Dans la série "je n'ai pas mis le moindre pion en vert mais je flambe depuis que j'ai quitté Sainté", le nouvel attaquant du Borussia Dortmund Anthony Modeste (20 buts la saison dernière en Bundesliga avec Cologne) va-t-il croiser cette nouvelle saison Franck Honorat (26 ans depuis avant-hier) dans l'élite du championnat allemand ? Celui qui a marqué 19 fois (à 2 reprises contre les Verts) ces deux dernières 2 saisons sous le maillot brestois évoque aujourd'hui dans Ouest-France ses contacts avec le Borussia Mönchengladbach, ancien bourreau européen de l'ASSE. Extraits.

"Le Borussia Mönchengladbach s'intéresse à moi ? C’est bien ! Comme je l’ai dit, j’ai fait une très bonne saison l’année dernière donc, selon moi, c’est normal que des clubs s’intéressent à moi. Mais ce sont mes agents et Grégory Lorenzi qui décident de tout ça. Il y a des discussions en cours avec des clubs.

Quand je suis parti de Saint-Étienne pour Brest, je n’étais pas prêt, mentalement, pour aller à l’étranger : la langue, la mentalité, la culture. J’ai préféré retrouver mon football en France et je pense que c’était une très bonne idée de ma part. Mais maintenant, je ne le cache pas, partir à l’étranger, ça pourrait être une belle expérience.

Quand je suis arrivé au Stade Brestois, on m’a dit que c’était un club tremplin et que je pourrais partir s’il y avait un meilleur projet derrière. Il y a des clubs intéressés, des discussions. Mais je suis quelqu’un attaché au côté humain, j’essaie de rester moi-même, de me donner à 100 % pour le groupe. C’est ce club qui m’a relancé, donc je donnerai tout, à chaque minute que j’ai, pour le lui rendre."

Venant d'être promu entraîneur des U17 nationaux angevins par Abdel Bouhazama après avoir coaché deux ans les U16, l'ancien latéral stéphanois Yoann Andreu (33 ans) s'est confié hier sur le site officiel du SCO. Extraits.

"Le fait de vouloir transmettre, c’est une réelle passion pour moi.  J’ai découvert un premier versant de la formation, je vais en découvrir un second cette année. C’est ce qui va me permettre d’avoir une expertise plus poussée sur la catégorie U16-U17. C’est-à-dire, d’accompagner les joueurs vers le haut niveau, avec une méthodologie d’entraînement et une pédagogie adaptée. Aujourd’hui nous ne sommes pas que des entraîneurs, nous sommes aussi des formateurs et des éducateurs avant tout. C’est à nous de leur montrer les bons codes car ils sont loin de chez eux. Nous sommes dans une société où nous devons avoir des valeurs et celles du SCO sont celles qu’il faut pour les mettre dans une bonne liberté encadrée."

Le Crocodile Malik Tchokounté se confie aujourd'hui dans Midi Libre avant de jouer ce soir le derby de l'Occitanie.

"Rodez, c'est moins sexy que Saint-Etienne mais c'est la Ligue 2, tous les matches sont durs. Franchement, on a une attaque qui a une belle gueule. Mais avec 5 tirs contre Caen, 6 à Saint-Etienne et seulement 3 cadrés en tout, le compte n'y est pas. On manque un peu de provisions mais c'est aussi à nous d'aller chercher à manger."

La vente avait capoté faute de garantie bancaire suffisante mais elle est désormais actée ! C'est ce que nous apprend la dernière édition ligérienne de l'hebdomadaire L'Essor. Extraits.

L'Est-Eclair a évoqué hier le cas de l'actuel numéro 7 de l'Estac.

"Yoann Touzghar (35 ans) va-t-il quitter le club troyen avant la clôture du mercato ? C'est la tendance. La semaine dernière, le Franco-Tunisien n'était pas entré en cours de jeu, Bruno Irles ayant préféré la jeunesse (Dong et Odobert) à l'expérience en fin de match. Cette semaine, le joueur a sollicité un rendez-vous auprès du président Aymeric Magne, et hier son agent était présent au stade de l'Aube. A midi, les rumeurs d'un possible départ circulaient mais aucune décision ferme n'avait été prise."

Selon la dernière édition du Progrès, qui avait évoqué cette piste il y a une semaine, "il reste encore quelques détails à régler autour d’un contrat d’un an, plus un en option. Très apprécié par Laurent Batlles, avec qui il a inscrit 16 buts lors de la remontée de l’Estac en Ligue 1 en 2020-2021, le Tunisien, en fin de contrat en 2023 dans l’Aube, arriverait dans un rôle de doublure."

D'après Foot Mercato, "il existe un accord entre Troyes et le joueur pour le libérer de sa dernière année de contrat. L'Aigle de Carthage et les Verts étaient même tombés d'accord pour un contrat d'un an plus une saison supplémentaire en option mais "Jean-Francois Soucasse a décidé de tout stopper. Reste à savoir si un retournement de situation est désormais possible."

Joueur actuellement le plus capé de L2 (472 matches), le numéro 10 et capitaine de QRM Alexandre Bonnet aime le foot et la perspective de défier les Verts lundi soir, comme il l'a expliqué dans un entretien paru aujourd'hui sur le site officiel de la Ligue 2. Extraits.

"J’aime ce métier. J’aime le foot. C’est ma passion et, à l’heure actuelle, je n’arrive pas à m’en passer. A partir du moment où j’ai la chance d’être bien physiquement, d’être affûté et de pouvoir encore m’entraîner sans problème au haut niveau, je ne vois pas pourquoi je ne continuerais pas à en profiter. Puis, mentalement, je me sens bien. Je suis heureux tous les matins d’aller à l’entraînement. J’aime découvrir des nouveaux joueurs chaque saison, ça me motive. Tant que la passion et la motivation restent intactes, il n’y a aucune raison de raccrocher. 

Depuis plusieurs saisons déjà le niveau de la Ligue 2 a augmenté. On voit de plus en plus de bons joueurs, des joueurs qui émergent, d’autres qui signent dans des gros clubs après. Le championnat est attrayant. C’est vrai que ça passe aussi, malheureusement pour eux, par les descentes de clubs de renom qui donnent ensuite de la visibilité. Cela crée des matchs de gala. Tous les joueurs ont envie de jouer des rencontres avec un maximum d’adrénaline et un peu de pression, comme celui face à Saint-Etienne, lundi. Ce sont des matchs de prestige où on veut aussi montrer une belle image de notre équipe et de notre club. 

Notre groupe est jeune, on a pas mal de joueurs prêtés, des jeunes joueurs talentueux, mais qui découvrent pour certains la Ligue 2. Donc, mon rôle, en tant que l’un des joueurs les plus âgés de l’effectif, c’est de transmettre tout ce que j’ai pu apprendre au cours de ma carrière et de les accompagner. Il y a eu énormément de départs, donc il fallait forcément reconstruire. Je trouve que le club a réalisé un recrutement très intelligent. Il y a des joueurs talentueux. Il faut simplement qu’on arrive à trouver la bonne formule. Et, bien évidemment, une première victoire nous ferait le plus grand bien et nous permettrait de nous lancer."

Facile vainqueur (3-0) de Manceaux qui ne se sont toujours pas remis du départ de Jean-Philippe Krasso, l'USL Dunkerque est le premier leader de la nouvelle saison de National 1. Titularisé par Romain Revelli, Samy Baghdadi a cédé sa place à l'heure de jeu. Cette première journée a également été marquée par les débuts réussis de Pierre-Yves Polomat. Il a joué l'intégralité du match remporté par Versailles à la 94e minute contre Martigues. Le money-time a été fatal à l'autre promu. Bastia-Borgo a en effet arraché la victoire 1-0 contre le Puy à la 90e, soit un quart d'heure après le remplacement d'Arsène Elogo.

Alors que la campagne d'abonnements peine à décoller à l'ASSE, le FC Nantes approche déjà la barre des 13 000 abonnés. A cette occasion, le nouveau responsable de la billetterie du FC Nantes Nicolas Checcacci s'est confié à Ouest-France. Extraits.

"L’épopée en Coupe de France, les valeurs dégagées par cette équipe et les matches à émotions fortes qu’on a vécus (Paris, Monaco, Rennes, Lens, Bordeaux) expliquent cet engagement. Je pense que les gens ont envie de vivre ça. On a d’ailleurs un taux de réabonnement de 96 %. On surfe sur cet engouement, et sur les tarifs abordables proposés aux abonnés.

On propose l’un des abonnements les moins chers et, surtout, ces tarifs concernent beaucoup de places. Plus de 30 % de notre stade est à moins de 11 € par match hors pack Europe. La tribune Loire est d’ailleurs quasiment pleine avec 6 000 abonnés pour 6 500 places. C’est aussi un message envoyé aux supporters. On veut de l’engouement, de la ferveur, mais on ne va pas profiter d’une belle saison pour vous faire subir une hausse des prix. 

L’année dernière, on était autour de 22 000 spectateurs de moyenne. Cette nouvelle saison, ça part bien, puisque pour Lille, on attend entre 28 500 et 30 000 spectateurs. On espère faire mieux que la saison dernière, sachant qu’on perd deux belles affiches : Saint-Etienne et Bordeaux. Et il y aura le défi de faire venir du monde à la Beaujoire, le 1er ou le 2 janvier."

Révélation du VAFC la saison dernière, le jeune et athlétique milieu de terrain Mohamed Kaba (20 ans) pourrait animer la dernière quinzaine du marché des transferts selon le site Le 11 Valenciennois. Extraits.

"Si quelques clubs de Ligue 1, dont Strasbourg et Brest restent attentifs à son évolution, c’est surtout Saint-Etienne qui semble prêt à passer à l’offensive cet été. Questionné sur l’avenir de son joueur, Nicolas Rabuel est resté particulièrement serein "Mohamed sera avec nous pour le déplacement à Metz. Après le mercato… C’est le mercato. J’imagine qu’il n’y a pas que Saint-Etienne qui s’intéresse à lui. Son avenir, je ne sais pas à l’heure actuelle."Dans une situation financière loin d’être idyllique, le VAFC pourra difficilement dire non à une offre à sept chiffres pour son milieu de terrain. Pour preuve, certains échos font déjà état d’une possible vente autour d’une somme avoisinant les deux millions d’euros."

José Alcocer, le sélectionneur de la sélection nationale U16, a convoqué 34 joueurs, nés en 2007 (4 gardiens, 10 défenseurs, 14 milieux de terrain et 6 attaquants) pour un stage du 22 au 25 août à Clairefontaine où deux confrontations amicales sont programmées.

Deux néo-stéphanois, arrivés il y a un mois, au centre de formation de l'ASSE,  font partie de cette sélection : Fodé Camara et Luan Gadegbeku (photo)

Fode Camara (né le 16/06/2007) est défenseur central,. Il arrive de l'US Torcy Vallée de la Marne, excellent club de Seine-et-Marne dont sont issus plusieurs joueurs passés dans les rangs stéphanois : les 1999 Lamine Ghezali et Alexandre Valbon, le 2001 Josué Gago, le 2002 Mathys Saban, le 2004 Marwann Nzuzi et le 2006 Mathys Amougou.

Luan Gadegbeku (né le 13/03/2007) est milieu offensif. Il a débuté le football au FCFleury 91 dès 6 ans et est passé par toutes les catégories de jeunes. Il avait signé un Accord de Non Sollicitation avec l'ASSE dès mars 2019. Il était capitaine et titulaire dans la ligue d'Ile de France U15, il a même effectué le tour de brassage de la sélection pré-France U15.

Cette sélection U16 disputera deux confrontations amicales. La première face à l'équipe U17 d'Amiens, le mercredi 24 août à 15 heures au CNF. La seconde face à son homologue U17, le lendemain matin à 10 heures. 

Un autre Vert, Valentin Depalle, avait fait partie d'un grand rassemblement de 80 jeunes joueurs nés en 2007 du 19 au 22 mai. Ce stage, placé sous la direction de Lionel Rouxel, visait à tracer les contours de l'équipe de France U16 de cette saison 2022-2023.

La Pravda nous apprend que les Verts se penchent sur la piste de Benjamin Bouchouari, joueur belgo-marocain d'1m65, âgé de 20 ans et évoluant à Roda en deuxième division des Pays-Bas :

"Laurent Batlles ne s'en cache pas. L'entraîneur de l'AS Saint-Étienne espère pouvoir compter le plus rapidement possible sur de nouvelles recrues. Mais Loïc Perrin, coordinateur sportif, souhaite prendre son temps pour attirer les joueurs souhaités, sans se précipiter sur un marché qui devrait s'accélérer dans la dernière semaine.

Ces derniers jours, l'ASSE avançait sur deux profils. Le premier, Benjamin Bouchouari (20 ans, sous contrat jusqu'en 2024) évolue au Roda JC Kerkrade (D2 Pays-Bas). Ce milieu de terrain, né en Belgique et de nationalité marocaine, est perçu comme une opportunité par la cellule de recrutement des Verts. Lens est également sur le coup.

Le deuxième profil est plus connu du marché français, mais peut-être plus complexe aussi. Yoann Touzghar (35 ans) entre dans la dernière année de son contrat avec Troyes. L'international tunisien est connu de Laurent Batlles, qui l'a eu sous ses ordres à l'ESTAC la saison dernière. Aucun accord n'a été trouvé, ni avec le joueur, ni entre club, pour le moment, mais l'AS Saint-Étienne poursuit ses négociations."

Dans un entretien fleuve à So Foot, Nolan Roux - qui joue actuellement pour Châteauroux - évoque la fin de sa carrière, et parle de son ancien coéquipier à Sainté et à Metz, Renaud Cohade.

"Quand tu restes quinze ans dans ce milieu, c’est quand même une grosse partie de ta vie, donc demain, si ça s’arrête, je sais que ça va me mettre une claque. Il y aura plein de choses à régler, il faut apprendre à sortir d’un certain confort. Aujourd’hui, si je dois voir le médecin, je n’ai pas besoin de prendre de rendez-vous, mes équipements sont lavés, j’ai une routine très claire, où tout est fait pour moi. Là, d’un coup, tu te lèves un matin et on te dit : « Non, non, plus de foot. » On me dit souvent que la meilleure des choses est de rester dans le foot. La question sera sûrement de savoir pour y faire quoi. Être entraîneur principal, devoir gérer un groupe, les différentes personnalités, les états d’âme, je ne pense pas. Le foot change tellement, les mentalités aussi, et à 34 ans, tu apprécies moins certaines choses. Maintenant, je sais que conseiller des jeunes sur le fait d’être attaquant, ça pourrait me plaire. C’est ce que fait Ludovic Giuly à Lyon, par exemple. Je pense que c’est bien : les gardiens ont un entraîneur des gardiens et les attaquants doivent avoir un entraîneur des attaquants. Un entraîneur principal qui a été défenseur ne peut pas t’apprendre à marquer des buts, à détecter les bonnes zones, à faire les bons déplacements...

Vendredi dernier, on a joué Le Puy en amical et j'ai vu Florent Balmont qui est adjoint là-bas. Lui, tu vois, il a arrêté, il a passé ses diplômes, ça s’est enchaîné... J’ai aussi déjà discuté de ça avec Renaud Cohade et lui, je sais que le foot ne lui manque pas du tout. Il est chez lui, il fait du bricolage, il joue à la pétanque, tranquille, alors que Renaud, c’était un vrai passionné de foot. Il adorait ça. Quand tu le voyais évoluer, tu te disais qu’il ne pouvait être que sur un terrain et nulle part ailleurs, mais il a fini un peu dégoûté. Il a tout coupé.

Ce qui va me manquer ? L’avant-match, déjà, je pense. L’avant-match dans la peau d’un titulaire, hein (Rires.) Tu es là, tu as ton rituel, ton échauffement, tu rentres sur le terrain et t’as 90 minutes pour tout lâcher. L’après-match, aussi, après une rencontre où tu as marqué, le réveil le lendemain un peu tard, content d’avoir bien fait ton job... C’est assez simple le plaisir, finalement. Un vestiaire, c’est aussi assez unique. C’est une salle avec toutes les religions, toutes les nationalités, mais ça blague en permanence. Je ne pense pas que tu peux retrouver une ambiance comme ça dans beaucoup de boulots. Pour le reste, aller dans la rue et qu’on ne me reconnaisse plus, ce n’est pas grave. Je ne joue pas au au foot pour ça."

Annoncé par certains sites ce matin comme s'étant mis d'accord avec Sainté, Yohann Touzghar (remplaçant dimanche pour la première journée de L1) a été évoqué par son coach à Troyes, Bruno Irles, en conférence de presse ce midi, 48h avant le match Troyes-Toulouse : "Yoann Touzghar ressent une petite blessure au dos, il y a un point d'interrogation."

Alors rumeur bidon ou blessure diplomatique ? Les paris sont ouverts pour savoir si l'attaquant aux 73 buts en Ligue 2 (dont 16 la saison de la remontée de Troyes en 2021 sous les ordes de Lolo Batlles) suivra le chemin de Giraudon, Chambost and co.

Actuellement leader de la L2 avec 8 points d'avance sur la lanterne rouge stéphanoise, Guingamp sera privé de Taylor Luvambo pour la réception de Sainté lors de la 9e journée programmée dans 5 semaines. Double passeur décisif contre Pau lors de la première journée, le piston droit des Costarmoricains souffre en effet d’une rupture partielle d’un ligament latéral externe qui le tiendra éloigné des terrains près de 3 mois selon Le Télégramme.

Alors que l'ASSE cherche encore deux attaquants, on aura noté que l'EAG a enrôlé hier Gaëtan Courtet. Cet ancien coéquipier ajaccien de Jean-Philippe Krasso est le meilleur buteur de L2 en activité (66 buts en 267 rencontres). "Inutile de le définir ou de le décrire, tout le monde le connaît", explique Stéphane Dumont, son nouvel entraîneur. "Il a beaucoup de caractère, il a le sens de la compétition. Quel que soit le maillot qu’il porte, il se bat corps et âme pour son équipe. Il a vraiment l’esprit de compétition. Il sait ce qu’est le fait de jouer le haut de tableau et de marquer en Ligue 2."

Prochaine équipe attendue à Geoffroy (en match d'ouverture de la 4e journée de L2, le samedi 20 août à 15h00), le HAC a une attaque encore mois flambante que celle de l'ASSE. Le club doyen, qui était déjà resté muet lors de ses deux derniers matches de préparation (contre Troyes et Dijon), n'a pas trouvé la faille lors des deux premières journées de L2 (contre Grenoble et valenciennes).

Dans la dernière édition de Paris Normandie, le défenseur havrais Arouna Sangante évoque les lacunes offensives de son équipe.

"C’est vrai qu’on est déjà confronté à ce problème d’efficacité offensive. À Valenciennes, même si on a frappé vingt fois, on n’a finalement inquiété qu’une fois le gardien adverse. Il faut vraiment qu'on progresse dans ce domaine. On ne va pas se mentir, les résultats de nos matches de préparation [une victoire, un nul et trois défaites pour finir, ndp2] ne nous ont pas aidés à prendre réellement confiance. Mentalement, ça joue. Mais on ne va pas baisser les bras. 

Cette première victoire, il nous la faut dès samedi, à domicile contre Pau. Car n’oublions pas qu’il y aura quatre descentes en fin de saison, alors prenons vite des points. Ce danger, incarné par ces quatre relégations, est-il présent dans toutes les têtes ? Oh que oui ! Ça va avoir une réelle incidence sur le déroulement de ce championnat. Alors prenons dès maintenant ce qu’il y a à prendre pour nous écarter le plus vite possible du danger."

Danijel Aleksic, qui a prolongé il y a trois mois son contrat avec Basaksehir (Turquie) jusqu'en 2025, a claqué hier son 4e pion en une semaine ! Alors que son coéquipier Enzo Crivelli était encore forfait pour blessure, l'ancien attaquant serbe des Verts a marqué d'une belle frappe du gauche le 3e but de la victoire de son équipe contre Breidablik lors du 3e tour qualificatif pour l'Europa Conference League.

GOOOL | Başakşehir 3-0 Breidablik

⚽️ 84' Aleksic 🔥

Toplam skor: 6-1

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— Süper Lig | Anlık Goller (@Golsuperlig22) August 11, 2022

Dans la dernière édition du Progrès, Laurent Mortel revient sur la courte défaite concédée hier par ses Amazones contre les Gorgones à Décines.

"On a vu un match plaisant et ouvert. On sait que Lyon est dans son championnat et nous dans le nôtre, une défaite face à elles à ce moment de la préparation, il n’y a aucun souci. On a donné une belle image et on va en tirer beaucoup de choses intéressantes. Je suis très satisfait du contenu, même s’il y a eu un manque de justesse technique engendré par la charge de travail importante de ces dernières semaines. On en est à la quatrième semaine de préparation et c’est notre deuxième match après une large victoire face à Orléans (6-0). On a fait un peu tourner l’effectif en essayant de donner 60 minutes maximum aux titulaires."

D'après le quotidien régional, l'ASSE a attaqué ce derby amical avec le onze suivant : Gignoux - Romanenko, Bataillard, Anglais, Tapia - Legrout (c), Coquart, Marty, Jesus, Caputo - Browne.

Dans un entretien paru ce jeudi soir sur le site MLS Soccer, le boss du Los Angeles FC John Thorringhon se réjouit d'avoir réussi à recruter Denis Bouanga. Extraits.

"Le transfert s'est fait le 4 août à quelques minutes de la fermeture de notre mercato estival. J'avais peur que cela ne se fasse pas. Le défi auquel nous étions confrontés était que les périodes de mercato ne sont pas les mêmes aux Etats-Unis et en Europe. Si on se mettait à la place du club vendeur, ça pouvait être de leur intérêt d'attendre la fin de leur mercato estival. Jusqu'à ce que je voie la signature, je suis toujours inquiet. Surtout en l'espèce car nous savions que le joueur avait un profil très recherché.

Certes, lorsque les conversations ont commencé, je ne pense pas qu'il avait en tête de nous rejoindre dès ce stade de sa carrière. Mais nous avons pu lui communiquer ce que nous avions à offrir – nous essayons de présenter véritablement ce que nous voyons comme une opportunité unique de venir à L.A., de venir en MLS. Dès le début de cette conversation, il était très excité. Ce n'était pas le choix de carrière qu'il avait à la base mais il a rapidement changé d'avis.

Nous avons identifié les qualités dont nous avions besoin pour compléter notre équipe et Denis était la meilleure option, il a le meilleur profil. Il va nous donner de la profondeur, du rythme. Il a le sens du but, il peut presser et nous pensons que ses qualités se marient très bien avec le groupe que nous avons déjà. Avec Bale, Vela, Christian Arango, Rodriguez, Mahala Opoku et Bouanga, on a du monde en attaque. Ce n'est pas facile à gérér mais c'est le genre de problématique que tout coach veut gérer."

Après quelques mois passés à Vllaznia Shkodër (vainqueur de la Coupe d'Albanie), Mickaël Panos s'est officiellement engagé aujourd'hui pour un an (plus une année en option) avec Csikszereda (club de L2 roumaine). Pour rappel, le latéral droit de 25 ans n'a fait qu'une apparition officielle en équipe première avec les Verts (il avait remplacé Gabriel Silva lors d'une victoire 2-0 contre Monaco en septembre 2018). Mais l'ancien coéquipier de Bakary Sako à Pafos (Chypre) a joué 45 matches en équipe réserve sous les ordres de Laurent Batlles. Très apprécié de l'actuel entraîneur des Verts, il avait aidé l'équipe à monter en N2 (2017-2018) puis à y rester (2018-2019) aux côtés de joueurs comme Mahdi Camara, Mickaël Nadé et Dylan Chambost.

Privé des anciens Verts Romain Spano et Vincent Pajot (blessés lors de la préparation estivale), l'entraîneur de la seule équipe de L2 à n'avoir pas pris le moindre point après deux journées (Annecy a perdu contre Niort et Amiens) Laurent Guyot s'est confié au site MaLigue2 avant de recevoir après-demain un autre promu plus fringant (le Stade Lavallois a logiquement gagné à Bastia avant de perdre contre le cours du jeu contre le leader Guingamp). Extraits.

"Je suis toujours un peu agacé de lire parfois certains collègues annoncer vouloir jouer de telle ou telle manière. Notre job, c’est de s’adapter aux qualités de nos joueurs, de faire ce qu’on peut avec notre groupe. On souhaiterait tous avoir la possesssion, avoir beaucoup d’occasions, être bon dans les transitions et être très solide défensivement… Finalement, il faut apprendre à connaître son groupe et essayer d’en tirer le meilleur. C’est faire preuve d’humilité de savoir s’adapter à nos joueurs (...)  On reste dépendant de la qualité des joueurs à notre disposition."

L'ancien défenseur des Canaris vise-t-il le natif de Nantes qui entraîne les Verts ou s'en inspire-t-il ? Si Laurent Batlles a répété à l'envi son intention d'avoir la possession et de jouer avec une défense à trois, il a su faire montre du pragmatisme loué par son ancien adjoint troyen en changeant son dispositif tactique pour la réception de Nîmes.

L'entraîneur de QRM Olivier Echouafni, qui recevra les Verts ce lundi à Robert Diochon, a lui aussi verbalisé ses ambitions dans le jeu comme l'atteste cet extrait d'une interview parue samedi dernier dans Paris-Normandie.

"On a essayé de ramener des joueurs qui pouvaient s’adapter à un certain projet qui consiste à jouer tout en gardant une rigueur et des exigences, notamment sur l’aspect défensif. On a la volonté de prendre du plaisir dans le jeu. On ne veut jouer que sur nos qualités et ne pas se soucier de l’adversaire" a déclaré celui qui a décroché son BEPF il y a dix ans dans la même promo que Laurent Huard et Christophe Galtier. "Je n’aime pas qu’on subisse les événements, je préfère qu’on soit acteur, pour ne pas être frustré à la fin d’un match. On a envie de progresser, de grandir. Mais ça va mettre du temps, il ne faut pas se le cacher."

Le stade Robert-Diochon, qui n'a attiré que 2 571 spectateurs lors de la première journée pour la venue de Rodez, va probablement faire le plein lundi soir pour la réception de l'ASSE, "l'un des favoris pour la montée en L1 en fin de saison" dixit le site officiel de QRM.

Les Verts pourront compter sur la présence de nombreux supporters, que ce soit dans un parcage annoncé plein ou dans d'autres tribunes de l'enceinte quevillaise, où prendront place notamment des fans des Diables Rouges forcément pro-stéphanois pour ce match.

Dans un entretien accordé il y a deux mois à Paris-Normandie, le président de QRM Michel Mallet a évoqué la rivalité entre les deux clubs de foot locaux.

"Juste avant le match retour des barrages, le club de Villefranche, sur ses réseaux sociaux, s’est montré moqueur en relayant le fait qu’en se baladant à Rouen, des gens invitaient le club à battre QRM. C’est parce qu’il y a une rivalité qui existe dans la Métropole de Rouen… Certes on joue dans le même stade que le FCR, mais à titre d’exemple, je ne suis pas sûr que les supporters de l’AC Milan et de l’Inter s’entendent très bien. Ça m’interpelle mais on a dépassé ce stade-là, on a prouvé notre statut, on va jouer une deuxième année consécutive en Ligue 2...

Je pense qu’il y a eu un rendez-vous manqué avec le parc des Bruyères qui a été fait en face de Diochon. C’est là où on aurait pu combler ce manque de terrains qu’il y a sur la ville de Rouen, sur la ville de Petit-Quevilly. La seule ville qui est très bien équipée c’est Grand-Quevilly. À moyen terme, il faudra vraiment se demander comment on pourra évoluer demain et où est-ce qu’on va se déplacer. Il faudra se déstructurer de Diochon, un peu comme le fait le rugby, qui a son site d’entraînement [le Rouen Normandie Rugby joue ses matches de Pro D2 lui aussi à Robert Diochon depuis l'an dernier, ndp2].

Il faut qu’on travaille avec les collectivités pour avancer là-dessus parce qu’on ne pourra pas rester une éternité, en tout cas si on veut s’inscrire durablement en Ligue 2, il faudra bien qu’on ait à un moment donné des installations dignes d’un club pro. Aménager Lozai pour cela ? Non, parce qu’il manque des terrains à Lozai. Aujourd’hui, Lozai, c’est une vingtaine d’équipes, 600 licenciés, le football féminin, donc on ne peut pas sortir tout ce monde-là et dire "faites de la place !"

L'équation est simple, et elle semble hélas encore se vérifier en 2022.

Quand les Verts descendent, ils foirent systématiquement leur début de saison dans l'antichambre de l'élite. Les bilans après cinq journée en attestent.

Lors de la descente de 1984, les hommes de Kasperczak démarrent ainsi par un nul à Alès (0-0) et ne compteront qu'1 victoire et 1 nul pour trois défaites après cinq journées, soit l'équivalent de 4pts en 5 matchs si la victoire avait rapporté 3pts.

En 1996, la troupe de Mankowski ramène un nul in-extremis du stade de l'Aube, sur un pénal marqué à la 89è par Samba N'Diaye. S'il n'avait ramené qu'un point de Troyes, les Verts avaient su faire trembler les filets et les grillages placés devant la butte sur laquelle étaient regroupés nos supporters. Hélas, 4 journées plus tard, le bilan n'était que d'1 victoire, 3 nuls et 1 défaite soit 6pts au compteur.

En 2001, l'éphémère Alain Michel avait démarré de la pire des façons face à Istres (1-2) malgré plus de 20 000 personnes dans le Chaudron, avec en prime un carton rouge pour le fameux Giovanni Bia. Après cinq journées, les Verts ne comptent que 3 nuls et 2 défaites soit 3 malheureux points.

Il faut en fait avoir un certain âge et une mémoire encore bien vivace pour fragiliser cette théorie qui veut que les Verts ne savent pas se remettre du traumatisme d'une descente. En effet, en 1962, les Verts fraîchement relégués (mais vainqueurs de la Coupe !) battaient Aix (1-0) devant moins de 5 000 spectateurs. Après cinq journées ils totalisaient 4 victoires et 1 nul.

Qu'en conclure ? D'abord que nos débuts difficiles ne sont pas une surprise et peuvent s'expliquer (le traumatisme encore présent, des joueurs désireux de quitter le navire, des recrues qui tardent). Ensuite que ça n'augure pas forcément d'une saison ratée.

Ainsi, en 1962/63, les Verts avaient fini champion et étaient remontés illico en D1. En 1984/85, ils avaient fini 2è de leur poule et s'étaient inclinés en barrages. En revanche en 1996/1997, ils avaient péniblement arraché une 17è place, et en 2001/2002, ils avaient longtemps flirté avec la zone rouge avant de finir à une médiocre 13è place.

La LFP a programmé la 8e journée de L2 entre Saint-Etienne et Bordeaux. Comme à l'accoutumée, les Verts joueront ce match - le dernier à huis clos pour Geoffroy-Guichard - le samedi après-midi à 15h. Ce match entre les deux relégués aura lieu le 10 septembre prochain. Il sera visible une nouvelle fois sur BeIn Sports.

Comme le rapporte le site Olympique et Lyonnais, les Gorgones ont battu les Amazones 1-0 à la mi-journée à Décines. Si la gardienne rhodanienne a dû faire deux arrêts, le score est plutôt flatteur pour les protégées de Laurent Mortel, sauvées deux fois par les montants. La banlieusarde Ada Hederberg, qui s'est vu refuser un but, a par ailleurs raté un penalty. C'est Eugénie Le Sommer qui a inscrit l'unique but de cette rencontre amicale.

A l'heure où Laurent Batlles et Loïc Perrin cherchent désespérément deux attaquants, le fameux duo Aloisio-Alex s'est rappelé à notre bon souvenir ce dimanche 7 août lors du Legends Game Brasil qui s'est déroulé devant 10 500 spectateurs au stade Santa Cruz (l'antre de Botafogo).

Dans l'équipe de Ronaldinho, le Taureau de Goias a réalisé un triplé. Mais c'est l'équipe de Falcao (meilleur joueur de l'histoire du futsal) qui a remporté cette rencontre 9-8 grâce à un doublé de notre ex-panthère.

Supporter Sainté relève de notre identité. Cela n'a pas échappé au chroniqueur du Financial Times Simon Kuper, dans un joli papier paru le 30 juillet dernier dans Le Monde. Extraits.

"Je soupçonne que le fait d’être fan jusqu’au point d’en faire son identité globale constitue un vestige de la révolution industrielle. En 1800, Manchester est une petite ville sans histoires, de 84 000 habitants. Peu après arrivent les premiers terriens ayant quitté leur village natal pour s’entasser dans une grande ville industrielle, atomisée et percluse de maladies. Le coturne de Marx, Friedrich Engels, fait tourner l’usine de son père dans cette ville : un endroit si violent qu’il lui inspire la création du communisme.

En 1878, un club de football nommé Newton Heath est créé près d’une ligne de chemin de fer relativement récente de Manchester. Ses joueurs sont employés par l’entreprise de carrosserie du même nom qui fournit les compagnies ferroviaires du Lancashire et du Yorkshire. Ils jouent en sabots de travail. Newton Heath est rebaptisé Manchester United en 1902 – Manchester est depuis devenue la sixième plus grande ville d’Europe avec 1,25 million d’habitants. Les Mancuniens de fraîche date retrouvent un sentiment de communauté en soutenant le club. Vous êtes un paysan irlandais et vous vous sentez perdu dans l’immensité mancunienne ? Dorénavant, vous « êtes » Manchester United. Le stade remplace la paroisse et la messe.

A l’instar du parterre à l’époque de Shakespeare, les supporteurs britanniques se considèrent toujours comme faisant partie du spectacle, acteurs à part entière voire coauteurs avec leurs vivats et leurs chansons. Le match lui-même laisse parfois la place aux tribunes. A Glasgow, une blague éculée souligne la ferveur des fans pendant le derby des Rangers contre le Celtic : « Et au beau milieu de tout ça, un match de football a éclaté ! »

Les supporteurs britanniques ne sont pas obsédés par la victoire ; les défaites viennent alimenter leur goût pour l’autodérision. Pendant l’époque maudite où Manchester City, reléguée dans les divisions inférieures, affrontait des clubs minuscules, ses fans faisaient résonner un chant qui clame, de manière assez surréaliste, qu’ils ne sont pas vraiment présents : We’re Not Really Here.

Côté français, la fan culture n’existe guère. L’industrialisation du pays est plus tardive, et les classes ouvrières urbaines restent alors relativement petites, ce qui explique sans doute que le football met plus de temps à s’imposer. Ce phénomène d’identification au club local comme moyen d’intégration pour les travailleurs ayant laissé leurs racines dans leurs villages ancestraux ne peut s’observer en France que dans quelques rares villes historiquement prolétaires : Lens, Marseille et Saint-Etienne, par-dessus tout."

Malo Poble, passeur décisif sur le premier but.

Les U16 de Kevin De Jesus jouaient hier leur premier véritable match amical. Ils recevaient à l'Etrat leurs voisins d'Andrézieux. Ils ont continué sur leur lancée de l'an dernier, où, alors U15, ils enfilaient les victoires, en s'imposant logiquement sur le score de 3 à 0. 

Dominant largement dès l'entame, les Verts ouvraient la marque dès la 20ème minute : alerté par une belle passe de Malo Poble, Hani Guerroudj, dans la surface, trouvait l'ouverture. (1-0, 21ème). C'était le score au repos. Kevin De Jesus effectuait deux changements au repos et surtout à l'heure de jeu.
A la 75ème, Quentin Prud'homme servi par Maxence Tatuszka dans le dos de la défense, ajustait le gardien. (2-0, 75ème).
Une minute plus tard, ce même Quentin Prud'homme doublait la mise à la suite d'un centre de Romain Lunetta. (3-0, 76ème).

La composition :  Ricignuolo - Gardant, Camara, Ben Rahem, Ruiz (Grillot, 45ème) - Depalle, Dodote, Guerroudj - Poble, N'Guessan (Prud'homme, 45ème), Meïté.
Entrés à l'heure de jeu : Massé, Boukadida, Ali Ahamada, Lunetta, Gagegbeku, Tatuszka, Ben Tiba, Venière-Jusseron, Fajr

La réaction de Kevin De Jesus : "Ce match a permis de faire une revue d'effectif et donner du temps de jeu à tout l'effectif. Je suis satisfait de cette première rencontre. J'ai vu de belles intentions dans le jeu, avec certes de petites choses à corriger, ce qui est normal à ce stade de la saison où il faut intégrer les nouveaux joueurs. Nous avons eu une large maîtrise du ballon et nous nous sommes créés de nombreuses situations. Nous aurions pu marquer plus de buts mais  n'avons que très peu été mis en danger." 

Si l'attaque du HAC est encore plus patraque que celle de l'ASSE, les Verts devront quand même se méfier de Josué Casimir (20 ans) le 20 août à Geoffroy-Guichard lors de la 4e journée de L2. Titularisé pour la première fois de sa carrière le week-end dernier à Valenciennes, l'attaquant guadeloupéen se confie dans la dernière édition de Paris-Normandie. Extraits.

"Il a fallu que j’attende le début de ma troisième saison en pro pour être titularisé une première fois. Alors oui, par rapport à ce que j’ai vécu les deux dernières années, c’est un ouf de soulagement. Mais je suis loin d’être rassasié. J'ai montré de bonnes choses contre Grenoble et Valenciennes mais il y a un bémol, la finition. Dans la dernière ou l’avant-dernière passe, je dois être plus précis. J’y travaille avec le staff.

Peut-être que je manque encore d’un peu de rythme, mais ça va payer. Il le faut, car j’arrive dans ma dernière année de contrat et je dois dessiner les contours de mon avenir. Mais il n’y a pas de secret, cet avenir est lié à ce que je vais montrer. Avec Paul Le Guen, j’étais à la cave. Maintenant, j’aurais pu lâcher, mais non. Jamais je ne suis arrivé à l’entraînement sans l’envie de bosser. Je travaille, avec toujours cette envie de bien faire, de tout donner."

Emile Robert nous ayant quittés, Kees Rijvers alias "Trottinette" (96 ans et 2 mois) est le nouveau doyen de l'ASSE devant Charles Rouillon (95 ans et 4 mois) et Jacques Grattarola (92 ans et 5 mois). Le potonaute sam42, qui nous a signalé ce podium, précise que le jeunot Michel Rathier (91 ans et 8 mois) a porté le maillot vert 10 mois avant Rijvers.

Le nouveau gardien de Cholet (N1) Baptiste Valette a évoqué son expérience stéphanoise dans un entretien paru hier sur le site officiel de son nouveau club.

"J’ai été formé au MHSC où j’ai pu signer mon premier contrat professionnel en 2012. Un an plus tard, j’ai rejoint l’ASSE en tant que troisième gardien. J’ai ainsi porté le maillot Vert pendant deux saisons, avant de m’expatrier et de rejoindre la 2^e division belge avec le club d’Excelsior Virton. Ma deuxième année là-bas a été difficile sur le plan personnel, puisque je me suis notamment cassé la jambe. Heureusement, j’ai réussis à bien rebondir en rejoignant Nîmes avec une montée en Ligue 1 obtenue dès ma première saison. Puis, j’ai rejoint l’ASNL en Ligue 2 durant l’été 2019, où j’ai passé les trois dernières années.

A Saint-Etienne, j'ai pu m'entraîner quotidiennement avec des gardiens comme Stéphane Ruffier et Jessy Moulin. C’est une véritable chance d’avoir pu côtoyer des joueurs avec des carrières comme celles-ci. Ca m’a apporté beaucoup d’expérience, et j’ai essayé d’être au maximum à l’écoute de ces joueurs car je pense que lorsqu’on est jeune comme je l’ai été, ça ne peut être que bénéfique d’évoluer à leurs côtés. Aujourd’hui, je garde encore en tête certaines phrases et attitudes qui m’ont inspirées et dont je me sers au quotidien pour continuer de m’affirmer à mon poste de gardien."