Brouillés hier, cul et chemise aujourd'hui, Roland Romeyer et Jean-Pierre Rivère étaient aujourd'hui les invités du Grand Journal sur Canal Plus. Extraits.

Roro : "Il faut que le Ministère puisse se réunir avec la Ligue et les présidents de club, avec tous les supporters. Il faut se mettre autour d'une table et essayer de mettre en place une charte qu'il faudra respecter. Si elle n'est pas respectée, il faudra sanctionner durement. On connaît nos supporters. Mais est-ce qu'il faut que les présidents de club fassent la police et rendent la justice ? On paye des frais de police très chers. Pour la réception de Paris et Lyon, on a payé près de 100 000 euros les deux fois. Que la police interpelle, point à la ligne ! Ce n'est pas à nous de le faire ! Nous n'avons pas ce pouvoir ! Que la police interpelle les supporters violents et tout, qu'ils les mettent en comparution immédiate et après ils seront jugés !"

Rivère : "J'apprécie beaucoup Roland, on n'est pas là pour polémiquer. Il paraitrait - on a des versions différentes avec Roland - qu'une des vitres du bus des supporters stéphanois aurait été abimée pendant le parcours (...) A l'OGC Nice comme à Saint-Etienne, on est tous solidaires, on travaille au quotidien. Cela fait deux ans que je suis à Nice, ça fait deux ans qu'on a des relations parfaites avec nos supporters. Il n'y a pas de viloence qu stade de Nice depuis deux ans. Quand je vois ce qui s'est passé hier c'est inadmissible. Dans ce nouveau stade il y a des caméras, ils sont tous identifiables. Moi, ces gens-là, je souhaite q'ils ne soient plus dans un stade de football. Roland m'a fait un petit bisou, moi je lui ai serré la main. Je n'ai pas de contentieux avec Roland."

Dans un entretien paru aujourd'hui sur le site d'Eurosport, Bernard Caïazzo a réagi au tweet de Jean-Michel Aulas qui s’était déclaré "stupéfait de la clémence des institutions envers certains clubs qui tous les dimanches ne gèrent pas leur supporters."

"Face à la violence qui gangrène les stades, on est complètement impuissants. Nous ne sommes ni la police, ni la justice. Si on arrêtait aussi de tweeter les uns par rapport aux autres… On va finir par mettre le feu à Lyon et à Saint-Etienne. Il ne faut pas entretenir tout cela. Je ne commente pas les tweets de Jean-Michel Aulas. Il s’occupe de tout et de rien. Bientôt il va envoyer les vœux au pape via Twitter. On a en tant que dirigeant une énorme responsabilité. On doit éviter les incitations à la violence, éviter de mettre des écharpes dans les buts adverses. Pourtant, le président de Lyon est un homme mûr qui a dépassé la soixantaine, il doit comprendre ce genre de choses. On ne doit pas se comporter comme un capo de supporters. Il vaut mieux se taire. Un jour, on aura un mort dans un derby. Tout le monde doit être uni contre la violence et on ne doit pas attiser les haines." 

Interrogé par France Bleu, Antoine Boutonnet, chef de la direction nationale de lutte contre le hooliganisme, confirme qu'il va devenir de plus en plus difficile pour les supporters de suivre leur club partout en France :

"Les mesures administratives qui sont prises, notamment d’interdiction de déplacement de supporters, quand les matches sont classés à très haut risque, nous donnent raison. Il est vrai que quand vous avez deux populations antagonistes qui sont dans le même stade, parfois, ça peut poser des difficultés, surtout quand on a affaire à des groupes qui se prétendent supporters, mais qui sont adeptes de la violence."

Quant aux évènements particuliers de Nice, Boutonnet exhonère les organisateurs (et lui-même au passage : "Toutes les mesures ont été prises pour éviter ce type d’incidents") et a déjà rendu le jugement du procès qui n'aura pas lieu :

"En l’espèce, les sanctions seront du côté des supporters stéphanois. (…) Les Green Angels notamment certains d’entre eux, ont franchi les barrières."

Vive la Justice, vive la République, vive la France (Jouer ici la Marseillaise). Et vive la BSN, qui pourra continuer de faire ce qu'elle veut, puisqu'apparemment, elle est toute blanche.

En clin d'oeil à son ancien club, l'ancien défenseur stéphanois Paulao s'est fait expulser à la 42ème minute hier lors du derby sévillan qu'il a perdu 4-0 dans ce maudit stade Ramón Sánchez Pizjuán. Sa sortie a été accompagnée par des cris de singe poussés par certains de ses propres "supporters". La bêtise, c'est vil !

Après Sochaux, hier, à Nice et pour la seconde fois d'affilée, les Verts ont gardé leurs cages inviolées en déplacement.
Une perf pas si anodine que cela, tant elle accroît le contraste entre notre bilan dans le Chaudron et ALEX térieur. 18ème défense à GG avec 11 buts encaissés Sainté possède en effet la 5ème défense loin de ses bases avec seulement 6 pions encaissés en 7 matchs. De là à penser que nous subissons à Geoffroy le contrecoup de nos vélléités offensives il n'y a qu'un pas...

L'ASSE a eu les honneurs des Guignols de l'info la semaine dernière, comme vous pourrez le voir à 21'25 sur la vidéo de la semaine des Guignols. On rigolera (ou pas) ; mais voir du Vert en prime time, c'est jamais totalement mauvais. Merci au potonaute angevert1706 pour le lien, et pour le titre du potin !

Le lointain successeur de Roger (Rocher) a depuis longtemps abandonné toute Angélique posture vis-à-vis des Ultras, véritables Merlins des temps modernes, qui d'enchanteurs de tribunes deviennent des hommes à mettre en cage. Après les derniers évènements à Nice, Roland à la dent dure(andal) :

«Si cela continue, je rendrai mon tablier. J’ai été choqué. J’espère que les responsables seront sanctionnés comme il se doit. Je déplore ce qui s’est passé cet après-midi. Cela donne encore une mauvaise image de notre sport. Il y a quinze jours, nous avons eu des problèmes à Geoffroy-Guichard. Il faut vraiment que nous nous réunissions et que nous trouvions des solutions contre cette violence», rapporte le Progrès.

Pendant, ce temps, Frédéric Thiriez, qui aimerait se voir en Charlemagne, ne vaut guère plus qu'un triste Rodomont :

« Ça suffit ! Ces quelques crétins qui s’intitulent supporters ne se rendent même pas compte qu’ils ruinent l’image du football. Une seule solution : la répression. Je vais demander une réunion au ministère de l’Intérieur centrée sur la question des déplacements de supporters à l’extérieur. Si nous n’arrivons pas à régler ce problème définitivement, ça finira par une interdiction systématique des déplacements, ce que personne ne souhaite. »

La figure du pompier pyromane existait-elle au XVIè siècle ? En tout cas, s'il était encore de ce monde, L'Arioste n'y retrouverait pas ses petits.

Le président niçois Jean-Pierre Rivère a mis en cause supporters et dirigeants stéphanois à l'issue de la défaite de son club.

"Je suis en colère à double titre. Je n'accepte pas ce genre de choses dans les stades. On travaille au quotidien pour faire venir les femmes, les enfants pour participer à une fête. On a assisté à un spectacle qu'on n'a pas à voir dans un stade de football. Je trouve ça inadmissible et je pense qu'il faut prendre des sanctions. Je suis en colère à double titre car quand on est dirigeant d'un club, on doit avoir un peu de décence. Il y a eu une intervention de Saint-Etienne à la mi-temps. Moi, avant de parler, je demande des explications. Je viens d'avoir le rapport de gendarmerie. Il ne s'est passé aucun incident entre le Capitou dans le Var où étaient pris en charge les cars des supporters stéphanois et l'arrivée au stade. Zéro incident. Et les dirigeants stéphanois se sont permis de dire que s'il s'était passé ce qu'il s'était passé, c'est parce que leurs supporters avaient été mal accueillis. Là on entend des choses qui ne nous plaisent pas. On ne jette pas de l'huile sur le feu sur ces sujets-là. Je ne comprends pas les supporters qui viennent voir un match de football, arrivent dans un stade, cassent tout et envoient les sièges sur les gens qui se trouvent en bas. Non mais on est où, là ?"

L'ASSE a également tenu à régir en publiant un communiqué sur son site officiel :

"La direction de l'ASSE condamne fermement l'attitude violente de certains individus avant le match Nice-ASSE, ce dimanche soir à l'Allianz Riviera. Le fait que les bus de supporters stéphanois aient été caillassés n'excuse pas les débordements de violence à l'intérieur du stade. La violence entre supporters est une réalité inacceptable. Depuis plusieurs années, le club s’est fait un devoir de promouvoir un football éthique, convivial et festif. L’ASSE fait confiance aux représentants de la sécurité publique et à la justice pour déterminer les circonstances exactes des faits. Le club partage avec la Ligue de Football Professionnel et le ministère de l'Intérieur la volonté de voir les matches de football se dérouler dans des stades pacifiés."

John Toshack n'était vraiment que de passage à Khazar. Huit mois après son arrivée à la tête de l'actuel antépénultième du championnat d'Azerbaïdjan, l'ancien entraîneur des Verts a été démis de ses fonctions ce week-end suite à une sévère défaite (3-0) contre le FK Bakou.

Dans un communiqué conjoint avec la Ministre des Sports, le Minsitre de l'Intérieur n'a pas tardé à régair suite aux incidents qui ont précédé la rencontre Nice-Sainté (0-1). Le ton est donné, la répression va s'accentuer...

"Manuel Valls et Valérie Fourneyron condamnent avec la plus grande sévérité les graves incidents survenus avant le coup d'envoi de la rencontre de ligue 1 entre Nice et Saint-Étienne, et qui ont fait neuf blessés. A la suite d'affrontements entre supporters des deux clubs, et pour éviter que la situation ne dégénère, il a été décidé d'évacuer l'ensemble de la tribune réservée aux visiteurs de l'Allianz Riviera de Nice. De tels événements montrent à l'évidence que les comportements violents d' "ultras" de certains clubs n'ont toujours pas été éradiqués.

Ces incidents justifient donc pleinement les mesures d'interdiction de stade ou d'encadrement de déplacements qui sont prises très régulièrement par les pouvoirs publics.  Si les enceintes sportives ont été très largement  pacifiées ces dernières années, les comportements de groupes radicaux de supporters rappellent l'absolue nécessité de ne pas baisser la garde, et de combattre sans relâche toutes les formes de violence dans et aux abords des stades.

Manuel Valls et Valérie Fourneyron souhaitent donc que les responsables des heurts de ce jour soient rapidement identifiés, afin qu'ils répondent  de leurs actes devant la Justice. Les ministres de l'Intérieur et des Sports assurent enfin que la fermeté et l'intransigeance doivent continuer à guider la lutte contre le hooliganisme."

Privés de leurs supporters, invités à quitter l'Allianz Arena après qu'une poignée d'entre eux a arraché les sièges du parcage en guise de représailles (leur bus a été caillassé dixit Roro sur beIN Sport), les Verts ont battu les Aiglons 1-0. Alors qu'il n'avait jamais marqué en 12 matches de L1 contre Nice, Mevlut Erding a profité d'une énorme boulette du gardien Véronèse pour claquer son premier pion - ô combien important -sous le maillot vert. Remontant à la 6ème place, l'ASSE a de nouveau les vilains dans le rétro.

Bourreau des Verts le 22 janvier 1983, le 12 août 1989 et le 24 novembre 1990, Safet Susic révèle son affection pour l'ASSE dans la dernière édition de la Pravda.

"Avec Paris, Saint-Etienne est l'autre club que j'apprécie en France. Bernard Caïazzo et Dominique Rocheteau, que je connais très bien, font du super boulot. Au contraire de Monaco, les Verts on un public fabuleux, comme je les adore, et ils ont une équipe qui développe du jeu, comme je l'aime aussi. D'ailleurs, ce sont les seuls qui ont vraiment bougé le PSG."

Mené 2-0 hier sur le terrain de Rafaela lors de la 17ème journée du championnat argentin, San Lorenzo a arraché le nul grâce à un remarquable doublé d'Ignacio Piatti. Après avoir réduit le score d'une mine sur coup franc, l'ancien milieu de terrain stéphanois a réalisé une action de grande classe pour égaliser à cinq minutes de la fin du match. Nacho a claqué 8 pions depuis le début de saison.

Dans la dernière édition de La Voix du Nord, Bruno Gaccio porte un regard désabusé sur l'évolution du football. 

"Je suis né à Saint-Etienne : j’ai été fan de foot. Mais j’ai cessé de m’intéresser quand j’ai vu ça de l’intérieur. Quand j’étais membre du conseil d’administration de l’ASSE. Je suis supporter d’un club qui ne pourra plus être champion de France. Maintenant, ce sont les plus riches qui gagnent. Comme en Angleterre, en Espagne, en Italie ou en Allemagne. En France, il y a le PSG et Monaco, et après, on se bat pour être sur le podium. Moi, j’aime la glorieuse incertitude du sport, et elle n’existe plus. Je rêve qu’on réorganise aussi l’économie du sport. Comme en NBA : que tout le monde parte avec la même masse salariale."

Privés de neuf joueurs dont plusieurs cadres, les Aiglons sont très amoindris à l'heure de défier Sainté. Aux Verts d'en profiter pour choper les trois points malgré les chiffres peu favorables publiés aujourd'hui par l'agence de statistiques sportives Opta.

- Nice n’a perdu que 2 de ses 13 derniers matches de Ligue 1 face à Saint-Etienne, pour 8 victoires et 3 nuls.

- Saint-Etienne n’a gagné que 2 de ses 12 derniers déplacements à Nice en Ligue 1 (1-0 le 10 septembre 2005 et 2-0 le 19 novembre 2011), pour 2 nuls et 8 défaites.

- L'ASSE n’a gagné qu’un seul de ses 8 derniers matches de L1 (face à Lorient 3-2), pour 3 nuls et 4 défaites.

- Les Verts n’ont gagné aucun de leurs 3 derniers déplacements dans l’élite (1 nul, 2 défaites).

- Sainté a encaissé 8 buts dans le dernier quart d’heure en L1 cette saison, plus que toute autre équipe.

- Mevlut Erding n’a jamais marqué en 12 matches de Ligue 1 contre Nice, soit l’adversaire le plus coriace affronté par l’international turc dans l’élite.

Ayant reçu comme deux autres membres de son association un avertissement en provenance de la Préfecture des Alpes-Maritimes pour avoir bu une bière aux abords de l’Allianz Riviera avant le match Nice-Marseille, le président des Ultras Populaire Sud Frédéric Braquet explique dans Nice-Matin que son groupe va manifester son mécontentement cet après-midi lors de la réception des Verts.

"Durant dix, quinze minutes, il y aura une grève des encouragements. On est dégoûté de devoir aller jusque-là car ça handicape en premier lieu notre équipe et tous les gens qui viennent pour l’ambiance. Mais cette grève est le seul moyen de faire ouvrir les yeux aux gens. Ils vont se demander : « Mais pourquoi ils ne chantent pas ? » On souhaite que tout le monde soit solidaire car cela peut donc arriver à des milliers de personnes les soirs de match. Autour du stade, il n’y a pas de lieu de vie alors qu’on est obligé de venir quatre heures avant le coup d’envoi pour éviter les bouchons. Ce ne sont pas les deux bars à Saint-Isidore qui peuvent accueillir tout le monde. Alors, oui, forcément, des apéritifs sont organisés en famille ou entre amis aux abords du stade. J’aurais dû aller chez Quick...

Des bagarres, il n’y en a plus. Il faut arrêter de garder cette image néfaste et d’aller sans cesse à l’encontre de l’ultra. D’autant que nos animations, nos tifos arrangent bien les acteurs du football... Tout le monde aime ça. Les gens ne viennent pas seulement voir du football à Nice. Ils sont là aussi pour l’ambiance. On a une équipe de battants, pas de Zlatan. On veut nous exclure des stades alors qu’on procure du plaisir aux gens. Il y a deux poids, deux mesures. ça me fait sourire d’avoir un arrêté alors qu’au sein même du stade on peut boire, et pas qu’un peu, dans les loges. On veut dénoncer ces sanctions abusives. Il ne faut rien lâcher face à ce manque de liberté. Ce n’est pas un appel à la révolte mais un appel à la raison."

Contre Pau, futur club partenaire de l'ASSE, l'ancien attaquant stéphanois Stephen Vincent a marqué hier pour Martigues d'une demi-volée son 6ème pion de la saison lors de la 11ème journée de CFA. 

De passage en Haute-Loire hier pour animer une conférence à la CAPEB (Confédération des Artisans et des Petites Entreprises du Bâtiment) sur le thème "Travailler ensemble pour réussir", Aimé Jacquet s'est brièvement confié au portail d'informations (alti)ligériennes Zoomdici. 

"J'ai quitté Canal volontairement. Je me suis retiré. J'ai été très fatigué depuis trois ans, j'ai eu quelques soucis. J'ai décroché complètement. Quand on n'est plus dans l'action, il faut faire attention. Il vaut mieux ne pas répondre à tout. Faire voir qu'on connaît tout, c'est malhonnête. Je ne dis pas que je ne reprendrai pas mais il faut que je retrouve d'abord un petit peu le chemin des terrains. Je ne suis même pas venu voir une seule fois Saint-Etienne l'année dernière, vous vous rendez compte ? Mon club, si je ne suis pas venu le voir une seule fois, c'est que je suis mal ! Là ça va mieux, je reprends. Je vais retrouver un tout petit peu les sensations du terrain, regarder ce qui se passe, retrouver des situations un peu plus intéressantes. Je vais retrouver le monde du foot que j'avais délaissé volontairement. Je suis vert jusqu'au bout, il ne faut pas l'oublier ! Je suis très vert, c'est mon club d'origine. J'ai joué douze ans là-bas, ce n'est pas rien ! Mito, Berette, Revelli, c'est mes copains à moi. J'en oublie. On a vécu des moments très forts, on ne les oublie pas. A cette époque, on avait un seul club, c'est tout."

19 mois après son dernier pion, Gelson a retrouvé le chemin des filets hier après-midi. D'une frappe enroulée du droit, l'ancien milieu de terrain des Verts a permis à Fribourg de remporter un succès précieux dans l'optique du maintien sur le terrain de Brunswick lors de la 13ème journée de Bundesliga.

Lors d'une conférence relayée aujourd'hui par Le Dauphiné Libéré, François Clerc se livre avant d'affronter son ancienne équipe, Nice.

Il évoque d'abord la semaine d'entraînement perturbée par les conditions climatiques ("on a carrément dû annuler la séance d'entraînement de mercredi, (...) aller à Chasse-sur-Rhône jeudi et travailler sur le synthétique couvert vendredi"). Clerc revient ensuite brièvement sur la "grosse déception" liée à la défaite contre Lyon qui selon lui a "touché psychologiquement" les joueurs, mais il regarde surtout droit devant ("on a réussi à se projeter sur le futur et les matchs à venir") avec sur la route des Verts l'obstacle niçois. Le latéral stéphanois pense que les Aiglons "sont un peu moins bien, mais ils ne sont pas décrochés pour autant. (...) Ils ont des valeurs et ils ne lâchent rien. C'est souvent dans la difficulté qu'ils arrivent à réagir. Nous aussi nous voulons faire un gros match après la défaite dans le Derby".

Optimiste, Clerc ajoute que "le foot, ça ne se joue pas à grand chose, ça se provoque et à nous d'aller provoquer ça. Mais au vu de ce que l'on fait à l'entraînement depuis quelque temps, je pense que ça va payer". Il est ceci dit conscient qu'il va vite falloir rectifier le tir concernant les buts encaissés en fin de match : "pour l'instant, c'est nous qui prenons les buts sans parvenir à en mettre. C'est peut-être plus mental, plus une question de concentration. A force d'en prendre, on devient plus craintif. C'est difficile à expliquer".

Enfin, l'ancien Aiglon révèle quels sont les objectifs chiffrés du club avant la trève hivernale : "On a 18 points aujourd'hui alors qu'il reste 6 journées avant la trève. Ce serait bien de passer au-dessus des 25 points. La saison dernière, nous avions fini à 27 points, ce serait un bon total à atteindre !".

Lors du dernier match entre Sainté et Nice, Bernard Caïazzo avait invectivé avec virulence Jean-Pierre Rivère en tribune officielle suite au tacle de Valentin Eysseric sur Jérémy Clément. Dans sa dernière édition, la Pravda du jour demande au président des Aiglons s'il est toujours fâché avec Nanard. La réponse de l'intéresse : "Pas de commentaire. Ne pas faire de commentaire, c'est en faire un."

Les banlieusards ont été tenus en échec à domicile par Valenciennes ce soir. Auteur de son quatrième pion de la saison, Bafé Gomis a ouvert le score de la tête mais le VAFC a égalisé une minute après son remplacement. Titulaire, Loris Néry a pris un jaune pour avoir mis un joli taquet au vilain Alexandre Lacazette.

Alors que tous les autres matches de la 9ème journée du groupe D de CFA2 programmés aujourd'hui ont été reportés à cause de la neige, les réservistes de l'ASSE ont pu jouer en début de soirée contre le DFCO à Dijon.

Les protégés de Thierry Oleksiak ont enchaîné un troisième match nul et vierge consécutif. Après une première période équilibrée, les Verts auraient pu ouvrir le score peu après l'heure de jeu si le poteau n'avait pas repoussé une tentative de Romain Spano. Dominés lors des vingt dernières minutes de la rencontre, les Verts ont su résister avec beaucoup d'abnégation.

La compo : Valette - Nyemeck, Karamoko, Dekoké, Polomat - Chapuis (cap), Birkelund, Milla (Vandamme, 65') - Sissoko (Aouacheria, 80'), Spano (Gattier, 75'), Bamba.

Un derby sans round d'observation, engagé, spectaculaire et prolifique, vous en rêviez ? Quittez Sainté pour la Mersey ! Au terme d'un match magnifique et haletant, Everton et Liverpool ont fait match nul 3-3 cet après-midi.  Kevin Mirallas en a profité pour marquer son premier but de la saison en Premier League.

C'est un groupe sans surprise qu'a concocté Galette pour aller choper 3pts (qui feront 21 !) demain sur la Crotte d'Azur.

Stéphane Ruffier, Jessy Moulin - Clerc, Perrin, Sall, Pogba, Ghoulam, Brison - Clément, Diomandé, Lemoine, Corgnet, Cohade - Hamouma, Tabanou, Mollo, Gradel, Erding.

Mignot, Baysse, Saadi, Saint-Maximin blessés n'en sont pas de même que Zouma et Brandao suspendus et Sissoko et Polomat qui jouent à Dijon avec la réserve.

Désigné pour diriger le Nice/Sainté de cette 14ème journée de L1, Clément Turpin était avant-hier soir au foyer rural de Sornay pour une soirée d'échanges à laquelle Le Journal de Saône-et-Loire a assisté. "Un arbitre doit prendre en compte le contexte dans lequel il évolue. Diriger un Lyon-Saint-Étienne n’a rien à voir avec une rencontre Sochaux-Rennes" a déclaré le Lucky Luke des cartons avant d'ajouter : "Nos deux fondamentaux : assurer la protection des joueurs et ne pas influencer le résultat du match." C'est pourtant ce qu'il avait fait le 22 septembre dernier lors de l'inauguration de l'Allianz Riviera en validant le but du break des Aiglons claqué en position de hors jeu par Eric Bauthéac juste avant la pause.

Etrangement mutique depuis son intervention du 22 novembre dernier, Bernard Caïazzo rompt le silence dans la dernière édition du Figaro. 

"La médiation n'avance pas. Ce n'est pas la qualité des hommes qui est en cause. Monsieur Glavany est très sympathique mais il a les pieds et poings liés. Il ne faut pas être grand clerc pour s'en rendre compte. Restaurer le DIC, c'est une piste sur laquelle nous travaillons. C'est un élément qui peut rééquilibrer des mesures fiscales qui nous sont aujourd'hui très défavorables. Le droit à l'image, d'accord, mais après il faut légiférer. Ce sera quand, au printemps ? D'ici là, le gouvernement aura peut-être changé."

Pas de doute, Dominique Aulanier, pourtant formé à Sainté, est passé du côté obscur de la forcé. Témoin son interview sur le site officiel de l'OGCN à propos du match de demain : "Chez nous, l'absence de Dario va être préjudiciable, comme celle des autres. J'espère que ses coéquipiers vont se donner encore plus pour compenser. De toute façon, contre Saint-Etienne, je ne vois pas comment tu pourrais ne pas te donner à fond. Celui qui ne se bouge pas n'a rien compris (...) Je me sens plus Niçois que Stéphanois. Surtout depuis notre match là-bas, l'année de leur montée. Le public m'avait un peu pris en grippe, mais nous étions repartis avec la victoire (0-2, le 14 avril 1999)".

Touché aux adducteurs et indisponible au moins deux semaines, Mahamane Traoré n'est pas apte à affronter Sainté demain à l'Allianz Riviera. Ayant joué sept matches cette saison, le milieu de terrain niçois vient se rajouter à la (dario) litanie des Aiglons forfaits pour la réception des Verts : Ospina, Bodmer, Mendy, Bauthéac, Cvitanich, Hassen, Maupay, Pentecôte.

De son côté, le vif et technique Assim Traoré (18 ans) pète le feu et séduit Galette. Mis à l'essai la saison dernière, le jeune attaquant burkinabé des Verts a participé à la séance d'entraînement des pros avant-hier. Le Progrès du jour nous informe qu'il s'est illustré en marquant un but d'un joli coup de patte.

Dans la Pravda du 2 novembre dernier, Christophe Galtier avait évoqué les pénibles fin de match de son équipe. Galette en a remis une couche hier en conférence de presse, n'hésitant pas à faire son autocritique.

"On prend beaucoup de buts en fin de match. Les explications, je les ai cherchées. Bastia, Paris, Lyon, ce sont des scénarios complètement différents. Pour Bastia, le but n’est pas valable. Face au PSG, on était acculés, c’est vrai, mais à dix. Devant l’OL, on a deux fois le ballon à la 92ème minute, une fois dans les mains avec une touche de François Clerc, une fois dans les pieds avec Max Gradel en attaque sur le côté. On le perd deux fois. C’est là qu’on doit gagner quelque chose. Cela se travaille non pas avec des critiques mais avec des remarques. On en a parlé. On doit avoir une maîtrise et une réflexion supérieures. Ce sont des petites erreurs de gestion qui font qu’on est sanctionné lourdement.

On ne peut pas dire que c’est la faute à pas de chance, même s’il y a une vraie qualité des joueurs rentrants à l’OL, Gourcuff pour la passe et Briand pour la reprise de la tête. On ne va pas rattraper les points perdus mais la saison dernière, on était beaucoup plus malins. Il faut mettre l’expérience au service de l’équipe. À vouloir gagner, on a perdu. Je ne peux pas reprocher aux joueurs d’avoir voulu marquer jusqu’au bout mais on doit se dire qu’un point, c’est un point. À la sortie, c’est ce qui manque. Dans ces moments-là, il n’y a qu’une personne qui peut intervenir, moi. Un changement peut-être un signe fort, comme la rentrée de Mignot face à Bordeaux pour tenir le résultat. Peut-être qu’il faut attendre avec d’effectuer des changements, un, deux ou même trois. Il faut que je sois plus malin moi aussi."