Comme Jean-Michel Aulas, les Bad Gones ont décidé d'attaquer l'arrêté de la préfète de la Loire interdisant aux supporters des vilains de se rendre à GG pour le derby du 10 novembre. Avocat du principal groupe ultra banlieusard, Hervé Banbanast s'en explique dans 20 Minutes.

"La loi est extrêmement vague. C’est assez extraordinaire que des députés aient pu voter un texte pareil. «Qui se prévalent de la qualité de supporters…», «se comportent comme tel…», «appartiennent à une association…». Ça veut tout dire et rien dire. On va demander l’annulation de cet arrêté qui porte atteinte à la liberté d’association et à la liberté d’aller et venir. Si on veut interdire les supporters, on ne s’y prend pas autrement.

Les interdits de stade doivent pointer au commissariat à la moitié de la première et de la deuxième période. Le préfet de la Loire fait valoir des incidents impliquant des gens qui sont soit mis en examen, soit interdits de stade. Donc on sanctionne qui? Les gens qui n’ont rien à se reprocher. On va voir ce que dira le tribunal administratif. 

On attaque en accord avec l’OL, on est sur la même longueur d’ondes. On est indépendant du club, mais on va certainement aller ensemble au tribunal. Chacun va défendre ses intérêts, mais on a des intérêts communs. Le problème, c’est que c’est aussi un problème économique pour l’association, parce que les déplacements sont la source de revenus la plus importante."

Evoluant actuellement à Lausanne Sport, lanterne rouge du championnat suisse, Pascal Feindouno se confie dans la Pravda du jour. Extraits.

"Après avoir résilié mon contrat à Elazigspor, j'ai décroché mon téléphone pour prendre des nouvelles de mes anciens entraîneurs. J'ai eu Laurent Roussey, qui m'a proposé de le rejoindre au moins jusqu'en décembre. Quatre mois, c'est court, surtout que el club est mal et qu'il y a du boulot. Mais ça ne me fait pas peur. Je me suis déjà retrouvé dans cette galère et j'ai bien réfléchi avant de signer, la veille de la fermeture du marché des transferts. J'aime bien quand il y a de la pression. Ici, on m'a accepté. Ce n'est jamais facile. A moi de montrer mon talent et d'aider le groupe, par mon expérience, à remonter la pente.

Mes choix de carrière après mon départ de Sainté en 2008 ? Je ne les regrette pas. Il ne faut jamais regretter. Cela devait se passer comme ça. C'est comme mon essai au Celtic Glasgow, fin 2010. Au bout de trois semaines, on ne s'est pas mis d'accord financièrement. Ils m'ont dit que je coûtais cher. Je leur ai effectivement coûté cher en réalisant un doublé lors du barrage retour de la Ligue Europa avec Sion. J'ai mis ma carrière internationale entre parenthèses. Je suis en sélection depuis tout petit. Je n'avais plus trop de temps de jeu en club et puis, que ce soit pour la CAN ou la Coupe du Monde, l'équipe n'a plus rien à jouer.

J'ai encore beaucoup à apprendre du football comme de la vie. Jeune, je courais partout sur le terrain, sans trop me préoccuper de la tactique. Aujourd'hui, je respecte plus mon poste, mon petit carré. Je joue soit en soutien de l'attaquant ou sur un côté. Peu importe mon poste. Je prends toujours le même plaisir à jouer, à marquer des buts et à gagner des matches. Je bénéficie d'une option dans mon contrat pour prolonger à Lausanne. Mais je en vais pas jouer avec le bâton quand même ! Je sais qu'un jour, je serai fatigué et qu'il me faudra arrêter ma carrière. Mais l'heure n'est pas venue. Le combat n'est pas fini."

Ion Channel a compilé dans une vidéo de 4 minutes les actions de Faouzi Ghoulam contre le QSG. Zlatané d'entrée, le latéral gauche des Verts s'est bien relevé, montrant encore une belle activité dans son couloir gauche.

Dans la dernière édition du Progrès, Robert Herbin revient sur le match nul des Verts contre Paris. Extraits.

"Les Verts m’ont agréablement surpris. Leur façon d’appréhender la rencontre face à un adversaire de qualité a été magnifique. Ce fut vraiment une rencontre de haut niveau et très plaisante à suivre, la motivation, l’adrénaline étaient là. Il est dommage que l’on n’ait pas pu résister jusqu’à la fin mais on doit avouer que la pression exercée par les Parisiens était forte. Je suis un peu frustré par le partage des points car les joueurs ont fait preuve d’une belle détermination. Leurs actions étaient vives, il y avait du rythme, de l’engagement. Tous les joueurs ont parlé le même langage. Tout seul on est vulnérable, pas lorsque l’esprit collectif est présent. Je ne m’attarderai pas sur l’expulsion de Lemoine. J’ai juste trouvé le comportement de l’arbitre un peu bizarre. J’aurais du mal à définir son arbitrage. Il sifflait à tort et à travers, il a joué la compensation. En fin de compte, ce doit être un match référence pour Saint-Etienne. En excluant les calculs et en montrant la même mentalité face à n’importe quel adversaire, l’ASSE est capable de faire de belles choses. Son public est un atout supplémentaire. On l’a bien senti dimanche soir."

Dans la dernière de France Football, le défenseur central des Aiglons Mathieu Bodmer évoque son expérience stéphanoise.

"Ce titre de champion du PSG, je l'ai mais il n'a pas la même saveur que celui que j'ai gagné à Lyon. C'est un de mes regrets. A Saint-Etienne, on a gagné la Coupe de la Ligue, on a défilé devant 40 000 personnes, ce n'est pas n'importe quoi. Mais Sainté, même si c'est un grand club, ce n'est pas mon club de coeur. Le titre avec Paris, qu'on attendait depuis si longtemps, je ne l'ai pas fêté au Parc des Princes. J'étais à l'hôtel, à Sainté, et pendant deux ou trois jours, j'avais I-Télé en boucle pour voir les festivités. Il y avait un petit pincement au coeur de ne pas être avec les autres, de les voir s'amuser."

Dans la Pravda du jour, l'Ange Vert confirme son attrait pour les Coupes.

"La Coupe de la Ligue nous a apportés un titre, plus de trente ans de disette. Vous ne pouvez pas imaginer à quel point cette victoire nous a soulagés. Il y avait une grosse attente de la part de plusieurs générations de supporters. Mais c'est surtout au niveau de l'image que cela a changé. Au-delà de la victoire, le Stade de France était très vert. Plus de 50 000 spectateurs stéphanois ont assisté à cette grande fête. Cela a donné une très belle image du club. Saint-Etienne en tire aujourd'hui les bénéfices : par exemple quand il va chercher de jeunes joueurs, ce qui est primordial pour nous. Autant, il y a trois ans, vouloir concurrencer le PSG ou Monaco dans ce domaine était utopique, autant, aujourd'hui, c'est possible. Tout cela grâce à l'image du club que la Coupe de la Ligue a véhiculée. C'est sympa la Coupe de la Ligue… Si tu la gagnes. Il n'y a rien de plus beau que de remporter une Coupe, même celle-là.

Elle était un objectif prioritaire au fur et à mesure des matches. Mais pas en début de saison. A ce moment-là, le Championnat passe toujours avant.  Après, étant donné que c'est difficile en L1 pour un club comme Saint-Etienne, gagner un titre passe par les deux Coupes. Après avoir passé péniblement les premiers tours, on est convaincus d'aller au bout. C'est ce qui s'est passé à Lorient. Vu notre parcours, c'est une coupe méritée. Nous n'avons pas du tout aligné d'équipe bis. La seule exception, c'est le quart de finale de Coupe de France devant Lorient, programmé à quatre jours de la finale. Ce n'est pas normal de jouer un quart et une finale la même semaine. On avait fait un choix : la finale. Cette saison, j'aimerais bien aller en Coupe de France. Avec son passé, elle a un petit quelque chose de prestigieux en plus. Mais oui, nous jouerons les deux Coupes à fond, en restant très attentifs à ce qui se passera en championnat. Avec un banc plus conséquent et meilleur que la saison passée, Saint-Etienne peut jouer sur les trois tableaux."

Annoncée sur Canal Plus dimanche soir et reprise sans ciller par quelques sites plus que douteux, "l'info" selon laquelle Brandao serait suspendu lors du prochain derby pour abus de biscottes est infirmée par le potonaute ozzy, qui a mis à jour son célèbre tableau des cartons : à moins qu'il prenne un rouge à Bonal, l'avant-centre stéphanois aura bien le droit de défier les vilains le 10 novembre prochain, contrairement à Fabien Lemoine. La Brandade reste néanmoins sous la menace d'une suspension pour le déplacement à Nice. Comme Faouzi Ghoulam et Yohan Mollo, l'attaquant brésilien devra en effet se tenir à carreau contre les Lionceaux et le Lyon pour avoir le droit de fouler la pelouse de l'Allianz Riviera.

Vous avez raté l'intervention de Christophe Galtier aujourd'hui à 17h30 sur RMC ? Poteaux Carrés est encore là pour vous la retranscrire !

"Après ce match nul contre le Paris-Saint-Germain, je me suis calmé. Je n'étais pas spécialement énervé. C'est l'accumulation. Je ne veux pas revenir sur "est-ce qu'il y a coup franc ?", "est-ce qu'il y a carton rouge ?", etc. Je constate qu'il y a des décisions défavorables en ce moment, ça ne nous sourit pas. Tout ça fait qu'on perd des points, ça nous prive de victoires. C'était déjà le cas contre Bastia. On pensait tenir la victoire et à la sortie on ne tient pas ces trois points. Ces points vont nous manquer à un certain moment. A Marseille aussi on a eu des décisions défavorables, même à Valenciennes sur le pénalty sifflé... C'est comme ça, ça fait partie d'une saison. Je sais que c'est difficile d'arbitrer. A partir du moment où c'est un homme qui arbitre, il a le droit à l'erreur, il n'y a rien de volontaire là-dedans. Mais quelque part on peut comprendre notre sentiment de frustration. L'arbitre doit-il mettre le carton rouge à Fabien ? Je trouve que c'est sévère. Evidemment, j'ai vu que Fabien a fait beaucoup de fautes, mais celle-là, si on la regarde bien, on voit que Blaise Matuidi déjà lui accroche un peu le bras... On ressent vraiment de la frustration sur ce match-là. 

Quand on a été à égalité numérique, on a été bien organisé, respectueux de ce que l'on voulait faire, avec de l'ambition dans le jeu. Si on mène au score, c'est mérité. Après, c'est devenu plus difficile en infériorité numérique. Paris a déjà beaucoup la possession de balle en temps normal, alors avec un joueur en plus... On a montré beaucoup de courage et d'abnégation pour tenter de préserver ce résultat, mais malheureusement on n'y est pas arrivé. Les fautes de Fabien existent, je n'ai jamais dit le contraire. Voir Fabien quitter le terrain ensanglanté, c'est assez choquant. Je trouve que c'est sévère. Quand Fabien sort la tête en sang, ça choque, à l'image de Kurt Zouma qui sort sur un coup de coude avec la bouche en sang, mais ça, c'est passé inaperçu... Mais on ne peut pas que se réfugier derrière des décisions qui ne sont pas en nôtre faveur, ce serait masquer des faiblesses, des absences quelquefois sur des résultats négatifs. Mais là on s'était préparé pour faire l'exploit, on n'était pas loin de le réaliser. Je sais qu'à ce moment-là ça va être difficile. On mène quand même 2-0 à ce moment-là. C'est sévère mais je suis conscient que Fabien a fait des fautes, je l'ai vu ce matin, on en discuté un peu. A la télé, on me voit énervé et frustré comme l'a si bien dit Fred Antonetti sur le plateau de Canal. Je suis frustré car on n'est pas loin du truc. Les joueurs ont tellement donné que je voulais qu'on puisse battre Paris. 

Ce n'était pas le même PSG que la saison dernière. Celui de cette année est plus fort en termes d'effectif mais il est surtout différent dans sa manière de jouer, ça ressemble plus au Barça qu'au Real. L'an dernier, ils procédaient par des attaques beaucoup plus directes. Cette année, ils ont une préparation qui part de derrière. On a essayé de les contrarier dès le départ pour les choper dans le coeur du jeu. Il y a ce que moi je peux proposer en tant qu'entraîneur mais il y a aussi la volonté des joueurs. Il y a une part de réussite mais on a réussi à trouver comment contrarier Paris. On ne voulait surtout pas revivre nos premières périodes à Marseille et à Monaco. Sur ce plan là, j'ai été très satisfait. Je voulais aborder ce match en conservant un certain potentiel offensif. Pour marquer des buts, c'était primordial. J'avais demandé à mes joueurs de ne pas jouer long sur nos attaques, il s'agissait de sortir à base de petites passes. On voulait les presser et les transpercer avec des passes dans la verticalité. On voulait aussi défendre tout à l'intérieur pour les forcer à venir sur les extérieurs car on avait remarqué qu'ils marquent beaucoup de buts par-dessus la défense, dans les intervales, mais un peu moins par des centres. Ce n'était pas une clé mais une option : on ne voulait pas les prendre par l'axe... mais on les a pris par l'axe !

Je voulais avoir des couloirs frais pour défendre. Sachant l'apport des latéraux de Paris, je voulais des joueurs frais susceptibles aussi d'apporter un certain danger. S'il y a eu un tournant dans le match, c'est bien sûr le carton rouge. Avant cette expulsion, j'étais déjà dans la réflexxion de faire sortir Fabien. Je sais que ce match-là, il faut le finir à onze et que mes joueurs avertis risquent l'expulsion, et ça a hélas été le cas. Laurent Blanc, quand il a voulu revenir au score, il a sorti à la fois Alex qui avait déjà un carton jaune, et Verratti. Laurent a su faire les bons choix. L'ambiance dans le stade était extraordinaire. je n'avais jamais vécu ça depuis que je suis à Saint-Etienne. Quand je suis arrivé ici, c'était l'ancien Geoffroy-Guichard, il n'y avait pas une telle capacité. Dans la nouvelle configuration, il y a une très, très grosse ambiance, de tous les côtés, des deux kops. On a trois nouvelles tribunes qui sont magnifiques, j'attends que la quatrième soit finie pour que ce soit extrarordinaire. A Saint-Etienne, l'ambiance est extraordinaire. Ce matin, en déjeunant avec le personnel administratif du club, je disais que je comprends pourquoi les gens passés par Saint-Etienne restent marqués par ce club et cette couleur verte. Il y a une ambiance dans le Chaudron qui est extraordinaire !"

Le match Sainté/QSG d'hier soir a une nouvelle fois mis en lumière les problèmes d'accès au Chaudron. Lassés d'être traités comme du bétail, de nombreux potonautes livrent leurs témoignages sur notre forum. Reste à savoir si ce légitime coup de gueule sera entendu par l'ASSE et les autorités impliquées dans l'organisation des matches....

La ligue qu'on adule veut promouvoir la Ligue 1 et pour cela, elle vient de publier sur sa chaine Youtube (anglaise et française) une vidéo mettant en avant l'ambiance qui regnait hier soir à Geoffroy-Guichard contre Paris. Cette même Ligue qui fait planer sur le chaudron un match à huis-clos suite à la chaude ambiance mise par les Green Angels contre Bastia et qui continue de "tuer" nos tribunes comme l'a très bien montré le parcage parisien...

C'est confirmé, il n'y aura aucun vilain supporter à Geoffroy Guichard le 10 novembre prochain pour le derby ! En effet, l'arrêté préfectoral confirme l'interdiction de tout déplacement de supporters... Voici les considérations de la préfète de la loire :

"Considérant qu'en vertu de l'article L 332-16-2 du code du sport, le représentant de l’État dans le département peut, par arrêté, restreindre la liberté d'aller et de venir des personnes se prévalant de la qualité de supporter d'une équipe ou se comportant comme tel sur les lieux d'une manifestation sportive et dont la présence est susceptible d'occasionner des troubles graves à l'ordre public ;

Considérant qu'un antagonisme très ancien oppose les clubs stéphanois et lyonnais ;

Considérant que, le mercredi 26 octobre 2011, à l'occasion d'un derby à Geoffroy-Guichard en coupe de la ligue, les locaux du club de supporteurs des Magics Fans ainsi que des véhicules leur appartenant ont été dégradés ; que la procédure judiciaire a abouti en janvier 2012 à l'interpellation de 6 ultras lyonnais appartenant à la mouvance radicale d'extrême droite ; que le procès qui s'est tenu le 21 mars 2012 a été l'occasion d'un déplacement d'un groupe d'une cinquantaine de Lyonnais venus chercher l'affrontement avec les membres du groupe des Magics Fans ; que la réponse judiciaire a fortement déçu le groupe des Magics Fans ;

Considérant que, lors du derby du 17 mars 2012, un projectile a été lancé sur un des bus visiteurs à leur arrivée ;

Considérant que, à l'occasion de leur victoire en coupe de France, en mai 2012, les joueurs de l'Olympique Lyonnais ont entonné une parodie de chanson diffamante envers les Stéphanois ;

Considérant que l'antagonisme opposant les deux clubs s'est fortement renforcé à la suite, en avril 2013, du vol d'une « bâche » appartenant au groupe ultra stéphanois « Magic Fans » par des supporters lyonnais et a dégénéré jusqu'à de graves faits d'agression, de dégradations volontaires et de violences en réunion ;

Considérant que les convocations devant les forces de l'ordre ou en justice des auteurs de faits d’agression et de violences précités ont donné lieu à des tentatives d'affrontement entre les groupes d'ultras stéphanois et lyonnais ;

Considérant que l'ensemble de ces événements, dont la liste n'est pas exhaustive, est de nature à exacerber la violence entre les supporters des deux villes ;

Considérant que la proximité de Lyon laisse à penser que certains supporteurs pourraient se rendre à Saint-Étienne par leurs propres moyens ;

Considérant que, compte tenu des faits précédemment décrits, le risque de troubles graves à l'ordre public est avéré ;

Considérant que la mobilisation des forces de sécurité, même en nombre important, n'est pas suffisante pour assurer la sécurité des personnes, et notamment celle des supporters eux-mêmes ;

Considérant que, dans ces conditions, la présence aux alentours et dans l'enceinte du stade Geoffroy Guichard, le dimanche 10 novembre 2013, de personnes se prévalent de la qualité de supporter du club de l'Olympique Lyonnais, se comportent comme tel, ou appartenant à une association de supporters de l'Olympique Lyonnais ou ayant appartenu à une association de supporters dissoute de l'Olympique Lyonnais, implique des risques sérieux pour la sécurité des personnes et des biens ;"

L'ensemble de l'arreté est disponible ici.

Antépénultième de L2 après 11 journées, le Berrichonne de Châteauroux a décidé de se séparer de son entraîneur Didier Tholot. Pour rappel, l'ancien atatquant stéphanois entraînait ce club depuis juin 2010 et avait prolongé son contrat de deux ans en avril 2012.

Avec deux millions de téléspectateurs, l'ASSE-PSG d'hier est la deuxième audience de l'année pour C+ (après OM-PSG), si l'on se fie aux chiffres relevés par En Pleine Lucarne et relayés par la Pravda. On notera que l'audience d'OM-ASSE n'est pas connue, mais on peut imaginer qu'elle ne devait pas être ridicule.

Si l'on compare aux chiffres de la saison passée, le match d'hier serait arrivé en 4è position, derrière les deux PSG-OM et un PSG-OL (dont l'enjeu était le titre de champion d'automne entre les deux premiers du championnat).

L'équipe de France U17 s'est brillamment qualifiée pour le Tour Elite grâce à sa victoire 3-0 hier contre les Tchèques. Allan Saint-Maximin, qui avait raté un pénalty jeudi contre Israël, a provoqué un nouveau péno, permettant à Arnaud Lusamba d'ouvrir le score pour les tricolores. ASM a ensuite assommé les Tchèques en réalisant un doublé. Sur le premier pion, il a coupé un centre en retrait venant de la gauche. Sur le second, le jeune prodige stéphanois a récupéré le ballon aux vingt-mètres, avant de laisser sur place son défenseur et d'ajuster le gardien.

Comme le relève l'agence de statistiques spotives Opta, Sainté a perdu 7 points après avoir mené au score à Geoffroy-Guichard, record à domicile en L1 cette saison. 

On reprend les bonnes habitudes : comparons l'ASSE 2013/14 à ses devancières depuis la remontée, avec un bilan toutes les 11 journées. On se souvient qu'étonnament, une saison stéphanoise se conforme à 3 scénarios-type - le sprint final (les 5 dernières journées) faisant la différence, sauf année de lutte pour le maintien.

La saison 13/14 entre avec précision dans le moule "départ allegro". Depuis la remontée, c'est en effet la 7è fois que les Verts atteignent un total de points situé entre 16 et 18 (les trois autres fois, l'étiage était beaucoup plus bas, à 9 ou 10).

Bref, aucune conclusion à tirer de tout ça, sinon que la saison a commencé sur un rythme normal.

Comme le reconnaît le fair play Laurent Blanc, l'expulsion de Fabien Lemoine a été le tournant du match nul entre l'ASSE et le QSG. "Paris va rencontrer d'autres équipes comme l'ASSE, qui vient vous chercher, qui ne vous laisse pas respirer. Les Verts sont bons et courageux et ils bénéficient d'un stade magnifique. Les faits font que Saint-Etienne est un peu lésé. Saint-Etienne a été pénalisé par les aléas du jeu." 

Si Galette reste soft, ses joueurs - l'intéressé comme ses coéquipiers - ont plus de mal à encaisser la décision de Ruddy Buquet.

Christophe Galtier : "Le carton rouge est sévère. Si on m’a vu un peu énervé, c’est qu’il y a de la frustration et une accumulation de beaucoup de décisions d’arbitrage défavorables. Je dis bien décisions et pas erreurs."

Fabien Lemoine : "Apparemment, l'arbitre avait déjà pris sa décision et sorti le carton avant de voir mon état. J'étais sans doute un peu dans le collimateur, mais c'est compliqué de communiquer avec les arbitres. Je ne suis pas sûr que, si la situation avait été inverse et que c'était un joueur du PSG qui avait été dans mon état, l'arbitre aurait mis ce carton jaune... C'est comme cela, j'irai me défendre pour prendre le moins de matches possible."

Kurt Zouma : "Le carton rouge est illogique. L'arbitre ne siffle même pas la faute sur le coup. C'est une fois que les Parisiens ont crié qu'il a sifflé et sorti le carton alors que "Fab" avait la tête en sang. On passe tout près de l'exploit mais il y a toujours les arbitres qui nous mettent des bâtons dans les roues. Il faut vraiment y remédier parce que cela nous pénalise."

Faouzi Ghoulam : "Cette expulsion est un fait de jeu assez difficile à encaisser. En ce moment, les décisions arbitrales ne sont pas en notre faveur. Depuis le début de saison, à chaque match, il y a toujours une situation litigeuse qui tourne en notre défaveur. C’est vraiment dur à encaisser car cela se répète au fil des matches. A un moment, il faut dire stop. C’est ce que nous nous sommes dit dans le vestiaire. Il va maintenant falloir que les arbitres fassent leur boulot et le fassent bien, comme nous, nous l’avons fait."

Magnifiques puis héroïques après la sévère expulsion de Fabien Lemoine peu avant l'heure de jeu, les Verts n'ont pas réussi à conserver leur avantage de deux buts (inscrits par Benjamin Corgnet à la 18ème et Romain Hamouma à la 51ème). Après avoir réduit le score par Cavani, le QSG a égalisé à la 94ème minute sur un coup franc anodin mais vicelard de Blaise Matuidi.

La vidéo des buts : ASSE 2 - QSG 2

Comme les Verts, les banlieusards se sont inclinés 2-1 à Monaco. Auteur d'une belle tête décroisée, le vilain Bafé Gomis a marqué son deuxième but de la saison. Il avait claqué le premier le 22 septembre dernier contre Nantes.

Mis à l'essai par l'ASSE, Eddy Gnahoré (20 ans le mois prochain) a participé aujourd'hui à une opposition entre réservistes stéphanois.

Passé par le Centre de Formation de Paris (comme Franck Tabanou et Ismaël Diomandé) puis par le centre de formation de Châteauroux (comme Bakary Sako), ce milieu de terrain athlétique (1m88) a évolué une saison à Manchester City (que Gelson venait tout juste de quitter pour Sainté). Mais c'est à Birmingham City, où il a côtoyé Guirane N'Daw, que le natif de Villeneuve-la-Garenne a signé son premier contrat pro en novembre 2011.

Victime d'une rupture des ligaments croisés antérieurs du genou en février 2012, l'ex-international U18 (deux sélections en équipe de France contre la Belgique) n'a pas réussi à s'imposer chez les Blues. Après avoir résilié son contrat avec le pensionnaire de Championship, il a effectué le mois dernier un essai à l'Estac (L2). A lui de convaincre les décideurs stéphanois, qui cherchent actuellement à muscler l'entrejeu de l'équipe réserve voire de l'équipe première.

Comme il l'explique dans la dernière édition du mensuel Management, François Clerc se sent bien à Sainté. 

"Nous sommes tous des compétiteurs avec des ego solides, mais sur 25 joueurs, seulement 11 vont être titularisés au prochain match. L'après-midi, je mets un point d'honneur à faire la sieste : priorité à la récupération pour être au top le jour du match. Les nageurs de haut niveau s'entraînent six heures par jour. Au football, c'est différent : on travaille surtout la technique. A trop s'entraîner, on risque de se blesser.

Pendant les matches, avec les autres cadres de l'équipe, nous aidons les plus jeunes à ne pas trop s'enflammer lorsque nous menons, et a contrario, à afficher un visage costaud et serein lorsque nous sommes en difficulté. Je n'ai jamais connu une telle ambiance. Je vois des joueurs en dehors des entraînements pour dîner ou aller au cinéma, ce qui ne m'arrivait jamais avant." 

Dans le dernière édition du Progrès, Faouzi Ghoulam explique qu'il aime tirer les coups francs.

"Je travaille les coups de pied arrêté à l’entraînement. La veille du match face à Lorient, lors de la dernière séance, j’avais frappé le même que celui que j'ai fait en match contre Lorient, d’un peu plus loin, et il a fini en lucarne. Le coach m’a dit : « Si tu te sens, demain, tu peux les frapper, il n’y a pas de problème. » C’est une technique de tir que je travaille depuis plusieurs années, que je n’utilisais pas forcément car elle est assez compliquée. Ce genre de frappe, ça peut aller directement dans les tribunes, ou dans le but (rires). J’ai mis pas mal de temps à trouver le bon geste. Juninho est-il un exemple ? Non pas vraiment. Lui prend plutôt le ballon de l’intérieur du pied, ce qui lui permet d’enrouler et de frapper fort. J’ai suivi le reportage que lui avait consacré Canal Plus. J’essaie plutôt de m’inspirer de ce que fait Cristiano Ronaldo, qui frappe plus en puissance, mais ce n’est pas évident. Je regarde des vidéos, et j’essaie de travailler ça au quotidien. Quand je pars en sélection aussi. Au bout d’un moment, on commence à trouver le geste et on essaie de le garder. La prochaine fois, j’espère que ça va faire mouche. Dès ce dimanche."

Les pros en manque de temps de jeu (Jean-Pascal Mignot, Pierre-Yves Polomat) ou relevant de blessures (Jonathan Brison, Florentin Pogba) ainsi que les jeunes réservistes ont participé à une opposition à l'Etrat à la mi-journée, le championnat de CFA2 faisant relâche ce week-end en raison du 6ème tour de Coupe de France.

L'équipe des rouges a remporté ce match amical 4-2 grâce à un doublé d'Adrien Valente et des buts de Jean-Pascal Mignot et Romain Spano. Les champions de France U17 Jonathan Bamba et Alexandre Assaf se sont illustrés en délivrant chacun deux passes décisives. Sur pénalty puis sur coup franc direct, Pierre-Yves Polomat a réalisé un doublé en seconde période pour l'équipe des verts.

Les rouges : Valette - Massimi, Mignot, Karamoko, Polomat (Moihedja, 46') - Nicaise, Chapuis, Assaf - Bamba, Valente, Spano.

Les verts :  Vachoux - Kayaci, Pogba, Dekoke, Brison - Nyemeck, Madianga, Moihedja (Polomat, 46') -  Traore, Gnahoré, Saint-Louis.

Dans la dernière édition du Parisien, l'Ange Vert compare l'ASSE au QSG. Extraits.

"J’ai passé huit saisons à Saint-Etienne et sept à Paris. L’ASSE, c’est là où j’ai démarré et où j’ai connu de grandes saisons en 1975 et 1976, avec notamment la finale de la Coupe des clubs champions. Avec Paris, j’ai plus de souvenirs en championnat et en coupe, avec notamment des grandes finales au Parc des Princes. C’est impossible pour moi d’avoir une préférence entre ces deux périodes de ma carrière. 

Le Parc des Princes est un très beau stade. Au niveau de l’architecture, je le préfère. Notre nouveau stade me plaît beaucoup. Ça faisait longtemps qu’on l’attendait. Et le musée qui va ouvrir en décembre est la cerise sur le gâteau. 

Il n’y aura jamais la même ambiance à Paris qu’à Saint-Etienne. L’ambiance, c’est Geoffroy-Guichard. Ce public est fabuleux. A Paris, j’ai connu un public supporteur, mais les gens venaient voir un spectacle. Dans le Chaudron, l’assistance nous a aidés à gagner des matchs et à nous surpasser. Hors du stade, c’est pareil. Avec le PSG, j’ai parfois souffert de l’anti-parisianisme quand on allait en province. Alors qu’avec Saint-Etienne, on était presque chez nous partout.

Le PSG est un jeune club. Quand je suis arrivé, il restait beaucoup de choses à faire. Ensuite, il y a eu des coupures nettes, avec l’arrivée de Canal + puis celle des Qatariens. Le passé est moins important que chez les Verts. Je compare Saint-Etienne à certains grands clubs anglais, avec une histoire, de grands joueurs, de grands entraîneurs, de grands présidents. Et je suis allé à Madrid récemment. Quand tu arrives, tu ressens le poids du passé. Saint-Etienne se rapproche de ça. 

Je suis plus souvent à Saint-Etienne qu’à Paris. Toute ma famille est à Compiègne. Je me sens bien à Paris dont j’aime l’architecture. Mais ce qui m’importe le plus, ce sont les habitants. C’est sur ce plan que je préfère Saint-Etienne. Les gens sont sympas, conviviaux. Et leurs valeurs se répercutent sur l’équipe. Il y a un dépassement de soi qu’il n’y a pas à Paris.

Je ne critique pas le projet qatarien. Bien sûr, ça dépasse les limites de l’entendement, mais je vois tout ce que ça peut apporter au football français. Les droits TV, l’image internationale. Un match comme celui de ce dimanche va être vu par beaucoup plus de monde que si Paris n’était pas ce qu’il est actuellement. Le projet stéphanois est à l’image de la ville et de ses valeurs. Je me sens plus à l’aise dans un projet de ce type, ça, c’est sûr. Ça correspond davantage à ma façon de voir les choses."

Meilleur buteur (4 pions) et meilleur passeur (2 offrandes) de l'ASSE depuis le début du championnat, Romain Hamouma s'est confié à la Pravda avant de recevoir le QSG. Extraits.

"Je me force à être davantage dans la surface. A la base, j'aime le but mais quand on joue milieu droit, on a tendance à oublier qu'on est aussi là pour marquer. Maintenant, ça devient plus naturel. Mais il a fallu que je travaille, que je me dise : il faut que tu y ailles ! On m'a beaucoup reproché de ne pas être décisif, de ne plus être là quand ça devenait difficile. C'est important de montrer que je suis capable de le faire, même si je manque encore d'agressivité offensive. Physiquement, j'ai progressé dans les duels : en arrivant ici, j'étais moins costaud. J'ai pris du muscle.

Il n'y a plus beaucoup d'ailierss à l'ancienne. J'ai été formé pour déborder et centrer... J'essaie de rentrer un peu intérieur, mais la plupart des ailiers le font déjà beaucoup et passent moins sur les côtés. Ma vitesse me permet de passer à l'extérieur. Mais en arrivant chez les pros, on doit être capable de varier. Quand je démarre un match, je dois d'abord être bien dans la ligne de quatre pour défendre et ensuite je dois faire mal au latéral. Il faut gagner les premiers duels pour lui montrer que ça va être difficile. C'est un rapport de forces. Avant, quand je perdais un ou deux duels, je me cachais un peu, je sentais la difficulté arriver. Maintenant, si ça m'arrive, je sais qu'il suffit que j'en gagne un pour créer une situation dangereuse et qu'on marque.

Un joueur de mon profil doit soigner ses statistiques, c'est devenu comme ça. Si un joueur fait un match plein, mais ne marque pas ou ne donne pas de passe décisive, on passera peut-être à côté de lui. Pour exister, il faut mettre des buts et faire des passes. Mais c'est un compromis à trouver parce que marquer et faire un mauvais match, ça ne sert à rien. Je ne connais pas spécialement ma position au classement des buteurs [14ème, ndp2] et des passeurs [11ème, ndp2], mais j'aspire à faire mieux que ce que j'avais fait ma première saison à Caen [ndp2 : 9 pions en 2010-2011] et je veux surtout être régulier sur la saison entière. J'aime bien ce poste où il faut être sur tous les fronts, à la fois attaquer et défendre."

Comme prévu, les poteaux carrés sont arrivés à Sainté en provenance de Glasgow dans la nuit de vendredi à samedi en présence de Roland Romeyer, Dominique Rocheteau, Georges Bereta et Philippe Gastal. Comme nous le narre Le Progrès photo à l'appui, Roro a été le premier à monter dans la remorque. "Je ne sais pas dans quel état je vais les trouver ! J’espère qu’il n’y a pas eu tromperie sur la marchandise" a-t-il lancé avant de constater que deux cages avaient été livrées. Les transversales, sur une extrémité, sont pourries et des trous béants y apparaissent. Les montants eux, sont à peu près corrects. "Bon, il va y avoir du travail, compte tenu de l’état des barres", s’inquiète le président du directoire de l'ASSE avant d'ajouter : "Finalement je n’ai pas regret sur le prix payé [ndp2 : 20 000 euros]. Ces poteaux rappellent des souvenirs et ont fait tellement couler d’encre ! Ils seront bien à leur place dans le musée."

Comme le relève l'agence de statistiques sportives Opta, le danger vient de partout à Sainté ! L'ASSE détient en effet le record du nombre de buteurs (10) depuis le début de saison en L1 : Faouzi Ghoulam, Loïc Perrin, François Clerc, Benjamin Corgnet Romain Hamouma, Fabien Lemoine, Franck Tabanou, Ismaël Diomandé, Max Gradel et Brandao ont déjà fait trembler les filets. Au tour de Kurt Zouma ou de Renaud Cohade ce soir contre le QSG ?

Auteur d'un doublé et d'une passe décisive, Nabil El Zhar a été le grand artisan de la victoire (3-0) de Levante contre l'Espanyol de Barcelone ce soir lors de la 10ème journée de Liga. L'ancien réserviste de l'ASSE avait déjà scoré cette saison contre Almeria et le Real Madrid.

Passeur décisif puis buteur, l'ex-milieu de terrain stéphanois Augusto Fernandez a activement participé au carton (5-0) du Celta Vigo sur le terrain de Malaga cet après-midi lors de la 10ème journée de Liga. Resté scotché sur le banc des remplaçants, l'ancien gardien de l'ASSE Carlos Kameni a assisté impuissant au naufrage de son équipe.