Selon la dernière édition du Progrès, la seule recrue hivernale de l'ASSE devrait faire ses débuts sous le maillot vert cet après-midi à la Mosson.

Le quotidien régional annonce en effet le onze de départ suivant : Ruffier - Maçon, Fofana, Saliba, Silva - Aholou, M'Vila - Honorat, Boudebouz, Bouanga - Abi.

La Pravda confirme que cette jeune défense centrale et ce quatuor offensif devraient être alignés. Mais le quotidien sportif considère qu'Assane Diousse sera préféré à Jean-Eudes Aholou et que les latéraux seront Mathieu Debuchy et Miguel Trauco.

Dans la dernière édition de la Pravda, Claude Puel évoque la délicate gestion des jeunes.

"Notre Championnat encourage ce genre de choses, il faut en permanence régénérer, repartir, reconstruire. On fait de la formation accélérée de jeunes joueurs. C'est à regretter. À Saint-Étienne, des Abi ou Fofana sont passés des moins de 19 ans à l'équipe première alors qu'ils étaient prévus au départ en équipe réserve, en National 2.

On pense que débuter avant 20 ans devient la normalité, mais non, ce n'est pas la normalité. Mais ils sont mentalement et psychologiquement plus prêts dans la mesure où ils ont moins de barrières, ils sont désinhibés, enthousiastes, ils croient en eux et ne se fixent pas de limites.

Il faut faire attention. Même un jeune très costaud, musclé, reste un gamin. Donc, fragile. La maturité physique, c'est à 21-22 ans pour les os, les tendons, les muscles. Neal Maupay, que j'avais lancé à 16 ans et demi à Nice en 2012, était formé musculairement, mais c'était un ado. Et deux ans plus tard, il s'était fait les croisés."

Agent de jeunes joueurs (dont le gardien U19 de l'ASSE Lenny Montfort), l'ancien milieu de terrain Yvon Pouliquen évoque ses vertes années mais aussi un ex-artiste stéphanois dans la Pravda du jour.

"Les joueurs les plus forts avec lequesl j'ai joué dans ma carrière ? Alexander Mostovoï, à Strasbourg, et Lubomir Moravcik, à Saint-Étienne, capables de changer le cours d'un match. Les joueur les plus drôles ? Le duo Darcheville-Feindouno, quand j'étais entraîneur de Lorient. Premier entraînement : ils marquent un but et ils grimpent au grillage ! Je les ai vus, aussi, rejouer la scène de la pub Plizz, dans le vestiaire, avec des tapis. C'était un duo inégalable.

La consigne d'entraîneur que je n'ai pas comprise ? À Saint-Étienne, j'avais posé une question tactique à Robert Herbin. Il me demande : "Qui t'a fait signer pro ?" Je lui réponds : "Dusan Nemkovic, à Brest." Il me dit : "Ton entraîneur, c'était un con ?" Je lui dis non. "Alors, le problème, règle-le !" D'ailleurs, quand je signe chez les Verts, je décide d'aller le voir pour me présenter, puisque je n'avais eu aucun contact avec lui. Il me pose alors cette question : "Quel poste tu joues ?" Ça fait drôle ! Mais j'ai eu des rapports privilégiés avec lui."

Comme le rapporte sur son compte twitter le journaliste Jérôme Reynard photo à l'appui, il y avait un peu d'ASSE ce soir à Lausanne. A l'instar de la Section Ouest, les Magic Fans ont déployé un tifo à la Vaudoise Arena lors du match perdu 4-6 par le club local (LHC) face à Gottéron. Les deux groupes ultras sont amis depuis de longues années, comme l'avait relevé en décembre 2013 le quotidien suisse Le Matin qui avait évoqué à l'époque des bastons à Bienne.

Jawad Bouderbane, auteur du 2ème but (Photo de 2017, Dauphiné Libéré)

C'est la question que se posait Jean-Philippe Primard, toujours lucide, à l'issue du match nul (2-2) de ses U15, leaders du championnat, contre Annecy, 3ème, seule équipe à avoir jusqu'alors battu les Verts (3-2 à l'aller). Un point perdu si on considère qu'à la mi-temps les Stéphanois auraient pu et dû mener par 3 ou 4 à 0, un point gagné si l'on se réfère au dernier quart d'heure où les Hauts-Savoyards ont été à deux doigts de l'emporter.

Les choses avaient pourtant bien commencé pour  les Verts qui ouvraient rapidement le score : sur un corner de Jules Mouton, le gardien annecien se déchirait, et Abderraouf Guechi, à trois ou quatre mètres du but vide, ne se faisait pas prier pour marquer. (1-0, 6ème).
Le match était quasiment à sens unique : récupérant les ballons très haut, les Stéphanois étouffaient leurs adversaires qui avaient du mal à franchir la ligne médiane. Ils se créaient de nombreuses situations et occasions, mais manquaient de justesse dans le dernier geste, faisant parfois de mauvais choix. Ils ne se mettaient donc pas à l'abri. La mi-temps était atteinte sur ce score de 1 à 0.
Ce but du break, ils allaient l'inscrire dès la reprise : Albion Jetishi alertait Jawad Bouderbane, côté gauche. Alors qu'on attendait que ce dernier file vers le but, il profitait d'un rebond pour faire une demi-volée, à 35 mètres de la cage, qui lobait le gardien avancé et retombait dans le petit filet. (2-0, 45ème).
Alors qu'ils auraient dû se libérer, les Verts allaient se faire surprendre : à la suite d'un coup-franc rapidement joué, un attaquant laissé libre suite à un marquage un peu trop élastique côté gauche, entrait dans la surface et croisait sa frappe au sol pour réduire le score. (2-1, 54ème).
Les Anneciens commençaient à y croire face à des locaux un peu désorganisés par les blessures de Léo Gay et Simon Cateland. Sur une relance stéphanoise dans l'axe, un visiteur interceptait la mauvaise passe, entrait dans la surface. Lubin Gonnet-Léard repoussait la frappe mais ne pouvait rien sur la reprise. (2-2, 72ème). 
Dans les dernières minutes, les Verts , rompant leur équilibre défensif, se découvraient, ce dont auraient pu profiter les visiteurs qui plaçaient des contres dangereux. Le match se terminait donc sur ce nul.

La composition : Gonnet-Leard - Gay (Legros, 40ème), Jetishi, Benramdane, Makhloufi - J.Mouton, Cateland (Pama, 63ème), Kies (Bouderbane, 73ème), Bouderbane (Chalabi, 57ème) - Guechi, Pama (Bertrand, 40ème)

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Je pense qu'on s'est battus, même si nous n'avons pas perdu, tous seuls. Nous avons rapidement ouvert le score et si, à la mi-temps, nous avions mené par trois ou quatre buts d'écart, il n'y aurait rien eu à dire. Malgré notre domination, nous avons toutefois pêché dans la finition, manqué d'efficacité alors qu'habituellement nous sommes assez réalistes et adroits devant le but. Nous avons fait le break dès la reprise, mais les Anneciens sont revenus dans le match en nous surprenant suite à un coup-franc rapidement joué. Ils nous ont mis en difficulté dans le dernier quart d'heure, réussissant à égaliser. Nous n'avons pas su trouver l'équilibre défensif, en nous livrant un peu trop, nous exposant à leurs contres. Le regret c'est donc de ne pas avoir pris le large en première mi-temps, et d'avoir voulu marquer ce troisième but sans nous préoccuper suffisamment du travail défensif. Nous sommes les seuls fautifs de ne pas l'avoir emporté. Il y a tout de même un point positif, à savoir ne pas avoir perdu ce match, mais c'est quand même une déception."  

Razik Nedder nous a livré sa réaction suite au match nul concédé à domicile par les Verts face aux Canaris.

"On est déçus et frustrés encore une fois. Je pense qu'on fait un match solide, l'adversaire ne frappe qu'une seule fois au but. Ce qui est rageant, c'est que tu mènes 1-0, t'es dans une course au maintien, t'as la balle du 2-0, tu ne la mets pas au fond, et derrière t'as un corner, on monte tous et on se fait contrer... Je pense que notre animation offensive était bonne, l'adversaire n'a pas réellement réussi à nous déséquilibrer. Je nous ai trouvés solides et intéressants dans l'utilisation du ballon. On s'est créé plus de situations que les matches précédents. C'est rageant de ne prendre qu'un point, on paye cash la moindre petite erreur qu'on fait.

On reste malgré tout dans la course au maintien. Cela fait aussi un petit moment que la réserve de Montpellier n'a pas gagné de match. On est cinq équipes à se tenir en cinq points, de Montpellier qui est onzième à nous qui sommes quinzièmes. On est toujours à la bagarre avec Andrézieux, Romorantin et Chamalières. On ne va pas lâcher. On continue à y croire. Bien sûr le match du week-end prochain sur le terrain de la lanterne rouge (le Stade Bordelais) devient très, très important.

Il faut s'appuyer sur ce qui a bien marché. Techniquement on a su faire de bonnes choses contre Nantes, on a su jouer dans les intervalles. Maxence Rivera a pu jouer entre les lignes et faire jouer les autres. Lamine Ghezali nous a montré qu'il va nous faire du bien cette seconde partie de saison, son apport est intéressant. Je suis satisfait aussi du match de Kolo, de l'esprit qu'il a mis. Il a su encadrer les jeunes, il leur a beaucoup parlé et il a apporté un certain équillibre lors de ce match."

Les numéros 11 et 29 de l'ASSE font partie des 21 joueurs retenus par Claude Puel pour battre Montpellier demain après-midi à la Mosson.

Ruffier, Moulin, Bajic - Debuchy, Palencia, Maçon, Perrin, Saliba, Fofana, Silva, Trauco - M'Vila, Aholou, Dioussé, Cabaye, Boudebouz - Honorat, Diony, Abi, Bouanga, Edmilson.

Bourreau de son ancien club il y a trois jours dans le Chaudron, Dimitri Payet a marqué aujourd'hui l'unique but de l'OM contre le TFC d'une superbe frappe sous la barre.

La réserve stéphanoise a été tenue en échec par son homologue nantaise en début de soirée à Aimé-Jacquet.

Lors de cette rencontre équilibrée et brouillonne de la 18e journée de N2, Tyrone Tormin (photo) a ouvert le score d'une frappe croisée du droit à la 34e minute sur une passe de Maxence Rivera. Malgré la titularisation de Timothée Kolodziejczak, les Canaris ont égalisé sur un contre rondement mené suite à un corner stéphanois à la 74e. Deux minutes plus tôt, le revenant Lamine Ghezali avait raté une balle de break... Les Verts restent dans la zone rouge alors que leurs voisins andréziens s'en éloignent grâce à leur victoire 5-0 contre le dernier (Stade Bordelais, futur adversaire de Sainté en Gironde).

La compo : Vermot - Durivaux, Kolodziejczak, Leleux, Llort - Gabard, Sanchez (Benkhedim, 69'), Rivera (Saban, 90')- Hérelle, Ghezali, Tormin (Porsan Clémenté, 78')

Titulaire cet après-midi pour son premier match avec Boro lors de la 31e journée de Championship, Harold Moukoudi s'est incliné 3-2 chez les Abeilles de Brentford, ex-club de Neal Maupay. Pas exempt de tout reproche sur le dernier pion fatal à son équipe, le joueur prêté par l'ASSE sans option d'achat à la toute fin du mercato hivernal a réalisé une première période solide et plutôt convaincante avant de faiblir en seconde mi-temps. Son équipe rétrograde à la 18e place mais compte 7 points d'avance sur le premier relégable.

Les Verts ont concédé ce midi une surprenante défaite face au dernier du groupe D qui enregistre là sa première victoire de la saison en championnat.

Dans un match émaillé d'une multitude de fautes et d'arrêts de jeu, les Stéphanois n'ont pas réussi à imposer leur football. Peu dangereux, ils ont même offert un but aux Corses de Porto-Vecchio juste avant la mi-temps sur une mésentente entre la défense et le gardien (1-0, 43e).

Les Verts ont tenté des ajustements tactiques en deuxième période mais sans beaucoup de succès. La tension quant à elle n'est pas retombée au retour des vestiaires et les deux équipes se sont retrouvées réduites à 10 à l'heure de jeu (Sami Messili a été expulsé côté stéphanois). Rien n'a ensuite évolué et les Verts laissent ainsi passer l'occasion de prendre provisoirement la tête du groupe D.

La composition : Bariol - Calodat, Boli (Mouton, 70e), Djilé, N'Gongar - Bonnemain, Ah. Sidibé, Lopes Koné (Fatah, 70e) - Urie, Messili, Ab. Sidibé.

La réaction de Jean-Luc Dogon : "Difficile de jouer au foot dans ces conditions, avec autant de fautes aussi grossières. Et on ne peut pas vraiment en vouloir aux garçons de finir par s'énerver un peu quand ils prennent autant de coups. On ne s'est pas procuré d'occasion franche dans ce match et on donne le but. On a essayé de pousser en deuxième mi-temps mais on a manqué de percussion, on était un peu trop statique. Le match était tellement haché que c'était impossible de mettre du rythme. On va travailler pour que les semaines à venir soient meilleures."

Vous avez raté l'intervention du mythique Ivan Curkovic hier soir sur le plateau de CNews ? Nous avons retranscrit les principaux extraits de son intervention.

"Roger Rocher a dit que j'étais l'emblème de cette équipe stéphanoise ? D'abord j'étais le plus âgé, j'avais une expérience plus grande, je possédais certainement une rigueur assez importante. Je me suis entraîné beaucoup et en dix ans j'ai dû rater quatre matches. Comme j'étais très bien préparé, mon attitude, mon comportement étaient appréciés par mon président. Le secret c'est cette rigueur que j'ai apporté à cette équipe. Je n'ai jamais pris de carton dans ma carrière, j'ai toujours eu le plus grand respect pour les arbitres.

Pour moi Saint-Etienne, c'est quelque chose ! A Saint-Etienne, je suis chez moi. C'est ma ville. Je suis très lié à la France. J'ai la nationalité française depuis 1992, c'est François Miterrand qui me l'a donnée. J'ai vite appris le français. Mon premier professeur, c'est quelqu'un que j'aime beaucoup : Aimé Jacquet. J'ai partagé sa chambre quand je suis arrivé à Saint-Etienne. Je ne connaissais pas un seul mot de français mais il m'a parlé, il m'a expliqué. Mémé est resté un ami à vie, de temps en temps on se téléphone.

Je n'étais pas aussi grand que les gardiens d'aujourd'hui mais la taille ne fait pas tout. Ce qui est important, c'est la vitesse des jambes et des bras, la capacité à arriver vite sur les balles mêmes les plus hautes. Je possédais cela car j'ai travaillé là-dessus. Mon avantage aussi à l'époque est que j'étais déjà en avance. J'étais troisième arrière, à l'aise avec les pieds. Même mon ami Jacques Vendroux ne savait pas si j'étais droitier ou gaucher. Je dégageais souvent du pied gauche mais je suis droitier.

Pourquoi je n'ai pas repris le poste de directeur sportif de l'ASSE après le départ de Dominique Rocheteau ? Je ne peux pas accepter un tel poste. Quand j'ai terminé ma carrière professionnelle, je me suis dirigé vers autre chose mais je n'ai jamais voulu être entraîneur ou directeur sportif. J'ai eu beaucoup de fonctions dans le sport mais toujours sur la base du volontariat. C'était mon choix. Je suis resté en France 32 ans. J'ai joué 10 ans et les 22 année suivantes j'ai travaillé dans ma profession d'architecte pour trois sociétés. Je suis très fier de ma carrière."

A l'instar de son homologue stéphanois, l'entraîneur de la réserve nantaise Pierre Aristouy évoque (dans Presse Océan) le match qui opposera les Verts aux Canaris ce samedi à 18h00 à Aimé-Jacquet lors de la 18e journée de National 2.

"Comme nous, c'est une réserve d'une équipe pro avec les aléas que cela engendre. Les Stéphanois ont de la qualité sur le plan offensif. Il nous faudra être costauds, sérieux, bien équilibrés et ne pas leur laisser des situations offensives en un contre un car ils ont du talent devant. Comme souvent, les réserves des équipes pros sont composées de jeunes joueurs avec du talent offensif, mais avec de la naïveté et du désintérêt défensif parfois."

Dans la dernière édition du Parisien, plusieurs anciens de la maison verte s'élèvent contre l'usage abusif du téléphone portable par les joueurs professionnels.

Alain Perrin : "Cette addiction au portable n'est pas nouvelle. J'ai même été confronté, il y a plus de dix ans, à des joueurs de Ligue 1 accros aux paris sportifs. Ils regardaient à la mi-temps les résultats des matches sur lesquels ils avaient misés. J'ai dû mettre le holà et édicter des règles afin de bannir le portable dans les réunions collectives. J'ai dû me battre avec les joueurs pour faire respecter les règles. Le téléphone devrait être sur off dans les moments clés. En principe c'est interdit mais certains mettent leur appareil en mioe vibreur pour passer inaperçus."

Christophe Galtier : "J'ai récemment pris la décision de bannir tout smartphone une heure avant le coup d'envoi des matches. Je suis persuadé qu'il va y avoir une évolution plus importante dans les saisons à venir pour que les écrans disparaissent des vestiaires. Les téléphones portables sont l'héroïne des années 2020. Je lis beaucoup sur ce sujet. Je suis convaincu qu'il y a une addiction aux écrans et que les écrans fatiguent les joueurs, et perturbent la concentration et la préparation d'un match."

Philippe Montanier : "J'ai décidé que chaque matin les smartphones devaient être récupérés par deux jeunes joueurs du groupe. Chaque fois que je rentrais dans le vestiaire, j'arrivais dans une pièce ou chacun était avec son portable. J'avais vingt joueurs qui ne se parlaient pas et qui étaient obnubilés par leur écran, soit pour jouer à un jeu vidéo, soit pour envoyer un message à la fiancée et aux parents."

En conférence de presse, l'entraîneur marseillais André Villas-Boas est revenu hier sur sa petite altercation avec Wahbi Khazri.

"Je lui ai expliqué que je voulais donner le ballon direct à Bouna Sarr, sinon j'aurais laissé passer le ballon pour perdre du temps. J'ai pris le ballon pour le donner à Bouna et Alvaro m'a appelé, je voulais écouter ce qu'il disait et l'autre a perdu sa tête. J'étais surpris. J'ai eu de la chance car j'ai regardé du coin de l'oeil, je l'ai vu venir, sinon je tombais avec lui. C'était incroyable. Et l'arbitre m'a mis un carton jaune comme à Khazri alors que je n'ai pas voulu perdre du temps."

Pour avoir mangé sa 18e biscotte stéphanoise, le numéro 10 des Verts sera suspendu pour la réception du Stade de Reims, comme l'atteste l'incontournable tableau des cartons mis à jour par le potonaute ozzy.

Entraîneur de l'équipe réserve de l'ASSE (avant-dernière avec 14 points), Razik Nedder s'est confié au Progrès avant de recevoir les Canaris (septièmes avec 23 points) ce samedi à 18h00. Extraits.

"Nous avons su rebondir à l’entraînement à la suite de la défaite à Blois. Les matches vont tourner en continuant à travailler. Nous avons tenu tête au deuxième. La situation était identique après la rencontre à Sète et nous avons ensuite enchaîné les résultats. Nantes a une équipe plus mature et qui bouge moins.

Les Nantais mettent beaucoup de force et d’impact physique. Ils sont forts en transition, nous devrons bien jouer les coups, et nous attendre à tenir le ballon. Notre maladie du moment, c’est d’être mené au score. À nous de marquer dans nos temps forts pour ne pas se faire avoir."

Dans la dernière édition du Progrès, Denis Bouanga parle de son grand demi-frère Cédric Mansaré, basketteur à Feurs (N1). Extraits.

"Depuis que je suis petit, je le suis. C’est toujours un modèle. Quand il était en équipe de France aussi, c’était la fierté de la famille. Quand il a commencé à évoluer en pro aussi. J’allais souvent le voir jouer au Mans. Quand tu vois que tu vis de ta passion et que tu as la belle vie, ça te donne envie de continuer et de forcer dans ton sport.

Il a la culture de la gagne dans le sang. Moi, je n’aime pas perdre mais lui, c’est vraiment deux crans au-dessus. Si t’es dans son équipe, t’as intérêt de bien faire. Ce qu’il montre à tout le monde, c’est cette hargne pour gagner à chaque jeu, que ce soit au basket, au Uno  !

Quand j'ai signé à l’ASSE, il jouait déjà à Feurs. Ça a pesé dans ma décision, c’est sûr et certain. Ça faisait deux ans que Saint-Étienne me tournait autour. Cédric me disait : “Viens, on sera à côté”. Cela a joué. À Nîmes, la route c’était un peu difficile. Là, je suis à vingt minutes. Je suis allé le voir jouer régulièrement. J’étais blessé donc tous les matches à domicile, j’y étais."

Membre de la talenteuse génération 85 des Loïc Perrin, Bafé Gomis, Samy Houri et Idriss Ech Chergui, Carl Medjani (34 ans) s'est engagé aujourd'hui juqu'à la fin de saison avec avec le FC Salaise, club isérois évoluant en R1.

Après avoir beaucoup bourlingué depuis son départ de l'ASSE en 2003 (Liverpool, Lorient, Metz, Ajaccio, Monaco, Olympiakos, Valenciennes, Trabzonspor, Levante, Leganes, Sivasspor et plus récemment Ohod en Arabie Saoudite), l'ancien défenseur stéphanois commente son retour aux sources sur le site officiel de son nouveau club.

"Je suis très heureux de retrouver les terres de mes débuts. Une page se tourne pour moi aujourd’hui au niveau professionnel mais j’espère en ouvrir une autre au sein du futur projet d’agglomération qui est en cours. J’ai hâte de pouvoir enfin évoluer devant toutes les personnes qui ont pu, de près ou de loin, me suivre tout au long de ma carrière et plus particulièrement ma famille et mes amis.

Étant jeune papa, j’ai à cœur de servir d’exemple à mon fils mais aussi à toute la jeunesse du secteur afin de leur faire bénéficier de toute l’expérience que j’ai pu acquérir durant toute ma carrière professionnelle. En espérant insuffler une dynamique positive et emmener avec nous, élus, partenaires, supporters et habitants de toute la communauté de communes Entre Bièvre et Rhône"

Robert Beric a marqué hier sur penalty en match de pré-saison le deuxième but de la victoire (3-1) de son nouveau club (Chicago Fire) contre Nashville .

Never a doubt: Berić buries his first in a Fire shirt. #cffc #cf97 pic.twitter.com/buDcOhXS9G

— Chicago Fire FC (@ChicagoFire) February 6, 2020

Faisant partie de la dernière équipe stéphanoise à avoir remporté le titre de champion de France (en 1981), l'ancien attaquant Eric Bellus a regretté ce soir sur l'antenne de France Bleu Hérault que notre vieux milieu n'assure plus. Extraits.

"On dit que Montpellier est à un peu à la peine en ce moment mais Saint-Etienne aimerait bien avoir les problèmes de Montpellier. Je trouve quand même que cette équipe montpelliéraine est solide dans la durée. Il y a un effectif qui est là avec un budget assez moyen, celui de Saint-Etienne représente plus du double. Les Montpelliérains sont actuellement cinquièmes de L1, les Verts ne sont que quinzièmes. Il n’y que six points d’écart entre les deux clubs mais quand même…

J’étais à Geoffroy-Guichard il y trois jours pour voir les Verts contre l’OM et je serai à la Mosson ce dimanche après-midi. Face à Marseille, les Verts ont perdu le match au milieu du terrain. A Marseille, c’est costaud au milieu. Kamara, Rongier et Sanson ont été excellents. J’ai trouvé les Stéphanois en difficulté dans ce secteur de jeu. Saint-Etienne est en crise. Sur l’état d’esprit, il faut être attentif. Comment vit le groupe ? C’est ce qui m’inquiète, apparemment il y a des scissions.

Jusqu’au bout, le public a encouragé les Verts contre Marseille. Je n’ai pas senti que les supporters étaient contre leur équipe. C’est plutôt exceptionnel, vu le match ils auraient pu être dans un autre état. Le public ne lâche pas, il accompagne son équipe jusqu’au bout, je trouve ça intéressant. C’est un point fort de ce club, le public est un douzième homme.

Il y un petit déséquilibre au sein de cet effectif stéphanois, l’âge de certains joueurs pose question. Il y a cinq ou six joueurs avec un âge assez avancé. C’est problématique notamment au milieu de terrain où il faut vraiment un volume de jeu assez important. Yohan Cabaye a été un joueur exceptionnel, il a fait une grande carrière, mais on sent que physiquement il n’y est plus. Yann M’Vila, c’est pareil. Ces joueurs ne sont pas bien physiquement et ça se ressent."

Après ceux annoncés de Hamouma et Khazri, Claude Puel, qui a par ailleurs passé quelques messages sur l'état d'esprit requis pour aller au combat, a indiqué en conférence de presse que Zaydou Youssouf (sorti en boîtant du dernier entrainement) et Arnaud Nordin seraient forfaits dimanche à Montpellier (15h) :
"Khazri, Hamouma, Youssouf et Nordin sont forfaits. Yohan Cabaye a passé des examens plutôt rassurants.
On est dans le dur. C’est dans ces moments là et dans l’adversité que l’on va voir si le groupe a envie de se révolter. Il faudra beaucoup de caractère. Ces situations compliquées révèlent beaucoup sur le caractère de chacun. Depuis pas mal de temps il y a pas mal de choses à gérer.
On doit s'adapter et répondre présents, avec des jeunes. C'est un apprentissage adapté, tous les trois jours avec la coupe d'Europe cette saison.
On aura le temps de penser à la Coupe de France et ce match couperet. On doit amorcer petit à petit notre remontée. Il faut revenir à des choses simples, se lâcher.
Y a une gestion à court terme, mais aussi inscrire une nouvelle direction.Des résultats faciliteraient les choses.
Montpellier est une équipe difficile à jouer. On va jouer chez elle. On l'a vu au match aller. Elle se nourrit des deuxièmes ballons.
C'est une équipe qui aime les duels."

Titulaire à 22 reprises depuis le début de saison avec Brest, le défenseur central Jean-Charles Castelletto, exclu contre Bordeaux en milieu de semaine a pris trois matchs de suspension, dont un avec sursis.
Il ne sera donc pas du prochain Brest-Sainté (dimanche 16 février, 17h), et ne croisera pas la route de Charles Abi, appelé sans doute à jouer compte tenu des absences dans notre ligne d'attaque.
Olivier Dall'Oglio a par ailleurs évoqué le cas de son milieu Ibrahima Diallo (17 titularisations en championnat), forfait ce week end pour le derby à Rennes et sans doute trop court aussi pour Sainté : "On n’a toujours pas de délai, on ne sait pas trop. La semaine prochaine, je pense qu’il ne reprendra pas avec le groupe. Ce sera peut-être un peu plus long."

Rappelons qu'avec 29pts, Brest est aujourd'hui un concurrent direct des Verts.

Dans la dernière édition du Progrès, le Sphinx revient sur la défaite des Verts face à l'OM.

"L’OM a démontré de belles qualités. Les Marseillais ont été réalistes mais ont maîtrisé le match. Ils ont nettement été supérieurs dans le jeu. En face, l’ASSE a subi plutôt que d’attaquer. Quand on subit, en général, c’est que l’on n’a pas les moyens de faire autre chose. J’espère que les Verts, ensemble, vont trouver les ressources pour rebondir. Il y a quelque chose à faire en Coupe de France. Je souhaite que les Verts profitent de leur supériorité sur le papier pour s’imposer et atteindre les demi-finales."

La Pravda du jour revient sur les violents incidents qui ont précédé la rencontre ASSE-OM d'avant-hier soir. Extraits.

"Présent à Saint-Étienne, Antoine Mordacq (photo), le patron de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH), a peu goûté le spectacle observé avant la rencontre. "Ce qu'on a vu, ce sont des actes de hooliganisme. Avec l'unique volonté, de la part des supporters concernés, de s'affronter entre eux et d'affronter les forces de l'ordre. Ça fait partie des incidents les plus graves qu'on a constatés depuis le début de la saison."

Attendu vers 17h30, pour sa prise en charge par l'escorte policière sur l'aire de repos prévue, le convoi de cars de supporters marseillais arrive avec une heure de retard au rendez-vous. Et leur nombre (445) dépasse la jauge de 400 supporters visiteurs autorisés, qui avait été fixée par l'arrêté préfectoral d'encadrement. « Ces deux éléments ont participé à la dégradation de la situation », relève Mordacq.

Puis tout s'enclenche à 19h15, à environ 500 mètres du Chaudron, selon le rapport de police. "Lors de l'arrivée des bus de supporters marseillais aux abords du stade, un groupe de supporters stéphanois a tenté de s'en prendre au convoi. Repoussés (par les forces de l'ordre) avec emploi de lacrymogènes en nombre très important, les supporters marseillais sont descendus des bus pour venir en découdre avec les Stéphanois.

La situation aurait empiré avec l'arrêt du car de tête de convoi, "alors que ce n'était pas prévu" précise Céline Platel, directrice de cabinet du préfet de la Loire. "Certains supporters marseillais ont forcé leur chauffeur à s'arrêter en forçant les portes », poursuit une source policière. "Les supporters de trois cars en sont descendus avec des bombes agricoles et des fumigènes, a poursuivi Platel. Ils ont ramassé des morceaux de verre pour en faire des armes par destination.

L'ASSE, sous le coup d'un huis clos total avec sursis, ne va pas être inquiétée après les troubles qui se sont déroulés avant-hier. "Les incidents qui se sont déroulés ont eu lieu en dehors du stade et échappent donc à notre compétence" confirme Sébastien Deneux, le président de la commission de discipline de la LFP."

Selon la dernière édition de la Pravda, le salaire mensuel brut moyen de l'effectif de ASSE (70 000 €) est le huitième de l'élite derrière le QSG (820 000 €), Monaco (220 000 €), l'OM (212 000 €), les vilains (180 000 €), Bordeaux (95 000 €), Rennes (90 000 €) et Nice (85 000 €) mais devant Lille (62 000 €).

Si l'ASSE finit dans le top 5, chaque joueur stéphanois se verra octroyer une prime au prorata du nombre de ses tituarisations en L1 et du classement final (100 00 € la 5e place, 120 000 € la 4e place, 180 000 € la 3e place, 220 000 € la 2e place et 300 000 € la première pace). Cette prime se déclenche à partir de la 5e place car l'ASSE a estimé qu'au regard des victoires régulières du QSG dans les deux coupes nationales, ce classement est de facto qualificatif pour la C3.

Le top 10 des joueurs stéphanois les mieux payés :

1. M'Vila, Khazri : 210 000 €

3. Boudebouz : 190 000 €

4. Ruffier : 180 000 €

5. Debuchy : 125 000 €

6. Kolodziejczak : 120 000 €

7. Cabaye : 100 000 €

8. Perrin, Diony : 90 000 €

10. Aholou, Saliba : 80 000 €

On aura noté que Puel (200 000 €) est le 7e entraîneur le mieux payé de l'élite derrière Tuchel (625 000 €), Villas-Boas (400 000 €), Souza et Moreno (280 000 €), Garcia (250 000 €) et Vieira (220 000 €) mais devant Galtier (180 000 €). Thierry Laurey (60 000 €) précède David Guion (50 000 €) et Vincent Hognon (25 000 €).

Si l'ASSE se qualifie en Ligue Europa en fin de saison, Puel percevra une bonification de 550 000 €. A titre de comparaison, elle s'élevait à 400 000 € à la fin de l'ère Galtier. En cas de qualification en Ligue des champions, l'actuel entraîneur des Verts touchera 1 000 000 €.

Assisté dans ce putain de camion par Florent Batta et Yohann Rouinsard, Amaury Delerue (42 ans) sera au sifflet ce dimanche dès 15h00 à la Mosson lors du match de la 24e journée qui opposera le MHSC (5e, 34 points) à l'ASSE (15e, 28 points).

Le seul match entre les deux équipes que le natif de Luzy (Nièvre) a dirigé avait tourné à l'avantage des Verts, vainqueurs 2-0 dans le Chaudron le 4 mai 2014 contre Rémy Cabella grâce à des buts de Romain Hamouma et Mevlut Erding.

Ayant claqué hier contre Al Raed son 14e pion de la saison lors de la 17e journée du championnat, l'attaquant d'Al Hilal Bafé Gomis a fêté son péno victorieux en prenant un café.

Si leur rendement sur le terrain est parfois déprimant cette saison, les trois joueurs cadres les plus anciens au club bénéficient de primes spécifiques comme le rapporte la Pravda. Extraits.

"Romain Hamouma, Loïc Perrin et Stéphane Ruffier obtiennent une prime de 4 000 € par titularisation en L1, le montant total étant plafonné à 120 000 € par joueur et par an, soit 30 titularisations. Contrairement à beaucoup d'autres clubs, l'ASSE ne met plus l'accent sur les primes de résultat, limitées à 600 € le nul et 1 200 € la victoire. Pour convaincre Ryad Boudebouz, Wahbi Khazri, Timothée Kolodziejczak et Yann M'vila de venir, l'ASSE a dû leur garantir, en part fixe, la majeure partie de leurs revenus perçus à l'étranger, d'où l'absence de variables dans leurs gros contrats.

D'autres cadres arrondissent toutefois leur fin de mois par le biais d'un autre calcul, toujours basé sur le principe du rendement. C'est le cas de Mathieu Debuchy et Yohan Cabaye. Tous deux possèdent le même agent et le même contrat. Celui-ci prévoit un salaire global de 125 000 € brut mensuels. À la condition qu'ils débutent un certain nombre de matches, en L1. La barre se situe généralement à 20 titularisations, voire 25. Une fois atteinte, ils touchent une bonification estimée à 20 000 € par match débuté."

C'est toujours sur les pauvres gens que tu t'acharnes obstinément.

La Pravda toujours très bien informée (mais qui est donc cette mystérieuse taupe, Bernard, t'aurais pas une idée ?) vient d'annoncer l'absence pour 5 semaines de Khazri et Hamouma.

Il s'agirait pour Romain d'une lésion aux adducteurs et pour Wahbi d'une lésion à la cuisse.

Rappelons par ailleurs que Cabaye est sorti sur blessure à la mi-temps de la triste défaite contre Marseille (0-2). Tous les ingrédients d'une fin de saison galère sont donc réunis.

Sur le site du Parisien, le DG de la LFP Didier Quillot approuve la décision de la préfecture de la Loire ayant privé les supporters marseillais d'assister à la victoire de leurs protégés hier à GG.

"La violence de ces affrontements est inacceptable. Je salue les forces de l'ordre qui ont permis, je pense, que ça ne soit pas plus grave encore. Ce qui s'est passé hier soir ne va clairement pas dans le bon sens par rapport aux demandes faites par les associations de supporters de diminuer les interdictions de déplacements. Comment voulez-vous que le préfet de la Loire ait envie d'autoriser des déplacements de supporters à Saint-Etienne après ce qui s'est passé ce mercredi soir ? La décision de ne pas laisser entrer les supporters marseillais dans le stade ? J'ai le sentiment que c'était mieux ainsi parce qu'on ne sait pas ce qui aurait pu se passer dans le stade. Je crois que la préfecture a pris la bonne décision."