussi à ceux qui étaient sceptiques que je n’étais pas venu au Stade Rennais en préretraite comme je l’ai entendu l’année dernière" a déclaré le natif de Sainté. "Je me sens bien à Rennes, le vestiaire est sain et j’ai envie d’aider le groupe à progresser. Je prends beaucoup de plaisir, il y a un effectif de qualité. On peut faire de belles choses" a ajouté le coéquipier de Gelson Fernandes.

C'est un Christophe Galtier aux traits tirés qui s'est présenté hier en conférence de presse. 

"Je n’ai pas dormi pendant quatre jours. J’ai une réflexion dans l’approche du match, l’avant-match. L’enchaînement des rencontres génère beaucoup de fatigue physique mais aussi mentale. C’est là-dessus que j’ai demandé à mon staff de réfléchir, on a beaucoup travaillé. Il n’y a rien d’alarmiste, mais j’ai constaté que quand on perd la première période, on ne gagne pas nos matches. Avec un nul, si, souvent. Dans une période de trêve internationale, on peut être moins frais le matin à l’entraînement. Alors on passe beaucoup de temps dans des entretiens, à essayer de trouver des réponses. Et quand le soir, vous pensez pouvoir vous endormir, une autre question surgit…"