"A l'entraînement comme en match, Zlatan Ibrahimovic est très déterminé, c'est un tueur en série. Pour battre Paris, il faudra plus qu'un miracle" â lâché ce soir Jean-Christophe Bahebeck au Canal Football Club. Allez JCB, on compte sur toi pour battre le club avec lequel tu es sous contrat jusqu'en 2019 !

Lors de son sixième match sous le maillot des Colchoneros, Augusto Fernandez est sorti en pleurs sur une civière hier soir au Camp Nou, où le Barça a dominé 2-1 l'Atlético Madrid lors du match au sommet de la Liga. Souffrant d'une rupture partielle du ligament latéral interne du genou gauche, l'ancien milieu de terrain stéphanois risque d'être indisponible entre deux et quatre mois selon Marca.

Touché à la cheville, le milieu de terrain Adrien Rabiot est venu s'ajouter ce midi à longue liste des blessés parisiens qui rateront le match de ce soir à Geoffroy-Guichard : Salvatore Sirigu, David Luiz, Thiago Silva, Layvin Kurzawa, Gregory Van der Wiel, Javier Pastore et Ezequiel Lavezzi.

N'ayant pas joué la moindre minute en L1, Dylan Saint-Louis va chercher du temps de jeu en L2. Selon la dernière édition du Dauphiné Libéré, l'attaquant stéphanois sera officiellement prêté - sans option d’achat - à Evian-Thonon-Gaillard ce lundi. DSL retrouvera donc en Haute-Savoie Romain Revelli et Axel Kacou, son ancien coéquipier de la décevante génération 1995.

Cet après-midi, l'équipe féminine de l'ASSE a été éliminée en 16e de finale de la Coupe de France par l'équipe de Vendenheim qui joue en D2. La première mi-temps s'est achevée sur un score de 0-0 malgré une domination de Saint-Etienne dans l'ensemble mais cinq bonnes dernières minutes des Fédinoises. Les Alsaciennes ont marqué sur un contre l'unique but de la rencontre à la 83e.

Titularisé dès son premier match avec le Stade Malherbe, Ismaël Diomandé a contribué au succès des protégés de Patrice Garande cet après-midi. C'est en effet grâce à une interception de l'international ivoirien que Caen a marqué le premier but de sa victoire (2-0) contre Nice. Auteur d'une bonne prestation dans l'entrejeu, Isma s'est montré intraitable avec son ancien coéquipier stéphanois Mathieu Bodmer, stoppé net d'un tacle viril mais correct. Devancés par les Verts à la différence de buts au coup d'envoi, les Normands remontent à la 5e place, à égalité de points avec leurs adversaires du jour. On espère que l'ASSE s'intercalera entre les deux clubs en fin de soirée...

Eirik Birkelund, qui, après son passage infructueux à l'ASSE était retourné dans son club d'origine le SK Brann, basé à Bergen en Norvège, vient de s'engager pour Sogndal, club de Tippeligaen, Sogndal où avait opéré de mars 2013 à juillet 2014, un autre ancien Vert, Sidy Sagna.

Eirik Birkelund était arrivé à l'ASSE en janvier 2013. Il avait joué en U19 (4 matches, 1 but) puis en CFA2 (17 matches). Il avait quitté l'ASSE en juillet 2014.

Sous contrat avec l'ASSE jusqu'en juin 2017, Paul Baysse est parti pour rester à Nice. L'ancien Brestois revient sur ses vertes années dans un entretien paru aujourd'hui sur le site de So Foot. Extraits.

"Je remercie encore les dirigeants stéphanois d’avoir cru en moi car je n’avais pas fini ma rééducation. Je me suis fait opérer début février 2013 après m'être pété les croisés avec Brest. Quand je suis arrivé à Saint-Etienne, j’étais à cinq mois, j’avais encore un mois de ré-athlétisation avant de pouvoir officiellement rejouer. Même s’il n’était pas très élevé, il y avait quand même un transfert à payer en plus ! C’était une grosse marque de confiance que de me faire signer. On s’est rencontré début juin. On rentrait de vacances avec ma femme. On était en voyages de noces aux Maldives. Ils étaient sur Paris et nous, on y était escale. On en a profité pour les rencontrer. On était un peu en touristes. On avait rencontré Christophe Galtier, Stéphane Tessier et Dominique Rocheteau. On a échangé pour faire plus amples connaissances. Ça a trainé un peu ensuite car j’étais à Capbreton. J’ai fait trois semaines là-bas et ça s’est concrétisé à mon retour. Je suis rentré à Brest pour saluer mes partenaires et les dirigeants. J’ai pris toute ma famille et on est arrivé sur Saint-Etienne.

Je commence l’entraînement avec Saint-Etienne. Au début, je suis relativement géré. Je me rappelle d’un stage au Portugal où je ne fais pas le match, pas toutes les séances d’entraînement. Je reprends petit à petit et je monte en puissance jusqu’à fin juillet, et le premier match, avec la réserve, pour avoir du temps de jeu. On va à Voiron pour affronter Grenoble début août. Ça faisait pile six mois. J’étais vraiment bien, il n’y avait aucun signe. J’étais en pleine possession de mes moyens. Et puis 14-15 minutes jeu, en course, je décélère, ma jambe reste droite et je pars en hyper extension. Une fois de plus, je peux en vouloir à personne, juste à moi-même. J’ai pas compris de suite, car je me suis dit : "C’est pas possible, ça peut pas retomber sur moi. Je peux pas enchaîner les deux comme ça. Ça peut pas être aussi grave."

Je glace. Le kiné qui était sur place me dit qu’il ne pense pas que ce soit les croisés. Personne n’a vu mon genou se tordre donc on reste optimiste. Et puis le verdict tombe : croisés. Je me suis dit "encore six mois". Mon ménisque et le ligament latéral interne n’étaient pas touchés. C’était vraiment le ligament croisé qui avait sauté. La chance que j’ai eue dans mon malheur, c’est que j’arrivais dans un nouveau groupe, un grand club, donc je voyais les choses différemment. Je suis tombé dans un bon contexte et ça m’a aussi aidé à m’en sortir. Y’a un bon groupe avec un super état d’esprit. En arrivant, je me suis reconnu dans cette ambiance, dans ce groupe-là. Ce sont des bons mecs, des bons-vivants. Je pense que j’étais au bon endroit.

Pendant ma rééducation, j'ai fait un petit peu de trottinette, mais j’avais le droit. C’était pas conseillé, mais c’était pas déconseillé (rires). J’étais à Capbreton, pas très loin de ma famille à Bordeaux et j’étais face à la mer, face à l’océan. Je surfe, j’aime les sports de glisse, donc y’avait rien de mieux pour me rééduquer. Y’avait pas de meilleur endroit. Je ne peux pas dire que 2013 était une mauvaise année car, malgré les blessures, je me suis marié, je suis transféré à Saint-Etienne, un très grand club, un club mythique du championnat de France. Y’a eu des bons moments. J’ai été et je suis encore conscient de la chance que j’ai eue.

A Sainté, ils m’ont beaucoup charrié car j’avais les cheveux longs. Ça a commencé avec JP Mignot, qui me charriait tout le temps sur ça et tout le monde s’est pris au jeu. Je suis pas tous les matins, à me lever, à mettre le gel, à bien regarder qu’il n’y ait pas un cheveu qui dépasse. Les cheveux, c’est le dernier de mes soucis. Je me lève comme je me lève. Je vais sur le terrain, je les attache. Mais ça fait partie des bons moments que je retiens à Saint-Etienne. Le problème, c’est que plus le temps passe, plus je perds mes cheveux donc tant que j’en ai, je profite encore un petit peu. Peut-être qu’un jour, je n’en aurais plus. Et c’est pas quand je n’en aurais plus que je pourrai les laisser pousser.

J’avais vraiment envie d’avoir plus de temps de jeu, d’être sur le terrain afin de progresser. C’est pour ça que je fais la démarche auprès du club pour expliquer le besoin que j’avais. C’est pas en jouant de temps en temps qu’on progresse. Saint-Etienne a aussi été à mon écoute. A aucun moment, les dirigeants n’ont bloqué ou mis des bâtons dans les roues. Ils ont été très corrects et très compréhensifs. Je suis content qu’ils aient réagi comme ça. Je les en remercie encore car ils n’étaient pas forcément obligés. Avec Nice, ça s’est fait très, très vite. Ça faisait quelques années que le club me suivait aussi.

Les mots que j'ai eus avec Zlatan, on m’en a parlé car ça a été repris et repris. Il avait mis une grosse semelle à Romain Hamouma alors qu’il avait une marque de crampons sur le tibia. J'étais allé le voir et je lui avais dit "ouais, faut pas abuser" . Il avait juste regardé mon maillot en faisant genre "t’es qui ?" Direct, j’ai fait la même chose. Je m’en fiche moi. C’est venu instinctivement. A aucun moment, je n’ai calculé quoi que ce soit. Si tu ne me respectes pas, pourquoi je te respecterai ? Si tu veux que je te respecte, respecte-moi. Mais c’était pas méchant. Ça fait partie du personnage Ibrahimovic.

Lors de mon bizutage à Saint-Etienne, j'ai chanté chanté "Je marche seul" de Jean-Jacques Goldman. C’est un grand classique de la chanson française. J’ai chanté la même chose en arrivant à Nice. Jean-Jacques Goldman, c’est extraordinaire. Il sait tout faire. Mes guitares sont toujours dans mon salon. On les traîne de déménagements en déménagements. Quand j’ai trouvé Romain Hamouma à Saint-Etienne, il m’a dit qu’il était intéressé pour qu’on fasse de la guitare ensemble et qu’on prenne des cours ensemble. On l’a fait pendant un an. Ce qui était bien, c’est qu’on avait des cours, donc des obligations. Il continue d’ailleurs cette année, j’en suis sûr. On se faisait charrier dans le vestiaire car le matin, on parlait de tout ce qui était autour de la musique, les accords, les choses comme ça. C’était un peu du charabia pour tout le monde."

Le Journal du Dimanche publie aujourd'hui une longue interview de Christophe Galtier. Extraits.

"Avec Eric Cantona, on était deux garçons un peu turbulents au collège, à Marseille. En sport, on ne voulait jouer qu’au foot. Or, notre prof de gym nous imposait du volley, du hand, du saut en longueur. Du coup, on perturbait son cours. Un jour, il nous a traités de bons à rien qui n’arriveraient à rien. Il s’est trompé mais il a eu raison de le faire. J’étais plus clown qu’Éric, qui était timide. Mais on était complémentaire. On est devenu champion d’Europe Espoirs ensemble. On a fait des choses bien pires que la virée des Espoirs en 2012 mais il n’y avait pas la même exposition médiatique. La veille d’un match qualificatif, on est sorti jusqu’à 4h30. Le sélectionneur, Monsieur Bourrier, l’a su et nous en a mis plein la gueule. Mais on a gagné… Heureusement qu’on est con à cet âge- là ! J’accepte les erreurs. Pas qu’on les renouvelle.

Suite à l’affaire du tunnel, j’ai été injustement suspendu six mois. Il n’y a pas une image, juste des déclarations après une bagarre. Marcelo Gallardo a dit que je l’avais frappé. Ce n’était pas moi, il le sait. On m’a chargé alors que je n’ai tapé personne. J’ai assumé, mais il y a eu beaucoup de fantasmes. Ça a été très difficile à vivre, mais aussi été une grande motivation pour montrer que je n’étais pas l’homme qu’on dépeint. Malgré tout, au moindre dérapage, on me le remet dans la gueule. En début de saison à Toulouse, je fais un geste avec la main au- dessus de Pesic après son tacle sur Perrin. Je veux juste lui faire comprendre que je suis abasourdi par son geste. Mais tout le monde pense que je veux le frapper et cette affaire ressort. Je n'ai jamais recroisé Gallardo mais c'est devenu un grand entraîneur. Quand j'ai lu qu'on l'annonçait à Lyon, j'ai imaginé le derby avec nous deux et ça m'a fait sourire...

Quand Alain Perrin est limogé, les dirigeants de Saint-Étienne me proposent le poste. Je refuse car, dans mon esprit, je dois partir avec lui, comme à Lyon un an plus tôt. Mais ils ont insisté et j’ai dit que j’allais voir avec Alain. Le lendemain, ça a duré deux minutes : « Ne te pose aucune question, c’est toi qui dois prendre la place. » Ça m’a ouvert une porte mais c’est surtout son attitude qui a tout débloqué : il a été dans le vestiaire et a légitimé la transition auprès du groupe. S’il ne m’avait pas affranchi, le regard des joueurs aurait été différent, la suite aussi. Un jour il y aura une fin. Cela peut être dans quatre mois comme dans longtemps, à la manière d'un Christian Gourcuff à Lorient.

Après Reims dimanche dernier, je suis rentré à la maison et j'ai pleuré. Besoin d'évacuer la frustration. Certains joueurs ont pu penser que j'avais établi une liste noire. Cela me fait mal, je ne suis pas comme ça. Mais le regard des des joueurs vous renvoient leurs doutes. Quelque chose ne va pas dans le contenu des matches, je dois trouver la solution. Le seul responsable, c'est moi. Et j'ai horreur de me sentir fautif. Il y a deux ans, après l'émination à Cannes en Coupe de France, j'ai vomi. C'est peut-être parce que je me mets dans ces états que je suis toujours là. Dans ce métier, la joie est éphémère. Je me suis revu à la télé après avoir sorti Karabukspor en tour préliminaire de l'Europa League : un truc de fou alors qu'on avait juste éliminé des inconnus aux tirs au but ! Mais on s'investit tellement que parfois la soupape lâche. Il faut faire attention à son hygiène de vie, faire du sport pour évacuer. J'ai arrêté de fumer. Parfois j'étais aphone en plein match."

Sur le site franc-comtois Plein Air, Bernard David évoque le partenariat de l'ASSE avec Pontarlier, qui a battu hier l'équipe réserve des Verts, désormais très proche de la zone rouge en CFA2.

"Le CA Pontarlier est nos yeux et nos oreilles en Franche-Comté. S’ils ont un bon joueur chez eux ou dans les environs, ils nous le signalent. Nous ferons ensuite le boulot. On attend d’avoir une pépite. Il faut être patient. Le sport de haut niveau demande de l’exigence. Nous voulons que le niveau de notre centre de formation soit très bon pour approvisionner notre équipe pro. Ce n’est pas facile. Néanmoins, ceux qui le méritent peuvent y arriver avec un peu d’effort."

Comme le souligne Le Parisien, le QSG va tenter aujourd'hui d'égaler le record d'invincibilté en L1 détenu par les Canaris.

Ancien pensionnaire du centre de formation (de 2007 à 2014), le gardien lensois Jérémy Vachoux (21 ans) a fait sa première apparition en L2 avant-hier au Havre. Joris Delle s'étant blessé à la hanche, le finaliste de la Coupe Gambardella 2012 a joué l'intégralité de la seconde période. Auteur d'une bonne prestation, le natif de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) n'a rien pu faire sur le second but de la victoire (2-0) du club doyen. A l'issue de cette 23e journée, les Sang et Or rétrogradent à la 7e place, à 5 points du 3e (Metz).

"Sur un malentendu, on pourra essayer de battre Paris. On ne part pas battu, c’est certain. Mais prendre un point, ce serait déjà bien" déclare Jonathan Brison dans Le Progrès du jour. "Ils ont une telle force collective, ils possèdent de tels joueurs qu’un match nul, même à domicile, constitue un bon résultat. Il faut déjà très bien défendre et ensuite jouer les coups à fond. Notamment sur les coups de pied arrêtés. On ne sait jamais. Avec un brin de réussite, on peut faire un résultat positif. C’est super de jouer ces matchs, de se frotter à des joueurs de classe mondiale. Sauf si on en prend cinq, car là ce n’est jamais trop agréable."

Jacques Santini évoque le choc de ce soir dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Le PSG de Laurent Blanc est l’équipe la plus forte de Ligue1 de tous les temps après celle de l’ASSE en 1976 (Rires). Plus sérieusement, il est difficile de comparer les époques. Je ne sais s’il s’agit de la plus forte, elle est la plus complète dans toutes lignes. Lorsqu’une équipe écrase un championnat de la sorte, on peut effectivement être d’accord avec cette affirmation.

Lorsqu’on suit Di Maria durant tout un match, on s’aperçoit que ce qu’il fait est phénoménal avec ou sans le ballon. ilapporte sa qualité technique mais également de la confiance et de la sérénité à l’ensemble du groupe. Qui pouvait déjà s’appuyer sur Thiago Silva ou Tiago Motta pour cela. Je note aussi la progression immense de garçons tels Aurier que j’ai connu à Lens, Matuidi, que j’ai suivi à Saint-Etienne.

Les adversaires de Paris doivent posséder leur meilleur potentiel et avoir la volonté de ne pas baisser pavillon, de ne pas partir battu. Sur les quatre ou cinq dernières années, l’ASSE est une des équipes qui aurait pu battre le PSG, surtout à Geoffroy-Guichard. Elle appartient aux deux ou trois formations françaises capables de le faire. Si elle n’entre pas sur le terrain avec la volonté de gagner, ce sera difficile pour elle comme cela l’est pour les autres adversaires du PSG."

Comme le rappelle Opta, Zlatan Ibrahimovic a déjà claqué 12 pions contre l'ASSE, sa proie favorite en France. 7 des 11 derniers buts marqués par le QSG contre Sainté en Ligue 1 sont l’œuvre d'Ibra, qui se réjouit de retrouver le Chaudron. "Il y a une super ambiance à Geoffroy Guichard comparé aux autres stades" a déclaré hier l'attaquant parisien sur son application Zlatan Unplugged.

Dans la Pravda du jour, Fabien Lemoine évoque le retour du géant suédois à Geoffroy. "Il appartient à la catégorie des meilleurs joeurs au monde, alors que nous, on est des joueurs lambda. je ne suis pas sûr que des joueurs actuels de Saint-Etienne possèdent la même valeur marchande que ceux d'avant (Aubame, Zouma, Guilavogui, Ghoulam). De plus le PSG est désormais dans une autre dimension. C'est toute cette équipe qui est devenue difficile à jouer. Parce que, sur tous les buts marqués par Ibra, il y a des choses qui se passent avant. Le cauchemar, il est sur tout le monde, et sur chaque partie du terrain."

Bastia a battu en beauté les vilains ce soir, notre bon vieux Brandao ayant marqué l'unique but de la rencontre à la 69e minute !

Trop tendre, l'équipe réserve s'est inclinée 1-0 en fin d'après-midi sur le terrain du CAP (Club Athlétique de Pontarlier) lors de la 14e journée de CFA2. Les locaux ont inscrit l'unique but de la rencontre à la 54e minute sur un penalty sévère sifflé par l'arbitre pour une main du tacleur Cazim Suljic et transformé en deux temps suite à l'arrêt d'Anthony Maisonnial.

La compo : Maisonnial - Mendy, Suljic, Dekoké, Nyemeck - Camara (Zidane, 82'), Madianga, Mellot (Gattier, 67') - Nordin, Macalou (Aulagnier, 55'), Bangoura.

La réaction de Bernard David : "On était arrivé avec des ambitions. On a fait une bonne première mi-temps, dans des conditions rendues difficiles par le froid, la neige, le verglas et un fort vent. L'arbitre a sifflé un pénalty sévère, certes le ballon touche la main mais c'est à la sortie d'un tacle glissé excentré. On a vraiment tout contre nous. On a eu souvent le ballon mais on n'a pas eu beaucoup d'occasions. On est très déçus car on voulait prendre des points face à cette équipe de haut de tableau. On est très tendres devant avec les départs de Jonathan Bamba et Dylan Saint-Louis. On garde la tête haute, on va travailler car on sait qu'on est sur le bon truc mais il faut faire tourner la chance. On doit mûrir plus vite que la normale. On joue samedi prochain en amical à Chasse-sur-Rhône contre Carouge (Suisse) pour préparer notre derby contre Andrézieux le week-end suivant."

Pierre-Emerick Aubameyang a marqué cet après-midi lors de la 19e journée de Bundesliga les deux buts de la victoire (2-0) de Dortmund contre Ingolstadt. Pour la première fois de sa carrière, PEA atteint la barre des 20 buts en championnat. Cette saison, l'ancien attaquant des Verts a déjà claqué 29 pions toutes compétitions confondues avec le Borussia !

Sans pitié pour son club partenaire, Clermont Foot a écrasé l'ASSE 5-1 cet après-midi sur le terrain annexe du stade Gabriel-Montpied lors de la 17e journée des U17 nationaux.

Menés au score dès la 11e minute à cause d'un incroyable cadeau à l'adversaire, les Verts ont égalisé au quart d'heure de jeu grâce à Antoine Baumel sur une passe de Clément Etchebar au terme d'une belle action construite. Le tournant de la rencontre est intervenu à la 41e minute. Suite à une mauvaise passe d'un de ses partenaires, l'international U16 Nathan Crémillieux a concédé un penalty synonyme de carton rouge. A peine entré en jeu, Stefan Bajic est allé chercher son premier ballon au fond des filets. Les Clermontois ont profité de leur supériorité numérique pour inscrire trois buts sur contre-attaque dans le dernier quart d'heure (75', 79', 87')

Crémillieux - Allaigre, Nadé, Halaimia, Etchebar - Baumel, Fleury - Rocha-Santos - Valbon (Bajic, 41'), Abi (Djouarha, 54) - Bangoura (Diomandé, 65').

La réaction de Lionel Vaillant, co-entraîneur avec Gilles Rodriguez : "Quand tu prétends jouer les premiers rôles, il faut mettre les ingrédients nécessaires. Quand tu joues comme un sénateur et que tu manques d'agressivité, c'est normal que tu ramasses. Nos joueurs n'étaient pas des compétiteurs aujourd'hui. On s'est fait punir logiquement. Avec Gilles, on avait prévenu les garçons, on leur avait dit que c'était un match de coupe, que la série de trois matches qui arrivait était hyper importante dans la course aux play-offs. On se tue tout seul ! C'est une grosse déception. Cette lourde défaite nous grille pas mal de chances pour la suite. Les deux meilleurs deuxiièmes sont qualifiés pour les phases finales sachant qu'on prend en compte les résultats contre les autre équipes du top 5. Il faut tout faire pour prendre des points contre ces équipes. Les garçons devront se racheter le week-end prochain contre Evian."

Dans "La Légende des Verts par ceux qui l'ont écrite", ouvrage de Bernard Lions paru en novembre dernier aux éditions Hugo & Cie, l'entraîneur du QSG Laurent Blanc revient sur ses vertes années. Extraits.

"J'ai signé à l'ASSE en 1993 à la suite d'un concours de circonstances. Au départ, je ne devais pas arriver à Saint-Etienne. Je devais déjà aller à Marseille, mais Sainté s'est présenté et a constitué une solution. Inconsciemment, il y avait cette foi et une admiration mesurée pour les Verts en moi. Saint-Etienne a été ma première "équipe de télévision". Cela peut paraître difficile à imaginer aujourd'hui, mais il n'y avait alors pas beaucoup de matches télédiffusés. Ni de télé couleur dans mon patelin de quelques âmes dans le Gard. Sauf celle du voisin. Tout le monde allait chez lui le mercredi soir pour les matches de Coupe d'Europe des Verts. Des matches de folie contre le Dynamo Kiev, le PSV Eindhoven... Beaucoup de gens se sont identifiés aux Verts, à commencer par moi. J'avais dix ans et forcément ça marque, au point de devenir supporter des Verts. Gamin je collectionnais les figurines Panini des joueurs stéphanois.

A Saint-Etienne, j'ai vécu une super première saison avec un stade magnifique. Il y a eu aussi un petit truc personnel me concernant : la naissance de mon premier fils. Mon aîné est Stéphanois et ça reste quelque chose d'important à mes yeux. Côté football, une nouvelle équipe dirigeante est arrivée, elle nourrissait beaucoup d'ambitions car nous avions une très belle équipe sur le papier. L'Allemand Roland Wohlfarth arrivait, en même temps que moi, d'un très grand club, le Bayern Munich. Il y avait déjà Lubomir Moravcik, doté d'une qualité technique incroyable, et Gérald Passi, que je connaissais déjà de Montpellier. Vraiment, le projet était beau. Le problème c'est qu'il n'a pas duré longtemps. On s'est retrouvé dans la difficulté dès le quatrième ou cinquième mois. On a terminé cette première année à la onzième place et tout le monde a laissé tomber et quitté le navire ensuite...

Ma seconde saison stéphanoise a été une souffrance. Elie Baup a repris l'équipe avec des jeunes. On s'est retrouvé à quatre ou cinq anciens, comme Gérald, Lubo, Pascal Despeyroux et moi. Un personnage et un grand professionnel comme Roland a rencontré d'énormes difficultés, il a d'ailleurs dû partir. C'est dommage car il a laissé de très bons souvenirs dans le vestiaire et on a partagé de bons moments ensemble. Après s'être régalé lors de notre première saison, Lubo s'est moins amusé lors de la seconde car il appartenait aux cadres de l'équipe. Résultat, on a frôlé la correctionnelle. Le club se trouvait dans une situation très difficile sportivement et financièrement et ça l'arrangeait bien de se séparer de gros salaires comme le mien. A cause de ses ennuis financiers, il a fallu que je parte. Alors que j'avais signé pour trois ans, j'ai été prêté à Auxerre.

J'ai quand même terminé meilleur buteur du club la saison 1994-1995. Je marquais déjà beaucoup de buts à Montpellier où j'ai débuté milieu offensif. Même après avoir reculé, j'ai continué à en mettre. A Saint-Etienne j'étais libéro mais je tirais souvent les coups de pied arrêtés, notamment les penaltys. Mais mon meilleur souvenir dans le Forez, ce n'est pas mes buts mais le stade. Geoffroy-Guichard, le Chaudron, c'est myhtique. C'est le stade que je voyais, gamin, le soir, à la télévision, après avoir joué toute la journée au foot dans les champs. Porter le maillot vert ne m'a pas offert un retour vers l'enfance, on ne va pas aller jusque-là, mais ça a été une fierté pour moi. J'ai essayé de l'honorer du mieux possible pendant deux ans. La légende des Verts a permis au club de demeurer en vie et dans le coeur des Français. Personne ne peut effacer ça, c'est impossible !"

"Si  je ne devais regarder qu’un seul match cette 23e journée, ce serait Saint-Étienne-Paris. Un gros match de haut de tableau. Mais je ne vois pas Saint-Étienne tenir la dragée haute au PSG" déclare sur le site de France Football l'attaquant angevin Billy Ketkeophomphone, écrasé 5-1 au Parc lors de la dernière journée. "Je pense que Paris va gagner, même si ça sera serré. Pour les Verts, il leur faudra être solide derrière, tout en jouant les contres à fond. Mon prono ? ASSE 0 - PSG 3."

L'ancien attaquant stéphanois David Gigliotti (30 ans), qui n'avait plus marqué depuis l'été dernier, a réalisé un doublé hier contre Epinal lors de la 19e journée du National pour le plus grand bonheur de son nouveau coéquipier Nassim Ouammou (22 ans). Après avoir défendu les couleurs de l'ASSE pendant 11 ans, ce milieu de terrain passé par le Maritimo Funchal et Andrézieux a d'ailleurs fait sa première apparition sous le maillot jaune et vert. Victorieux 4-2, Marseille Consolat en profite pour se hisser sur la troisième marche du podium, à trois longueurs du leader Strasbourg et avec le même nombre de points que le deuxième Luçon, qui a battu la lanterne rouge Fréjus-Saint-Raphaël malgré l'égalisation d'Akim Orinel.

Alors que la Ligue qu'on adule a décidé hier de programmer le match OM-ASSE le dimanche 21 février à 14h00, Galette prône un report de ce match de la 27e journée.

"Les deux clubs se trouveront entre les deux matches des seizièmes de finale de la Ligue Europa, donc dans la même situation. Si on pouvait allonger, ce serait bien" déclare l'entraîneur des Verts dans la Pravda du jour. "Maintenant, je ne sais pas si c'est possible, car les deux équipes peuvent aller jusqu'au bout dans cette compétition, et dans ce cas, il n'y aurait plus de date disponible".

Les deux clubs caresseraient-ils l'espoir de se retrouver à Bâle en finale de l'Europa League le 18 mai prochain ?

S'il a rechaussé ses tatanes en début de semaine, Oussama Tannane ne sera pas opérationnel avant le déplacement à Rennes (jeudi 4 février à 21h00) selon la Pravda du jour, qui annonce par ailleurs que Galette devrait reconduire demain le 5-2-3 aligné à Reims, avec Kévin Malcuit à droite et Franck Tabanou à gauche.

Roro a confié hier au Progrès que le milieu de terrain norvégien Ole Selnaes, qui arrivera à Sainté demain, va s'engager lundi pour quatre ans et demi sur la base d’un transfert avoisinant les quatre millions d’euros.

"C’est un pari sur l’avenir et je dois dire que les bonnes relations que nous entretenons avec Rosenborg, comme le rôle joué par Bjorn Kvarme dans les négociations ont été prépondérantes. Comme Alex et Aloisio en d’autres temps, on a voulu créer un binôme. Son intégration sera facilitée par le fait qu’Alexander Söderlund est déjà chez nous."

Dans la dernière édition du Progrès, Roro nous apprend que Dylan Saint-Louis devrait être prêté à l'Evian-Thonon-Gaillard. "Nous avons de bonnes relations avec ce club et nous connaissons bien aussi Romain Revelli qui pourra suivre son parcours de près."N'ayant pas joué la moindre minute en L1, DSL, n'a été titularisé qu'une seule fois (au Parc en Coupe de la Ligue) et a fait deux apparitions en Coupe de France (contre Raon-l'Etape et Ajaccio).

Sur RMC, Eric Di Méco a estimé que Galette faisait la saison de trop. L'entraîneur des Verts a répondu à son ancien coéquipier marseillais hier en conférence de presse.

"Il a le droit de le penser. À moi de prouver le contraire. Il a parlé de fin de cycle pour un entraîneur qui reste longtemps dans un club. Pour moi, pas du tout. Vous avez peut-être oublié quels sont nos moyens et ceux de nos concurrents. Je peux m’énerver, être en colère mais vous voyez Saint-Etienne comme un candidat à la Ligue des champions alors que nous avons le huitième budget de la L1. On ne fait pas des performances, mais des exploits, saison après saison. Mais toutes les attaques permettent d’aller chercher la motivation."

Sous contrat avec le QSG, l'attaquant de l'ASSE Jean-Christophe Bahebeck est à l'honneur aujourd'hui dans Le Parisien à la veille du match qui opposera les deux clubs. Son actuel entraîneur, l'un des ses anciens coaches et son agent donnent leur avis sur ce joueur. Extraits.

Christophe Galtier : "C'est quelqu'un de séroeux, professionnel, irréprochable dans son travail. La saison dernière, il a très peu joué. C'est compliqué quand vous ne faites que vous entraîner. JC est arrivé avc beaucoup d'envie. Mais il n'était pas préparé et conditionné au haut niveau. Il l'a payé cher sur un plan physique."

Daniel Sanchez : "Il est agréable à coacher, mais JC a un problème de constance. Cela se ressent sur son parcours. Il doit prendre conscience qu'il doit se fixer pour jouer régulièrement. Il a un côté lymphatique dont il doit se méfier. Il faut qu'il se fasse violence. Le haut niveau se juge sur la durée."

Pierre Frelot : "Il peut devenir un très grand joueur. Maintenant, il a besoin de jouer, et il est clair qu'au PSG, ce n'est pas toujours évident. Cet été, il sera temps de faire un choix. Il faudra qu'il s'installe à Paris ou qu'il soit transféré de façon définitive. Je crois beaucoup en lui et lui aussi. Il s'est accroché et a gagné en maturité. Il n'a pas tiré un trait sur le PSG. Il est toujours sous contrat et le club détient aussi une partie de son avenir."

L'ancien réserviste stéphanois Jean-Baptiste Massimi nous informe qu'il s'est engagé aujourd'hui jusqu'à la fin de saison avec Montceau. A deux doigts de signer à Dieppe puis au Pontet l'automne dernier, le latéral de 21 ans a donc fini par rejoindre un autre club de CFA, premier non relégable du groupe B dominé par le GF38, club partenaire de l'ASSE.