Lors de leur dernier match contre Le Havre, les Verts ont pris six buts en une seule mi-temps. Comme nous le rappelle le potonaute sam42, l'ASSE avait déjà réalisé cet exploit deux fois : lors de la plus lourde défaite de l'histoire du club 9-0 contre Bordeaux le 11 mai 1952 (6 buts encaissés en 16 minutes !) et lors de la défaite 8-2 à Perpignan le 27 décembre 1942.

On retrouve 12 matchs où les Verts ont encaissé 5 buts en une mi-temps :

- le 5 octobre 1941 à Marseille 3-8
- le 1er mai 1946 à Lille 0-8
- le 29 décembre 1946 à Roubaix 3-7
- le 29 août 1948 à Lille 0-5
- le 26 octobre 1952 à Metz 0-5
- le 1 mai 1958 à Nice 1-6, les 5 buts en 14 minutes
- le 14 septembre 1958 contre Strasbourg 1-5
- le 1er novembre 1959 contre Reims 2-5
- le 31 mars 1984 à Bordeaux 0-7, les 5 buts en 14 minutes
- le 22 mars 1997 à Châteauroux 3-5
- le 14 avril 2001 à Monaco 3-5
- le 8 avril 2022 à Lorient 2-6

Si les Verts sont au 36e dessous, leur prochain adversaire n'est pas au mieux comme l'a souligné hier le site Le 11 Valenciennois. Extraits.

"VA est redevenu un vieux meuble du second niveau français. Alors que la neuvième saison de rang débute doucement mais sûrement, le président valenciennois, Eddy Zdziech, entretient toujours l’espoir d’une possible remontée. « Mais pourquoi un budget moyen de Ligue 2, comme le nôtre, ne pourrait pas faire partie des cinq premiers ou des deux premiers du classement ? », lâchait-il au début du mois d’août.

Mais une tendance commence à se dégager sur un plan statistique, et elle n’augure rien de bon. Après quatre journées, le VAFC est l’équipe qui cadre le moins de tirs, avec seulement huit tentatives cadrées. Parmi elles, un seule a trouvé le fond des filets, lors de la deuxième journée face au Havre grâce à Ilyès Hamache. VA est donc l’équipe qui cadre le moins, mais aussi celle qui subit le plus ! Avec 62 frappes (cadrées, non cadrées, contrées) concédées, personne ne fait pire parmi les 19 autres formations.

A titre de comparaison, VA a tenté un total de 30 frappes depuis le début de la saison, c’est-à-dire deux fois moins de tirs tentés que de tirs subis. Le manque de maîtrise de la balle du VAFC est aussi un vilain défaut que l’entraîneur et son staff devront travailler. Parce qu’avec seulement 41% de possession de balle en moyenne, VA est l’équipe qui affiche le pire pourcentage de la Ligue 2."

Alors qu'une rumeur l'annonçait il y a deux semaines comme la première recrue offensive estivale des Verts, Yoann Touzghar est en partance pour l'AC Ajaccio comme l'a annoncé hier L'Est-Eclair. Extraits.

"L'Estac va se séparer de Yoann Touzghar, qui sera prêté pour une saison, c'est-à-dire jusqu'à la fin de son contrat, à l'AC Ajaccio. A 35 ans, le buteur en a encore sous les crampons, et Laurent Batlles, qui connaît bien son ancien atatquant, a même failli le faire venir à Saint-Etienne. Mais l'Estac est finalement tombé d'accord avec le promu corse, actuellement 18e de Ligue 1."

Selon la dernière édition de la Pravda, l'international tunisien devrait en fait s'engager pour deux ans avec le club d'Olivier Pantaloni et Romain Hamouma.

Revenu en juin 2020 dans son club formateur, Grenoble Foot 38, Yoric Ravet,  après une brillante première saison, et une deuxième un peu moins aboutie, était parti en vacances en pensant signer une année supplémentaire. Mais il a dû déchanter car , le club a mis son veto sur cette prolongation. Yoric Ravet a même décidé de mener une action en justice contre son club formateur.
Max Marty, le manager général du club isérois expliquait ce choix : « Ce qu’il faut dire en premier lieu, c’est que ce fut une décision très difficile à prendre. Yoric est un garçon du club et il est très apprécié par beaucoup de monde. J’ai moi-même de l’affection pour lui. Mais on est dans un sport professionnel, il reste sur une saison moyenne et il y a eu pas mal de discussions autour de son cas (…). Les joueurs grenoblois n’ont pas de passe-droit au GF38. On doit traiter tout le monde de la même manière. Yoric est un joueur comme les autres. »

En fin de contrat, Yoric Ravet pouvait donc s’engager librement dans la formation de son choix. C'est ce qu'il a fait en décidant de poursuivre sa carrière… chez les amateurs ! Il s’entraîne en effet avec le club de Manival/Saint-Ismier, qui évolue en Régional 2 et où joue son frère Julien, et va prendre une licence avec le club isérois. « J’ai eu des contacts mais les seules vraies propositions concrètes sont venues de l’étranger, a-t-il confié au Dauphiné Libéré. Je n’ai pas souhaité donner suite. L’idée, c’est de continuer à jouer au foot, de me faire plaisir et de passer également mes diplômes d’entraîneur. »

Yoric Ravet était arrivé à l'ASSE, en janvier 2011 et avait été prêté au SCO Angers pour la saison 2012-2013. Il avait ensuite pour la Suisse, jouant successivement à Lausanne Sport, au Grasshopper de Zurich puis aux Young Boys de Berne, avant de rejoindre en août 2017 le SC Fribourg qui va le prêter ...au Grasshopper de Zurich.

Après avoir écopé injustement de trois cartons rouges en une seule rencontre grâce au formidable arbitre à mèche plaquée François Letexier, les Stéphanois vont découvrir un arbitre qu'on espère bien nommé : Guillaume Paradis. Ce jeune arbitre de 28 ans (il en aura 29 le 6 septembre) est originaire de Sablé-sur-Sarthe.

Et malgré son très jeune âge, ce n'est pas la première fois qu'il arbitrera les Stéphanois. Il avait remplacé Sébastien Moreira lors de la rencontre entre Saint-Etienne et Caen en janvier 2018. A 24 ans, il était alors devenu le plus jeune arbitre de l'histoire de la L1. 

Son entrée avait souri aux Verts, menés 0-1 par un but de Ronny Rodelin, ils avaient égalisé sur l'entrée de Guillaume Paradis par l'unique but en vert de Paul-Georges Ntep. Ensuite, Jonathan Bamba avait donné une victoire salvatrice aux Verts de Jean-Louis Gasset.

Très probablement titulaire ce samedi 27 août à Valenciennes, Matthieu Dreyer va monter sur le podium des plus vieux gardiens à avoir débuté en vert.

1- Bell => 36 ans et 9 mois (108 matchs)
2- Montanier => 34 ans et 10 mois (5 matchs)
3- Dreyer => 33 ans et 5 mois
4- Bernard => 31 a et 7 mois (151 matchs)
5- Le Crom => 30 ans et 5 mois (1 match)
6- Casagrande => 30 ans et 2 mois (50 matchs)
7- Vovard => 30 ans et 1 mois (9 matchs)
8- Planté => 28 ans et 10 mois (4 matchs)
9- Davin => 28 ans et 6 mois (59 matchs)
10- Huc => 28 ans et 4 mois (20 matchs)
11- Castel => 28 ans et 4 mois (26 matchs)
12- Curkovic => 28 ans et 4 mois (383 matchs)

Merci au potonaute sam42 pour ce rappel statistique.

L'ASSE a officialisé l'arrivée de Matthieu Dreyer en provenance de Lorient pour deux saisons en tant que doublure d'Etienne Green :

"Matthieu Dreyer a paraphé, ce mardi, un contrat de deux ans en faveur de l’AS Saint-Étienne. Fort de ses 14 saisons marquées par un total de 138 rencontres, dont 66 en Ligue 1 Uber Eats, le gardien de but de 33 ans intègre l’effectif de Laurent Batlles. La huitième recrue du mercato estival stéphanois accompagnera le développement des gardiens formés au club.  Désormais Stéphanois, le gardien fera profiter le vestiaire ligérien de son expérience et son état d’esprit exemplaire permettra également aux portiers formés au Centre sportif Robert-Herbin de poursuivre leur apprentissage du haut niveau. Matthieu Dreyer, qui portera le numéro 1 des Verts, sera à la disposition de Laurent Batlles pour pallier la suspension d'Etienne Green.

Matthieu Dreyer : "Je suis fier et content qu’un club comme l’AS Saint-Étienne fasse appel à moi. Maintenant, ça va être à moi de rendre cette confiance qu’on m’a accordée. Je vais avoir la possibilité de débuter assez rapidement, c’est donc parfait. Je vais tout faire pour aider chacun à progresser et permettre à l’équipe de gagner le plus de matchs possible, c’est le plus important. À Saint-Étienne, j’ai vécu des oppositions incroyables, j’ai hâte de pouvoir revivre cette ambiance."

Laurent Batlles, entraîneur de l'ASSE : "Matthieu est un gardien d’expérience qui a connu la Ligue 1 et Ligue 2. Il va nous apporter sa maturité et sa sérénité, notamment au niveau du groupe des gardiens qui est assez jeune. Son arrivée dans l’effectif va aider Noah Raveyre à grandir et soumettre Etienne Green à une concurrence. Cette émulation favorisera la performance des gardiens et profitera à toute l’équipe. Elle nous offrira une solution supplémentaire en cas de blessure ou de suspension dans un championnat que l’on sait très long."

La Pravda annonce que cinq joueurs devraient rejoindre l'ASSE d'ici la fin du mercato :

"Le premier s'appelle Matthieu Dreyer (33 ans). Le gardien numéro 3 du FC Lorient (L1) est arrivé dans le Forez pour signer un contrat de deux ans. Son officialisation devrait être annoncée ce mardi après-midi. La doublure d'Étienne Green, expulsé devant le HAC, devrait ainsi débuter à Valenciennes, samedi soir (19 heures).

Selon le journaliste de SIC Noticias Pedro Sepulveda, l'ASSE est en négociations avancées avec le promu portugais Rio Ave pour s'attacher les services de l'athlétique avant-centre ghanéen Aziz Yakubu (23 ans). Ce solide gaillard d'1m87 a claqué 11 pions la saison dernière en D2 portugaise et a marqué il y a quatre jours contre Estoril lors de la 3e journée de L1 portugaise.

Alors que le club dont il a exercé la direction sportive (de juin 2004 à juin 2005 puis de novembre 2008 à novembre 2010) est bon dernier de la Ligue 2, Damien Comolli est à la tête d'un promu qui pointe actuellement à la 6e place de la L1. L'ambitieux président du TFC se confie longuement aujourd'hui sur le site Actu Toulouse.

"On refuse de se fixer des limites. On veut aller le plus haut possible. Mais, le plus haut possible, on ne sait pas encore ce que c'est pour nous. Personne ne le sait. Sur les trois premiers matchs, même s'il en reste bien évidemment 35, on a montré que nous avions largement le niveau pour la Ligue 1. Maintenant, se donner des objectifs, c'est se fixer des limites. Depuis qu'on est au club, on se refuse de s'en mettre. On ira le plus haut possible. On a l'obsession d'optimiser tout ce que l'on fait, tous les joueurs que l'on a. C'est le plus important pour moi.

L'ambition qui est partagée par tout le monde au club, c'est d'être à terme dans le top 6 de l'élite. Quand on est la quatrième ville de France, il faut mettre notre ambition en rapport avec le potentiel et la taille de la ville. On est le club du Sud-Ouest de la France. On le voit avec nos abonnés, on récupère des gens qui viennent bien au-delà de Toulouse : c'est toute l'ancienne région Midi-Pyrénées et c'est même l'ancien Languedoc-Roussillon. Notre communauté est en train de grandir encore plus. Il n'y a pas de raison pour qu'on n'ait pas l'ambition d'être dans le Top 8 ou le Top 6. Ce qui est sûr, c'est qu'on regarde vers le haut. C'est une évidence !

On couvre environ 70 championnats à travers le monde. Il y a des pays, comme l'Angleterre, où l'on descend jusqu'à la quatrième division. En France et en Allemagne, nous descendons jusqu'en troisième division. Notre modèle mathématique et nos algorithmes sont orientés de telle façon qu'ils donnent un poids plus élevé aux attributs offensifs d'un joueur. Beaucoup plus que sur l'aspect défensif. Cela rentre en relation avec notre style de jeu. C'est pour cela que les joueurs que nous faisons venir avec les statistiques "matchent" complètement avec notre style de jeu. Les deux sont liés.

Nous avons aussi une lecture par vidéo. On a des recruteurs qui passent énormément de temps à analyser et comparer les joueurs. Quand on remplit tous nos critères de performances dans l'algorithme, les noms sont ensuite regardés par les recruteurs. Des fois, c'est l'inverse, ce sont les recruteurs qui trouvent des joueurs grâce à leurs observations. C'est après que nous les confirmons avec la data. L'exemple parfait, c'est Stijn Spierings. Il a été découvert par un recruteur puis confirmé par la data. Il y a un aller-retour constant entre les recruteurs et les analystes. Ils ne font qu'un.

La dernière strate, c'est le côté humain du joueur. Est-ce qu'il peut s'adapter à notre culture toulousaine et téfécéiste ? On a tellement de personnalités différentes et ce sont tout le temps de très jeunes joueurs, donc on met beaucoup de choses en place avant qu'ils arrivent et quand ils sont là pour être sûr que leur adaptation soit la plus facile possible, tant dans la ville que dans le club.

Depuis notre arrivée, tout ce qu'on a dit, on l'a fait. On a dit qu'on monterait, qu'on serait champion et qu'on le ferait d'une certaine manière, en s'appuyant sur les Pitchouns et d'autres jeunes… On a aussi dit que si on gagnait de l'argent, il serait réinvesti. Les faits sont plus forts que les paroles. Sauf que nous, on a eu les paroles et les faits. L'objectif restera toujours le même. On n'est pas là pour vendre des joueurs, on est là pour investir dans le club, le faire grandir et aller le plus haut possible.

Si un joueur ne veut pas prolonger, on sera obligé de le vendre. Et si on reçoit une offre que l'on estime au-dessus du prix du marché et que grâce à cette somme on peut réinvestir pour améliorer l'équipe, on le fera toujours. C'est toujours dans le but de devenir meilleur et non pas dans le but de gagner de l'argent sur du court terme. Ce n'est pas du tout la philosophie de RedBird. La durée de détention moyenne d'une société par ce fonds d'investissement est de 12 ans. À l'heure actuelle, on réfléchit à ce que l'on fait pour dans 10, 15 ans. 

Mon obsession c'est d'être meilleur et d'améliorer le club tous les jours. Il faut que je regarde ce qu'il se passe, que j'écoute les gens qui sont autour de moi et que je ne m'isole pas de ceux qui savent mieux que moi. Dernièrement, j'ai lu une phrase qui m'a absolument scié : "Il faut croire en l'expertise et pas en l'autorité". Je suis dans un poste d'autorité, mais je n'ai souvent pas l'expertise dans certains domaines. Mon objectif c'est de m'entourer de ceux qui ont l'expertise et de ne pas imposer mon autorité. Il faut que ce soit eux qui m'imposent leur expertise. C'est comme ça que je travaille tous les jours."

Loïc Perrin s'apprête à recruter le gardien qui lui a le plus réussi dans sa carrière de joueur. Pour rappel, l'actuel coordinateur sportif des Verts a marqué trois buts à Matthieu Dreyer en 2010, à l'époque où l'actuel portier numéro 3 des Merlus gardait les cages des Lionceaux.

Au grand dam de Ryad Boudebouz, Dieu avait claqué le premier pion de la victoire stéphanoise à Bonal en avril 2010. Quatre mois plus tard, il avait réalisé le premier doublé de sa carrière dans une ambiance qui avait marqué l'imminent néo-stéphanois.

"Geoffroy-Guichard, j'y ai joué avec Sochaux, c’est un super stade, l’ambiance y est extraordinaire, c’est impressionnant. C’est une ambiance particulière. Tous ces supporters qui portent leur équipe... Il y a toujours beaucoup de monde" avait souligné le natif de Strasbourg en 2016 sur le site officiel de l'Estac. "Pour ce qui me concerne, ça me motive encore plus que dans certains autres stades, moins chauds. C’est toujours compliqué là-bas, pour n’importe quelle équipe".

Zaydou Youssouf a fêté sa 2ème titularisation avec Famalicao hier soir en remportant son premier point en championnat du Portugal.

Après deux défaites, Famalicao a ramené un nul 0-0 de son déplacement à Gil Vincente. Avec 1pt en 3 matchs, le nouveau club du Z pointe désormais à la 16ème place (sur 18).

Sur le site Le 11 Valenciennois, le défenseur du VAFC Allan Linguet évoque la réception des Verts programmée ce samedi à 19h00 au stade du Hainaut.

"Ce 0-0 concédé à domicile contre QRM n’est pas un bon résultat, il ne faut pas s’en cacher. Aujourd’hui on ne peut pas dire "ah c’est bien on a pris un point", ce n’est pas un bon résultat. Les points c’est important, surtout en début de championnat où les écarts se creusent vite, il ne faut pas prendre trop de retard si on veut espérer autre chose que le maintien.

On va pouvoir enchaîner dès samedi. C’est ce qu’on s’est dit directement à la fin du match, on sait qu’on a péché sur les actions offensives, on a gardé le but inviolé, c’est une bonne chose. Maintenant si on peut faire de même en mettant un, deux ou trois buts pour se rassurer au niveau du goal-average ce sera bien et tout le monde sera content.

Depuis le début on sait qu’on manque d’animation offensive, même si on a de la qualité. On a confiance en nos offensifs, on sait qu’ils peuvent faire des différences. Il reste encore des automatismes à créer, amener un peu plus de folie. Dans les trente derniers mètres il ne faut pas réfléchir, et ça va payer à force."

Selon Opta, les Verts ont subi samedi dernier la plus grosse défaite à domicile de leur histoire toutes compétitions confondues selon Opta (0-6).

Le potonaute sam42 nous informe qu'en réalité la plus grosse déroute de l'ASSE à la maison est un 0-7 concédé face à Nice le 14 avril 1940 pendant la guerre dans le championnat de France de la zone sud-est.

Notre statisticien ajoute que les Verts viennent d'encaisser 6 buts dans un même match à Geoffroy-Guichard pour la 4ème fois de leur histoire.

La première fois remonte au 27 septembre 1936, les Verts avaient perdu 5-6 contre Valenciennes en 2ème division.

Il faudra attendre presque 16 ans pour voir les Verts prendre 6 buts à domicile, lors de la première journée du championnat de France de première division, le 24 août 1952 contre le grand Stade de Reims de Raymond Kopa et d'Albert Batteux pour une défaite 2-6.

Troisième journée porte ouverte et troisième compétition, cette fois c'est en Coupe de France que les Verts s'inclinent lourdement 3-6 contre Dijon, le 23 janvier 2019.

Qu'elle soit nationale ou régionale, la presse ne brille pas toujours quand elle évoque les Verts.

"La bonne nouvelle pour l'ASSE, c'est qu'elle récupère son capitaine Mickaël Nadé injustement exclu à Quevilly, mais finalement innocenté par la Ligue" a ainsi écrit Le Figaro la veille de la déroute face au HAC. Le quotidien a manifestement été induit en erreur par la troublante ressemblance entre le numéro 3 des Verts et Anthony Briançon. A moins que ce journal soit resté bloqué à l'époque où le natif de Sarcelles portait le brassard en U17...

Revenant sur ce triste match d'ouverture de la 4e journée de L2 dans un papier intitulé "Saint-Etienne se saborde", L'Est-Eclair a choisi comme intertitre "M. Letexier a eu pitié des malheureux Verts." Passant sous silence la partialité du natif de Bédée (Ille-et-Vilaine), le quotidien aubois conclut l'article comme suit : "La partie a été tellement affreuse pour les Ligériens que l'arbitre n'a pas fait jouer de temps additionnel."

Jean-François Soucasse évoque le mercato dans la Pravda de ce mardi. Extraits.

"On souhaite monter une équipe la plus compétitive possible, il nous reste dix jours pour optimiser nos chances de la bâtir et de se séparer de joueurs qui nous ont fait savoir qu'ils avaient d'autres ambitions. Idéalement, on espère encore l'arrivée d'au moins un attaquant et d'un joueur par ligne. Le top 5 de la L2 voulait les joueurs que l'on a déjà pris cet été.

Loïc bosse beaucoup, il apprend vite, il a des convictions et il s'appuie aussi sur un réseau de joueurs et d'anciens joueurs. Loïc travaille dans la transparence, en échangeant avec la cellule de recrutement et en capitalisant sur la connaissance de la L1 et de la L2 de Laurent. La pertinence d'un mercato, qui n'est pas une science exacte, se juge sur ses effets. Je reste persuadé que tout ce travail va être bénéfique pour le club.

Comme l'avait indiqué Le Dauphiné Libéré il y a cinq jours, l'ASSE chercherait encore quatre renforts d'ici la fin du mercato selon Le Progrès. Extraits.

"Lors de la dernière réunion qui s’est tenue ce lundi, Laurent Batlles aurait eu l’assurance de recruter non pas trois mais quatre nouveaux joueurs. Le premier à signer devrait logiquement être Matthieu Dreyer, attendu à l’Etrat ce lundi avant le paraphe de son contrat ce mardi. Un attaquant supervisé par la cellule de recrutement au Portugal aurait néanmoins donné un accord de principe. Concernant le défenseur gaucher, Léo Petrot est toujours en haut de la pile. Sauf que Lorient en réclame un million, ce qui fait tiquer le board stéphanois, pas prêt à mettre autant sur un… élément formé au club. Enfin, une sentinelle au profil ressemblant au Troyen Tardieu, si importante dans le système prôné par Laurent Batlles, est également ciblée. "

Sous les yeux d'une délégation de Magic Fans (venuedans le parcage du Stade des Alpes aux côtés de leurs potes Ultramarines) et d'Anthony Briançon (venu voir son meilleur ami et ancien coéquipier nîmois Gaëtan Paquiez resté sur le banc grenoblois aux côté de Loris Léry), le GF38 a été tenu en échec (0-0) par les Girondins ce lundi soir. La formation de David Guion (3e) compte désormais 9 points d'avance sur les protégés de Laurent Batlles, qui ne sont qu'à 6 petites longueurs de l'équipe de Vincent Hognon (13e) à l'issue de cette 4e journée.

Buteur il y a 15 jours contre Gaziantep, Max Gradel a ouvert le score sur penalty ce lundi juste avant la mi-temps contre Alanyaspor. Mais Sivasspor s'est fait rejoindre à la 91e lors de cette 3e journée de Süper Lig.

Sivasspor 1-0 Alanyaspor

⚽ 45' Gradel (P)#SVSvALY #Sivasspor #Alanyaspor #SüperLigpic.twitter.com/ZGZY4ghF4H

— Sosyal Futbol (@SosyalFutbolTR) August 22, 2022

La Pravda trouve trois raisons au mauvais début de saison des Stéphanois :

"Un projet de jeu flou

Les Verts ont eu aujourd'hui les honneurs de l'hebdomadaire Le Point dans un papier intitulé  "AS Saint-Étienne, le Vert est dans le fruit". Extraits.

"Très souvent, dans cet édito, on aime être taquin et, parfois, on aime tirer sur des ambulances. Mais de temps en temps, on tombe sur des causes qui nous semblent tellement perdues qu'il est inutile d'en ajouter. Quand on voit cette équipe de l'AS Saint-Etienne on a seulement envie de souhaiter beaucoup de courage à ses supporters (...) Avec leur imposant palmarès, qui commence certes à bien prendre la poussière, les Verts devraient imposer le respect et un certain prestige. C'est malheureusement tout le contraire.

A qui la faute ? On ne va pas tomber sur le pauvre Laurent Batlles, qui vient tout juste d'arriver sur le banc. Les joueurs ? Si on veut bien épargner les recrues et les jeunes qui font ce qu'ils peuvent, on sent que les plus anciens vivent encore la relégation comme un coup de massue. Inévitablement, on va se tourner vers les dirigeants : le duo Romeyer-Caïazzo cristallise les tensions. La vente du club, promise depuis plusieurs mois et qui n'est toujours pas faite, empêche les Verts d'enfin avancer. La fin de mandat de ces dirigeants est un échec total.

En attendant une nouvelle ère, Laurent Batlles va devoir faire avec les moyens du bord. Il reste dix jours pour boucler le mercato et monter une équipe potable qui saura enfin sortir la tête de l'eau. Il y a peu de motifs d'espoir pour l'ASSE en perdition et en quête d'un second souffle. On a tout de même hâte de voir le retour du public dans le Chaudron, prévu début octobre face à Grenoble après les derniers matches à huis clos face à Bastia et Bordeaux. S'il existe quelques personnes pour encore croire en ces Verts, ce sont bien leurs supporters."

Directeur du centre de formation du SCO et entraîneur de l'équipe réserve angevine, l'ancien entraîneur des U19 stéphanois Abdel Bouhazama s'est confié à Ouest-France. Extraits.

"On est content d'avoir démarré ce week-end notre saison de N2 par cette victoire 1-0 contre Chamalières. Le buteur et le passeur sont des U17. La moyenne d'âge de l'équipe était de 18 ans sur ce match. Le groupe a super bien répondu. J’ai aimé le contenu, le jeu, mais surtout l’état d’esprit, alors qu’il nous manquait des joueurs cadres.

L'objectif, c'est de préparer les jeunes aux exigences du professionnalisme. On a la chance d’avoir un staff pro qui ouvre la porte aux jeunes. Les places vont être chères, mais on leur fait confiance et il faut qu’ils la saisissent. On va essayer de sortir les nouveaux Mohamed-Ali Cho, Nicolas Pépé ou Rayan Aït-Nouri.

Je ne lâche pas les jeunes car c'est l'exigence requise au plus haut niveau. On va devoir batailler dur pour se maitenir en National 2, Il y a cinq descentes cette année. Les clubs pros sont de moins en moins nombreux en N2. On n'est plus que dix cette saison." [Rennes, Nantes, Reims, Angers, Lorient, Auxerre, Metz, Guingamp, Caen, vilains, ndp2]

Sonny Yvars, arrivé cet été d'Ain Sud, a fait hier ses premiers pas en Vert.

Hier, le FC Pays de l'Arbresle organisait son traditionnel Challenge Rémi Garde dédié aux U15. C'était l'occasion pour les protégés de Jean-Philippe Primard de sortir un peu de la zone de confort pour se confronter à des formations qu'ils n'ont pas l'habitude de rencontrer. Les deux rencontres d'hier, contre l'OM et Dijon, même si les Verts n'ont pu accéder à la finale, sont de l'ordre à rassurer le staff stéphanois. 

Le premier match a opposé les Verts à l'OM, une excellente équipe olympienne qui allait l'emporter aux tirs au but, séance qui appliquait la mort subite, c'est à dire que la première équipe qui échouait était battue. Jean-Philippe Primard avait amené tout son effectif, y compris Sonny Yvars, de retour de blessure et Djylian N'Guessan, qui s'entraîne habituellement avec les U16. Seuls manquaient les deux gardiens, Maël Massé, retenu avec les U16, et Alexis Colombet, blessé. C'est donc Rafaël Fuleki, un U14, arrivé cet été du FC Villefranche Beaujolais qui officiait dans les cages. Il allait d'ailleurs fort bien assurer l'interim, stoppant notamment un penalty marseillais en première période, exercice dans lequel il s'était illustré au tournoi de Carpentras, en juin dernier, où il avait détourné trois penaltys. Les Verts allaient ouvrir le score à la 26ème minute : Lucas Mical, alertait Tom Teillol d'un long ballon sur le côté. Tom Teillol prenait la défense olympienne de vitesse entrait dans la surface et s'en allait battre le gardien d'un tir au sol au ras du poteau (1-0, 26ème).
Marseille allait égaliser à la 40ème minute : à la suite d'un centre côté gauche, la défense stéphanoise laissait le ballon rebondir. Du point de penalty, un adversaire reprenait et, d'un tir à mi-hauteur au ras du poteau, il faisait mouche. (1-1, 40ème). Malgré quelques occasions de part et d'autre, ce match d'un bon niveau, se terminait aux tab et un tir suffisait aux Marseillais pour se qualifier.
Les Verts  affrontaient donc, dans la foulée, le FCO Dijon, qui, lui aussi, s'était incliné aux tirs au but contre Montpellier. Les Verts allaient prendre leur temps, mais leur patience était récompensée puisqu'ils inscrivaient quatre buts après le repos pour l'emporter par 4 à 0.
Dès la reprise, Jules Patry, bien lancé dans les 30 derniers mètres, faisait une bonne prise de balle et marquait au sol. (1-0, 31ème).
Deux minutes plus tard, Sonny Yvars débordait côté gauche, entrait dans la surface, et décochait une sorte de centre-tir qui terminait dans la lucarne opposée. (2-0, 33ème)
Trois minutes plus tard, Noah Moulin lançait Noam Aïni qui prenait la profondeur et qui, de l'entrée de la surface, enroulait son ballon au premier poteau, à mi-hauteur. (3-0, 36ème)
Enfin, à l'ultime minute, Sonny Yvars se faisait faucher dans la surface et Djylian N'Guessan transformait le penalty. (4-0, 60ème) 

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Je dirais que le résultat est anecdotique. Les deux demi-finales se sont terminées par des tirs au but, et la mort subite était appliquée dans ces séances. C'est à dire que le premier qui loupait était éliminé. Nous avons manqué notre premier tir pendant que Marseille le réussissait. Nous avons fait un bon match contre l'OM face à une excellente équipe. J'ai profité de ce tournoi pour faire tourner tout mon effectif de façon à donner environ une heure de temps de jeu à chaque joueur sur les quatre mi-temps de 30 minutes disputées. Nous avons ouvert le score sur un bel appel dans la profondeur suivi d'un face à face gagnant avec le gardien. Marseille a égalisé suite à une absence de notre défense sur un centre et un manque de détermination à la réception. Ce match a été d'un bon niveau et m'a donné satisfaction. Dans le match contre Dijon, la pression était moins forte, et on a su se montrer patient avant de prendre le large après le repos, profitant des espaces pour faire de bonnes actions collectives. Je retiens que, même lors d'un match à pression, contre Marseille, on a su faire de belles choses, et ça, c'est plutôt positif. Malgré tous les remplacements, nous avons gardé la cohérence dans notre jeu. Le groupe adhère bien à tout ce qui est mis en place. "

Deux mois après avoir ouvert son compteur buts sur un pion victorieux contre Shenzhen (ex-club de son ancien coéquipier stéphanois Ole Selnaes aujourd'hui au FC Zürich), Robert Beric a égalisé hier sur un coup franc de Fran Merida pour Tianjin Teda sur le terrain de Shanghai Shenhua (ex-club de Fredy Guarin qui a arrêté le foot pour se consacrer en Colombie à sa bijouterie, à sa ferme équestre et à son salon de coifffure faisant aussi office de bar restaurant comme l'a rapporté avant-hier El Tiempo). On aura noté que Boby la pointe a été plus souvent remplaçant (7 fois) que titulaire (4) depuis qu'il a rejoint l'Empire du Milieu.

Merida 74' https://t.co/ykCiLQ72Jn pic.twitter.com/bXt1Gp2tOk

— Tianjin Jinmen Tiger F.C. (@JinmenTiger) August 21, 2022

A quelques semaines de la fermeture de la Divette de Montmartre, lieu connu de tout bon stéphanois à Paris, Le Parisien fait l'éloge du bistrot de Serge :

"Avec sa devanture rouge vif et son auvent vert, ce vieux bistrot ne paye pas de mine face aux terrasses des établissements branchés du quartier. Mais le troquet n’a jamais désempli. Les soirs de matchs, la salle est même bondée et plusieurs vedettes de la chanson française et du football y ont fait un passage. C’est une institution.

Le match d'avant-hier restera tristement historique. Jamais trois joueurs Verts n'avaient vu rouge lors d'un même match. Mais sur les 30 dernières années, il est arrivé 8 fois que l'ASSE se retrouve en double infériorité numérique suite à des expulsions, comme nous le rappelle le potonaute sam42 :

- le 9 avril 1994 à Auxerre : É.Mendy et Wohlfarth
- le 1er février 1995 au Havre : Mannucci et Blanc
- le 20 août 1996 à Sochaux : Sagnol et Aulanier
- le 9 février 2008 à Strasbourg : Benalouane et Guarin
- le 1er octobre 2015 à Rome contre la Lazio : Beric et Bayal Sall
- le 7 mai 2016 à Nice : Malcuit et Tabanou
- le 2 mars 2019 contre Lille : Debuchy et Khazri
- le 4 octobre 2020 à Lens : Kolodziejczak et Khazri

Défaits 0-6 à domicile, les Stéphanois n'ont pas vécu la plus lourde défaite à domicile du week-end européen !

Si les Lillois de Jonathan Bamba (buteur) ont également pris un écart de 6 buts par la bande à Christophe Galtier, c'est Saidy Janko qui décroche la timbale ! L'ancien latéral droit stéphanois (22 matchs en 2017-2018) s'est incliné 7-0 sur sa pelouse du VfL Bochum face au champion en titre le Bayern Munich. L'ancien vert a reçu en prime le seul carton jaune du match avant de céder sa place à la 70e minute.

Un match qui a tout pour plaire ! En semaine, à huis-clos et sur BeIN Sports, la 6e journée de L2 face à Bastia vient d'être programmée par la Ligue qu'on adule chaque jour un peu plus fort. Cette rencontre face à Bastia se jouera mardi 30 août à 20h45. Il s'agira de l'avant-dernière rencontre à huis-clos total pour les Verts cette saison après le nul contre Nîmes et la fessée contre Le Havre.

Les Corses ne sont plus venus à Geoffroy-Guichard depuis leur défaite 1-0 en septembre 2016 (but de Hamouma sur penalty à la 96e). A l'époque, Enzo Crivelli et Allan Saint-Maximin composaient l'attaque corse.

Les Verts auront ensuite 6 jours pour se remettre de cet enchaînement de deux rencontres en 4 jours (Valenciennes samedi, Bastia mardi) pour un nouveau déplacement à l'autre bout de la France, sur le terrain de Pau, le lundi 5 septembre.

Acteur majeur du très joli nul décroché par Newcastle face à Manchester City hier (3-3), Allan Saint-Maximin a reçu les éloges de son coach, Eddie Howe à l'issue du match : "Je pense qu'aujourd'hui, Allan Saint-Maximin a réalisé une très bonne performance. C'était sa meilleure prestation depuis que je le dirige. Il a mis tous les aspects de son jeu en place. Il avait du rythme, il était électrique. Sa prise de décision avec le ballon était très bonne, il a bien défendu. Je pense qu'il a fait une excellente prestation et, dans cette forme, il donne une dimension totalement différente à notre équipe. Il est très important pour nous."

A 25 ans, Saint-Max entame sa 4ème saison chez les Magpies. Sa dernière fut la plus accomplie avec 35 matchs disputés en championnat, et 5 buts.

Dans la dernière édition de La Voix des Sports, le latéral gauche du VAFC Quentin Lecoeuche évoque la réception des Verts programmée ce samedi à 19h00 (match à suivre en direct et en clair sur la chaîne de la Pravda).

"On va préparer la venue de Saint-Etienne avec l'objectif d'effacer la déception de ce 0-0 concédé à la maison contre QRM. Nous avons perdu beaucoup de points à domicile la saison dernière et nous nous étions promis de ne pas refaire la même chose. Avec cinq points pris après quatre journées, on vit un début de saison mitigé. Nous devons avancer et prendre confiance en nous. Une victoire face à Saint-Etienne devient presque obligatoire."