Dans la dernière édition du Progrès, Roland Romeyer râle après le tirage de la Coupe de la Ligue et la taxe à 75%. Extraits.

"Il n’est pas normal que quatre clubs soient protégés et que le vainqueur de la coupe de la Ligue ne le soit pas. Nous tombons sur l’équipe qu’il ne fallait surtout pas prendre, sur l’ogre, sur ses terres. On est déçu car on sait qu’en coupe, les tirages sont très importants. Déjà, si tu reçois, avec tes supporters qui poussent, ce n’est pas du tout pareil. On a sorti Paris la saison dernière, mais l’équipe est supérieure avec toutes ses recrues et jouer au Parc, c’est l’exploit impossible.En fait, il ne devrait pas y avoir de clubs protégés, même pas au premier tour. Ce n’est pas logique et c’est peut-être la raison pour laquelle cette coupe de la Ligue est si contestée par les supporters. Ca faisait partie de nos objectifs et ce tirage, juste avant midi, nous a un peu coupé l’appétit.

(...)

La taxe à 75 % ? Ce qui m’embête c’est que ceux qui ont pris cette décision ne connaissent pas la situation du football. Ils font l’amalgame entre les gros salaires, les gros transferts et les 18 clubs de L1, j’exclus Paris et Monaco, qui ont un résultat toujours négatif en fin de saison. Nous, on n’a pas d’autre solution que vendre nos actifs. Je trouve aussi archi-ridicule d’avoir présenté un budget à l’équilibre devant la DNCG sans savoir que j’allais avoir 1,750 million à payer. 3,5 millions sur deux saisons, c’est l’investissement qui était prévu à l’Etrat (tribunes, restaurant, boutique). On en fera moins. On va essayer de trouver une solution sur la rétroactivité qui nous oblige à payer sur des contrats en cours. Nous, on n’avait que deux joueurs qui dépassaient le million, mais avec les primes, cela change tout. On verse 65 % de ce que nous rapportent les résultats. Avec la taxe des 75 % nos résultats nous font perdre de l’argent."

Dans la Pravda du jour, le sélectionneur des Bleuets Willy Sagnol explique pourquoi il a décidé de se passer des services de Kurt Zouma pour affronter l'Arménie et les Pays-Bas.

"J'ai eu son entraîneur au téléphone. Kurt est touché moralement. J'ai décidé de le laisser tranquille. Kurt est quelqu'un de bien. C'est un grand gaillard sensible, c'est normal qu'il soit marqué par cet évènement."

On aurait souhaité une Kurt peine mais elle sera très longe : la commission de discipline de la Ligue qu'on adule a décidé ce soir d'infliger à Zouma 10 matches ferme de suspension pour son tacle sur Thomas Guerbert lors du dernier match des Verts à Sochaux (0-0).

Comme l'atteste l'incontournable tableau des cartons mis à jour par le potonaute ozzy, le numéro 4 des Verts sera privé de matches officiels jusqu'au 11 janvier 2014 inclus ! Il ratera donc le derby, le déplacement à Reims, le déplacement à Rennes, la réception d'Evian, le déplacement à Montpellier, le 8ème de finale de Coupe de la Ligue au Parc, la réception de Nantes, le 32ème de finale de Coupe de France et le déplacement à Guingamp.

Cette année, Lyon souffre comme c'est pas permis à l'extérieur. Malgré une victoire à Sochaux lors du premier déplacement (3-1), les banlieusards se sont depuis inclinés à Annecy (2-1), Ajaccio (2-1), Montpellier (5-1) et Monaco (2-1).

S'ils ont marqué à chaque fois, les rhodaniens n'ont en revanche jamais ouvert la marque. Ils ont même toujours encaissé un but dans la première demi-heure !

Voilà qui tranche avec la saison passée, où LOL avait terminé troisième meilleure équipe à l'extérieur. Ceci dit, pour ne pas porter la poisse, rappelons que (ATTENTION RISQUE D'HEMORRAGIE OCULAIRE)  depuis la saison 93/94 non-inclue, c'est en L1 6 nuls et 7 victoires à GG, dont une série en cours de 5 consécutives.

On remarquera que la tendance est encore pire depuis la remontée : les Verts n'ont pris que 2 points sur 27 possibles à la maison. Aïe.

Pour la première fois de sa jeune carrière, Ismaël Diomandé a été appelé pour défendre les couleurs de la Côte d'Ivoire. Et pas à nimporte quelle occasion puisque Sabri Lamouchi l'a convoqué pour le match retour des barrages pour la Coupe du monde 2014 contre le Sénégal qui se jouera à Casablanca le 16 novembre.
Diomandé sera bien entendu accompagné par Gradel. Mais ne retrouvera toujours pas Sall, boudé inexpliquablement par Alain Giresse.

Les sélections A et Espoirs ont été dévoilées pour les rochaines rencontres : aucun stéphanois n'a été retenu ! L'absence la plue étonnante reste celle de Kurt Zouma avec les Espoirs : Willy Sagnol fait-il lui aussi payer à notre jeune prodige son tacle sur Guerbert ?

Parmi les ex, Matuidi et Payet font partie du groupe chargé d'aller composter le ticket de la France pour le Brésil.

Mais peut-être plus au point de faire grève le 30 novembre ! Dans la dernière édition de la Pravda, Bernard Caïazzo n'est plus trop sûr de vouloir faire sa journée blanche en guise de protestation contre la taxe à 75%.

"Je préfère que l'on joue au foot plutôt qu'on ne joue pas. Les supporters en ont besoin. Quand il n'y a pas de matches, les passionnés ne sont pas contents. Un dialogue est toujours préférable. Cette taxe est profondément injuste mais au niveau du gouvernement, il y a des gens sensés qui ont envie de sortir de cette impasse. Essayons donc de trouver tous ensemble les meilleures solutions. Et si on n'y arrive pas, on verra bien quelle décision on prend."

Le tirage au sort de la Coupe de la Ligue a été effectué ce midi... et les Verts iront défier le QSG au Parc des Princes le Mardi 17 ou Mercredi 18 décembre.

On se souvient que l'ASSE avait éliminé cette équipe en quart de finale la saison passée, aux tirs au but (0-0 à la fin de la prolongation) suite à un pénalty manqué de Thiago Silva. Esperons que l'histoire se répètera et que la série d'invincibilité contre cette équipe se poursuivra !

Preuve que LOL a changé d'ère : le seul joueur encore dans l'effectif à avoir remporté le championnat avec le vilain maillot est le gardien remplaçant d'alors, ce Vercoutre dont on ne sait pas s'il pourra jouer dimanche. 5 titres, ça en fait peut-être le remplaçant le plus titré de l'histoire du championnat de France. Qui a dit que moisir sur le banc ne servait à rien ?

Deux autres joueurs de la banlieue ont déjà soulevé le trophée de L1 : Bedimo avec Montpellier, et Gourcuff avec Bordeaux.

7 titres pour l'effectif lyonnais...mais 7 également pour l'effectif stéphanois. Brandao l'a remporté avec les Sardines en 2010, tandis que Clément et Clerc l'ont remporté trois fois chacun...avec LOL. Jérémy, François, c'est le moment de boucler la boucle : tuez le père dimanche, et rendez aux Verts leur dû.

Récupérant de son opération à la jambe droite, Thomas Guerbert revient sur le tacle de Kurt Zouma dans la Pravda du jour.

"Je sens qu'il y a un adversaire qui arrive pour se serrer. Je suis surpris par la puissance de son intervention. Je sais tout de suite que ça a cassé. Quand j'ai vu Kurt, je lui ai dit : "Avec ta puissance hors du commun, pourquoi tu tacles comme ça ? Il peut faire un tacle glissé, sans sauter. Il peut me bloquer dos au but. Un tacle comme ça est inutile. Il voulait montrer qu'il était présent mais, dans le foot, on est là pour jouer à la loi du plus fort. 

Je suis touché par les nombreux messages de soutien que j'ai reçus, dont un long SMS de Jérémy Clément. Je refuse de m'apitoyer sur mon sort. Je n'en veux pas à Zouma. Il m'a rappelé pour me dire qu'il passerait peut-être. Qu'il prenne un ou trente matches, ça changera quoi pour moi ? Il faut que la sanction soit juste. S'il prend quatre matches, ça laisse la porte ouverte à ce genre de geste."

Dans la dernière édition de Presse-Océan, Jean-Michel Larqué évoque ses débuts douloureux contre les Canaris.

"Le souvenir particulier que je conserve du FC Nantes ? Une purge ! Mon premier match professionnel avec l'ASSE, en 1966. Nous avions pris 5-0. J'avais 18 ans, j'étais ailier. En face, il y avait Suaudeau, De Michèle, Gondet, Ramon Muller, Boukhalfa..."

Selon la dernière édition du Progrès, le Conseil d’Etat statuera vendredi matin sur les deux recours exercés par le club banlieusard. Le premier concerne la demande d’annulation de l’arrêté pris par Manuel Valls le 30 octobre. Le second a trait à l’appel de la décision rendue hier par le juge des Référés du tribunal administratif de Lyon ayant rejeté la demande d’annulation de l’arrêté de la Préfète de la Loire du 22 octobre.

L'Atlético Madrid s'est qualifié ce soir pour les 8èmes de finale de la Ligue de Champion en écrasant l'Austria Vienne 4-0.  Alors qu'il n'avait fait qu'une seule et très courte apparition avec les Colchoneros il y a un mois contre le Celta Vigo, Josuha Guilavogui a joué cette fois 35 minutes. 

Entré en jeu à la 74ème, son pote et ancien coéquipier Pierre-Emerick Aubameyang n'a pas pu empêcher la défaite à domicile de Dortmund face à Arsenal (0-1). Pendant ce temps, la bande à Elie Baup a perdu ses derniers espoirs de qualification en concédant une énième défaite (3-2 à Naples) malgré une passe décisive de Dimitri Payet, lui aussi remplaçant au coup d'envoi.

Alors que le juge des référés du tribunal administratif de Lyon a confirmé ce matin l'arrêté préfectoral interdisant aux supporters vilains de se rendre à GG pour le derby, la directrice de cabinet de la préfète de la Loire Carine Trimouille a expliqué ce soir sur les ondes de France Bleu comment elle entendait faire respecter cette très discutable décision.

"Un supporter, qu'est-ce que c'est ? Si on vérifie dans Le Petit Robert, par exemple, c'est un partisan d'une équipe qui manifeste ostensiblement son appui à une équipe. A priori un supporter on le reconnaît assez facilement parce qu'il porte des signes distinctifs. Un signe ostensible de manifestation du fait de supporter une équipe est un objet prohibé dans le stade au même titre qu'un projectile ou un fumigène. Une voiture immatriculée 69 n'est pas en soi une provocation car une voiture n'est pas objet distinctif d'un supporter. En aucun cas il n'est question de sonder les coeurs. Quelqu'un qui dans son for intérieur est plus pour une équipe que pour une autre n'est bien sûr pas inquiété. Les personnes inquiétées sont celles ayant un comportement violent, suspect, qui viennent avec des objets interdits ou qui manifestent ostensiblement leur mépris de la loi. Il faut s'entendre sur la définition des supporters. Un public familial ne sera pas inquiété. En revanche, un supporter qui manifeste ostensiblement son choix pour un camp, en l'occurrence pour l'OL, c'est une provocation. Les arrêtés l'interdisent."

Dans un entretien publié ce soir sur le site Sports.fr, le vilain Bernard Lacombe évoque le derby. Extraits.

"Dimanche il y a Sainté, le derby, un tournant de la saison. Oh oui, là, ça va être chaud… Surtout dans cette enceinte aujourd’hui magnifique qui ressemble un peu à celle de Dortmund. C’est beau de jouer dans ces ambiances de Coupe d’Europe ! Là, je vous promets qu’il y a plusieurs joueurs de chez nous qui vont comprendre ce que c’est, Geoffroy-Guichard. Contre Paris, déjà, c’était extraordinaire, mais contre nous, ce sera multiplié par deux. De la folie. A nous de donner le meilleur pour faire un bon résultat, et ce, déjà pour nos supporters qui ne pourront pas être là. Pour moi, c’est une chose inacceptable. Je sais qu’il y a parfois, hélas, des débordements, mais on n’a pas le droit de priver les gens de derby. Et puis, cela peut être dangereux aussi… Dans la tribune d’un stade, vous pouvez surveiller les supporters, mais dans une ville, comment ça va se passer ? Vraiment, c’est une déception et une inquiétude.

C’est sûr que les Verts, dont j’ai notamment vu le match contre Paris, sont costauds. Avec eux, ça vient de partout, ils sont difficiles à maîtriser et puis, connaissant Christophe Galtier, il va remonter ses troupes avant le match et je m’attends à ce que ses joueurs soient dans un engagement total, juste à la limite de l’agressivité. A nous de nous mettre minables ! La pire des choses le jour d’un derby, c’est d’avoir la sensation au coup de sifflet final que vous pouvez en disputer un nouveau deux heures après. Là, il faut tout donner: on peut à certains moments du match manquer de  lucidité, mais on ne peut pas relâcher ses efforts, négliger des courses ou disparaître du combat… Le derby, c’est toujours un match particulier.

Moi, je pense qu’on en a au moins cinq chances sur dix. Alors, bien sûr, encore faut-il être prêt dans sa tête, dans ses jambes… Mais si tous les joueurs hissent leur niveau de jeu de 20-30% par rapport à ce qu’ils montrent depuis le début de saison, on pourra peut-être rivaliser avec les Verts. Je le répète, c’est à nous ! On doit faire beaucoup mieux ! De toute façon, on ne peut pas retomber aussi bas qu’on l’a été ces derniers temps…"

Venant d'achever sa lucrative mission au Dynamo de Moscou, l'ancien directeur du centre de formation de l'ASSE Christian Larièpe vient d'être nommé entraîneur d'Uzès-Pont-du-Gard (National), actuellement relégable en championnat et éliminé sans gloire de la Coupe de France par le FC Sète de Julien Gensel. 

"L'équipe ne gagne plus. C'est un constat. On a certes eu des recrues tardives, mais qui ont été validées par l'entraîneur. Au bout de deux mois, j'observe qu'elles ne sont toujours pas prêtes physiquement et tactiquement. C'est comme dans toute activité professionnelle : quand il n'y a pas de résultats, vous devez prendre des décisions..." explique au Midi Libre le président du club gardois Patrick Laisne de la Couronne.

Vous le savez, la Ligue (qu'on adule) promeut deux classements priphériques pas totalement accessoires : le classements des tribunes et le classement du Fair Play.

Pour le premier, le Chaudron reste le Chaudron malgré tout, et le Peuple Vert, grand favori, assume pour l'instant son rang : malgré 8 points de malus, Sainté est en tête avec la meilleure note sur le critère Fidélité et la deuxième sur le critère Ambiance, derrière...Montpellier.

Pour ce qui est du Fair Play, en revanche... Champions l'année passée, les Verts pointent à une piteuse 18è place, avec un total de 32 points, quand l'année passée l'ASSE s'était arrêtée à 60 sur l'ensemble de la saison (rappelons que pour ce classement, le but est d'avoir le moins de points possibles).

Une fois ça exposé, rappelons l'essentiel : être à peu près 5è du classement normal lundi matin, avec un total de 21 points et une différence de buts de +5. Au minimum.

Sur le site officiel des vilains, Rémi Garde explique pourquoi il a décidé de s'envoler en Croatie sans ses titulaires habituels pour jouer demain en Europa League.

"Il y a une semaine chargée avec deux matchs importants dont le derby dimanche soir. Jeudi en Croatie, on joue tard et on rentre à Lyon dans la nuit. Jeudi ce sera le 20ème match officiel de la saison. Cela fait beaucoup et il y a de la fatigue chez certains et un besoin de récupérer. J’ai pensé dans ces conditions que l’on serait plus compétitif avec cette formule : emmener un groupe avec notamment des joueurs qui reviennent à la compétition et qui ont besoin de jouer. Et laisser à Lyon ceux qui ont plus joué ces dernières semaines et qui vont s’entrainer pendant les deux jours où nous serons en Croatie. Mathieu Gorgelin sera titulaire en Croatie. Rémy Vercoutre reste à Lyon. J’ai préféré qu’il fasse une bonne semaine d’entrainement. On prendra, après, la décision pour le derby. J’espère pouvoir compter sur Maxime Gonalons pour le derby. Il est en soins intensifs. On connait le mental de Maxime. C’est un garçon solide et sait son envie de jouer un tel match."

... mais heureusement Momo est là ! Directeur sportif de Blois (DH), l'ancien Vert Maurice Bouquet se réjouit des débuts réussis de son nouvel attaquant Samba Traoré, auteur de trois buts en trois matches pour autant de victoires.

Recommandé au club blésois par Ludovic Paradinas (scout des Verts en Ile-de-France) dans le cadre du partenariat entre les deux clubs, le jeune attaquant de 20 ans passé par Argenteuil, Colombes et Villeneuve-Saint-Germain fait allusion à sa très courte expérience stéphanoise dans La Nouvelle République : " A 14 ans, j'avais été recruté par l'AS Saint-Etienne. Mais je n'y suis resté que quelques semaines ; mes parents me manquaient trop."

En match en retard de la 15ème journée de League One, Bakary Sako a marqué hier - du pied droit ! - son 5ème but de la saison. Auteurs d'un match nul 2-2 sur le terrain de Carlisle (là-même où l'ancien vert Jean-Claude Pagal a terminé sa carrière), les Wolves consolident leur 2ème place, à 2 points du leader Leyton Lorient.

Le journal du Nord Vaudois La Région publie aujourd'hui un entretien de Yoric Ravet, lanterne rouge du championnat suisse avec Lausanne Sport. Extraits.

"Laurent Roussey est venu me chercher alors que j'étais encore sous contrat avec l'ASSE. Je venais de réaliser une bonne saison en Ligue 2 avec Angers, on avait terminé cinquième, et je ne pensais pas avoir le temps de jeu dont j’ai besoin avec les Verts. Les propositions que j’ai reçues en France ne me correspondaient pas. Alors, quand Lausanne m’a contacté, j’ai dit oui tout de suite. Il m’offrait la possibilité de jouer. Le départ à Sion de Laurent Roussey ne m'inquiète. Si je suis bon sur le terrain, peu importe l’entraîneur, j’aurai ma chance. C’est à moi de donner le maximum. Comme je n’ai pas eu de préparation, je prends le rythme au fil des matches. Je gagne en tonicité et cela va de mieux en mieux. Je ne regrette pas mon choix. Entre le bas de tableau en Ligue 2 et la Super League, le choix était clair.

J’ai fait trois passes décisives depuis le début de saison, maintenant j'aimerais marquer. Mais je suis quelqu’un qui aime régaler les attaquants. C’est plus mon style de jeu et les statistiques le reflètent. Enfant, je n’avais qu’un seul objectif, devenir pro. Je n’avais que ça en tête, faire du foot, et ça a marché. Je me suis identifié à Zizou, il m’a beaucoup inspiré. C’est quelqu’un de généreux, qui ne néglige pas les autres. C’est un grand homme. Je suis issu d'un quartier populaire. J’en suis sorti grâce au foot. Plus tard, c’est quelque chose que j’aimerais bien faire. Je voudrais œuvrer à aider les gens qui ont du mal à s’intégrer dans la société.

A présent, la priorité, c’est de sauver le club. On a onze points de retard sur l’avant-dernière place après quatorze journées. Ce sera une mission très difficile, mais pas impossible de se maintenir. Dans un championnat à dix équipes, tout va très vite. Si on arrive à réaliser une série positive, on peut faire en sorte que les autres se posent des questions. Quand tu es dans une spirale aussi négative, il n’y a pas grand-chose qui tourne en ta faveur. On a des blessés, des suspendus… Pas une fois ni Laurent Roussey, ni Alexandre Comisetti n’ont pu aligner une équipe type. Le championnat est très équilibré, c’est ce qui fait sa particularité et son charme. Mais c’est un championnat peu médiatisé en France et ailleurs dans le monde."

Dans la dernière édition du Progrès, Dominique Rocheteau explique comment les Verts abordent le derby programmé ce dimanche soir (21h00) à Geoffroy-Guichard.

"Un derby est un derby. Ce sont des matchs à part. On va bien travailler pour qu’on soit bien physiquement et dans la tête (...) La saison dernière, j’estime qu’on avait fait une bonne préparation avant le match retour à Gerland (...)On ne s’était pas mis la pression. Comme on avait joué quatre jours avant, on n’avait pas forcément eu le temps d’y penser. Ce match nul nous avait laissé beaucoup de regrets. Mais en tout cas, c’est comme cela qu’on doit préparer le derby. Tout est très calme. On va faire une séance à huis-clos jeudi comme cela avait déjà été le cas avant Paris. Et samedi, on ira s’entraîner à Geoffroy-Guichard mais c’est plus parce qu’il y aura un match de CFA2 l’après-midi à L’Etrat. Contrairement à certaines fois, il n’y aura pas de mise au vert. On va se préparer normalement même si un derby n’est pas un match normal.

Dimanche, on va affronter une équipe de Lyon dont on dit qu’elle est moins performante. Mais je sais que ça reste une très bonne équipe qui joue l’Europe. Pour les Lyonnais, les derbys sont aussi importants que pour nous. (...) Je me souviens de la saison dernière quand les Lyonnais sont venus gagner chez nous. Ils étaient très remontés dans l’agressivité. On sent bien que ce n’est pas un match comme les autres. Moi, je préfère éviter de mettre la pression aux joueurs toute la semaine. Il faut déjà qu’ils se préparent bien sur le terrain, à l’entraînement. Après, mentalement ça viendra au fur et à mesure."

Vous avez raté le bref passage de Jérémie Janot cet après-midi sur RMC ? Pas de panique, Poteaux carrés vous a retranscrit l'intervention de l'ancien gardien stéphanois !

"Je vais très bien bien. Je m'entraîne avec un préparateur physique. Je ne suis plus au Mans, je suis rentré dans la région stéphanoise. Je me retape un peu physiquement même si je suis bien. Je m'étais préparé normalement depuis début juillet donc j'essaye de rester au top physiquement au cas où j'aurais une opportunité au mercato d'hiver. Dimanche, je serai bien sûr dans le Chaudron. C'est un match que je ne peux pas louper. Peut-être même que je commenterai le match pour l'un de mes sponsors. Quoi qu'il arrive j'y serai, c'est sûr !

A chaque fois qu'on a fait des déclarations avant le derby, on en a pris une bonne le soir du match. On va essayer cette fois de faire profil bas. Ce n'est pas une question de dynamique. Un derby c'est un match à part. Le classement ou la forme du moment ne comptent pas trop. C'est un match qui se joue sur l'envie, sur l'agressivité. Il n'y a pas de favori sur un derby. Lyon a bien réagi contre Guingamp même s'ils ont perdu leur excellent gardien. Il y a toujours Bafé devant qui reste un véritable poison, il fait toujours des dégâts à Geoffroy-Guichard. Méfiance ! Même si on sent les Verts solides car ils ont ramené un bon point de Sochaux et ont failli faire tomber Paris. Ce sera un match intéressant.

La possible titularisation de Gorgerin ? C'est un peu la même histoire que le petit Lopez l'année dernière, mais lui c'était à domicile. A Geoffroy, il va y avoir une pression énorme. Mais qu'est-ce qu'il a à perdre ? Il a tout à gagner. S'il en prend trois, on va dire c'est normal, c'était son premier match. S'il fait le carnaval, il peut se révéler. Mais c'est sûr que connaissant les supporters stéphanois, ils vont lui mettre une pression terrible. De toute façon, il faut bien débuter un jour. Est-ce que pour un Lyonnais on peut rêver un meilleur baptême qu'un derby à Geoffroy-Guichard ? Je ne connais pas Gorgelin. Est-ce que ça va le transcender, est-ce que ça va lui donner des forces supplémentaires ? Ou est-ce qu'au contraire ça va l'inhiber ? Je ne peux vraiment pas répondre mais ce sera une des clés du match. Je vois une victoire des Verts.

Finir la saison devant Lyon, ça ne suffit pas en soi à faire une saison réussie. Si on finit 16ème et Lyon 17ème, je ne suis pas sûr qu'on sera ravi. Après, il y a toujours cette suprématie régionale qui est en jeu. Cela fait tellement d'années qu'on n'a pas fini devant Lyon... Les supporters attendent ça. Ils ont eu le bonheur de gagner une Coupe de la Ligue la saison passée. Moi j'ai connu la domination lyonnaise à l'époque des Coupet, Juninho et compagnie. On aimerait bien que maintenant la tendance s'inverse et qu'une génération verte prenne le dessus sur la génération lyonnaise. A Sainté, maintenant, le mot clé, c'est la stabilité. Christophe Galtier est en place depuis longtemps, Dominique Rocheteau aussi. Le mode de fonctionnement entre le conseil de surveillance et le directoire est aussi en place depuis longtemps. Quand tout est pérennisé, ça se ressent sur le terrain." 

Postée sur Poteaux Carrés le 26 octobre dernier, son cliché de Jean-Michel Aulas portant un maillot vert a fait depuis le tour de la toile. Le potonaute TheGreen42 revient aujourd'hui sur les circonstances de cette fameuse photo dans un entretien à lire sur le blog Le Stéphanois à la casquette.

Le président des vilains mettra-t-il son maillot vert pour ne pas être IDS dimanche soir ?  "Le président Aulas est le premier supporter de l’OL. Gérard Collomb et le préfet qui sont invités à ce derby vont-ils pouvoir se déplacer ?" s'interroge Maître Martine Doitrand, avocate du club banlieusard. "Avec cet arrêté, si le président de l’OL va au stade, il risque six mois de prison et une interdiction de stade" a plaidé l'avocat des Bad Gones Maître Hervé Bambanaste au tribunal administratif de Lyon.

Selon le site Lyon capitale, cette juridiction rendra demain sa décision sur la requête en annulation de l'arrêté de la préfecture de la Loire du 22 octobre 2013. Les vilains ont par ailleurs fait un recours en annulation de l'arrêté du Ministre de l'Intérieur en date du 30 octobre 2013 devant le Conseil d'Etat.

Sur le site sports.fr, l'ancien arbitre international Bruno Derrien se rémémore une anecdote sur le derby. Extraits.

"La présence, ou non, du sponsor sur le maillot, ça ne rentre pas dans les compétences de l'arbitre. Dimanche, à Montpellier, je pense que c'était un problème de flocage pour le FC Nantes, qui gérera ça directement avec son partenaire maillot. L'arbitre doit lui s'assurer que l'équipement est conforme à la loi : que les chaussettes, les shorts et les maillots sont de couleurs différentes, et également vérifier les protèges-tibias et l'état des crampons avant le match. Et il ne peut y avoir de slogans politiques, racistes, ou autre message de ce type sur les maillots. Concernant les couleurs, l'un des cas les plus célèbres concerne l'équipe de France, qui avait dû porter un maillot rayé vert et blanc prêté par un club local face à la Hongrie lors de la Coupe du monde 1978 en Argentine.

A titre personnel, je me souviens d'un derby entre Lyon et Saint-Etienne en 1999, où j'étais quatrième arbitre avec Gilles Veissière. Les Lyonnais n'avaient pas oublié leurs shorts mais ils étaient de couleur blanche, soit la même que ceux de Saint-Etienne. Ils n'avaient qu'un jeu de shorts avec eux et avaient donc dû jouer avec des shorts noirs prêtés par Saint-Etienne, et où n'apparaissait évidemment pas le nom de leur sponsor. C'était une décision de Gilles, et il était resté très ferme, refusant de commencer le match. Ça avait été chaud et ça s'est démêlé un quart d'heure avant le coup d'envoi. Finalement, les Lyonnais avaient donc joué avec ces shorts noirs dont certains, trop longs, avaient dû être coupés..."

Blessé dimanche contre Bordeaux (entorse au genou), le gardien niçois David Ospina sera absent six semaines. Le successeur peu contesté depuis 2009 de Lionel Letizi ratera donc la réception de Sainté. Ce nouveau forfait s'ajoute aux suspensions de Cvitanich et de Mendy.

Alain Michel, qui aura marqué l'histoire de l'ASSE (11 matches coachés, 1 victoire), se ressource dans sa région natale - le Loir-et-Cher - après avoir quitté le JSM Béjaïa (Alégrie) en février. Il en profite pour évoquer avec La Nouvelle République son avenir, qui pourrait passer par une reconversion comme manager général :

« J'ai passé mon diplôme à Limoges en même temps que Laurent Blanc. Ça pourrait m'intéresser. Car pour être franc, je ne ressens pas de manque à ne plus être tous les matins au bord d'un terrain. En revanche, être à la tête d'un projet, insuffler une dynamique de construction, ça me plairait bien. »

Remis de se blessure à l'épaule, le gardien stéphanois Axel Kacou fait partie des 18 joueurs retenus par Francis Smerecki en équipe de France U19 pour une double confrontation amicale contre l'Allemagne les 13 et 16 novembre.

A l'heure où tous les esprits stéphanois sont déjà tournés vers le match de dimanche contre l'OL, un Olympique bien plus sympathique a renouvelé son partenariat avec l'ASSE jeudi dernier en présence de Roland Romeyer, Domique Rocheteau, Georges Bereta, Bernard David, Gérard Fernandez et Gilles Rodriguez.

"Je suis satisfait de renouveler cette convention. L’Olympique est le cousin germain de l’ASSE, il est donc fondamental que ces deux clubs soient liés. J’ai toujours eu de bonne relation avec Gérard Rocher et Stéphane que j’apprécie beaucoup. Nous allons continuer dans cette direction" s'est réjoui Roro.

"L’Olympique de Saint-Etienne a besoin de s’appuyer sur un bon club pour continuer à avancer. Je souhaite que les relations entre les deux clubs s’améliorent autant au niveau sportif qu’au niveau administratif" a déclaré Stéphane Rocher, président de l'OSE.

Alors que Kurt Zouma assume pleinement son expulsion, Petrus Boumal a du mal a digérer le carton rouge pourtant mérité que lui a infligé Bartolomeu Varela samedi soir à Bonal.

"Quand on regarde les images, on voit très bien que je détourne la balle, qu’elle change de trajectoire. Corgnet joue bien le coup, il tombe, les mecs de Saint-Etienne débarquent aussitôt et mettent la pression" a déclaré aujourd'hui le latéral gauche sochalien dans L'Est Républicain.  "Le coach a crié. Après on a rediscuté. Il a revu les images, il a vu que je prenais la balle. Il pense que j’aurai dû reculer mais tu n’as pas le temps de réfléchir, il faut prendre une décision rapide. Je me suis dit peut-être que Corgnet ne va pas y aller. J’arrive vite, il a foncé, il me rentre dedans."